Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 Ayarin Melvan

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Lieutenant
Ayarin
Ayarin
Masculin Nombre de messages : 6
Race et âge : Cydien 23 ans
Cité : Cydonia
Métier : Soldat

Feuille de personnage
Compétences: Maitrise du sabre / Ambidextrie / Vitesse accrue
Compétences bonus: Tacticien
Réputation :
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MessageSujet:
Ayarin Melvan
   Ayarin Melvan EmptyLun 7 Mai - 18:33

Renseignements généraux
Nom (facultatif) :
Je suis né Melvan
Prénom : On me nomme Ayarin
Âge : A cette époque j'avais déjà vécu 23 printemps mais ce n'était que le début pour moi.
Race : Je suis né et demeure Cydien. Et je dois admettre que je suis fier d'appartenir à ce peuple.
Langues : Je ne parle que le Cydien et je dois l'avouer à ma grande honte quelques insultes en Astorg que mes compagnons d'armes employaient souvent.
Cité d'appartenance : Mon cœur à toujours appartenu à ma cité natale, la belle Cydonia. Ah que de souvenir quand j'y pense... *soupire*
Métier : J'étais à l'époque soldat de la cité sous le consulat d'Anatoli Clari.
Position (facultatif) : J'avais atteint à ce moment là le grade de lieutenant des armées. Ça n'aurait sans doute pas été le cas si... Mais je vous expliquerais plus tard.
Main dominante : J'ai toujours été habile de mes deux mains, et les deux m'ont sauvé mainte et mainte fois la vie.


Possession
Monture ou engin :
J'ai eut durant toute ma carrière militaire une dizaine de chevaux différents mais à cette époque je crois me rappeler que lorsque je partais c'était sur une monture ébène qu'on m'avait attribué. Je n'ai jamais été attaché à eux car aucuns ne m'a jamais vraiment aimé je pense.
Arme : Je me suis toujours ou presque battu avec deux sabres jumeaux mais l'un d'eux s'était sérieusement abimé à force d'entrainements et je n'en possédais alors plus qu'un de valable. Je devais aller m'en faire refaire un. Ça m'attristait un peu d'avoir perdu un sabre de jeunesse mais quand j'y repense il n'était plus adapté à ma stature. Ni à mon allonge d'ailleurs...
Armure : Je ne me suis jamais trop intéressé à ce que je portais. L'armure de cuir standard de mon bataillon m'allait très bien mais je m'étais quand même fait offrir par ma famille une cape de voyage élégante que je portais quand je n'étais pas de service en ville.


Roleplay
Compétences : J'étais toujours été plus à l'aise avec des sabres entre les mains que n'importe quel autre arme. J'en avais fais ma spécialité et j'essayais d'exceller du mieux que je pouvais dans cette discipline. Heureusement pour moi comme je vous le disais un peu plus tôt, je pouvais aisément manier le sabre d'une main ou de l'autre. Sans compter que j'étais plutôt rapide et je n'hésitais pas pour gagner mes duels à submerger mon adversaire sous de multiple assauts car ma vitesse me permettait souvent d'obtenir l'avantage sur mon adversaire. Spécialisation au sabre, ambidextrie, vitesse accrue.
Compétence bonus (si offerte par le métier) : On m'a aussi fait comprendre que si j'étais arrivé là où j'en étais à l'époque c'était parce que mes capacités militaire dépassaient le simple maniement des armes. Mon esprit tacticien m'a beaucoup aidé bien que je ne me sois jamais sentis très rusé.
Faiblesses : Mise à part avec une lame, je n'ai jamais été très habile au combat. On avait bien tenté de m'enseigner les rudiments du tir à l'arc mais sans succès, et dans une lutte à main nu ce n'était guère mieux. La magie non plus ce n'était pas ma tasse de thé, et tout particulièrement celle qui prenait possession de vos sens, j'y étais trop sensible selon mes supérieurs. Il y a aussi que je n'ai jamais su m'y prendre avec les animaux qui m'a causé pas mal de problème surtout pour les longues chevauchés. Sans doute que les bêtes ne m'ont jamais appréciés vu qu'elles ont toujours eut tendance à m'attaquer ou me fuir pourtant je ne leur voue aucune haine.
But du personnage : J'avais alors des désirs de gloire et de grandeur. Je n'aspirais qu'à monter en grade et ceux le plus rapidement possible. C'était plus ou moins ma seul raison d'exister avec bien entendu l'envi de protéger Cydonia et ses habitants. J'ai toujours aimé les gens, aussi différents soient ils. Ils ont plein de chose à vous apprendre humainement si vous savez écouter et comme c'était mon cas j'en ai bien profité et même plus souvent qu'à mon tour. Ah et puis il y avait aussi cette lancière, Elyncia que je n'arrivais jamais à battre. Mmm son nom m'échappe... Falbea.. ? Falea.. ? Bref, une magnifique jeune femme particulièrement douée au combat qui était alors lieutenant de la cinquième division tout comme moi. L'une des mes grandes préoccupations de l'époque était de parvenir à la vaincre au moins une fois en duel, c'est vous dire si j'avais la belle vie pour n'avoir que de telles ambitions. Toutefois je commençais aussi à me sentir seul...


