Azthia Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs... |
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| Les jinmens du continent Oyashima: clans, code d'honneur, castes. | |
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Jacen
Nombre de messages : 2910 Âge : 38 Race et âge : Cydien-45 ans à sa mort Cité : Monde Spirituel Métier : Gardien du Monde Astral Feuille de personnageCompétences: Esprit~Impressionnisme~Soin Compétences bonus: Invocation- Ritualisme - Connaissance des langues Réputation : (10/10) | |
| Sujet: Les jinmens du continent Oyashima: clans, code d'honneur, castes. Mer 25 Juil - 14:36 | |
| Culture et hiérarchie: Les Jinmens sont directement inspirés du Japon et de la Chine médiévale, comme vous pouvez le voir dans des films comme "Tigre et Dragon", "les trois royaumes" et des jeux de rôles comme "Légende des cinq anneaux". Le respect de la hiérarchie est l'idée qui gouverne tout Jinmen, qu'il soit gouverneur ou paysan de base. Chaque homme et femme ont une place bien précise dans la société des terres de l'Est qui détermine la manière dont il doit réagir face aux rangs supérieurs et inférieurs. Les jinmens déshonorés et déshérités (Ronin) sont à la base du système : Shugenjas corrompus, Samouraïs ayant insulté la hiérarchie n'ont plus aucun droit, brigands épris de liberté, mercenaires, déserteurs... Ce sont des parias qui doivent reconstruire leurs vies et fonder une nouvelle famille, souvent en "gagnant" un nouveau nom par le travail manuel. A moins qu'ils ne préfèrent simplement rester hors-la-loi. Les paysans et soldats de base non-nobles (Heimin) forment le palier suivant. Bien qu'ils soient indispensables, ils ne sont que très rarement pris en compte par les castes du dessus. Les artisans, soldats gradés (ou retraité de l'armée) et commerçants du peuple sont plus hauts. Par leurs métiers, ils côtoient parfois la noblesse ou la bourgeoisie, mais doivent s'exprimer envers eux avec respect et retenu. Les artisans, soldats et commerçants nobles se placent au-dessus. Est considéré comme noble tout nom de famille anobli par un Empereur. Parfois, des commerçants du peuple peuvent être plus riche que ces nobles, mais cela ne les place pas au-dessus d'eux pour autant, bien au contraire : beaucoup de mariage entre ces deux castes sont donc organisés pour allier argent et noblesse. Les Shugenjas et les Samouraïs sont sur un palier égalitaire.Les Shugenjas sont des prêtres, savants, médecins ou magiciens qui suivent une longue formation. Beaucoup d'entre eux épousent par la suite une carrière politique ou administrative. Les Samouraïs sont des soldats dont la valeur a été reconnue par d'autres samouraïs ou une autorité administrative compétente. Les soldats nobles y ont accès de façon quasiment systématique. Ces soldats ont un grade élevé dans la hiérarchie et peuvent facilement s'orienter vers une carrière administrative haut-placée dans l'Etat ou devenir des gardes du corps émérite. Les Magistrats et Gouverneurs de l'Empire sont d'anciens Shugenjas et Samourais qui servent aujourd'hui l'Etat dans son administration de provinces, sa justice, sa police, ses impôts. Ils dépendent de l'Empereur mais également des chefs de clans d'où leur province se situe géographiquement. Ces Chefs de clans sont à la tête des larges familles d'Oyashima (Dragon, Hydre, Licorne, Salamandre). La famille impériale est l'ascendance et descendance directe de l'Empereur. Ils n'ont aucun pouvoir politique mais sont respectés pour leur parenté. L'Empereur est à la tête de l'Empire. Il commande même aux chefs de clans, bien que cela dépende en réalité de son charisme. Il doit épouser une femme de chaque clan pour assurer l'alliance entre les Clans. Actuellement, c'est le clan du Dragon qui est au pouvoir, c'est à dire que l'épouse Dragon donne les héritiers prioritaires. Fait primordial, un manquement de respect envers les hiérarchies supérieures se traduit par des peines de prison, voire de mort ! Un Samourai (ou supérieur) déshonoré par un Ronin ou un paysan est dans le droit de le tuer. L'excès inverse existe également : un jinmen élevé dans la hiérarchie n'aura que peu d'intérêt pour les castes inférieures. A part l'Empereur, un Jinmen ne s'intéresse en réalité qu'aux personnes de la caste inférieure à la sienne (et à toutes les castes supérieures bien sûr, car il ne doit jamais manquer de respect à la mauvaise personne). De ce fait, il est très rare qu'un Shugenja connaisse intimement un paysan, sauf histoire personnelle bien développée. Cependant, le droit de tuer n'est pas accordé en dessous de cette catégorie. Bien que les vengeances entre familles (même nobles) existent, un gouverneur à le devoir d'arrêter tout fauteur de trouble sur ses terres. Les Clans: Les Jinmens sont rattachés aux quatre clans majeurs comportant de nombreuses familles: dans un même clan peuvent donc appartenir des personnes aux noms de familles diverses et variés, certains plus honorables et renommés que d'autres. Si vous jouez un Jinmen, vous pouvez demander à ce que votre famille fasse partie des plus réputées.- Le clan de la Licorne (Bleu et Blanc) propose d'excellents dresseurs de chevaux et d'animaux. [Cité de Koubaï]. Les familles les plus réputées sont les Shuzen, les Hotori (chef de clan) et les Anezaki. - Le clan de l'Hydre (Violet et Noir) a de féroces guerriers très habiles dans le maniement des armes et des navires. [Cité d'Amamizu]. Les plus réputés sont les Nanh et les Toyama. - Le clan de la Salamandre (Rouge et Or) forme de redoutables courtisans à la langue agile qui peuplent la Cour. [Cité d'Arano]. Les plus réputés sont les Doji (chef de clan). - Le clan du Dragon (Vert et Or) est le clan impérial en place, les Kakita. Ses membres sont presque tous des nobles. [Cité de Hoshizora] A noter qu'il existe des clans mineurs, mais seul ces clans majeurs sont ouverts au jeu.
