Nom: Ghalathil
Prénom: Fëanaro
Âge: 28 ans
Race:Elfe
Cité/groupe d'appartenance: Silmaria
Métier: Politicien
Position: Tuteur si la chose était possible. Je laisse vos yeux être seul juge de mes aptitudes.
Monture/engin:Coursier elfique
Arme: Bon on va dire Sabre elfique...
Compétences choisies:- Charisme
- Rituel
- Mysticisme
Compétences Bonus:- Tacticien
Faiblesse:Vol à la tire, soin, piège...
Main dominante : Droite
But du personnage: Réussir à ouvrir son peuple au monde et user de diplomatie pour faire prendre une place plus importante dans la politique mondiale.
Description physique:
Les origines elfiques de Fea sont facilement reconnaissable à ces traits gracieux. Ne dérogeant pas aux caractéristiques raciales de son peuple, il est naturellement fin, peut être bien incapable de supporter de lourdes charges mais néanmoins capable de souplesse et d’endurance. Les années passant, ces 28 ans lui confèrent une certaine beauté entre la jeunesse et l’âge de raison qui ne laisse pas indifférent. La maturité se lit sur ces traits et l’impression qu’il laisse est certainement celui d’un elfe plus doux que la moyenne.
Fea ne se sépare jamais de son sourire charmeur. Même si son visage est un livre ouvert que les gens peuvent facilement lire, c’est le plus souvent son sourire qui a tendance à marquer les esprits. Sa peau blanche supporte mal une exposition prolongée au soleil si bien qu’il ne quitte rarement sa très chère forêt ou le confort d’une ombrelle au papier huilé.
D’une manière plus générale, notre ami possède une taille moyenne tournant autour des 183 centimètres, il possède avant tout des cheveux blonds mi long à la limite de la blancheur des neiges d’hiver. Sous son œil d’un bleu acier, il possède un tatouage aux arabesques enlacées.
Pour ce qui est de sa tenue, l’elfe aime à porter des tenues amples quand il n’est pas en déplacement. Les tuniques aux longues manches ont de loin sa préférence. Il aime à cacher ses papiers à l’intérieure ou autre friandise. Il porte en général toujours un pantalon mais quand il se déplace, il préfère user de chemise plus simple et de long manteau qu’il agrémente d’une écharpe.
Caractère, qualités et défauts:
Il est difficile de faire le tour du personnage que représente Fea. Comme tout politicien, on pourrait dire qu’il dispose d’une face visible et d’une face caché. Cependant chez lui, il est difficile de faire exactement le distinguo entre ces deux personnalités.
Au premier abord, Fea se montre toujours souriant, prêt à tendre la main à n’importe qui s’il le faut. Il sait faire preuve d’une douceur sans aucune comparaison et c’est souvent l’image qu’il laisse aux gens qui ne le croisent qu’une seule fois.
D’une grande extravagance, il fait souvent des gestes inutiles. Laissant entrevoir sa panique aussi bien que sa joie. Il est très facile à lire…Du moins parce qu’il le veut bien…
Cependant, il se révèle souvent amoral, profiteur, débauché, courant les jupons autant qu’il le peut…Cela se traduit souvent par des fêtes ou des soirées en taverne qu’il passe en compagnie de belle jeune fille…Cependant…Un observateur averti remarquera immédiatement une chose…Vous pouvez retrouver à ces côtés toutes sortes de femmes…De tout les peuples.
En fait, à y regarder de plus prêt, Fea semble s’intéresser à toutes sortes de culture, avide de connaissance en la matière. Malgré son caractère enjôleur et enjoué qui le caractérise, on sent une profondeur rare chez lui dans ces moments là. Quelqu’un qui le connaît vous dira que mille plans prennent forme dans son esprit dans une simple et banale conversation. Ne jamais sous estimer sa perspicacité…
Il peut se révéler d’une grande spiritualité, appréciant tout aussi bien ses moments de solitude pour méditer. Il passe beaucoup de temps à étudier et a tenter de faire profiter les autres de ce qu’il à apprit. Il témoigne d’une ouverture d’esprit sans commune mesure pour un elfe.
