Nom : Pentadrin
Prénom : Denethia
Âge : 20 ans.
Race : Cydienne.
Cité/groupe d'appartenance : Muria.
Métier : Fleuriste et Prêtresse de Zéphyr.
Monture/engin : Une diligence, tirée par un cheval nommé Alizon.
Arme : Aucune, sinon la serpe avec laquelle elle cueille ses ingrédients.
Compétences : Faveur Divine de Zéphyr, Manipulation de la nature, Régénération (seulement par temps venteux ou pluvieux).
Compétence bonus : Alchimie.
Faiblesse : Larcin, Discrétion.
Main dominante : Droitière.
But du personnage : Rendre l'esclavage des hommes légal dans toutes les cités.

Description physique:

Denethia est une jeune femme à l'allure autoritaire mais au corps frêle. Elle a un visage rond, des pommettes hautes, des lèvres claires, et deux yeux d'un brun sombre qui tranchent sur sa peau blanche et veloutée. Ses cheveux noisette tombent le long de ses épaules menues en larges boucles. Elle aime les attacher sur sa nuque avec des rubans verts ou blancs.

On ne peut pas dire qu'au naturel, elle soit d'une beauté à couper le souffle. Mais Denethia est très coquette ; elle sait se mettre en valeur et utiliser son charme. Quand elle porte sa toge de prêtresse, elle n'hésite pas à ajouter quelques bijoux discrets. Le reste du temps, elle s'habille avec des robes bouffantes, serrées à la taille, achetées dans sa cité d'origine.

C'est une jeune femme très maniérée. Ses mains s'envolent quand elle parle, elle mange d'un air noble et prend toujours garde à être délicate. Quand elle est fatiguée, le spectacle peut devenir cocasse mais gare à celui qui lui fera remarquer ! Elle marche la tête haute, le buste droit et déteste par-dessus tout les chutes qui la font se sentir ridicule.


Quand on rencontre Denethia, on éprouve parfois un malaise, accompagné de l'envie de la repousser. Bien qu'on soit généralement trop poli pour le faire, on peut perdre involontairement son amabilité coutumière. Et pour cause : elle dégage au aura d'angoisse et de fanatisme qui agace les sains d'esprit et fait peur aux impressionnables.

Derrière ses manières et ses propos enflammés, Denethia est une jeune femme d'une grande sensibilité. Elle rêve beaucoup, s'attache facilement mais ne se laisse plus marcher sur les pieds comme à Cydonia. Son passé lui a appris que pour se faire entendre, il fallait savoir crier très fort ; elle a musclé ses cordes vocales et n'hésite plus à les utiliser.

Elle dit volontiers qu'elle sait être hypocrite et retourner sa veste, mais elle ne le fera jamais par facilité : elle a trop de fierté pour cela. En revanche, ses pensées virevoltent incessamment dans son esprit et ses idées sont en évolution permanente. Il ne faut pas s'étonner de la voir défendre une chose, puis son contraire, dans le même discours.


I. Entre hommes d'honneur

A Cydonia, Sir Davenon Pentadrin était connu comme redoutable homme d'affaires. Issu d'une famille modeste, il avait monté un à un les échelons de la hiérarchie, étendu son influence et attiré à son bras les alliés les plus puissants. Toutefois, on racontait que son talent n'avait d'égal que la malchance sentimentale dont il souffrait : à trente ans, il était déjà veuf deux fois et n'avait qu'un seul fils. On le disait élégant, riche et intelligent, mais aussi exigeant, capricieux et colérique dans son ménage.

Dans le manoir, il n'était pas rare d'entendre les servantes chuchoter à propos de la seconde épouse de Sir Pentadrin. Elle était décédée mystérieusement après cinq ans d'un mariage stérile. Le reste du temps, elles rappelaient le procès réclamé par le père de la première, morte en couches. La vieille Halga prétendait que dès le commencement, l'enfant s'était mal engagé ; les médecins avaient alors demandé à Sir Pentadrin s'il préférait sauver sa femme ou le nouveau-né. Ce dernier avait exigé qu'on sauve son fils, sacrifiant l'épouse.