Dernière édition par Jacen le Jeu 26 Déc - 8:29, édité 14 fois |
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Jacen
Nombre de messages : 2910 Âge : 38 Race et âge : Cydien-45 ans à sa mort Cité : Monde Spirituel Métier : Gardien du Monde Astral Feuille de personnageCompétences: Esprit~Impressionnisme~Soin Compétences bonus: Invocation- Ritualisme - Connaissance des langues Réputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: Les jinmens du continent Oyashima: clans, code d'honneur, castes. Mer 25 Juil - 14:45 | |
| Philosophie: Les Jinmens respectent des préceptes hérités de sages respectables qui dictent le bon comportement. Le code d'honneur du Samouraï est le Bushido - Honnêteté (Gi) : la vérité mesure la valeur de la vie et adhérer à ce concept définit l'existence du samurai. Néanmoins, la croyance et la coutume considèrent que les samurai ayant une âme plus pure que le reste des hommes, ils n'ont rien à craindre de la vérité et ne sauraient donc mentir. La parole d'un samurai est plus véridique que celle d'un heimin et celle de l'Empereur a plus de valeur que la parole de tous les samurai de l'Empire rassemblés. - Courage (Yu) : le courage n'est pas l'absence de la peur mais la capacité à aller de l'avant malgré elle et malgré les conséquences. Comme le disait Akodo "combattez pour vivre car vivre permet de servir mais soyez prêt à mourir". - Compassion (Jin) : la puissance va de pair avec un usage mesuré. Imposer sa violence par caprice ou abuser de ses privilèges envers ses inférieurs est indigne car cela salit l'âme du samurai. Dame Soleil est une puissance compatissante et ceux qui servent son héritier ne doivent pas l'oublier. Le samurai doit prêter assistance à ceux qui en ont besoin. S'il a une épée que d'autres hommes n'ont pas le droit d'avoir, c'est pour s'en servir à leur place et pas pour s'en servir contre eux. - Courtoisie (Rei) : la force n'est rien sans le respect. Offenser l'autre est vulgaire et ce qui est vulgaire entache le nom que vous portez. L'adversaire doit être respecté, surtout s'il montre qu'il est honorable. Les samurai ne sont pas que des guerriers mais les serviteurs d'un empire hérité des dieux. Sans le respect, il n'y a pas de samurai, juste des hommes entraînés à tuer. - Honneur (Meyo) : bien que le terme d'honorable s'applique à l'ensemble du bushido, l'honneur propre au samurai est individuel et intime. On ne peut définir cette vertu qui rassemble les six autres si ce n'est par rapport à soi-même : le samurai ne se ment pas. Il sait quels sont ses manquements et s'il veut se montrer digne, il se doit de les surpasser ou d'en accepter les conséquences. Celui qui ne veille pas sur son honneur trahit l'honneur des siens car il souille le nom qu'il porte et montre aux autres hommes que ceux qui portent ce nom sont indignes. - Sincérité (Makoto) : bien qu'il y ait divers serments et rites accompagnés de promesses dans la vie d'un samurai (notamment quand il atteint l'âge adulte ou entre au service de son seigneur), on considère dans la vie courante que sa parole vaut acte. Un samurai n'a pas besoin de prêter serment lorsqu'il déclare qu'il va faire quelque chose. Le simple fait qu'il le dise l'engage et mettre en doute cet engagement revient à insulter le samurai. Par contre, prêter serment peut donner aux autres une impression encore plus forte de votre sincérité. - Devoir (Chugo) : tout ce qui existe a un but et un sens. Le samurai doit servir et ne saurait se soustraire à ce qui définit jusqu'au nom de sa caste. Même l'Empereur doit s'incliner devant la volonté du Ciel et un samurai ne saurait faire moins que ceux qui sont plus grands que lui à cet égard. Le samurai sert son seigneur et aussi son clan. Sa loyauté doit être sans faille. Afin d'atteindre l'illumination, les Jinmens lettrés (souvent les moines ou les Shugenjas) suivent les principes de Shinsei, premier homme à avoir atteint la sagesse infinie et la quiétude universelle. Son histoire est compilée dans La Voie de l’Illumination dont voici quelques lignes (en spoiler car très long): Note: les passages à propos de Lu-Feng concerne directement la création du clan du Dragon. Faites un "Ctrl+f" et tapez Lu-Feng pour vous y rendre- Spoiler:
LE TAO DE SHINSEI
Lorsque les ténèbres descendent, un homme doit trouver des alliés dans les ombres La force de l’esprit est plus grande lorsque l’esprit est en harmonie avec le coup. Étudie ce que le pin et le cerisier peuvent t’apprendre. L’homme n’est pas le seul gardien de l’illumination. Plus l’âme est corrompue, plus il devient insupportable de regarder ce qui est pur. Donc il en est ainsi avec le cristal et le jade et les créatures des terres noires. Rappelle-toi ça, Hantei, car un jour ceci te sauvera la vie. Si le général est sage, il sait qu’un seul homme peut arrêter une armée entière. Le Tao de Shinsei est bien plus qu’un recueil de maximes pleines de bon sens et de sagesse ; la sagesse de Shinsei englobe les secrets de l’Univers. Parfois, la voie de la paix doit résonner comme le tonnerre N’essaye pas d’être quelque chose, mais d’être quelqu’un. Quels sont les enseignements de la vie ? Un compte-rendu approprié. Votre âme- votre énergie vitale- n’est pas limitée par la chair. Elle peut atteindre ce que les doigts ne peuvent pas. Les éléments ne sont pas vulgaires pour avoir une fin : ils sont le début et la fin. Quelqu’un n’a pas besoin de porter les armes pour goûter la majesté d’une bataille. L’aube d’un homme est le crépuscule d’un autre. La vraie noblesse ne vient pas du fait d’être supérieur à un autre homme mais d’être supérieur à son passé. Vous ne pouvez attendre l’honneur. Vous devez parcourir le monde et la trouver. Les vents soufflent, les nations changent, les fortunes naissent et disparaissent mais c’est toujours au peuple que l’on demande de porter le fardeau. Comme l’océan par rapport au petit ruisseau, comme le monarque par rapport à son peuple, tel est le Tao par rapport au monde. Quand dix mille hommes s’affrontent au milieu du cliquetis des armes et du brasier, c’est toujours l’acte d’un seul homme qui fait la différence. Les esprits malfaisants sont les fruits d’une vie impure. Vis ta vie dans la certitude et la justice et tu ne subiras pas les malédictions des fortunes. On ne peut pas plus commander aux éléments qu’on ne peut commander aux étoiles. Il faut apprendre à se mettre à l’écoute du chant du monde céleste. Une fois qu’on y est parvenu, il faut apprendre à danser. Chaque voyage commence par un premier pas. Avance vaillamment et ton voyage épousera la fortune. Avance timidement et il sera ruiné par le désastre. On ne peut vivre si l’on se cache de la vie. Une poignée de trésors n’est que poussière comparée aux richesses