Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne...

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Sora
Sora
Féminin Nombre de messages : 457
Âge : 32
Race et âge : Almer, 32 ans
Cité : Erathia
Métier : Archéologue et antiquaire

Feuille de personnage
Compétences: fouille, charisme et connaissance des langues, histoire et religion
Compétences bonus: marchandage, rituel, torture
Réputation :
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Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne...
   Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... EmptyDim 10 Mai - 14:10

[Je suis vraiment désolé, je sais que vous recherchez plutôt des personnages masculins. Mais je sais aussi que les joues très mal...<_<]

  • Nom: Nom officiel : Meian.
  • Prénom: Prénom officiel : Yaen. Nom de contrebandier : Sora.
  • Âge: 27 ans, bientôt 28.
  • Race: Almer.
  • Cité/groupe d'appartenance: Cydonia.
  • Métier: Contrebandier, antiquaire pour sa couverture et archéologue amateur à ses heures perdues.
  • Position: Contrôle le marché noir d’une grande partie d’Azthia. Est implantée principalement à Cydonia.
  • Monture/engin: Officiellement : aucune. Non officiellement : il n'est rien qu'on ne puisse obtenir en ce bas monde...
  • Arme: Un poignard accroché à sa cuisse. Connait aussi les rudiments du combat à l’épée.
  • Armure: Aucune
  • Compétences choisies: Camouflage, charisme, connaissance des langues, Histoires et religions, marchandage (compétence déverrouillée niveau 10)
  • Faiblesse: navigation (mal de mer trop persistant), couture (elle, elle vend, elle ne fabrique pas. à moins que vous teniez particulièrement à vous retrouver avec une tenue très...originale...)
  • Main dominante: main gauche
  • But du personnage: Atteindre un stade de connaissance presque absolue. Faire prospérer ses affaires jusqu’à devenir la première fortune d’Azthia (devant le P’yra qui lui pique la première place)
  • Nom de votre échoppe: Antiquités Meian

  • Description physique:

    Quand on croise Yaen dans la rue, on ne peut s'empêcher de la suivre du regard. Sa démarche ondulante, sûre d'elle, hypnotise et emprisonne l'œil non avertit. Elle n'est pas vraiment grande pour une cydienne (et pour cause vu qu’elle est almer à la base), ne mesurant qu'un mètre soixante quatre, et pourtant, elle dégage une telle aura qu'on ne peut la louper quand elle fend la foule. Dangereux me direz-vous lorsque que l'on connaît son véritable métier. Sora vous répondrait que de toutes façons tous ses clients sont toujours satisfaits et que personne ne pourrait songer à l'éliminer étant donner qu'elle tient une bonne partie de "l'économie" d’Azthia entre ses mains. Si elle disparaissait, ce serait la ruine d’au moins la moitié du monde et ce pour plusieurs années (l’autre partie étant déjà pauvre). Et personne n'a vraiment envie que cela arrive : une crise économique, c'est bien trop douloureux pour le commerce. Bref, tout cela pour dire que seules les personnes qui en ont l'utilité connaissent son existence. Les autres n'ont qu'à suivre leur petite vie tranquille sous le doux soleil d’Azthia.
    Yaen n'est pas vraiment belle. Son menton est trop franc, son nez droit trop grand et ses lèvres trop fines pour véritablement lui attribuer cet adjectif. Néanmoins, elle sait parfaitement mettre en valeur ses atouts et dégage tant de charme que l'on peu facilement la désigner comme étant très attirante. Sa peau n'est pas aussi pâle que celle des cydiens, ni aussi bronzée que celle des almers. Ses doigts sont fins et à première vue peu habitués aux travaux manuels. Cependant, on peut y remarquer si on s'y attarde, de fines callosités qui témoignent de son passé ainsi que du soin qu'elle apporte à son magasin. Son corps, dont elle est très fière, a pile ce qu'il faut, là où il faut : une taille fine et musclée, des cuisses rondes sans passer dans l'excès, un cou gracieux partant d'épaules élégantes... Bien que sa poitrine ne soit pas vraiment le top du top, elle se rattrape en étant à la fois rebondie et très joliment dessinée. Un tatouage ocre aux arabesques ondoyantes glisse tout au long de son dos, mettant en valeur sa cambrure et ses formes agréables. Ses traits sont fins et presque raffinés malgré ses défauts. Ses sourcils, aussi sombres que la chevelure d'ébène qui encadre son visage et tombe en cascade jusqu'à mi-cuisse, font ressortir l'étrange couleur ambrée de ses yeux captivants.
    La jeune femme aime se mettre en valeur. Après tout, mieux vaux faire bonne impression sur ses plausibles clients. Et si Yaen préfère s'habiller d'une tunique ceinte de ceintures de cuir ouvragé avec pantalon et chausses hautes, Sora, elle, n'hésite pas à oser les voiles transparents laissant deviner la douceur de ses formes et les décolletés vertigineux cachant juste ce qu'il faut. Néanmoins, elle garde toujours sur elle son poignard accroché à sa cuisse gauche à l'aide d'un lien de cuir. Pure précaution bien entendue...