De l'autre côté de Cydonia vivait un grand capitaine de la garde, Aldor Dugallon. C'était un homme corpulent qui partageait une chaume avec sa femme et ses sept enfants. Six d'entre eux étaient des garçons et rêvaient d'une carrière aussi brillante que celle de leur père. La septième était une fille nommée Aisling. A presque dix-huit ans, son visage gardait encore la rondeur de l'enfance mais commençait à revêtir la sensualité des jeunes adultes. Son père en faisait sa fierté et espérait la marier au plus offrant.

Sir Pentadrin venait de fêter son quarantième anniversaire, et son fils entrait dans l'adolescence, lorsqu'il fit la rencontre d'Aldor Dugallon au bal des armées. Le capitaine n'était pas attaché aux commérages et jugea Sir Pentadrin à ce qu'il vit : un homme intelligent, cultivé, peu abîmé par l'âge, bien qu'il soit à peine plus jeune que lui. Seuls ses gestes nerveux étaient en accord avec ce qu'il avait entendu. Trois verres plus tard et il lui parlait de sa fille ; trois verres encore et il lui proposait de la rencontrer.

Sir Pentadrin et Aisling Dugallon se fréquentèrent jusqu'à l'été, puis leur union fut célébrée. Mais la joie de la mariée fut de courte durée : un mois plus tard, Aldor Dugallon succombait à une indigestion. Sa femme et ses fils, privés de revenus, furent contraints de quitter Cydonia. Ils partirent au sud, rejoindre un cousin de Madame qui tenait une ferme et ne rechignait pas contre quelques paires de bras supplémentaires. Ainsi, à dix-huit ans, la nouvelle Dame Pentadrin ne gardait comme famille que son nouveau mari.

II. Indésirable

Denethia naquit à la fin de l'année suivante, en pleine nuit, alors que la pluie martelait le toit et faisait trembler les volets fermés. Ce fut la vieille Halga qui accoucha Dame Pentadrin. Elle envoya ensuite l'une des filles de la maison chercher Sir Pentadrin, mais celui-ci avait choisi de dormir dans sa chambre, et nul n'avait droit d'entrer dans la chambre du maître des lieux dans son autorisation. C'est donc à la levée du jour, quand il s'éveilla, qu'il fut informé de la naissance de sa fille.

Sir Pentadrin avait espéré un second fils et sa déception fut terrible. Il entra dans une colère noire et quand le bébé cria, menaça de le jeter par la fenêtre. Si les servantes s'écartèrent, effrayées, Dame Pentadrin s'interposa. Il la frappa au visage, la projetant contre le bord du lit où elle se cogna violemment la tête. C'est peut-être la vue de son épouse assommée qui le fit revenir à lui-même ce jour-là. Toujours est-il qu'il quitta la chambre en ordonnant à Halga d'appeler un médecin et s'absenta pour plusieurs jours.

Dans les années qui suivirent, Dame Pentadrin retomba trois fois enceinte... et fit trois fausses couches. Son époux l'emmena voir nombre de spécialistes, mais aucun ne comprenait comment une aussi jeune femme pouvait rencontrer autant de difficultés dans cette démarche. Tous ignoraient de quelle manière elle avait vécu le terme de sa première grossesse. Depuis ce jour funeste, le seul soulagement de la Dame était que son époux s'en prenne toujours à elle, jamais à sa fille.

Denethia grandit au coeur de la bourgeoisie cydienne. Sir Pentadrin la présentait à ses associés et à ses clients, souvent intéressés par une fillette aussi sage et polie. Bien qu'elle n'avait pas hérité la beauté de sa mère, Denethia était coquette. Son grand frère Dagan jalousait finalement l'intérêt qu'elle suscitait chez son père, mais c'est Dame Pentadrin qu'il aimait martyriser. Pendant dix ans, la fillette assista à des scènes violentes qui la rendirent fragile et instable.

Pour son dixième anniversaire, Sir Pentadrin réserva une table dans un restaurant réputé pour fêter l'évènement. La famille s'y rendait en diligence quand Denethia aperçut, au bout de l'avenue qu'ils traversaient, une large tour blanche décorée de statues. Les tuiles argentées reflétaient la lumière de la lune et les rideaux accrochés aux fenêtres se gonflaient vers l'intérieur, dévoilant quelques visages. Quand il sortit de son champ de vision, Denethia interrogea sa mère. Il s'agissait du temple de Zéphyr, dieu des vents.

