La migraine l'avait frappée subitement, alors qu'elle faisait des recherches à propos des "Roses Bleues". Volesprit s'était alors effondrée en pleine salle des archives là où personne ne viendrait la trouver avant la fin de soiré, à l'occasion du passage du Directeur de la bibliothèque. Allongée sur le sol glacial, elle sentit alors sa tête brûler de l'intérieur. Puis d'un coup, une quantité d'information immense apparut et tenta de pénétrer son cerveau en une fois. Lors, la douleur fut accentué par une nausée incontrôlable et son cœur eut des palpitations intenses accompagnées de fourmillement dans ses mains. Une bouffée de chaleur monta en elle qui augmenta le stress qu'elle engendrait ainsi que les pressions sanguines successives dans ses membres. Son cœur s'emballa de plus belle jusqu'à ce qu'elle est l'impression qu'il vibre. Puis plus rien. Ce serait il arrêté qu'elle ne l'aurait pas ressentit différemment. Alors ses forces lentement l'abandonnèrent et elle sombra dans les ténèbres. Enfin pas tout fait. Car assez vite, l'obscurité laissa place à des rafales d'images qui lui semblaient inconnues. Elle n'avait pas le temps d'en analyser une car chacune d'elles s'évaporait aussitôt remplacé par une autre tout aussi étrangère que la précédente aux yeux de la jeune elfe. Mais il n'en résultait aucune souffrance. Comme si celle-ci n'avait pas forcé son esprit mais se révélait de nouveau à elle en douceur malgré leur rapidité telle un lac asséché depuis des lustres qui se retrouverait soudain alimenté par des millier de cours d'eau. Quand ceux-ci se furent enfin taris, une grande plénitude envahit alors Volesprit. Le sentiment d'être complet. Elle songea alors qu'elle était peut être morte et qu'elle se trouvait dans l'au-delà. Mais elle y serait resté sans aucun regret, si son propre corps ne l'avait pas rappelé à une autre réalité plus matérielle. Et cette réalité admettait aussi des douleurs après une chute sur du marbre. *Tsss... Au moins je suis habituée...* Mais quand elle se releva, les bleus qu'elle avait récoltés furent le cadet de ces soucis. *Kolïn... Je m'appel Kolïn... du moins, on m'appelle ainsi parfois... quand je travail pour l'Ordre... l'Ordre est une organisation qui à pour but d'informer les cités Etats des agissements criminelles de plus haute envergure* Elle se récitait mentalement tout cela, comme si elle lisait la définition dans une encyclopédie, afin de s'en imprégner. "... et Indy... Indy m'aide, il est perspicace... il est plutôt beau jeune homme... il est mon seul allié... il y a aussi des secrets... la grande prêtresse... un travail de chef des archives à Silmarie... une identité cachée... des livres et cartes ouverts... soudain une autre vie...* La jeune femme mit fin à ses pensées. *Bon ça suffit. Des brides de souvenir ne m'aide pas à tout comprendre. Suis victime d'un sortilège en ce moment ? Peut être liée à une document dans les archives ? Peu probable. Pour rentrer dans cette zone, il aurait fallut que la personne y soit autorisé par avance et donc elle aurait prit soin d'enlever le document pour le mettre hors d'atteinte avant mon arrivé. Une illusion ? Peut être, mais personne ne s'est approché de moi récemment, et les pouvoirs de ceux qui ont accès aux archives ne correspondent pas. Ce malaise me vient d'autre chose, mais je ne vois pas autre chose que la magie ou une plante hallucinogène. Or il n'en existe pas qui est des effets à retardement et pourquoi quelqu'un aurait il remplis de spore la salle ? D'ailleurs, le temps qui s'est écoulé d'après la bougie qui me sert de référence, m'indique qu'il resterait des résidus de ces spores s'ils avaient existé. Donc la seule possibilité dans le cas d'une intrusion serait un être pourvu d'un pouvoir d'invisibilité. Mais ça ne colle pas. Pourquoi avoir fais cela ? Je n'ai pas la moindre envie de sortir en douce le moindre document et d'ailleurs il aurait put le faire lui même. Si c'est un ennemi pourquoi m'avoir laissé en vie ? Bref tout cela n'a aucun sens. Je pencherais plutôt pour un sort de confusion ou quelque chose dans ce genre. Mais là encore, qu'elle en serait l'intérêt ? J'en reviens toujours aux archives... Mais si je me trompais. Si tout cela n'avait rien avoir avec les archives ? En ce cas, il me faut admettre que la personne qui m'a fait subir cela n'en tirait aucun avantage directe. Dans mes connaissances, il y a certes le Directeur de la bibliothèque, mais cela s'arrête là si je m'en tiens à mes souvenirs antérieur. Or, la non plus, je ne ressens pas le besoin de l'influencer... ce qui est pourtant typique des sort d'illusion. Oh ! Mais si j'envisage que j'ai été victime d'une illusion jusqu'à présent, et que celle ci, pour une raison que j'ignore ce soit brisé. Alors cela expliquerait tout. Mais peut être est ce le raisonnement qu'on attend que j'ai ? Non, si c'était le cas, ma dernière pensée n'aurait pas put être engendré par mon esprit. Cela relèverait d'une magie d'une puissance incommensurable, bien que l'idée ne soit pas déplaisante, il serait égocentrique de croire qu'on l'aurait utilisé contre moi. Cela n'aurait aucun sens. Donc je viens d'être libéré d'une illusion. Je devrais donc écouté mes nouveau souvenir qui sont sans doute ceux que j'ai perdu. A moins que ce ne soit une illusion dans une illusion. Non la encore, la force d'un tel procédé m'aurait tué ou au pire aurait brisé mon esprit.* Voilà comment Volesprit raisonnait. Elle imaginait la totalité des possibilités qui s'ouvrait à elle puis elle les rejetait une par une. On pourrait croire que ce procédé prenait un temps incroyablement long mais il ne lui avait fallut qu'une vingtaine de seconde pour en arrivé à cette conclusion alors qu'elle venait à peine d'être libéré de l'emprise de l'illusion qui pesait sur elle. Sa capacité de raisonnement dépassait de loin celle de la plupart des gens pour la simple et bonne raison qu'elle y consacrait la quasi-totalité de son temps. S'asseyant sur un fauteuil afin de ne pas tomber une nouvelle fois, la jeune elfe se laissa submerger par ses souvenirs.