que la famille d’un samouraï lui donne. Vous êtes maître de chaque mot que vous prononcez L’homme courageux n’a pas besoin d’être cruel. Pendant que vous vous reposez, vos ennemis s’entraînent. S’asseoir au bord d’une rivière peut permettre de saisir la vérité du monde. Une rivière n’a ni début ni fin. La vie entière est telle la rivière. Les leçons n’ont ni début ni fin. L’hésitation est mère de la défaite. La pensée et l’acte ne doivent faire qu’un. Chaque jour de sa vie, l’homme est son seul juge. Un homme doit trouver la place que lui réserve la vie ou n’être qu’un pauvre hère, perpétuellement insatisfait, jamais en paix, semant la discorde partout où il passe. La route de la vengeance mène droit au soleil couchant. Il n’y à ni auberge où se reposer, ni détour. C’est une route longue et sanglante, qui ne s’achève que dans la tombe. Retiens d’une main ce en quoi tu as confiance car c’est ton allié. Retiens de l’autre ce en quoi tu n’as pas confiance car c’est ton ennemi. Comprends le feu, et tu comprendras le monde. Le vent est si léger que vous ne vous sentez pas respirer. Faites attention. Seul le fou croit que le vent est vide. Ebranle ton ennemi sur ses pieds et tu découvriras qu’il n’est plus aussi effrayant qu’il ne le fut. Maîtrise la voie de la terre et tu découvriras les vertus des montagnes éternelles. La Terre, silencieuse et paisible, est telle un géant assoupi qui ne souhaite pas être réveillé. L’eau purifie l’âme de la peur comme elle purifie des souillures de la terre. Il n’existe aucun secret. Il est impossible de le comprendre. Le vide est tout et rien à la fois. Il est la danse des éléments. Choisis tes alliés parmi les ennemis de tes ennemis. Nous narrons les légendes des héros pour nous souvenir que nous pouvons-nous aussi être grands. Il n’y à pas de choses aussi simples que les coïncidences, il y à seulement des occasions de bonne augure. Ce que vous appelez Moi est une porte qui s’ouvre et se ferme chaque fois que vous inspirez et expirez. Ne juge pas un homme au seigneur qu’il sert. Juge-le sur le choix de ses ennemis. Les mots du Tao sont simple. Suivre le Tao est difficile. Ainsi le simple voit les choses extérieures. Le complexe révèle l’âme. Servir le Tao, c’est servir l’Empire. On ne peut dissocier l’un de l’autre, pas plus que l’on ne peut séparer la mer de la terre. Il est honorable d’être accusé par ceux qui méritent d’être accusés. Un homme continue de vivre même s’il est accablé, mais le déshonneur le tue bien avant que son cœur n’est cessé de battre. Toute chose est connue à celui qui est sage. La Nature suit la voie de la moindre résistance. La voie de l’illumination est la voie de la Nature. Ne lui résistez pas. Empruntez-la. Le bourdonnement de la Libellule n’est guère différent du rugissement du Lion. Toutes les créatures ont une voix par laquelle elles expriment la voie. Il en va de même pour nous. Le fou, lorsqu’il tient sa langue, passe pour un sage. Sois l’enclume. Un forgeron peut utiliser de nombreux marteaux, mais il n’utilisera jamais qu’une enclume. Certains s’élèvent pas la trahison, et d’autres chutent par la vertu. Un vrai héros conquièrent les deux. L’étudiant demanda : « Qu’est-ce que la vérité ? ». Shinsei souri : « Quoi que je puisse te répondre » répondit-il « ce sera un mensonge. » Dans chaque souffle repose les secrets des Cieux, et avec chaque mot nous éloignons de l’Illumination. Avec le silence, le Monde parle et nous devons lui répondre de même. La vraie force du Chi est ainsi : rapide au début et à la fin, et calme au milieu. Apprenez à partir, et vous trouverez la liberté en vous-même. Les promesses faites aux ennemis sont faites pour être brisées (nouveau Tao). Ne promet jamais plus que tu ne pourra accomplir. Toute chose est nécessaire – la guerre, la paix, le fil d’une lame et le son d’un poème. Avec la compréhension, toute chose est une. La force de la volonté est la force des montagnes. Ne cherche pas dans les mots, mais dans les actes. La sagesse peut être trouvée dans de nombreux endroits, mais il faut toujours commencé par chez soi. Parfois, la ruine d’une Maison ne tient qu’à un geste maladroit.. « Combien de temps dure une vie ? » demanda l’étudiant au Maître. « Un souffle. » fut la réponse. De mauvais débuts ont de mauvaises fins. Parfois la plus grande victoire est aussi la plus grande perte. Les mauvaises fortunes arrivent seulement quand la porte leur a été laissée ouverte. Les bonnes fortunes frappent, et sont trop souvent renvoyées. Les gens parlent. La Nature agit. Pour réduire quelque chose, agrandissez-le en premier. Pour affaiblir quelque chose, renforcez-le en premier. Pour reconstruire quelque chose, détruisez-le en premier (nouveau Tao). Plus on s’éloigne de la modestie, plus il est facile de perdre pied. Le général sage qui connaît son adversaire sera capable d’agir comme s’il lisait dans ses pensées. Quand on s’attelle à une tache, il faut ne se préoccuper que de ce que l’on est en train de faire et de rien d’autre. La distraction amène le désastre. Il faut apprendre pour voir ce qu’il y a à voir au-delà de ce que les autre souhaitent que l’on voit. Connaître ses qualités n’est d’aucun secours si l’adversaire peut vous empêcher d’y faire appel. Simplifiez, simplifiez, simplifiez toujours. La voie des ténèbres est toujours synonyme de puissance incommensurable. Et le prix pour l’emprunter est toujours élevé. L’âme d’un homme peut se nourrir de son courage ; mais c’est le riz qui remplit son estomac et une armée ne peut aller au combat nourrie de son seul courage. Seul l’homme avisé voit l’obstacle tel qu’il est réellement et non pas tel qu’il semble être. Ne vous méfiez pas des hommes qui prennent des risques alors qu’ils possèdent des titres et des terres. Méfiez-vous de ceux qui ne possèdent rien. L’homme sage ne craint pas les longs couteaux, mais ceux dont on se sert au corps à corps. Je ne connais pas toutes les stratégies, ni tous les champs de bataille : il en existe même de plus subtiles et de plus mortels. La seule véritable épreuve de courage, c’est la dernière. Caresser un scorpion d’une main compatissante ne rapporte rien, sinon de se faire piquer. L’amitié véritable se mesure à l’heure de porter un fardeau à plusieurs. Les hommes désespérés recourent à des mesures désespérées. On ne peut harmoniser les énergies élémentaires si l’on n’est pas soi-même en équilibre. Ce lui qui a l’esprit clair peut venir à bout de la volonté la plus inflexible. Pour choisir la bonne voie, il faut connaître les gouffres qui la bordent. C’est le son de l’harmonie la plus pure, le son de l’univers. Faites chanter cette chanson à votre âme et vous vous rendrez compte que rien ne vous est impossible. Seule l’apparence