III. L'appel de l'orage

Cette nuit-là, Denethia sortit discrètement par la fenêtre de sa chambre. Les rues étaient désertes ; elle s'élança vers le temple. Elle ne croisa que quelques vagabonds et trébucha sur les bouteilles d'alcool vides qui roulaient au gré du vent sur les pavés humides. Alors qu'elle arrivait en vue de la tour, une silhouette sombre et vaporeuse lui apparut. Elle entendit son nom, prononcé dans un grondement d'orage. Elle fit un pas de plus. La brise lui caressa les cheveux. Et Denethia elle se réveilla en sursaut, envoyant voler les couvertures.

Etait-ce un simple rêve, était-ce un signe ? Jamais la fillette ne s'était sentie aimée comme elle l'avait été pendant quelques minutes. La tristesse qui suivit sa prise de conscience fut telle qu'elle éclata en sanglots, faisant accourir la vieille Halga. « Peut-être le dieu des vents veille-t-il sur vous » dit-elle quand Denethia lui eut raconté son rêve. « Ce serait un grand honneur qu'il vous réclame dans son temple. Mais je ne crois pas que vous devriez faire part de cette pensée à vos parents. Ce sont eux qui sont sensés vous protéger. »

Toutefois, le lendemain, elle se rendit à l'étude de son père pour lui demander la permission de quitter le domicile familial et devenir prêtresse. Pendant quelques minutes, il resta sans réaction, les yeux tournés vers la fenêtre. Puis il adressa à sa fille un regard si haineux qu'elle sentit son sang se glacer. Il la prit par le bras, la tira jusqu'au salon où les statues des dieux étaient disposés, prit celle de Zéphyr et la jeta contre le carrelage. Elle se brisa en mille morceaux. Denethia cria. Une gifle la projeta à son tour par terre et elle s'entailla les bras sur les débris. Quand elle se retourna, sa mère se tenait derrière son père, les poings serrés.

Le soir même, alors qu'ils soupaient en silence, son père fut saisi d'une violente quinte de toux. Son visage bleuissait, ses yeux exorbités fixaient le vide. Son frère Dagan s'élança vers la porte en s'écriant qu'il allait chercher un médecin. Sa mère resta assise, les yeux rivés sur son époux, le visage inexpressif. Ses bras couverts d'hématomes étaient posés sur la table. Elle regardait mourir son mari et semblait ne rien ressentir. Denethia frémit. A ce moment-là, elle se rendit compte qu'elle non plus ne ressentait rien.

Quand Dagan revint avec le médecin, Sir Davenon Pentadrin était mort. Ils l'allongèrent sur son lit, l'habillèrent et veillèrent toute la nuit. Au matin, Dame Pentadrin annonça qu'elle devait se rendre en ville pour remplir des papiers et exigea que sa fille l'accompagne. Dès qu'elles eurent quitté le manoir, elles prirent la direction du temple de Zéphyr. La Dame demanda que sa fille soit admise en tant que novice et signa le formulaire. Ainsi elle n'avait pas menti au médecin et à Dagan ; elle avait bel et bien rempli des papiers, bien qu'elle n'ait pas précisé lesquels.

VI. La novice

Deux nouvelles firent rapidement le tour de la ville : la première était celle de la mort de Sir Davenon Pentadrin. La seconde était l'accusation de meurtre que portait Sir Dagan Pentadrin, fils aîné du défunt, contre sa belle-mère. L'avait-elle empoisonné ? Elle nia mais les médecins confirmèrent cette thèse et la Dame fut emprisonnée, jugée, condamnée à mort. On se tourna ensuite vers Denethia, accusée par son frère d'être complice, mais son statut de novice au temple de Zéphyr empêcha le nouveau Sir de l'atteindre.

