[FA] Une balade qui tourne à la castagne (PV Arsher)[Terminé]

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elle essayait de se persuader de cela, mais ce n’était pas ce qui se passait réellement. Elle avait encore travaillé une bonne partie de ses nuits dernière à travaillé et elle commençait à sérieusement fatiguer. Pourquoi tout le monde avait besoin de tout en même temps. C’était réellement impressionnant. A croire qu’il n’y avait que quand elle était occupé qu’on lui trouvait du travail. Elle se leva tranquillement et secoua sa tête, aujourd’hui, elle allait prendre un jour pour elle. Elle alla prendre une bonne douche et s’habilla. Elle descendit ensuite dans la forge ou elle récupérer l’épée de Drenys qui ne la quittait jamais. Elle l’attacha dans son dos et sortit en fermant bien la porte derrière elle.

Elle laissa ses pas décidé d’eux même du chemin à prendre. La foule était dense, comme toujours dans cette ville finalement. Aujourd’hui elle avait bien fait de s’attacher les cheveux, elle ne savait pas encore pourquoi, mais elle en était certaine. Elle se fit bousculer quelque fois et lorsqu’elle regarda les personnes pour s’excuser, bizarrement elles détournaient le regard et s’en allait. En passant devant une vitrine, elle se regarda dedans. Oui, ses yeux, elle avait presque oublié. Ses yeux gris tellement froids qui faisaient fuir les gens dés qu’elle les regardait. Parfois, cela pouvait s’avéré utile, mais la plupart du temps ça lui créer une mauvaise réputation, heureusement que son talent de forgeronne était reconnu.

Elle se reprit et continua sa route. Son physique ne changerait pas, mais elle se demandait si cela plairait à quelqu’un, un jour. Elle ne connaissait pas réellement le sentiment d’amour et ne savait pas ce que cela faisait de le ressentir, mais elle espérait quand même qu’un jour elle trouverait la personne qui lui irait et qui la prendrait comme elle était. Perdu dans ses pensées, elle ne vit pas ou ses pas la dirigèrent et lorsque finalement elle se ressaisit, elle se retrouva dans le port, près de la plus grande taverne. Elle s’assit donc à une table et attendit qu’on vienne la servir.

« Que désirez-vous ? »

« J’aimerais un chocolat et des gâteaux avec s’il vous plait. »

« Je vous apporte ça de suite. »

Lunielle hocha la tête dans sa direction. Elle n’était pas pressé de toute façon elle avait tout son temps devant elle. La journée promettait d’être sympa, avec un bon chocolat et quelques gâteaux, elle avait prévu de passer à l’ancienne maison de Kaenie, elle voulait voir une chose que la druidesse lui avait demander d’aller regarder.

"Ah, ah, tu feras mieux la prochaine fois, Jek. Toujours un plaisir de jouer avec toi tu sais.", sourit Arsher en prenant l'argent sur table, et en se levant. En se dirigeant vers la sortie, il entendit ce Jek, un marin marchand, ruminer sur l'argent qu'il venait de perdre.

Une fois dehors, il réfléchit à ce qu'il pourrait bien faire aujourd'hui. Il était encore tôt le matin, il faisait bon temps pour la saison, le soleil lui léchait le visage d'une aura de chaleur, de plus, avec le vent salé marin qui jouait dans ses cheveux; était baigné dans un sentiment de bien-être extrême; mais la faim commençait à le tenailler. Il décida donc de se rendre à la principale auberge du port.
Une fois dedans, il se dirigea vers une table libre, détacha son épée (il n'avait pris qu'une épée aujourd'hui, il ne comptait pas partir à l'aventure) pour qu'elle ne le gêne pas pour s'asseoir, la posa sur la table.

En face de lui la table était occupée par une elfe en train de commander.

"J’aimerais un chocolat et des gâteaux avec s’il vous plait. »
- Je vous apporte ça de suite."

L'elfe avait des yeux très particuliers, gris, froids, très étranges pour une elfe, pour n'importe quelle race d'ailleurs.
Cependant, Arsher ne pouvait pas détourner le regarde des ces deux perles grises.

On vint lui demander sa commande:

"Bonjour, que désirez-vous?
- Je prendrais votre petit-déjeuner maison.
- Très bien je vous apporte ça."

La serveuse repartit. Arsher n'avait pas bougé ses yeux, et, se rendant compte qu'il devait être désagréable pour la jeune femme de se faire dévisager comme ça, il détourna le regard vers le comptoir.

Elle regardait alentour, qu’est ce qui avait bien pu mener ses pas par ici. La plupart du temps lorsqu’elle faisait ceci, il se passait quelque chose de totalement imprévu, pourtant là ce n’était pas le cas. Elle était seulement assise à une table avec un chocolat et des gâteaux qui allait arriver et un jeune homme qui venait d’arriver et qui n’arrêtait pas de la fixer. Certes, il était vrai que voir une elfe n’était pas réellement courant à Cydonia sauf si elle était apprenti élémentaire ou autre, cependant être dévisagé de la sorte était désagréable. Avait-elle quelque chose sur le visage ? Non, elle s’était regardé dans la glace pour se coiffer ce matin et rien ne lui était arrivé en chemin, ça ne pouvait pas être cela. Au moment où il détournait le regard, sa commande arriva, et même si elle commença à siroter son chocolat, elle se demandait toujours pourquoi il l’avait dévisagé ainsi.

Elle passa en revu les point ou elle était étrange. Les oreilles pointues, bon ce n’était surement pas ça. Les très long cheveux noir d’encre, elle ne pensait pas non plus, après tout elle n’était pas la seule à avoir des cheveux aussi long et noir. Sa carrure de forgeronne. Moui, elle ne pensait pas que cela pouvait être du à ça. Son regard se posa alors sur le reflet de la tasse et elle su ce qui avait absorbé le regard du jeune homme. Ces yeux gris, froids comme l’acier qu’elle manipulait. Pourtant lorsque les gens la regardait et qu’ils voyaient ces yeux, ils avaient tendance à s’enfuir, pas à la fixer.

« Mes yeux sont certes gris et froids, mais je ne suis pas aveugle. »

Juste une petite remarque. On lui demandait souvent si c’était parce qu’elle était prise de cécité qu’elle avait les yeux de cette couleurs. Il fallait alors leur expliquer qu’en réalité c’était de naissance et que cela n’avait rien à voir avec une quelconque maladie ou autre. Se répété était pénible, pourtant elle le faisait comme tout un chacun. Elle ne voulait pas que le jeune homme pense qu’elle était aveugle. Les gens avait tendance par la suite à la couver et tenter de l’aider alors qu’elle n’en avait pas particulièrement besoin. Sortant de ses pensées, elle fixa son regard sur le jeune homme, se demandant s’il allait répondre ou feindre l’ignorance.