de tout ce qui est et de tout ce qui n’est pas peut révéler la vérité. On oubliera peut-être les hommes courageux un jour ; mais jamais les actes courageux. On n’a pas besoin d’armure, on n’a pas besoin d’arme. On a seulement besoin de savoir que l’on ne peut être vaincu. La destinée n’a que faire des secrets. Quand un événement doit se produire, cela est évident pour tous, sauf pour les sots. C’est quand ton adversaire est certain que tu ne peux agir que la victoire est à portée de main. De même qu’il ne peut y avoir deux soleils dans les cieux, il ne peut y avoir deux Empereurs sur terre. Là où il y a de la lumière, il y a également de l’ombre. Il faut se pencher pour aider un homme tombé à terre. Pendant que les autres se lamentent sur ce qu’ils auraient dû faire, l’homme avisé se prépare à ce qu’il va devoir faire. Le fait de suivre une lumière trompeuse ne peut qu’entraîner plus profondément dans les ténèbres. Shinsei a dit : « Qui te lie ?» L’Empereur répondit : « Personne. Je suis l’Empereur. » « Il y à là une contradiction dans les termes. » Dit le moine avec un sourire. Shinsei demanda : « Sais-tu ce que c’est, Shiba ? » « C’est la transcription de vos paroles, Shinsei. » répondit-il. « Non. Pour vous ce n’est que le présent, le fruit d’une simple soirée de travail qui sera transmis à un autre pour qu’il le copie. Mais pour ceux qui viendront après, c’est une page d’histoire. Les erreurs commises, les moments de gloire, les batailles gagnées ou perdues… Les leçons tirées. Tu ne peut apprécier l’histoire car tu es immortel. » L’herbe ressent le vent, comme la pierre, l’arbre et même nous. Mais chacun ressent-il vraiment le même vent ? Un cœur sombre dissimule de nombreux secrets. Les cœurs les plus sombres cachent les secrets les plus terribles. Savoir apprécier la beauté, voilà le début de la sagesse. Deux hommes peuvent affronter ce que ne peut affronter un homme seul. On peut voler son sabre et son armure à un samourai, mais on ne peut lui voler son honneur. Ceux dont les desseins sont purs ont la force de ne jamais déchoir. Dans l’esprit du débutant il y a beaucoup de possibilités. Dans celui de l’expert, il n’y en a que quelques unes. La sagesse vient en découvrant les possibilités qu’offrent les dilemmes. Le tao qui peut-être défini n’est pas le Tao lui-même. La vérité qui peut être nommée n’est pas la Vérité. Le mal n’a pas besoin d’avoir le goût du poison ou du miel, la farine est bien plus courante que ces deux-là. Parfois la sagesse consiste à brûler les ponts avant de les traverser. C’est notre nature de nous aveugler nous-mêmes pour ne pas voir ce que nous voulons ignorer. Mais la valeur de ce qui est ignoré n’est vraiment connu que quand elle est nécessaire. Chaque pas en avant est aussi un pas en arrière, et pour connaître le futur il faut aussi comprendre le passé. Sans l’un, l’autre ne peut-être. La poursuite de la sagesse à toujours un prix. Seulement si vous vous inclinez devant le souffle coupant du vent que vous pourrez vous relever dans le calme qui suivra. Des pierres empilées ne font pas une montagne. Des pierres empilées défendues par de braves samouraïs sont plus fortes qu’une montagne. La vérité a un trop grand prix pour être donné au fou qui est obligé de la demander. (Nouveau Tao). Personne ne peut définir une couleur avec de simples mots. Ainsi en est-il de l’Illumination. (Nouveau Tao). Le centre est tout. Trouvez le centre. Toute chose s’assemble naturellement à partir de là. Akodo et Shinsei : « Parce que cette voie n’est pas la mienne. » « Ce n’est pas ma voie : c’est celle que suit le Monde. » Répondit le moine. La voie ne peut être une seule chose, car s’il en était ainsi, elle ne pourrait en être une autre. La Nature ne reconnaît pas le Bien et le Mal. Connaître ses faiblesses est une force en soi, premier Crabe du nom. Cherche la vérité que recèlent ces mots, et tu ne seras plus jamais vaincu. Hida et Shinsei : « Mais du fait de ma faiblesse, j’ai été le premier à échouer. » « Non. C’est ton incapacité à accepter ta faiblesse qui t’a fait échouer. Mais maintenant tu le sais, ce savoir va te permettre de transformer ta faiblesse en force. Les mensonges sortent de la bouche de ceux qui renient leurs faiblesses. La vérité n’habitent que ceux qui savent ce qu’ils sont. » Il est possible de tromper l’adversaire avec ses propres certitudes. Si tu es certain d’avoir appris tout ce qu’il y avait à apprendre, alors tu as échoué. Ton visage me dit une chose et tes yeux m’en disent une autre. Chaque commencement est la trame d’une fin et chaque histoire a sa conclusion. Dans tout berceau repose l’ombre de la tombe. Suis ta propre voie, ou tu tomberas dans les pièges tendus par les autres. Pour chaque armée qui est certaine de sa victoire, il y a un général ennemi qui sait comment placer le prix trop haut. Les hommes patients et les hommes paresseux peuvent être des armes redoutables. Y a t’il de l’espoir ? Le propre de la corruption, c’est de corrompre. Le lion aime le goût du loup jusqu’au jour où il est confronté à toute une meute. Un ami ne vous abuse qu’une fois. Vous voyez un homme tuer un enfant. L’enfant c’est vous. Sachez ce que vous ferez juste après. L’homme courageux n’a nul besoin d‘arme ; l’homme censé les veut toutes ; l’homme ambitieux a un plan impliquant l’homme censé. Soyez doux avec le faible, le vieux et l’ignorant. Au cours de votre vie, vous serez les trois. Les miroirs peuvent tuer progressivement. Il y à trois types d’hommes forts en quête d’armes : le garde du corps, le soldat et le parent. Les scorpions affamés grouillent sur le champ de bataille ; le scorpion rassasié dort au fond de votre botte. Lequel est le plus à craindre ? Maîtrisez votre Chi ; vivez en harmonie. Alors seulement il vous sera possible de canaliser la puissance de l’univers pour la diriger contre vos ennemis. Quand les sauterelles s’entre-déchirent, le geai est à la fête. Celui qui parvient à voler n’est pas meilleur qu’un oiseau ordinaire, celui qui conquiert son cœur est cependant un héros. Ne vous souciez pas de l’autre monde, occupez-vous d’un monde à la fois. Si vous ne parvenez pas à travailler dans la joie, il est alors préférable pour vous de ne pas travailler. Ceux qui demandent des réponses finissent souvent par demander l’ignorance. L’Empereur (Hantei du Tigre) demanda à Shinsei : « Comment puis-je parvenir à l’illumination ? » Shinsei répondit : « Je ne sais pas. » L’Empereur lui dit : « Mais pourtant vous l’avez atteinte. » Shinsei lui répondit : « Cela ne veut pas dire que je sais comment vous allez l’atteindre. » Un élève demanda à son maître en quoi consistait le chemin de l’illumination. Le maître lui répondit : « Ce chemin peut-être parcouru en trois pas. Le