Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 ✮ Aldrena, dite la Sirène ✮

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✮ Aldrena, dite la Sirène ✮
   ✮ Aldrena, dite la Sirène ✮ EmptyVen 25 Mar - 15:32

✮ Aldrena, dite la Sirène ✮ 380859prsentation

    Prénom : Aldrena
    Âge : Vingt-quatre automnes et des poussières.
    Race : Principalement Almer (étant donné que sa mère est de race Almer et son père inconnu).
    Cité : Storghein
    Métier : Magicienne
    Arme : Aucune. Si Aldrena doit affronter le danger, ce sera avec les mots, plutôt qu'avec le corps.
    Armure : Forcément, elle n'en a aucune utilité non plus.
    Compétences choisies : L'illusion, le chant et le charisme.
    Faiblesse : Tout ce qui concerne le combat, sachant qu'elle ne sait pas se battre, que ce soit à mains nues ou avec n'importe quelle arme. De manière plus générale, elle souffre de kénophobie, c'est-à-dire la peur excessive de l'obscurité.
    Main dominante : Plutôt droitière.
    But du personnage : Elle n'en a pas vraiment. À part probablement la construction d'un avenir digne d'elle, soit éviter à tout prix de suivre l'exemple déplorable de sa mère.



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    Description physique :

Souvent, les gens prennent plaisir à dire ceci : "c'est le portrait craché de sa mère". Ce ne fut jamais le cas pour Aldrena, tout simplement parce qu'elle ne ressemble en rien à sa génitrice. Cette dernière, purement d'origine Almer, s'avère être, comme on peut s'en douter, une femme ni grande ni naine, aux formes bien prononcées, au teint basané, aux mirettes noires comme de l'encre et à la tignasse tout aussi ténébreuse. Quant à sa fille, dont l'aspect est largement différent, elle est de taille plus petite, bien plus mince, avec deux grands yeux verts et de longs cheveux lisses qui chatoient dans une multitude de nuances, allant de l'écarlate à l'auburn, en passant par le doré, selon les reflets de sa crinière face aux rayons de l'astre. L'unique point commun qu'elle conserve de sa mère est sa carnation plutôt hâlée, même si elle semble un peu plus pâle. Qui plus est, étant donné qu'Aldrena ignore l'identité de son père, rien ne l'empêche de songer à cette évidence : dans ses veines ne coule pas que du sang Almer.
En outre, ce qui attire le plus l'attention sur son joli minois, c'est ... sa bouche. Tout d'abord pour son sourire, autant charmeur qu'omniprésent. Il suffit que celui-ci apparaisse sur le bord de ses lèvres afin de transmettre toute son allégresse. Il faut surtout savoir que ses lèvres, aussi fines que sa silhouette, représentent l'élément essentiel d'une séductrice dans son genre, car c'est de là que s'échappent ses mélodies enchanteresses, ses paroles mielleuses, ses mensonges sucrés et ses compliments enjôleurs. Enfin, les plus chanceux ont pu goûter au contact de celles-ci, et la rumeur dit qu'ils ne l'ont pas regretté.


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    Description morale :