L'elfe réagi à mon regard mal placé, bien que non dirigé vers les parties des femmes qui attiraient généralement les yeux des hommes.

« Mes yeux sont certes gris et froids, mais je ne suis pas aveugle. »

Ces mots, dits d'une voix ferme et forte, me frappèrent comme un coup de poing ; l'elfe ne semblait pas avoir voulu dire ça de ce ton, mais elle semblait énervé, comme si on lui demandait souvent si elle l'était.

« Hum, euh, hum.... », bégayais-je, ne sachant comme lui faire comprendre que je ne voulais en rien ni la vexer, ni être désagréable ou désobligeant, je tentai néanmoins de me reprendre, « Je suis désolé, madame, c'est que vous avez des yeux, … particuliers, il est rare d'en voir de cette couleur. Et vous êtes également la première elfe que je vois. Je m'excuse si je vous ai mis mal à l'aise, ce n'était pas mon attention. »

La serveuse me sortis un moment de cette situation embarrassante, en m'amenant le petit-déjeuner commandé ; deux grandes tranches de pain frais, sur lequel était étalé du fromage blanc, sur et dans lequel, se trouvait des fruits frais ; le tout était accompagné d'une chope de lait sucré et chaud.

J'espérais vraiment que l'elfe ne me tiendrait pas vraiment rigueur de ma maladresse, ce n'était pas vraiment mon genre de me brouiller avec des femmes.

J’attendais maintenant de voir ce qui allait se passer. Mais pour ne pas passer pour un trop gros ahuri, je commençai à manger mon repas du matin, les fruits rouges frais mélangés au fromage blanc se mariés merveilleusement bien, et le lait sucré avait un goût divin.

Elle n’était pas en colère, loin de là mais sa voix avait du faire penser le contraire car quand elle l’entendit bafouiller, elle se demanda pourquoi il avait eu si peur. Il était vrai qu’elle n’avait pas dit cela sur un ton amical, cependant elle n’avait pas non plus pensé l’avoir dit sur un ton énervé. Elle soupira. Les sentiments étaient quelque chose de réellement compliqué tout de même, il fallait donner une certain ton de voix, pouvoir adoucir son regard. Lunielle n’y arrivait pas. Elle parlait comme ça venait et si son cœur devait battre alors il le ferait. Elle ne pensait pas du tout à mal. Lorsqu’elle s’était retrouvé avec Sonja, son ton était doux et protecteur, car elle avait sentit que l’enfant avait besoin d’autre chose que rigueur et de fermeté, elle avait ainsi pu comprendre le sens du sentiment tendresse. Vouloir prendre soin de l’autre sans le blesser, c’était ce qu’elle avait tenté de faire avec la jeune fille. Ici rien de tout ceci ne s’appliquait. Son esprit ne lui disait rien de plus alors pourquoi ne pas parler normalement. Certes, sa façon de parler normalement était peut être un peu brusque, très bien elle avait encore de l’amélioration à faire.

Elle posa alors son regard sur le jeune homme dont le déjeuner venait d’arriver. Il avait l’air d’être affamé et mangeait avec appétit. Il lui faisait penser à son père lorsque celui-ci avait passé une partie de la nuit à travailler et qu’il mourrait littéralement de faim. Elle ne put empêcher ses lèvres d’esquisser un sourire. Ses yeux ne s’adoucir pas pour autant, elle ne pouvait pas. Il était vrai que cette couleur était peu commune, mais elle ne devait pas être la seule à la porter après tout, elle était née ainsi c’est bien que ses véritables parents était née ainsi. Elle décida de répondre au jeune homme.

« Désolé si je vous ai fait peur, ce n’était pas mon attention. Ma façon de parler est un peu brusque, mais il n’y a aucune menace dans mes paroles je vous l’assure. »

Elle but une gorgée de son chocolat et décida de reprendre ma parole.

« En ce qui concerne mes yeux, il est évident que ce n’est pas une couleur que l’on voit tous les jours et cela me donne une expression froide j’en conviens, mais ce n’est pas pour autant que je suis froide envers les gens. Il ne faut pas se fier aux apparences, celle-ci son souvent trompeuse. Une personne peut très bien ressembler à un loup alors qu’en réalité c’est un véritable agneau et vice versa. »

Elle but une nouvelle gorgée de son chocolat et grignota un morceau de gâteaux.

« Pour ce qui est de l’elfe, je dois dire que je suis d’accord avec vous, il n’y en a que peu à Cydonia, mais vous devriez faire un tour à Silmarie, cela vous permettrez d’en connaitre plus et d’en apprendre plus sur eux. Je pense qu’il est sympa de pouvoir connaitre différente culture, ainsi on peut se rendre compte de comment sont les autres et se faire une idée propre sur eux. »

Elle finit son chocolat tranquillement et décida de se présenté.

« Je me nomme Lunielle et je tiens une forge ici et vous ? »

Elle n’avait fait que parler, mais parfois il était aussi bon de parler et de laisser les autres écouter. Mais il était tout autant sympathique de pouvoir faire divers rencontre, même si celle-ci semblait parfois partir du mauvais pied.

J'avais écouté tout ce qu'avait l'elfe qui se nommait en fait Lunielle, et qui était forgeronne.

"Certes, les apparences sont bien trop souvent trompeuses, et je me doute que vous devez, euh, vous êtes une personne très sympathique.

Je m'étais encore embrouillé, Lunielle avait un de ces trucs, indescriptible et innommable, qui fait que l'on est intimidé devant une personne.
Je repris néanmoins en souriant:

"De plus, il est vrai que je devrais pouvoir rencontrer des elfes en allant chez eux, chez vous, enfin, vous comprenez; c'est sur ma liste de choses à faire qui plus est."

La rencontre avec cette femme avait assez mal commencée, mais je comptais bien changer cela, et commencer à avoir une conversation amicale, qui ne porterait pas que sur ma maladresse visuel, et sur ses yeux.
Lorsq'elle se présenta, je répondis:

"Oh, oui, veuillez m'excuser, j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Arsher, et, euh, et bien, je n'ai pas vraiment de métier; je vais où je peux gagner de l'argent, souvent dans des tournois, ou bien où des bras armés sont nécessaires."

Puis après un moment de silence que nous avions tout les deux mis à profit pour finir notre repas je proposai quelque chose à Lunielle .

"Écoutez, si vous n'avez rien de prévu en cette si belle journée qui commence, peut-être accepteriez-vous de m'accompagner en promenade; pour digérer ce petit-déjeuner, et peut-être voudriez-vous bien me parler des elfes, en attendant que je voyage jusqu'à Silmarie."