Description physique :


Voyez un peu à quoi je ressemble aujourd'hui. Et bien dans ma jeunesse c'était quelque peu différents. Mon visage n'était pas encore marqué par le temps. On me disait beau jeune homme, surtout ma mère je dois admettre. Mais il est vrai que j'avais plutôt belle allure avec mes cheveux bruns qui me tombait presque devant les yeux et même jusqu'aux épaules par endroit. Ne prenant pas vraiment le temps de m'occuper de mon apparence je les laissais se mettre à leur guise. Pas très pratique me direz vous mais ça ne me dérangeait pas. Je les attachais lorsque c'était nécessaire. Mes yeux ont toujours été vert quand à eux, je les tenais de ma mère. Bien que j'adorais ma mère, j'ai toujours détesté devoir avouer que je lui ressemblais. Physiquement j'étais en forme bien que ma constitution ne me donne pas une grande endurance. Les heures d'entrainements régulières avaient néanmoins estompé au cours du temps cette faiblesse. Je ne suis ni très grand ni très épais comme vous avez put le constater. Un petit mètre soixante six mais ma taille ne m'a jamais complexé. Quoique maintenant que j'y repense ce n'est pas si sur. En tout cas ça a eut l'avantage de me faire payer moins cher le tissu de mes vêtements que ma mère couturière utilisait. Quoique là encore, je préférais les vêtements un peu amples pour me promener. Mais je n'ai jamais eut beaucoup d’habits. Exception faite de mes trois paires de bottes dont l'une était réservée à mes sorties en ville. Sans être pauvre, nous ne croulions pas sous l'or pour autant. Je ne possédais donc pas de bijoux ou autres breloques superflus et d'ailleurs ça ne m'intéressait pas. Par contre je tenais beaucoup à la cape que ma famille m'avait offert pour mon dix huitième anniversaires. Ce le seul élément de valeur que je possédais alors et j'y tenais comme à la prunelle de mes yeux. Plus tard j'ai compris que ce n'était pas la qualité du tissu mais sa provenance qui la rendait cher à mon cœur. Un signe de mon excentricité de l'époque, je me suis fait tatouer sous l’œil un croisant de lune transpercé par une épée. Un tatouage à l'encre bleu. Bien visible... si je pouvais je frapperais le môme arrogant que j'étais lorsque je me le suis fais faire. Enfin bon inutile d'avoir des regrets. Ce qui a été fait ne peut être défait.


