Le soleil baignait la plaine herbeuse d'une lumière douce, réchauffant de ses rais la terre meuble et fertile.

La verdure s'étalait à perte de vue, contrastant fantastiquement avec le bleu azur et profond du ciel sans nuages. Seuls quelques ovins paissaient ça et là, inlassablement, en éternels faucheurs des prés, et leur tonsure bretaudée se mouvait au gré du zéphyr.
Soufflevent avait beau être arrivé, l'atmosphère était si plaisante qu'on eût cru Soufflefleur encore là, accompagné de tous ses bienfaits.
Les insectes volants les plus courageux traversaient le ciel à toute vitesse en émettant un vrombissement distinctif, les oiseaux étaient sortis de leurs nids quérir quelques uns d'entre eux pour leur pitance et sifflaient leur joie, le vent donnait le la, et le bruit discret de son passage meublait la campagne.
Toute la Nature était réunie en ce début d'après-midi pour offrir un dernier concert aux éventuelles oreilles humaines qui auraient voulues jouir de ce tout dernier beau jour.

Et Damatit le Bienheureux faisait partie de ces curieux badauds, toujours présents lors de ces représentions rares et précieuses.

Ce jour-là, il était bien décidé à travailler à "son oeuvre", celle de cartographier minutieusement le Monde. Depuis quelques semaines maintenant, il passait tout le jour à marcher, doucement, en comptant le nombre de pas qu'il faisait, afin de mettre sur papier ce carré de campagne quasiment vierge, qu'une poignée de bergers seulement parcouraient pour emmener paître leurs troupeaux. Enfin, il avait terminé, et gardait en tête les contours et les composantes de ce lopin de terre. Il n'y avait presque que des plaines à cet endroit; et très peu de gros cailloux, encore moins des rivières ou des crevasses. Puisque très homogène, il serait facile de la dessiner, la seule difficulté résidait dans la retranscription de l'échelle.
Parfois, dans les régions montagneuses surtout, Damatit pouvait passer plusieurs mois pour faire une carte correcte, sur laquelle figuraient les différentes montagnes, pics, gouffres, éboulements, en somme, tout ce qui était nécessaire à un voyageur pour construire un itinéraire sûr.
Damatit en été sûr, ses travaux serviraient l'avenir. Les heures qu'il passait, adossé contre un arbre ou contre une pierre, parfois pendant plusieurs heures, ne seraient pas vaines. Même si sa renommait serait posthume, un jour on citerait son nom, Damatit le Bienheureux, et ses dessins seront reliés, pourquoi pas même enseignés aux Azthiens. Aussi, peu lui importait de se coucher épuisé, courbaturé ou ankylosé; c'était toujours un sourire aux lèvres qu'il s'endormait, en entendant dans sa tête le murmure de mille voix qui scandaient son nom.

Il allait donc de par la campagne, dévorant des yeux le paysage qui s'offrait à lui, aiguisant son ouïe à tenter de percevoir le vol des mouches, ou le son de la mastication des moutons et des chèvres. Osana se tenait à sa droite, et avançait toujours de du même pas lent et silencieux, en faisant basculer sa tête d'avant en arrière à chaque enjambée. Sur le dos de la jument, deux sacs étaient reliés entre eux, et lui battaient les flancs.Dans ceux-ci se trouvaient tout un fouillis de papyrus, de plumes, d'encres, de vélin, et même un petit carton dur pour qu'il puisse dessiner dans n'importe quel lieu. Pour sûr, il était bien équipé, et tous ces accessoires lui avait valu des heures de menus travaux, et des semaines d'économies. Mais un bon cartographe se devait de posséder du bon matériel, aussi avait-il fallu faire les sacrifices nécessaires.