  • Caractère, qualités et défauts:

    Si autrefois Yaen pouvait être qualifiée de "garçon manqué", aujourd'hui c'est une véritable femme qui se tient devant vous. Une femme qui aime s'amuser. Elle est impulsive, s'énerve facilement et sait toujours ce qu'elle veut. Le soir, quand elle va s'éclater dans la taverne du coin, elle y boit comme pas deux et rie à gorge déployée des blagues parfois grossières des clients douteux, en rajoutant souvent une couche. Elle aime les jeux d'argent, surtout quand elle est sûre d'y gagner et est toujours prête pour un nouveau délire. Elle est considérée comme un homme à part entière lors des soirées arrosées, comme une femme experte pour ceux qui partagent ses nuits et comme un véritable requin pour tout ce qui est du commerce. Elle a tendance à trouver les cydiens un peu "coincés" et préfère donc aux bourgeois souvent plus imbus de leur personne que cultivés, les bas fonds de la ville.
    Vu comme elle tient particulièrement à sa liberté, elle n'a pas d'armée de gorilles prêts à réagir au moindre cri de souris mais un seul garde du corps qui lui sert aussi d'aide dans son magasin. Ensuite, vu que tous ceux qui savent qui elle est réellement la respecte et n'ont pas franchement envie qu'elle disparaisse, elle n'a pas vraiment de soucis à se faire de ce point de vu. Même les dirigeants d’Azthia font appel à elle de temps en temps, la laissant tranquille. Et puis, n'avoir qu'un seul "gorille" lui permet de rester discrète même dans sa vie de façade. Elle aime bien attirer l'attention mais "pour vivre heureux, vivons caché"...
    En affaire, elle ne laisse jamais rien passer. Il faut dire qu'elle ne laisse pas beaucoup de chance à la concurrence vu que son réseau d'information est le plus sûr du continent. Elle peut ainsi savoir selon son bon vouloir où se trouve telle ou telle marchandise, combien son propriétaire le vend, quels sont -si le besoin s'en fait sentir- les voleurs capables de les récupérer, si des marchandises d'une extrême valeur arrivent, qui pourrait s’y intéresser, etc. Il faut savoir aussi que Sora mais un point d'ordre à satisfaire ses clients, quels qu'ils soient. Elle n'a aucun problème avec les différentes races d'Azthia mis à part les astrogs -très très rares- qui lui bloquent une partie du commerce à cause de leur port (mais ça reste une frustration plus qu’autre chose). Mais bon, si un client paye bien, alors on ne critique pas et on se débrouille pour récupérer le contrat.
    Quelque chose néanmoins auquel Sora ne touchera jamais : les esclaves. Jamais elle ne vendra ni récupérera un esclave et cela, qu'importe sa nationalité. Elle sait combien être libre est primordiale et priver des êtres humains de ce droit essentiel lui donne des envies de meurtre. Comment des hommes peuvent-ils se comporter avec leurs semblables comme s'ils étaient des animaux ou pire, des objets ? Heureusement, à Cydonia, l'esclavage y est prohibé, à son plus grand plaisir.

    Mon heure de gloire...

  • Votre prénom: ...votre pire cauchemar mouahahahahaaaa ! 'fin bon, appelez moi El, Eldanòrë ou même Eldanouchette pour les intimes. Huhuhu...
  • D'où venez vous? du soleil (quoi que aujourd'hui c'est plutôt grisâtre....)
  • Âge: 18
  • Avez-vous lu et approuvé les règles? Okay validé par Jacen! (et moi aussi... Comment ça "même pas vrai ? è_é)
  • Comment avez-vous connu le forum? Par Nalween, même si au départ elle ne faisait pas de pub... XD
  • Idées, remarques ou suggestions? Pour l'instant je vois pas trop. A vrai dire, j'ai juste été éblouie par la complexité du contexte de ce fow. Franchement chapeau bas. Il a dû en falloir du temps...



Dernière édition par Sora le Dim 14 Nov - 14:35, édité 9 fois
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Sora
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Re: Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne...
   Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... EmptyDim 10 Mai - 14:11

  • Biographie:

  • an 123.

    Yaen est née en 123, dans une famille de riches paysans très conservatrice. J'entends par là que bien que le P'yra ait décrété l'égalité des droits entre les hommes et les femmes depuis plus de trente ans, la mère de Yaen, Emia, n'en était pas moins traitée avec un manque presque total de respect. Cela était plutôt commun dans ce genre de communauté, on préférait les traditions à la nouveauté. Ses parents avaient vus leurs parents agir ainsi et pour eux-mêmes, c'était une habitude. Il faudrait encore plusieurs années avant que le décret soit réellement mis en vigueur par tous les Almers...
    Yaen était la sixième fille d'une famille de huit enfants. Quand elle naquit, sont père avait déjà quarante ans et sa mère trente ans. En la comptant, elles étaient cinq filles et trois garçons. Cinq bonnes et trois seigneurs. Ils ne manquaient pas d'argent étant une famille de riches agriculteurs, du coup, ils avaient pu aller à l'école. Leur père profitait de leur temps libre pour apprendre aux garçons comment négocier tandis que les filles rejoignaient leur mère aux champs. C'est qu'il fallait la nourrir la famille ! Mais bon, tous ça n'intéressait pas vraiment la petite Yaen qui trouvait que franchement, travailler tout les jours au milieu des cultures c'était franchement moins marrant que d'aller en ville pour rencontrer des marchants comme le faisaient ses frères. C'était beau la ville, lui avait dit son grand frère de huit ans, Emyh (le cadet des trois), ça brillait et les gens portaient pleins de couleurs jusque sur leur peau. Plus tard, elle aussi elle irait en ville pour aller vendre la récolte. Quand elle exprimait à sa mère son désir de suivre ses frères, celle-ci la réprimandait et lui disait de se taire. Ce n'était pas la place pour une femme et encore moins pour une petite fille. Il fallait qu'elle reste à sa place et qu'elle arrête d'avoir des rêves stupides. Après ça, jamais Yaen ne ré-exprima ses souhaits devant sa mère.

