Bonjour à tous !

Pour le 1° Décembre, dans le cadre du Calendrier de l'avant, un petit concours vous est proposé...


Racontez une histoire sur l'hiver azthien. Conte (l'histoire du fameux Pairh Nohelle par exemple), légende (l'abominable Iétthi), anecdote (comment Meliant passe des heures dans les grands magasins pour trouver un cadeau pour chacun de ses orphelins)... A vous de choisir la présentation aussi, ça peut être un récit, un RP, une BD, une vidéo, tout support est permis.

Postez votre oeuvre à la suite du topic avant le 28 décembre. Pas de flood dans ce sujet, merci. Un vote sera organisé du 28 au 31 décembre et le vainqueur sera annoncé le 1° janvier !

Alors n'ayez pas peur de vous lâcher et faites nous une histoire marrante, romantique, incroyable, effrayante... surprenez-nous !

Légende ?

******

-BON LES ENFANTS, CA SUFFIT !

-Mais Paaaaaaapy, on est sage là !

*POF* (<-- Coup de pelle)
Maintenant oui

-Allez au lit immédiatement !

*enfants sautant partout*

On peut pas rester un peu, ‘teuplé ?

-NON, c’est NON. Je vous ai déjà raconté l’histoire du père fouettard qui mange les enfants qui n’obéissent pas ?

-OUI, un MILLION de fois au MOINS.

*grommèlements*

-Et celle de Izi'lyon destructeur de joie et de bonne humeur ?

*va chercher son livre de conte antique*

- …

-Regardez à quoi il ressemble !



-Il fait peur hein ? Et bien si vous n’êtes pas sage il viendra vous dévorer !

-NoooOoooOOoooon, piiitiiiiié paaaas l’Izi’lyon destructeur de joie et de bonne humeur.

<- ~enfants suppliant le papy de ne pas appeler le monstre~

-Il aime manger les enfants désobéissant … il aime tuer … il aime le sang … personne ne l’aime … il aime briser des cœurs … et des nez … il aime embêter les gens … il aime vivre en ermite … Mais je sais !

*lit à voix haute sa carte d’identité* (oui oui normal la carte d’identité)

Race : Izi’lyon

Durée de vie : Longtemps, trop longtemps …

Peau : Cuirasse verte mais poils jaunes ou bleus, selon les saisons.

Habitat : Forêt, bords de mer (reclus de la population)

*à compléter*

-Zut, je vois que je possède peu d’information sur ce spécimen ! Ah .. oh zut … oh mince alors .. oooh Mais savez-vous pourquoi il a la réputation d’être destructeur de joie et de bonne humeur ?

« Il était une fois, une auberge Ka’àt Boyxe. Il avait des amis là-bas, il y allait souvent, boire un verre, voir du monde mais un jour il fit fuir, par on ne sait de quelle manière, un client ! Et s’en fut ainsi à chaque fois qu’il y allait ! D’après lui, il était opportuné et il envoyait donc ces enquiquineurs dans l’autre auberge, appelé B’oud Nott. Mais après ces tristes événements, dès qu’il passait le pas de la porte de la chaleureuse auberge, la joie retombait et la bonne humeur s'envolait … Il quitta alors le lieu de son plein grès pour s’exiler et vivre exclus de tous. Il vadrouille par ci par là, casse des nez par ci par là, brise des cœurs par ci par là, embête les gens par ci par là … »

-Voila mes enfants vous savez tout ! Est-ce que vous voulez qu’il vienne ici et vous enlève votre bonheur ?



*secouage de tête de gauche à droite des enfants terrifiés*



-AU LIT !

-TOUT DE SUIIIITE !!!

*Enfants fuyant pour aller au lit*



Papy allant au lit, nous pouvons voir, laissé sur la table basse, le fameux livre … Voila donc à quoi correspond l’Izi’lyon :



Ce que personne ne sait et ne saura peut être jamais, c’est que cette brave bête possède le pouvoir d’illusion et qu’en réalité c’est :



******

FIN

[Moi je veux toujours qu'il fasse parti du bestiaire d'Azthia ]

[On donne une semaine supplémentaire ! Que ceux qui n'ont pas eu le temps en profite !]

Dans un RP, j'évoque l'origine du prénom d'Asora comme venant d'une légende Astorg que je vous livre à présent. Elle se situe il y a quelques centaines d'années, en pleine hégémonie Erathienne.
Asora, la fleur d'Hiver.