Après s'être gavé de toutes les magnificences que la Nature étalait, il sortit d'une des deux besaces une petite couverture ocre, tachée ça et là d'encres. Puis, tour à tour, et avec amour, il déposa délicatement une multitude de flacons, aux couleurs saisissantes : des vert sapin, des gris anthracite, des bleu azur et des bleu marine, des noir de jais, des rouge sang et des jaune poussin. Un arc-en-ciel de nuances, plus belles les unes que les autres. A ces fioles virent s'ajouter des papyrus beiges, craquelés ou lisses, et puis du vélin tendre et neuf, qui sentait bon l'animal.
Après plusieurs minutes de répartition, Damatit s'accroupit enfin, en tailleur, entouré de ses ustensiles bigarrés. Il prit entre ses genoux un carton épais, sur lequel il déroula un papier neuf. Puis il déboucha quelques encres, et y trempa une plume noire, à la pointe cuivrée et acérée. Elle semblait avoir servi bien des fois, car les barbules étaient ébouriffées, néanmoins, elle n'était pas surannée et son bout restait tranchant et aiguisé.

Et Damatit commença à opérer.

Entre les doigts de sa sénestre, des frontières apparaissaient, l'herbe s'égrainait puis poussait, et le papier prenait vie. Sa carte était étonnante de réalisme, et le vent même semblait sortir du document.

C'est pendant la réalisation de cette carte qu'un homme arriva.

Et Damatit, désormais loin du monde, emporté dans les arcanes graphiques, ne s'en aperçut même pas.

[b]

Sombre en ses temps était le coeur de Sirkaël. Par deux fois auparavant il avait visité la cité des elfes, et par deux fois la quitté avait été un arrachement. Aujourd'hui ne faissait pas expetion. Pourtant, le payage qui s'offrait à lui aurait tôt fait de le rassurer. L'endroit était magnifique. Une herbe verte s'étendait à des kilomêtres à la ronde, n'admettant pas de réels limites. Le ciel couleur saphir offrait un magnifique contraste avec la plaine, et le soleil qui brillait haut était suffisament fort pour que Sirkaël se sente bien. Simplement bien. Talonant sa monture et s'arrachant à ses pensées mélancoliques, il lança son cheval au galop. Le vent sifflait à ses oreilles, fouettant son visage avec une presque violence, tandis que tout autour de lui devenait flou. Sirkaël ferma les yeux. Ultime plaisir de la vitesse.
Cela dura longtemps. Ou un instant, il n'aurait sût dire. L'endroit n'avait pas changé. Ou du moins, il ressemblait à s'y m'éprendre à l'endroit qu'il venait de quitté. Seul changé l'homme qui se dressait à une centaine de mêtre. Possant instinctivement sa main sur la lame pendant à son flanc, il mit sa monture au pas et détailla l'homme.
Sirkaël ce trouvait dans son dos, mais pourtant, l'homme lui semblait déjà être inofensif. Il n'avait pas la carrure d'un combattant, ni même la moindre arme sur lui. Les pots d'encres l'entourant laisser croire qu'il dessinait. Mais dessiner quoi ? Il n'y avait rien digne d'interêt dans cette plaine, à part la plaine elle même. Mettant pied à terre - il aurait été irrespectueux d'abordé un étranger assi à dos de cheval -, Sirkaël prit Lune par la bride et continua à avançé.Le soleil venait face à Templier. Son armure de cuir luissait d'avoir été nouvellement graissé, et les cheveux blancs de l'homme entourant son visage en comparaison juvénile lui donnait un air quelque peu étrange. Se rendant compte que l'homme ne l'avait pas remarqué, Sirkaël dit d'une voix calme :
-Bonjour.
/Rp tout cour mais j'sais jamais quoi mettre dans un rp d'introduction :S/

