Azthia Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs... |
|
| [Flashback - FH 153] Le beau jour se prouve au soir. [Pv Joris][D-A] | |
| |
Kriisten
Nombre de messages : 26 Race et âge : Astorg - 35 ans Cité : Storghein. Métier : Soldat - Politicienne. Feuille de personnageCompétences: Charisme - Maniement de l’Épée bâtarde - Faveur divine de Kalten.Compétences bonus: Chant.Réputation : (4/10) | |
| Sujet: [Flashback - FH 153] Le beau jour se prouve au soir. [Pv Joris][D-A] Mar 31 Juil - 9:41 | |
| [En espérant que cela te convienne n__n] Le crépitement des braises dans l’âtre ne lui arracha pas même un regard. Kriisten tenait un drap serré contre elle quand elle pénétra dans la chambre. Des gouttes d’eaux coururent le long de ses mèches platines, perlant sur sa peau diaphane en lui arrachant un frisson alors qu’elle atteignait enfin le lit où elle se laissa gracieusement chuter avec un long, très long soupir de soulagement au côté de son Consort. La journée s’était étirée en longueur entre sa partie de chasse, l’arrivée de sa toute nouvelle conseillère Ashelia et le festin organisé à l’attention de la maison Rivers et du mariage de leur toute dernière fille (la fratrie comptant 6 membres sans avoir eu raison de la vie de leur mère !) avait fini de la tuer. Debout depuis l’aube, l’Oblat avait du mal à garder encore les paupières ouvertes à une heure aussi tardive de la nuit mais en y repensant le festin avait valu le coup d’œil. Siègeant à la table d’honneur avec bien entendu son Consort et les parents Rivers, l’Oblat avait assisté à un début de bagarre prometteur entre deux gardes du corps quelque peu ivres en raison d’un manque de politesse de l’un deux à l’égard d’une des servantes présente –on ne peut plus honorable qu’un homme défende enfin la cause féminine- mais malheureusement le divertissement avait été étouffé dans l’œuf par des compagnons à cheval sur l’étiquette et Kriisten les avait remercié d’un signe de tête alors qu’elle aurait été la première en d’autres temps et d’autres lieux à parier sur ce preux chevalier. Enfin, ce dernier n’avait pas perdu sa journée puisque ravie d’une telle attention Lya avait déposé un timide baiser sur sa joue avant de fuir rougissante dans les cuisines alors que le couple royal assistait à un nouvel évènement une demi-heure plus tard.
Par chance pour elle, l’homme à qui la puissante famille Rivers avait décidé de confier leur cadette était le fils d’un lord, héritier du titre et surtout à peine âgé de vingt-deux printemps alors que la jouvencelle en avait dix-huit. Bien fait de sa personne, futur détenteur d’un titre qui garantirait à la demoiselle prospérité et calme jusqu’au restant de ses jours cela aurait pu suffir à combler la futur épouse mais c’était trop peu aux yeux du fils qui réclama l’attention de toute la salle. Bien entendu pour commencer il remercia son altesse pour son hospitalité et cætera, et cætera avant de revenir à « la plus belle des promises qui faisait de lui le plus heureux des hommes […] » pour arriver au bout de cette succession de superlatif à l’offre d’un cadeau que l’œil de la Reine du Nord ne put réellement contempler que lorsque la future jeune mariée vint la saluer en fin de soirée : Un collier, merveille d’orfèvrerie Almer dont les teintes ambres et or rendaient dignement hommage à sa région d’origine. Rare sans aucun doute étaient les jeunes mariées à être autant gâtée par leur fiancé sans aucun doute et ce fut avec sincérité que Kriisten lui souhaita une union solide et durable avec son futur conjoint.