C'était un hiver froid, beaucoup plus froid que d'habitude qui avait saisi à la gorge tout Azthia. Un hiver long qui durait maintenant depuis plus de six mois et qui avait transformé les rivières en chemins de glace, les terres en déserts de neige impraticables, les forêts en piques de bois et les cultures en débris décharnés.
La moindre parcelle de terre nue et vivante déclenchait de féroces batailles emportant dans son sillage bientôt nations, peuples et cités. Les armées avançaient et s'affrontaient sur les lacs gelés et des fleuves durcis par le gel, incapable d'affronter le moindre col ou de gravir la moindre colline. Le sud venait d'être pris d'assaut par le peuple Almer, repoussant les vieilles tributs Hamalites et Souaths dans la partie la plus désolée du monde connu. Au centre, les Erathiens avait fondu sur toutes les terres encore vierges, éradiquant les dernières tributs cydiennes et emprisonnant les elfes dans un seul et même village qu'ils avaient appelé du nom de leur déesse.


Asora était née seize ans plus tôt sous les étoiles du dieu Kalten, le guerrier. Enfant elle semblait presque difforme, trop petite, aucun port altier qui ne sied à son haute naissance. Dernière de la fratrie, elle n'était vouée qu'à un mariage de seconde zone à cause de son manque de beauté et de sa maigreur. A chaque long hiver, on lui prédisait le pire: mais cela n'arriva pas jusqu'à celui-ci.
Personne ne s'intéressant à elle, poussée par son ascendance religieuse pour le dieu de la guerre, Asora renforça son corps maigrelet par la pratique du fer. Qu'importait ce que faisait cette enfant destinée à mourir à la prochaine rigueur! Alors elle s'engagea à quatorze ans dans la formation armée d'une cité Astorg qui voulut bien la prendre et revint un an plus tard chez elle à Storghein.
La fillette était devenue une femme extraordinaire en quelques mois, une métamorphose aussi spectaculaire qu'inattendue. Forgé par le feu, son corps était aussi fin et puissant qu'une lame. Bien que restée petite, elle n'était en rien disproportionnée. Mais plus que son corps, c'était son visage qui attira bien vite les convoitises: comme taillée finement par un joaillier, sa figure était encadrée par des cheveux foncés qui relevaient la blancheur de sa peau. Dans ses mains éclatait une épée d'acier précieux, distinction ultime d'un seigneur dont elle venait de défendre la vie et les terres dans ce rugueux hiver. Car Asora était héroïne de guerre, son pied avait foulé bien des rivières gelées et son épée avait souillé de sang la neige des prairies.


Disposant à présent de cette pièce de choix à offrir en mariage, un joyau inespéré de la valeur d'un fief seigneurial, ses parents jouèrent de sa réputation pour organiser une rencontre des prétendants. Mais Asora s'était donnée en épouse à son épée et au dieu de la guerre Kalten. Victorieuse sur le champ de bataille du champion du peuple Katspiek du nord-ouest, elle avait alors subit une terrible récompense, malédiction, de la part de leur unique dieu: elle aurait une beauté à la hauteur de son talent pour les armes, mais jamais ne pourrait en jouir tant quelle sortirait son épée du fourreau. Ainsi était-elle revenue, loin des champs de bataille, pour connaitre enfin tout ce que ses soeurs avaient connu avant elle et dont elle n'était pas destinée avant ce jour. Mais un amour plus fort que celui qui la liait à son épée, elle n'en trouva point chez tous ces seigneurs qui couvraient de faveurs et de cadeau sa famille, la rendant de plus en plus incontournable.
Comme dans les chansons, la belle tomba cependant folle amoureuse de l'homme le plus improbable qui soit: un jeune chasseur qui n'avait plus que la peau sur les os à cause du manque de gibier dans cette époque difficile et qui, chaque jour, vint la voir en se vendant pour différents métiers. Valet de ferme, conteur, palefrenier, cuisinier, boucher, forgeron, camériste... Il venait tous les jours avec une idée chaque fois plus osée que la précédente et, alors qu'elle le repoussait chaque jour, il revenait invariablement pour son plus grand plaisir.
Argentier, instructeur, garde, constructeur, serviteur, dresseur...

