Azthia
Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
Sujet: Allumer le feuuuuuuu ~ ♫
Mer 23 Jan - 14:40 Présentation rapide Nom : [Renié il y a longtemps]Prénom : AlleïaSurnom : Lina’Âge : 28 ansRace : CydienneLangues : Toutes (Connaissance des langues.)Cité d’Appartenance : MuriaMétier : ÉlémentaireMain dominante : Gauche Caractéristiques spécifiques Compétences : Manipulation du Feu, Torture, MahoCompétence Bonus : Connaissance des langues, de l'histoire et des religionsFaiblesses : Combat rapproché, Vol, Chant…But du personnage : Tuer, torturer, saccager, se venger, vivre libre et sans aucune restrictions. Possessions Monture/Engin : Aucun.Arme : Un petit couteau, lame d’une dizaine de centimètres, très pointue et affutée. L’arme est reliée au gantelet de la Cydienne par une chaine longue d’environ soixante-quinze centimètres. Le petit couteau est détachable et s'improvise en parfait instrument de torture.Armure : Une robe et un ensemble de plaques d’armures pour le bras droit. (CF : Description physique + images)Echoppe : Aucune. Description Physique Une robe simple, couleur feu (toutes nuances de rouge, jaune orangé.) arrangée afin de laisser à découvert le haut de la poitrine, le bras gauche est couvert de manière classique, l’annulaire de la demoiselle est pourvu d’une bague dont elle ne se sépare jamais tant elle lui est chère. Le droit est écourté au niveau du coude, laissant l’avant bras nu, ou presque. En effet, le bras droit est pourvu d’une série de plaques d’armures articulées qui se présentent comme un morceau d’armure qui ne couvre cependant pas l’épaule. L’outillage s’étend de la mi-hauteur du bras jusqu’au bout des doigts, l’armure ne couvrant que la surface de la main et du bras, le reste du dextre droit est couvert par un gant en cuir. Une attache furtive située sous le long gant sert de rangement à la dague de la demoiselle. L’arrière de sa robe s’arrête au niveau des genoux, l’avant légèrement plus haut, à environ 3 centimètres au dessus du genou. Le tout est fixé par une ceinture dont la couleur va de pair avec l’ensemble de la tenue, la boucle semblant être la tête d’un reptile. Ses jambes sont habillées de collants rouges feu remontant jusqu'à 3 centimètre au dessus du genou, allant ainsi avec la robe. Des petites chaussures avec un talon légèrement élevé viennent alors terminer cet ensemble. Au niveau accessoires, rien de bien bling bling, juste une paire de boucles d’oreilles rouges de forme losange, fixées au bout d’un petit chainon couleur or et deux bracelets, l’un cuivré et l’autre doré portés au poignet gauche. Quand à la plastique du personnage, la Cydienne est une élue de la nature, son visage parfait et sa peau blanche est marquée par des symboles situés autour des yeux, qu’elle s’est elle-même faits pour des raisons inconnues. Ses cheveux, moyennement longs s’arrêtent au niveau de sa nuque. Anciennement d’un châtain éclatant, ils ont été teintés pour donner l’apparence d’un rouge feu étincelant. La silhouette globale est celle d’une femme très séduisante aux formes généreuses, un véritable piège pour la gente masculine… Elle est généralement vêtue d’un long manteau couvrant ses bras intégralement et descendant plus bas que sa robe, de couleur rouge sang.
Description Morale Une enfant perturbée, souffrant d’un trouble bipolaire. En effet, une fraction de seconde suffit à la changer radicalement d’une femme apaisée en tortionnaire psychopathe. Son passé à entièrement forgé cette lourde personnalité qui apparaît comme étant une sorte de carapace émotionnelle. Cependant il n’en est rien, la véritable personnalité d’Alleïa est bien celle d’une femme calculatrice n’hésitant pas à recourir à tous les moyens mis à sa disposition pour parvenir a ses fins. Il lui est donc aisé de recourir à ses charmes les plus naturels qui ne laissent généralement pas indifférent les hommes qu’elle mêle souvent à des propositions aguichantes pour renforcer le stratagème -Et ça sera pire plus tard avec Charisme-. Dans le cas contraire, elle peut très bien se montrer persuasive, mais d’une manière autrement plus brutale. Lorsque les paroles ne suffisent pas, elle s’enflamme, littéralement et devient une femme violente et sadique. Le fait qu’elle soit assez intelligente lui permet tout de même de modérer ses accès de rage car elle place par-dessus tout sa propre tranquillité et de cette manière, il arrive que quelques miraculés ne soient pas brûlés à divers endroits et à de divers degrés. Elle déteste par-dessus tout, l’autorité, sous n’importe qu’elle forme que ce soit, ce qui la mène à vouer un certain attachement au peuple Nùa qu’elle juge comme étant particulièrement respectable au vu de tout ce qu’ils ont pu endurer dans le passé. Il lui est difficile de tenir quelqu’un en estime, particulièrement méfiante, Alleïa préfère laisser le temps forger les liens qu’elle devrait avoir naturellement avec ses semblables. On ne peut la qualifier d’asociale car même si elle n’a pas tendance à aller vers les autres, elle reste une femme avec qui il peut être (et qu’il est préférable) de converser -à moins d’avoir des tendances masochistes-. Actuellement, elle n’oserait lever la main sur une habitante de Muria, qu’elle considère comme ses sœurs, bien qu’elle n’apprécie pas plus que cela le système en place.
Mon heure de gloire ! Avez-vous lu et approuvé les règles? Pour la quatrième fois. [Validé by Eléa ^^]Comment avez-vous connu le forum? De la même manière que les trois fois précédentesIdées, remarques ou suggestions? Nan !