Caractère, qualité et défauts :


Si vous voulez vraiment le savoir, j'étais un jeune homme plutôt avenant. Mon plaisir à aider les autres n'avait d'égal que celui que j'avais à être complimenté. Mes parents me disaient trop gentil mais je doute qu'on puisse réellement l'être... trop gentil je veux dire. Je n'ai jamais considérer le temps que j'ai consacré aux autres comme du temps perdu, même pour moi. Au contraire, rien ne m'était plus profitable car mon besoin de reconnaissance à l'époque avait pris des proportions considérables. Je ne vivais vraiment plus que pour les autres. J'aurais presque donné ma vie pour quelqu'un que j'aurais rencontré le matin même et qui m'aurait plu. Bon il est vrai que j'ai aussi tendance à tout exagérer et prendre les choses souvent trop à cœur. Néanmoins, je n'accorde pas beaucoup d'importance à mon propre bien être tant que je n'ai pas réussi à faire celui des autres. Et puis j'aimais ma sensibilité pour ce qui touchait autrui. Bien entendu, il m'arrivait de me faire reprendre par mes supérieurs car ma compassion n'était pas du goût de tout le monde dans l'armée. A vrai dire, on m'a souvent dit que je me trompais de vocation en devenant soldat, mais je n'en ai eut cure. Mon côté protecteur englobait ma cité natale. D'ailleurs je n'hésitais pas à tuer pour elle s'il le fallait sans jamais y prendre plaisir toutefois. A cette époque, je souriais souvent car le temps passant, j'avais remarqué que les gens étaient plus enclin à la bonne humeur et à vous appréciez si vous irradiez la joie et inspiriez l'apaisement. J'essayais autant que faire se peut de leur changer les idées lorsqu'ils broyaient du noir. Il m'est aussi arrivé d'être soutenu par ces même gens lorsque à mon tour je sombrais dans la dépression. Malheureusement tout cela aurait été trop beau sans une jalousie maladive. Jalousie que je refoulais autant que possible. Je n'étais pas malheureux mais quand le bonheur de quelqu'un n'était plus de mon fait, cette odieuse jalousie que j'aurais voulu bannir de mon esprit me titillait. Je me forçait alors à sourire et gardait se serrement au cœur jusqu'à ce que je sois seul et alors je me laissais aller à pleurer en me haïssant d'être aussi égoïste moi qui pourtant aimait tant le bonheur des gens. Parfois lorsque je me retrouvais en présence de personne qui m'inspirait très peu de sympathie se réveillait la méchanceté que je bannissais en présence de mes amis. Je devenais alors orgueilleux, hautain et méprisant voir blessant envers tous ceux que je ne considérais pas comme mes égaux. Après coup, à tête reposer, je regrettais mon insolence qui me couta parfois cher à l'armée. Ayant toujours pensé qu'on pouvait réglé la plupart des problèmes par la discutions, les mots avaient pour moi une grande importance. Je m'insurgeais contre les décisions que je jugeais stupide mais avec le temps j'ai appris à les accepter. J'avais besoin de personne qui puisse suivre et comprendre mes raisonnements mais à l'armée on ne discute par les ordres. C'est sans doute aussi cela qui m'a poussé à vouloir commander. Mes désirs de grandeur qui devait entrainé la reconnaissance recherchée m'ont rendu aveugle à certaine chose et poussé à prendre des risques, beaucoup trop de risques... Sans compter qu'au fur et à mesure, je m'éloignais par la même de ceux que j'aimais vraiment pour simplement recueillir quelques compliments ou savouré une remarque positive à mon égard de la part de mes supérieurs qui au final n'ont jamais vraiment compté pour moi. Reste que j'ai vécu et je vis encore pour les autres. C'est ma raison d'être. Je ne pourrais l'expliquer. Et ironiquement c'est sans doute mon besoin de reconnaissance qui me pousse à vous le dire. Alors ne m'admirez pas. Je ne le mérite pas.