La soirée dura, encore jusqu’à ce que l’Oblat puisse décemment s’éclipser sans offusquer qui que ce soit et c’est avec un ravissement sans égal qu’elle prit un nouveau bain laissant ses muscles se détendre après cette journée chargée. Se redressant dans un bruissement d’eau, elle s’aperçut qu’elle s’était assoupie et que l’entrée de son Consort dans la salle adjacente l’avait réveillée. Elle sortit alors du grand récipient de bois, repensant à l’agitation à laquelle ils avaient été témoin et dont Kriisten n’en serait toujours que témoin. Point de mariage pour les oblats, ou plutôt si tous les six ans voir plus avec un peu de chance. Meliant aurait pu être agréable s’il n’avait pas été à ce point ambitieux et obsédé par le pouvoir mais ces deux derniers points avaient rendu leur cohabitation invivable. La simple idée qu’il ait envisagée de dissoudre ses précieux compagnons après la trahison de Chris lui était insupportable et son départ à Erathia avait été un véritable soulagement. Quant à la présence de Joris à ces côtés… – J’arrive ! », lança t-elle à son attention. Et bien… sa présence était une bénédiction des Dieux à n’en pas douter. Le souvenir de sa finale contre Meliant lui était un véritable supplice et sa victoire une délivrance mais voilà déjà quatre longues années que Joris partageait son trône et elle n’entendait que trop ses dames de compagnies murmurer que Meliant se représenterait peut-être ou même qu’untel serait bien parti pour le détrôner mais elle avait choisi de ne pas leur prêter attention. Kriisten parvint donc enfin jusqu’à son lit rejoindre son Consort mais la brise fraîche la fit frissonner. – Par Kalten si j’avais encore un dixième de la force nécessaire, j’irai m’allonger devant le feu »,murmura t-elle. Pour être tout à fait honnête, la force cette fois elle l’avait, sa courte sieste l’ayant revigorée mais elle n’avait pas envie de quitter Joris. Kriisten rabattit son bras et posa le dos de la main sur son torse pour attirer son attention et sachant qu’il n’était pas du genre à aimer les soirées comme celle à laquelle ils avaient assisté son ton était malicieux. – Alors comment était ta journée ? » |
| | | |
Joris
Nombre de messages : 1176 Âge : 32 Race et âge : Astorg, 29 ans Cité : Storghein Métier : Consort, Compagnon de la reine Feuille de personnageCompétences: Spécialisation épée, Acrobaties, CharismeCompétences bonus: Dévouement, AmbidextrieRéputation : (9/10) | |
| Sujet: Re: [Flashback - FH 153] Le beau jour se prouve au soir. [Pv Joris][D-A] Mer 29 Aoû - 6:26 | |
| [Pour te mettre dans le bain, je te propose de lire ce sujet Lien que j'avais fait avec l'ancienne Kriis. Je les vois bien taquins tous les deux en fait, bref, à toi de voir =}. ] Un frisson parcourut Joris. Kriisten s'étira à ses côtés, vêtue seulement d'un drap blanc. Ce n'était plus une Reine, ni même une femme, mais un chat, un félin doté d'une grâce sauvage et sensuelle qui s'étirait avec délice et même malice. Car elle ne pouvait douter du trouble du Consort à ses côtés tandis qu'elle le rejoignait, couverte de gouttelettes et à moitié nue. Joris fit mine de ne pas faire attention à son petit manège et ne bougea que lorsque la tigresse posa une patte douce sur son torse. Même après quatre ans, il la désirait comme au premier jour, et l'aimait comme il n'avait jamais aimé.
Comment expliquer sinon qu'il soit resté jusqu'au bout d'une cérémonie ennuyeuse au possible, où la seule altercation qui aurait pu mettre un peu de piment à cette soirée désastreuse était morte dans l'oeuf, s'achevant sur un baiser et non sur une gueule cassée ? S'il trouvait encore surréaliste de pouvoir partager sans rougir le lit de l'Oblat, et qu'il n'aurait rêvé d'un meilleur endroit au monde, il avait encore du mal à se faire à toutes les facettes du rôle de Consort. Il avait béni Astrée lorsque Kriisten avait décrété que la nuit était bien avancée et qu'il était temps pour le couple royal de se retirer. Joris avait salué l'assemblée d'un simple hochement de tête et avait gagné sa suite avec un empressement non dissimulé.