J'espérais profiter de cette balade, si elle acceptait évidemment, pour lui montrer que je n'étais pas qu'un badaud qui fixait fortement quelque chose de nouveaux.

"Alors qu'en dîtes -vous?"

Lunielle regardait l’homme en face d’elle d’une tout autre manière. Elle avait la très nette impression qu’en réalité, elle le mettait mal à l’aise. Outre le fait de son regard, il était vrai que lorsqu’elle parlait, on avait l’impression qu’elle était froide et hautaine, en gros elle ressemblait à une elfe de la haute noblesse. Ce qui n’était surement pas le cas sachant qu’elle avait été élevée par un forgeron certes d’une grande renommé mais pas noble. Elle l’entendit alors s’embrouillé dans ses paroles et elle ne put dés lors empêcher un sourire de se poser sur ses lèvres. Elle attendit un instant qu’il se reprenne et finalement, il se présenta.

Arsher, cela lui rappelait quelque chose. Kae lui en avait parlé une fois il lui semblait. Une personne charmante selon elle et très gentil. Il avait fait grande impression sur la Cydienne par ailleurs, mais elle connaissait une autre personne qui avait fait bien plus impression sur la druidesse. Elle essaya de se rappeler les mots exacts de son amie, mais elle n’y arriva pas. Elle parlait tellement parfois qu’il était impossible de se rappeler de tout. Elle sortit de ses pensées pour entendre la suite des paroles du jeune homme. Un genre de mercenaire, c’était intéressant. Elle ne pensait pas pouvoir gagner quoi que ce soit de cette manière. Elle savait certes se défendre et était quelque peu violente quand il fallait mais de là à se battre tout le temps, ce n’était pas son style.

Elle le regarda un peu mieux, il était vrai que c’était quelqu’un d’assez musclé et qu’il avait parfaitement la stature d’un gladiateur. Elle espérait tout de même qu’il ne se blessait pas de trop lors de ces combats, c’était tout de même assez dangereux. Quand elle entendit sa proposition, elle haussa les sourcils d’étonnement. Rare étaient ceux qui lui proposait de se promener surtout lorsqu’elle leur avait fait limite peur dés le départ. Elle se décida à lui répondre.

« Eh bien, pourquoi pas. Après tout il est vrai que je pourrais vous en apprendre plus sur les elfes. Et puis une promenade ne me ferait pas de mal, avec le travail j’ai besoin de décompressé ces derniers temps. »

Elle s’arrêta un instant et reprit.

« Et puis, je fais souvent des voyage a Silmarie, si jamais vous avez envie d’y aller, je pourrais vous y emmener et vous faire visiter la ville. C’est magique là bas. »

Elle paya son petit déjeuner, se leva et attendit que le jeune homme est lui-même terminé pour qu’il la rejoigne, finalement cette journée n’était pas si mal.

[ Désolée si le style n'y est pas, Jacen devait le faire mais son absence l'en empêche. =x
Plutôt que de vous faire attendre encore une fois, je poste ce soir une petite mise en bouche, normalement, notre Jaja national devrait reprendre le flambeau Wink

]

Les temps avaient changé, force était de constater aujourd'hui que le monde entier basculait vers quelque chose de nouveau, quelque chose qui ne manquerait pas de rappeler de mauvais souvenirs aux plus anciens de ces terres. IL avait été réveillé dans la lointaine cité des neiges et pourtant, cet acte si simple aurait des répercussions sur l'ensemble d'Azthia. En s'éveillant non loin du Joyau, Enoriel ne se souvenait que d'une chose, il avait rendez-vous avec le Maître aux alentours de Cydonia pour la décimer. Reproduire le magnifique carnage de Ptot tàh, toutes ces petites gens fuyant sa présence dans l'espoir d'échapper à sa malédiction … il en avait encore les larmes aux yeux ! Ces cris, cette terreur, Maladie adorait cela et ne s'en était jamais lassé jusqu'à ce que ces petits morpions viennent lui gâcher son bonheur. Il avait frémit d'extase dans la prison mentale du magicien, il s'était délecté de la mort de l'Amazone avec sa propre flèche mais pourquoi grand diable le Joyau était-il toujours debout ? Combien de temps avait-il dormi au juste ? Tandis qu'il errait dans les rues sans comprendre pourquoi elle était encore debout, Enoriel croisa deux jeunes gens et, n'y tenant plus, bien que la torture de ses méninges lui procure un plaisir tout aussi intense que le froid sur sa peau, il accosta le duo en leur demandant :

« Dites moi mes braves, en quelle année sommes-nous ? »

"Ce serait avec grande joie que j'accepterais de vous avoir pour guide à Silmarie, Lunielle." ,répondis-je.
Puis j'avais rattaché son épée dans le dos, et étais allé payer son repas au comptoir, avant de rejoindre Lunielle qui m'attendait non loin de l'entrée pour sortir se promener et discuter sur les quais de port de Cydonia.

Dehors, un vent tiède d'automne soufflait, alors que le soleil répandait sa chaleur sur les passants heureux d'avoir encore un temps si doux; et de ne pas être rentrés dans le froid hiver qui caractérise les bords de mer.

En compagnie de Lunielle, nous discutâmes de tout et de rien, du climat de Silmarie, de la religion des elfes, du système gouvernemental elfique. Il s'était finalement habitué aux yeux particulier de la jeune elfe et ils parlaient comme de vieux amis qui se seraient retrouvé après plusieurs années de séparation.

Mais l'atmosphère joyeuse et paisible qui régnait sur les quais changea tout d'un coup, le vent se fit plus froid, le soleil plus terne, les conversations bruyantes des marins et des marchands se réduisirent à de simples murmures alors qu'une lugubre silhouette avançait au travers la foule.
Cette silhouette qui se trouva être un homme, ou d'aspect masculin du moins, s’arrêta devant nous et nous demanda:

« Dites moi mes braves, en quelle année sommes-nous ? »

Cette personne si s'en était vraiment une, faisait froid dans le dos, et ma peau se recouvrit de petite cloque caractérisant la chair de poule alors que des frissons me parcouraient le corps.
Plus que de la peur, un mauvais pressentiment dominait mon esprit; un pressentiment, un sixième sens de guerrier. Je jetai un rapide et furtif coup d’œil à Lunielle mais répondis quand même, cependant d'une voix plus basse que d'habitude:

"Euh, en 155. En automne. En fin d'automne."