  • an 128.

    Quand elle eut cinq ans, Yaen se glissa en douce dans la grosse charrette de son père, derrière un gros tonneau. De là, ni lui, ni ses frères ne pouvaient la repérer. Elle aussi elle voulait voir la ville. Surtout que depuis presque deux ans, Emyh ne lui racontait plus de belles histoires sur la ville. Il était devenu comme ses autres frères et comme son père. Il ne lui parlait plus si ce n'est pour lui demander de faire quelque chose. C'était triste. Est-ce que tous les garçons devenaient méchants en grandissant ? Quand la charrette s'arrêta, Yaen descendit discrètement et se mit à courir le plus loin possible dans les rues. Comme ça au moins, ils ne pourraient pas la ramener trop tôt.
    Ce qu'elle découvrit cet après midi-là combla ses petits yeux d'enfants. C'était comme se retrouver au milieu d'un conte de fée ! Tout brillait ! Les marchants avaient sortit leurs étalages dans la rue déployant mille et uns trésors devant elle. Elle ne savait plus où donner de la tête tellement il y avait de chose à découvrir. La plupart des hommes étaient habillés en blanc à cause de la chaleur mais les femmes portaient des drapés rouges, jaunes, bleus sur leur peau bronzée et étaient parées de bijoux dorés sertis de pierres précieuses qui faisaient ressortir le noir de leurs cheveux. Jamais elle n'avait vu tant de monde en dehors des épaisses murailles de Ptot Tàh. C'était...magique ! Seulement, la magie, ça ne rempli pas l'estomac et ce, même pour les petits estomacs des petites filles ayant de grands rêves.
    Quand la nuit commença à tomber et le froid avec, que les marchands rentrèrent leurs étalages et que chacun rentrait chez lui, Yaen commença à avoir peur. D'accord elle était courageuse, mais quand on a cinq ans et qu'on est perdu dans une grande ville, on à le droit d'avoir un peu peur non ? Derrière chaque ombre un peu trop sombre pouvait se cacher un Väarg, ces vilains gnomes des déserts qui enlevaient les petites filles désobéissantes. Et elle était pile ce genre de proie. Elle mourrait d'envie de se mettre à pleurer et de se mettre à crier pour que sa mère vienne la chercher mais on lui avait appris depuis qu'elle était toute petite à se taire. Elle se contenta donc de chercher la sortie de cette grande ville, grelottant sous l'effet du froid. Elle n'y parvint pas et s'endormît dans une petite ruelle contre un gros chat qu'elle avait rencontré un peu plus tôt.
    Le lendemain matin, elle avait encore plus faim mais au moins le soleil était-il revenu. Elle recommença à chercher et marcha encore pendant de longues heures. Le ventre vide et les pieds douloureux, elle se décida à faire une pose sur une marche. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle entendit la voix de son père résonner au milieu des autres. C'était comme une lumière d'espoir, comme une main qu'on lui tendait à elle, pauvre petite fillette de cinq ans à peine. Elle allait pouvoir rentrer chez elle, dans sa maison... Sans attendre, elle se mit à courir, oubliant faim et fatigue et fendant la foule. Elle tomba une fois, deux fois, et releva la tête. En face d'elle Emyh la regardait, les yeux ronds de stupeur. N'y tenant plus, Yaen fondit en larmes et se précipita dans les bras de son grand frère.
    On la ramena à la maison mais Yaen refusa de quitter son frère. Celui-ci la gronda alors gentiment et elle accepta enfin de le lâcher. Une de ses grandes soeurs, Amalyne, soigna ses pieds ensanglantés et on lui donna des figues à manger. Elle s'endormit alors, complètement épuisée et ne se réveilla que le lendemain midi.

  • an 135.