Dernière édition par Alleïa le Ven 25 Jan - 2:10, édité 1 fois
Sujet: Allumer le feuuuuuuu ~ ♫
Mer 23 Jan - 15:07 Histoire La famille d’Alleïa est connue pour avoir eu, à chaque génération ou presque, un enfant doué d’affinités avec la magie élémentaire. En l’an 127 vint la naissance d’Alleïa, la première fille qui fut aussi celle qui hérita du fabuleux don de manipulation élémentaire. L’enfant fut élevée par des nourrices qui défilaient les unes après les autres, incapable de s’occuper de l’enfant colérique et problématique qu’elle était. Son histoire est inconnue de la majeure partie de la population, nul ne sait ce qu’est devenue Alleïa, beaucoup pensent qu’elle est morte en même temps que quelques membres de sa famille qui périrent lors d’une tragédie… Tragédie qui couta la vie à son père, sa mère, sa sœur jumelle, Allerïa, son oncle qui était de passage dans la cité et ses deux fils qui l’accompagnaient. Cependant quelques pages de journal furent épargnées par la catastrophe… Acte I : La flamme naissante.
Citation : 15 Soufflefeu de l’année 133 Cher journal, Aujourd’hui je viens de fêter mes six ans, Papa t’a offert à moi, tu es mon nouveau journal, je suis heureuse de pouvoir écrire sur tes pages ce qui me tiens à cœur ! Tu sais journal, ma sœur Allerïa m’a encore embêtée aujourd’hui ! Elle n’arrête pas de se moquer de moi, elle dit que je ne suis pas normale ! Mais maman elle me dit que je suis spéciale, que je ferais de grandes choses et que je serais une princesse ! Je ne comprends pas pourquoi j’ai cette sensation bizarre, quand je suis près de la cheminée, je me sens vraiment bien, j’ai l’impression d’être différente, je me sens forte. [Le reste de la page est illisible]
________________________________________ Citation : 24 Tombéclair de l’année 135 Cher journal, Aujourd’hui, papa m’a emmenée à l’école de magie de la ville, c’est un endroit super beau, il m’a dit que là bas, j’apprendrais à faire comme les fées dans les mythes, que je serais éclatante et radieuse après avoir appris. Allerïa m’a dit que c’était pour se débarrasser de moi, parce que j’étais un monstre, mais enfaite elle est jalouse, c’est tout ! Papa et maman m’aiment, je le sais, jamais ils ne me feraient ça ! Mes professeurs disent que j’ai de grandes capacités, que je serais quelqu’un de forte si j’apprends bien, et je veux faire plaisir à papa et maman, alors j’apprendrais et je deviendrais la plus forte ![Une partie du texte qui suit est raturé, le bas de page est brûlé.]
________________________________________ Citation : 17 Soufflegivre de l’année 135 Cher journal, Je n’ai pas vu mes parents et ma sœur depuis plusieurs mois déjà, ils me manquent affreusement… Depuis que je suis en pension, je n’ai jamais eu de réponses à mes lettres, je ne sais même pas si ils les ont reçues. Et si Allerïa avait dit vrai ? Est-ce que papa et maman m’auraient mentis ? J’ai appris beaucoup de choses si peu de temps et pourtant je ne suis pas encore assez forte, j’ai hâte de l’être et de leur montrer que je suis vraiment la princesse radieuse que maman m’avait décrite… Mes professeurs sont durs avec moi, ils exigent toujours plus parfait, j’ai l’impression qu’ils ne sont jamais satisfait de mes progrès, je dois faire plus, toujours plus… [Le reste de la page est illisible, l’enfant s’est assoupie en écrivant.]
________________________________________ Citation : 5 Soufflevent de l’année 139 Cher journal, Cela fait 4 ans que je suis à l’école de magie, 4 ans que je suis coupée de ma famille et la vie à l’école est triste et morose, je n’aime pas être là… Certains élèves ne m’aiment pas, j’ai même l’impression qu’ils me haïssent, je n’aime pas être ici. Les autres ne supportent pas que j’y arrive mieux qu’eux tous réunis, je travaille dur, je veux devenir la meilleure et je m’y donne, leur jalousie fait qu’ils me pourrissent la vie pour des détails…[Quelques larmes ont coulées et rendent illisible une partie du texte qui suit.] …erïa avait raison, personne ne m’aime, tout le monde m’ignore ou me traite avec aversion, suis-je si monstrueuse pour que ma famille refuse de m’adresser le moindre mot ? Pourquoi je n’ai pas la moindre nouvelle de papa et maman depuis tout ce temps ? Ne pensent-ils pas à moi ? Je ne comprends pas… [De nouvelles larmes rendent la suite indéchiffrable.]
________________________________________ Citation : 31 Souffleglace de l’année 141 [L’écriture est fébrile, caractérisant une colère mêlée à de la tristesse.] Cher journal, Une nouvelle année s’achève encore, encore une année où je n’ai toujours aucune nouvelle de mes parents et de ma sœur, ils me manquent de plus en plus, je me sens mal loin d’eux. J’ai mal, mon cœur me fait mal, personne ne se soucis de moi, même pas à l’école, les professeurs refusent de me m’apprendre d’avantage, ils disent que je suis encore trop jeune et que j’ai besoin de patience et de plus de maîtrise. Je sus l’une des meilleures de l’école, pourquoi me refusent-ils de le devenir encore plus ? Je… Je les hais ! Je les hais tous ! Ils refusent de me laisser devenir forte, ils ne veulent pas que je progresse, je les déteste ! Enfin, pas tous. J’ai quand même de la chance que quelques professeurs acceptent encore de me parler et de m’apprendre même si je ne peux pratiquer au même niveau que les autres. Les autres… Ils se méfient de moi, ils m’évitent et ne veulent pas me voir, ils me traitent comme une pestiférée… A cause d’eux, je n’ai pas progressé dans mon semestre et je suis encore bloquée ici pour un temps… JE LES HAIS, tout comme je hais mes parents de m’avoir abandonnée ici ! [Des larmes rendent incompréhensible la suite et un bout de page est déchiré.]
