[D-P] "Je vole, comme un aigle royal...." (Mission Algerin)

Disons que... La Guilde des Voleurs sait tout.
Donc, un petit voleur qui monte à Cydonia, ça attire toujours l'attention. Ainsi, ce n'était pas une surprise de trouver le soir dans sa poche, une petite lettre qui nous invitait à une rencontre nocturne lorsqu'on était doué. C'est ce qui était arrivé à Algerin: dans la journée, sans qu'il ne s'en rende compte, quelqu'un avait précautionneusement déposé un petit message dans sa veste. C'est ainsi que la nuit tombant, la lettre prenait tout son sens.

Spoiler:

Rien de plus, pas de signature et pas de politesse. Si la personne ne comprend pas d'où vient le message, c'est qu'elle n'était pas prête. Si la personne ne vient pas seule ou prévient la Garde, c'est qu'elle n'était pas prête.
Si la personne refuse....C'est qu'elle n'était pas prête.

Invité

Mardi soir. Début du printemps. L’air est doux et frais. Algerin arrivait à l’endroit de ce mystérieux rendez-vous confiant comme à son habitude, première règle du voleur : ne jamais montrer sa peur et toujours montrer que l’on contrôle tout mais, ça c’est la deuxième règle. Habillé d’une simple chemise noir, un pantalon gris et des chaussures de cuir elles aussi noires, Algerin marchait sur le chemin pavé du parc du quartier politique.
Le jardin rond portait bien son nom, parce qu’en effet il était rond. Normal d’un autre côté. Plusieurs sortes d’arbres se côtoyaient du plus rare au plus commun en passant par les plus exotiques. Le son de l’eau de la petite rivière qui traversait le parc donnait une ambiance calme et sereine dans un quartier qui ne l’était pas du tout. Les oiseaux chantaient de leurs voix aiguës rajoutant encore du calme à ce havre de paix intérieure. Mais Algerin n’était pas là pour profiter du calme de ce jardin, il était là pour du travail. Il avait trouvé ce mystérieux message dans sa poche de veste quelques heures auparavant. Il avait une petite idée de son employeur, ce n’était pas un politique, eux ne se déplaçaient pas mais, envoyaient un messager pour faire la jonction. Non ce n’était pas un politique.
La seule solution restante était la Guilde des Voleurs. La fameuse Guilde des Voleurs dont lui avait parlé Karnak. Une association de tous les plus grands voleurs de Cydonnia, du continent même. Et il allait peut-être en faire partie si son intuition était juste. Son ambition de devenir le prince des voleurs avait une chance de se réaliser avec l’aide de cette organisation.
Il remarqua une rose, la prit délicatement et la posa sur sa poche. La rose était son emblème, il était le voleur à la rose. Sa main tremblait lorsqu’il prit celle-ci, trahissant sa nervosité grandissante. Pourquoi devait-il attendre si longtemps ? Il scruta encore une fois les environs ne s’attendant à ne rien voir, encore une fois, mais un bruissement retint son attention. Une forme noire arrivait discrètement. Peut-être le test était qu’il devait la voir. Et si c’était ça, il l’avait réussi.

Si repérer cette silhouette était un test, tu l'aurais certainement réussi... Mais ce n'était pas le cas, puisque la personne qui t'attendait surgit calmement derrière toi, sans aucun bruit. C'était une femme d'âge mûr, la peau plutot bronzée et le visage encapuchonné. Elle parlait d'une voix basse et grave en te regardant droit dans les yeux.

"Bien, vous êtes à l'heure".

Elle te guida à pas léger derrière une maisonnette sans même te proposer de la suivre.

"Que l'on soit bien clair: si vous vous engagez avec nous, il n'y aura pas de non-retour. Et pas de possibilités de refuser la mission. C'est votre dernière occasion."

Invité

[post très très court et d'une médiocrité consternante mais le MJ m'aide pas!]

Oui, il était prêt, il avait toujours été prêt. Il ne pourrait jamais reculer, il irait toujours de l’avant, volant comme un faucon et des pièces d’or en passant. Cette vielle femme décrépie, l’avait mené derrière une petite maisonnette. Elle était assez petite, un visage rond. Ses traits étaient tirés par la vieillesse, sa bouche craquelée de rides s’était ouverte très peu de temps. Ses yeux noirs étaient emprunts d’une grande sagesse et trahissaient un savoir et un sentiment arrogant de la part de la petite vieille. Elle portait une petite robe grise, discrète. Une robe de grand-mère.

« Oui je suis prêt ! Si je n’étais pas prêt je ne serais pas venu. »

Là, il devait avoir marqué un point.

« Et en quoi ça consiste cette mission ? »

[Hey comment que tu parles du MJ toi! Fais gaffe tu pourrais te retrouver en prison par mes soins Smile

]

"Oh? Prêt, ils se le disent tous. On verra bien, on verra bien...."

La voix de la vieille femme se faisait distante, comme si elle se remémorait des passages de sa vie avec nostalgie. Ah, combien elle en avait vu passer des jeunes voleurs, et combien étaient encore libres à l'heure actuelle? Cydonia, avec sa police Biocydienne, n'avait jamais été le meilleur paradis des voleurs.