En un mot, Aldrena est ... manipulatrice. Ses cibles préférées sont les hommes, qu'elle prend plaisir à surnommer comme étant ses mâles, ou encore ses proies. À l'instar d'une marionnettiste, elle se plait à tenir et manier entre ses mains les ficelles de leurs esprits et leurs sentiments, chose possible grâce à ses talents théâtraux. À travers n'importe quel regard masculin, son corps ne semble pas désagréable à lorgner, et elle en a conscience, c'est pourquoi elle profite de cet atout pour en aguicher plus d'un. Cela, elle le fait dans l'objectif d'obtenir tout ce qu'elle désire, mais aussi parce qu'elle considère la séduction comme étant un passe-temps agréable et amusant. Précisons tout de même que celle-ci n'est pas une "allumeuse" : elle ne drague pas tout ce qui bouge.
Après sa délicate silhouette et le charisme qui accompagne chacun de ses propos, son autre avantage est celui de sa voix. Depuis son plus jeune âge, la rousse passe son temps à chanter, presque en toute situation, si bien que le silence finit par l'effrayer de part son aspect monotone et ennuyant. Très vite, à la douceur de sa voix s'est ajouté quelque chose de ... différent, de magique : une influence mélodieuse et la capacité à susciter certaines illusions mentales au fil de ses paroles, un don compliqué à maîtriser qu'elle travaille depuis sa découverte. D'ailleurs, c'est pour cette raison que son entourage lui attribue le surnom de Sirène.
Qui plus est, c'est grâce à l'aptitude de la jouvencelle à manipuler les autres par l'intermédiaire du chant qu'elle décida d'en faire sa profession : une illusionniste, tantôt magicienne de rue, tantôt invitée aux spectacles privés. Or, malgré sa persévérance à s'exercer seule à cette pratique, elle est loin d'y exceller. Les bourdes surviennent même régulièrement durant ses numéros, qu'ils soient improvisés ou durement répétés. Il est même étrange que l'envoûtement de ses chants s'avère plus efficace lors d'un jeu de drague plutôt que durant un spectacle sérieux.
En outre, en plus de tenter de maîtriser les sentiments d'autrui, Aldrena contrôle parfaitement les siens. Jamais, ô grand jamais elle ne dévoile sa tristesse ou son courroux aux autres. Elle cache toujours ce genre d'émotions derrière son masque habituel, soit un sourire qu'elle arbore avec la plus grande hypocrisie, et pourtant trompeur par excellence. Ainsi, même les personnes les plus proches d'elle avouent avoir du mal à parvenir à capter ses réelles pensées, car tous sont piégés face à son immuable expression de joie.
Par ailleurs, derrière cette accumulation de ce qu'on pourrait nommer de qualités, la rouquine est loin d'être parfaite. Premièrement, l'information précédente suppose une exception : l'unique sentiment qu'Aldrena ne parvient jamais à dissimuler est celui de la peur. Sa phobie de la pénombre n'arrange pas les choses ...
Sinon, on peut notamment considérer son infidélité comme un énorme défaut. En effet, elle est incapable de gérer la moindre relation sérieuse, finissant toujours par être tourmentée par ses envies de jouer à la charmeuse. Chassez le naturel, il revient au galop ... Hélas, cette fâcheuse manie à jouer à la jeune femme volage a le don de lui attirer des ennuis. Certains veulent décidément aller plus loin, d'autres s'embrouillent par jalousie ... sans oublier les menaces des multiples demoiselles censées être fiancées avec la plupart de ses proies.
Enfin, sans vouloir la qualifier de "poule mouillée", la demi-Almer est une grande peureuse concernant trois choses précises, des craintes demeurant inexplicables : le noir (comme précisé ci-dessus), les créatures inconnues, et le danger, qu'elle fuit comme la peste. Il s'agit surtout du danger physique, c'est-à-dire les situations périlleuses tels que les combats. Chose regrettable, sachant qu'elle vit au sein de Storghein, cité propre aux arts de la guerre. Lorsque deux hommes se battent pour Alderna, cette dernière est satisfaite. Néanmoins, quand on l'implique directement dans la bagarre, c'est une toute autre histoire. Elle ne sait ni tenir une arme dans ses mains, ni se servir de ses poings ... ou plutôt de ses mains fragiles aux ongles délicats, plus habituées aux caresses qu'à la lutte ...


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    Biographie :

(Pour accompagner mon histoire d'un fond musical, je vous conseille d'écouter Amiina - Fjarskanistan. n_n)

✮ Aldrena, dite la Sirène ✮ 169126LLe but de toute cité est d'atteindre le bonheur de tous, vivre dans la justice, sans même l'ombre d'un quelconque vice au sein du peuple. Et pourtant, absolument aucune communauté ne présente la perfection : la débauche se faufile partout, même là où la loi est la plus stricte possible et où tous les moyens sont employés afin de vaincre les défauts de la société. L'un des parasites qui, hélas, se glisse notamment dans les mœurs de toutes contrées est celui de la prostitution. Pauvres femmes inspirant haine plutôt que compassion, dont la vie se résume au plaisir des autres et au rejet de soi. Un acte impur dans le coin d'une ruelle sombre, une pièce d'infime valeur jetée sur le trottoir en récompense, la plupart du temps l'apparition d'une nouvelle grossesse parmi tant d'autres, neuf mois insupportables qui ne freinent en rien le processus du "métier", un accouchement sans preuve à l'ombre des regards, un nourrisson de plus abandonné aussitôt, la mort d'un nouveau-né sans aucun sentiment de culpabilité ni remords, l'oubli de ce jeune cadavre délaissé, la reprise de la besogne depuis le début ... Autrement dit, un cercle vicieux qui ne s'achève jamais.
À Storghein, comme partout ailleurs, le meurtre était une abomination sévèrement punissable. Lorsqu'une prostituée se débarrassait de son énième rejeton indésiré, elle se devait d'être discrète lors de l'infanticide. Généralement, elles s'y prenaient ainsi : elles camouflaient l'enfant dans un linge, se précipitaient la nuit venue en dehors de la ville, puis avaient le choix entre laisser le bébé mourir de froid au milieu du vent nocturne, l'étouffer dans l'étoffe avant de l'abandonner dans la neige, voire balancer le corps du chérubin dans les douves, avant de s'en retourner ni vu ni connu.
Ces horribles pratiques étaient tellement régulières qu'on ne pouvait même plus compter sur la pitié de la part de ces catins envers leur misérable progéniture. Jamais l'idée de garder auprès d'elles ne serait-ce qu'un seul de leurs moults enfants n'aurait effleuré la pensée d'aucune d'entre elles. Si elles ne voyaient pas l'utilité d'élever un môme, c'était parce que, forcément, ce dernier représenterait un fardeau pour celle qui oserait ne pas éliminer cette âme sans destin le plus vite possible. Par conséquent, l'infanticide était devenu une coutume, tout simplement. Et pourtant ... la vie de l'une de ces prostituées allait prendre une toute autre tournure ...