________________________________________ Citation : 15 Soufflefeu de l’année 146 Cher journal, Aujourd’hui, j’ai 19 ans. Un énième anniversaire au sein de cette geôle que les gens appellent à tort une école. Heureusement, mes progrès ont enfin été remarqués et j’ai enfin la fin de mon instruction qui arrive, la vingtaine aussi et j’en serais soulagée une fois sortie, je n’en peux plus des moqueries des autres et des messes basses qui jalonnent mon chemin dans chaque couloir. Je suis pressée de revoir papa et maman, je vais leur faire payer ce qu’ils m’ont fait, m’avoir abandonnée à mon sort, dans cette école sans jamais prendre de nouvelles, de m’envoyer chez un « ami » lorsque l’école fermait pendant les vendanges, de refuser de me voir et de répondre à mes lettres. Allerïa, qu’a-t-elle bien pu devenir ? Après tout je m’en fiche, je suis sure qu’ils l’ont toujours préférée à moi, cette garce. J’ai appris, pendant 11 longues années, à maîtriser mon pouvoir, j’ai appris plein choses, cultures, langues et magies oubliées. J’ai même découvert l’existence de la Maho dans un bouquin, une magie bannie par tous dont je ne sais pas grand-chose si ce n’est qu’elle est terrible. Malheureusement, l’apprendre ici est compliqué, je devrais attendre pour m’y lancer, m’isoler pour pouvoir la pratiquer en toute sécurité. Je suis plus forte que les autres Elémentaires de l’école, mes professeurs l’avaient compris et ils ont pourtant voulu me freiner dans ma soif d’apprentissage, attendre n’était pas mon fort, je le savais et eux aussi.[Un petit paquet de pages, ainsi que le côté droit de celle-ci, sont partiellement où complètement brûlées.]
Extraits du journal d'Alleïa
Acte II : La flamme vengeresse.
Enfin je rentrais chez moi, enfin j’allais obtenir des explications et savoir pourquoi j’avais du endurer tout cela. Ma formation était enfin terminée, j'avais soif de réponses et de vengeance. La petite maison se profilait au loin, j’approchais de la vérité, MA vérité, celle qui m’avait condamnée à souffrir pendant douze longues années… Rien n’avait changé, enfin presque, je pouvais distinguer la diligence au loin, celle de mon oncle. Il était de passage ? Lui qui ne m’avait jamais regardée, il n’avait toujours eu d’yeux que pour Allerïa, et les quelques fois ou il me prenait dans ses bras, quand j’étais enfant, c’est qu’il m’avait simplement confondue avec cette traînée. J’avais bien changé après ces sept années de dur labeur pour maîtriser mon élément, et après l’avoir maudit, hait, rejeté, j’avais enfin apprit pourquoi la nature me l’avait confié. Je possédais le noble pouvoir de maîtriser le feu, j’avais appris les bases, les avaient peaufinées des journées entières pour que ma famille soit fière de moi, mais ils se sont toujours foutus de moi, peut-être m’avaient-ils oubliée. Quel genre de parent indigne oublierait sa fille ? Surtout quand il voit sa sœur jumelle chaque jour au domicile ? Je brûlais d’impatience de les entendre m’implorer, demander mon pardon, peut être pleureraient ils comme des nourrissons, geindraient ils comme un porcelet que l’on égorge… J’avais hâte, tellement hâte que je courais presque vers ce futur cimetière. J’entrais dans la demeure, un bruit étouffé et net conclut mon entrée dans la maison. Ils étaient tous là, je les entendais, qui riaient, discutaient, qui s’amusaient… Sans moi ? A vrai dire je n’étais pas choquée, j’avais beau être proche de ma vingtième année, j’étais résolue, ils allaient me le payer. J’étais sur le palier du salon, le premier regard qui se fixa sur moi était celui de ma mère. Elle était choquée, ou peut être était-ce aussi du dégoût ? Elle ne m’adressa pas le moindre mot, je la fixais avec un ressentiment qui venait de refroidir l’ambiance à tel point que les autres s’étaient retournés également dans ma direction. Ma sœur fut la seule à me lancer, d’un ton belliqueux : « - Tu n’as rien à faire ici, tu n’es pas la bienvenue. » Avais-je mal entendu ? Ma propre sœur, mon reflet dans le miroir, le sang de mon sang, la personne qui était la plus apte, mentalement, physiquement ou je ne sais trop quoi d’autre, venait de me rediriger vers la porte ? J’étais déjà en rage avant d’être arrivé ici, je l’étais encore plus maintenant. D’un geste de la main j’incendiais les rideaux, la commode à proximité et mes flammes bloquaient la sortie de la salle. « - Qu’as-tu dis, garce ? » Ma voix était horriblement déformée par la rage, je me mettais à présent à hurler. « - DOUZE ANS ! Cela fait… douze ans que j’ai été enfermée dans une école de magie, et tout ça pour quoi ? Pour qu’une traînée inutile me prenne de haut ? As-tu seulement oublié ton inutilité au sein de cette famille ? » Ma voix redevint normale, je prenais un ton ironique afin de pouvoir lâcher mon venin d’une manière encore plus cinglante. « - Et vous père ? N’avez-vous pas quelque chose à avouer ? Vous savez, j’ai bientôt vingt ans maintenant je ne suis plus une enfant que l’on couvre et à qui on ment. Je dois m’estimer heureuse que ma merveilleuuuuuuuuuuuuuse sœur jumelle fût présente pour vous rappeler chaque jour à quoi je pouvais ressembler maintenant, non ? Cette parfaite petite poupée de cire que vous avez élevée à mes dépens pendant sept ans, je vais la reprendre maintenant. » D’un geste sec je lançais une gerbe de flammes sur ma sœur, ses vêtements ne se firent pas prier pour propager mes flammes vengeresses partout sur ce petit corps fragile et inutile qu’elle avait. Tout l’entourage sursauta, mon oncle eut le réflexe de vouloir éteindre l’incendie avec sa magie aqueuse, malheureusement ma sœur brûlait, elle hurlait de douleur pour finalement cesser de bouger et tandis que ma mère me suppliait de stopper ceci, j’arborais un regard que personne n’avait encore jamais vu jusqu'à maintenant : La satisfaction. Oui, regarder ma sœur mourir immolée par mes flammes était un grand réconfort. Je regardai à nouveau mon