Un jour, il lui proposa d'être son époux, ce qu'elle accepta.
Comme dans les chansons, ses parents ne purent évidement accepter une telle liaison. Portant, Asora n'avait tiré l'épée depuis des mois comme le disait la malédiction, alors elle comptait bien profiter de l'amour que sa soudaine beauté lui avait offert.
Elle s'enfuit avec peu de chose, à part son épée. Mais son amant n'avait que faire de l'argent de sa famille tant qu'il l'avait, elle. Alors vint la guerre, Erathia visant à conquérir enfin les terres du Nord tandis que le long Hiver commençait à se retirer. Bientôt, les armées furent aux portes de leur chaumière: bien décidée à sauver ce qu'elle avait mis du temps, de la sueur et de l'amour à construire avec son Joran, elle refusa de s'enfuir et prit son arme combattre l'envahisseur.
Ne pouvant supporter l'idée de laisser son adorée risquer sa vie, Joran s'introduit à son insu dans le bataillon de Storghein. Grâce au talent d'Asora, les Astorgs remportèrent là une de leur plus brillante bataille. Mais la belle ne pouvait jouir de sa beauté alors qu'elle tirait l'épée, et Joran était mort dans la bataille. Ainsi devait se réaliser la malédiction.

Dévorée par la douleur alors que la neige tombait à gros flocon comme les larmes sur ses joues, Asora entreprit de creuser la sépulture de son amant avec la pointe de sa lame, centimètre par centimètre. Son ouvrage accompli, elle s'éteignit alors de chagrin, de froid et d'épuisement sur cette terre qu'elle avait sauvé.
L'hiver, finalement, avait bien eut raison de sa vie.

« La neige est un cadeau des cieux. Chaque fois que tu te sentiras seule, que tu auras de la peine, fais une prière à la neige. Pour qu’elle enferme tous tes soucis dans un monde tout blanc. »

Une voix venue des tréfonds de l’enfance, du temps où tout était encore simple et heureux.
Une voix qui traverse les brumes de la douleur pour me revenir.
Mais l’enfant a grandi, les soucis aussi, et la neige ne tombe plus.
Et pourtant…
Recroquevillée au pied de mon arbre, devenue océan de larmes et de solitude, tremblante dans le froid malgré mon épais manteau, je hoquette, je sanglote, je murmure une prière à la neige, comme on se raccroche à une planche quand on est en passe de se noyer dans une mer déchaînée.
Plus rien à perdre, tout à gagner.
Les larmes continuent à couler, à rouler pour aller se perdre dans les multiples couches de laine et de fourrure.
Je sens lentement mais sûrement le froid s’attaquer à moi, à commencer par mes orteils engourdis qui refusent bientôt de bouger.
S’est-il écoulé une minute, une heure depuis ma prière ? Je n’en sais rien.
Mais soudain...
J’entends le givre qui craque. Des pas légers.
Je lève mes yeux bleus pleins de larmes, perplexe, mais aussi remplie d’un espoir que j’enrage de ne pas pouvoir faire taire, pour savoir qui a bien pu me retrouver dans cet endroit isolé de tout.
Cette fois, c’est sûr, je deviens folle.
C’est une femme qui marche vers moi, pieds nus dans l’herbe gelée. Avec ses longs cheveux immaculés et ses yeux gris, elle est d’une beauté irréelle, vêtue d’une robe en voiles légers qui tourbillonne autour de ses jambes nues, attachée sur une épaule.
Quelque chose que l’on pourrait porter un jour d’été particulièrement chaud dans les plaines d’Azthia. Certainement pas dans les montagnes astorgs en plein hiver !
Même s’il ne neige pas.
Pourtant elle ne frissonne pas et si sa peau est aussi blanche que la neige, elle ne bleuit pas.
Comme si elle ne souffrait pas du froid.



« Hilina ? »

C’est le seul mot qui s’échappe – péniblement – de ma gorge encombrée de sanglots.
C’est la seule explication qui me vient à l’esprit. Sauf que la belle inconnue ne ressemble pas aux représentations de la déesse que j’ai déjà vues plusieurs fois.

« Non, pas exactement. »

Sa voix sonne étrangement. Elle est d’une pureté incroyable, un peu comme le son que pourraient émettre des clochettes de cristal. Mais si je perçois de la bienveillance, elle n’a pas la chaleur d’une voix humaine.