L'homme sursauta, à l'évidence déconcentré dans son travail. Tiraillé entre le remord et la curiosité, Sirkaël lui adressa un sourire tout en guettant furtivement un coup d’œil sur ce qu'il était en train de réalisé. C'était une carte. Pas du genre mais qu'il avait l'habitude de voir mais une création de toute beauté. L’œuvre d'un maître cartographe. Une oeuvre qu'il avait à l'évidence brisé dans son élan. D'une voix laissant filtré un véritable remord, Sirkaël dit doucement :
-Milles excuses, maître cartographe. Si j'eut vu que vous étiez en train de réalisé une tel chose, il semble évident que je ne vous aurez pas dérangé.
L'homme se retourna et lui adressa un franc sourire. De façade ou sincère, Sirkaël n'aurait sût dire. Pas vraiment grand, bien en chaire sans être vraiment gros, l'homme qui se trouvait en face de lui avait un visage pas vraiment beau mais qui, éclairé par son sourire, transpirait la joie.
Oh, bonjour ! Vous m'avez surpris! Comment allez-vous ? Oh, je suis certain que vous ne pouvez qu'aller bien par un après-midi aussi clément. Il est rare de voir une journée comme celle-ci à cette époque de l'année vous savez ? Surtout dans cette région d'Azthia, réputée pour sa météo capricieuse. Mais que voulez-vous! la Nature nous surprendra toujours, et c'est cela que j'apprécie en ce bas-monde : chaque jour est différent de la veille, bien que chaque jour les mêmes choses ont lieu! Haha ! Quelle magie, quel enchantement! C'est fantastique. Vraiment.
Le flot de paroles que laissa échappé l'homme surpris quelque peu Sirkaël. Quand respiré t'il ?! L'homme néanmoins lui était plus que sympathique. Si ses paroles étaient ou non sincère resté une autre histoire ; mais après tout, ne fallait t'il pas prendre chaque sourire qu'on vous offrez ? N'étais-ce la la clef du bonheur ?
-Milles excuses encore. Je vais ma foi bien ; et vous, noble ami ? Mon nom est Sirkaël Livan, chevalier du Crépuscule. Et sur ce point nous serons d'accord, cette région est des plus surprenantes. Et la nature est surprise, et c'est la même son principal attrait. Mais je doit dire que vous m'intriguez ; vous dessinez comme un scribe, avec la précision d'un maître cartographe mais parlez comme le plus habil des marchands. Sirkaël voulu continuez, mais l'homme avait recommencer à parlé. Si il y avait un Dieu des Bavards, il aurait sûrement trouvé son maître ci bas songea Sirkaël. Néanmoins, malgré ses pensées quelque peu "tranchante", Sirkaël trouvait le bonhomme plutôt sympathique.
-Oh, c'est une bien belle bête que vous avez là! La mienne est vieille, comme vous pouvez le voir! mais... c'est une brave et bonne bête! Que j'ai depuis tellement longtemps qu'aujourd'hui je ne pourrais plus m'en séparer. Ah, elle comprend tout, ma vioque. D'ailleurs, elle comprend parfois tout mieux que moi! Elle, elle vous avait entendu venir, à coup sûr, à coup sûr oui!Ah, vous voyez ! Je vous l'avez bien dit! Haha ! Cette chère Osana! Si je l'avais écoutée, je n'aurais certainement pas raté ma carte, non non non, certainement pas. Mais que voulez-vous, hein! J'aime tellement ce que je fais que parfois j'occulte tout ce qui m'entoure! C'est un de mes défauts, et les dieux savent que j'en ai! Haha! On ne me changera plus désormais, ne croyez-vous pas ?
Sans que Sirkaël ne lui donne le moindre ordre, Lune fit deux pas en avant, de manière à ce trouvé près du marchand. Cette dernière semblait fortement intéressé par l'éventualité que l'homme transporte avec lui toute forme de nourriture, et reniflait ouvertement ses différentes fontes. Sifflant pour la rapellé à l'ordre, Sirkaël dit :
-La mienne s'appelle Lune. Si c'est une belle bête, c'est surtout des plus capricieuses. A vrai dire, je croit que j'ai raté son éducation. Personne n'est parfait. Il fit un pas en avant et caressa doucement les poils de la monture de Damatit, souriant toujours. Quand à votre concentration, je vous comprend parfaitement. Il m'arrive moi même en étudiant d'en venir à cette état ; mais je suis plus un homme de combat que de lettres, d'ou le fait que j'atteigne plus cette état en m'entraînement. Mais bref. J'ai ici quelques rasions : que diriez vous de partager mon repas ?