premier tue tes parents. Le second me tue. Le troisième te tuera. Es-tu prêt à suivre ce chemin ? » Ce n’est que dans la tombe que vous n’aurez plus rien à apprendre. Shinsei dit : « Mes fautes me viennent de mes parents ; mes vertus me sont propres. Quelle logique dans tout cela ?» Hantei demanda : « Quand tu ne seras plus, où trouverai-je une sagesse comme la tienne ? » Shinsei répondit : « Dans les gâteaux à base de farine de riz. » Si tu dois marcher, marche ; si tu dois courir, cours. Ne tergiverse jamais. La peur craint le rire. Shinsei dit : « Je ne suis que la coupe et le Tao est la fontaine. Quand tu n’à pas soif, ton esprit s’attache t’il à la coupe ou à la fontaine ? » L’enfant veut grandir vite, les parents veulent vieillir lentement. L’ongle qui dépasse est le premier qui casse. Seuls les grands hommes payent le prix de leur grandeur alors que nous en partageons tous les bénéfices. Ce qui est écrit ne représente pas ce qui est, mais juste ce qui est écrit. Nous compatissons à la douleur uniquement quand c’est nous qui souffrons. L’Eau est la substance la plus douce, mais elle peut briser la roche. La force de notre adversaire appartient à l’Univers, donc à nous. La Terre est au repos, mais sa puissance est la force d’une volonté insurmontable. La voie du Vent n’est pas toujours subtile. Le Feu est un maître cupide, sa puissance repose dans la vitesse et la déception. Dans la Nature, la beauté dissimule souvent un danger mortel. Qu’elle est la mesure d’une âme noble ? (pas de réponse connue) La route du temple est la voie d’or de la sagesse. Chercher l’illumination, mais ne soyez pas assez stupide pour attendre l’illumination. Celui qui n’est prêt à rien sacrifier finira par tout perdre. Comme une personne se tenant très loin peut voir l’ensemble d’une montagne, le sage peut prédire l’avenir des idiots (nouveau tao) Le temps du Tonnerre est court, ce moment du vent au milieu des moments de quiétude. Ainsi la violence disparaît, mais la paix dure autant qu’une vie. La complexité est simple. Il n’y à pas de repos, juste des temps pour se préparer. Si vous n’arrivez pas à trouver l’illumination, attendez une centaine d’années. Il vous aura attendu. Lorsque quelqu’un est préparé à affronter son ennemi, le combat en lui-même n’est qu’un détail. Remportez le combat contre vous-même et alors tous les autres adversaires ne seront plus rien. Même l’incertitude n’est pas certaine. Comme la Montagne … Ne questionnez jamais une étoile filante. Suivez la tout simplement. Les dieux créèrent le monde mais les hommes peuvent le changer. L’homme n’est-il donc pas plus grand que les dieux ? N’oubliez jamais qui vous êtes vraiment. (Nouveau tao) Un homme ne peut accomplir son devoir si on ne sait pas ce qu’on attend de lui. Aucune voie n’est suffisamment étroite pour que l’on soit obligé de la parcourir seul. Soyez un avec vos frères et tenez vous a leurs côtés. Dans leur force vous trouverez la votre. Moi non plus. (Shinsei a Togashi). La souffrance est la seule récompense des menteurs. Tant de poids placé sur les divagations d’un simple vieillard (Shinsei a Shiba après l’écriture du Tao) Toute chose naît, meurt et renaît. Nb : le nouveau tao sont les écrits recopiés par Isawa Osugi de la discussion entre le ronin masqué et Toturi après le second jour des tonnerres. Un homme regarde les coutures d’un kimono et demande pourquoi elles sont si grossières. Un tisserand parlera à un autre tisserand de la façon dont le kimono aura été cousu. Un maître enseigne. Un élève apprend. S’il y avait suffisamment de temps dans chaque monde, aucune décision ne serait prise. La différence entre un vilain et un héros est trois pas dans une direction ou une autre. Même les dieux doivent s’incliner devant la destinée. La fin n’est pas écrite. C’est a nous de décider. Quelque soit son destin, ce n’est pas de notre ressort, Doji-sama. (Shinsei a Dame Doji a propos du destin de Lu-Feng.) Comme je l’ai dit avant, les Cieux laissent le royaume des mortels choisir son destin. Ceux qui devront affronter Lu-Feng devront être choisi parmi les mortels. Personne d’autre que les Tonnerres ne peuvent se tenir devant Lu-Feng, chacun d’entre eux étant le sol sous les roues de la destinée. Ce qui semble être des défauts peuvent être des qualités. Pensez-vous que restez neutre vous protégera ? (Shinsei a Isawa alors que celui-ci refusait de rejoindre la guerre contre Lu-Feng). Nous chevauchons vers les terres Crabes, pensez-vous pouvoir nous suivre ? (Shinsei a Otaku, avant que celle-ci n’éclate de rire). Le choix a toujours été sien. La destinée nous offre toujours un choix. (Shinsei a son fils le Petit Corbeau a propos de l’arrivée de Shosuro parmi les Tonnerres). La coutume des paysans de laisser du riz aux abords des champs pour éloigner les bakemonos faut aussi partie des enseignements de Shinsei.. « Allez vous combattre le sombre seigneur ?» demanda Nezumi Miho. « Je le dois.» répondit Shinsei. Nb : les Nezumis parlent de Shinsei comme l’homme-corbeau dans leurs légendes, souvent pris pour un kenku par les historiens du Tigre. Mais les conteurs Nezumi connaissent la sagesse du petit maître. « Quel est ton nom, étranger ? » demanda Hantei. « Je suis Shinsei. » répondit le petit homme. « Je suis venu vous offrir des conseils. » « Tu viens offrir des conseils au Fils des Cieux ? » répondit froidement Shiba. « Qui es-tu pour mettre en doute sa sagesse ? » Shinsei fronça la sourcils. « Je ne suis pas venu apporter de la sagesse, mais des conseils. La sagesse nait en soi-même. » « Ce que-je-suis ? Je suis juste un homme. » déclara Shinsei. « Pourquoi te regarderai-je différemment ? Que peux-tu m’offrir que les savants n’ont put m’offrir ? » demanda Hantei. « Perspective. » « Le monde est plus que ce que l’on peut voir. » « Je sais qu’il y a un équilibre dans toute chose, dictée par les lois de l’Ordre Celèste. Je connais les secrets de cet équilibre entre les éléments : air, eau, feu, terre et ce qui se trouve entre. Je sais que votre l'homme qui a épousé Maï, que l’on nomme Lu-Feng bien que ce ne soit pas son vrai nom, tire sa puissance du plus sombre et puant des royaumes de corruptions et de mort. Il cherche à tout consumer, tout comme les chiens enragés attaquent tout ce qu’ils voient. S’il n’est pas battu, le monde sera reconstruit à son image pour 1000 ans de ténèbres. » « Comment peut-il (Lu-Feng) être vaincu ? » demanda Hantei. « En comprenant la vérité comme il l’a fait. » répondit Shinsei. Quel fut le prix des secrets de Shinsei ? « Vous devez écouter. Vous devez vous ouvrir votre esprit à la vérité que je vous apporte, et ensuite viendra la part la plus difficile. Vous devrez changer. » fut la réponse de Shinsei à Shiba et Hantei.