*La cité de Ptot Tah dormait paisiblement si l'on peut dire. Kolïn regarda la lune, avant de répondre à l'appelle de son compagnon. Ils arrivaient. C'était trop tôt. Quelque chose n'allait pas. Son instinct lui disait qu'elle ferait mieux de déguerpir mais elle ne pourrait l'expliquer raisonnablement à Indy et leurs plans n'avaient aucunes raisons d'échouer. Il était solide et bien conçu bien qu'il subsiste une prise de risque afin d'avoir une chance qu'il réussisse. Ils étaient quatre. Ça n'allait pas... elle le savait, ils auraient dut être plus nombreux, de plus ils semblaient pas le moins du monde surpris par leur présence. Ils étaient masqués, sauf le leader qui était Almer d'après sa couleur de peau. Il affichait un sourire qui montrait son assurance. Il parla en premier. Qu'il dévoile qu'il savait leur nom et explique ensuite qu'il ne se ferait pas prendre dans leur piège la découragea. C'était fini. Ils en savaient trop. Mais avec les illusions de Indy, il ne pourrait pas les approcher. Sauf que, ce fut de derrière que vint le coup. Ils allaient mourir. Non. Ils préparaient quelque chose apparemment. Un sort d'illusion apparemment. Pourquoi ? Ils allaient les utilisés. C'était hors de question. Il fallait gagner du temps.
"Vous ne pourrez pas vous servir de nous contre nos employeurs. Nous n'avons aucun contacte directe, et eux même ne connaissent pas. De plus, un changement brutal de comportement à leur égard, comme demander à les rencontrer en personne, les alerteraient. Sans compter que nous leur avons laissé entendre que nous n'aurions plus de contacte avant six années. Nous devions nous mettre sur des recherches de grande ampleur sur l'ancien empire qui nécessitait toute notre attention et dont le quadrillage devait nous prendre tout ce temps vu l'envergure de la tache. Notre compte rendu devait avoir lieu à une date très précise, à l'occasion de laquelle nous devions les rencontrer. Mais s'il ne nous voit pas, ils sauront tout."
Cette dernière remarque était un coup de bluff. Il devait en effet mené une enquête dans le Nord, sans contacte pendant de longues années, mais il n'y avait pas de date précise. De toute façon ils allaient sans doute mourir à présent. Ils n'avaient plus d'utilité. Elle espéra que Indy lui pardonnerait ce coup là. Mais elle savait déjà la réponse. Les hommes se regardèrent puis allèrent discuter dans un coin avant de revenir. Puis une force mystérieuse envahit sa tête et elle tomba inconsciente.*
Ainsi donc, elle s'était ensuite réveillé à Silmarie en se croyant cartographe et l'envie de devenir guide. Mais personne ne la suivait de prêt. C'était une illusion à distance de grande ampleur. Ils devaient s'y être mis à plusieurs. *Il aura fallut l'aide d'un Catalyseur. Mais si je suis Annihilatrice, comment est ce possible ? ... Je possédais d'autre pouvoir, mais alors... Ils ont modifié très loin dans mon passé afin de rendre tout cela très crédible. Mais il est vrai que je n'ai jamais eut de preuve tangible de mon pouvoir. Si j'arrive à refroidir la cire de cette bougie. Cela signifiera que ma théorie de l'illusion brisé tiendra debout à 95%* Elle sourit en songeant que c'était un réflexe d'Indy d'évaluer en pourcentage la vérité. Quand la cire fut figé, elle prit son sac, et fila dehors ou son cheval l'attendait. Elle l'enfourcha sans ménagement et le lança au galop, chose inhabituel pour sa monture qui s'était résigné depuis ces longues années à avancer au pas. Ce brusque changement d'allure n'eut pas l'air de lui déplaire et il fila comme le vent vers le seul endroit qui lui permettrait de retrouver Indy en supposant que lui aussi soit libéré de l'emprise de l'illusion. Ptot Tah. Un nouveau sourire apparut sur les lèvres de la jeune femme. Aussi improbable que cela puisse paraître, elle se souvenait l'avoir croisé durant son hypnose. Ithilion. La personne qui l'accompagnait, Elionne devait sans doute être le catalyseur de l'illusion car Indy était un spécialiste et il aurait réussit sans cela au moindre choc à s'en défaire. Peut être Elionne était elle morte. En ce cas, il fallait envisager l'éventualité que Ithilion aussi. Elle verrait cela en temps voulu. Pour le moment elle avait besoin de se reposer. *Soupire*
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