Nom : Candel
Prénom : Danaë
Âge : 40 ans
Race : Elfe
Cité/groupe d'appartenance : Cydonia
Métier : Fleuriste
Monture/engin : Un chariot et un cheval
Arme : Poignard
Armure : /
Compétences choisies : Manipulation de la nature, Rituel, Faveur Divine (Azael), Alchimie (bonus)
Faiblesse : Manipulation du vent, Archer, Combat à mains nues
Main dominante : Gauche
But du personnage : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres... enfin pas de tous ! »
Nom de votre échoppe : « Bouquet Final »
Nous avons demandé leur avis à deux amoureux transits de Danaë. L’un vit à Silmarie et cultive ses terres. L’autre est mort à Silmarie et croupit sous terre.Description physique:
Danaë ? Oh, elle est sublime ! Jamais vu de femme aussi belle que cette Elfe, les Dieux m’en soient témoins ! Un sourire à faire fondre les plus gros glaciers de Storghein, des yeux en amande d'un bleu si... si... Ah les mots me manquent ! Vous voyez le ciel, avant que le soleil se lève ? Il reste sombre comme la nuit mais retrouve le bleu de la journée... C'est cette couleur-là qu'ont ses yeux. Ce bleu marine à la fois foncé et lumineux. En plus Danaë arrive toujours à les maquiller avec goût, elle doit vraiment y passer des heures ! Que ce soit du khôl pour souligner l'amande de ses yeux ou la poudre sur les paupières pour rehausser la teinte de ses prunelles, moi je trouve ça original et élégant. Certaines mauvaises langues trouvent ça surfait mais moi je suis désolé, quand on voit le résultat, on ne peut qu'approuver ! Et puis en contre-partie elle se met très peu de rouge à lèvres et un rose très discret en plus. Ah ses lèvres... Fines et douces, toujours fendues d'un sourire timide, amusé ou même coquin... à croquer !
Mais je vous l'accorde ce n'est pas ses yeux cobalt que j'ai remarqué en premier chez la fleuriste. Ecoutez, en même temps, si elle ne portait pas des décolletés aussi... tentants je dirais, j'aurais jamais été attiré par son corps et sa poitrine. Blanche et soyeuse... Du coup ça donne envie de jeter un coup d'oeil aux courbes, bien proportionnées, toujours mises en valeur par des robes colorées. C'est qu'elle est élégante Danaë, ça ouais ! C'est pas ma femme qui s'habillerait comme ça, je vous le dis ! Faut dire que la mère elle a les moyens aussi. De la soie, des tissus fins et bien taillés, des broderies délicates sur les manches, des ceintures de perles, elle se refuse rien la Danaë ! Et puis elle a le soucis du détail. Elle met en valeur la simplicité de certaines robes en portant de lourds colliers de pierres précieuses, pendants assortis, des bracelets d'argent qui lui montent jusqu'au coude en arabesques fines. Et ce que je trouve original et franchement joli, ce sont les fleurs fraîches ou les fils d'argent parsemés dans ses cheveux d'or. Ses boucles blondes lui tombent jusqu'en bas du dos, elle doit y passer des heures à les démêler, les rendre si luisants, si lumineux. Il lui arrive même de les remonter dans des coiffures complexes et de laisser sa nuque nue... je peux vous dire qu'on a qu'une envie après c'est lui mordre le cou !
Non, vraiment, Danaë c'est une femme magnifique et raffinée. Un ange descendu sur terre !Ah ça, bien sûr qu'elle est jolie Danaë. Cette salope. Elle pue le luxe et le narcissisme avec ses froufrous dans les cheveux, ses dorures partout, on dirait un vrai épouvantail ! Y'en a qui trouvent ça élégant, moi je trouve que c'est un vrai piège à con. Ouais, un piège c'est bien le mot. Comme les insectes qui sont attirés par la lumière d'une bougie. Danaë c'est pareil. Elle brille de mille feu et des nuages d'hommes accourent avec autant de fascination que la bestiole qui file vers la lumière. Et, une fois atteinte, la bougie leur brûle les ailes et les tue. Pourquoi vous croyez que je suis mort, moi ? A peine la trentaine, en bonne santé... Sauf que j'ai était aveuglé par la lumière que dégage Danaë. Cette salope.
Alors oui, elle est là, tous sourires, toute fragile, toute tendre, toujours le mot gentil pour chacun, elle plaît, et elle aime ça. Cette salope. Sauf que derrière ces sourires et cette beauté se cache un monstre. Ouais, m'sieur. Un monstre.