Dernière édition par Jacen le Dim 29 Juil - 16:54, édité 6 fois |
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Jacen
Nombre de messages : 2910 Âge : 38 Race et âge : Cydien-45 ans à sa mort Cité : Monde Spirituel Métier : Gardien du Monde Astral Feuille de personnageCompétences: Esprit~Impressionnisme~Soin Compétences bonus: Invocation- Ritualisme - Connaissance des langues Réputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: Les jinmens du continent Oyashima: clans, code d'honneur, castes. Mer 25 Juil - 15:01 | |
| Armée et art de la guerre L'armée Jinmen est basée sur le travail, le respect et l'effort. Ainsi, un personnage qui a suivi une grande carrière militaire s'ouvre les portes d'une caste supérieure. Chaque clan possède sa propre armée, mais toutes doivent répondre aux ordres de l'Empereur. Il arrive que des clans mineurs se fassent la guerre ou attaquent des clans majeurs, d'où la nécessité d'avoir une armée de métier dans chaque clan. Par tradition, le clan de l'Hydre est le plus réputé pour ses soldats et son génie militaire. Arts martiaux Les arts martiaux Jinmens (proche du Kung-fu) sont divisés en deux catégories : le style interne et le style externe. Le style externe est originaire de l'école Xiulan. Li Xiulan est le fondateur mythique de l'école et aurait vécu il y a des siècles. Le style externe consiste à développer des aptitudes face à des situations agressives et à maîtriser sa peur. A l'origine, et bien que cela se soit un peu perdu avec les âges, ce n'était pas une technique destinée à tuer mais à se défendre. Le style interne est issu de l'école Yu Zhang, fondée par Sanfeng, moine shinsei qui a suivi l'enseignement Xiulian. Après ses études, Sanfeng fonda son école basée sur la connaissance de l'univers et de l'Homme et sur le secret du Tao de Shinsei (voir plus haut, l'illumination). C'est une méthode de combat où l'indulgence n'existe pas, c'est pourquoi elle est plus agressive que celle de Xiulian. Les disciples de Yu Zhang ont trois règles d'or: un coeur pur, un esprit humble et la discrétion. Traité de Sun Tao (art de la guerre Jinmen) Les Trois TrésorsLes trois trésors les plus précieux que j’ai découverts au cours de mes pérégrinations sont la compassion, le sens de l’économie et l’humilité. La compassion m’ouvre la voie de la bravoure. Le sens de l’économie m’offre l’influence. L’humilité me permet de survivre. Si un général abandonne ces trois trésors, il court à une mort certaine. Quand attaquerLe général victorieux attaque pendant que son ennemi se prépare. Le général brillant attaque les alliés de son ennemi. Le général compétant attaque l’armée de l’ennemi. Le général désespéré assiège l’ennemi dans sa cité. N’oubliez pas cela : une opération peut être maladroitement menée, mais si elle l’est rapidement, elle peut être couronnée de succès. Une opération ne peut être brillante si elle se prolonge. Les guerres qui durent sont un fléau pour tous. Être insondablePour remporter la victoire un général doit être insondable. La forme doit être dissimulée et le mouvement si inattendu qu’il rende toute défense impossible. Seul ce qui n’a pas de forme ne peut être atteint. Si vous êtes puissant, semblez faible. Si vous êtes aguerri, semblez maladroit. Celui qui maîtrise à la perfection ses aptitudes doit paraître maladroit, à la fois pour semer la confusion chez l’ennemi et pour être conscient du chemin parcouru. La véritable connaissanceLa véritable connaissance, c’est de savoir observer le paradis sans sortir de sa contemplation. ChangerSi vous ne pouvez plus avancer, changez. Vous passerez au travers. EquipementPrenez à l’ennemi son équipement. Ce qui est pris à l’ennemi vaut quarante fois ce que vous transportez depuis votre territoire. Harceler un ennemiIl faut toujours laisser une voie de repli à un ennemi et ne jamais harceler un ennemi aux abois Le généralLe général qui a une trop grande soif de mourir sera tué. Celui qui chérit sa vie par-dessus tout sera fait prisonnier. Celui qui succombe facilement à la colère se couvrira de honte. Celui qui est pieux sera déshonoré. Celui qui s’abandonne à l’amour sera troublé. La PaixCeux qui déclarent vouloir la paix mais se présentent sans projets de traités ne sont que des intrigants. Rappelez-vous que seules les ronces pousseront sur le champ de bataille. Les seuls fruits que portent la guerre sont ceux de la souffrance. MourirSe préparer à mourir, ce n’est pas mourir : c’est préparer son esprit à réagir sans avoir le temps de réfléchir. Sur terrain défavorableAu nombre des terrains défavorables, on compte les forêts, les défilés montagneux, les marais et toutes les zones dans lesquelles il est difficile de progresser. Si vous arrivez sur terrain défavorable, continuez d’avancer. Sur terrain difficileUn terrain difficile est une zone dont le relief avantagerait indifféremment l’ennemi ou vous-même. Sur un terrain de ce type, ne lancez pas d’attaque. Sur terrain circonscritUn terrain circonscrit est celui où le passage est détourné et où l’ennemi peut vous vaincre avec très peu d’hommes. Sur un terrain de ce type, pensez bien votre plan d’attaque. Sur terrain dégagéUn terrain dégagé est celui sur lequel une armée peut facilement se déplacer. N’essayez jamais de diviser une armée ennemie en terrain dégagé. sur terrain légerUn terrain léger est celui sur lequel vous occupez les terres de l’ennemi mais de façon superficielle. Si vous en êtes arrivé à ce point, ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Sur terrain lourdUn terrain lourd est situé très en avant à l’intérieur des terres de l’ennemi. En terrain lourd, pillez. Sur terrain entrecroiséUn terrain entrecroisé est celui qui est fermé de trois côtés, offrant ainsi à celui qui en contrôle le seul accès une voie royale à toute la zone. Sur un tel terrain, passez des alliances. Sur terrain de dissolutionUn terrain de dissolution est celui où les seigneurs de l’endroit se combattent les uns les autres. Ne vous en mêlez pas. Sur terrain meurtrierUn terrain meurtrier est celui sur lequel seul le plus rapide survivra. Ici, combattez. La VictoireCeux qui célèbrent leur victoire sont des êtres avides de sang ; les êtres avides de sang ne triomphent jamais. Triomphent ceux qui réduisent leur ennemi à l’impuissance sans combattre. Seul l’ignorant combat pour vaincre. Le sage a vaincu avant de combattre. N’oubliez pas : la victoire n’est jamais répétitive. ConclusionDu Clan de l'Hydre, j’ai appris la tactique. Du Clan de la Salamandre, j’ai appris l’excellence. Du Clan de la Licorne, j’ai appris la paix. Du Clan du Dragon, j’ai appris la patience. De mon expérience, j’ai appris le reste. Je dois m’efforcer de payer de retour ceux qui m’ont appris.