paternel qui était tétanisé par la peur, quelle récompense jouissive. Mon oncle se tourna vers moi et rugit à son tour : « - Quel genre de monstre es-tu pour brûler vive ta propre sœur ? - Quel genre d’oncle êtes vous pour m’avoir rejeté, moi, votre nièce, vous n’avez jamais été capable de me différencier d’elle, les seules fois ou j’ai pu passer un instant privilégié avec vous, vous m’appeliez sans cesse « Allerïa, ma petite Allerïa ». Mais peut être ne l’avez-vous jamais su, je m’appelle Alleïa, pas Allerïa, espèce de vieux schnoque sénile. » L’un de mes cousins fonça sur moi pour me frapper, lui aussi, je ne l’avais jamais aimé, cet espèce de porc qui m’avait regardé comme un futur objet sexuel. Il ne savait pas, que dans la manche qui couvrait ma main, j’avais saisit l’un des couteaux issu de la collection de mon père, une lame bien tranchante, si je peux en juger par la netteté avec laquelle j’ai tranché la gorge de cet abruti. Il s’est vautré au sol comme le déchet qu’il était, se vidant de son sang à vitesse grand V. je portais la lame à ma bouche, avec un sourire dément avant de devoir supporter alternativement les supplications de mon père et de ma mère. Mon oncle et mon deuxième cousin, essayaient de stopper en vain l’hémorragie qui venait de terrasser mon autre cousin en moins de quarante cinq secondes. « - Tu n’es pas l’enfant que ta mère à mit au monde, Alleïa, tu n’as jamais été aimée en ces lieux, ton pouvoir est maudit par tous, je ne t’ai jamais aimé et ne t’aimerai jamais, tu viens de tuer deux personnes de sang froid, et tu oses me demander des explic… - Je t’en prie ! Cesse cette folie ! Allerïa… Mon enfant ! Allerïa ! » Je venais de monter encore deux crans dans le domaine de la colère. Mon père me faisait la morale, ma mère ne s’inquiétait que du corps calciné qui brulait encore non loin et qu’elle ne pouvait atteindre. Ils avaient tout deux ruiné mon enfance et maintenant je les tenais tous à ma merci. Et pourquoi ? Pour n’avoir que des remontrances ? Encore des remontrances ? C’en était trop. D’un autre geste de la main, des flammes vinrent encercler mon oncle et mon deuxième cousin qui étaient maintenant en proie à la panique et incapable de bouger de ce brasier ardent. « - Vous avez détruit mon enfance, vous m’avez détruite, alors je vais vous le faire comprendre, je vais vois faire comprendre quel genre de monstre vous venez de déchaîner… Je vais vous le faire payer, c’est pour ça que je suis ici, pour reprendre ce que vous m’avez volée. Mais je ne peux récupérer cette enfance joyeuse que je n’ai jamais eue, alors je vais prendre la vie de mon cher oncle et de cette infâme progéniture qu’est son deuxième fils, ensuite vous comprendrez ce qu’est la souffrance, telle que je la connais. - Alors tu vas tous nous tuer, pour te prouver que tu avais raison ? En réalité c’est toi qui me donne raison, j’ai honte d’être ton père. » Un simple claquement de doigt suffit à faire taire le manipulateur d’eau et son fils qui implorait mon pardon, leurs suppliques avaient laissé place au crépitement du feu consumant leurs corps, telle une flamme ronge peu à peu une bougie. Je ne laissai même pas le temps à ma mère d’inspirer à nouveau que je venais de l’enfermer elle aussi dans un cercle de flammes infernales, n’attendant que mon bon vouloir pour mettre fin à ses lamentations. J’approchais de mon père, qui était resté assis sur son fauteuil et affrontait mon regard avec du mépris. Il n’avait plus l’âge de combattre et ses maux de dos l’empêchaient de se mouvoir correctement, aussi je me contentai de me poser sur ses genoux comme le ferait n’importe quelle fille adorable envers son papounet. Je pris le soin de bloquer au maximum le mouvement de ses bras en collant la paume de mes mains sur ses poignets, j’avais une totale emprise sur lui, l’air chaud qui émanait de mon corps rendait insupportable un contact physique avec ma personne, le simple fait d’être trop près était déjà passablement enquiquinant. Je relâchais mon emprise sur son poignet gauche pour saisir à nouveau le couteau coincé entre mes lèvres avant de poser une première entaille sur l’épaule de l’homme. « - Vous ne saisissez donc pas ? Vous n’avez jamais été un père pour moi, vous m’avez abandonnée et oubliée, alors comment pouvez vous dire aussi calmement de telles inepties ? Est-ce la décrépitude qui vous érode, vous aussi ? Je ne suis plus l’enfant idiote qui s’est réjouie du moindre cadeau hypocrite que vous lui avez offert… Regardez-vous maintenant, restant impassible devant la personne qui vient de tuer votre DEUXIEME fille, votre femme et trois cloportes sans intérêt, vous n’avez même pas sourcillé. - Tu n’es qu’… une sotte qui… n’a jamais été à la… hauteur de nos espérances. - Parce qu’Allerïa était une enfant prodige, sans doutes, incapable de maitriser la magie, incapable d’être présentable, une véritable gourde. Sa seule chance dans la vie à été d’être mon portrait craché. - Allerïa était l’enfant… que nous avions toujours… voulue, elle n’abritait pas un esprit aussi torturé et malsain… que toi… - Voulez vous savoir comment je suis devenue ainsi ? Parce que je possède un pouvoir inné que chaque mage redoute en ce monde, j’ai le pouvoir d’annihiler la magie, les autres m’ont détestée parce que je les handicapaient, je n’ai jamais reçu le moindre sourire, je n’ai jamais été aimée, nulle part. - Tu es celle que tu as choisi d’être, tu as choisi d’être une personne… qui prive les autres du bonheur… tu nous à privé… moi et ta mère du seul enfant que nous aimions… Que Zéphyr ait pitié de ton âme. -SILENCE ! » J’aurai voulu le faire flamber immédiatement, avec toute les souffrances du monde qu’il m’était possible de générer avec une simple flamme, mais au final, je me contentais d’un outil plus agréable. Je posais une autre entaille près de la première, encore sanguinolente et jeta un regard à celle qui fût un temps, celle que