« Je ne suis pas une déesse, même si je ne suis pas humaine non plus. Disons que je suis…une envoyée des dieux.
-Une envoyée ?
-Je suis la Dame des Neiges. Tu m’as appelée.
-Pourquoi…êtes-vous là ?
-Tu m’as demandé d’enfermer ta peine dans mon monde blanc. Je suis venue t’aider. Te prêter un peu de glace. »

Je n’ai pas le temps de m’étonner, de chercher à comprendre, ni même de prononcer un mot.
Soudain, elle est là devant moi, elle se penche et ses longs cheveux blancs aux reflets bleutés tombent sur moi.
Elle sent…l’hiver.
C’est absurde à dire, je le sais, l’hiver est une saison, l’hiver n’a pas d’odeur. Pourtant, il n’y a pas d’autre mot.
Elle sent la neige et le froid.
Elle sent l’hiver.
Elle effleure mes joues humides de ses longs doigts blancs, aussi blancs que ses cheveux, et le froid qu’ils dégagent fait un bien fou à mon visage brûlé par le sel et les larmes.
Pourtant, je pleure encore.
Cela ne m’étonne pas. Si sa venue m’a détournée un peu de ma peine, les pleurs n’ont pas pour autant cessé.
Mais ce n’est pas une larme qui roule sur ma joue.
Sur mon manteau de fourrure, à ma grande surprise, je cueille une perle de glace.

« Ta douleur est dans chaque larme que tu verses. A présent, elle est prise au piège du froid de l’hiver. C’est aussi simple que ça, tu sais. Il faut geler la rivière en toi chaque fois qu’elle menace de déborder. Prendre de la distance, ne pas te laisser emporter. »

Elle pose encore une main sur mon cœur, et je sens le froid traverser les épaisseurs de vêtements pour m’atteindre, moi.
Ce n’est pas désagréable, pas du tout comme le froid qui m’engourdissait tout à l’heure.
Et je sens la douleur dans mon cœur s’apaiser.
Disparaître.
J’ai cessé de trembler.
Cessé de sangloter.
Cessé de pleurer.

« Cette glace-là n’est pas éternelle, me dit-elle encore en s’écartant. Bientôt le printemps reviendra et fera fondre la glace. Ce sera à toi de t’assurer que la rivière ne t’emporte plus. Tu as le cœur trop tendre pour une Astorg, ma fille. C’est ta faiblesse et ta force. Fais bien attention à qui tu le montres. »

Un dernier sourire et puis, tout à coup, elle n’est plus là.
Je papillonne des paupières, incrédule.
Un rêve.
Ce devait être un rêve.
La Dame des Neiges ne pouvait pas exister.
Elle n’était ni humaine, ni Elfe, ni déesse.
Elle ne pouvait pas exister.
J’avais du m’endormir au pied de mon arbre, et rêver tout ce qu’il venait de se passer.
Une chance que je me sois réveillée à temps.
S’endormir dans les montagnes en hiver, cela voulait simplement dire mourir.
Je tends l’oreille et je comprends tout à coup ce qui m’a tirée du sommeil.
Le silence.
Un silence feutré, épais, qui étouffe tous les sons, quels qu’ils soient.
Un silence particulier que je reconnaîtrais entre tous.
Je lève un sourire vers le ciel bas, alourdi de gros nuages gris.
La neige était pour bientôt.
Péniblement, je me lève, déplie mes membres engourdis.
Il faut que je rentre avant que la neige ne tombe trop fort.
J’ai à peine pris le chemin du retour d’un pas vacillant qu’elle se met à tomber.
La neige.
D’énormes flocons blancs qui tourbillonnent pour venir ajouter leur blancheur scintillante à celle du givre.
Je continue à marcher, en souriant.
Elle est enfin là.
Elle tombe encore et encore, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Comme si quelqu’un déchirait les nuages en petits morceaux.
Bientôt, mes pieds disparaissent sous le manteau blanc des montagnes.
Il commence à faire froid.
Mais je marche toujours, encore, entêtée, luttant contre l’hiver.
J’ignore au bout de combien de temps j’ai abandonné la partie.
A chaque pas je me répétais que la maison était plus proche que jamais. Encore quelques enjambées et je serais rentrée.
Et puis, mes jambes ont cessé de m’obéir.
Refusé de me porter plus loin.
Mon corps tout entier a peu à peu cédé du terrain.
Perdu la bataille.
Je me suis écroulée dans la neige.
La neige qui tombait toujours, je voyais les flocons tourbillonner devant mes yeux.
J’ai fermé les yeux.
Il faisait froid.
Vraiment trop froid.

