Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)

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Fille Clari, Prof
Thémis
Thémis
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[151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptyDim 12 Juin - 10:43

De son enfance, la jeune Thémis ne se souvenait pas de grand chose, en réalité, il fallait être plus précis. Si la jeune héritière des Clari se souvenait parfaitement de certains épisodes de son enfance, elle avait oublié jusqu'aux traits de sa défunte mère. Depuis qu'elle était en âge de comprendre, la jeune femme n'avait eut de cesse que de se rebeller contre son père qui ne semblait voir en elle que la fille de celle qui l'avait trahie en fuyant. Petite fille, Thémis n'avait jamais compris pourquoi Anatoli semblait plus apaisé par la présence de sa cadette, Héloïse, que par la sienne, ce ne fut qu'un jour, après une dispute, qu'elle comprit la vérité. Elle était alors bien plus âgée et n'avait pu s'empêcher de se poser énormément de questions sans pour autant trouver les réponses. La bibliothèque recelait d'énormes livres tous plus intéressants les uns que les autres pourtant, malgré tous ses efforts, Thémis ne parvint pas à trouver de réponses à ses questions. Elle se tortura les méninges, alors âgée de dix-sept ans, pour trouver l'endroit où pouvait bien se trouver ce qu'elle cherchait. Son père ne semblait pas vouloir lui dire la vérité, du moins pas complètement, elle se savait adoptée par la mère d'Héloïse mais ignorait tout du nom de sa génitrice.


Ce fut désespérée qu'elle alla se coucher ce soir-là, il y avait bien trois ou quatre ans de cela maintenant qu'elle y repensait. Le lendemain matin, elle était sure d'avoir trouvé la solution. Elle savait que le Consul gardait précieusement les états civils de Cydonia aussi, il lui suffisait de s'introduire dans le bureau de son père pour avoir une réponse et c'est ce que la demoiselle fit le soir-même, alors qu'Anatoli partait se coucher. Elle se faufila sous sa forme de souris dans le bureau et commença à fouiller. Nulle trace de ce qu'elle cherchait ... Ce jour-là, Thémis se souvenait qu'elle avait été particulièrement déçue jusqu'à se souvenir que les papiers en question étaient gardés dans le bureau de Lymion, dans lequel elle entra sans vergogne en usant du même stratagème.

La jeune fille se rappelait de son cœur battant la chamade lorsqu'elle était tombée sur le précieux papier, près de deux heures après le début de sa recherche. Elle avait mis le bureau sans dessus dessous mais peu importait, elle tenait l'état civil de son année de naissance. Timidement et fébrilement, elle parcouru le registre des yeux et lut ce que contenait le sien.

«Thémis Clari,
née le 13 Souffleglace 130.
Fille de Anatoli Clari et Kristina Clari. »


Son cœur avait fait un raté. C'était peut-être la première fois qu'elle lisait le prénom de sa mère. Kristina, un prénom qui sentait bon le vent du Nord, qui venait de Storghein. Comment son père avait-il pu ne pas comprendre qu'elle était Astorg ?

«Je peux t'aider jeune fille ?» avait alors demandé une voix derrière elle, lourde de sens.

Lymion était entré sans qu'elle ne l'ai entendu et elle venait de sursauter, prise sur le fait. Thémis se retourna, toisant le maitre Zélote de toute sa hauteur, tentant d'user un tant soit peu de son nom pour une fois mais elle savait que c'était perdu d'avance. Le Zélote était quelqu'un qu'on ne pouvait que difficilement impressionner. Thémis se résigna donc à avouer :

«Je suis désolée maitre Lymion, je rangerai je vous le promets mais je ... j'avais besoin de savoir.» conclut-elle piteusement.

L'homme s'approcha d'elle et contrairement à ce qu'elle pensait, il ne semblait pas en colère. Il avait un regard lourd de reproches certes mais aucune colère n'y pesait. Il lui parla d'une voix douce et calme et lui demanda ce qu'elle était venue chercher telle une voleuse plutôt que de questionner. Thémis se sentit bien honteuse et aujourd'hui encore, elle se rappelait la couleur rouge qu'avaient pris ses joues ce jour-là.

«Je cherchais des informations sur ma mère.», précisa-t-elle laissant planer un silence avant de reprendre plus fortement, laissant percevoir sa colère et sa détresse, «Kristina Clari»

La voix de Thémis était lourde de reproches à son tour, parce que tous les adultes qu'elle côtoyait semblaient s'être donnés le mot pour réagir de la même façon lorsqu'elle tentait d'obtenir des informations sur ses origines. Néanmoins, Lymion la surprit une nouvelle fois en souriant tristement. Il lui fit signe de s'assoir et la jeune Clari se souvenait encore de ce qu'il lui avait confié. L'histoire de Kristina, celle par qui était née l'aversion de son père pour les Astorgs. Au fur et à mesure qu'il parlait, Thémis comprenait énormément de choses et n'osait l'interrompre. Lorsqu'il eut fini, il se tut, tout simplement, et laissa l'adolescente seule dans le bureau. Il devait se douter qu'elle avait besoin de calme et que sa présence ne serait que superflue.

Thémis se souvenait de tout cela comme si c'était hier. Ce fameux soir où elle avait appris que sa mère était une Astorg, une assassin, une espionne mais surtout, qu'elle semblait avoir disparu de cette terre. Tant de questions se bousculaient encore dans sa tête d'adulte à propos de celle qui lui avait donné la vie que maintenant qu'elle allait risquer sa vie dans quelques jours pour Azthia et les siens, elle voulait connaître les réponses. C'est ainsi que la jeune Clari se décida à partir vers Storghein, le premier jour du printemps. Elle s'était promis de protéger les siens mais si elle devait mourir sur le champs de bataille, la jeune femme tenait à le faire en ayant la certitude de ne rien laisser derrière elle. Aucun regrets du moins. Si Kristina était morte, elle voulait s'en assurer. Si elle était vivante, elle voulait lui poser des questions. Beaucoup de questions. Autant qu'elle avait souffert durant son enfance, autant que son père souffrait encore de ce qu'elle lui avait fait. Nulle haine, seulement de l'incompréhension animait la demoiselle lorsqu'elle scella Lune.

«Tu vas quelque part princesse ?» lui demanda Flynn avec le sourire.

Elle répondit par un grognement plus qu'autre chose et il comprit que ce n'était pas le moment de l'embêter. Finalement, Thémis regretta son comportement, de tous ceux qu'elle connaissait, Flynn était son plus précieux ami, elle ne voulait pas le perdre pour si peu même si elle savait qu'il avait l'habitude et ne lui en voudrait pas de sa réaction. Elle l'observa un instant avant de lui souffler :

«Flynn, accompagne-moi, s'il-te-plait.»

Devant l'expression étonnée de son meilleur ami, elle se confia, lui expliquant qu'elle avait pensé demander à son petit ami de l'accompagner, se gardant bien de donner plus d'explications sur le petit ami en question ou sur son nom, mais que ce dernier ne pouvait pas pour une raison quelconque. La guerre était une bonne excuse. Elle expliqua également ce qu'elle comptait faire dans la cité des neiges et le jeune homme se décida à l'accompagner.