"D'accord. Votre mission consiste un récupérer un objet de valeur qui appartient à notre chef lui-même. Pour être exacte, cet objet devait lui revenir, mais notre.... ancien collègue a préféré prendre la fuite avec. Enfreignant la première des Règles d'Or du Code des Voleurs."

La vieille femme se rapprocha de toi, en soufflant presque dans tes oreilles.

"Notre chef n'aime pas qu'on viole ses règles, car elles sont justes. Ce traitre est un elfe et il habite ici désormais, à Cydonia. A vous de trouver un moyen de vous renseigner.... Cela ne devrait pas être très difficile, certaines personnes devraient pouvoir vous répondre si vous vous montrez gentil avec eux. L'objet à retrouver est une dague du Loup Blanc, le prédécesseur bienveillant de notre Chef actuel."

Elle s'éloigna de toi, rabaissant bien bas sa capuche.

"Une dernière chose si tu n'as pas de questions: connais-tu le Code des Voleurs?"

Invité

"Oui, mais moi je suis vraiment prêt"

Si les autres se dégonflaient au dernier moment c'était leur problème. La mission était donc de récupérer une dague, la dague du Loup Blanc, peut-être qu'Algerin pourrait garder le butin et s'enfuir après. Non mauvais idée, si il la gardait il aurait toute la guilde des voleurs sur le dos, comme cet homme à qui il devait subtiliser cette dague et c'était pas vraiment son intention de départ lorsqu'il était venu ici pour ce mystérieux rendez-vous avec cette guilde tout aussi mystérieuse.
En tout cas la mission lui semblait importante pour un "bleu" de la guilde des voleurs, peut-être qu'il était assez bon pour recevoir une mission pareil. Surtout qu'il n'était pas le premier des bleus dans l'art du vol. Pendant que la vieille parlait, Algerin pensait déjà à qui, quand et où il allait prendre ses informations. Le réseau d'information d'un voleur est la chose la plus importante pour un voleur après lui-même. Surtout qu'une bonne dose de pièces pouvaient vous ouvrir toutes les portes, vraiment toutes les portes. Comme dit le proverbe: "On peut obtenir beaucoup avec un sourire, mais on peut obtenir beaucoup plus avec de l'argent et un sourire". La "gentillesse" et l'argent voilà les clés de l'art du vol.
Algerin était sur de ses capacités, même si parfois cette confiance lui avait jouée des tours. Algerin était un bon voleur qui réglait toujours ses affaires avec discrétion ou avec la discrétion que pouvait lui donner ses "clients", tous plus véreux les un que les autres.

"Non, je ne connais pas votre code des voleurs. j'ai toujours obéi à mon propre code"

Si il ne faisait pas partie de la guilde des voleurs, à quoi servirait donc qu'il suive leur code?

"Et bien, ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais je dois dire. Je ne croyais pas bon de te rappeler qu'en entrant dans la Guilde, tu te devais de respecter nos lois. J'espère que cela est bien clair, jeune recrue."

Son visage était plus fermé que tout à l'heure, comme si le temps pressé. Regardant une dernière fois autour d'elle, la vieille femme te dispensa les derniers mots:

"Le code est simple: Interdiction de parler de la guilde à quiconque sans autorisations. Interdiction de trahir l'Ordre. Interdiction de voler quelque chose à un autre membre de l'Ordre. Interdiction de tuer. Tu devrais pouvoir t'y faire, non?"

Sans attendre ta réponse, elle se retourna et se fondit dans le décors. Elle te laissa seul, devant l'étendue de la tâche ardue qu'il te restait à faire.

[Tu peux maintenant essayer de collecter des informations. Tu peux attendre le lendemain ou commencer le soir-même suivant les personnes que tu veux interroger.]

Invité

Oui, leur code était la même chose que le sien, sauf qu’il s’appliquait à plusieurs personnes. La femme partit dans les ténèbres le laissant devant l’énormité de la tâche qu’il avait à faire. Il partit dans l’autre sens dans les ténèbres aussi noir que ses idées du moment. Il réfléchissait aux personnes et à la façon dont il allait s’y prendre pour voler cette dague.
Il avançait parmi les rues de Cydonnia, rues calmes et endormies. En effet il devait être plus de minuit. Les brigands sortaient de leur trou, prêt à dévaliser le passant inconscient danger qui rôde comme un faucheur dans ces rues. Les toits des maisons étaient des ombres imposantes sur les murs de leurs jumelles dans cette nuit ténébreuses de pleine lune. Les gouttes de pluie tombaient des gouttières des toits, gouttes de pluie enfantés par le déluge qui était tombé quelques jours auparavant. Ces gouttes de pluie tombaient dans un rythme continu et reposant. Des lumières traversaient la nuit comme des flèches et venaient se refléter sur les murs comme dans un miroir. Les rues de Cydonnia étaient comme un labyrinthe et les personnes qui ne connaissaient pas ce labyrinthe se perdaient d’une façon déconcertante.
Après plusieurs dizaines de minutes de marche, il arriva à l’auberge « Le Poney Fringant », où la plupart de ses contacts étaient là. Il poussa la porte te entra dans un déluge de voix, d’odeur et de vue. Une odeur de sueur, d’alcool empestait et restait dans l’air. L’air était vicié, un brouhaha impressionnant emplissait la salle et donnait un mal de tête impressionnant. C’était un concert impressionnant de grognement, de cris, de rire bourrus de bourrés. Algerin se fraya tant bien que mal dans la foule et arrivait au bar. Le barman vint prendre sa commande, une simple bière. Le barman était un homme assez gros, avec un tablier crasseux. Il avait une peau mate, des cheveux frisés noirs et des yeux aussi noirs que ses cheveux. Il vint lui apporter sa bière.