Biographie :


Je n'ai pratiquement aucun souvenir d'avant mes cinq ans. Quelques brides tout au plus. De toute façon on ne peut guère tirer d'histoire croustillante à se mettre sous la dent de mon passé. Je n'ai pas eut une enfance compliqué, entouré par une famille aimante et protectrice, un père charpentier dans la construction navale et une mère couturière qui travaillait à l'occasion pour une amie à elle, un grand frère qui voulait découvrir toutes les merveilles d'Azthia et qui partait dès qu'il le pouvait en quête de nouveaux horizons – à cette époque c'était le territoire Almer qui l'intéressait – mais adorait aussi revenir nous voir pour nous raconter ses périples, et enfin une jeune sœur qui passait ses journées à peindre ou s'en allait quérir les plantes et insectes nécessaires pour faire sa peinture, ce qui avait le don d'exaspérer ma mère qui aurait souhaité qu'elle passa plus de temps à l'aider aux taches de la maison. Quand à moi, après avoir vécu dans les jupons de ma mère quinze années durant, il fallut que je me mette au travail. J'ai donc accompagné mon père pendant une année qui me parut interminable, en l'aidant du mieux que je pouvais sur les chantiers, mais sans toutefois prendre le moindre plaisir, en réalisant des navires pour des pêcheurs, ou encore le plus souvent pour les réparer. Je ne regrette pas au point de penser que j'y ai perdu mon temps mais je rêvais de quelques choses de plus exaltant, plus passionnant à mes yeux. C'est un peu par hasard que je me suis retrouvé plus tard à l'armée. L'un de mes meilleurs amis en ce temps là était féru des combats et désirait devenir un de ses rares guerriers dont la renommé s'étendait au-delà des portes de la ville. Son modèle n'était autre que Soren Henrick et il voulait justement que je l'accompagne pour aller voir un entrainement auquel il participait. A vrai dire je n'étais pas très emballer mais comme il avait l'air d'y tenir, je le suivais en cachant autant que je le pouvais mon manque d’enthousiasme. Mais ce que je vis ce jour là changea ma façon de voir les choses. Les deux hommes qui s'affrontèrent sous mes yeux étaient de véritables maitres. Tout au long de leur duel, ce n'était qu'assauts et parades, manœuvres habiles pour déstabiliser l'adversaire, ruses et feintes, épreuves de force puis de vitesse, aucun des deux ne voulant concéder la victoire à l'autre. Finalement c'est l'endurance qui fit la différence et la force donna la victoire à Soren. Mais peu m'importait le vainqueur. J'avais été bouleversé par la splendeur du combat. C'était une forme esthétique que j'avais jusqu'alors ignorer et qui se dévoilait à moi de manière brutale, moi qui recherchait la beauté en toute chose, j'avais su la trouver là où peu de gens l'aurait remarqué. Dans la semaine qui suivit je n'eut plus en tête que ce souvenir, et peu à peu naquit en moi l'envi de devenir soldat pour être capable de pareil prouesse. Quand j'en fis part à mes parents, ils ne me crurent pas tout de suite. Et même après, ils me firent bien comprendre que j'idéalisais beaucoup trop ce dur métier et montrèrent clairement leur réticence quand à mon engagement dans le corps d'armée. Mais plusieurs mois passèrent et ce désir tourna à l’obsession, il ne se passait plus une journée sans que j'en reparle d'une manière ou d'une autre. Mon père lassé finit par accepter en me faisant comprendre qu'il n'y aurait pas de retour possible et qu'il fallait à présent que je m'assume. Ma mère qui ne souhaitait que mon bonheur se laissa convaincre à son tour malgré ses inquiétudes. C'est ainsi que j'intégrais à seize ans l'armée cydienne. Le début d'un long calvaire... mais aussi des meilleurs jours de ma vie. J'entamais mon entrainement sous les ordres de plusieurs maitres avec des recrus de mon âge à peu près. Nous avions commencé par écouter tout un discours sur la morale et le comportement du soldat, notre devoir de protéger Cydonia et les sanctions que nous encourrions s'il nous prenait l'envi d'enfreindre les règles qu'on nous imposait. Puis ensuite vint le temps de la formation. Apprendre à obéir, s'endurcir, s'entraider, survivre, et se battre naturellement. J'accumulais cette année là quantité de bleus, de courbatures, et autres meurtrissures. J'appris aussi cette même année à profiter du moindre instant qu'on m'offrait pour dormir car j'accumulais rapidement