«Tu passeras inaperçue, personne ne t'empêchera d'entrer au palais, on dirait une Astorg enfin sans te vexer.»

Thémis sourit avec tendresse. Elle adorait vraiment son petit Flynn. Ce dernier enfila un manteau chaud et monta à cheval derrière elle en silence. Le voyage se fit en silence, Thémis étant perdue dans ses pensées. Seuls les pas de Lune claquaient sur le sol pour rompre le silence. Lorsque les portes de la cité Astorg se dressèrent devant eux, Thémis réprima le sentiment de malaise qui commençait à monter en elle. Elle se sentait attirée par la cité mais elle avait également envie de fuir tant que c'était encore possible. Le garde la héla et elle posa son regard sur lui. Il voulait savoir qui ils étaient et ce qu'ils venaient faire à Storghein. Ôtant son capuchon beige, Thémis le regarda avec douceur et répondit tout aussi doucement :

«Je me nomme Kriista, et voici mon frère, Kreven, nous venons rendre visite à notre mère souffrante. Devons-nous remplir quelque chose ?»

L'innocence qui perlait dans sa voix suffit à convaincre le garde qui les laissa entrer. Dans son dos, elle sentit Flynn se détendre et ajouter tout bas :

«Tu aurais pu choisir mieux quand même !»

«Ou pire» ajouta-t-elle moqueuse.

Ils se séparèrent à l'auberge, Flynn se contentant de monter dans la chambre qu'elle avait payé en précisant, en Astorg, qu'il voulait que Lune soit bien traité. Thémis quant à elle se décida à se diriger vers le palais. Heureusement qu'elle avait insisté pour que Flynn suive les cours de langues par le passé ! Arrivée à destination, la jeune Clari trouva une excuse devant le garde du palais, lui précisant qu'elle avait l'intention de s'inscrire dans l'armée, la bataille finale se préparant doucement. Le garde semblait bien content de cette nouvelle et n'opposa aucune résistance à ce qu'elle entre. Les couloirs se ressemblaient tous et Thémis commençait à se dire qu'elle avait eut tord de venir chercher l'Oblat ou des Compagnons pour répondre à ses questions ... jusqu'à ce qu'elle tombe sur quelqu'un !

[ Je n'ai pas osé aller plus loin, si ça ne va pas, j'éditerai ! Embarassed ]


Dernière édition par Thémis le Mer 20 Juil - 14:49, édité 1 fois
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Annabeth
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptyMar 14 Juin - 9:30

Annabeth entra par la porte du Palais, délivra son identité pour le garde, et fit avancer Espoir jusque dans les écuries. Là l'Elfe installa son magnifique cheval blanc dans sa stalle. Elle descendit de sa selle et caressa l'encolure de sa monture, d'une main calme, en lui murmurant des mots doux. Ben ouais, elle ne pouvait pas donner son affection à une petit copain, ben elle la donnait à son canasson ! Et elle pensait bien continuer, même si personne ne la comprendrait...Elle détacha la sangle, et porta la lourde selle (mais légère pour des bras musclés et entraînés....) avant de la poser à sa place. Avec un soin particulier elle détacha ensuite la bride.
Enfin, Annabeth attrapa le sac de soin, et brossa sa belle monture.
Quand enfin elle eut terminé, elle donna un ultime baiser sur le front de son canasson adoré et lui murmura :


Au revoir mon tout beau, je reviendrais plus tard.

Espoir hennit de tristesse et de déception, mais Annabeth partit tout de même. Elle préféra ne pas prendre le nouveau passage secret qu'elle avait découvert récemment. De plus, elle pouvait croiser Flink sur son perchoir favori...
Mais elle ne le croisa pas...


* Sûrement en train de draguer une belle colombe ! *

Elle abandonna, et pénétra dans les couloirs du palais. Annabeth aurait bien voulu rentrer aux appartements des Compagnons et prendre une bonne douche, après la petite balade qu'elle avait fait, elle risquait de ne pas être très... Propre... Mais, bon, c'est quand même mieux de puer le canasson que la sueur, direz-vous. Mais même si l'Elfe était devenue un Compagnon, elle n'en perdait pas moins son hygiène élémentaire. Mais apparemment, tous s'étaient ligués pour ne pas qu'elle puisse se laver. Elle n'avait pas pu se doucher en se levant, car Joris leur avait infligé un entraînement. Puis, elle est partie en promenade avec Espoir. Et la suite ? Elle l'a nettoyée et déambulé dans les couloirs. Et quand elle va pour se débarrasser de sa saleté, elle rencontra soudain une jeune personne au croisement de deux couloirs. Une blonde, qu'elle n'avait jamais vu ici, dans le Palais. La fille semblait l'avoir vu. Annabeth vint donc à sa rencontre et la toisa d'un regard glacial. Après ce rapide calcul, elle demanda :

Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vu dans ce palais ?

En tous cas, elle ressemblait plutôt à une astorg...

[désolée, pas d'inspiration ^^]
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptyMer 22 Juin - 11:46

« Et moi non plus. »

Un ton froid à glacer le sang. Joris s'était approché. Son éternelle tunique de cuir mettait en valeur sa carrure athlétique tandis qu'une épée monumentale pendait à son côté. Sa voix puissante et autoritaire acheva de lui donner le charisme et la prestance dignes d'un Capitaine. Impressionnant.

Sourcils froncés, les bras croisés sur sa puissante poitrine, il jugeait l'inconnue d'un regard sévère. Aussi chaleureux et hospitalier que les montagnes Astorgs au milieu de l'hiver... A Storghein, on n'avait pas l'habitude d'accueillir n'importe qui à bras ouverts. Surtout dans un Palais Royal abritant la dite Reine, Reine qu'il était chargé de protéger. Et qu'il aimait comme jamais personne n'avait aimé, mais ça, l'histoire ne le dit pas. Surtout en temps de crise où on ne savait reconnaître ses amis de ses ennemis. Surtout lorsque les temps sont à la trahison et au goût enivrant du pouvoir. Il n'en revenait pas que les gardes aient laissé entrer cette jeune femme sans escorte alors qu'elle n'était à l'évidence, ni Compagnon ni servante.


« Veuillez décliner votre identité et le motif de votre présence dans ce Palais. »

Parfait dans son rôle de Capitaine des Compagnons le Joris ! Fier, froid. La caricature de l'Astorg. On ne rigole pas avec la sécurité de la Reine. Et encore moins avec lui. Sa bien-aimée était réapparue moins d'un mois auparavant. Hors de question qu'il reproduise deux fois la même erreur. Et si son meilleur ami n'avait pas été digne de confiance, ce n'était pas à cette inconnue qu'il allait accorder la sienne.