Lunielle attendait patiemment qu’Arsher revienne et quand il s’en fut revenu, ils commencèrent à parler de tout et n’importe quoi. Les elfes semblait réellement être un sujet des plus intéressant et Lunielle connaissait nombre de chose là-dessus, cependant alors que tout semblait bien partie et que l’atmosphère se détendait, tout changea. L’air devint fétide et Lunielle ressentit poindre une grosse migraine. Tous les sentiments alentour se répercutaient sur son esprit et elle ne savait pas où donner de la tête. Elle se calma alors et essaya de ressentir correctement les sentiments affluant tout autour d’elle. Peur, effroi c’était les deux sentiments qui revenaient sans cesse. Elle ne savait pas comment réagir et ne savait pas réellement d’où cela venait, cependant elle était certaine que cela n’allait pas tarder à leur tomber dessus.

Et cela ne manqua pas, quelques instants plus tard un homme, enfin on ne pouvait savoir s’il s’agissait réellement d’un homme. Lunielle avait bien plus l’impression d’avoir en face d’elle une sorte de brume qui aurait prit forme, pourtant il était matériel et même si elle n’était pas sujette à la peur, elle ressentit autour d’elle un froid intense. Les conversations s’étaient tus et le port semblait bizarrement déserté. Un sentiment de danger émergea alors, elle le ressentait et il se faisait pressent, très pressent. Elle ne savait pas comment arrêter ça, le sentiment se répandant dans tout son corps et bientôt, il n’y avait plus que cela, elle était certaine que la personne en face d’elle était dangereuse, très dangereuse. Elle revint au présent et à l’homme en face d’eux lorsqu’il se mit à parler.

« Dites moi mes braves, en quelle année sommes-nous ? »

Mes braves ! De quelle époque était-il pour parler de la sorte. Plus personne ne parlait comme cela maintenant. Elle se posa encore la question et se souvint que la seule fois ou elle avait entendu parler de la sorte, il s’agissait d’un elfe, vieux, sacrément vieux. Mais elle doutait que l’elfe soit plus vieux que celui qu’elle avait en face d’elle. Elle ne connaissait rien de lui et pourtant elle était persuadé qu’il était réellement très vieux. Elle se reconcentra sur la conversation lorsqu’elle entendit Arsher lui répondre.

"Euh, en 155. En automne. En fin d'automne."

Sa voix était plus basse que précédemment et elle sentait la peur qui filtrait de lui. C’était tellement omniprésent que la forgeronne n’arrivait presque plus à se concentrer, cependant elle reprit doucement ses esprit, calmant sa respiration. Elle s’obligea à pensé à autre chose et finalement après quelques minutes, elle réussit à se remettre des sentiments omniprésent et finalement, elle se décida elle-même à parler, tournant d’abord son regard vers Arsher.

«Oui, c’est cela fin d’automne 155. On peut vous aider ? Vous cherchez quelqu’un où quelque chose peut être ?»

C’était venu naturellement et rien dans sa voix ne pouvait montrer qu’elle ressentait quelque chose qui pouvait la pousser à agir d’une manière différente de d’habitude. Sa voix ne tremblait pas, son regard restait le même. Rien ne semblait pouvoir faire changer cette expression de pure neutralité et de froideur qui régnait sur son visage, pourtant à l’intérieur c’était une tout autre histoire.

Les yeux froids d'Enoriel passèrent de l'un à l'autre de ses interlocuteurs. Il avait soudain un doutes sur l'année et sur l'époque dans laquelle il venait de se réveiller mais pour autant, ces gens là n’avaient pas l'air si différents de ceux qu'il avait affronté dans le désert. Il se demandait simplement s'il avait dormi longtemps ou non et si le Maître serait en colère ... Il espérait qu'il ai dormi longtemps rien qu'à penser à SA colère et à sa punition. Il aurait pu en avoir des frissons d'extase rien qu'à imaginer la scène mais l'un des petits humains pris la parole, répondant à sa question d'une voix qui trahissait sa peur. Ce petit timbre ne manqua pas de donner envie au Cavalier.

« 155 » marmonna-t-il soudain au prise avec ses pensées.

Il avait donc dormi près de quatre ans, les sales petites garces, ils avaient donc réussi à le tuer. Les petits coquins, il faudrait qu'il pense à leur rendre visite, il s'était tellement bien amusé avec eux ! Il espérait qu'il s'amuserait tout autant aujourd'hui. La question de la demoiselle le ramena à la réalité, il ressentit l'envie extrême de la bousculer un peu, elle était trop calme, trop froide. Il aimait ça.

« J'avais pour mission de détruire Cydonia » répondit-il le plus calmement et le plus sérieusement du monde, « Mais c'était il y a quatre ans alors je suppose que ce n'est plus d'actualité ? »

Son ton était tout à fait sérieux, même s'il savait qu'IL n'aurait sûrement pas envie des mêmes choses quatre ans après. Mais au pire, cela attiserait sa colère .. Mhmmmmm.

La sombre silhouette marmonna l'année 155 comme si elle venait de loin, comme si il s'imaginait plus tard, ou plus tôt. Sa voix faisait encore plus froide que son aspect. La température semblait être de plus en plus froide également, comme si l'apparition de la silhouette avait aspiré toute chaleur et joie dans l'air, et qui continuait encore à aspirer tout ce qu'il y avait de bien aux alentours.
Mon mauvais pressentiment ne voulait pas disparaître, il semblait provenir directement de "l'apparition", et il semblait que tant que je l'aurais devant moi, je ne pourrais pas m'en défaire.

Lunielle lui posa ensuite une question, auquel la silhouette répondit sérieusement qu'elle était venue pour détruire la ville de Cydonia il y a quatre ans, mais que maintenant c'était trop tard. Je me demandai si elle était vraiment sérieuse, ou si elle essayait juste de faire peur à l'elfe qui m'accompagné, et à moi-même mais, néanmoins, cette phrase me fit mettre sur mes gardes, prêt à dégainer mon épée au premier signe suspect, encore plus suspect qu'elle l'était, de la part de la silhouette obscure.
Je jetai un regard interrogateur à Lunielle, guettant sa réaction, cherchant une réponse et du soutien. Puis je demandai:

"Qui êtes-vous? Pourquoi auriez vous été envoyé pour détruire la ville? Qui vous aurez envoyé?"

J'attendis sa réponse, je ne pouvais pas mettre ma main à l'épée discrètement, et je songeai alors à revoir mon équipement, pour au moins avoir une arme à la ceinture.
Je remarquai une nouvelle chose, c'est qu'il n'y avait plus aucun son dans les environs, ni de personnes, pas même un murmure, ni d'animaux, même les mouettes ne faisait aucun son, aucun aboiement de chien; c'était vraiment étrange, comme si on était dans une bulle invisible et insonorisée.