J’ai perdu connaissance dans la neige.
Je ne suis pas morte, pourtant, même s’il s’en est fallu de peu.
Je n’étais plus très loin de chez moi quand j’ai succombé au froid et à l’épuisement.
On m’a vue, retrouvée, portée à l’intérieur, réchauffée.
Sauvée.
Quand j’ai repris conscience, il faisait nuit et la neige tombait toujours dru.
Par la fenêtre, j’ai vu, j’ai cru voir, une femme qui dansait au milieu des flocons. Les pieds nus dans la neige, une robe légère de voiles blancs et bleus, de longs cheveux blancs qui flottaient au vent.
Aussi légère qu’un rêve.
J’ai battu des paupières, me suis retrouvée prise au piège de bras inquiets et la vision a disparu.

Je sais que je n’ai pas rêvé, pourtant.
Après ce jour, les premières larmes que j’ai versé étaient des larmes de joie et, sur le moment, je ne me suis rendu compte de rien.
Mais encore maintenant lorsque je suis blessée, lorsque je souffre, ce sont bien des perles de glace, et non plus des larmes que je pleure.
Un souvenir de la Dame qui a enfermé ma douleur.
Et souvent, quand je contemple les montagnes enneigées, il me semble voir une femme aux cheveux blancs marcher pieds nus dans la neige, sa robe tourbillonnant autour de son corps gracile. Elle m’adresse un petit signe, et puis disparaît.

« Maman ! Qu’est-ce que c’est ?
-De la neige.
-C’est tout blanc ! Et ça brille ! C’est beau, tu trouves pas ? »

Je souris à la blondinette qui me regarde avec ses yeux verts écarquillés.
Ma petite Fiona.
La blanche, la fille à la peau claire.
Elle me secoue la manche pour avoir mon entière attention.
Derrière elle, je vois s’effacer la silhouette de la Dame des Neiges.
Venue me rendre une éphémère visite, comme à chaque première chute de neige de l’année.



« Si, ma puce, je suis d’accord avec toi. C’est beau. Très beau.
-Mais d’où ça vient ? »

Je la serre fort contre moi pour lui murmurer la réponse à l’oreille.

« La neige est un cadeau des cieux. Chaque fois que tu te sentiras seule, que tu auras de la peine, fais une prière à la neige. Pour qu’elle enferme tous tes soucis dans un monde tout blanc. »



Petite histoire à la mode astorg qui n'est pas vraiment un conte ni une légende, finalement. Tout est de moi (à l'exception de quelques références, j'ai piqué une citation à droite à gauche). Excusez la qualité des images, n'ayant pas de scanner sous la main, j'ai du prendre des photos (ce qui permet toutefois des effets de flash intéressants =p). J'avais plein d'idées pour faire des montages avec d'autres illustrations, mais bon, manque de temps et devoirs obligent...Vous devrez vous en contenter! X)

Étant donné qu'il y a encore des personnes qui veulent poster, on peut ouvrir jusqu'au 11 janvier.

J'ouvre le sondage !

Allez messieurs-dames, on a eu que 3 votes pour l'instant!

Ne te plaint pas ils sont tous pour toi ! =p

Et encore je me retiens de ne pas voter pour moi !

Fin des votes demain soir, merci de voter

Jaja 4 votes
Gabrielle 3 votes
Iréa 1 vote
Annabeth 1 vote

Alors et tu gagnes quoi ?

Le droit de tuer la pétas** blonde ? /SBAM/

Edit : dans d'atroces souffrances !!!! /BRIQUE/

Votre reconnaissance éternelle, votre admiration perpétuelle, ces regards plein d'étoiles à chaque fois que je me connecterai parce que : "Omg, c'est Jaja, c'est lui qu'a gagné le concours de l'Hiver, c'est notre admin à nous qu'on l'aime et qui en plus a pas la grosse tête malgré son talent reconnu".

Je sens que ça va être dur admin tout puissant... vu qu'on avait déjà des étoiles plein les yeux quand tu arrivais ! *.*
/BRIQUE/