je considérais comme ma mère. La femme qui se faisait dévorer très lentement par des flammes vicieuses que je prenais malin plaisir à faire stagner sur des parties sensibles du corps. Des brûlures localisées qui procuraient des douleurs vives. Elle scandait mon nom, me demandant clémence elle aussi, presque tous l’avaient fait, pourquoi lui aurais-je accordé ce droit ? Parce qu’elle à été celle qui m’a permit de voir le soleil ? Sûrement pas. Mes parents avaient toujours été des personnes pieuses, ils louaient tout particulièrement Zéphyr, je me souviens même que c’était un sujet un peu épineux. J’en revins à ce vieil homme faible qui avait peine à respirer après cette deuxième entaille, plus profonde que la première et qui avait irrémédiablement tâché sa chemise de sang. Il toussait et avait la plus grande peine du monde à respirer. Son dernier souffle n’allait pas tarder à venir et je n’étais pas encore satisfaite de la sentence. D’un geste magistral j’utilisai à nouveau ce fabuleux pouvoir que j’avais si durement maitrisé pour faire chauffer la lame du couteau, elle venait d’avoir une teinte rouge-orangé vive que j’appliquais sur la plaie ouverte. Un crissement ignoble fut rapidement couvert par la douleur de mon père, mais la plaie était refermée, un peu n’importe comment mais au moins, ce n’est pas cette hémorragie qui aurait raison de lui pour le moment. « - Ne mourrez pas maintenant, votre supplice ne fait que commencer, j’ai encore envie de philosopher sur le bien et le mal avec vous et vos conseils avisés. Vous qui croyez en une destinée toute tracée, pensez vous que c’est Zéphyr qui m’a conduite pour vous tuer aujourd’hui ? Il n’en est rien, je suis ici parce que j’ai soif de vengeance, où est votre dieu, maintenant ? » La pièce s’enflammait de plus en plus, nous étions cernés par le brasier. Je n’étais pas capable de m’amuser avec ma victime tout en m’occupant d’une telle quantité de flammes. La fumée avait d’ailleurs surement alerté les autorités et ils ne tarderaient pas à tous débarquer. Aussi devais-je abréger mon petit jeu et en finir rapidement avant de partir. J’approchai mes lèvres de l’oreille de mon père, lui susurrant quelques mots pendant que j’enfonçais l’acier tranchant petit à petit dans son plexus. « - Le pire dans tout ça père, c’est que je vous ai aimés, vous, mère, Allerïa… Tous. Et maintenant je vous prie d’accepter toute ma gratitude pour m’avoir offert sept années pendant lesquelles j’ai pu préparer votre fin à tous. Mais tâchez de ne pas oublier que vous êtes responsable de celle que je suis maintenant… » Je n’avais pas besoin d’en dire plus, il venait de rendre l’âme lui aussi. C’était bien regrettable que je ne puisse lui parler plus longtemps, je n’ai pas pu rattraper ces sept années de vide. Enfin je devais trouver un moyen de masquer tout ce beau bazar. Ce qui était assez simple, je fis jaillir quelques étincelles de la cheminée non loin pour les faire se poser sur le tapis qui s’enflamma lui aussi, ensuite je n’avais qu’a me concentrer pour que les corps soient méconnaissables. Le funeste brasier fit le travail pour moi, les corps étaient dans un tel étant qu’il serait difficile de savoir ce qui leur était arrivé. Je pris la porte, en repoussant localement les flammes qui me barraient la route avant de sortir du domicile et de partir en laissant la maison toute entière brûler. Tout au plus, si les gardes ne croyaient pas à l’accident, ils penseraient qu’il s’agit d’un cambriolage qui à mal tourné. Je n’avais pas le moindre remord, bien au contraire, j’étais sereine, libérée d’un poids accablant. Mais maintenant j’étais seule dans Cydonia, et la cité ne m’ayant jamais intéressée outre mesure, je me débrouillai pour trouver une échappatoire.
Acte III : L'étincelle mourrante
Citation : 13 et 14 Soufflevent de l’année 147 [L’écriture est tremblotante, une fatigue pesante se fait sentir, les formulations utilisées démontrent un changement radical de la personnalité.] J’eus de la chance de tomber sur un marchand Almer peu scrupuleux qui se rendait au nord, dans la cité de Storghein. Je n’avais eu qu’à lui faire les yeux doux pour qu’il ne m’embarque et me fasse passer pour son apprentie aux yeux de la garde. Bien qu’il eut tenté de mettre la main sur moi à de multiples reprises, je lui laissai la vie sauve jusqu'à ce que nous repartîmes de Tamawa, en direction de Dakata, une petite cité à quasi-égale distance de Storghein et Silmarie. Je ne pouvais mettre les pieds à Storghein, j’étais une Cydienne. Je pense bien que cet empoté le savait et qu’il tenterait à nouveau de profiter de moi dés qu’il en aurait l’occasion avant de m’abandonner au milieu de nulle part. J’ai eu à nouveau de la chance dans mon malheur, nous fûmes attaqués par des brigands, et j’usai alors à nouveau de mes charmes pour profiter de la situation et parvint encore à échapper à des sévices dégoûtantes. Le bon point c’est que je n’étais pas loin de Dakata, le mauvais c’est que j’étais affaiblie par le manque de vivre, une plaie au bras causée par l’une de ces ordures et le climat dont je n’étais pas habituée, rapidement la fatigue eut raison de moi et je tombe littéralement dans les pommes. Mon heure était venue, sans doutes, c’est que j’avais pensé avant de tomber de fatigue en me vidant doucement de mon sang au milieu d’un chemin, perdue au milieu de nulle part.[Un morceau de la page est resté vierge, comme si sa rédaction avait été remise à plus tard. L’écriture suivante est redevenue normale.] Je revins à moi après quelques heures de torpeur, je m’éveillais dans une petite maison, je-ne-sais-où et surtout, chez je-ne-sais-qui. La personne qui m’avait recueillie s’était occupée de moi pendant tout le temps de ma léthargie, je me souviens encore de son nom… Niredia. Je dû attendre plusieurs minutes avant de retrouver la totalité de mes fonctions intellectuelles et de comprendre ce qui m’arrivait.