« Vous n’auriez pas entendu parler d’une dague du Loup ? », dit-il avec un grand sourire et en jetant quelques pièces d’ors sur le comptoir.

[Fait attention, tu passes de la troisième à la première personne en plein milieu de la narration!]

Un homme qui entrait et balançait des pièces comme ça sur le comptoir, y'avait de quoi bouger un peu non ? Le propriétaire de l'auberge ou du bar comme on voulait te dévisagea sans mot dire et une fois ta question posée, tandis qu'un sourire naissait sur ses lèvres, il s'approcha, empêchant par là même le barman, ou plutôt l'employé, de prélever les pièces. L'employé disparu dans l'ombre, allant servir un autre client assoiffé et l'homme te regarda, semblant te jauger.

D'un geste rapide, il préleva les pièces sur le comptoir et les compta, semblant jauger si oui ou non la somme était assez importante pour te révéler ce qu'il savait ou si, au contraire, il allait te falloir en jeter un peu plus pour lui délier la langue et faire remonter ses souvenirs à la surface. Mais non, visiblement, c'était suffisant pour lui et un sourire apparu sur son visage fin. L'elfe te regarda alors et s'exclama, d'un ton sans réplique et tout ce qu'il y a de plus sérieux :

" Connait pas. "

Il s'éloigna ensuite de toi, comptant encore les pièces tout en riant de ta naïveté. Qu'espérais-tu en venant ici ? L'homme à la silhouette fine revint pourtant sur ses pas. Une illumination ? Une envie soudaine de se confier ?

" Et la bière, tu crois que c'est gratuit ? "

Ah non, juste l'appat du gain en fait. Non mais oh, faut pas pousser mamie dans les orties, il se prend pour qui le nouveau venu pour ne pas payer sa bière et poser des questions bizarres ? Ce même sourire sur les lèvres, le propriétaire attendait que tu payes, visiblement insatisfait de l'argent avancé précédement.

Invité

Mais il se fout de ma gueule lui ! Déjà, j’ai payé ma bière. Une bière vaut bien moins qu’une pièce d’or. Et je lui en mets trois sur la table. Trois pièces d’or, c’est deux boulots dangereux alors quoi merde ! Et il ne connaissait pas cette dague, il se foutait vraiment de moi. Bon d’accord j’étais plutôt connu dans le milieu politique pas dans les milieux sombres des ruelles et des intrigues.
Ton sourire aubergiste montre que tu crois que j’étais naïf. En partie oui, mais ta cupidité est d’une naïveté encore plus grande que la mienne. Tu crois vraiment que je vais te donner encore du fric pour payer mon information. J’allais avoir mon information, j’allais l’avoir et par l’intermédiaire de pièces d’or.

« Je te l’ai déjà payé ta bière aubergiste. Tu sais compté ou t’es totalement stupide pour ne pas le savoir ? »

Là je l’avais énervé, c’était sur vu la couleur cramoisi que prit sa tête. Il revint sur ses pas. Les yeux me lançant des éclairs de rage. Il me prit par le col et essaya de me faire sortir sans même attendre que je finisse ma bière. Je le repoussais et le fit tomber sur le bar. Je tirais ma dague te l’appliquait sur sa gorge. Les clients ne semblaient rien remarquer.

« Je sais que t’es une mine d’information. Alors cette info, tu me la donnes ou je te troue la gorge et tu peux dire adieu à ton petit commerce pouilleux ! Tu m’as compris enfoiré ?! »

[ Hrp : Merci de ne pas manipuler le MJ dans ton Rp et attention, tu as laissé passer un indice dans le post précédent du Mj. ]

Alors que tu saisissais l'elfe et le menaçais, contrairement à ce que tu pensais, tous les clients te regardait. Ah non, l'elfe était peut-être nouveau, ça tu n'en savais rien, mais ici, on ne touchais pas aux serveurs. Au moment même où tu lui mettais le couteau sous la gorge, trois hommes te saisissaient, t'obligeant à lacher prise. De gros types baraqués et bronzés t'avaient donc saisi et maintenant te balançait de bras en bras. Au final, le dernier dans ceux duquel tu atteris te dit d'un ton sec :

" Dégage de là et ne remets plus jamais les pieds ici ou ton cadavre flottera dans le fleuve. "

Ceci dit, il te jeta, au sens propre du terme, dans la rue, fermant la porte derrière lui tandis qu'au fond de la salle, l'elfe se relevait un sourire aux lèvres.

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