Lunielle prit ensuite la parole.

Lunielle regarda la personne devant elle. Il était étrange de paraître aussi vieux. Lorsqu'il avait murmure l'année, elle avait ressentit une onde de fraîcheur qui émanait de lui. Était-ce bon ou mauvais signe, elle n'aurait su le dire. Par ailleurs, elle sentait bien que la personne devant elle n'était pas comment dire... Ordinaire. Quelque chose émanait de lui, quelque chose qui était capable de réduire au silence ceux qui l'entourait. C'était assez étrange et en même temps c'était tellement envoûtant. La forgeronne n'aurait su dire ce qu'elle ressentait à ce moment, mais il s'agissait de tout sauf de la peur. Elle n'était pas mal à l'aise envers cette personne, elle se demandait juste qui elle était et ce qu'elle voulait. Lorsqu'elle répondit à sa question par une affirmation sans excitation avec le plus grand calme possible, l'elfe se dit que la suite des événements allaient être plutôt compliquer.

Après tout que savaient-ils de la créature en face d'eux. Car c'était bien cela. Une créature, elle en était persuadé. Le ton de sa voix, sa façon de parler et son langage prouvait qu'elle venait du fond des âges. Qu'est ce qui avait bien pu la faire sortir de son sommeil. L'avait-on appelé ou alors les récents événements l'avaient peut être sortit de son sommeil. Elle ne savait pas, mais elle voulait savoir. Elle revint au présent lorsqu'Arsher sur ses gardes lui demanda qui elle était. Luni doutait que la créature réponde. Après tout, sa façon de parler démontrait clairement qu'elle se sentait supérieur à chaque race présente en Azthia. Était-elle le sous-fifre d'un dieu ? La question paraissait folle mais pourquoi pas. On voyait tellement de chose folle ces derniers temps. Contrairement à son camarades, la forgeronne se contenta de rester comme elle était, froide et sans émotion. Elle décida de parlementer avec la créature, autant en savoir plus sur elle, cela pourrait peut être les aider à s'en débarrasser.

« Détruire Cydonia ? Il me semble que certaine personne s'y sont impliqué récement, mais n'ont pas plus réussit que vous. Je doute que cela soit encore d'actualité en vérité. Je me demande bien qui vous à demander de le faire et serait-il content de savoir que vous avez échouer il y a quatre ans ? Je ne sais que vous dire en réalité. Ces derniers temps de nombreuse chose étrange se passe et vous n'êtes pas la première en vérité. »

Elle bluffait bien sur, mais pourquoi ne pas essayer de faire parler la créature. Après tout, elle pourrait peut être en apprendre un peu avant que celle ci ne se décide à vouloir décimer une fois de plus Cydonia.

« Comme mon ami ici présent l'a suggéré, pouvons-nous au moins connaître votre petit nom ? Si vous devez détruire la ville qui nous abrite, que nous sachons d'une a qui on a affaire et de deux, contre qui allons nous nous battre. Car croyez moi, personne ici ne laissera tomber Cydonia, personne ne l'a fait avant et ce n'est pas maintenant que nous allons nous laissez faire. »

Elle était sûrement aller trop loin, mais elle ne comprenait pas tous ceux qui décidaient de détruire telle ou telle ville. A quoi cela leur servait-il et puis pourquoi était-il toujours aussi étrange. Elle repensa a Sonja et à sa sœur. Elle avait lu quelque part que la sœur de la petite s'était jeté dans une abîme pour pouvoir refermer la brèche et sauver Cydonia. Pour le sacrifice que la jeune femme avait fait, Lunielle était décidé à ne rien laisser passer, et son absence de compréhension d'émotion était une bonne opportunité pour faire face à une créature qui semblait terroriser les plus fiers guerriers.

Maladie hésitait sincèrement à attaquer, pourquoi pas après tout ? Cela attiserait certainement la colère de son maître et il devait bien l'avouer, il adorait ça. Voir la moue colérique d'Azael lui faisait tellement plaisir qu'il avait presque envie d'attiser sa colère mais il se focalisa plutôt sur les deux interlocuteurs qu'il avait presque oublié. Le simple geste de l'homme vers son épée attira toute son attention, allait-il la dégainer ? Oh oui, ce serait tellement bon ! Dommage, il semblait être prêt à discuter plutôt qu'à l'attaquer, quelle plaie ces Cydiens, il n'y en avait décidément pas un pour rattraper l'autre … N'était-ce pas des Cydiens qui l'avaient vaincu la dernière fois ? Enoriel tenta de se remémorer la scène, il fut parcouru d'un bref frisson d'extase en repensant à la torture qu'il avait subi de ce jeune illusionniste puis il repensa à sa satisfaction lorsqu'il avait enfoncé la flèche dans la gorge de l'archère. Le sang avait souillé sa tenue et la fille nommée Eléa avait passé sa colère sur lui. Comme c'était bon !

La jeune femme parla à son tour et il fut bien obligé de reporter son attention sur eux. Il les avait encore oublié mais en même temps, qu'étaient deux pauvres âmes comme eux si ce n'était un passe temps appréciable dans la douleur ? La demoiselle était bien plus intéressante à ses yeux, elle débordait d'énergie et n'était pas sans lui rappeler la petite Amazone qui l'avait vaincu avec ses petits compagnons. Ah … ils lui manquaient ces braves gens. En revanche, la conversation l'ennuyait, pourquoi tout le monde était-il prêt à se battre dès qu'il parlait d'anéantir la cité ? A croire qu'ils n'avaient que ça en tête ces humains.

« Trop de questions fatigantes ... » déclara-t-il d'un ton las « N'êtes vous pas lasses de défendre une cause perdue ? »

Il s'était souvent demandé pourquoi les êtres humains avaient cette fâcheuse tendance à défendre leurs villages, leurs familles ou leurs bêtes. Pour ainsi dire, Enoriel se demandait souvent comment faisaient ces petits êtres pour vivre avec eux-mêmes, cela faisait bien longtemps pour sa part qu'il ne vivait plus parmi les vivants. L'immortalité avait quelque chose d'excitant, la douleur devenait éternelle, la souffrance se faisait journalière et avait un parfum de délivrance.