À la tombée d'une nuit d'automne, une femme d'origine Almer se préparait à accomplir ce dont nous venons de définir. Il s'agissait du tout premier enfant qu'elle s'apprêtait à jeter dans les douves. Souvent, les filles de joie qui n'avaient encore jamais sacrifié de bébé étaient les plus faibles mentalement, celles qui ressentaient un soupçon d'hésitation, de regret et/ou d'écœurement, avant de s'habituer à cette action. Ces sentiments n'étaient que passagers et disparaissaient rapidement. Quant à cette péripatéticienne, la pointe de chagrin qu'elle était censée ressentir était remplacée par un tout autre point de vue : elle considérait ce nourrisson - une petite fille - comme une libération, après les mois abominables qu'elle venait d'endurer. Tomber enceinte l'avait particulièrement gêné, sachant qu'avant le début de cette première grossesse, elle était persuadée d'être stérile, chose utile et estimé comme une chance pour une prostituée. En effet, après plusieurs années à faire le tapin, elle n'était jamais tombée enceinte, et s'imaginait bien ne jamais le devenir. Voilà pourquoi l'accouchement et la suppression de la petite ne pouvait représenter à son égard rien d'autre qu'une délivrance.

D'ailleurs, cette catin Almer, que faisait-elle ici, à Storghein, cité glaciale, étant une femme originaire des environs du désert ? Disons qu'auparavant, elle était déjà prostituée à Ptot Tàh. Malheureusement, cette femme dut supporter une mauvaise expérience avec des clients, là-bas. Ne se sentant plus en sécurité, elle avait préféré changer d'air et aller vendre sa beauté exotique dans d'autres contrées, soit à l'autre bout du continent. Elle s'était alors dirigée vers Storghein, là où la clientèle semblait bien plus abondante et satisfaisante.

Mais revenons-en à l'infanticide, au moment précis de la scène même. La femme fixait pour la dernière fois la créature innocente au corps minuscule, qui dormait aux creux de ses bras sans se soucier de rien. Le regard de la prostituée se traduisait comme un certain contentement, non pas celui qu'éprouve une mère souriante face à la beauté de son nouveau-né ... il s'agissait plutôt du contentement que l'on ressent lorsqu'on parvient enfin à ôter un poids qui pesait sur nos épaules depuis beaucoup trop longtemps. Certes, un contentement égoïste.
Puis, les pieds placés au bord du fossé, tandis qu'elle levait haut les bras, soulevant le corps de l'endormie, prête à lâcher celle-ci ... quelque chose l'interrompit. Un bruit de pas s'était fait entendre derrière. Dans la mesure où un témoin était présent, la femme Almer savait qu'elle ne pouvait, ou même ne devait pas agir. La règle principale transmise entre filles publiques était celle-ci : miser sur la prudence avant tout, c'est-à-dire accomplir le crime sans le soupçon de la moindre présence aux environs.
Alors la péripatéticienne blottit aussitôt le chérubin contre elle et virevolta. Dans l'ombre de la nuit, une personne l'observait au loin. L'individu, dont elle ne pouvait apercevoir les traits à cause de la distance et des ténèbres, ne paraissait pas vouloir partir. La prostituée en conclut que l'acte serait impossible cette nuit là, c'est pourquoi elle reporta l'infanticide au jour d'après. Ainsi, la mère refoulée prit son mal en patience et revint le lendemain, au même endroit et à la même heure. Cette fois-ci, bien plus méfiante, elle jeta plusieurs regards derrière son épaule. À sa grande surprise, elle distingua encore la silhouette à plusieurs mètres d'elle, au milieu des gros flocons de neige qui aveuglaient l'horizon. Encore raté ... Évidemment, la nuit suivante, elle n'était pas seule. Cette fois, ils étaient deux à étudier ses moindres faits et gestes. Se sentir surveillée lui donnait des frissons dans le dos - bien plus que la basse température ! -. À ce moment, la catin crut comprendre la situation : elle n'avait pas été assez discrète, et peut-être commençait-on à la suspecter.
Si elle voulait se débarrasser du bébé, il fallait que ce soit d'une autre manière. Toutes les nuits, elle se rendait tout de même au bord des douves avec l'enfant, et les témoins nocturnes étaient toujours présents au rendez-vous, de plus en plus nombreux. Elle s'éloigna aussi de la cité, histoire d'abandonner son fardeau dans la neige, et elle se rendit compte que ses spectateurs la suivaient sans relâche.