Après l'exécution de sa mère, Denethia resta enfermée dans le temple, craignant trop son frère qui la guettait à l'extérieur. Elle se consacra à la prière, à l'apprentissage. Elle recevait parfois, en rêve, la visite d'une silhouette nébuleuse. Au bout de trois ans, elle accepta de sortir pour se rendre en forêt. C'est à cette époque qu'on lui enseigna la science des plantes et des potions, matière pour laquelle elle était douée, si bien qu'elle fut chargée de la fabrication de potions simples, vendues ensuite par le temple pour remplir les coffres.

Parfois, elle osait parler de sa mère aux prêtres. « Mon père la battait, vous savez ? » Certains d'entre eux y voyaient la raison pour laquelle Dame Pentadrin avait assassiné son mari et plaignaient le juge qui avait dû gérer cette affaire. D'autres - la plupart - accusaient Denethia de mentir. « Ton père était un homme respectable, il a fait de nombreux dons à notre temple, il a été assassiné et tu oses salir sa mémoire ! » Elle avait beau répéter que son père avait brisé une statue de Zéphyr, les prêtres n'avaient jamais la réaction escomptée. Un jour, on disait qu'elle se trompait. Un jour, on disait qu'elle mentait.

Son noviciat dura cinq ans, au terme desquels elle prononça ses voeux et devint une véritable Prêtresse de Zéphyr. Décidée à laver l'honneur de sa mère, Denethia osa quitter le temple. Un enquêteur lui proposa ses services. Hélas, les rares indices qu'il trouva, après tant d'années, n'allaient pas dans le bon sens. Dame Pentadrin avait-elle réellement tué son mari ? N'était-ce pas Zéphyr, pour se venger de l'hérésie de Sir Pentadrin, qui avait empoisonné son sang ? Denethia renvoya l'enquêteur. Elle n'aurait jamais de preuve ; elle choisissait donc de croire à la seconde version.

Son père avait toujours été soupçonné d'avoir orchestré la mort de sa seconde épouse après avoir compris qu'elle était stérile. Pour Denethia, sa culpabilité était évidente. Il avait été un homme mauvais et avait transmis sa cruauté à son fils, Sir Dagan Pentadrin, désormais marié à une jeune bourgeoise dont Denethia doutait qu'elle ait eu son mot à dire. Sa mère, d'après les servantes, avait été présentée à Sir Davenon Pentadrin par son père. Est-ce qu'Aldor Dugallon avait touché une somme quelconque à la suite de cette union ? Les hommes étaient-ils donc tous mauvais ?

V. Un choix

Il était tard et une lune blanche et ronde brillait dans le ciel quand Denethia rentra au temple après avoir veillé un fidèle malade. Ce soir-là, un vent glacial soufflait dans les ruelles étroites du quartier nord dont la neige recouvrait les pavés. Seuls les bars étaient encore ouverts et laissaient échapper des notes de musique, des rires et des acclamations par les fenêtres ouvertes. Denethia serra son manteau autour d'elle. Elle avait si froid qu'elle ne sentait plus ses pieds et n'avait qu'une hâte : être rentrée dans son dortoir, avec ses amies et surtout, près du feu de la cheminée.

- Bonjour, Mademoiselle Pentadrin.

Denethia se retourna. La voix venait d'un grand homme aux mains larges, dont le visage était dissimulé sous une capuche. Trois autres hommes se tenaient en retrait, regroupés près du perron de l'une des maisons qu'elle venait de dépasser.

- Bonjour, répondit-elle prudemment. Vous êtes ?
- Peu importe, lâcha-t-il. Enfin, peut-être que si. On vient pour quelqu'un de haut placé, de très haut placé, qui est triste, parce qu'il a perdu toute sa famille à cause de vous.
- Les femmes comme vous, c'est dangereux, grogna un autre. Vous empoisonnez des hommes et personne ne dit rien. Là d'où je viens, vous auriez été pendue, et tout le monde aurait applaudi.

Denethia recula.

- Vous êtes mal renseignés, lança-t-elle d'une voix moins assurée qu'elle ne l'aurait voulu. Je n'ai jamais tué personne. Ce n'est pas moi que vous cherchez.
- Vous avez répondu au nom de Pentadrin, alors c'est bien vous, ne nous prenez pas pour des imbéciles, répondit le premier en avançant. Et puis, il nous avait bien dit que vous n'avoueriez jamais. Allez les enfants, on fait ça vite et on rentre.