Volontiers! Je suis un invétéré gourmand gourmet ! Asseyons-nous ici, si vous le voulez bien, mon cher Sirkaël Livan, Chevalier du Crépuscule.
Sirkaël n'en doutais pas : il avait fait un heureux. Il n'avait qu'a voir le sourire de l'homme. Si Sirkaël n'avait pas avec lui d'autres choses à mangé que de la viande séché, du pain et quelques biscuits, l'homme semblait capable de facilement survivre dans la nature : la preuve en était qu'il avait identifié les baïs du buisson voisin.Mettez-vous là, oui, tout à côté, nous serons bien.
-Oh! des mirabelles! Oh, et puis, ne vous excusez pas pour cette esquisse que je réalisais ! Je n'est pas grave, je recommencerai, et puis, à vrai dire... je n'étais pas fier de moi.
Sirkaël éclata de rire lorsque l'homme tenta de lui montrais une partie du dessin qui semblait mal fait : lui n'y voyait qu'une excellente reproduction.
-Allons mon ami, ne fait point le faux modeste : ceci était une belle oeuvre. Mais je ne doute pas que vous seriez mieux faire la prochaine fois.
Sans vraiment s'arrêter, l'homme continua à parlé. Son ton était toujous aussi enjoué, et Sirkaël ce dit qu'il pourrait être un fameux marchand si il l'eut voulu.
-Haha! Pour satisfaire votre curiosité, je dessine comme un scribe car j'en ai été un, enfin, presque! ces dernières années. Je suis passionné de cosmographie, d'où cette carte, enfin, ce torchon devrais-je dire. Je veux dessiner le monde, dans toute sa splendeur et même plus! Que la postérité me connaisse, oui oui oui, rien que ça! Haha! Oh, et puis, aussi loin que remonte mon premier souvenir, j'ai toujours été aussi babillard, et jamais marchand! Haha! Peut-être aurais-je dû? Haha
Sirkaël éclata une nouvelle fois de rire :
-Vous auriez dût mon ami, vous auriez dût. Vous savez parlez comme rares savent le faire. Quoi qui en soit, je n'ai point votre nom !
L'homme ne prit même pas le temps de réponde, se laissant emporté par le flux de ses paroles. Sirkaël ne pouvait qu'être attentif à ses dires : en effet, loin d'être ennuyant, il ce révélé un orateur capativant. Ses idées étaient bien souvent juste, et il les appuyait à grand renforts de gestes et de cris en tout genre. Soudain, alors qu'il racontait qu'il allait bientôt faire un long voyage dans les montagnes, il s'arrêta d'un coup.
-Mais... à propos! Pourquoi avez-vous les cheveux blancs ?
Cherchant un rapport entre cette question et ce que lui expliquait le marchand quelque peu avant, Sirkaël fut quelques peu déconcerté par la question. Puis, se levant doucement, il dit :
"-Voila la une bien bonne histoire, mais elle ne puis être compté comme cela. Pour bien l'apprécié, il faut avant tout ceci."
Extirpant de ses fontes une bouteille de verre contenant un liquide incolore, et deux petites timbales de fers, il continua :
"-Un des meilleurs cognacs elfiques, dont vous me direz des nouvelles. Quand à mon histoire, elle n'a rien de si extraordinaire, si ce n'est d'être prétexte à un bon verre. En fait, je suis née comme sa. Je ne sais pas si vous connaisez beaucoup de chose sur les templiers, mais nous possédons certains pouvoirs qui nous permette par exemple de communiqué à distance, ou de créé des protections magiques. Ses pouvoirs sont lié à notre esprit ; il semblerait que chez moi, cela m'est donné des cheveux blancs."