un manque de sommeil important et mon état de fatigue permanent agaçait mes maitres. Je fus comme il se doit déçu de mes acquis et n'eut été les paroles de mon père, j'aurais sans doute envisagé un retour chez moi. Mais je pris sur moi sans rien dire, pleurant simplement parfois en silence le soir lorsque je me sentais à bout. Néanmoins je devais me rassurer car la seconde année fut beaucoup plus riche en enseignement. Vinrent les premières patrouilles à effectuer, le premières vrais heures d'entrainement au maniement des armes. Je me révélais être piètre aux maniements de l'épée à deux mains, à la hache, à la lance, à l'arc, au couteau, au bâton, et même à mains nus. La seule chose que je réussissais apparemment à tenir à peu près en main c'était un sabre et encore, ce n'était guère brillant. Néanmoins comme le maitre d'arme ne voulait pas perdre son temps avec moi il décida que je ne m'entrainerais qu'au sabre et qu'on verrait pour la suite. Il m'intégra à un groupe d'une dizaine d'élèves qui avait besoin d'un entrainement plus intensif pour obtenir un niveau correcte. Être considéré comme faisant partit des moins prometteur me fit mal au cœur mais comme nous n'étions qu'entre nous, je ne me sentais pas mis à l'écart. Au fur et à mesure des leçons et des rares compliments que notre maitre m'adressait je reprenais confiance en moi. Je me sentais bien parmi ce groupe. Nous étions très soudés et d'ailleurs nos instructeurs nous félicitaient pour notre esprit de camaraderie. Cela dura environ six mois jusqu'à ce que l'un d'entre nous, le meilleur, fut déclaré suffisamment compétent pour être intégré à l'une des divisions de lancier. Puis se fut le tour d'un autre de partir dans le corps des archers puis un autre, et encore un autre... Nous n'étions plus que trois lorsque à mon tour je fus envoyer dans la deuxième division. Le capitaine me souhaita brièvement la bienvenue avant de me mettre sous les ordres d'un des trois lieutenants chef de section. Il s'appelait Vandien et il allait devenir l'une des personnes les plus importantes à mes yeux. Il m'accueillit avec un grand sourire parmi la cinquantaine d'homme que comptait la section. Lorsque quelqu'un fit remarquer en rigolant qu'on leur envoyait un petit gars chétif, il répondit sur le même ton que ça augmenterait mes chances de survie car l'adversaire aurait bien due mal à trouver un bout de chair à transpercer. Rouge de honte j'appréciais toutefois d'être si bien reçu. Après avoir eut à faire au capitaine je craignais que l'accueil eut été glacial. Bien au contraire, l'ambiance très chaleureuse qui régnait me fit me sentir de suite à ma place. Vandien m'expliqua que ma formation venait vraiment de commencer. Et c'était vrai. J'appris avec lui en quelques semaines sans doute plus que durant mes deux premières années. C'est lui qui découvrit que j'étais aussi habile de la main gauche que de la droite, c'est lui qui comprit que j'avais besoin d'une lame plus courte que la moyenne pour mieux équilibrer mon geste, c'est lui qui me fit accepter parmi les autres membre de la troisième section de la seconde division, c'est lui qui par ses colères noirs contre moi m'apprit à ne pas me montrer craintif, et c'est lui qui devint alors mon modèle. Peu à peu je réduisais l'écart qui me séparait des autres dans le maniement de l'épée. Même si je perdais souvent, le fait que j'utilise deux sabres agaçaient mes adversaires qui devaient modifier leur façon de défendre contre moi. Je passais à présent tout mon temps à m'entrainer, et attendait avec impatience les rares moments où Vandien pouvait m'entrainer. Lui même se battait à l'épée bâtarde et faisait preuve d'une rapidité extraordinaire. Il parait sans la moindre difficulté mes attaques et me harcelait ensuite sans pitié tandis que j'essayais d'éviter les blessures du mieux que je pouvais. Peu après l'année de mes dix huit ans, il se produisit une sorte de révélation, phénomène qui n'étonna nullement Vandien habitué à ce que cela arrive. Je compris enfin à quoi servait l'entrainement, tout me paraissait plus clair. Je ne suivais plus bêtement les enseignements qu'on m'avait inculqué. Je pus enfin prendre mon essor... et la progression qui s'en suivit fut fulgurante. En seulement trois mois je me mis à battre la plupart des membres de la section. D'abord les moins expérimentés avec qui je faisais il