Ses cheveux blonds et ses yeux clairs soutenaient le fait qu'elle était Astorg pourtant Joris était persuadé de ne l'avoir jamais rencontrée auparavant. D'abord parce qu'il connaissait grand nombre de femmes à Storghein. Dans les moindres détails... Ensuite parce qu'il y avait chez elle quelque chose qu'il n'aurait su identifier mais qui criait qu'elle n'était pas de la ville. Certainement une fille de la campagne, qui avait décrété que sa place était aux côtés des Compagnons, poussée par une soif subite d'aventure, d'entraînements et de rencontres. Ou plutôt par l'ennui, pur et dur, qui s'insinue dans les chaumières à l'écart de la ville et qui prend diverses formes, illusions séduisantes, pour attirer les pauvres gens dans son piège. On croit maîtriser nos désirs, on est persuadé que nos décisions ont demandé une force de caractère hors du commun, et on est même fier de les avoir prises. Pourtant ce n'est qu'un leurre. Tout n'aura été fait que pour combler l'ennui, dans la précipitation et non la sagesse, si bien qu'on se retrouve du jour au lendemain dans un tourbillon infernal qui pourtant nous paraît bien plus agréable que la maison de chaume et ses activités agricoles.

C'était d'ailleurs pour ça qu'Annabeth s'était enrôlée chez les Compagnons. Pour chasser l'ennui. Joris ne lui avait pas adressé un regard. Mais, loin de l'éclipser derrière son titre et son charisme écrasants sa présence la soutenait.

Devant une telle inquisition, la petite ne tiendrait pas longtemps...


[Panne sèche. J'ai jamais eu autant de mal à pondre un texte o_o.]
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptyVen 24 Juin - 11:51

Si Thémis cherchait un Compagnon pour répondre à ses questions, elle n'avait pas songé un seul instant tomber sur deux d'entre eux. Dans un premier temps, la jeune femme n'avait eu aucun mal à se faufiler dans le Palais, prétextant sa volonté de rejoindre les rangs de l'armée Astorg auprès des gardes de l'entrée. Comme à Cydonia, les recrues devaient être précieuses pour qu'on ne lui ai pas demandé plus de renseignements et d'informations sur sa personne. Bien évidemment, Thémis se doutait qu'un registre ou quelque chose comme ça devait se cacher dans le Palais et son précieux don de transformation animale devrait pouvoir l'aider à se faufiler n'importe où si personne ne pouvait répondre à ses questions toutefois, la jeune Clari n'avait pas prévu un détail d'importance à savoir qu'elle ne connaissait pas les lieux !
Alors que Thémis avançait dans un couloir, en quête soit d'un Compagnon, soit d'un miracle qui lui ouvrirait les portes de la vérité, mais elle ne reçut que le regard glacial d'une jeune fille à l'apparence juvénile qui lui demanda qui elle était. Bien évidemment, la solution la plus simple pour le commun des mortels aurait été de répondre qu'elle s'appelait Thémis Clari seulement la jeune femme n'appartenait pas au commun des mortels. Fille du Consul de Cydonia et d'une Astorg, tel était la triste ascendance de Thémis et elle ne pouvait pas la révéler si facilement sans s'assurer de ne courir aucun risque et d'être face à la bonne personne. La jeune femme n'eut pas le temps de répondre, un homme venait en effet de s'approcher et avait conclut l'affaire en précisant qu'il ne la connaissait pas non plus. Quoi de plus normal que cette méfiance se murmura en son fort intérieur la jeune Thémis même si elle leur faisait face sans crainte en l'instant présent. Le ton glacial qu'il employa eut l'effet escompté sur la jeune femme qui commença alors à se demander si sa volonté de se persuader de la mort de sa mère n'était pas une mauvaise idée. Pourtant, lorsqu'il lui demanda de décliner son identité, Thémis ne s'offusqua pas, au contraire, une bouffée de courage étreint son coeur tandis qu'elle jaugeait l'espace d'une seconde la jeune fille, plus petite et plus jeune, et le jeune homme.

La première de ses interlocuteurs était plutôt fine, élancée mais à peu de chose près de sa taille, soit pas bien grande aux yeux de la jeune Clari qui avait une piètre opinion de ce genre de détails. Elle crut remarquer que l'Astorg n'en était pas une et aurait penché pour une elfe mais le moment était certainement mal choisi pour s'attarder sur ce genres de détails. L'homme était en revanche plutôt grand et surplombait en tout cas Thémis. Il parlait d'un ton dur et rude qui avait de prime abord surpris Thémis avant qu'elle ne s'y fasse. Anatoli avait l'habitude de la traiter sans ménagement, outre le fait qu'il soit son père, c'était une des raisons pour lesquelles la jeune fille l'aimait, parce qu'il la traitait comme n'importe qu'elle autre fille. Liam avait tendance à se montrer brute de la sorte, aussi, elle ne fut guère impressionnée longtemps par l'atmosphère pesante que les deux Compagnons, du moins l'espérait-elle, avaient tentés de créer. Dans son enfance, Thémis avait vécu des situations bien plus génantes, coincée qu'elle avait pu être entre la bêtise de ses camarades et les préjugés des adultes qui voyaient en elle la digne héritière du Consul.

Thémis se mit à réfléchir intensément, cherchant à ne pas éterniser le silence qui s'était installé entre elle et ses interlocuteurs. Si elle ne répondait pas au plus vite, ils finiraient par douter d'elle et de ses dires et cela compliquerait inutilement les choses ! Le cerveau de la jeune femme réagit à vive allure et lorsqu'elle fut certaine de ce qu'elle allait dire, sa voix se fit claire et son regard se plongea tour à tour dans celui de la jeune fille puis dans celui de l'homme qui lui faisaient face.

« Je vous prie d'excuser ma présence impromptue, mais je n'avais d'autre choix que de mentir aux gardes pour entrer. »

Si les apparences laissaient croire qu'elle hésitait sur ce qu'elle était en train de dire, Thémis avait en réalité tout calculé, jusqu'au détail près. Son regard soutint celui de l'inconnu sans broncher, ne cherchant pas à paraître insolente mais simplement à lui faire comprendre qu'elle ne le craignait pas.

« Je leur ai dit que j'étais une future recrue mais en réalité, je suis venue pour retrouver quelqu'un de ma famille. »

C'était un coup de poker comme un autre se dit la jeune fille. Elle n'était pas loin de la vérité et avait l'habitude de mentir. Si elle ne parvenait pas à mentir aux gens qu'elle aimait tout particulièrement, Thémis était à même de le faire avec les inconnus dans leur genre. Cela pouvait en revanche marcher comme le contraire, car après tout, on ne pouvait pas manipuler l'esprit des gens à sa guise.

« Je cherche Kristina, j'ai entendu dire qu'elle vivait ici, quant à savoir qui je suis, je me nomme tout simplement Kriista, je suis sa fille. Je viens lui annoncer le décès de mon père. » Thémis marqua une pause avant de reprendre d'un ton interrogateur, « Suis-je au bon endroit pour lui parler ? Il n'a guère était facile de la trouver d'autant que je ne connaissais que son prénom. »
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Annabeth
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptyDim 26 Juin - 8:21

Quand il arriva, Joris ne considéra même pas Annabeth. Elle s'en moqua complétement, (elle était habituée aux attitudes froides et sèches de son Capitaine) comme elle se moqua de son arrivée inattendue. Elle faillit même sourire ! La présence de son Capitaine la soutenait, et vu la carrure de Joris, la jeune inconnue devait sûrement être impressionnée. Au contraire, quand elle parla, elle eut l'air très sûre d'elle :