Ah! Damatit se sentait bien. Et la vue même de l'alcool translucide le fit se sentir encore mieux. Boire n'était pas dans ses habitudes : souvent le liquide lui montait trop à la tête, et il se retrouvait seul, à glousser et à monologuer en pleine rue, conversant avec des personnages invisibles, mais de fort bonne compagnie.

Il but une gorgée de cognac, et cela lui arracha une grimace peu élégante. Sa bouche se crispa, et s'étira en dévoilant sa dentition, ses yeux se plissèrent et disparurent presque sous les rides, et même son nez se retroussa.

Hurm ! Hurm!Il toussait. C'est fort! Haha! Je n'ai plus l'habitude voyez-vous! Haha! Ca fait du bien. Hurm! Enfin, vous me parliez des templiers, c'est cela? Allez-y, je vous écoute. Je suis tout ouïe! Haha!

Il s'allongea doucement, le regard rivé vers le ciel bleu sans nuage. L'herbe lui piquait le dos, mais il restait là, bercé par l'alcool qui coulait dans ses veines comme l'on se laisse bercer par le roulis d'une barque sur une rivière. L'odeur âcre de ses encres lui montait aussi à la tête, et le parfum suave du vélin neuf lui faisait imaginer des petits veaux, des dizaines et puis des centaines de petits veaux qui paissaient dans les pâturages verts, libres et tendres de son esprit.

*C'est idiot, il n'y a que des chèvres et des moutons ici* pensait Damatit le Bienheureux, de moins en moins attentif.

La voix de son nouvel ami lui parvenait, mais de plus en plus indistinctement. Ses yeux papillonnaient, et il dodelinait de la tête. Et, lorsque Sirkaël marquait une pose, le Bienheureux marmonait :Reprenez, reprenez cher ami. Je vous entends et vous écoute!Et là alors, il percevait Sirkaël qui reprenait son souffle, et qui reprenait de sa même voix posée quelque histoire passionnante.

[Désolé, c'est court, et j'ai mis du temps, mais les partielles sont là ]

- Hurm ! Hurm! C'est fort! Haha! Je n'ai plus l'habitude voyez-vous! Haha! Ca fait du bien. Hurm! Enfin, vous me parliez des templiers, c'est cela? Allez-y, je vous écoute. Je suis tout ouïe! Haha!
Sirkael éclata de rire devant la mine déconfite de l'homme. A l'évidence, l'alcool n'était pas dans ses habitudes. Se reprenant, Sirkaël dit d'un ton taquin
-Mon ami, reprenes vous. Croyez moi, il s'agit ici du meilleur des alcools que je connaise : et si le premier verre est difficile à faire passer, les autres vous foueterrons le sang comme même les femmes ne pourraient le faire.
Riant une seconde fois, Sirkaël commença à raconté une de ses fameuses histoires. Il s'agissait d'un vielle légende des templiers, expliquant quelques unes des traditions de l'Ordre. Avec bien sûr une bonne dose de sang et de tripes, sans quoi cela n'aurait pas vraiment été amusant. Le temps passa : Damatit semblait quelque peu absent, chose commune quand on n'avait point l'habitude d'une tel boison. Sirkael quand à lui parlait, relancé parfois par l'homme qui semblait se détaché de plus en plus de la conversation. Il dit distrétement :-Reprenez, reprenez cher ami. Je vous entends et vous écoute!
Sirkaël reprit son souffle, et soudain, quelque chose le frappa. Ce ne fut point le soleil, qui commençait déjà à redescendre sa lente course, ni l'odeur appre du crin de cheval, ni encore le bruit des sabots des cavaliers qui approchaient. Ce fut le silence, si anormal en pleine nature.
Sirkaël ce leva d'un geste souple, sa main glissant sur un poignard dans sa botte qu'il tendit au scribe :-Des hommes approchent mon ami. Si il y a combat, resté derrière moi ; néanmoins, si je ne peut vous défendre, frappé le premier. Restera votre meilleur chance
//Réponse moi aussi rapide. Je te laisse faire le reste : soit les nouveaux venu nous sont hostil soit au contraire ils sont bienveillent envers nous, à toi de voir //