y avait peu jeu égale se retrouvèrent surclassé. Je grillais les étapes en voulant me confronter au plus fine lame mais je me fis rétamer comme il se doit. Même si je sentais mes lames devenir le prolongement de moi même je ne devais pas me surestimer. J'eus l'occasion de tester mes capacités lorsque sous le commandement de Guerre, l'armée Erathienne s'en prit à notre ville. Vue leur nombre, il y avait bien assez de soldats à affronter pour chacun d'entre nous, et les bougres faisaient preuve d'un acharnement terrifiant. Sans l'arrivée des Amazones et des Templiers nous nous serions fait écraser. Je n'en revient toujours pas d'avoir survécu alors que j'étais en première ligne. Une entaille à la jambe assez profonde fut l'unique blessure que je reçu. J'avais compris que je n'étais pas encore prêt et je passais donc mon temps à m'entrainer une fois de plus. Quand vint l'heure de la bataille d'Erathia, j'étais en mesure de me mesurer à certains vétérans. Je m'en sortis avec tout au plus quelques égratignures. Ce ne fut pas le cas de ma section qui fut l'une des plus touchés. Nous avions perdu plus de la moitié de nos hommes à la suite de ces deux affrontements. Vandien en fut très affecté et quand nous eûmes pleuré nos camarades morts au combat, il redoubla d'ardeur quand à notre entrainement quotidien qui passa de quatre heures à six heures par jours. Nous étions moins en surveillance ou en mission de d'éclairage mais nous commencions à le regretter. Vandien nous fit vivre un enfer en devenant plus exigent que jamais. Il nous faisait reprendre des centaines de fois le même geste ou la même parade jusqu'à ce qu'elle soit parfaite. Pour ma part, j'optimisais encore plus que d'habitude mon temps de sommeil et je sautais parfois les repas à la salle de garde pour dormir une petite heure de plus. Ce rythme éreintant dura trois années au bout desquels je devins un expert sous les conseils de Vandien. Cette année, il fut remplacé par la plus fine lame de la première section car devant nos progrès effarant, le capitaine l'avait fait recommander en tant que maitre d'arme ce qu'il avait accepté avec une pointe de regret à l'idée d'abandonné sa section. Son nouveau poste lui donnait cependant d'avantage de temps libre et il venait le soir parler avec nous ou défier ceux qui l'osait. J'étais de cela. Et je ne pus jamais parvenir à prendre l'avantage sur lui une seule fois. En revanche je dominais à présent sans difficulté les autres membres de ma section. Le nouveau lieutenant lui même ne fut pas à la hauteur le jour où énervé par son air hautain je le provoquais en duel. Mon indiscipline me valut un mois au cachot. A ma sortie, je décidais de passé le plus de temps possible avec Vandien pour que ma fureur s’apaise un peu. Il me fit participer à des séances d'entrainements pour les nouvelles recrues. Je l'aidais pour les démonstrations et en échange il acceptait de m'entrainer. Quand un jour je lui demandais s'il connaissait quelqu'un qui le battait lui aussi à plat de couture, il rigola en me disant qu'il avait eut l'occasion de se frotter à un certain Kyle et que c'était de loin le guerrier le plus habile qu'il lui est été donné de rencontrer, ce qu'il me raconta ensuite de leur affrontement me fit froid dans le dos. C'est à cette occasion qu'il me parla d'une lancière particulièrement doué qui venait parfois s'entrainer là où nous étions. Il me conseilla de l'affronter au moins une fois pour tester ma capacité à compenser ma courte portée. J'eus donc l'occasion de me frotter à cette jeune femme du nom d'Elyncia... qui me corrigea sans difficulté, moi qui jusqu'à présent avait démit tous les lanciers qui s'étaient opposés à moi. Je cherchai donc à me rassurer en proposant un autre duel mais il se conclut avec le même résultat. En un an je l'affrontais une vingtaine de fois sans jamais réussir à la vaincre. Mais comme au fil du temps je perdais moins aisément, je m'obstinais à vouloir la vaincre. J'appris qu'elle était devenue lieutenant entre temps ce qui lui laissa moins de temps disponible à consacrer aux entrainements. Pendant ce temps, notre section plus soudé que jamais commençait à sérieusement se plaindre des capacités de notre supérieur directe et notre capitaine comprit que ça ne pouvait plus durée. Il nous fit tous convoqué un par un devant lui pour nous interroger. Je ne compris pas