Dernière édition par Jacen le Mar 31 Déc - 3:00, édité 4 fois |
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Jacen
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| Sujet: Re: Les jinmens du continent Oyashima: clans, code d'honneur, castes. Mer 25 Juil - 15:30 | |
| Légende de la fondation des Jinmens Note: ce paragraphe est directement repris de L5A et des légendes japonaises, nous ne possédons rien.Lorsque les Kami Fondateurs (les Dieux, fils du dame soleil et seigneur lune descendu sur terre) fédérèrent la jeune humanité, ils découvrirent que leurs protégés avaient déjà une multitude de croyances dont certaines allaient à l'encontre des enseignements de leurs nouveaux souverains. Les choses se compliquèrent encore avec les aptitudes inégalées du mortel Isawa envers la magie élémentaire ainsi que l'arrivée de Shinsei. Amaterasu et Onnotangu résident dans le Paradis Céleste, le Tengoku. Ils règnent sur ce royaume de lumière mais en partagent les domaines avec d'autres puissances. Les Sept Fortunes Majeures sont les principaux dieux que les humains vénéraient lorsque les Kami les découvrirent. Une fois le système religieux unifié, ces sept divinités furent considérés comme des alliés d'Amaterasu et lui rendent hommage en siégeant auprès d'elle dans le Tengoku. Les Sept sont : Benten (fortune de l'amour romantique et de la beauté), Bishamon (fortune de la force, Daikoku (fortune de la richesse et de l'abondance, Ebisu (fortune du travail honnête), Fukurokujin (fortune de la sagesse), Hotei (fortune de la satisfaction) et Jurojin (fortune de la longévité). Dans leurs représentations classiques, les sept sont de sexe masculin, à l'exception de Benten. Il existe aussi une infinité de Fortunes Mineures, de divinités qui pour la plupart ont des origines très modestes, voire purement locales. L'univers n'est pas peuplé que de mortels et de puissances célestes mais aussi de divers êtres de nature plus exotique. Les plus omniprésents et paradoxalement les moins visibles pour la plupart des habitants de l'Empire sont les kami élémentaires (à ne pas confondre avec les Kami Fondateurs, les enfants de la Lune et du Soleil). Chaque roche, chaque arbre, chaque ruisseau possède un esprit, un kami, qui est lié à un des quatre éléments et bien que ces esprits se manifestent rarement de manière évidente (en dehors du fait que la source d'eau coule, la flamme dans la lanterne brûle et ainsi de suite…), il est important de se les concilier. Lorsqu'une source se tarit ou qu'un tremblement de terre détruit un village, on considère que les gens qui habitent dans les parages ont soit commis quelque chose qui a offensé les kami ou ont négligés leurs devoirs spirituels trop longtemps. Légende de la fondation du clan de l'Hydre Il y a bien longtemps, un garde du corps admirable nommé Akito fut déshonoré et renvoyé par un sombre seigneur qui convoitait sa femme. Ayant tout perdu, cet homme décida de se réfugier dans les passages montagneux et fonda une bande de bandits organisés qui devint bien vite réputée. En réalité, Akito n'attaquait que les voyageurs dépourvus d'escortes : si les gardes du corps prouvaient leur appartenance à son ancien métier, il laissait passer le convoi. Un jour, un jeune moine croisa la route d'un convoi sous escorte qui l'avertit du danger des bandits d'Akito. Intrigué par cet homme dont on louait la force et la férocité, le moine Yoshida provoqua de lui même la rencontre avec les hors-la-loi. Cependant, sa maîtrise du combat Jinmen était grande et il débouta sans peine ses agresseurs, lançant une provocation en duel à l'intention d'Akito, le perdant devant se prosterner devant le vainqueur. Le vieux lancier se présenta à lui le soir-même à l'auberge et un féroce combat commença. Mais Yoshida, insufflant son Chi dans son arme, parvenait à résister aux assauts violents du bandit. Akito sortit alors son épée, Aube, avec laquelle il avait forgé sa réputation. Le combat se déporta alors à travers les murs de pierre et les salles en bois, si acharné que les deux combattants tombèrent finalement de fatigue, exténués. Ainsi, plein de respect l'un envers l'autre, chacun choisit de se prosterner devant l'autre. De cette image des deux fronts, des deux têtes se relevant de concert, naquit leur emblème de l'Hydre, car sous cette bannière ils fondèrent un village avec les anciens brigands, formant des gardes du corps capables de protéger les voyageurs des chemins entre les falaises et les défilés. Devise du clan : "Celui qui ne combat pas a déjà perdu" Légende de la fondation du clan du dragon (Note: cette histoire va de paire avec le Tao de Shinsei, qui vécu ces événements avec l'empeur Hantei qui devint par la suite son ami)Voilà plusieurs siècles, quand les Dragons côtoyaient encore les Hommes, un puissant dragon noir fatigué des conflits tomba amoureux d'une jeune fille, car il avait lu dans son cœur et il y avait vu la pureté et l’innocence. Cependant, impossible était pour lui de l'approcher sans lui causer grande peur ! Usant alors de toute sa magie, il prit une forme humaine et se présenta