//Désolé pour la réponse tardive//
Le spectacle de l'homme soûle était tous simplement hilarant, songea Sirkaël. Même près à toute éventualité, il ne pouvait en effet que sourire devant son ivresse ; cependant, il regrettait quelque peu que l'alcool soit aussi monté à la tête du marchand. Mais après tout, ce dernier était grand et il faissait ce qu'il voulait.
- Mais voyons! Ce ne sont pas des hommes mon cher ami Sirkaël, Templier du Crépuscule! Ce sont des femmes!
Si Sirkaël ranga sa lame, il laissa sa main trainait sur la poignée de cette dernière ; une femme combattante pouvait être bien plus dangereuse que le plus aguéri des combattants. Elles étaient trois : deux jeunes femmes, l'un montant en amazone et l'autre montant à la manière des hommes, portant devant elle un jeune enfant. L'une portait des cheveux sombre très cour : était-ce une combattante, songea Sirkaël ? Son regard fusa, cherchant le moindre détail qui pourrait l'informer. Il ne trouva rien. Devant elle ce trouvait un jeune enfant. Que venais donc faire ses trois personnes, qui plus est moins d'une heure avant lanuit, dans ses vastes plaines ? Esclaves en fuite peu être, ou alors de simples voyageuses. Cependant, la coupe de la jeune femme semblait indiqué qu'elle était ou avait été une combattante, ou alors qu'une coupe comme cela ce justifier par un travail physique par exemple, ou par un autre forme d'activité ou les cheveux longs pouvaient constitué un gêne. Cependant, le fait qu'ils possèdent des cheveaux indiqué qu'ils avaient néanmoins quelques moyens : en effet, il était évident que possédait de tels montures n'étaient pas vraiment à la porté de tous. Sirkaël fut tiré de ses pensées par Damatit, qui dit d'une voix déformé par l'ivresse :
- Quelle charmante compagnie que voilà! Ah, je n'aurais pas dû ranger mes instruments... J'ai envie de les peindre!
Eh, reprenons nous Damatit, il faut faire bonne impression, hein. Ce sont de vraies ladys que voilà.
Sirkaël, devant les efforts de Damatit, ne put pas retenir un éclat de rire monumentale. L'homme en effet, qu'il avait d'abord vu si serviable et attentionné, semblait sous l'effet de l'alcool pensé tout haut. Néanmoins, devant l'inconvenance dont faisait preuve Damatit, Sirkaël se forca à prendre une attitude plus polie.Peinant à reprendre son soufle, il fini par réussir à articuler :
-Mes dames, excuser mon ami. Il a un peu trop bût, et il semble avoir du mal à ce controlé. Et je ne peut qu'avouer que la situation est des plus comiques, vous en conviendrez.
Reprenant difficilement son soufle, il sourit aux nouveaux arrivants avant de poursuivre :
- Je me nomme Sirkaël, et mon ami Damatit. Mais que viennent donc faire deux femmes et un enfant dans ses vastes étendu ?