Caractère, qualités et défauts :
Ce qu'elle est belle... Ah, son caractère vous voulez dire ? Euh eh bien... C'est une femme douce je dirais, avenante avec les clients, souvent avec un mot gentil pour les uns et les autres. Jamais un mot plus haut que l'autre, elle est d'une patience rare, si vous voyez comment elle traite la bande de vieillards qui passent leur journée dans sa boutique sous prétexte d'acheter des fleurs et qui en fait se rincent l'oeil... y'a longtemps que moi je les aurais foutu dehors, je vous le dis ! Mais elle est pas comme ça Danaë, non. Elle est si douce, si calme. Je suis d'ailleurs flatté d'avoir conquis son coeur. Oui, parce que nous sommes amants, je pense que vous l'aviez deviné ! Si je suis le seul à partager sa couche ? Grands dieux oui ! Fidèle avec ça ! Elle me murmure des mots tendres qu'elle n'a jamais pu dire à personne. Je vous assure, c'est d'autant plus vrai que je le tiens d'elle !
Je suis vraiment fier d'être le chevalier de cette gente Dame...Douce, vous dites ? Cette salope. Quel est le sombre idiot qui vous a dit ça ? A moins de trouver doux qu'on vous ouvre les veines pour récolter votre sang, qu'on vous traite sans plus de considération qu'un objet à usage unique... Ah ça, elle cache bien son jeu la Danaë. Tout le monde tombe dans le panneau, y'a pas dire ! Elle les embobine tous, cette hypocrite ! Ca elle est forte pour jouer la comédie, pas une seconde on doute de qui elle est réellement.
Qui elle est réellement justement ? Quelqu'un de profondément égoïste. Y'a qu'elle qui compte ! Elle passe des heures à s'occuper d'elle, elle est d'un narcissisme à frémir, je vous assure. Pourquoi vous croyez qu'elle tient tant à son éternelle jeunesse qu'elle souille par le sang ? Son image, il n'y a que ça qui lui importe. Elle aime plaire, c'est une séductrice, une prédatrice, qui fait la prude, qui laisse entendre à chaque homme qu'il est le seul et l'unique de son coeur, pour mieux lui manger après... son coeur ! Cette salope.
C'est qu'elle s'y prend bien Danaë pour embobiner les gens. Calculatrice, patiente, elle mène ses plans au bout sans ciller et n'agit jamais sans réfléchir. Elle prend aucune décision à la légère c'est ce qui la rend encore plus dangereuse, car quand on sait que chaque crime qu'elle a commis, elle l'a fait en connaissance de cause et qu'elle a pensé chaque instant dans les moindres détails... ça fait peur, hein ?
Si elle est méchante ? Diabolique oui. Cette salope. Méchante je sais pas. C'est son égoïsme qui la rend, comment dire... amorale. Voilà le mot qui convient. Amorale. Elle fait exactement ce qui lui plaît, sans tenir compte de la justice, de la loi. Elle se fiche de savoir si ce qu'elle fait est bien ou mal, tant que c'est dans son intérêt – ou celui de sa soeur. Ah ouais, quelle salope celle-là aussi !
N'allez pas croire que Danaë vous porte un quelconque intérêt. Elle n'aime qu'elle, elle, sa soeur, et éventuellement sa mère. Si vous pensez un instant qu'elle a jeté son dévolu sur vous, alors courrez. Courrez vite vous cacher et priez pour ne plus jamais la recroiser. Ou sombrez.
Parole d'outre-tombe !
Biographie:
Danaë est née à Silmarie, dans la riche famille Candel. Son père, jamais entendu parlé, sa mère, Ambre, tenait une boutique qu'elle quitte souvent en quête de fleurs pour son inventaire. Danaë l'a toujours suivi dans ces voyages, qui les emmenaient aux quatre coins d'Azthia. Sa mère lui bourrait alors la tête des noms et des propriétés des diverses plantes, ainsi que l'endroit où on pouvait les trouver, se créant ainsi une aide précieuse en la personne de sa fille pour tenir la boutique. Et l'un de ces voyages changea radicalement leurs vies. Ambre et elle étaient parties à Ptot Tàh pour chercher des fleurs que l'on ne peut trouver que dans le désert : des morsures. Et ce fut devant un marchand, aux mauvaises intentions, qu'elles virent une toute petite Nua, qui allait être vendue comme esclave. Ambre, qui fut touchée par l'âge du nourrisson, acheta la petite, qu'elle appela Elena, et la ramena chez elle à Silmarie, avec Danaë.
L'Elfe fut donc élevée avec une soeur, pas de la même race qu'elle, mais à qui elle s'attacha au premier regard. La différence d'âge de deux était presque inexistante tant les deux soeurs s'entendaient bien. Elles furent très complices, toujours, inséparables. Leur enfance fut paisible, tout à fait normale, à l'exception faite que les petites 'avaient peu d'amies, car elle n'avait pas un caractère facile. Enfin, sauf auprès des garçons, avec qui elles avaient un franc succès. Puis, aussi pour autre chose...