trop à quoi rimait cette interrogatoire mais tout me parut limpide lorsqu'il décida de prendre de me mettre à l'écart. Je savais m'être fait suffisamment remarqué pour qu'on sache dans toute la division que je n'étais jamais d'accord avec les ordres et il voulait m'isoler. Je trouvais ça injuste. Ça ne changea rien lorsque j'en fis part au capitaine qui me regarda en haussant les épaules comme si ça n'avait aucune importance. Je vécu alors un an à voyager au quatre coins d'Azthia pour diverses missions. Cela variait presque chaque fois. Éclairage, surveillance, escorte de convois... parfois on me disait juste d'aller rencontrer tel ou tel personne qui était cartographe, forgeron, ancien soldat... Quand on me rappela de manière définitive, je due fournir un rapport précis de l'année qui venait de s'écouler, des questions très générales comme très pointues me furent posé. Ensuite le capitaine me renvoya dans ma section sans rien ajouter. Le changement fut saisissant. Perdu de vue depuis si longtemps, je leur racontais à tous ce qui m'était arrivé mais surtout je voulais savoir ce qui leur était arrivé à chacun. Certains ne faisaient plus partie de la section d'autres étaient de nouveaux venus. Il m'avait tous manqué car c'était ma deuxième famille et quand j'appris la mort de l'un d'entre eux à qui je n'avais pourtant que peu parlé, je fus plus bouleversé que je ne m'y attendais. Tout le monde se plaignait encore due lieutenant qui dirigeait notre section et je me fis le porte parole de mes camarades pour aller voir le capitaine pour lui signifier que cela ne pouvait plus durée en lui jetant au nez que rien n'avait changé depuis durant tout ce temps, que notre lieutenant faisait preuve d'une incompétence sans borne, que lui en tant que capitaine ne valait pas mieux en se montrant aussi pusillanime. Bien entendu je ne le lui dis pas en ces termes mais de manière très posé. J'ai pris un air calme et je lui ai fait comprendre qu'à mon sens ça n'en avait aucun. Il m'a alors demandé ce que je lui suggérais comme solution. Idiot que j'étais, j'ai répondu de le faire remplacer. La question qui suivit était plus que prévisible : Par qui ? Âgé de vingt deux ans je ne pouvais guère prétendre au poste, je proposais donc plusieurs noms qui me vinrent à l'esprit, mais à chaque fois il m'opposa un argument raisonné qui m'empêcha de le contester. J'en arrivais finalement à lui demander de faire revenir Vandien mais la encore il me fit comprendre qu'on ne reviendrait pas en arrière et d'ailleurs Vandien ne le souhaitait pas. Il ajouta ensuite ce qui me toucha le plus je crois de toute ma carrière. Ayant prit conseil auprès de Vandien et des membres de la section durant les interrogatoires qu'ils avaient mené, il ressortait que c'était moi qui leur semblait le plus apte à les diriger. Comme je m'étais intéresser à chacun d'eux et à leur problème, à cause de mon besoin d'aider les autres à aller mieux, ils me trouvaient digne d'occuper la place de lieutenant, sans compter que le capitaine avait put voir mes prouesses aux maniements du sabre et s'estimait satisfait de mes performances. Restait juste un point qu'il voulait clarifier. Étais je prêt à accepter cette responsabilité ? L'émotion me submergea et je crois bien qu'une larme à perler sur mes yeux devant mon capitaine. Je me repris pour lui dire que j'acceptais l'honneur qui m'était fait et j'espérais me montrer digne de la tache qui m'était confiée. C'est ainsi que je devins lieutenant de la seconde division au commande de la troisième section qui comportait quarante six épées aux services de Cydonia. Je recevais désormais mes ordres directement du capitaine et je menais des hommes. J'aurais put être l'homme le plus heureux du monde après une telle promotion mais ce n'était pas le cas. Car en prenant du galon je m'étais éloigné de mes camarades. Commander c'était perdre le lien qui existait entre nous. Non pas le détruire mais le modifier. J'étais leur supérieur. Je les représentais sans être comme eux, étrange paradoxe. Je me sentais seul et le soir avant de m'endormir je soupirais de longues minutes en me demandant quand j'arriverais à être enfin satisfait. Je pourrais vous le dire mais il se fait tard vous ne trouvez pas ? Je vous raconterais la suite une autre fois, j'ai besoin de dormir comme toujours. Bonne nuit à vous, faites de beaux rêves.