________________________________________ Citation : 15 Soufflevent de l’année 147 [La langue utilisée est différente de celle utilisée depuis le début de l’ouvrage] Niredia m’a expliqué en détails ou j’étais arrivée, lorsque je suis tombée inconsciente, j’étais en réalité à la bordure de la grande forêt du nord, près de Storghein. Elle m’expliqua aussi qu’elle appartenait à un peuple de femmes libres qui s’étaient rassemblés après avoir fui les cités misogynes. Je dois dire que j’étais surprise, je ne me souviens pas avoir entendu parler de cette cité et pourtant je me souviens nettement de cette période nommée « l’exode des femmes ». C’était donc là qu’elles s’étaient rassemblées. Si j’écris dans la langue Astorg maintenant, c’est simplement parce que je sais que Niredia ne peut la lire, je ne veux pas qu’elle mette le nez dans mon journal, j’ai donc aussi caché les anciennes pages dans la chambre qu’elle m’a offerte chez elle. C’est une femme bien, la sœur que je n’ai jamais eue. Elle m’a surnommée Lina, je trouve que c’est un joli sobriquet, elle est la seule personne au monde qui m’avait gratifié d’un surnom amical.[Le texte repasse en langue cydienne] Je me rends compte de la chance que j’ai eu lorsqu’elle m’a ramenée presque-morte ici pour prendre soin de moi, si ces bandits m’avaient retrouvé avant elle, je n’aurais pas donné cher de ma peau. Les hommes sont vraiment rebutants.
________________________________________ Citation : 18 Tombepluie de l’année 149 [Le texte est de nouveau rédigé en Astorg] Cela fait déjà plus d’un an que je suis à Muria, plus d’un an que Niredia m’a sauvé la vie et me chérie comme sa propre fille. Je ne parviens toujours pas à cerner tout cet altruisme dont elle fait preuve, elle ne sait rien de mon histoire, officiellement mes parents sont morts dans un naufrage et j’ai été poursuivie par des bandits en voulant après le peu de fortune de ma famille. Je sais que lui mentir était nécessaire, mais elle qui était toujours si chaude et tendre avec moi, cela me faisait presque mal au cœur de devoir faire ça. Je ne pouvais lui mentir sur certains points, le fait que je puisse aisément communiquer avec n’importe quelle race d’Azthia indiquait malgré moi que j’étais issus d’une famille un minimum aisée et que j’avais reçu l’instruction minimale à ce sujet. Mon talent pour la maîtrise du feu indiquait aussi que j’avais eu les entraînements nécessaires, il m’était difficile de le nier, j’avais eu à user de mensonges à nouveau pour formuler les évènements de manière avantageuse pour moi.[La suite mêle tantôt des portions de phrase en elfique, tantôt des morceaux en cydien.] Il va me falloir oublier ce lourd passé qui m’empêche d’avancer, je débutais une nouvelle vie dans une cité éloignée de mes tourments, avec une personne qui me tiens à cœur, quelqu’un que j’estime vraiment, pour la toute première fois de ma vie. J’ai tout de même besoin d’apprendre à me défendre, la magie du feu ne me sera pas forcément toujours fidèle…
________________________________________ Citation : 3 Tombeneige de l’année 151 [Le style d’écriture est étrangement décontracté, serein, une sensation apaisante rythme la formation des lettres.] Je suis heureuse, j’aime ma nouvelle vie, si j’avais pu naître ici plutôt qu’a Cydonia je crois que ma vie n’aurait pas plus être plus heureuse. Niredia est comme une mère, une sœur et une amie pour moi, elle m’apprend chaque jour à vivre et à profiter de ce qui est juste. Elle m’a aussi montré comment manier le fouet, une arme peu encombrante et redoutable disposant d’une allonge considérable. Cependant je ne suis pas franchement inspirée par cette forme d’arme, trop peu tranchante à mon gout, j’avais toujours ce petit couteau qui me suivait partout… Une idée me venait en tête.[Quelques lignes furent sautées, marquant indirectement une ellipse dans la journée contée par Alleïa] Voila qui était intéressant. En me basant sur le principe d’un fouet, j’avais demandé un dispositif assez ingénieux à la forge. La seule chose qui me contraignait un peu, c’était de devoir m’affubler d’un gantelet, m’enfin ce n’était pas grave. Le principe était celui d’un fouet, j’avais demandé s’il m’était possible d’accrocher une chaîne sur le dessus du gantelet, chaîne qui serait facilement cachable entre deux plaques de la pièce d’armure et en l’enroulant autour du gantelet. J’étais assez enjouée par cette idée que j’avais même demandé pour assister à la réalisation du projet. La petite chaîne n’étais pas très longue, après tout ce n’étais pas franchement nécessaire, elle devait faire à un peu plus de soixante-dix centimètres et l’extrémité libre était pourvue d’un petit crochet serré. Maintenant je possédais une arme à usage double. Le couteau que j’avais conservé toute ces années avait maintenant de multiples utilités autres. En le fixant à l’extrémité de la chaîne, j’obtenais un style de fouet très court et tranchant, en le conservant tel quel, c’était un couteau des plus basique. Maintenant que je m’étais assuré d’avoir de quoi me défendre physiquement parlant, je me sentais rassurée, en quelque sortes. L’avantage d’avoir un tel outil était de pouvoir avoir mon « fouet » en tant qu’arme et le couteau comme outil de torture principal...