La femme Almer réfléchissait à une autre solution. Néanmoins, sa réflexion prenait beaucoup de temps ... et à force de chercher cette nouvelle issue, son enfant grandissait. Le nourrisson était très vite devenu une petite fille. Plus le temps passait, moins la prostituée avait le moyen de trouver une échappatoire. Effectivement, il se trouve qu'il est bien plus facile de se débarrasser d'un nouveau-né que d'une fillette capable de marcher et de parler.
Elle finit par renoncer à l'abandon. Finalement, elle fut la première femme de petite vertu à élever son rejeton, malgré l'univers déplorable de sa profession qu'elle ne cachait même pas à son enfant, et qu'elle assumait jusqu'au bout. Elle la nomma Aldrena, un nom qu'elle avait entendu dans la rue par hasard et qu'elle trouvait plutôt joli. Elle se surprit même à éprouver de la tendresse pour la gamine, qui, même si son mode de vie n'était pas celui de toutes les jeunes filles, semblait heureuse en toutes circonstances. Les quelques amies de sa génitrice, elles aussi prostituées, aidèrent sa mère à l'éduquer, cela à leur façon.

Ainsi, l'ambiance dans laquelle évolua Aldrena fut une atmosphère décontractée, très féminine, et emplie d'un charme particulier. Avant même de devenir adolescente, la demi-sang savait déjà tout sur les hommes, de leurs faiblesses à leurs plus grandes envies, et pas forcément dans le domaine de la sexualité. Or, ce n'était pas une "apprentie-catin" : celles qui l'avaient éduquée, surtout sa mère, faisaient leur possible pour assurer sa protection et espéraient que, plus tard, la fillette ne suive pas leur mauvais exemple.

Sa mère l'aimait, certes, mais elle se servait aussi de sa fille, depuis le jour où elles découvrirent son talent enchanteur pour le chant. Afin d'obtenir un peu plus d'argent, la femme Almer profitait de la rouquine en lui proposant régulièrement de s'installer au milieu de la rue, et d'improviser quelques mélodies. À l'écoute de sa voix dont les notes étaient de plus en plus suaves, le public s'élargissait autour de la fillette, et la monnaie déposée à ses pieds s'empilait en quelques instants, à la grande satisfaction de la prostituée. Celle-ci regrettait de moins en moins le fait qu'elle ait gardé l'enfant contre son gré, pour la principale raison de son don rapporteur d'argent.

Le temps s'écoula d'une hâte époustouflante. Aldrena devint une belle jeune femme, faisant la fierté de ses éducatrices. Seulement, plus elle gagnait de l'âge, plus sa mère redoutait la maturité qu'acquérait sa fille. Par exemple, cette dernière, bien qu'elle avait la réalité en face depuis toujours, prit enfin conscience de la situation : elle commençait à en vouloir à sa génitrice de l'ignominie à laquelle se résumait son existence impure. Quoi de plus indigne qu'une vie éternellement soumise à la prostitution ?
La demi-sang se mettait aussi à poser des questions embarrassantes, telle l'identité de son père, que tout le monde ignorait sans exception.
Mais surtout, la rousse comprit enfin le profit de sa mère par rapport à ses prestations musicales. Sa génitrice n'avait aucun droit d'accumuler dans son dos la somme importante de Talents qui lui étaient destinés.
Ce quotidien immoral ne tarda pas à étouffer la jouvencelle. La seule activité qui ne cessa jamais de déplaire à la demoiselle était celle de charmer avec les hommes - la chose que lui enseignaient le mieux les "collègues" de sa mère -, dans la mesure où elle trouvait cela très ludique. Cependant, elle se révoltait à l'idée de franchir les limites de la séduction.

C'en était trop. Sa vie ne lui convenait plus. Il ne se passait plus un jour sans que mère et fille ne se querellent à propos des trois sujets cités précédemment : le dévergondage de la prostitution, le visage inconnu de son père, et le bénéfice de ses numéros mélodiques dans la rue. Les conflits étaient de plus en plus violents, car les arguments de la plus jeune devenaient bien plus efficaces que ceux de son interlocutrice. Un jour, après une dispute particulièrement véhémente, Aldrena prit en furie ses quelques affaires vitales sous le bras, et fugua pour de bon. Plus jamais elle ne voulait revoir sa mère, ni les amies de celle-ci, par la même occasion. La jeune femme, avec détermination, désirait s'enfuir en dehors de sa cité natale. Cependant, le vent glacial qui fouettait son visage et la neige qui s'abattait sur elle contribuèrent à la décourager. Sans oublier qu'après moins d'une heure de marche, apercevoir un griffon rôder au dessus de sa tête, haut dans les cieux, la tétanisa, elle qui craignait tant de telles créatures. Aussitôt, la demi-sang fit demi-tour aux pas de course, sanglotant et toute tremblante, jusqu'à atteindre à nouveau Storghein.

Ainsi, la jouvencelle s'installa dans la cité, mais à l'opposé de là où résidait sa mère, c'est-à-dire dans un lieu de la communauté où jamais les deux femmes ne risqueraient de se croiser. Elle commença à établir une nouvelle vie autonome, et ne voulait plus jamais entendre parler de prostitution. Dès lors, elle gagna sacrément en maturité, son caractère changea beaucoup, de part son passage de l'adolescence à l'âge adulte. Elle continua à exercer la qualité de sa voix ainsi que ses "illusions musicales", faisant de ces activités son véritable métier, ce qui lui procurait beaucoup de plaisir. Aujourd'hui, son rêve serait de s'associer avec d'autres magiciens, fonder un groupe autour d'un intérêt commun, soit le spectacle, l'illusion, le chant.
Enfin, Aldrena conserva un élément essentiel de son passé dépravé, une passion qui coule dans ses veines, et dont elle ne peut pas se défaire : la séduction.


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    Lecture et approbation des règles : Hm ... [Validé par Eléa^^] ._.
    Découverte du forum : Merci nos amis les topsites. n_n
    Remarques : Je suppose que je suis la seule ici à être titillée par cela ... Disons que je trouve la taille maximale des avatars assez petite. Je suis simplement habituée aux belles et grandes images d'au moins 180x250px, que mes pauvres yeux myopes peuvent contempler en détails ! n_n Enfin bref, ceci n'est pas un reproche, juste une réflexion sans importance. Je comprends que vous ne veuillez pas déformer la page du forum. ^^
    Ah, et puis un autre petit détail ! Le règlement précise qu'il est interdit d'insérer dans un post un lien vers Youtube (ou autre). Personnellement, je glisse toujours un fond musical dans mes écrits, et je trouve ça vraiment dommage de devoir priver un RP de son ambiance auditive. Il est dit que c'est "pour des raisons de légalité et de propriété intellectuelle", or, si on propose un lien, c'est pour partager la musique, et non se l'approprier ... Ce n'est pas comme si on la téléchargeait ... n'est-ce pas ? On peut même considérer cela comme un coup de pouce plutôt qu'un inconvénient, puisque ça fait de la pub. Et puis, préciser le nom de la musique dans le [HJ], ça revient au même, sauf qu'on rajoute la corvée de la recherche à faire. En gros, je ne vois pas où est la logique de cette démarche ... Enfin bon. ^^
    Et merci à ceux qui ont lu ma fiche de présentation jusqu'au bout ! ^_^
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Reine Amazone
Eléa
Eléa
Féminin Nombre de messages : 5382
Âge : 34
Race et âge : Cydienne - 31 ans
Cité : Muria
Métier : Fleuriste-Gladiatrice

Feuille de personnage
Compétences: Manipulation de la nature / Soin / Esprit
Compétences bonus: Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière)
Réputation :
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Fiche magnifique, c'était un délice de te lire !
Validée ^^
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