Mon heure de gloire !
Avez-vous lu et approuvé les règles ? Bien entendu,[Validé by Eléa ^^]
Comment avez-vous connu le forum ? En cherchant un refuge, un endroit tranquille pour m'exprimer et que j'ai désormais trouvé.
Idées, remarques ou suggestions ? Voyons Azthia n'a besoin de rien si ce n'est de vous mes chers.


Dernière édition par Ayarin le Mar 8 Mai - 5:25, édité 2 fois
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Re: Ayarin Melvan
   Ayarin Melvan EmptyMar 8 Mai - 3:47

Bonjour et bienvenue =)

Biographie :
-> Etant donné que ton personnage a 23 ans, son grand frère ne peut pas être intéressé par le territoire Jinmen aussi tôt car ce dernier n'a été découvert qu'en 151 ^^
-> Je crois que tu as oublié dans ta biographie la bataille de Cydonia Wink (Elle se passe avant celle d'Erathia et la cité ne doit sa victoire qu'à l'arrivée inattendue des Amazones et des Templiers ^^)

Pour le reste, tout est bon ^^
N'hésite pas si tu as une questions !

Edit : je valide la demande d'être lieutenant !
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Re: Ayarin Melvan
   Ayarin Melvan EmptyMar 8 Mai - 4:58

J'ai fait le nécessaire je crois. A vous d'en juger =)
Je crois que ça devrait aller mais merci quand même Wink
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Re: Ayarin Melvan
   Ayarin Melvan EmptyMar 8 Mai - 10:10

Tout est bon, validé !

Amuse-toi bien parmi nous =)

Avant toute chose, pense à faire ton dossier ici : https://elea-sky.forumsrpg.com/f11-dossier-central

Pense également à remplir ces deux questionnaires :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1670-questionaire-obligatoire-liens-entre-personnages
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1415-saison-2-questionnaire-obligatoire-a-remplir


Dès que ce sera fait, tu pourras demander un RP à quelqu'un ici :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t11-demandes-de-rp
ou lancer ton RP en attendant que quelqu'un réponde.
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