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Fynia
Nombre de messages : 114 Race et âge : Elfe (Cydienne), 36 ans. Cité : Silmarie. Métier : Élémentaire et érudite. Feuille de personnageCompétences: Manipulation de l'eau, connaissance de la magie, dressage: Faïe (Chouette Effraie), Lhirry ( Un brave chien).Compétences bonus: IllusionRéputation : (6/10) | |
| Sujet: [F-E] Effraie ou effrayée..? [Terminé] Lun 7 Mai - 1:01 | |
| [Post pour le dressage d'une chouette effraie.]
Les plaines arides. Il y faisait encore chaud alors que le soleil était déjà couché, mais cela ne me découragea pas le moins du monde. Voilà maintenant plusieurs jours que je me mettais tout mon cœur à communiquer avec la chouette que j'avais acquise au près d'un des marchands d'animaux. Le même jour où j'avais perdu le faucon ainsi que l'étrange rencontre avec cet homme... Je secouai la tête. Un autre sujet pour un autre moment. Je tenais la cage du rapace nocturne à bout de bras. Il ne me pinçait plus d'ailleurs. Je crois qu'il s'était doucement accommodé à moi. Je ne savais pas si ces animaux pouvaient s'attacher ou reconnaître ceux qui les nourrissaient mais ma présence ne semblait plus le dérange. C'était un mâle, j'avais vérifié dans l'un des livres que j'avais également acheter dans une échoppe un peu plus loin. Dans le ciel, les étoiles scintillaient alors que je me préparais psychologiquement à relâcher mon compagnon de chambre. Je finis par m'arrêter près d'un point d'eau. Je pris une grande inspiration. La lune se reflétait sur la surface liquide et mes yeux se perdirent un instant à la contemplation de la copie de l'astre blafard. J'ignorais ce à quoi pensait les «autres» dans des situations semblables. J'aurais voulu être égoïste et le garde au près de moi, mais ce n'était pas une vie de captivité qu'il fallait à cet animal. Je n'aurais pas souhaité que l'on m'enferme dans une cage à ne rien pouvoir faire, forcée à dormir et à manger de la nourriture que je n'aurai même pas trouvée par mes propres moyens. Mon doigt glissa sur le mécanisme d'ouverture, j'hésitais. C'était cruel. Alors j'ouvris doucement la prison et la chouette me fixa longuement. Puis, dans pas hésitant, le rapace fit quelques pas sur l'herbe tout en déployant ses longues ailes étroites. Il fit quelques battements dans le vide, j'avais l'impression qu'il se dégourdissait. Ce qui était compréhensible vu l'étroitesse de la cage. L'oiseau tourna la tête dans ma direction, dubitatif avant de prendre de la hauteur.
" C'est mieux ainsi. Rentre bien chez toi. "
J'observai le vol silencieux et long de l'oiseau blanc qui semblait prendre plaisir à se dégourdir enfin les ailes. Il chuinta une dernière fois en disparaissant derrière un amas de roches. Je ne savais pas combien de temps j'étais restée là, à essayer de voir le plumage gris cendré au brun jaune, richement pointillé et perlé de fines taches blanchâtres ourlées de noir sans que jamais il ne réapparaisse. J'avais alors soupirer avant de rebrousser chemin dans la chaleur nocturne des plaines arides. Je ne pouvais pas dire clairement où allait mes pensées.. J'étais tiraillée de plusieurs côtés. Lassée. Je finis par suivre simplement la route, comme si je n'avais ni pensée ni vie. Un peu comme un cadavre finalement. Mon corps pâle arriva enfin à quelques centaines de mètres des portes... Et là, posé sur l'une des branches de l'un des rares arbres verts de ces terres, je vis son poitrail blanc sale allant jusqu'au blanc roussâtre plus ou moins piqueté de brun foncé. Le masque faciale en forme de coeur de couleur semblable à de la neige se tourna dans ma direction. Tiens donc, voilà une événement inattendu. Je me surpris à calculer les chances pour que cela soit une autre chouette des clochers, comme ils l'appelaient dans la taverne. L'effraie me salua de son cri rauque et strident ce qui eut pour effet de me donner la chair de poule. Plus d'excitation que de peur. Je tendis un bras dans sa direction. Avant de l'appeler par le nom que je lui avais donné dans mes appartements, cela n'avait rien de sérieux à la base.
« Ruinn, approche. »
L'effraie déploya ses ailes de couleur sucre glace sur son perchoir hésitante. Je renouvelais l'appel utilisant ma langue maternelle, l'Elfique. Il s'approcha furtivement avant de se poser sur mon avant-bras avec délicatesse. Je passais le revers de ma main sur le bas de son masque avant de tendre le bras vers le ciel et reprit des hauteurs tout en chuintant. Je souris avant de le héler une fois de plus, il revint près de moi, sur mon bras. Je n'oubliai pas de le féliciter. Je crois que nous avions passé une bonne parti de la nuit à s'entraîner moi à l'appeler de différentes façons et lui à répondre à mes demandes avant de rentrer en ville. Au moins, lui et moi avions les mêmes horaires de sommeil et de moments de vie.
Dans la chambre, je me roulais en boule dans mes draps tandis que Riunn, posé sur le dossier d'une chaise, enfonça sa tête dans le duvet moelleux qui ornait son cou après avoir ajusté sa prise sur le meuble. J'avais laisser la fenêtre ouverte si jamais l'envie lui prenait d'aller faire une sortie. J'avais aussi tiré les rideaux pour ne pas être éblouie par le soleil qui se levait trop rapidement. |
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