Quelque chose brilla sous la pleine lune. Un couteau. Denethia essaya de reculer mais dans sa précipitation, elle oublia la neige et s'étala de tout son long sur la chaussée. Une douleur fulgurante lui vrilla la cheville. Probablement cassée. Quand elle se retourna, l'homme qui lui avait parlé était penché sur elle. Elle eut beau faire pression sur ses mains pour s'éloigner, un pas lui suffit pour rester à sa hauteur. Des pas résonnèrent dans la ruelle. Le mercenaire leva la tête. La volonté peinte sur son visage se transforma subitement en peur.

- Tu as trois secondes pour fuir, rat puant ! hurla une voix féminine avec colère.

L'homme se redressa et tendit son couteau, à temps pour frapper la lame qui volait vers lui. L'un de ses acolytes partit en courant. En le constatant, un second suivit. Denethia poussa tant sur ses mains qu'elle les écorcha. Une grande femme brune passa devant elle, la pointe de l'épée toujours levée jusqu'au menton de son agresseur. Le dernier sous-fifre - car Denethia était maintenant persuadé que celui auquel elle avait parlé était un chef, ou quelque chose d'approchant - prit ses jambes à son cou. Le mercenaire était désormais seul. L'inconnue poussa un cri de rage. Elle paraissait hors d'elle.

- Vous êtes folle ou quoi ! cria l'homme d'un air effrayé. Cette fille est une meurtrière !
- Ce n'est pas une raison pour la toucher ! Espèce de petit minable ! Pervers ! Sadique ! Tu vas payer ! Lâche ce couteau ! Lâche ce couteau !

Il laissa tomber son couteau par terre.

- Et maintenant pars ! Espèce de lâche ! Minable ! Viande à rats !

Denethia souffla de soulagement quand son agresseur tourna les talons et s'enfuit, accompagné d'un flot d'injures. Mais son répit fut de courte durée ; dès qu'il eut disparu, la grande femme brune baissa les yeux vers elle et la toisa de la tête aux pieds. Elle la prit sous les épaules et la redressa, mais à peine Denethia eut-elle posé le pied par terre que la douleur lui vrilla à nouveau la cheville. Ses yeux la piquèrent. L'inconnue l'aida à se déplacer jusqu'aux marches d'une maison et la laissa s'asseoir.

- Vous avez tué quelqu'un, vous ? demanda-t-elle d'un ton sceptique.
- Non, non, c'est faux, balbutia Denethia.
- C'est bien ce que je pensais. Vous êtes blessée ? Laissez-moi regarder.

Tandis que l'inconnue examinait sa cheville, Denethia reprit :

- Je n'ai jamais tué personne, mais on m'a soupçonné de l'avoir fait. Et... je crois que c'est mon frère qui les a payé pour qu'il me tue. Quelqu'un leur a monté la tête et je ne vois pas qui aurait pu le faire, sinon lui. Je vous remercie. Sans votre intervention...
- Ils vous aurait violée et laissée pour morte, cracha la femme brune. Ils auraient aussi pris l'argent que vous avez sur vous et seraient rentrés chez eux, heureux.
- Violée, je ne crois pas, répondit Denethia avec timidité. Je pense qu'ils m'auraient juste tuée.
- Vous êtes si naïve...
- Comment vous appelez-vous ?
- Sélène Tanelion.

Elle sortit des bandes de tissus de son sac et les enroula autour de la cheville de Denethia.

- Vous vous y connaissez en guérison ?
- C'est mon métier.
- Vous n'êtes pas guerrière ?
- Pas du tout. Mais les hommes sont tous des couards. Il suffit de crier un peu et d'agiter une épée, même très mal, pour les faire fuir.
- Vous haïssez les hommes.
- Oui. Concernant votre cheville, elle n'est pas cassée, mais vous devriez malgré tout éviter de trop marcher pendant plusieurs jours. Vous vous êtes également ouverte la main, n'est-ce pas ?

