L’homme devant lui était calme et posé. Il ne ressemblait pas du tout à cet autre assassin, cet Ilian qui se comportait comme un type surexcité et mal éduqué. Non, Enzekiel savait se tenir et avait une certaine prestance aussi bien physiquement que dans sa voix. Il avait également montré que c’était une personne réfléchie qui prenait bien garde à tout ce que disaient ses interlocuteurs. Le test d’Elowin mettait justement cette qualité en avant. Décidément, cet homme était réellement fait pour être un leader surtout si ses aptitudes aux combats et à l’assassinat étaient comme la gamine l’avait laissé prétendre. Dans un sens, l’orgueil d’Allen voulait qu’il déteste Enzekiel mais d’autre part, la fascination qu’il éprouvait pour cet assassin voulait qu’il l’apprécie. Ses deux sentiments opposés se mélangèrent pour créer une sensation toute nouvelle chez l’homme mais qu’étais-ce ? Cet homme l’attirait, il le séduisait et en même temps le répulsait et le canulait. Ce juste milieu créait par toutes ces antonymies était-ce cela qu’on appelait l’amitié ? Allen n’en savait rien et tout se mélangea dans sa tête. Il ferma les yeux quelques dixièmes de secondes et secoua sa tête pour essayer de chasser ces maudites pensées qui le dérangeaient tant.

Enzekiel comprit ses réponses et certaines furent similaires aux siennes. Tout cela était vraiment intéressant. Il continua ensuite en développant le sujet de son organisation : l’Or Noir. De ce qu’il en avait compris, c’était un petit rassemblement d’assassins compétents qui cherchait à s’accroître. Cela ne changerait rien pour l’instant d'y rentre ou pas mais peut-être qu’il y aurait des projets à venir… En résumé, si un projet est organisé, si on fait partie de cette faction, on peut y participer et dans tous les autres cas, on ne peut pas prendre part au projet… Pourquoi donc n’accepterait-il pas alors qu’il est gagnant dans tous les cas quel qu'il soit ? Bien, mais il désirait mettre une condition à cet accord.

« Non, je n’ai pas d’autres questions en tête pour l’instant. J’ai plutôt une requête ou plutôt une condition à apporter à notre accord. Comme tu l’as certainement compris, je ne suis pas contre rejoindre ton organisation. Cependant, comme l’avait fait remarquer ton très cher bras droit, je ne suis pas assez fort… C’est pourquoi je voudrais, si tu es bien l’homme si fort qu’elle a prétendu, des combats assez régulièrement contre toi pour m’améliorer. Et, si tu connais un forgeron, m’y emmener ne serait pas de refus, j’ai quelques achats à faire. Qu’en penses-tu ? »

Par la suite, Enzekiel proposa de tuer cinq personnes pour leur plaisir. Ce n’était pas de refus. Cette peste d’Elowin avait tué le comte et les avait fait partir sans lui laisser le temps de ritualiser sa mort en sacrifiant le cadavre. Il était donc temps de rendre hommage à son Dieu et s’est pourquoi il ne vit aucune objection à ce qu’avait avancé Enzekiel. Cependant, il voulait bien être clair sur un point avec lui.

« J’accepte donc de tuer les proies que l’on trouvera. Par contre, celles qui se déplacent en groupe, je ne me limiterai pas à cinq pauvres personnes, nous sommes d’accord ? Pour ce qui est du type de personne, je tue tout le monde. Femmes, hommes, bébé, vieillard excepté les enfants de quatre à dix ans. Pourquoi ? Si je tue les personnes à qui ces enfants tiennent, ils me haïront de les avoir laissé vivre. Et, soit ils deviendront assassin, soit ils se suicideront, soit ils chercheront à devenir fort pour me tuer. Dans tous les cas, la perspective me plaît. N’es-tu pas d’accord avec moi ? »

Enzekiel avait accepté sa requête. Ainsi, Allen évoluerait et apprendrait grâce à cet homme. Il lui fit part ensuite de son propre but et de son ennemi. Allen n’en avait jamais entendu parler contrairement aux attentes de son interlocuteur mais il ne trouva pas important de le lui signaler. A sa précision sur les enfants, Enzekiel trouva là une bonne idée. N’y avait-il jamais songé ? Son chef lui enjoint d’être le premier. Il cherchait à savoir comment il se débrouillait. Allen accepta ; il ne voulait pas perdre la face vis-à-vis d’Enzekiel.