Maintenant étendu sur le lit monumental, la main de Kriisten sur son torse à moitié nu, il était bien heureux que cette soirée se termine. Mais l'Oblat n'en avait pas fini avec lui...« Alors comment était ta journée ? »Il arqua un sourcil et sans bouger la tête, il lui lança un regard en coin.« Vipère ! répondit-il un demi-sourire sur les lèvres. »Son sourire s'élargit tandis qu'il retirait la main de la belle de son torse pour pouvoir croiser les bras sur sa poitrine. Il ferma le yeux, bien décidé à ne pas modifier sa posture boudeuse avant de rétorquer, comme si déjà il s'était assoupi.« Aussi ennuyeuse que va l'être ta nuit, je te le garantis. »Il poussa un soupir qui sonnait aussi faux que sa phrase précédente - plus gémissement que soupir d'ailleurs - puis s'étira lentement avant de passer un bras musclé derrière sa tête. Mine de rien, le kimono rouge qu'il portait s'ouvrit plus largement sur son torse qu'une forte inspiration fit gonfler plus encore. Oui, voilà la seule utilisation que Joris avait trouvé à l'ouvrage jinmen, pourtant une merveille de soierie réservée aux plus grands seigneurs d'Oyashima. L'Astorg, lui, le portait au moment d'aller se coucher. C'est que la matière était tout à fait agréable et l'ensemble pratique à retirer rapidement.
Tout le long, le Consort avait gardé les yeux clos, sans se détacher de son sourire taquin. Il ignorait si son épouse se laisserait avoir par cette tentative de séduction, aussi caricaturale qu'attrayante finalement. « Bonne nuit, Ma Dame, conclut-il dans un dernier soupir. »[Suis rouillée !] |
| | | |
Kriisten
Nombre de messages : 26 Race et âge : Astorg - 35 ans Cité : Storghein. Métier : Soldat - Politicienne. Feuille de personnageCompétences: Charisme - Maniement de l’Épée bâtarde - Faveur divine de Kalten.Compétences bonus: Chant.Réputation : (4/10) | |
| Sujet: Re: [Flashback - FH 153] Le beau jour se prouve au soir. [Pv Joris][D-A] Jeu 28 Mar - 8:13 | |
| Vipère ? L'appellation reptilienne loin de la froisser arracha à ses lèvres un sourire au coin alors qu'elle attendait la suite plongeant son regard de glace dans celui améthyste de son amant. Amusée, elle vit ce dernier faire la moue en croisant les bras sur son - musculeux - torse. Elle ne savait pas de quoi avait été faite la journée de son Consort mais de toute évidence Joris montrait encore une fois à quel point il détestait le type d'événement qui avait animé leur soirée. Kriisten ne pouvait lui en vouloir, il n'était pas fils de la noblesse et n'avait jamais été rôdé à supporter des heures durant des présences qui ne lui importait que peu. Là où elle voyait des alliés, des conseillers, des conspirateurs ou même des ennemis lui les ignoraient simplement. Joris était le rempart qui protégeait l'Oblat, était homme d'action, homme d'armes et avait prouvé plus d'une fois pendant les années sombres d'Azthia qu'il était à n'en pas douter l'Astorg qui méritait de siéger à ses côtés. Alors que Joris passait un bras derrière sa tête, mettant judicieusement en valeur un bras tanné par le port de l'armure et sculpté dans le marbre, Kriisten se rappela avec amusement le respect de ce dernier, s'astreignant à réussir l'Epreuve et à renverser Meliant avant de pouvoir la toucher alors que nombre de Compagnons qu'elle avait choisi comme amant le temps d'une soirée ne s'étaient pas fixés cette barrière. Un homme d'honneur.... Voilà qui fit nettement moins rire Kriisten qui se redressa d'un bon sur son coude, si