« Vous n'auriez pas osé poser la question quatre ans auparavant, où donc étiez-vous mes chers petits lorsque mon maître posa son ombre sur ce monde ? Pourquoi détruire votre cité ? Cela paraît si évident mon brave, mais parce que tel est mon bon plaisir. » il rit « Maladie fut le nom que mon maître me donna ma chère amie. Oseriez-vous défier Azael en personne ? »

A nouveau il rit.
Les êtres humains avaient quelque chose de fascinant, de presque envoûtant dans leur bêtise à se croire supérieur. Seule la bague de Silmaria pouvait venir à bout de lui et force était de constater qu'elle n'était pas ici. Il l'aurait sentie la petite garce ! Il aimait tant son contact, sentir la douleur de la mort, l'extase du trépas …

« Dites moi mes braves, connaîtriez-vous Volesprit, Ithilion, Eléa, Elyncia et Lika … Ah non, suis-je sot, j'ai tué celle-la. J'aimerai grandement les revoir, j'ai tant apprécié notre dernière altercation que j'en ai encore des frissons. Quant à votre cité, si l'idée même de la colère de mon cher maître en apprenant mon initiative me donne une envie irrépressible de la raser, je vais m'abstenir sans Elle. En revanche, auriez-vous l'amabilité de m'indiquer l'endroit où se trouve mon maître ? Etre loin de lui me rend malade. »

La réponse de l'étrange silhouette me donna encore plus froid dans le dos, et finit de m'assurer que cette apparition était un signe de mauvaise augure. Il disait se nommait Maladie; un des quatre Cavaliers? Possible, mais cela ne fit qu'accentuer encore plus le sentiment de malaise que j'éprouvais qui me donnait le pressentiment que cela n'allait vraiment pas être bon pour l'avenir.
Cet homme semblait venir de très loin, et il se disait le serviteur d'Azael, le Dieu des morts en personne.
Mais si il servait effectivement Azael, le fait qu'il apparaisse maintenant annonçait une catastrophe ou au moins des évènements qui allaient perturber le calme qui s'était couché sur tout Azthia.

Il nous questionna ensuite sur le fait que si nous connaissions certaines personnes dont les noms me semblèrent vaguement familiers, mais sans pouvoir mettre un visage ou une histoire dessus.
Même les personnes qu'il avait tué, une bataille contre un serviteur d'un Dieu des Morts, ça s'oubliait quand même pas comme ça.

Puis il finit par nous demander de nous indiquer où il pourrait rejoindre son maître.
Je jetai un rapide coup d'œil à Lunielle avant de lui répondre.

"Ton maître est dans l'Au-delâ. Et je te suggère de le rejoindre rapidement. Surtout que si vous êtes venus il y a déjà quatre ans, c'est que vous vous êtes fait battre et que vous avez donc échoué dans vos plans. Et je pense que ce sera la même chose si vous retentez une nouvelle chose."

J'avais dit cela d'un air défi, toujours prêts à dégainer, montrant ainsi que je n'avais pas peur de me mesurer a un serviteur divin.
De plus je sentais que Lunielle n'était pas du genre à trembler devant un tel spectacle, et qu'elle serait là si il y avait besoin de défendre Cydonia, et tout le territoire vivant.

[ Modération par Eléa : L'italique, c'est automatique pour les actions, merci d'éditer ! ]
[Ah oui j'avais oublié. C'est édité.]

Des questions fatigantes. Comme Lunielle le pensait, ce gars n'était non seulement pas clair, mais pas patient du tout. C'était impressionnant ce qu'on pouvait apprendre en exaspérant un minimum son interlocuteur. Elle le laissa cependant parler, la suite promettait d'être intéressante. Pour autant qu'elle put le voir, l'attention de cette personne était tourné vers la guerre et d'ailleurs lorsqu'il leur révéla son nom, la forgeronne ne put s'empêcher de sourciller. Quelque d'insoupçonnable, mais ce nom lui avait vaguement rappeler un récit de son père d'il y a quatre ans. En ce temps là, elle était encore à Silmarie et n'envisageait pas encore un déménagement. Cependant il avait vaguement fait mention des cavaliers de l'apocalypse qui était à la botte d'Azael, le dieu des morts semblait-il. L'elfe tenta de réfléchir un instant à ce qu'il lui avait raconter, mais n'arrivait pas à saisir les bribes exacte de son histoire.

Elle laissa passer l'information et se concentra sur les phrases suivante que prononçait le dénommé Maladie. Les noms qu'il donnait lui disait quelque chose et d'ailleurs dans l'histoire de son père, te cette pauvre Lika qu'il disait tuer. Cela plaisait de moins en moins a Luni, cependant elle était prête à parier que ce Maladie cherchait quelque chose de bien précis et elle en eut la certitude quand il dit qu'il n'allait pas le faire sans Elle. Qui était donc cette personne qu'il désignait sous le nom d'Elle. Un autre cavalier de l'apocalypse sûrement. Elle n'était sur de rien mais si elle se souvenait bien, Mort était une femme, mais bête aussi. Elle espérait se tromper, rassembler Maladie et Mort ou Maladie et bête n'était pas une bonne idée. Elle attendit la suite et su qu'elle avait eu raison d'attendre. Lui dire ou était son maître, malade d'être loin de lui. Peut être que cela allait leur permettre de savoir comment remettre ce cavalier en terre.

Elle regarda donc tranquillement le cavalier en face d'elle jusqu'à ce qu'Arsher prenne la parole. Elle sentait qu'il avait peur. Son esprit même peut ouvert pouvait ressentir sa peur comme s'il s'agissait de la sienne. Maladie l'avait durement remarqué lui aussi et d'après les informations qu'elle avait pu en tiré, il s'était mit a cinq pour le remettre en terre et une était morte. Là, ils n'étaient que deux dont un qui avait un peu trop peur. Elle espérait seulement que s'il venait à se battre, il serait le faire sans laisser la peur l'envahir. Elle remarqua aussi la main sur l'épée d'Arsher, il ne devait pas faire ça. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était persuadé que Maladie n'attendais que cela, qu'il dégaine.

**Tu devrais enlever la main de ton arme. Il n'attends que ça que tu dégaine pour avoir une bonne raison de tenter de décimer Cydonia.**

Elle se tut, puis alla prendre une chaise et s'assit, elle n'aimait pas rester trop longtemps debout lorsqu'elle ne forgeait pas ou ne marchait pas.

« Excusez moi, je m'assoie. Au faite ravie de vous rencontrer Maladie. »

Du sarcasme, elle le maniait à merveille, elle qui ne connaissait que très peu les sentiments. Elle n'était pas tellement sensible, sauf avec certaine personne, comme Sonja et s'était surtout pour la protégé et tout les habitants de Cydonia ainsi que ceux qui allait suivre par la suite qu'elle tenait tête au cavalier.

« Dite moi une chose. Vous ne pouvez rien faire sans Elle. Sûrement un autre cavalier non ? Et puis alors que vous menacez de détruire notre ville, voir le monde, vous espérez qu'on vous conduise jusqu'à votre maître Azael. Pourquoi le ferions nous ? Je sais que vous n'aimez pas les questions et je vous avoue que je ne les aime pas plus en vérité. Mais j'aimerais quand même mettre mes idées au clair. »

Elle s'arrêta un peu, fixant maladie, puis elle reprit.