Allen s’enquit de frotter ses pieds pour faire partir le sable collant qui restait et mit ses chaussettes ainsi que ses chaussures. Il se releva et fut prêt à traquer des proies. Il fit mine d’attraper une mine triste et dépitée. Il feintait un homme blessé en boitant. Il marcha comme cela en s’appuyant sur Enzekiel pendant quelques mètres jusqu’à ce que des passants l’aperçoivent. Ils étaient trois, un homme et deux femmes. Intrigué par l’homme ayant du mal à marcher, ils s’empressèrent de s’approcher de lui. Triste nouvelle pour eux, ils allaient y laisser leur peau. Allen remarqua que les passants désarmés et innocent s’avançaient vers lui. Lorsqu’ils arrivèrent assez proche de lui, Allen fit mine de tomber et d’avoir du mal à se relever. L’homme s’empressa d’essayer de l’aider à se relever. Grossière erreur, le chakram lui coupa net la tête avant qu’il n’ait eu le temps de s’en rendre compte. En se relevant assez rapidement, il réussi à attraper la femme aux longs cheveux blondes par ses dernier. L’autre femme, qui devait être son épouse était pétrifié, horrifiés de cet ignoble spectacle. Le chakram d’Allen était à mi parcours entre la poitrine et la gorge de la blonde quand Allen s’exclama d’un air rieur à Enzekiel.

« Ma manière de faire te convient-elle ? Je t'en laisse une en gage de pacte »

Allen tua la femme qu'il tenait fermement par les cheveux et dont les larmes tombèrent de ses joues jusqu'au sol. Avec un air de dégout puis rieur, il dit à son compagnon.

« Je ne comprends pas que des hommes puissent aimer voir violer de telles femmes, elles sont d’un physique immonde... Si un jour une belle femme se présente à moi… Peut-être négocierais-je sa mort ou du moins la retarderais-je… Qu’en penses-tu... Senseï* ? »

[HJ : * : Hé oui le terme existe en français, enfin d'après Wikipedia. Et quand bien même il ne serait pas encore entrer, presque tout le monde le comprend et puis je ne compte pas t'appeler "Maitre" ça ne correspond pas au personnage alors contente toi de ça :p]

[hrp] désolé du retard j'ai un grand problème d'inspiration!!!! :s :s :s
Et Senseï sa me va parfaitement ^^[/hrp]

Enzekiel se laissa entrainer par Allen qui avait décidait de jouer un homme blessé et boiteux, Enzekiel l'aida donc et fit semblait de l'aider à marcher.
Il fallait dire que le nouvel associé d'Enzekiel était assez doué pour la comédie, quelque temps après trois personne vinrent les voir et ni virent que du feu... Et du sang!
Enzekiel senti une monté d'adrénaline en lui il était excité à l'idée de tuer et cela fit apparaître un sourire démoniaque sur le visage de notre assassin.
L'homme était déjà mort, tué par Allen qui attrapa une des deux femme par les cheveux se tourna ensuite vers Enzekiel, pendant se temps Enzekiel s'était approché de l'autre femme qui ne bougeait pas, surement savait-elle que sa vie se terminerait rapidement et avait même perdu espoir de fuir.
Enzekiel la saisit à la gorge en faisant attention de ne pas l'étrangler non plus...


-Bien sûr qu'elle me convient, je prendrais donc la vie de cette femme pour ce pacte...

Enzekiel regarda la femme droit dans les yeux, son regard était maléfique et sans pitié et la femme quand à elle ne pouvait que pleurer en silence. La force qui était exercé sur sa gorge empêchait le moindre son de sortir de sa bouche.
Enzekiel sorti la lame qui se trouvait à son poignet droit et regarda Allen

-Tu vois, cette lame est comme moi elle à besoin faire couler du sang elle fait comme partie de moi. Ces mon instrument de mort...

Au fur et à mesure qu'il parlait, il exerçait une pression de plus en plus forte sur la gorge de la femme qui semblait souffrir.
Il la regarda avec un certains plaisir avant de lui enfoncer sa lame dans le ventre à 4 reprise, il exécutait ces gestes avec délicatesse et soin comme un peintre qui ferait son tableau, le cinquième coup fut le dernier et visait directement le coeur...
Enzekiel lâcha ensuite la femme qui s'écroula au sol, il s'abaissa et grava le nombre 5 sur son front comme un peintre qui signe sa toile...
Puis il se releva et se tourna vers sont nouveau compagnon qui fit une remarque sur les femmes. Mais Enzekiel fut surpris d'une chose, Allen l'avait appelé "Senseï" voulait-il dire par là qu'il le considéré en quelque sorte comme son maitre? Enzekiel n'en savait rien mais ce terme le fit sourire, un sourire de satisfaction...

-Je suis de ton avis Allen, mais les femmes restent des créature vicieuse dont-il vaut mieux se méfier car elle son bien pire que certain homme, je ne pense pas qu'il faut les sous-estimer au contraire, c'est pour cela que je ne fait pas la différence entre un homme et une femme...

Enzekiel rangea ensuite la lame à son poignet droit puis regarda Allen

-Bien... Tu as répondu à mes attente, que souhaite faire maintenant? Peut-être voudrais tu que je montre notre repère? Car à partir de ce jours tu sera a l'Or Noir chez toi autant que moi...

Désengagés : Enzekhiel, Allen.