Dès que Denethia fut en état de marcher, Sélène Tanelion l'emmena jusqu'au bar le plus proche. Les deux femmes parlèrent une bonne partie de la nuit. Denethia raconta à sa sauveuse les évènements qui s'étaient succédés pour l'amener à être agressée, en pleine nuit, dans une ruelle. Sélène lui parla d'une ville dans laquelle les femmes vivaient libres ; une ville dans laquelle Dagan Pentadrin, toujours assoiffé de vengeance, ne pourrait plus l'atteindre. Mais Denethia se refusait à quitter Cydonia. Sélène la raccompagna au temple, non sans lui avoir explicitement précisé qu'elle passait encore quelques temps à l'auberge.

Le lendemain, lorsque Denethia s'éveilla, elle réalisa pleinement qu'elle était passée à côté de la mort. Elle n'était plus en sécurité à Cydonia. L'avait-elle seulement été un jour ? Elle rassembla ses affaires, troqua les bijoux qu'il lui restait de sa mère contre un cheval nommé Alizon et rejoignit l'auberge dans laquelle séjournait Sélène. Cette dernière ne fut pas surprise de la voir revenir. Et ensemble, elles partirent pour Muria.


Mon heure de gloire...

Mon surnom est Lily. J'ai vingt ans et je suis étudiante à Paris.

Avez-vous lu et approuvé les règles?
Oui ! Le code c'est [ Validé by Eléa ^^ ]

Comment avez-vous connu le forum?
Par une amie qui s'est travestie sur le forum : Zihark.

Idées, remarques ou suggestions?
Quand on arrive, tout est long et complexe. J'ai eu du mal à engranger toutes les informations nécessaires au RP en seulement quelques heures. A plus forte raison, inventer l'histoire d'un personnage est très difficile, car il faut se mettre en interaction avec un monde encore inconnu. Heureusement que j'ai eu de l'aide ! Mais même l'aide n'est pas toujours suffisante... Peut-être une fiche expliquant le principal existe-t-elle sur le forum ; si c'est le cas, il faudrait la mettre plus en évidence. C'est tout de même un très beau forum, bien organisé, je félicite les administrateurs et remercie Zihark, Eléa et Mashiro pour leur aide.

Bienvenue sur Azthia =)

Alours, je vais lire ta fiche au fur et à mesure et te dire si quelque chose ne convient pas quant à la validation, prête ?

- Pour les cheveux, je suis pointilleuse je l'admets mais les Cydiens sont en général bruns, châtains clairs à la limite mais les roux ne courent pas les rues (Ton avatar fait plus pensé à châtain en fait Oo)

- pour tes compétences : il y a un soucis car tu n'as pas choisi les mêmes compétences entre ton profil et ta fiche, je pense que tu voulais mettre Alchimie en bonus mais que tu as oublié non ?

- Attention, on dit cydienne

- La fin de ta biographie est à modifier un tout petit peu. Les femmes de Muria acceptent d'accompagner d'autres femmes dans la cité mais elles ne révèlent pas l'emplacement de la cité, elles les y conduisent en personne n_n

Pour ce qui est de la fiche explicative, le lien se trouve dans le message d'accueil ainsi que sur la page d'accueil du forum ^^

J'ai changé la couleur des cheveux ;
Compétences : effectivement j'avais oublié de modifier mon profil ! Maintenant c'est fait ;
J'ai aussi remplacé "cydonienne" par "cydienne" J'espère avoir tout corrigé ;
Et pour finir j'ai modifié la fin de l'histoire.

Concernant la fiche explicative, autant pour moi, je ne l'ai pas vue. Enfin si, mais je n'avais pas compris qu'il fallait cliquer sur le nuage... Je croyais que c'était simplement un sommaire.

Voilà ! Je te laisse vérifier

Une dernière pitite question : veux-tu prendre la compétence alchimie en compétence bonus (offerte par ton métier de fleuriste) ou préfères-tu ne pas la prendre ? =)

Je préfère la prendre.

Dans ce cas, je te laisse éditer ton profil et ta fiche et ensuite, je te valide ^^

Comme ça, c'est bon ?

Nickel

Validée miss, amuse-toi bien parmi nous =)

Ps : la saison s'arrête le 31 juillet, tous les RP doivent donc être bouclés pour cette date En revanche, tu peux poster dans "l'échange équivalent", à Erathia !