« Je vous prie d'excuser ma présence impromptue, mais je n'avais d'autre choix que de mentir aux gardes pour entrer. Je leur ai dit que j'étais une future recrue mais en réalité, je suis venue pour retrouver quelqu'un de ma famille. Je cherche Kristina, j'ai entendu dire qu'elle vivait ici, quant à savoir qui je suis, je me nomme tout simplement Kriista, je suis sa fille. Je viens lui annoncer le décès de mon père. Suis-je au bon endroit pour lui parler ? Il n'a guère était facile de la trouver d'autant que je ne connaissais que son prénom. »

Annabeth resta perplexe, bien qu'elle ne le montra pas. Elle ne connaissait aucune femme du nom de Kristina, qui en plus avait une fille nommée Kriista. Peut-être Joris lui, saurait. Vu qu'il était le Capitaine des Compagnons, il devait tout connaître sur le Palais, et ses habitants, plus encore que les autres Compagnons. Mais l'Elfe ne tourna pas la tête vers lui, ne lui jeta pas un regard interrogateur. Sinon, elle montrerait qu'elle doutait, et si la soit-disant Kriista était une ennemie, elle ne devait pas montrer ce qu'elle pensait. Annabeth préférait rester discrète. Beaucoup se méprenait devant sa fine silhouette, et son regard serein, et elle se doutait que Kriista était de ceux-là. Mais pourtant, elle se battait plus adroitement et férocement qu'une lionne. Et si la jeune inconnue la sous-estimait, et ne faisait pas attention à elle, l'Elfe aurait l'avantage de la surprise.
Et oui, depuis qu'Annabeth était Compagnon (ou plus précisément, depuis la disparition de l'Oblat), elle était devenue un tantinet paranoïaque. Et la réapparition de l'Oblat n'avait rien changé.
Par pur réflexe, Annabeth passa discrètement la main dans son dos et caressa le cuir de son carquois et le bois de son arc, dont elle ne se séparait jamais. Ce simple contact la rassura et elle déclara :


Même si tes intentions sont louables, mentir à nos gardes n'était pas la meilleure façon de rentrer ici. Et, pour ma part, je ne connais AUCUNE Kriistina qui habiterait dans ce Palais.

Son ton était soupçonneux, et sonnait comme un avertissement. Annabeth voulait faire comprendre à Kriista qu'elle n'avait pas vraiment confiance, et que si son histoire sonnait faux, elle risquait gros...
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptySam 2 Juil - 4:56

Aucune réaction de la part de Joris. Même lorsque l'inconnue évoqua le nom de Kristina. Pourtant, contrairement à Annabeth, il connaissait cette femme, comme il connaissait chacun de ses Compagnons. Elle n'était plus toute jeune mais elle avait servi l'Oblat jusqu'à la fin avec une dévotion qui avait touché Joris. Jusqu'à la fin...

Non, ce n'était pas un fantôme et une pensée que cette jeune fille était venue chercher. Mais l'état de santé de Kristina empirait de jour en jour et voilà bien longtemps qu'ils n'avaient pas eu le plaisir de la voir aux entraînements. De la voir tout court. Clouée au fond du lit, sa seule visite était celle des médecins qui ressortaient sans cesse plus soucieux de sa chambre. Quelques rares amis, mais pas de famille, c'était certain. Surtout pas une fille.


« Je ne connais pas non plus de Kristina. Votre récit est tout aussi faux que votre désir de devenir soldat. »

Il y avait pourtant un aplomb certain dans les mots de cette inconnue. Elle avait tenu tête aux deux Compagnons avec un calme déconcertant pour quelqu'un qui ment. Peut-être disait-elle vrai. Cependant Joris refusait de croire que Kristina ait eu une fille et que ce détail ait pu échapper à l'Oblat. Il y avait certes dans le passé de cette femme un passage un peu flou. Il savait qu'elle n'avait pas toujours été Compagnon et qu'elle occupait un poste plus complexe du temps de la soeur de Kriisten. Qu'elle avait dû jouer un rôle malsain d'après certaines mauvaises langues.

Mais les Compagnons passaient plus de temps entre eux qu'avec leur propre famille, ils étaient liés de telle sorte que garder un secret se relevait l'improbable. Si Kristina avait dû s'absenter pour rendre visite à une fille cachée, cela n'aurait jamais échappé à Joris.

Rien ne pouvait rester secret chez les Compagnons.
Rien.
Rien...

Ah bon ? N'as-tu rien appris Joris ? N'as-tu pas cru connaître par coeur celui même qui a bien failli faire sombrer Storghein ? Et ta bien-aimée Reine avec ?

Le doute s'insinua petit à petit. Voix de bonne ou mauvaise augure, ça il l'ignorait. Cependant il ne pouvait se permettre de flancher. Ca n'était pas à lui de le faire...


« Vous allez quitter les lieux dans les plus brefs délais ou je serai contraint de me montrer plus persuasif. Je suis le Capitaine des Compagnons de la Reine. Croyez-moi, j'en ai le pouvoir. »
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Fille Clari, Prof
Thémis
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   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptyMar 5 Juil - 7:42

Thémis avait longtemps hésité avant de se décider à sauter le pas. Elle s'était d'abord imaginé la réaction de son père, le Consul, avant d'entrevoir celle de son amant, Soren. Finalement, sachant pertinemment que ces deux ne seraient pas d'accord quant à ses projets, la jeune femme était allée chercher conseil auprès de son vieil ami Flynn. Elle ne pouvait certes pas tout lui révéler mais lui parler lui avait fait du bien grâce à leur discussions, la jeune Clari avait pu peser le pour et le contre et avait enfin pu prendre une décision cohérente. Thémis se savait incapable de vivre plus longtemps dans le doutes et si la bataille devait être son dernier jour, nul doutes qu'elle préférait le vivre aux côtés de la vérité ! C'était sans doutes parce qu'elle craignait de partir pleine de regrets que la demoiselle avait pris la décision de se rendre dans ce qu'on aurait pu appeler sa cité natale. Ainsi, elle avait planifié chacun de ses mouvements, chaque détail mais cela n'avait pas suffit. Si elle avait espéré pouvoir se mouvoir aussi librement qu'à Cydonia, elle avait eut tord, la réaction des deux Compagnons le lui prouvait. La jeune Clari avait joué gros en avouant à demi-mot être la fille de Kriistina. Si les deux Compagnons connaissaient sa mère, nul doutes qu'ils devaient également connaître les origines de sa fille ou du moins, son ascendance directe. Thémis savait que donner son vrai nom serait risqué, pas autant que par le passé mais tout de même. Capturer la fille d'Anatoli Clari était surement une aubaine pour eux et elle ne tenait pas à faire de vagues, elle n'était pas venue dans la cité des neiges pour attirer des ennuis à son père, pas cette fois du moins. La jeune femme, si elle ne montrait nullement sa détresse, réfléchissait aux éventualités qui se présentaient à elle. Soit les deux Compagnons connaissaient sa mère mais refuseraient de la mener à elle, soit cette dernière était belle et bien décédée, soit ils ne la connaissaient pas mais la faisaient enfermer pour mensonges ou pire, ils se rendaient compte de son nom et de sa lignée et là, elle aurait de gros ennuis. Thémis réfléchit à toute vitesse, arborant un sourire timide de façade qui cachait parfaitement son trouble. Ce fut à cet instant que la jeune femme se souvint d'éléments récents qui joueraient en sa faveur si besoin était. Et visiblement, elle aurait besoin de beaucoup plus que de sa supercherie pour entrer en contact avec sa mère ... dire qu'il y avait une éventualité pour que cette dernière soit en réalité morte comme le lui avait confié Anatoli !