« Dit moi pourquoi alors que vous nous dite être malade loin de votre maître, devrions nous, vous rapprocher de lui. De plus vous avez poser une question intéressante tout à l'heure à laquelle je vais vous répondre. Si nous devons défier Azael en personne, croyez moi que je n'hésiterais pas une seconde. Peut être que cela vous dépasse que nous puissions avoir envie de sauver une cause que VOUS pensez perdu. Elle ne l'est pas pour nous. Si je dois mettre ma vie en danger pour chaque personne ici soit en mesure de continuer, je le ferais. »

Elle s'arrêta une nouvelle fois. Les gens autour d'eux n'était pas partit, si le silence régnait, les esprits et les sentiments pullulait, elle le sentait. Et étrangement alors que tout le monde semblait avoir peur de ce cavalier, elle ne voulait que le renvoyer d'où il venait. Le renvoyer dans ses quartiers ainsi que cette Azael qui menaçait ouvertement le monde sur lequel vivait ses proches ainsi que ses amis. Jamais elle ne laisserait quelqu'un s'en prendre à eux.

« Je ne vous direz sûrement pas ou est Azael, et si les personnes que vous avez cité précedement ont réussit à vous ensevelir, il ne me reste qu'a tenté de les appeler pour qu'elle revienne ou faire le travail nous même. Je ne laisserait personne mettre en péril ce monde. Peut importe qui vous êtes, peu importe ce que vous voulez, peut importe vos pouvoirs. Je ne vous laisserait définitivement pas faire. »

Elle s'était levé, pas pour combattre non, elle le regardait d'un air nonchalant, mais elle se doutait qu'il ne serait pas content de sa réponse et que bientôt, le combat allait avoir lieu. Elle espérait seulement que tout se passerait au mieux. Défier un des cavalier de l'apocalypse ce n'était pas une mince affaire et si elle ne savait pas où était l'autre cavalier et même Azael, il y avait une chose sur laquelle elle avait dit la vérité. Quoi que tout le monde choisirait, elle n'hésiterait pas à combattre pour les protégé, même si elle devait mettre sa vie en danger pour cela.

Enoriel regarda le jeune homme avec envie. Il n'attendait qu'une chose, que ce dernier dégaine son épée et la plante dans son corps meurtri. Il n'attendait que ça mais le Cydien semblait hésiter, comme s'il se demandait si c'était la meilleure chose à faire, pourtant, le Cavalier sentait en lui la hargne et la furieuse envie de l'embrocher. Pourquoi se retenait-il ? Cela le rendait malade ! Il espérait tant avoir à combattre cette petite chose qui n'aspirait qu'à le tuer. Il sentait sa peur, ça l'émerveillait mais en même temps, il sentait son hésitation et ça l'agaçait au plus haut point. Il n'attendait que peu de choses d'eux si ce n'était l'endroit où Il se trouvait. La réponse du premier ne manqua pas de le faire rire. Il adorait l'ignorance humaine, par dessus tout.

« Vous avez de l'humour »

Il s'approcha d'un pas, puis d'un autre, l'air nonchalant et pourtant si menaçant, espérant que son comportement attiserait la colère du Cydien et qu'il finirait par l'embrocher « vivant ». Oh oui, quel doux plaisir, il en avait dors et déjà des frissons de joie.

« Je ne puis être là sans lui, si je suis sur vos terres, c'est donc que mon maître y est aussi, si vous n'êtes pas en mesure de me répondre, vous ne m'êtes d'aucune utilité. » il s'arrêta un instant avant de reprendre, à quelques centimètres à peine du visage de son interlocuteur, « Quoi que votre mort sera une source de divertissement »

Il avait bien envie de martyriser le pauvre jeune homme mais la deuxième personne prit la parole à son tour et il dut délaisser à regret ce dernier. Il la trouva étrange, à s'asseoir ainsi en plein milieu d'une conversation avec lui. Enoriel en fut intrigué et émoustillé, il avait envie de jouer avec elle. C'était bien la première fois que quelqu'un était « ravi de le rencontrer » ne lui en déplaise ! Il sourit d'un air sadique à sa remarque et s'approcha désormais d'elle, délaissant l'autre. Sarcastique, c'est tout ce qu'il aimait ! Il sentit ce petit frisson de plaisir le parcourir à nouveau.

« Ma chère amie, nous sommes fait pour nous entendre. » déclara-t-il d'un ton joyeux, « Je parlais de votre Prêtresse, je préfère me battre en étant sur d'avoir mal vous comprenez, le jeu n'en vaut la chandelle qu'à condition de ressentir pleinement la souffrance. »

Il marqua une pause.

« Vous oseriez défier un dieu ? Les dieux ne peuvent mourir ma chère, il serait dommage de vous lancer dans une quête perdu d'avance. Regardez vos héros, n'ont-ils pas donnés leurs vies pour nous tuer et enlever notre maître ? Que vaut leurs vies désormais que nous sommes de retour ? Mettre vos vies en danger ne changera pas ce fait, comme la dame de mon maître se réincarnera jusqu'à la fin des temps, nous reviendrons. »

A nouveau, une pause.

« Oh oui, appelez-les » répondit-il à la dernière réplique.

Il les observa tous les deux et se décida qu'il avait assez perdu de temps comme ça. Le maître était présent, il le sentait et savait très bien où il était. Cependant, il s'était dit qu'un léger retard attiserait sa colère et il aimait ça. Un léger soupir l'anima, comme s'il avait oublié de « vivre » quelques secondes et il répondit le plus sérieusement du monde.

« Vous savez, mon maître se trouve actuellement à Storghein, je m'en vais le rejoindre de ce pas. Vous ne pourrez nous vaincre qu'en possédant nos artefacts, la bague, la rose, la Clé, l'épée et même encore, nous reviendrions. Le maître est revenu pour vous sauver, il serait dommage de vous priver de victoire en me tuant. Un mal bien pire vous attend, j'ai hâte d'y goûter ! »

Sur ce, il leur adressa un dernier sourire malsain et se dirigea vers la sortie de la cité. IL n'était pas dans le nord mais chez les petits Elfes, pourquoi pas après tout, il aurait ainsi toute l'occasion de se trouver près d'Elle. Oh oui, oui, OUI ! Elle allait lui faire mal et il allait aimer ça !