    Quand elle eu douze ans, un nouveau venu arriva à la maison. C'était un garçon d'une quinzaine d'années à la peau brunie par le soleil. Un Nuas. Un esclave. Le P'yra venait juste de découvrir ce peuple et en avait profité pour l'asservir. Et son père l'avait acheté pour qu'il aide les femmes aux champs vu que l'aînée de ses filles était mariée et que la seconde s'apprêtait à en faire de même. Yaen, elle, aidait toujours sa mère mais avait reçut la permission de partir en ville de temps en temps avec ses frères quand il y avait moins de travail à faire et sous condition de se déguiser en garçon -habit qu'elle ne quittait plus-. Elle avait put donc ainsi s'ouvrir au commerce et avait rencontré plein de gens. Par contre, Emyh et elle ne se parlaient presque plus, l'un trouvant que l'autre s'élevait bien trop au dessus des règles "normales" et l'autre ne supportant plus le manque de respect de l'autre.
    Toujours est-il que quand ce garçon débarqua dans sa maison, Yaen ne pu que penser "quelle drôle d'idée". Il ne parlait pas très bien l'almer aussi fut-elle chargée de le lui apprendre. Il se révéla très doué. Il aidait aux champs mais personne ne lui parlait. Il dormait sur une paillasse assez confortable qu'on avait installée dans l'étable. De cette manière, il pouvait aussi monter la garde si jamais quelqu'un venait pour leur piquer des bêtes ou une partie de la récolte. Yaen ne comprenait pas pourquoi il était ainsi écarté. Pourquoi il ne mangeait pas avec eux, même pas avec "elles", les femmes... C'était comme s'il était tout juste une paire de bras pour porter la récolte. C’était frustrant. Surtout que ses sœurs se comportaient exactement avec lui comme les garçons se comportaient avec elles, lui refilant toutes les sales besognes.



Dernière édition par Sora le Dim 14 Nov - 14:36, édité 3 fois
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Sora
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Re: Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne...
   Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... EmptyDim 10 Mai - 14:12

    Yaen refusait cette manière de faire et l'aidait dès qu'elle le pouvait. Grâce à cela, ils firent bientôt plus ample connaissance allant jusqu'à devenir amis. C'était interdit bien sûr. Et plus d'une fois on la gronda pour lui avoir parlé sans bonne raison. Mais elle s'en fichait. Elle avait un nouvel ami et celui-ci lui faisait découvrir son monde. Il s'appelait Névo, avait quinze ans et demi, et avait était emmené par des Almers alors qu'il chassait le dîner pour sa famille. Chez lui, il faisait aussi chaud qu'ici mais il y avait bien plus de plante. Toute une forêt. Avec des milliers d'animaux et d'insectes plus colorés et merveilleux les uns que les autres. Et puis surtout il y avait la mer. Bleue, verte, noire, grise selon le temps. Yaen rêvait de ce monde fabuleux des jours entier quand elle travaillait aux champs avec lui, allant jusqu'à le rejoindre le soir en cachette pour pouvoir encore écouter des histoires merveilleuses jusqu'au petit matin.
    Il lui disait aussi qu'il avait été très surpris d'apprendre qu'elle était une fille, vu que la première fois qu'il l'avait vu, elle était habillée en homme. Et puis, elle était toute plate. Vu que Yaen avait commencée à s'énerver, il avait tout de suite rectifié le tir en lui disant qu'elle était quand même jolie tout en souriant avec ses grandes dents blanches. Vous l'aurez compris, Névo fut sont premier amour. Hélas, un jour ils furent surpris en pleine nuit, elle à écouter des histoires, et lui à les raconter, sur sa paillasse au fond de l'étable. Elle reçut une paire de claque et lui fut violemment battu. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Yaen décida qu'il était temps qu'elle parte de cette maison. Elle était assez grande à présent, elle ne se perdrait plus. Ils s'enfuirent, elle et Névo un soir. Lui décida de repartir vers son île, elle décida qu'elle devrait en premier faire le tour du monde et qu'ensuite elle le rejoindrait. Ils se quittèrent donc et Yaen rejoignit une caravane qui partait pour Muria la cité des amazones.
    Yaen en avait entendu parler comme d'une cité où les femmes pouvaient y vivre comme elles l’entendaient et décida qu'elle commencerait sont voyage par là. On l'embaucha comme aide cuisinière et elle sympathisa bientôt avec toute la caravane. Elle était intelligente et avait déjà reçut les bases du commerce ce qui fit que le marchand s'intéressa très vite à elle. Pendant le voyage qui prit plusieurs jours en raison du nombre important de marchandise, il la prit sous aile et elle pu ainsi faire de remarquables progrès en commerce.
    Ils passèrent par Silmarie où ils prirent deux jours pour se reposer. Yaen en profita pour découvrir les elfes et leur culture. Elle en avait vu quelque uns à P'tot tàh mais n'avait jamais parlé à aucun d'eux. Elle admira leur beauté et leur pacifisme et fut étonnée d'apprendre qu'ici, le troque était beaucoup plus facile que l’utilisation de pièces. Ils repartirent après avoir écoulé le quart de la marchandise.
    Quand ils arrivèrent à Muria, Yaen laissa là ses nouveaux amis. Elle fut accueillit par les amazones comme si elle était une des leurs depuis toujours et s'acclimata très facilement à cette nouvelle atmosphère. Bien sûr, le désert de son enfance lui manquait un peu, mais ici, au milieu de la forêt de Muria, elle se sentait libre comme jamais elle ne l'avait été. Elle vécu là-bas des années heureuses et sans turbulence et en profita pour apprendre les nombreuses langues d'Azthia, profitant que les habitantes de Muria venaient toutes d'horizons différents. Mais cela commença à sérieusement l'ennuyer. Au bout de trois ans, elle en eu assez de cette population ou chaque femme apprenait à se battre (elle détestait ça) et où elles se comportaient avec les hommes comme elles avaient été traitées dans leurs anciennes vies. Pour se justifier, elles s'occupaient parfaitement d'eux et les libéraient au bout de six ans de bagnes mais pour Yaen, ce court moment de leur vie était néanmoins une privation de liberté. Et elle détestait ça. Elle quitta donc les amazones en 138, l'avènement de la royauté ayant finit de la faire choisir. Elle avait quinze ans.