________________________________________ Citation : 17 Soufflefroid de l’année 151 [Un passage raturé avec frustration démontre un état d’énervement avancé.] Je n’aime pas être ici, Muria à beau être le seul endroit où je me suis sentie libre et heureuse, je n’aimais pas être ici. Je venais de me disputer avec Niredia, elle ne voulait pas que je m’aventure en dehors de Muria pour le moment, elle avait peur pour moi, je pouvais le comprendre, mais pouvait-elle comprendre que j’avais aussi besoin de découvrir le monde qui m’entoure ? Je ne voulais pas qu’elle me haïsse, j’aurais préféré me faire tuer que d’assister à un tragique moment où elle me sortirait les mêmes mots que mon père l’avait fait… Il y a… 5 ans. Je la respectais au point ou je consentais à lui obéir, me rappelant qu’elle était celle qui m’avait protégé tout ces années. Elle n’était pas pour autant aussi autoritaire, elle ne me refusait que très peu de choses, pour ne pas dire pratiquement rien, j’avais eu l’occasion de l’accompagner à de multiples reprises hors de la cité après tout. Elle m’avait enseigné plus de choses que tous mes professeurs à l’école de magie, plus que mes parents, plus que n’importe qui d’autre. J’allais me raviser pour le moment, je pense bien qu’un jour, elle me considérerait comme suffisamment responsable pour prendre mes propres décisions…
________________________________________ Citation : 15 Soufflefeu de l’année 152 Vingt-cinq ans. Je venais tout juste de passer ma vingt-cinquième année, je ne m’en étais pas encore rendu compte. Cela faisait longtemps que j’avais perdu la notion du temps, la vie a Muria avait beau m’enquiquiner, j’étais assez occupée pour ne plus compter les minutes. J’avais reçu en cadeau une magnifique robe couleur feu qui je cite « amplifiait tout mon éclat ». Je dois admettre que cette robe était particulièrement jolie, je l’aimais beaucoup. Pour l’occasion je m’étais enfin débarrassé de cette couleur châtain qui avait la fâcheuse tendance de me rappeler à quel point Allerïa aimait sa chevelure. J’avais opté pour une couleur rousse-rouge feu qui m’allait particulièrement bien avec cette nouvelle robe.[La page suivante à été arrachée soigneusement]
Extraits du nouveau journal d'Alleïa
Acte IV : La flamme purificatrice.
Citation : Niredia, Je te laisse cette lettre pour t’annoncer que je m’en vais, en ce jour de l’an 154. La vie à Muria devient trop routinière pour moi. Depuis que tu m’as recueillie, je n’ai jamais su te remercier comme il se devait pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu m’as sauvée, élevée, éduquée, aimée comme personne ne l’avais jamais fait auparavant, je t’en serais éternellement reconnaissante. Je sais que mon départ de Muria pourrait être mal vu par nos sœurs amazones, mais sache que ce n’est pas une désertion, je pars simplement en voyage quelques temps et je m’assurerai de ne pas enfreindre nos lois. J’aimerai pouvoir t’assurer de mon retour avec précision, mais je ne peux prédire l’avenir. Sache juste que je reviendrai, plus forte et accomplie. Alors, s’il te plait, ne me blâme pas pour ce départ. Je t’aime mon amie, ma sœur, ma mère. Alleïa.
Lettre laissée lors du départ d’Alleïa, le 13 Soufflegivre de l’année 154.
Seulement personne ne savait que Niredia, pendant toutes ces années avait simplement occulté la véritable personnalité d’Alleïa en comblant ses manques affectifs. Maintenant qu’elle est de nouveau seule, Alleïa retourne enfin à sa véritable nature, profitant de ses voyages pour apprendre petit à petit cette fameuse magie du sang, q'elle ne maîtrise pas encore mais apprend avec passion.
Dernière édition par Alleïa le Ven 25 Jan - 2:29, édité 3 fois
Eléa Nombre de messages : 5382
Âge : 34
Race et âge : Cydienne - 31 ans
Cité : Muria
Métier : Fleuriste-Gladiatrice
Feuille de personnage Compétences :
Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus :
Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière) Réputation :
(10/10)
Sujet: Re: Allumer le feuuuuuuu ~ ♫
Jeu 24 Jan - 14:30 Bonsoir et re-bienvenue !
> Au niveau de l'image, je ne distingue pas ce que tu appelles les plaques d'armures, j'ai l'impression qu'elle a des "griffes" en fait, tu veux bien m'en dire un peu plus sitiplait ? ^^'
> Je précise que les cheveux de couleur rouge seront très mal perçus si tu dois aller à Cydonia (c'est une simple précision, cela n'affecte en rien ta validation) !
> Je précise que si Alleïa agit de la sorte (violence, torture etc) à Muria, elle sera exécutée ou bannie (que ce soit envers les Soumis ou envers les Amazones).
> Pour ce qui est de l'autorité, je précise également qu'en cas de combat, chaque femme apte à se battre est envoyée au front.
Tout ça ne sont que des précisions, là encore, cela n'intervient pas dans ta validation
Par contre, les points suivants sont essentiels dans ton histoire, je m'en suis bien rendue compte mais pas possible vis à vis de l'univers d'Azthia. Je t'ai expliqué à chaque fois pourquoi :
> Un enfant annihilateur ne peut pas intégrer l'école élémentaire car non seulement il devient handicapant pour ses camarades mais en plus, aucun professeur ne pourra lui apprendre à maîtriser un élément, ou d'apprendre à combattre avec. Je pense que si tu veux garder l'histoire de ne pas être rentrée pendant 7 ans, tu peux être envoyée chez un mécène par exemple (j'ai cru comprendre que les parents étaient riches).
Si tu gardes l'idée d'une élémentaire mais non annihilatrice, quelques précisions :
> Seuls les enfants "pauvres" sont en général pensionnaires et même si tu étais pensionnaire (car cela arrive aussi chez les riches), l'école ferme pendant les vendanges donc il y a forcément un moment où tu serais rentrée chez tes parents ou accueillie dans ta famille.