[ Désengagés,
Thanks les enfants ! ^^ Vous pouvez reposter derrière pour vous désengager, sinon, ce post le fait pour vous. Wink

]

Maladie tenta de me pousser à bout, pour que je dégaine mon épée et tente de le tuer. Tenter en effet, car vu comme il paraissait sûr de lui, il était certain que mon arme.
Mais en comprenant cela, je décidai de ne pas attaquer, mais je restai quand même prêt à dégainer pour défendre ma vie s'il le fallait.
Il s'adressa ensuite à Lunielle qui le défiait du regard. L'elfe ne dit rien pendant qu'il parlait, mais il se voyait qu'elle était déterminé à se défendre elle aussi.

Le serviteur d'Azael finit par nous dire comment le tuer lui et son maître (avec une bague, une rose, une clée et une épée; je ne savais même pas quoi de quoi il parlait), mais que son maître était là pour nous sauver d'un plus grand mal et que nous serions fou de de l'empêcher de nous aider.
Je me doutais que c'était un tour de démon, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à ce que pouvait être ce mal plus grand que le Dieu des Morts.
Le serviteur de ce dernier finit par partir, mais nous ne pûmes le suivre; nous étions comme figés sur place, sans pouvoir bouger.
Puis petit à petit, à mesure qu'il s'éloignait, la chaleur revint sur les quais et dans nos corps, et nous reprîmes pleine possessions de nos moyens.

Je laissai retomber mes bras, et regardai Lunielle. La balade était finie.

"Désolé de vous quitter aussi brusquement, mais je dois aller faire quelque chose, cette personne m'a donné tant de questions, et je dois essayer de comprendre la plupart des choses dont il parlait.
Il a été un plaisir de vous rencontrer. Une meilleur rencontre que Maladie. Je viens souvent dans la taverne où nous nous sommes rencontrés; peut-être nous y reverrons-nous un jour."

Je quittai ensuite l'elfe, et me précipitai en dehors de la ville, je récupérai mon cheval, et galopai jusqu'à la maison de Gwain.
Je voulais l'interroger sur les héros qui avaient combattu il y a quatre ans, mais aussi sur Maladie lui-même, et sur le moyen de le tuer lui et son maître, la bague, la rose, la clé et l'épée; il saurait sûrement m'éclairer sur tout ça.

[Désengagé.
Il me tarde de voir ce qu'il va se passer avec Maladie, Azael, etc^^]

Lunielle était concentré sur maladie. Il vint vers Arsher et commença à le tenter. Il avait envie de souffrir c'était ce que Lunielle pouvait comprendre dans ses gestes et sa façon d'être. Étrange, elle allait devoir récupérer des informations sur les cavaliers de l’apocalypse et Azael, parce qu'elle n'était pas encore tout à fait au point. Elle était persuadé que son père pourrait l'y aider. Elle regarde cependant pour le moment la scène sans rien dire. Notre mort une source de divertissement. Elle n'en était pas certaine, ce serait peut être la sienne la source du divertissement.

Il se tourna enfin finalement vers elle et elle le laissa avancer bien plus prêt qu'elle ne l'aurait fait avec quelqu'un d'autre. Elle voulait connaître cette personne un peu mieux, cela lui permettrait peut être de récupérer des informations sur les intentions de son maître. Après tout Azael revenu sur Azthia ce n'était sûrement pas anodin. Il n'était pas revenu pour faire la causette. Quel était le but de cette renaissance ? Elle n'en savait rien encore, mais ce qui se profilait à l'horizon était étrange et complexe, elle n'en doutait pas et tout allait avoir leur rôle à jouer à leur façon. Alors quand maladie lui dit qu'elle était intéressante, elle ne pu que le regarder d'une étrange façon. Comment ça intéressante ? Et puis il parlait de notre prêtresse, la petit Eloween ? La grande prêtresse de Silmarie. Elle ne savait pas vraiment.

Il y avait tout de même trop de chose qu'elle ne savait pas. Elle se remit dans la conversation lorsqu'il lui demanda si elle oserait défier un dieu. Elle trouva la question idiote de la part d'un des cavaliers. Chacun savait que ceux qui voulait défendre leur cité et leur monde défierait quiconque essaierait de détruire ce qui faisait d'eux ce qu'ils étaient. Il en allait de même pour Lunielle. Jamais elle ne laisserait quelqu'un détruire ce qui lui était cher sans intervenir. Alors si elle devait défier un dieu en personne, pourquoi pas.

Elle attendit encore et manqua de se tordre de rire lorsqu'elle entendit Maladie dire qu'il fallait appeler les autres. Il avait même employé un ton jouissif, à croire qu'il aimait se faire taper dessus. Lunielle se remit de ses émotions lorsqu'elle l'entendit dire qu'il était à Storghein. Moui, elle ne faisait naturellement pas confiance aux serviteur de dieu, après tout il n'avait pas réellement envie de vous mettre sur le bon chemin et Lunielle ne comptait pas non plus aller à Storghein pour taper sur le dieu de la mort. Elle laissait continuer Maladie lorsqu'il donna enfin une information digne de ce nom. Réunir des artefacts, une bague, une rose, une épée et une clé ? Sachant que chacun de ses objets pouvait être un objet inanimé ou animé. Il y avait encore beaucoup de chose obscur dans cette histoire, cependant elle avait au moins une base sur quoi se fier pour démêler le faux du vrai.

Elle s'attendait alors à ce que le cavalier parte avec un certains style, cependant, il se dirigea tout simplement vers la sortie de Cydonia, laissant sa dernière phrase tourner en boucle dans la tête de Lunielle. Son maître était venu pour nous sauver !! Et ce danger dont il parlait qu'est ce que s'était. Elle avait beaucoup de chose à noter pour ne rien oublier. Les mois qui allaient venir allait surement être riche en événement, il allait falloir suivre cela de prêt. Toujours perdu dans ses pensées, elle n'entendit pas vraiment ce qu'Arsher lui disait, et alors qu'elle tournait la tête, il était déjà partit. Bien, cela allait lui permettre de mettre tout cela au clair dans sa tête et aussi de voir avec son père pour avoir plus de précision sur l'histoire.

Alors que le petit groupe se disloquait, l'elfe regardait autour d'elle et un frisson la parcourut. Elle ne savait pas pourquoi, mais les événements à venir n'allait pas lui plaire et elle se doutait qu'elle et ses amis n’échapperaient pas à ce qui allait se passer. Elle espérait seulement qu'ils resteraient tous en vie, mais quelque chose lui disait que ce ne serait sûrement pas le cas. Elle reprit alors tranquillement le chemin vers sa forge avec un nouveau sentiments, un sentiments qui se répercutait dans ses os, l'appréhension.

[Désengagé Ce fut un plaisir cher Maladie mouhahaha ^^]

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