brusquement que Joris pouvait décrocher en plus du titre de Consort celui du Roi du Stoïcisme s'il parvenait à ne pas bouger une paupière. Les enfants ! Il lui fallut quelques secondes pour se rappeler qu'ils étaient couchés depuis des heures et par conséquent pour retomber sur le lit en pressant ses doigts fins contre son front. Elle avait totalement oublié d'aller les voir avant leur coucher mais cela ne l'aurait pas dérangée outre mesure si elle n'avait pas fait la même erreur le soir précédent et n’avait juré à Abel d'allait le voir cette fois. L'enfant était complexe et lui donnait bien plus de soucis qu'Aldrick car contrairement à ce dernier l'aîné grandissait sans père et considérait Joris comme un intrus. Le regard de Kriisten se porta sur son amant qui devait se demander si elle n'était pas devenue folle ou peut-être interpréta-t-il cela comme un geste d'exaspération de la Dame. Peu importe, Kriisten n'avait aucune envie d'aborder ce sujet épineux avec lui - évoquer Meliant dans le lit conjugal revenait à direréellementadieu à sa nuit- et avant qu'il n'est eu le temps de dire quoique ce soit ou d'amorcer le moindre geste, la politicienne reprit le dessus.Aucune brèche apparente, pas même en compagnie de Joris. La farouche guerrière chassa ses pensées et dans un geste leste se retrouva rapidement au-dessus du Consort étendu. Le drap glissa le long de sa peau dans le geste, arrêtant sa chute au bas de ses reins et seuls ses cheveux platines masquaient le buste d’opale de la Reine. Repoussant le bras de son amant pour pouvoir glisser ses doigts derrière sa nuque, Kriisten l'attira à elle jouant avec les lèvres de Joris tout en se dérobant quand elle vit qu'après une brève et peu crédible résistance ce dernier céda. Comme la plupart des situations pour l'Oblat, leur ébat était un champ de bataille. La douceur, la tendresse cela passait encore pour des adolescents qui se berçaient de douce illusion sur le grand amour mais pour la Reine cela relevait plus de la niaiserie qu'autre chose alors autant les rayer de sa vie tout comme elle avait rayé l'amour d'ailleurs. De l'affection, c'est ce qu'elle avait éprouvé pour tous ses amants et c'était également ce qu'elle éprouvait pour Joris aussi grande soit-elle.
Vraiment Kriisten ? Les baisers s'interrompirent, ses gestes se firent plus distants elle repoussa Joris avec un râle rauque alors que ses hanches ondulaient, ses cuisses sculpturales contrôlant parfaitement chaque mouvement. Oui vraiment, à quoi bon plus ? S'il perdait les prochaines Epreuves où s'il perdait la vie en sauvant la sienne, en sauvant Storghein que lui aurait apporté l'Amour ? Rien, c'était bon pour les jouvencelles comme celle de la soirée par pour les souveraines, pas pour les Oblats. Son cœur cognait dans sa poitrine et elle savait que ce n'était pas dû à l'effort physique. Les mains puissantes qui lui caressaient la peau lui faisaient perdre la tête, elle les repoussa pour ouvrir plus largement le kimono de Joris avant de l’aider à se débarrasser de ce bout de tissu. Merde Kriisten, reprends-toi. Elle se focalisa sur son désir, sur leur corps à moitié dénudés. Une fraction de seconde lui suffit pour se ressaisir. Elle voulait une étreinte sauvage, rien de plus. |
| | |
| Sujet: Re: [Flashback - FH 153] Le beau jour se prouve au soir. [Pv Joris][D-A] | |
| |
| | | | [Flashback - FH 153] Le beau jour se prouve au soir. [Pv Joris][D-A] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|