La jeune Compagnon elfe fut la première à prendre la parole. Elle reprocha à la demoiselle d'être entrée de façon aussi peu chevaleresque dans le palais, ce que Thémis pouvait parfaitement comprendre et regrettait même quelque part, puis lui affirma qu'elle ne connaissait aucune Kriistina. Le ton que cette jeune femme employa poussa Thémis à se mettre sur ses gardes ... tout cela ne disait rien qui vaille ! Elle observa la Compagnon, cherchant ce qu'elle pourrait bien lui répondre mais se tut, le jeune homme ayant pris la suite de sa compagne. Si la remarque de la première avait quelque peu fait regretter son entrée en matière à l'héritière des Clari, le ton du second lui déplut fortement. Certes elle avait menti, mais elle n'avait pas eut le choix ! Qui aurait laissé entrer une pauvre ère comme elle dans ce somptueux palais si elle n'avait pas prétendu vouloir servir la cité en tant que soldat ? La menace du Capitaine des Compagnons ne fit guère peur à Thémis car elle possédait beaucoup d'atouts, elle n'était pas venue les mains aussi vides qu'elle avait pu le penser de prime abord. Les choses avaient changées et à voir la réaction de ce Compagnon, Thémis se doutait qu'il ne jouait pas franc jeu avec elle. Enfant, la jeune Clari avait du mentir de nombreuses fois, elle avait eut des secrets, en avait toujours et force était de constater qu'en général, elle avait tendance à se trahir facilement auprès de ceux qui la connaissaient vraiment. La colère qui la prenait lorsqu'elle se sentait acculée était un signe prometteur vers le chemin de la vérité. Fronçant les sourcils, Thémis se décida à jouer le tout pour le tour. Elle avait passé plus de vingt ans de sa vie à se demander qui était sa mère, à en vouloir à son père de ne jamais avoir voulu lui donner ne serait-ce qu'une image d'elle, alors si Kriistina était en vie, Thémis voulait des réponses, un visage, quelque chose qui, lorsqu'elle parlerait de sa mère, lui rappellerait cette dernière. Chaque être vivant avait besoin de connaître des origines, elle avait tant souffert des siennes qu'elle estimait être dans son droit en voulant savoir le fin mot de l'histoire.


« Je reconnais avoir eut tord de mentir à vos soldats mais m'auraient-ils seulement laisser entrer si j'avais demandé à voir Kriistina ? La disparition de votre Oblat les as laissé suspicieux même malgré son retour, nul besoin d'être maligne pour m'en rendre compte. Je ne souhaitais pas m'introduire en secret, et j'aurais préférée me montrer honnête mais si je m'excuse d'être entrée avec ce qui peut apparaître comme de mauvaises intentions, je ne quitterai pas votre palais sans avoir revu ma mère. »

La détermination de Thémis était sans faille. Elle avait prit tant de risques, elle avait du mentir à ses père et son compagnon, elle avait du faire tout ce chemin pour une seule vérité : sa mère. Si elle venait à disparaître avant qu'elle n'ai pu avoir ses réponses, la jeune Clari savait par avance qu'elle s'en voudrait mais si elle avait disparu, elle aimerait au moins se recueillir sur sa tombe avant de rentrer. La jeune femme était têtue et bien souvent, elle obtenait ce qu'elle voulait. Certes les choses n'étaient pas aussi simples aujourd'hui mais peu importait.

« Mon récit était certes faux envers vos soldats, mais ne confondez pas mensonge et vérité. Je vous ai dit la vérité, je suis la fille de Kriistina, ancienne espionne pour le compte de l'Oblat qui enfanta d'un Cydien une petite fille. Lorsque la trahison fut révélée, elle préféra abandonner l'enfant à son père et s'en retourna dans sa cité natale. Sachez que je ne veux aucun mal à ma mère, je tiens à la rencontrer uniquement pour connaître mon passé, pour comprendre ses choix et lui apporter le pardon de mon père. »

La dernière réplique était fausse certes, mais elle était nécessaire à l'histoire que Thémis leur avait donné jusque là. Sa version édulcorée était que son père, venant de décédé, avait voulu qu'elle retrouve sa mère. A présent, Thémis savait qu'elle était en danger après avoir avoué ce qui pouvait se résumer comme la quasi totalité de la vérité. Néanmoins, la jeune femme avait d'autres atouts dans sa manche, et non des moindres.

« Comme vous avez du le remarquer, j'appartiens à la noblesse Cydienne, il serait donc fort peu recommandé de vous montrer plus persuasif Capitaine, à moins que l'alliance récente avec ma cité ne vous soit plus d'aucune utilité, ce dont je doutes. Je ne quitterai pas les lieux sans avoir la certitude que ma mère n'y est pas. Je sais de source sure qu'elle a rejoint le corps des Compagnons après ma naissance et je sais également que vous tenez une liste des-dits Compagnons. Un incident diplomatique à la veille d'une si grande bataille signerait notre perte à tous, aussi, je vous propose de me montrer cette liste. Si le nom de ma mère y ai inscrit en tant que portée disparue, je partirai. »


Thémis savait qu'elle misait un peu trop sur son statut, sur cette alliance ou encore, sur la chance, mais qui ne tentait rien n'avait rien ... De plus, quand bien même serait-elle capturée, elle avait une porte de sortie grâce à sa transformation animalière et à Flynn au dehors. Si elle n'avait pas prévu d'aller jusque là, si elle n'avait pas non plus prévu leur réticence, la jeune Clari avait néanmoins mis en place son propre échiquier. A chaque coup, elle avait une porte de sortie, du moins, c'était à espérer.

[ Désolée, si la réponse ne convient pas, je peux éditer bien sur ! J'ai été prise au dépourvu par la réponse de Joris mais j'espère que celle-là vous conviendra ! Embarassed ]
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Annabeth
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptySam 9 Juil - 4:00

Annabeth grimaça quand Joris parla. Oui, le Capitaine pouvait être bien plus persuasif, quel Compagnons ne le savait pas ? Même si Annabeth aurait préféré que le jeune femme reparte, sans escarmouche. Mais quand celle-ci parla, l'Elfe faillit s'étrangler. UNE CYDIENNE ?!Dans les murs du palais de l'Oblat ?! Là, elle allait la virer celle-là !Annabeth allait d'ailleurs le faire, mais la jeune femme n'avait pas fini de parler :

Comme vous avez du le remarquer, j'appartiens à la noblesse Cydienne, il serait donc fort peu recommandé de vous montrer plus persuasif Capitaine, à moins que l'alliance récente avec ma cité ne vous soit plus d'aucune utilité, ce dont je doutes. Je ne quitterai pas les lieux sans avoir la certitude que ma mère n'y est pas. Je sais de source sure qu'elle a rejoint le corps des Compagnons après ma naissance et je sais également que vous tenez une liste des-dits Compagnons. Un incident diplomatique à la veille d'une si grande bataille signerait notre perte à tous, aussi, je vous propose de me montrer cette liste. Si le nom de ma mère y ai inscrit en tant que portée disparue, je partirai.