  • an 138.

    Elle traversa tout le continent, passant par Tamawa la cité neutre. Elle fut très étonnée de voir tous ces enfants qui se précipitaient vers le grand temple où les templiers résidaient. Il y avait tant que ça de gens capable de ressentir l'Esprit ? Jamais elle ne l'aurait crut. Elle passa la nuit là-bas et repartit le lendemain.
    Quand elle vit pour la première fois la ville de Cydonia, elle ne se doutait absolument pas qu'elle y resterait si longtemps. La ville s'étendait, sereine, blanche et bleu jusqu'à l'océan parsemé d'étoiles. Les cultures s'étendaient par delà l'enceinte de la ville en une mosaïque multicolore où le jaune et le vert printemps prédominaient. De nombreuses mouettes volaient en groupe dans le ciel, criant à qui voulait l'entendre que la mer était proche. La mer, c'était la première fois qu'elle la voyait. Et c'était encore plus fabuleux que dans tous les récits que Névo lui avait racontés. Quand on regardait bien, on pouvait y voir les centaines de petits points blancs qui semblaient flotter sur elle comme autant de voiles de navires partant pour d'autres contrées inexplorées. Un jour sûrement elle aussi partirait pour découvrir de nouveaux continents. Après tout, cette planète ne pouvait techniquement pas se réduire au petit bout de terre qu'était Azthia.
    C'est sur cette brillante pensé qu'Yaen décida qu'elle partirait en mer sitôt qu'elle serait prête. Elle dénicha le navire de ses rêves le lendemain et décida d'aller voir directement le capitaine pour se proposer dans l'équipage. Hélas, à peine eut-elle posé le pied sur le pont que son visage vira au verdâtre et que son cœur se mit à se retourner douloureusement. Elle n'avait plus qu'une envie, se débarrasser de son petit déjeuner le plus vite possible. Ok, pour le voyage en bateau, elle pouvait laisser tomber. Elle vida son estomac sur le plancher tout juste ciré et s'enfuit à toute jambe loin du navire alors qu'on la poursuivait à grands cris.
    Un de ses rêves venait de s'écrouler. Elle ne ferait pas le tour du monde en bateau. Mais tant pis ! Elle trouverait bien un autre moyen. Et puis, il lui restait tellement de choses à découvrir rien que sur Azthia. Dans les premiers jours, Yaen se contenta de dormir dans une chambre d'auberge. Elle visita entièrement Cydonia et trouva que dès que les cydien étaient un minimum "aisés" ils devenaient très barbants. Néanmoins ils se développaient énormément sur le côté artistique et cela lui plus beaucoup. Leurs bibliothèques regorgeaient de livres décrivant des civilisations perdues, des mythes fabuleux et des dieux à la fois colériques et compatissants. Jamais elle n'était tombée sur une telle concentration de savoir. C'était fabuleux.
    Avec le temps, elle fut obligée de trouver un moyen de se rémunérer. Comme elle traînait soit dans la bibliothèque, soit dans les bas fond de la ville, soit dans le port, elle croisait énormément de gens plus ou moins louches. Un soir, alors qu'elle était dans une taverne, elle capta une conversation que deux hommes tenaient à voix basse. Visiblement ils cherchaient du personnel pour elle ne savait qu'elle affaire mais qui, en tout cas, était du commerce. Après tout, pourquoi pas se dit-elle. Faire du commerce lui permettrait de garder une certaine neutralité et de continuer à voyager tout en étant payée. Décidée, elle interrompit la conversation des hommes, les faisant sursauter. Elle leur dit qu'elle était intéressée par leur offre (même s'ils n'avaient rien demandé) et leur demanda de combien était la rémunération. Ils la jaugèrent du regard. Elle n'était plus la gamine de douze ans plate comme une limande que Névo aimait taquiner. A présent, elle avait seize ans et avait hérité d'un magnifique corps de femme. Ils parurent amusés et lui proposèrent un salaire minable, plus intéressé par ses formes que par le service qu'elle pourrait leur rendre. Et là, surprise ! Elle marchanda comme une lionne, usant à la fois de ses charmes et de son savoir. Avant qu’ils ne s’en rendent compte, elle avait triplée la somme de départ. Cette fille pourrait finalement leur être vachement utile, vue comme elle était douée.
    C'est ainsi que Sora naquit. Sora la contrebandière. En quelques années seulement, elle réussit à se faire un nom dans le métier et à étendre son réseau d'influence sur tout le continent. L'année de ses dix neuf ans, une terrible épidémie s'abattit sur le continent, tuant des milliers de gens et provoquant une petite crise économique. Sora en profita pour asseoir définitivement son pouvoir sur Azthia. A présent, quiconque cherchait quelque chose de pas vraiment légal savait que le meilleur moyen de se le procurer était de commercer avec Sora.
    Pour sa couverture, Sora redevenait Yaen Meian, propriétaire d'un petit magasin d'antiquité sur le port. Ce métier lui permettait de continuer ses recherches sur ce monde en étudiant les civilisations qui s'étaient succédées par le passé. Le seul problème qu'elle rencontrait sans cesse était la destruction par Erathia de toutes les archives concernant son "avant l'Empire". Autant dire que Sora remuait ciel et terre pour trouver la moindre trace d'objets ou d'écrits datant d'avant cette période...