Les jeunes femmes se révélaient de toute beauté. Les deux plus agé étaient fort bine fait, et leurs regards ainsi que leurs traits semblaient ceux de la beauté faite femme. La jeune fille dégagait quand à elle un mélange de beauté féline, d'innocente infantile et d'immense maturité, comme si son regard sur le monde était sans équivoque avec son âge physique. Leurs voix étaient douce, mesuré, d'un calme impresionnant. Ce fut elle qui parla en premier, rapidement reprise par sa soeur. Sirkaël ne dit rien, laissant Damatit parlait. Son comportement était certes quelque peu indécent, mais encore une fois, Damatit était suffisament grand pour s'occupé de lui. Rendant leur salut aux femmes, il ne s'assit pas, s'adossa a un arbre éseulé dans la vaste plaine. Cléa, la plus jeune, se trouvait être des plus singulière. Ses capacités d'observation semblaient suffisament developpé pour noté que les fontes du scribe était bonbé et qu'il en dépassait une couverte. Cependant, elle n'avait pas dit leur prénom : pourtant, Damatit les connaisait. Trop de chose n'allait pas, et Sirkaël se rendit compte qu'il avait laissé sa méfiance s'endormir. Possant sa main sur le manche de son épée, il visualisa rapidement les aura des jeunes femmes : elles n'étaient pour le moment pas hostil. Bariquadant son esprit, il se promit de resté néanmoins prudent. L'échange s'installa. Les femmes étaient soeur, belle à la manière d'un fauve que l'on voudrait approché mais qui ne vous inspire guère confiance. Quelque chose en effet poussé Sirkaël a ce méfié. Les filles étaient trop belle, leurs voix trop envoutante et leur histoire trop bien raconter pour que Sirkaël ne s'en méfie pas. Pourtant, tout semblé allez dans le bon sens, ce qui qui plus est poussé Sirkaël a endormir sa méfiance. Les jeunes filles se disaient avoir pour père un homme qui dressé des chevaux, et qui avait avec lui les montures les plus belles qui soit. Poussé par son instinct quelque peu roublard, Sirkaël demanda :
- Mais n'est point lui qui fourni la monture du maître Jacen, de l'ordre des Templiers ?
Chose qui était fausse : Sirkaël avait lui même acheté cette monture pour Jacen, et il l'avait fait auprès d'un marchand qu'il connaisait bien.
//Mes réponses sont courtes, mais j'ai peur de pas allé dans le sens que tu veut donné au rp. J'me rattrape dès que tout est bien en place //

//Poste cour mais j'suis vraiment pressé la :S//
La réponse ne surpris pas vraiment Sirkaël ; de plus, elle n'avait en soit aucune valeur, car rien ne pouvrait qu'elles étaient honnête tout de même. Néanmoins, Sirkaël ce détentit quelque peu. Si il ne disait rien, il écoutait : la discution entre Damatit et les jeunes filles étaient presque suréaliste. Si il aimait lui aussi sa monture, il ce savait cependant capable d'accepter sa mort si elle arrivait, tout comme il pouvait accepter celle de tout autre être vivant, y compris ses amis. Même si accepter ne signifiait pas pour autant sortir indem de l'épreuve... Damatit enfin clot la conversation, invitant les jeunes filles à les quitté. Sirkaël gardait des trois femmes une impression trouble, comme si elles appartenaient plus à un rêve qu'a la réalité. Sirkaël répondit donc d'une voix claire au intérogation du marchand :
- Bien sûr mon ami, rentrons. Quand à mes pensées, elles se tournent vers ses jeunes femmes. Elles sont toutes trois fort mystérieuses, mon bon ami, et j'aurais aimé parlé avec eux de leur étrangeté. Nombre de choses sont en effet assez dérangante. Pour commencé, vous vous êtes comportez avec elles comme si elles vous étiez étrangère ; pourtant, vous connaisiez son nom comme elle connaisez le votre. Les plus grands semblaient être dirigé par la plus jeune, et cette dernière ne parlait pas comme une fille de six ans. Elles vous ont appelé Bienheureux, surnom qui vous va bien mais qui à mon avis n'a pas encore fait le tour de ce monde. Même si cela ne devrais tardé vu votre remarquable compagnie. De plus, je ne les est pas senti arrivé : hors mes pouvoirs auraient du m'avertir de leurs précences bien avant que nous puissions les entendre. Et elles sont reparti de la même façon. Leur derniers mots furent pour vous, et ils ont à coup sûr sonné vrai à mon oreille : vous les reverez, ami Bienheureux. Mais elles ont parlé d'un projet que vous aviez, ou du moins l'on sous entendu. Qu'en est t'il, si bien sûr il n'es point secret ?