Pour ce qui est du chapitre de ces défauts, notre ami n’est pas en reste. Même s’il est dévoué corps et âme à son peuple et plus particulièrement à sa grande prêtresse adorée, il est d’une grande nonchalance qui est bien souvent cause d’étourderie de sa part. Plus grave encore, Fae semble avoir des soucis de mémoire. Il n’est pas rare qu’il oublie un nom…Et que dans sa grande extravagance, il vous appelle machin…ou truc…Enfin euh…Le type avec une armure, enfin le gros balèze…Il lui arrive même parfois d’oublier des choses de la vie de tout les jours, trop occupé à penser à ses plans ou projets en cours.
Parfois, il lui arrive de rentrer dans des colères noires quand des personnes se montrent cruel envers des populations innocentes, qu’ils bafouent l’honneur de sa prophétesse…Dans un registre moins grave, il ne supporte pas les individus bornés ou arrogant (enfin plus que lui ^^), encore plus quand ils s’opposent à lui. Sinon, il est légèrement lâche quand il s’agit de combattre lui-même.
Sa terreur reste son ancien professeur et maître qui inspire toujours chez lui des poussées de sueur…
Biographie:
Comment ne pas commencer une histoire par il était une fois…Comment ne pas commencer une histoire par une nuit d’orage où un homme vient maudire les dieux ? C’est ainsi que commence ce conte…Le récit de ma vie. Par la haine et les larmes d’un jeune homme répandant sa peine sur les marches du grand temple de Silmaria. Cet elfe répondait au nom d’Eleunn. Affecté d’une beauté passable et d’aucun talent particulier si ce n’était sa maladresse, il était la risée des siens. Alors un soir de beuverie, il alla maudire son destin et la déesse…Prêt à ce qu’elle vienne le punir de son audace.
Cependant, il est dit qu’Eleunn ne mourut pas. Que notre Déesse dans sa grande bonté lui fit don d’une verve intarissable pour alléger son fardeau. Ainsi fut il surnommé Le poète. Or, gloire et honneur frappèrent à sa porte…Mais Eleunn le poète n’était toujours pas satisfait de sa condition. Quelque chose lui manquait encore…Il retourna au temple, faisant don de sa richesse, s’agenouillant humblement vêtu devant elle…“Je suis désolé“…Voilà ce qu’il répétait. Quand il lui demanda ce qu’il avait fait de si grave, il répondit simplement qu’il avait négligé la chose la plus importante qu’il puisse exiger…L’amour.
Impressionnée par une telle dévotion, ma mère quitta les ordres et bientôt ils s’installèrent dans une humble chaumière. Mon père travaillait la terre. Devenu très pieux, ses vers n’étaient plus destinés qu’aux arbres et aux esprits des lieux. C’est peut être pour cela qu’ils se sont penchés sur mon berceau…
Oh mon enfance fut plus qu’heureuse. En marge de la citée, je préférais courir la forêt, ne connaissant comme compagnon de jeu que les animaux. Doté d’une vitalité presque surnaturelle, je préférais de loin leurs compagnies qu’a celle des miens. Sauvage, farouche…Encore plus protecteur que ne le sont les miens. Mon père tenta de me transmettre une éducation correcte dans les lettres et ma mère d’autres choses utiles sur la vie en vain. Je n’avais pas goût à cela et m’échappait toujours.
Ce n’est qu’à l’aube de mes onze ans que ma vie changea radicalement. Un vieil elfe acariâtre, aux traits fatigués et à la barbe couverte de mousse, refuge de mille et une bête arriva un jour en notre demeure. Un sage…Un ermite à n’en pas douter. Il discuta longuement avec mes parents, leur révélant que les esprits l’avaient visité en rêve. “Prend le pour discipline“ lui avaient ils chantés. Mes parents se concertèrent…Puis acceptèrent. Un saint homme ne pouvait se tromper. C’est comme cela que mon maître Cirdan prit possession du jeune elfe sauvage que j’étais. Nous avions l’un et l’autre beaucoup d’apriori l’un sur l’autre, certain que nous allions bien en baver tout les deux.
Contrairement à ce que je pensais, il ne m’emmena pas au cœur de la forêt pour me révéler des secrets mystiques, mais fit route vers Silmaria. Là bas l’attendait une riche maison et des serviteurs en pagaille…Ainsi que deux autres enfants : Falco et Lorn. Cirdan se révéla être un des tuteurs de notre bien aimé Prophétesse. Un mystique qui consultait les esprits pour elle…Sentant le poids des âges sur ses épaules, il était partit à la recherche de disciple pour dispenser son enseignement et pouvoir partir en paix.
C’est ainsi que commença une nouvelle vie. Très difficilement d’ailleurs. J’étais plus enclin à me renfermer sur moi-même qu’à apprendre quoique ce soit. Néanmoins mon maître sut reconnaître en moi une grande vanité dont il se joua très facilement. Lorn étant un enfant de mon âge, il lui fut très facile d’en faire pour moi un rival…Beaucoup plus doué que moi dans les lettres et les arts. Piqué au vif, je faisais tout mon possible mon le rattraper mais ma maladresse naturelle m’était un obstacle insurmontable. Falco était pire encore…Dôté d’une grande beauté et d’une grâce presque surnaturel, il était un champion dès qu’il s’agissait de se battre l’arme à la main. J’avais beau m’évertuer dans leurs domaines, la différence entre nous était de l’ordre du ciel et de la terre…
Trois années passèrent et les deux disciples préférés de la maison brillaient toujours autant dans leurs domaines. Tandis que moi, me morfondant dans cette cîté, je parcourais les faubourgs, dédaignant les études pour aller m’amuser à jouer des tours aux habitants. J’eu rapidement le surnom du démon renard…Titre affectueux qui était ma seule fierté. Mon maître se rongeait toujours les sangs à mon propos. Mon arrogance mise à mal, m’empêchant de comprendre et d’assimilé ces leçons. C’est pourquoi il se décida un jour à user de la manière forte avec moi.
M’attrapant par le col, il me ligota à un cheval et ensemble nous allions cette fois au cœur de la forêt. J’eu le droit à un entrainement si dur…Que je n’ose vraiment en parler ici…Les privations de nourriture, les exercices physiques épuisant, les études à coup de trique, la méditation sous la cascade gelée à moitié nu…Brrr…Pourtant, les mois passant, mon esprit et mes sens semblèrent s’affuter. J’étais nettement plus conscient de mon environnement que je ne l’étais autrefois. Connaissez-vous la sensation que procure de voir un caillou grandir ? D’écouter la mousse murmurer ?
Quand je fus prêt, mon maître m’accorda ma première initiation. Un voyage dans le monde Astral, au-delà de la vision de tout homme…Les expériences que j’y fis me transformèrent. Jamais je n’avais pensé qu’il existait des choses si merveilleuse et cela si prêt de nous. Se fier aux apparences se révélait si trompeur. De ce jour, j’en revins transcendé. Je n’épargnais plus aucun effort…Avec au ventre l’envie de voir le monde.
C’est ce que je fis à l’âge de mes 18 ans…Prenant mes maigres possessions, quelques livres, je dis adieu à tout ce que j’avais connu jusqu’alors et partit à travers le vaste monde. Guidé par ma curiosité et par les esprits. Mes yeux contemplèrent pendant 7 années les merveilles de ce monde…Ainsi que ces horreurs. Plus j’avançais et moins je comprenais comment nous pouvions rester simplement dans notre coin sans avoir un seul mot à dire…Comment nous pouvions être si imprudent à n’avoir qu’une armée si réduite…Les templiers que nous espérions voir réguler la paix n’étaient plus qu’une bête maigre et affamé alors que les autres nations se renforçaient…
J’ai donc déambulé de ville en ville, offrant mes compétences de lettré et de mystique pour aider mon prochain. Mais je me découvrais une passion pour la politique et surtout pour les arts militaires. J’essayais le plus souvent de décrocher des postes de conseiller en la matière et usait de mes dons pour formuler des plans et des projets avisés…C’est aussi a force de déambulation que je finis par…Enfin…Comment dire…. Enfin que j’ai développé un manque d’affection que je comblais avec les femmes…
Bref, sur de mon expérience, je décidais de revenir sur mes pas et offrir mes talents à ma chère cité…C’est là que commence vraiment mon histoire…
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