En grandissant, Danaë sortait moins de chez elle, passait son temps dans la bibliothèque. En secret, elle étudiait le culte du Dieu Azael. Depuis le jour où un livre de magie noire lui était tombé sur la tête (alors qu'elle cherchait autre chose) et qu'elle l'avait feuilleté, elle s'était découverte une passion pour ce Dieu. Passion qui se mua vite en dévotion. Elle adopta son culte en secret, répugnant Silmaria et sa prétendue Grande Prêtresse. Surtout quand elle se rendit vite compte que le temps n'avait plus d'emprise sur elle, ravissant, elle qui avait toujours été de caractère très narcissique. Au prix de quelques gouttes de sang. A quelque chose près. Elle ne comptait plus, ce n'était de toute manière pas le sien...
Puis, les voyages se firent de plus en plus rares, les excursions moins nombreuses. Leur mère quittait de moins en moins son lit, ne mangeait presque plus, délaissait ses deux filles. Ce qui ne dérangea pas Danaë, qui ne voyait là qu'une fatigue passagère due aux voyages. Cela lui donna le temps de réfléchir et d'approfondir ses recherches. Ainsi que d'avoir des relations plus qu'amicales avec certains beaux jeunes qui lui courraient après... Et puis un jour, Elena revint d'une sortie matinale, un sourire fier, narquois aux lèvres. La Nùa fixa sa soeur, les bras croisés sur la poitrine, une expression de défi dans ses prunelles vertes et elle déclara :
« J'ai tué un homme. »
Ce n'est que ce jour-là que Danaë apprit avec surprise que sa soeur s'était intéressée comme elle à la magie « proscrite ». Mais pas le culte d'Azael. La magie Maho. La magie du sang. Elena lui avoua que l'homme qu'elle avait assassiné était celui qui lui avait appris à aimer et utiliser le Maho. Et maintenant, il en était mort. On pouvait appeler ça l'ironie du sort. Les deux soeurs décidèrent de s'allier. Il y eut très vite plusieurs mystérieux meurtres un peu partout à Silmarie, sans que personne n'ait pu trouver les coupables... Toutes deux avides de garder leur jeunesse et leur vitalité.
Le jour de la chute d'Azael, Danaë fut anéantie. Celui qu'elle adorait, celui auquel elle avait voué un culte était perdu. L'alliance des Cités contre les Erathiens, et la défaite d'Azael avait été d'une telle soudaineté... Quelle déception ! Mais elle ne s'avouait pas vaincue, elle ne s'avouerait jamais vaincue. Danaë était fermement décidée à faire revenir Azael, et cette fois, il n'échouerait pas...
Mais malheureusement, tout ne pouvait pas être aussi simple, les deux soeurs qui agissent dans le dos de leur mère sans se douter de rien...
Et oui, leur mère n'était pas fatiguée par les voyages, et Danaë comme Elena étaient trop absorbées par leurs... activités qu'elles ne virent pas décroitre leur mère. Et puis un jour, Ambre ne se leva pas, ne parla pas. Elle resta étendue sur son lit, comme morte. Mais sa poitrine se soulevait et ses yeux restaient à demi-fermés. Les deux soeurs, abattues, décidèrent de quitter Silmarie, où elles étaient trop populaires, et elles ne voulaient pas que la maladie de leur mère s'ébruite. Elles avaient besoin de discrétion pour leurs projets, et si Ambre ne travaillait plus, les curieux se poseraient des questions. Puis trop de meurtres avaient été commis à Silmarie elles n'étaient plus en sécurité. Une dizaine de disparition dans une cité pacifique, ça passe pas inaperçu. Le changement d'air leur ferait du bien. Aussi, en Hiver de l'an 154, après avoir longtemps réfléchi, elles déménagèrent à Cydonia, en emmenant leur mère, voyage qui fut facile, car elles avaient les moyens.
Elles viennent d'emménager dans un manoir aisé et Danaë, dont Ambre avait transmis ses connaissances en plantes, vient d'ouvrir une boutique de fleurs. Bientôt, beaucoup de beaux Cydiens viendront lui acheter des fleurs. Tous tomberont sous le charme de cette adorable vendeuse au sourire avenant et à l'air doux et fragile.
Un soir, l'un d'eux l'attirera dans sa chambre, et elle se laissera faire. Celui-ci ne reparaîtra alors plus jamais. Comme beaucoup d'autres par la suite...
Mon heure de gloire...
Avez-vous lu et approuvé les règles ? [Validé by Eléa ^^]Comment avez-vous connu le forum ? Enième compte !
Idées, remarques ou suggestions ? RAS.