> A 8 ans (si j'ai bien calculé), les cours sont donnés en commun, les élèves n'ont pas de maître personnel (ils n'en ont un que vers 12 ans, un peu avant exceptionnellement). L'âge minimum pour la fin de la formation est 20 ans, peu important l'âge auquel tu rentres à l'école élémentaire ou commence la formation sachant que ladite formation dure au minimum 8 ans.
> Tu as noté dans ta biographie "Silmaria" au lieu de Silmarie (dans le passage sur les 13 et 14 Soufflevent).
> Comment ton personnage a-t-il appris l'Astorg ?
Concernant Muria :
> Les Soumis sont cantonnés dans le quartier des Soumis et, dans la journée, sur le chantier, donc l'agression me parait peu probable à moins d'être dedans.
> Les lois de Philéa viennent juste après la signature de l'accord avec Anatoli Clari, en conséquence, ton accident ne peut pas arriver avant vu qu'il n'y avait alors que des hommes capturés dans les alentours.
Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser !
Sujet: Re: Allumer le feuuuuuuu ~ ♫
Ven 25 Jan - 2:10 Citation : > Au niveau de l'image, je ne distingue pas ce que tu appelles les plaques d'armures, j'ai l'impression qu'elle a des "griffes" en fait, tu veux bien m'en dire un peu plus sitiplait ? ^^' L'arme n'apparait pas sur l'image, il s'agit d'un gantelet de plaque classique -ou presque- avec une solide chaîne accrochée au niveau du poignet. Et au bout de la chaîne il y a une dague, cette dernière se rangeant (ou plutôt en se coinçant) entre deux morceaux de plaque constituant l'armure. L'arme n'est pas volumineuse mais ainsi rangée les mouvements de la main sont légèrement gênés.
Citation : > Je précise que les cheveux de couleur rouge seront très mal perçus si tu dois aller à Cydonia (c'est une simple précision, cela n'affecte en rien ta validation) ! > Je précise que si Alleïa agit de la sorte (violence, torture etc) à Muria, elle sera exécutée ou bannie (que ce soit envers les Soumis ou envers les Amazones). > Pour ce qui est de l'autorité, je précise également qu'en cas de combat, chaque femme apte à se battre est envoyée au front. Tout ça ne sont que des précisions, là encore, cela n'intervient pas dans ta validation C'est noté, il n'y a absolument AUCUNE chance qu'elle fasse usage de la violence à Muria, de toute manière
Etant donné que j'ai remplacé Annihilateur par Maho, je précise au passage que personne au sein de Muria n'est au courant et que le personnage cache bien évidement la pratique de cette magie, histoire de garder sa tête. x)
Citation : > Un enfant annihilateur ne peut pas intégrer l'école élémentaire car non seulement il devient handicapant pour ses camarades mais en plus, aucun professeur ne pourra lui apprendre à maîtriser un élément, ou d'apprendre à combattre avec. Je pense que si tu veux garder l'histoire de ne pas être rentrée pendant 7 ans, tu peux être envoyée chez un mécène par exemple (j'ai cru comprendre que les parents étaient riches). J'ai abandonné l'Annihilation pour la Maho, et modifié tout ce qui s'y rapportait, normalement
Pour ce qui est du fait de ne pas rentrer chez elle pendant les vendange, j'ai aussi trouvé une alternative qui fait qu'elle n'a pas vu sa famille.
Citation : Si tu gardes l'idée d'une élémentaire mais non annihilatrice, quelques précisions : > Seuls les enfants "pauvres" sont en général pensionnaires et même si tu étais pensionnaire (car cela arrive aussi chez les riches), l'école ferme pendant les vendanges donc il y a forcément un moment où tu serais rentrée chez tes parents ou accueillie dans ta famille. > A 8 ans (si j'ai bien calculé), les cours sont donnés en commun, les élèves n'ont pas de maître personnel (ils n'en ont un que vers 12 ans, un peu avant exceptionnellement). L'âge minimum pour la fin de la formation est 20 ans, peu important l'âge auquel tu rentres à l'école élémentaire ou commence la formation sachant que ladite formation dure au minimum 8 ans. J'ai adapté la chronologie pour qu'elle sorte de l'école vers 20 ans et, sauf erreur et/ou oubli de ma part, j'ai édité tous les passages qui s'en trouvent affectés.
Citation : > Tu as noté dans ta biographie "Silmaria" au lieu de Silmarie (dans le passage sur les 13 et 14 Soufflevent). Corrigé.
Citation : > Comment ton personnage a-t-il appris l'Astorg ? Les bases à l'école (sauf si l'écle élémentaire est aussi raciste que le reste de cydonia XD) et avec le temps passé à Muria, le personnage n'ayant aucune révulsion envers les Astorgs (sauf les hommes), certaines habitantes lui aurait alors dispensé quelques trucs supplémentaires.
L'Astorg reste cependant la langue qu'elle parle le moins bien avec le jinmen (De vagues notions de Jinmen et un poil plus en Astorg).
Citation : Concernant Muria : > Les Soumis sont cantonnés dans le quartier des Soumis et, dans la journée, sur le chantier, donc l'agression me parait peu probable à moins d'être dedans. > Les lois de Philéa viennent juste après la signature de l'accord avec Anatoli Clari, en conséquence, ton accident ne peut pas arriver avant vu qu'il n'y avait alors que des hommes capturés dans les alentours. J'ai supprimé le passage, il ne jouais pas un rôle déterminant sur le personnage et j'avais mal calculé les événements historiques
Voila voila, j'espère que tout colle cette fois
Eléa Nombre de messages : 5382
Âge : 34
Race et âge : Cydienne - 31 ans
Cité : Muria
Métier : Fleuriste-Gladiatrice
Feuille de personnage Compétences :
Manipulation de la nature / Soin / Esprit Compétences bonus :
Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière) Réputation :
(10/10)
Sujet: Re: Allumer le feuuuuuuu ~ ♫
Ven 25 Jan - 14:18
Sujet: Re: Allumer le feuuuuuuu ~ ♫
Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum