[Je saute quelques tours et j'intègre des PNJ Nùa et elfe pour remplacer Arwen et Elly comme nous devons finir avant le 1er aout]


Lorsque le sifflement s'éleva, strident aux oreilles de l'ancien astorg, Bors leva son énorme bouclier par réflexe devant lui. Bien lui en pris puisque la flèche de Kiera s'y ficha au millième de seconde près, faisant reculer de quelques pas le Cavalier sous l'impact. Même si cette attaque perçait son armure, il en faudrait cependant beaucoup plus contre lui. Cependant, il n'était pas soldat à vouloir laisser son armure s'abîmer pour si peu.
Cependant, Guerre était une machine de bataille parfaite: s'il arrivait à déterminer les points faibles de ses adversaires, il connaissait également bien ses limites. Il n'y avait qu'une seule chose capable de lui ôter son épée, son armure et sa vie, et il avait compris très vite que l'archère l'avait en sa possession.

Ces gars n'étaient pas idiots, ils s'attaquaient à lui avec la Rose de Saphir dans les mains.
Plantant son épée dans le sol, témoignant ainsi qu'il acceptait le défi de ses adversaires, il en profita pour décrocher la flèche de son bouclier bleu. Reprenant enfin son épée titanesque, il la pointa vers ces personnes qui l'avaient choisi -à moins que ce ne soit lui qui les choisisse?
La première était l'archère, en possession de l'artefact. Un homme, bretteur de rang. Une templière d'où nulle crainte n'émanait. Un elfe, certainement trop jeune pour se battre ici. Et un homme de couleur noir sans protections à la poitrine.

Désignant Kiera et la Rose de Saphir de sa lame, il prononça enfin:

"Ma vieille amie, voyons enfin lequel de nous deux doit sortir vainqueur."

Il n'eut pas à faire le premier geste car déjà, il dût affronter un premier assaut. Une épée bleue s'abattit sur lui, suivie d'une épée longue qui chantait en coupant l'air. Ce fut cette dernière que Guerre choisit de contrer avec sa lame, opposant son bouclier à l'épée runique. Dans un même mouvement en croissant de lune, il balaya ses opposants en reculant d'un pas, jouant sur l'allonge importante de son arme. Une position préférentielle pour le jeune Anarel, soldat elfique, qui profita également de cette longue distance de combat pour jouer de sa lance. Par pur réflexe, Bors lui opposa son bouclier. La feinte du piquier fonctionna, ce dernier chercha ensuite à attraper une jambe. Déséquilibré dans l'esquive, l'Erathien affronta à nouveau la paire de bretteurs qui frappèrent de concert: une ne put être arrêtée en chemin et rencontra son épaule.
Bors tituba sous l'impact, maintenant fermement son bouclier et son épée pour ne pas se retrouver désarmé. Ayant perdu de vue beaucoup de ses adversaires, il ne vit pas le Nua passer par derrière, appuyant sur son épaule touchée et flanquant un énorme coup de pied dans le bouclier qui vola. Irrité, il offrit à son adversaire un violent coup de garde à lui déchausser les dents, suivit d'un coup de pied dans les valseuses pour le mettre hors-service un petit moment.
Comme si cela ne suffisait pas, une flèche se planta dans son armure.

Guerre se força au calme, laissant retomber la pression des derniers instants. Analysant la situation, il se trouva dans une posture peu favorable: entre les flèches, la lance et les épées, toutes les distances de combat étaient sécurisées. Son style jouant principalement sur l'allonge de cette épée à deux mains qu'il maniait d'une seule par la volonté de Krom, il devait pour commencer se débarrasser de l'archère et du piquier pour retrouver un réelle avantage. Surtout de l'archère, qui l'empêchait de tenir les autres à distance.
Marmonnant une prière à son dieu, lui demandant vaillance et ténacité, il laissa à terre son bouclier et saisit son épée à deux mains, multipliant son force de frappe et sa violence. Il chargea, balayant avec son arme, heurtant avec son armure, pour se frayer un chemin jusqu'à l'amazone et l'envoyer rejoindre ses glorieux ancêtres.

[Cassandra peut s'engager à ce moment-là, sinon tour de Kiera]

La flèche était partie en direction du Cavalier, seule ma rage l'y avait conduit mais au lieu d'un éventuel organe, ce fut son bouclier démesuré qu'elle rencontra. J'abaissais un instant mon arme pour reprendre contact avec le monde qui s'était épanouie autour de moi. Une jeune femme Templière vu la lame bleutée qu'elle avait en main s'était placée à mes côtés tandis que sur ma droite, un homme que je ne connaissais que trop bien pour avoir accompagné Philéa à Storghein peu de temps après la disparition de Kriisten venait de tout résumer en une seule phrase. « Ensemble », bien sur que nous devions y aller ensemble. Le Cavalier était un homme puissant, nul doutes là dessus et je savais que j'avais signé mon arrêt de mort plus ou moins en venant à sa rencontre, peu importait, le tout était de tout mettre de notre côté. Alors que le colosse en face de nous venait de déposer son épée au sol, chose que je ne comprenais pas, je prenais le temps, tout en le gardant à l'œil, de l'observer, cherchant une faille dans son armure. Je savais que la rose de saphir consistait en un avantage pour nous mais il était évident qu'elle ne ferait pas tout …

Il nous pointa tour à tour avec ma propre flèche avant de s'adresser à moi. En fait, je n'étais pas sure qu'il me parle mais je pensais plutôt vu la direction de son regard qu'il parlait à la rose de saphir, chose que je ne comprenais absolument pas. « Nous sortirons vainqueurs » ne pus-je m'empêcher de penser, et ce, même si je me doutais que nous aurions des pertes. Tandis que j'évaluais nos chances de le vaincre, certains s'étaient déjà mis au combat, m'empêchant ainsi d'user de mes flèches mais me permettant d'observer notre adversaire. Son armure semblait trop épaisse pour que mes flèches seules ne l'atteigne mais je pouvais toujours tenter de l'empoisonner. Cette stratégie avait montré ses preuves et me permettait de gagner du temps. Alors que le Nùa vu la couleur de sa peau et l'Elfe se battaient avec à leur côtés la templière, j'usais de mon don de mysticisme pour enduire mes flèches du poison d'un serpent. Sans hésiter, j'encochais la flèche et attendais le bon moment pour tirer. Je ne vis pas le Nùa se glissait derrière le Cavalier et sans doutes lui non plus mais ce dernier n'eut pas de chance. Les deux autres assaillants m'empêchaient de tirer au risque de les blesser et il fut vite mit hors jeu mais il me permit de se fait de tirer une nouvelle flèche. J'encochais déjà la suivante, enduite de venin lorsqu'il lâcha son imposant bouclier au sol et se dirigea vers moi rapidement. C'était logique, j'avais la puissance de la rose de saphir à ma taille bien que je ne sente aucune différence chez moi de l'avoir ou non, j'avais l'avantage d'être hors de portée de ses coups tout en pouvant lui infliger des dégâts, en d'autres termes, de tous, j'étais la plus dangereuse pour lui car il ne pouvait pas m'atteindre. Et si je me le prenais maintenant, je ne m'en relèverais pas.

Le Cavalier leva sa lourde épée face à moi et je crus instant que ma dernière heure était arrivée mais je me ressaisissais. J'avais la confiance de Philéa et de chacune des Amazones de notre cité. Je ne pouvais pas faillir à la tâche que l'on m'avait confié et je ne comptais pas mourir pour si peu et si jeune. J'étais Chef des Sentinelles, j'incarnais donc l'exemple à suivre et quel exemple j'allais donner si je fuyais misérablement ? La flèche que j'avais préparé fila en direction du Cavalier mais n'arrêta pas sa course. A cet instant, je priais de toute mes forces Diane pour qu'un miracle se produise. Je n'avais jamais eut la prétention de croire aux miracles, pour moi, priait était une habitude, un rituel et une source de courage comme de quoi me rassurer mais en aucun cas une source de pouvoir. J'avais vu l'énorme épée se balancer au dessus de ma tête, je l'avais vu manquant de s'abattre sur moi alors qu'il était encore à quelques mètres quand tout avait basculé. Un ours au pelage noir, aussi grand et fort qu'une montagne fit barrage entre le Cavalier et moi, le fauchant en rugissant de colère sur le côté et faisant de ce fait manquer à Guerre sa cible. Incrédule, je reprenais mes esprits tandis que l'animal poursuivait son chemin, ne s'attaquant qu'aux Erathiens. Sans hésiter, je jetais l'arc derrière moi, avec un certain pincement au cœur quand même, et me saisissait de l'épée que j'avais trouvé sur le champs de bataille un peu plus tôt. Elle allait m'être utile pour me défendre car déjà le Cavalier se ruait sur moi à nouveau.

Si j'avais eut de la chance la première fois, ce fut aussi le cas cette fois-là, la maitrise de l'art de la Capitaine m'avait permis de devenir plus souple, plus agile sans pour autant m'offrir l'agilité de certains acrobates. Le coup d'épée de mon adversaire passa non loin de moi, et par réflexe, je tentais de m'éloigner de côté. Ce fut à cet instant que mes doigts effleurèrent la peau de Guerre sans que je ne m'en aperçoive. J'eus l'impression d'avoir pris la foudre en pleine tête et faillis perdre l'équilibre comme mon arme. Je ne dus mon salut qu'à un miracle ou quelqu'un je n'en savais absolument rien. Quoi qu'il en soit, quand le Cavalier me fit face, j'avais la peur au ventre. Avec une épée entre les mains, je savais mes chances infimes voire ridicules.

Il attaqua à nouveau. Que faisaient les autres ? Qu'attendaient-ils pour m'aider ? Je tentais de ne pas trop y penser, le tout était que quelqu'un pense à récupérer la rose de saphir sur mon cadavre si les choses empiraient. Que Guerre ne l'ai pas était le principal à mes yeux. Seulement quand l'épée s'abattit sur moi cette fois là, je parvins à anticiper le coup qu'il allait m'asséner. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais senti selon le mouvement de son poignet comme de ses jambes le coup qu'il allait me donner. Sans comprendre pourquoi non plus, j'avais réussi à parer un de ses coups seulement pour le coup, j'avais eut moins de chance. Il était beaucoup plus fort que moi et la répercussion de l'attaque sur mon bras fut tellement violente que je faillis en pleurer. Seulement j'avais agi instinctivement et mon bras avait mené de lui-même l'épée à mon ennemi. Je commençais à comprendre cette sensation de ne plus se contrôler, d'effectuer des mouvements qui n'étaient pas les miens ou encore, de voir des images qui ne m'appartenaient pas. Je venais de voler à mon adversaire son pouvoir et si je comptais rester en vie, j'avais intérêt à me débrouiller pour renforcer mes bras, ce que je fis en empruntant la force d'un ours à l'aide du mysticisme. Le coup suivant fut moins violent mais j'eus tout de même mal aux poignets et aux bras à parer Guerre. Maintenant que je pouvais plus ou moins lui tenir tête, j'espérais que mes compagnons feraient en sorte de me venir en aide, de le frapper par derrière profitant des secondes de répit que je leur offrait.

[ J'ai manipulé Guerre, j'espère que ça ne posera pas de problèmes mais je n'avais pas le choix pour lui voler une compétence. ]

Joris n’était pas très magie. Pas du tout pour ainsi dire. Voir un ours débarquer de nulle part pour venir en aide à l’Amazone, entendre les directives de sa sœur d’arme dans sa tête, et même surprendre Guerre, soldat Astorg puissant et fier, s’adresser à une Rose, le dépassait un peu, il fallait le dire. Il se revit un instant quelques années en arrière, en admiration devant ses frères, devant le manipulateur de la nature, le soigneur, le métamorphe et le catalyseur. Joris n’avait que son épée. Son épée qu’il serra un peu plus fort contre sa poitrine. Elle avait déjà infligé une légère blessure à l’épaule de son ennemi. Il était temps d’achever le travail !

Non, Joris ne parlait pas aux objets, discutait à voix haute et ne confiait pas sa vie à un animal errant. Pourtant, il se surprit à prier Krom alors qu’il hochait la tête pour approuver la stratégie muette de l’Almer. Eh bien quoi ? Si un Dieu était capable de mener une armée de mort-vivants pour détruire les peuples d’Azthia, pourquoi un autre ne pourrait-il pas les sauver ?

Alors que l’homme à la peau sombre se relevait avec difficulté – Joris n’avait pu s’empêcher de serrer les jambes lorsque le coup vicieux de Guerre avait mis le pauvre guerrier hors jeu – il suivit la Templière et prit son adversaire par la gauche, face au bras qui ne portait pas l’épée à deux mains. Ainsi, l’Almer était suffisamment proche pour que l’arme longue du Cavalier ne lui soit d’aucune utilité, tandis que Joris pouvait se permettre de garder un peu ses distances, à l’image de l’Elfe et sa lance, pour maintenir l’avantage de son épée à deux mains. Difficile, même pour le maître de la Guerre, de jouer sur tous les tableaux… La Templière et le Nùa – qui avait repris, prudemment – au combat rapproché, le Compagnon et la Sentinelle gardant l’avantage de leur épée longue et le lancier attendait les ouvertures que pouvait lui laisser le Cavalier d’Azael.

Mais Joris avait beau ne pas être doué en magie, il savait quand même compter… Il manquait quelqu’un… Un Cydien. Rien d’étonnant, aurait-il dû penser, en bon Astorg qui se respecte. Quel Cydien aurait assez de cran pour quitter ses toiles de peintures, ses métiers à tisser et se saisir d’une arme – une vraie, pas une aiguille à coudre – pour affronter le serviteur du Dieu des morts ? Bien que Joris n’éprouve pas réellement d’animosité envers les Cydiens, il fallait avouer qu’en cet instant où pas un soldat de la cité des arts ne montrait le bout de son épée, il était tenté d’écouter les préjugés de son peuple.

Cependant le moment était mal choisi pour maudire Cydonia et ses hommes dépourvus de courage. Il croisait le fer avec le meilleur adversaire qu’il avait eu l’occasion de croiser, ce n’était pas le moment de se déconcentrer. Il assénait à son ennemi des petits coups sur les membres, prudemment, mais sûrement, car des petites entailles commençaient à parsemer les bras et les jambes du guerrier. Il faudrait l’avoir à l’usure, ils avaient l’avantage du nombre mais ne possédaient pas la force de Guerre, c’est pourquoi entamer un bras de fer avec lui se révèlerait suicidaire. Joris se déplaçait avec une agilité à faire rougir les meilleurs acrobates de la Troupe, et enchaînait les frappes, tantôt avec le plat de sa lame, tantôt le tranchant. Insaisissable.

Si l’union azthienne avait l’avantage, ils n’avaient pourtant pas gagné le combat. Il fallait maintenant porter le coup de grâce. Se la jouer stratégique. Et sans communiquer, cela s’avérerait compliqué… Joris avait bien une tactique mais l’idée de la faire passer par la pensée le répugnait. Il n’avait cependant pas le choix, il faudrait bien qu’il mette de côtés ses a priori pour sortir vainqueur. Il tenta de croiser le regard de l’Almer qui cernait si bien l’esprit, et lorsqu’il eut établi le contact, il pensa de toute ses forces…

* Faites en sorte qu’il déplace sa garde vers le bas. Il faut qu’il défende le bas de son corps. Fais passer le message. Je m’occupe du reste. *

Et le Capitaine des Compagnons, profondément allergique à la magie se sentit vraiment ridicule. Il perdait un temps précieux et ne croyait pas une seconde que la Templière puisse comprendre quoi que ce soit de ses pensées silencieuses.
Pourtant, si cela pouvait marcher, ils avaient une chance de l’emporter…

[Si le MJ prévoit de conclure au prochain post, j’explique ma stratégie qui n’a rien d’original vous allez voir ^^. Une fois le message transmis par Iréa, tous déplacent la garde de Guerre vers le bas du corps, et Joris en profite pour lui couper la tête =D. Je comprendrais que vous n’acceptiez pas, c’était plus pour la blagounette et pour entretenir la légende de la décapitation facile du Capitaine ^^.]

[Edit Jacen: Sauf que malheureusement, "le Sensible pourra parler mentalement à une autre personne, mais celle-ci sera incapable de lui répondre." Je vous manipulerai pour y arriver, vous êtes des guerriers et fins stratèges donc je pars du principe que vous pouvez vous comprendre en stratégie par les gestes. Je comptais faire une décapitation surprise mais tu m'as percé à jour!!]

Quelques coups d'oeil, des signes de la main. Dans une telle adversité, il ne fallait pas grand chose pour que ces jeunes gens s'entendent.
A droite, Iréa moulina plusieurs fois, lançant en suspens le moment où la lame s'abattrait. Longtemps, très longtemps sembla-t-il, aussi longtemps que ses compagnons eurent besoin. Vive et alerte, Kiera échappa aux coups de boutoir de son adversaire, agile comme un serpent, insaisissable. Mais Bors avait eu ce qu'il attendait, il l'obligeait à lâcher son arme et se battre sur son terrain. Sur son flanc, Joris anticipait trop facilement ses coups pour qu'il se concentre sur lui en premier.
Parant Iréa, il trancha la lance d'Anarel en deux sous le poids de sa force herculéenne. Abasourdi par le choc, il le gratifia d'un coup de pommeau dans l'abdomen qui lui coupa le souffle.
Plus que trois dans le combat.
La fatigue se fit sentir, et la dernière attaque lui fut fatale. Haletant, Guerre retira son casque. Il respira enfin l'air frais, ses yeux admirèrent la lumière sans artifices. Il avait juré de n'ôter son armure qu'après avoir prouvé sa valeur, et ses adversaires venaient d'accomplir son souhait. Alors, ils seraient les seuls à voir sa figure d'Astorg vieillissant, la barbe dure et les cheveux coupés à la hâte.

Spoiler:

Bors analysa la situation et choisit de rester sur la défensive. Cependant, permettre à ses trois adversaires de monter un petit plan n'était pas dans les siens. Lorsque Kiera attaqua maladroitement, il fut surpris par le mouvement mal assuré du coup. Déstabilisé, il tarda à parer en garde basse l'attaque d'Iréa par un mouvement circulaire côté gauche, son meilleur côté. Avant que son arme ne se relève, la lame de Joris avait déjà mis un terme au combat.
Mort en guerrier, honorablement.
Sa tête roula sur le côté, le reste de son corps chutant lourdement, attiré par la terre. Le coup du Capitaine des Compagnons fut précis, net, décapitant avec une froide détermination le dernier Cavalier d'Azael. Cela en était fini, cette fois c'était la bonne. Sa première mort était rachetée, son honneur sauf. Doucement, avec le bonheur d'une vie accomplie, Krom lui ouvrit les portes de son paradis.

[désengagement, bravo!]
[Votre récompense:]