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Eléa
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Re: Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne...
   Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... EmptyLun 11 Mai - 8:07

Bienvenue parmi nous ! =)

[ Ouah deuxième fiche pour laquelle je suis plus rapide que Jacen, la classe XD ] Hum, pas de soucis, on n'est pas sexiste, on accepte les filles x) Bon, même traitement, je vais lire ta fiche en essayant de relever les points qui me semblent négatifs quant à ta validation, sachant que Jacen te dira ensuite son point de vue et si tu es validée. Allez, on y va :

- Attention, tu fais des fautes d'inattention, comme par exemple des fautes d'accord (oublier les "s"). Tu fais également des fautes d'orthographe, comme par exemple "une bonne partie de "l'économie"' et des oublis / inversions de lettres.
- Pour les "armes", je tiens à préciser que tu ne peux en posséder qu'une (je sais que tu n'as marqué qu'un poignard mais comme tu parles de manier l'épée, je précise).
- Si je puis me permettre, je trouve qu'une petite fille de 5 ans dans une ville, ayant l'idée de suivre ses ainés, seule toute la journée sans manger et tout c'est un peu jeune ^^" Mais bon, je suis du genre à chercher la petite bête.
- Dernier détail casse pied de ma part, si je puis me permettre, je trouve que voyager autant en si peu de temps à et l'âge que tu précises est un peu euh ... surréaliste à mes yeux, mais bon, en même temps, on est sur Azthia XD

Vala pour ma part, je laisse Jaja s'occuper de ce que je n'aurais pas vu et tout ^^ J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous !
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Sora
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Re: Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne...
   Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... EmptyLun 11 Mai - 10:22

pour les fautes... j'avoue avoir eu sérieusement eu la flemme de me corriger... *Honte à moi* Et je compte essayer d'y remédier un maximum dès que possible.

(J'avoue, j'espèrais que ça passerait inaperçue... <_< *sort*]

Pour le fait qu'à 5 ans elle ait réussis à se perdre en ville, je ne vois pas ce qu'il y a de dérangeant. Personnelement, j'ai réussis à me perdre en forêt pendant tout un après midi alors que j'avais quatre ans et demi. Il suffit d'un si petit moment d'inattention...

Par contre, pour son voyage, je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Mais bon, vu qu'Azthia n'est pas vraiment immense (on peu passer d'un côté à l'autre du continent en une voir deux journée à cheval) je pensait que ça restait plausible. Et puis, elle n'est réellement partie seule sur les routes qu'à ses 15 ans. Auparavant, il y avait toujours un adulte avec elle.
Et heu... On va dire qu'elle est très chanceuse aussi ! ^^ (<-- à court d'arguments...)
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Sora
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Âge : 32
Race et âge : Almer, 32 ans
Cité : Erathia
Métier : Archéologue et antiquaire

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Compétences: fouille, charisme et connaissance des langues, histoire et religion
Compétences bonus: marchandage, rituel, torture
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Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... Adenavatary



Nom : Il a toujours voulu l'oublier
Prénom: Aden
Âge: 24 ans
Race: Cydien
Cité/groupe d'appartenance: Cydonia
Métier: gladiateur
Position : garde du corps personnel de Sora et magasinier chez "antiquités Meian
Monture/engin: Un cheval bai sombre dont il s'occupe depuis quelques années. C'est Sora qui lui a offert (à la place de son salaire du mois...<_<)
Arme: une épée longue au pommeau ouvragée (elle aussi eut à la place de son salaire...)
Compétences choisies: spécialisation à l'épée, combat à mains nues et joaillerie (si siiii)
Faiblesse: survie (il n'a strictement aucun sens de l'orientation... à un point que ça fait vraiment peur...) et connaissance des langues anciennes et actuelles (impossible de faire entrer autre chose dans sa petite cervelle que du cydien...)
Main dominante: droite
But du personnage: protéger Sora corps et âme, et ce, par n'importe quel moyen
Nom de votre échoppe: Antiquités Meian

Description physique:


Aden est un jeune homme grand (environs un mètre quatre vingt dix) et assez large d'épaule. La nature la gracieusement doté d'une musculature saillante et souple, sans pour autant le transformer en armoire à glace (en gros, non, il n'est pas aussi large que haut. Sinon je ne vous dirai pas la galère). Il a hérité de la peau claire légèrement rosée de son père et des cheveux roux vifs de sa mère. Cheveux que d'ailleurs il garde mi-longs mis à part une mèche -plus longue vous vous en serrez douté- qu'il aime tresser et parer de perles le matin (non, c'est bien un mec je vous rassure...ou pas). Ses yeux sont couleur du miel des ruches cydienne, presque les même que ceux de Sora. Les siens, néanmoins, virent plus sur le noisette que ceux de sa patronne. Sinon, on peu dire que son visage est harmonieux, voir beau selon les goûts. Ses yeux sont décorés de fins tatouages ambres entrelacés que Sora avait réussit à lui faire faire lorsque elle-même était partie se faire décorer tout le dos. A croire qu'il ne peut décidément rien lui refuser. Pour finir, ses goûts vestimentaire. Car oui, figurez-vous qu'en bon cydien civilisé qu'il se trouve être, il ne se rend pas au boulot complètement à poil (quoi que vu son caractère, il serait tout à fait enclin à tout simplement oublier de s'habiller...) mais habillé comme vous et moi (enfin, pour moi c'est sûr. Pour vous... disons que je l'espère pour votre honneur et celui de vos proches...). Il s'habille simplement, ne faisant pas vraiment attention à ce qui lui passe sous la main le matin. Il se contente donc le plus souvent d'une chemise, d'un pantalon et d'une paire de bottes. Comme tout le monde me direz vous ? Ba oui, comme tout le monde quoi. Faut bien qu'il y ait des gens normaux de temps en temps bord*l ! Sa seule petite touche d'originalité se trouve dans les nombreux colliers de perles colorées qui ceignent son cou. Colliers qu'il fait lui-même tout comme ses boucles d'oreilles (il a -attendez je compte- cinq trous de chaque côté, un vrai petit rebelle cet Aden !), ses attaches et ses perles pour sa nattes.

Caractère, qualités et défauts:


Aden est avant tout un garçon très doux. Et très tête en l'air. Sans rire ! Sora ne se rappelle pas avoir déjà vu sur Azthia quelqu'un aussi solidement arrimé à la Lune que lui ! S'en est presque dangereux. Tenez, une fois il avait tout simplement oublié sur le port une sculpture d'une valeur inestimable datant des premier temps de l'Empire d'Erathia. Une rareté parmi les raretés ! Et monsieur réussissait à l'oublier sur le quai... Sora avait dû remuer ciel et terre pour retrouver le précieux objet. Aden est à la fois gentil et naïf et par voie de conséquence, ce n'est pas vraiment une lumière (je ne critique absolument les gens gentils et naïfs, loin de là hein !). Ses anciens résultats à l'école en témoignent. Néanmoins, ce n'est absolument pas une quelconque déficience mentale (Mon Aden n'est PAS débile, ok ?) mais plutôt dû au fait qu'il ait constamment la tête dans les nuages. Il ne parle presque jamais sans pour autant être entièrement refermé sur son monde. Il est en effet très ouvert et aime beaucoup la compagnie des autres êtres humanoïdes (c'est moche hein comme mot ? Je vous l'accorde, mais comment faire autrement quand vous êtes dans un monde peuplé d'hommes, d'elfes et de Väargs, ces affreux petits trolls du désert qui enlèvent les petites filles désobéissantes ?). Quand à Sora, il adore s'occuper de cette gamine capricieuse. Il aime lui faire plaisir, la voir sourire et a aussi beaucoup de respect pour elle. Après tout, cette jeune femme à réussit à dominer tout le marché noir de Cydonia (Je suis la plus belle, la plus forteuuuh, la plus intelligenteuuuuuuuuuh ! *sort*). Il faut néanmoins préciser que s'il est amoureux d'elle (qui sait ? Huhuhu), il ne s'en est pas encore rendu compte et est donc totalement libre de craquer pour ces jeunes demoiselles.

Biographie:

Aden est un fils de bonne famille, né dans un des quartiers bourgeois de Cydonia en 126. Un an après, sa mère quittait son père pour partir rejoindre les amazones à Muria. Ce fut tout ce qu'il réussit à soutirer comme information à la cuisinière, le sujet étant hautement tabou à la maison. Mis à part ce léger désagrément, Aden eu une enfance normale de gosse de Cydonia. Son père n'était jamais à la maison : étant un des plus brillant architecte de la ville, il était très souvent mobilisé par ses compatriotes en quête de nouveauté. Du coup, il grandit essentiellement encadré par le personnel de la maison. Etant très tête en l'air, il n'avait pas franchement d'excellentes notes à l'école et les seule fois où il voyait son père étaient pour se faire réprimander. A l'école, en raison de caractère beaucoup plus doux que celui de ses camarades, il n'avait pas beaucoup d'amis. A vrai dire il n'en avait qu'un. Ou plutôt une : Gabrielle. Une petite fille aux boucles blondes et aux yeux gris bronze. Vraiment très jolie. C'est elle qui l'aida à s'ouvrir un peu plus au monde, à se trouver des passions. C'est ainsi qu'il se découvrit un véritable talent pour la fabrication de bijoux. Le premier bracelet qu'il fabriqua et qu'il jugea assez joli, il l'offrit à sa Gabrielle. Elle en fut ravie et lui sourit d'une si jolie façon ce jour là qu'il se dit que plus tard, il se marierait avec elle.
Ils commencèrent à sortir ensemble le jour de ses quatorze ans. Elle était plus vieille que lui de trois mois et cinq jours. Il fut très supprimer quand elle l'embrassa, ne se doutant absolument pas que ses sentiments étaient partagés. Pour lui, Gabrielle le voyait -au mieux- comme son meilleur ami. Et puis il fallait voir tous ces corbeaux qui lui tournaient autour. Beaux, riches et intelligents, sûr qu'elle finirait par tomber amoureuse de l'un d'entre eux. Mais non, c'était lui qu'elle avait choisit. Il lui fallut plusieurs semaines pour que l'évidence s'installe définitivement dans son cerveau. Il ne savait pas comment réagir, elle, elle riait de sa maladresse. Et là il fondait littéralement. Comment lutter face à de telles attaques ? En plus de l'école, Aden allait régulièrement prendre des cours de combat à l'épée et à main nues. Il s'était juré de toujours protéger sa chère Gabrielle et voulait s'en donner les moyens.
Mais ce doux traintrain quotidien pris brutalement fin un beau jour de printemps en l'année 142. L'année de l'épidémie. Ils avaient alors seize ans. Ils étaient jeunes. Elle était belle. Il l'aimait de tout son coeur. Elle est morte. Comme ça, un beau jour. Une fièvre foudroyante avait dit le médecin. En trois jours, sa chère Gabrielle si pleine vie s'était éteinte. Aden avait sentit tout son monde s'écrouler autour de lui. Il avait sombré. Il abandonna son nom, s'enfonçant dans les bas-fonds de la ville. Autant vivre dans l'ombre si son étoile n'était plus là. La lumière brûlante des rues bourgeoises de Cydonia lui donnait envie de vomir. Pourtant, il n'avait rien perdu de sa douceur habituelle.
Pour vivre, il faisait surtout des petits boulots de garde du corps où il était assez doué étant donné sa carrure. Néanmoins c'était assez difficile de trouver un travail bien payé étant donné son âge peu avancé. Trois ans plus tard il apprit que son père était mort de maladie. Trop de travail, la fatigue, tout ça avait-il entendu d'une oreille distraite. Il n'était pas sans coeur et cette nouvelle l'attrista quelque peu. Néanmoins, il n'avait pas assez connu son père pour ressentir un réel chagrin. Il décida tout de même de faire un tour par chez lui ce jour là et revu sa vieille cuisinière en pleurs. Elle le reconnu aussitôt et, sans trop qu'il sache comment, il se retrouva devant un notaire et se vit léguer toute la fortune de son père. Peu doué pour ce genre d'affaire, il décida de laisser la maison telle qu'elle et la laissa à la garde de sa vieille cuisinière qui n'avait nul part où aller.
Un an et demi plus tard, il entrait au service de Sora. Cette jeune femme était connue être brillante dans ce qu'elle faisait et était promise à un avenir brillant. Elle avait déjà refusait une bonne dizaine de postulants qui voulaient entrer à son service et l'avait choisit lui. Il n'avait aucune idée de ce qui avait pu pousser la jeune femme à faire ce choix mais ne s'en plaignit pas. Le soir même de son embauche, elle avait tenu à fêté ça dignement en se soûlant copieusement dans une auberge. Aux trois quarts ivre, elle l'avait ensuite emmené chez un tatoueur où elle s'était fait entièrement décoré le dos. Elle avait ensuite tellement insisté qu'il avait accepté de se faire légèrement tatoué autour des yeux (oui, je l'avoue, c'est une idée bien étrange. Mais c'est la seule chose qui lui était passé par la tête ce soir là). S'en suivirent ensuite quatre longues années de dur labeur pour le pauvre jeune homme qui de garde du corps était passé à homme à tout faire. Mais il aime son travail et ne l'échangerait pour rien au monde !



Dernière édition par Sora le Dim 13 Déc - 10:50, édité 2 fois
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Bienvenue sur Azthia Sora!



Et bien c'est très complet! Joli PNJ aussi, sympa d'incorporer la maladie à ton histoire (on aime bien voir l'histoire d'Azthia dans vos biographie:) ). Un perso malhonnête parmi tous ces défenseurs de la justice, ça promet!

Plus qu'à éditer les fautes de la description physique et remplacer Cydonienne par Cydienne et je valide!
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   Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... EmptyMer 13 Mai - 9:34

Mphhhhh... J'crois que cette fois-ci c'est bon.
Mon honneur en a pris un coup mais j'avoue que niveau orthographe, c'était pas le top (et dire qu'en plus je me suis déjà relue sans voir toutes ces fautes !! OO)...

Je vous demande donc grâce...
Pitié, achevez moi !
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   Yaen Meian, ou plutôt Sora, la reine cachée de la contrebande cydienne... EmptyMer 13 Mai - 9:48

Allez va, on aime pas faire du mal aux femmes sur ce forum (enfin, on a pas le choix vu le surnombre!)



Personnage Validé



Je crées ton commerce dès que possible à l'Agora de Cydonia. N'hésite-pas à demander une mission si tu t'ennuies, ou de rentrer dans des RP ouverts (comme avec Lùa et moi-même)!
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