Aïe, ça n'allait pas plaire au Capitaine !Mais à Annabeth non plus, ça ne lui plut pas. Quelle audace !Quelle insolence ! Mais malheureusement, la jeune Cydienne n'avait pas tort. Malgré leur supériorité numérique, les deux Compagnons étaient dans de sales draps. Mais ils ne pouvaient décemment pas donner la liste des Compagnons !Si c'était une ruse, la Cydienne saurait tout des défenses de l'Oblat ! Et la soit-disant alliance avec Cydonia ne serait alors qu'un piège ? Non, mettre autant en jeu pour cela, c'était peut-être un peu crétin. Mais...Les deux Compagnons pouvaient-ils se permettre de faire cela ? Sans en parler à personne ? Même si Joris en avait la pouvoir, elle-même n'était qu'une simple Compagnon, et même pas une Astorg pure souche en plus !
La Cydienne ne patienterait pas indéfiniment, mais Annabeth n'avait pas le pouvoir d'accepter ou de refuser. Elle ne sachant que faire dans cette situation délicate, elle banda son arc et encocha une flèche. Elle lança un regard assassin à la Cydienne (le genre, tu bouges je te butte, même si elle ne comptait pas le faire, juste pour ne pas laisser à l'inconnue la chance de faire une chose stupide...) Et elle regarda Joris, attendant qu'il réponde.


[Désolée, je n'osais pas parler, Annabeth n'étant pas haute placée, si la réponse ne convient pas, j'éditerais !]
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
   [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé) EmptyLun 18 Juil - 8:33

[C’était recherché de te prendre au dépourvu Thémis ^^. On connaît le but de ce topic, si on le joue comme il doit être joué, ce n’est pas marrant, alors que si on y met du piment…]

Joris laissa l’inconnue aller à la fin de son récit sans l’interrompre et surtout sans aucune réaction. Même s’il n’avait pu s’empêcher de tiquer quand la Cydienne s’était trahie en évoquant « votre » Reine, il avait su l’écouter jusqu’au bout. Et à la lumière de son histoire il comprit mieux l’attitude de ladite Kristina. Son récit collait tout à fait aux rumeurs qui courraient à son sujet, le poste d’espion lui allait si bien, toute cette histoire était cohérente. Si Joris n’avait su sur quel pied danser quelques instants auparavant, cette fois-ci, elle l’avait convaincu.
Pourtant, voilà ce qu’il répondit :


« Utiliser l’alliance précaire entre nos deux cités pour vos petites affaires personnelles est tout à fait indigne de la noblesse cydienne à laquelle vous dites appartenir. »

Un tout autre Astorg aurait d’ailleurs plutôt répondu : « Utiliser l’alliance précaire entre nos deux cités pour vos petites affaires personnelles est tout à fait indigne. On reconnaît bien là la noblesse cydienne à laquelle vous dites appartenir. » Cette jeune fille avait de la chance : Joris était un des rares à Storghein à ne montrer que quelques rares signes d’hostilité envers Cydonia.

« En ces temps si sombres je vous trouve bien égoïste de mettre en péril la survie des peuples libres pour votre petit confort, Ma Dame, poursuivit-il. Je n’ai en aucun cas besoin d’un stupide traité pour vous venir en aide. Votre récit était tout à fait cohérent, inutile de mettre votre rang, votre race et cette alliance au milieu. »

Les bras croisés sur le torse, les sourcils froncés, l’air de Joris était tout aussi sévère que ses mots. Ses yeux violets jugeaient la Cydienne avec colère et c’est sans sympathie qu’il reprit.

« Je vais vous conduire à Kristina. Annabeth, pars chercher un médecin et rejoins nous au deuxième étage de l’aile ouest.»

L’Elfe ne discuta pas et après un hochement de tête, elle s’éloigna à grands pas. Il avait prononcé ces mots sans aucune cérémonie, malgré l'importance que cela devait avoir pour cette jeune femme. C'était sa manière à lui de se montrer discret. Et puis, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il se montre ému ou quoi que ce soit. Il s'agit de Joris.

« Veuillez me suivre. »

Ils traversèrent l’immense hall aux colonnes gigantesques et alors qu’ils pénétraient dans un couloir aux ornements sobres mais élégants, il donna quelques explications à la jeune femme.

« Kristina est bien un Compagnon de la Reine. Mais bien qu’elle soit sous mes ordres je ne l’ai croisé qu’à de rares occasions. Ma Dame, votre mère est mourante. C’est pourquoi j’ai fait quérir un médecin, je ne voudrais pas que votre présence ici la bouleverse tant, qu’elle en perde la vie. »

Le ton du maître d’arme s’était radouci, bien qu’il ne fût pas amical pour autant. Ils grimpèrent de longs escaliers en colimaçon avant de s’engager dans un couloir où les rayons du soleil se reflétaient sur les nombreux miroirs et le marbre du sol. D’immenses baies vitrées donnaient à l’aile du bâtiment toute la chaleur qui avait déserté les montagnes astorgs et ses habitants.

« Ce sont les appartements de quelques personnes notables de Storghein. Votre mère se trouve dans cette chambre-ci. »

Il désignait une porte ouvragée à la poignée dorée, la plus porche d’eux.

« Je vous demanderais d’attendre cependant l’arrivée du médecin. »

[Tu peux manipuler Annabeth pour la faire arriver avec le médecin, elle est en vacances et ne postera pas avant la semaine prochaine.]
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Re: [151][DP] Des origines troubles (pv Joris, Annabeth) (terminé)
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Tandis que la plus jeunes des deux Compagnons encochait une flèche et la visait, Thémis ne bougea pas. Elle savait que sa position la protégerait d'une mort aussi directe que celle-là et en venant dans le palais de l'Oblat, la jeune femme était clairement consciente de ce qu'elle faisait à savoir qu'elle prenait le risque de se faire capturer. Seule comptait sa mère et le besoin qu'elle avait de savoir si cette dernière était vivante ou dans le cas contraire, de connaître l'endroit où elle pourrait se recueillir en paix. La jeune Clari n'attendait pas que les deux Compagnons se montrent généreux et elle avait répugné à user de cette maudite alliance entre leurs cités pour parvenir à ses fins toutefois, les deux jeunes gens ne lui avaient pas vraiment laissé le choix. Son esprit tournait à plein régime tandis qu'elle imaginait l'ensemble des hypothèses qui s'ouvraient à elle après une telle déclaration. Le plus probable était la protection relative que lui offrait ses révélations toutefois, rien ne pouvait lui garantir que ses interlocuteurs respecteraient l'alliance entre Cydonia et Storghein. Si tel n'était pas le cas, elle se contenterait de jouer sur le dernier tableau qu'il lui restait avant d'opter pour la fuite, ce qu'elle répugnait à faire même en cas d'urgence. Elle était une femme d'honneur, pas une lâche qui n'assumait pas ses choix et ses prises de position ! Son sang-mêlé devait pouvoir lui offrir un sursit dans le pire des cas non ? Thémis en doutait aussi, elle avait préféré écarter cette idée quoi qu'il advienne.

Une flèche la menaçait pourtant, son visage restait impassible et semblait attendre tout simplement une réponse. Si la jeune elfe n'avait pas osé lui répondre ou n'avait pas voulu, celui qui s'était présenté comme le Capitaine des Compagnons de la Reine l'avait fait. Le ton de ce dernier était aussi distant et froid que précédemment mais à cela s'ajoutait la réprimande qu'il se permettait d'émettre à son sujet. La jeune Clari n'appréciait que très peu ce genre de personnages moralisateurs. S'il ne l'avait pas poussée dans ses derniers retranchements, Thémis n'aurait jamais eut à lui avouer ce genre de choses, à faire jouer une alliance précaire et récente entre leur cités pour arriver à ses fins.

« Je vous prierais de ne pas insulter mon sang monsieur car y coule également celui de la noblesse Astorg. »

Thémis s'estimait heureuse car en réalité, elle se doutait d'une part que le Compagnon n'était pas de ceux qui détestaient au plus haut point les Cydiens et d'autre part, qu'il allait certainement céder vu son comportement, du moins était-ce à espérer ! La jeune femme écouta la suite sans réagir, si elle s'était abaissée à le faire précédemment, Thémis jugeait inutile de le refaire alors que l'Astorg lui lançait une nouvelle pique. Elle n'avait eut à avancer cette stupide alliance comme son rang que parce qu'il l'y avait obligée et il était loin de se douter à quel point elle regrettait de l'avoir fait ! A Cydonia, la fille du Consul était de celles qui rejetaient totalement son sang. Certes fille de noble était agréable à vivre, cependant, cela n'avait pas que des bons côtés, bien au contraire. Entre mariage arrangé, protocole et attitude déplaisante des autres à son égard, Thémis n'avait que trop souffert de son nom. Quant à ses origines métissées, là encore, la jeune Clari n'avait pu qu'en souffrir quand les deux cités auxquelles elle appartenait se faisaient la guerre. La jeune femme soutint sans ciller le regard du Compagnon, il y avait bien longtemps que ce genre de regard emplis de colère ne lui faisait plus peur. Elle était venue pour voir Kristina et ne repartirait pas de ces lieux avant d'avoir eut la certitude de son état, vivante ou non.

Le Compagnon céda au grand soulagement de Thémis qui, bien que son cœur batte la chamade, n'esquissa aucun mouvement, pas même un sourire de satisfaction. Une colère froide l'avait envahi suite aux déclarations de cet homme qui ne la jugeait que trop vite, comme la plupart des gens se permettait d'ailleurs de le faire. Une fois qu'elle ne fut plus tenue en joug par l'elfe du nom d'Annabeth, la jeune Clari se détendit et regarda d'un air détaché la jeune femme partir quérir le médecin que son Capitaine lui avait demandé. En silence, la jeune Cydienne suivie son guide dans le dédale des couloirs. Ce fut toujours en silence que Thémis accueillit les réponses du Compagnon aux questions qu'elle n'avait pas osé poser suite au refus auquel elle s'était vu confrontée. Ainsi, elle apprit que sa mère était bien un Compagnon de la Reine mais si la joie première de la savoir en vie avait fait palpiter son cœur, l'annonce de sa mort à venir lui glaça le sang de sorte qu'elle ne put s'empêcher de s'arrêter quelques secondes pour accuser le coup. En venant à Storghein, Thémis s'était certes attendu à la mort de sa génitrice cependant, lorsqu'elle avait appris que cette dernière était en vie, une joie non feinte l'avait envahie de sorte que la révélation du Capitaine avait quelque part brisé tous ses espoirs.

Alors qu'ils empruntaient les escaliers pour monter au niveau supérieur, Thémis réfléchissait à tout ce que venait de lui avouer son interlocuteur. Il lui offrait une chance inespérée de revoir sa mère, de pouvoir obtenir les réponses aux questions qu'elle s'était toujours posée et pourtant, ce frêle bonheur pouvait être anéanti d'un revers de main si la mort décidait de s'en mêler. Sans faire attention au décor qui l'entourait, uniquement préoccupée par ce qu'elle venait d'apprendre, ce qu'elle était en train de vivre, Thémis accueillit avec un sourire blafard la dernière annonce de son interlocuteur.
Si dans un premier temps la jeune femme n'avait pas eut l'intention d'attendre l'arrivée du médecin, elle préféra néanmoins obéir avant de pénétrer dans la chambre. En réalité, elle craignait quelque peu cette entrevue tout comme les éventuelles réponses qu'elle pourrait obtenir et l'idée de la présence du médecin la rassurait quelque peu sans vraiment savoir pourquoi. La demoiselle attendit quelques minutes, de nombreuses questions en tête lorsqu'enfin Annabeth revint avec ledit médecin. Ce dernier préféra entrer le premier afin de prévenir Kristina de l'arrivée de sa fille et lorsqu'il ressortit quelques minutes plus tard, la jeune Clari crut qu'on allait lui annoncer que sa mère ne voulait pas la voir. Ce ne fut heureusement pas le cas et ce fut le cœur battant à tout rompre qu'elle pénétra dans la chambre, le médecin fermant la porte derrière elle.

Il fallut quelques secondes à la jeune Clari pour s'habituer à la lumière tamisée. L'odeur de la pièce était pesante cependant, ce ne furent ni l'odeur, ni la lumière ni le décor qui préoccupèrent Thémis, seulement le corps allongé dans le lit en face de la porte. Une femme d'âge mur était allongée, ses longs cheveux blonds vénitiens descendant en cascade et encadrant un visage aux couleurs pâles. Des yeux bleu océan se posèrent sur elle, les mêmes que les siens. Thémis cru que son cœur allait s'arrêter de battre ou au contraire, qu'il n'allait plus cesser de s'emballer de sorte qu'il finirait par exploser.

« Thémis » souffla la voix de la malade.

« Maman » répondit-elle dans un souffle, incapable de savoir pourquoi ce mot lui était venu à la bouche tout comme elle n'était pas capable de retenir les larmes qui roulaient le long de ses joues.

La jeune Clari s'approcha du lit de sa mère tandis que le médecin s'était assis en dernier plan, les laissant seules sans pour autant quitter des yeux sa patiente. Thémis comprenait parfaitement sa réaction et était tellement submergée par l'émotion qu'elle oublia bien vite la présence de ce dernier. Kristina prit sa main dans la sienne et la jeune femme retomba bien vite de sur son nuage. Le corps faible de sa mère était préoccupant toutefois, elle n'eut pas le temps de poser ne serait-ce qu'une question car sa mère l'avait déjà devancée.

« Ma petite fille, j'espérais que tu viendrais, que tu pourrais me pardonner. »

La jeune Clari en avait longtemps voulu à sa mère d'être partie sans même avoir cherché à la connaître tout comme elle en avait voulu à son père de ne voir que l'image de sa défunte femme en elle pourtant, face aux regrets évident de Kristina, elle ne pouvait plus lui en vouloir, pour quoi que ce soit. Le temps avait pansé la plupart de ses blessures et le pâle sourire de sa mère avait cicatrisé ce qu'il lui restait de rancœur.

Le temps filait à une vitesse déconcertante pourtant, la jeune Thémis avait de nombreuses questions à poser à sa mère et cette dernière semblait prête à répondre à chacune d'entre elle, comme si elle avait été une enfant dont il fallait satisfaire la curiosité. Ainsi, Kristina lui raconta l'histoire de sa naissance, la manière dont elle était venue à Cydonia, en mission pour déstabiliser la cité, et celle dont elle était tombée amoureuse de son père, Anatoli Clari. L'Astorg lui expliqua ensuite la difficulté qu'elle avait eut à lui avouer la vérité, le bonheur qu'elle avait connu à ses côtés ainsi que celui de l'avoir portée.

« Je suis désolée, je n'avais pas le choix ... » souffla-t-elle enfin.

Elle avait du partir pour sauver sa vie lorsque la supercherie avait été dévoilée. Elle qui s'était résolue à vivre auprès de son époux et de sa fille avait finalement du quitter la cité au plus vite, délaissant ses deux amours et surtout, sa précieuse petite fille, qui n'était autre que Thémis.

« J'ai regretté tant de fois de ne pas avoir dit la vérité à ton père avant mais je savais qu'il n'accepterait pas l'idée que je sois réellement tombée amoureuse. Comment aurais-je pu lui en vouloir ? J'étais venue pour le séduire et le tuer ! »

Thémis n'ajouta rien, de peur de blesser sa mère mais il était évident que n'importe qui aurait réagi comme son père l'avait fait. Ce qui brisa le cœur de la jeune Clari fut d'entendre ce que sa mère avait à lui demander.

« Thémis … penses-tu que ton père me pardonnera un jour ? »

La jeune femme avait parlé comme s'il s'agissait de sa dernière volonté. La jeune Clari n'eut pas le courage de lui avouer qu'Anatoli lui vouait toujours une haine sans limite alimentée par la colère de ne jamais avoir eut les explications qu'elle venait de lui fournir. Thémis ne souhaitait pas non plus lui avouer que son père lui avait toujours interdit de poser des questions à son sujet ou encore, de chercher à en savoir plus sur elle tout comme elle n'oserait surement pas lui dire que ce dernier allait surement être très en colère lorsqu'il apprendrait où elle se trouvait durant les derniers jours. Kristina était malade, son cœur était fragile, Thémis venait de la retrouver, elle avait encore tellement de choses à partager avec elle qu'elle préféra lui mentir, le cœur serré.

« Père m'a envoyé ici pour te faire part de son pardon maman. Il espérait que les années vous ayant séparés ne t'ai pas emportée avant qu'il ne puisse te transmettre son pardon. »

Thémis avait tenté de parler avec sincérité et espérait que le subterfuge suffirait à apaiser sa mère. Visiblement, elle était bonne actrice car Kristina ne put s'empêcher de se remettre à pleurer en la remerciant. Soulagée, elle ne cessait de lui dire qu'elle était heureuse de la voir, d'avoir pu revoir son visage une dernière fois avant que le dernier souffle ne l'emporte. Submergée par l'émotion, Thémis préféra écarter l'éventualité de la perdre alors même qu'elle venait de la retrouver. Sa mère enchaina sur de nouvelles questions, telle une enfant trop curieuse ce qui ne manqua pas de faire sourire Thémis. Ainsi, elle dut lui raconter son enfance, omettant le remariage de son père pour éviter de blesser un peu plus sa mère. Tout y passa, des brimades qu'elle avait subi, car la jeune Clari se doutait qu'il était inutile de le lui cacher, qu'elle devait s'en doutait, aux moments simples mais heureux qu'elle avait passé à Cydonia. Elle lui parla de Flynn, de Lyes et bien sur, elle lui parla de son amant sans oser souffler son nom.

« Je crois que je suis enceinte. Je voulais te retrouver pour te l'annoncer, pour vivre cet instant précieux avec toi. » avoua-t-elle dans un sourire, une teinte pourpre maquillant ses joues.

Thémis n'avait pas osé lui avouer qu'elle était également venue dans l'espoir de la connaitre avant la dernière bataille qui s'annonçait, de peur de ne pas en revenir. Kristina se contenta de la féliciter sans pour autant lui demander le nom du père, comprenant sans doutes que Thémis ne tenait pas à le partager. Si seulement elle avait pu se douter que le temps lui était compté en présence de sa mère, sans doutes la jeune Clari aurait-elle partagé plus de choses avec elle.

« Je n'ai eut qu'un seul regret dans ma vie mon enfant, d'être partie loin de toi ce jour-là, quoi qu'il arrive, tâche de ne jamais avoir de regrets, de toujours profiter de tout et de surtout ne jamais faire les mêmes mauvais choix que moi. Maintenant, je me sens un peu fatiguée, nous reparlerons plus tard veux-tu ? »

« Veux-tu que je reste ? J'ai quelques dons de soigneur, je pourrais apaiser ta souffrance. »

« C'est juste un peu de fatigue, ne t'en fais pas. »

Le sourire apaisé de sa mère parvint à convaincre Thémis et ce fut à regret qu'elle quitta la pièce. Avant de sortir toutefois, elle souffla à sa mère :

« Je suis heureuse d'être venue, je vais retourner à l'auberge, je reviendrai demain. »

Alors que Thémis était sortie de la pièce, oubliant sans le vouloir la présence du médecin, elle se rendit compte que la jeune Annabeth était restée devant la porte, comme si elle craignait que la jeune femme ne s'en prenne à Kristina. Bien que la demoiselle trouva l'idée totalement déplacée, elle comprit le geste et n'ajouta rien cependant, la présence de la jeune fille lui rappela celle du médecin et Thémis se doutait que tant que ce dernier ne serait pas sorti, l'elfe ne la reconduirait pas à la porte.

[ Dans la chambre se jouait un tout autre théâtre. Kristina pleurait à chaudes larmes tandis que son médecin tentait de calmer son cœur trop pressé de battre. La mère était malade depuis tant d'années maintenant qu'elle se demandait encore pourquoi les dieux ne l'avaient pas encore rappelés à eux et maintenant, elle avait la réponse. Toute sa vie depuis vint et une longues années, Kristina n'avait eut de cesse de prier pour revoir un jour sa fille et obtenir le pardon de son mari et aujourd'hui, c'était Thémis en personne qui lui avait apporté les deux. Son cœur pouvait bien l'abandonner désormais …

« Je n'ai plus de regret à présent. » souffla-t-elle.

Le médecin eut beau faire ce qu'il pouvait, Kristina s'éteint sans un mot de plus, se laissant tout simplement emportée par le faucheur. Elle avait vécu une vie palpitante, pleines d'aventures. Elle avait rencontré l'homme qui avait fait chaviré cette vie, par deux fois, et n'en avait plus jamais aimé d'autre. Dans les yeux de sa fille, l'Astorg avait vu l'avenir, doux et heureux avant qu'elle n'ai à l'abandonner. Les mauvais choix l'avait conduit ici, dans cette chambre mais à présent, elle n'avait plus aucun regret si ce n'était celui de ne jamais pouvoir connaître l'enfant de Thémis. Anatoli lui avait pardonné, sa fille était aimée de tous, cela lui suffisait. ]

« Elle est décédée. »

[ Désengagée ]
[ Merci pour ce RP ! ]
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