au père de la belle dans l'espoir d'obtenir sa main. Mais Maï était déjà promise à un autre seigneur qui devait l'épouser le lendemain. Le soir des noces, le dragon assassina son rival et prit sa forme avant d'entrer dans la chambre nuptiale. Lui et Maï accomplir leur devoir ensemble jusqu'à ce qu'elle tomba même enceinte de lui quelques années plus tard, un événement unique dans l'histoire des dragons. Cependant, Maï était trop pure pour que les kamis acceptent qu'elle soit abusée par un meurtre et par un amant qui n'était pas le sien: à la naissance de leur héritier mi-humain, mi-dragon, elle fut rappelée au Palais Céleste et mourut en couche. La colère du dragon, baptisé Lu-Feng, fut terrible. Son ami Shinsei, celui-là même qui atteint plus tard l'illumination, avait depuis longtemps compris sa nature draconique. Il alla trouver Hantei, l'empereur appartenant au clan du Tigre, et le convainc ainsi que son conseiller Shiba d'écouter sa sagesse car la fureur de Lu-Feng semait ravage et mort sur son passage. Sous la bannière des clans mineurs et majeurs, Shinsei rassembla une grande armée de héros qui combattit la magie de mort de Lu-Feng et parvint à le repousser au-delà des terres connues, dans l'outre-monde. Le sage Shinsei adopta alors le fils de Lu-Feng et de Maï, qui n'était encore qu'un nourrisson, et le prit sous son aile. Il devint plus tard un homme éclairé et juste qui conquit le coeur de la fille cadette de l'Empereur. Shinsei célébra cette union et ainsi naquit le clan du Dragon. A la mort du dernier empereur Tigre, c'est donc sa plus proche parenté qui monta sur le trône. De par cette union lointaine, le pouvoir fut donné au clan du Dragon et au descendant de Maï et Lu-Feng. Devise du clan: Ce que vous voyez n'est pas toujours ce que vous obtenez. - Spoiler:
Extrait du Tao de Shinsei traitant de cette légende: - Quelque soit son destin, ce n’est pas de notre ressort, Doji-sama. (Shinsei a Dame Doji a propos du destin de Lu-Feng.) - Comme je l’ai dit avant, les Cieux laissent le royaume des mortels choisir son destin. Ceux qui devront affronter Lu-Feng devront être choisi parmi les mortels. - Personne d’autre que les Tonnerres ne peuvent se tenir devant Lu-Feng, chacun d’entre eux étant le sol sous les roues de la destinée. - Pensez-vous que restez neutre vous protégera ? (Shinsei a Isawa alors que celui-ci refusait de rejoindre la guerre contre Lu-Feng). - « Je sais qu’il y a un équilibre dans toute chose, dictée par les lois de l’Ordre Celèste. Je connais les secrets de cet équilibre entre les éléments : air, eau, feu, terre et ce qui se trouve entre. Je sais que votre l'homme qui a épousé Maï, que l’on nomme Lu-Feng bien que ce ne soit pas son vrai nom, tire sa puissance du plus sombre et puant des royaumes de corruptions et de mort. Il cherche à tout consumer, tout comme les chiens enragés attaquent tout ce qu’ils voient. S’il n’est pas battu, le monde sera reconstruit à son image pour 1000 ans de ténèbres. » - « Comment peut-il (Lu-Feng) être vaincu ? » demanda Hantei. « En comprenant la vérité comme il l’a fait. » répondit Shinsei. - « Allez vous combattre le sombre seigneur ?» demanda Nezumi Miho. « Je le dois.» répondit Shinsei.
Légende de la fondation du clan de la Salamandre Jinzo était un Kami du feu jaloux de sa soeur Amaterasu qui possédait la puissance du soleil. Après avoir exaspéré ces frères et soeurs par son comportement, son agressivité et sa roublardise, allant jusqu'à apeuré Amaterasu qui s'était réfugiée dans une grotte laissant place à une nuit sans fin, il fut exilé sur terre et parcourut le monde. Au sud-est de l'actuel continent, dans les terres du roseau, il rencontra un vieux couple de parenté avec le clan du dragon et leur fille, Kusanada-Hime "princesse des Rizières". La famille était terrorisée par un monstre à plusieurs queues qui avait déjà dévoré toutes leurs autres filles. Jinzo accepta de leur apporter son aide à condition qu'il puisse épouser Kusanada. Disposant des baquets emplis de vin de riz à l'intention du monstre, Jinzo réussit à l'attirer. D'un violent souffle de feu, il embrasa l'alcool qui incinéra la créature dans une colonne de flamme. Dans une des queues du monstre, il trouva l'épée légendaire sacrée "Kusanagi", la Faucheuse d'herbe. Il prit enfin la jeune fille pour épouse et s'installa dans un palais du sud, dans la ville naissante d'Arano. Il y fonda avec sa femme le clan du "petit dragon" capable de cracher du feu, la Salamandre à la langue agile, une particularité reprise au figuré dans ce clan dans l'ombre de son cousin dragon, qui forme les plus grands courtisans. Devise du clan : L'ordre établi ne peut dépasser l'Ancien. Légende de la fondation du clan de la Licorne Le clan de la Licorne est le clan le plus mystérieux des clans majeurs, sa création étant de loin antérieure aux autres. La légende de la création du clan est très peu développée : elle fait état d'un village d'éleveurs hors-pair qui fut le premier à monter des licornes. On donne à ses animaux la volonté de ne s'approcher que des personnes aux honnêtes intention, serein et en dehors de tout chaos ou toute haine. Par tradition, le domaine du clan de la Licorne est un espace géographique de culture, de pêche et d'élevage, la véritable réserve de nourriture de l'Empire. Il est possible que la faculté de monter ces animaux fut donné par une Kami en temps de guerre, la corne servant à charger les autres unités montées. Devise du clan : Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer.
Dernière édition par Jacen le Mar 31 Déc - 3:05, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Les jinmens du continent Oyashima: clans, code d'honneur, castes. Dim 29 Juil - 16:58 | |
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| Sujet: Re: Les jinmens du continent Oyashima: clans, code d'honneur, castes. | |
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