Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [DA] L'assassin est aussi créateur avec ses armes que le poète avec sa plume [Terminé]

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Sasha
Sasha
Nombre de messages : 11
Race et âge : Astorg - 25 ans
Cité : Storghein
Métier : Assassin

Feuille de personnage
Compétences: Discrétion • Spécialisation au poignard • Transformation animale (Rat - Corbeau - Mamba noir)
Compétences bonus: Connaissances des langues, de l'histoire et de la religion
Réputation :
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[DA] L'assassin est aussi créateur avec ses armes que le poète avec sa plume [Terminé]
   [DA] L'assassin est aussi créateur avec ses armes que le poète avec sa plume [Terminé] EmptyVen 21 Déc - 11:10

Le vent soufflait avec force dans les ruelles étroites de Storghein. Chaque bourrasque me glaçait jusqu'aux os, tant et si bien que je n'aspirais qu'à une chose, me mettre à l'abri ! Encore heureux qu'il ne neige pas, pensais-je. La journée avait déjà été particulièrement froide et cela n'allait pas en s'améliorant, maintenant que l'astre du jour laisser place au crépuscule. J'avais froid, c'était un fait, aussi ne m'attardais-je pas dans les boyaux tortueux de la ville, les traversant au pas gymnastique. Je ne jetais pas même un regard au mendiant qui me demanda une pièce avec tout le désespoir du monde ; j'étais pressée. Ou peut-être n'en avais-je tout simplement rien à faire, ce n'était pas faux non plus. Le sort des clochards ne me concernait pas et il pouvaient mendier autant qu'ils le voulaient, la charité ne viendrait pas de moi. Plutôt que de rester là à se lamenter, ils pouvaient réagir par exemple, ça les aurait changé de d'habitude. L'argent ne tombait pas du ciel, qu'ils se bougent un peu ou alors qu'ils restent loin de moi. Qui sait quelles saloperies ils pourraient nous refiler. Bref, j'étais sortie non pas pour rendre visite aux gueux mais parce que j'avais bien quelque chose à faire.

Enfin le bâtiment recherché se présenta à moi. Je poussai sa porte sans attendre et entrait, jetant à peine un regard à l'enseigne « La braise des Neiges » qui trônait au-dessus de l'entrée. Le panneau de bois avait grincé lorsque je l'avais poussé et cela avait alerté le propriétaire, qui se releva de derrière le comptoir.


« Nous sommes fermés, revenez demain » marmonna-t-il, comme s'il s'agissait là d'une éternelle litanie.

Quand ses yeux se posèrent enfin sur la nouvelle arrivante, il se dessina sur son visage une expression que l'Astorg trouva fort amusante, sublime mélange de surprise et de crainte.


« Oh, c'est vous Ksenia... »

« Bien sûr que c'est moi ! Tu ne croyais tout de même pas que j'allais t'oublier ? »

Le ton était mielleux au possible et mon sourire, hypocrite. Je n'avais bien entendu aucune envie particulière de le voir lui, mais il se trouvait que je lui avais confié une tâche, celle de me forger les armes dont j'avais besoin ; de petits poignards, facilement dissimulables et adaptés au lancer. À ceux-là s'ajoutaient deux couteaux plus conséquents pour des lancers à plus grandes distances car des lames trop petites ou trop légères se lançaient rarement au delà de trois à quatre mètres.
Il me confirma avoir terminé son travail et s'en alla dans l'arrière-boutique, tandis que je me réchauffais les mains près du feu de forge encore chaud.


« Voilà » dit-il après avoir déposé tout cela sur le comptoir, « Tout ce que vous m'aviez demandé »

Je revins alors vers lui, quittant la chaleur du feu, et pris l'une des arme qu'il m'avait forgée. Elle tourna plusieurs fois entre mes mains lorsque je me retournai de façon soudaine. Le couteau quitta ma main, tourna sur lui même et se planta dans le présentoir en bois à l'autre bout de la pièce. Un sourire naquit sur mes lèvres, comme j'étais satisfaite de son travail. Je reportais mon attention sur le forgeron, lequel avait une main posée sur le cœur, surpris de mon geste inattendu.
Il me communiqua le prix de ses œuvres. Cher, je me doutais que ça le serait, mais à ce point... Je ne voulais pas payer autant, aussi m'empressai-je de lui demander une petite réduction.


« Mais enfin, même si c'est vous, il faut que je fasse marcher le commerce »


Mal à l'aise, il l'était. De grosses gouttes de transpiration dégoulinaient de son front tandis qu'il était simplement incapable de soutenir mon regard. Ce que j'appréciais chez lui, c'est qu'il finissait toujours par me dire oui. Enfin, il fallait dire que j'avais des arguments de poids pour cela...


« Allons, allons, je suis sûre que nous pouvons parvenir à un arrangement. Il serait dommage que tes petites magouilles se sachent... Tu vois, la contrebande de pierres runiques dans laquelle tu étais impliqué, ce serait regrettable que la garde en ait vent »

J'avais en ma possession les preuves de ses activités. Le petit salaud, voilà ce qu'il se passait quand on essayait de se faire de l'argent illégalement. Bon, je n'étais pas la mieux placée pour parler de cela mais au moins, je savais agir sans me faire prendre, moi ! Comment ces documents compromettants étaient-ils arrivés entre mes mains ? Un peu par hasard, à vrai dire. Il y a quelques mois de cela, un des marchand impliqué dans l'affaire avait eu à tâter de ma lame en échange de monnaie sonnante et trébuchante. Dans ses affaires se trouvaient les preuves que ce forgeron encourageait la contrebande. Je ne le connaissais pas mais il m'apparut que je pourrais me servir de lui. Lorsque je l'avais rencontré, il avait vite compris que la balle était dans mon camp, aussi acceptait-il de me rendre certains services – comme la petite réduction que je lui demandais – en échange de mon silence

« Votre prix me convient » répondit-il peu après

« Tu vois quand tu veux »

J'adorais le faire chanter sans qu'il ne puisse rien y faire, c'était si drôle de le voir mon caprice satisfait à contrecœur. Ayant obtenu ce que je voulais, je ne souhaitais pas discuter plus que cela traîner ici – le forgeron serait aussi soulagé de mon départ à n'en point douter. Je plaçais les deux plus grandes lame dans chacune de mes bottes, les plus petites dans ma ceinture, et promettait à l'artisan de revenir sous peu avant de quitter les lieux pour retrouver ce vent froid et glacial dont j'avais presque oublié la présence.

[Désengagée]
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