Nom : Lorsen
Prénom: Kriisten, surnommée Kriis par ses intimes
Âge: Trente longs printemps d'existence
Race:Jeune humaine pure Astorg
Cité d'appartenance: Cydonia ? Mais non voyons, Storghein !
Métier:Politicienne et soldat
Position :Oblat de Storghein depuis sa naissance, le pouvoir étant transmis de manière héréditaire
Monture:Mi Arabe mi Mérens alezan de sexe masculin, de taille relativement petite (Un mètre quarante au garrot), de caractère nerveux et intelligent. Nommé Feu de Brume (surnommé Fifi par notre très chère Oblat), son demi-sang lui confère la robustesse et le pieds sûr des chevaux de montagnes ainsi que la rapidité et le vif des Arabes du désert... Véritable petit trésor de Kriisten qui l'a élevé elle-même afin d'en faire son parfait étalon de combat, courageux et endurant en toutes circonstances ! (-->
Image Proposée)
Armes:Sabre à lame recourbée, prévu tout spécialement pour être manié à dos de cheval, d'environ un mètre sept. La monture de la poignée est en bois de hêtre, ficelé en spirale et recouverte de basane noire, sans filigrane. Seules deux demi-olives de laiton sont clouées et maintiennent la basane, offrant une très grande résistance à cette arme de guerre. Presque continuellement attaché dans son fourreau à la taille de Kriisten, cette dernière sait le magner à la perfection pour semer la mort chez l'ennemi...
De plus, afin de ne jamais se retrouver désarmée, elle cache dans le creux de sa cuisse gauche un poignard à double tranchants de vingt centimètres, qu'elle ne quitte en aucune circonstance. La lame et le quillon sont en acier forgé, le pommeau en fer massif et la fusée en bois sculpté... Drôlement pratique pour les tentatives d'assassinats !
(Informations prises sur
Armae, et merci à Thingol pour le lien ! =D)
Compétences choisies:Spécialisation au sabre (Imposée), Tacticienne (imposée), Charisme (Imposée), Connaissance des Langues (choisie)
Faiblesse:Magie, agriculture et pêche, couture
Main dominante:
Droitière
But du personnage: Est-ce trop de vouloir mener son peuple vers la gloire, de leur donner de quoi manger et vivre ? Être une bonne dirigeante et savoir faire les bons choix me semblent déjà un bon début... En faisant entrer les Astorgs dans l'histoire !
Description physique:
Ah Kriisten, jolie Kriisten...
Jeune femme aux cheveux d'or ondulant en boucles parfaites sur sa frêle peau d'albâtre, venant illuminer ses grands yeux bleus en amande. Fine et élancée du haut de son mètre soixante-douze, une allure de reine pour un port de tête gracieux, le corps entier vibrant de fierté et s'étirant vers l'ennemi... Une apparence certes charmeuse et gracile mais... Qui cache et abrite de nombreux dangers ! Car toutes ces années passées à s'entraîner, à combattre, à travailler son corps ont placées sous cette peau d'apparence neigeuse une force étonnante à l'ouvrage ! Souple, se battant comme une danseuse virevoltant mortellement entres les lames acérées de l'adversaire, elle fait honneur à la puissance connue des Astorgs...
Son physique a beau ne pas être à la hauteur d'une certaine prêtresse elfique, le charme et le désir charnelle qu'elle propage autour d'elle compense largement n'importe quel trait de féminité ! Car oui, l'une des choses dont elle soit le plus fière, se trouve être son appartenance incontestée à la gente féminine, sans que son ardeur au combat en soit affectée... Attention à vous messieurs, car elle tends très vite ses filets, lassée de la présence de Meliant à ses côtés malgré ses évidentes compétences physiques. Marre d'un Consort froid et manipulateur, près à tout pour prendre sa place et asseoir sa domination sur le peuple !
Caractère, qualités et défauts:
Qui oserait douter du pur sang d'Astorg coulant dans ses veines ? Qui oserait prétendre que les femmes au pouvoir ne mènent à rien ? Qui ? Elle se ferait une joie de lui prouver le contraire. Disons... Pas très agréablement, en prenant bien soin de s'arrêter avant de le tuer. Enfin... Sauf si ce n'est pas un Astorg, après, cela sort de ses compétences !
Fière, beaucoup trop fière, un rien la blesse dans son orgueil excitant son amertume et finissant généralement par une histoire réglée à coup de poings. Et oui... Pas très diplomatique tout cela ! Cependant, je dis bien cependant, elle donnerait sa vie pour son peuple qu'elle juge beaucoup, beaucoup plus important qu'elle en tout point, prête à tout pour aider quiconque viendrait la quémander. Combien de fois sa sœur l'avait-elle retrouvée, aidant des fermiers à déblayer leur maison effondrée par la neige, seule et sans aucune protection armée ? Ou bien tenant le bras à une vieille femme pour l'aider à vendre le peu de marchandise qu'elle possédait ? Bon d'accord, elle ne pouvait rien lui dire vis à vis de ses nombreux amants, terminant dans son lit sur un simple coup de tête, étant exactement pareil elle-même... De famille, sûrement.
Toujours prête à se battre et à démontrer sa valeur, Kriisten exerce sur les hommes une fascination hors du commun. Comment une femme peut-elle se montrer encore plus vaillante et courageuse, à la limite de l'inconscience totale, qu'une dizaine d'hommes réunis ?! Car oui, pour se jeter dans la gueule du loup, il n'y a pas plus fort qu'elle...
Malgré tous ses côtés de tête brûlée qui lui sont si particuliers, elle sait pourtant comment gérer son peuple, démontrant en temps de grave crise une rare sagesse sortie d'on ne sait où. Bien qu'elle se fit et juge entièrement à son instinct, cela lui a plutôt réussit jusqu'ici, surmontant les nombreuses difficultés s'imposant à elle, à sa manière de brute épaisse fonçant tête baissée dans le tas... Elle ne change jamais d'avis, ou presque, entêtée comme une enragée et soutenant ce qu'elle a décidé au détriment de sa vie, prête à tout pour défendre son point de vue. Il paraît que c'est de famille aussi !
Elle n'est pas aussi naïve qu'on le prétends, se servant de sa tête et décelant assez facilement ceux qui se servent d'elle à des fins disons... Pas très catholiques. Mais elle garde tout cela en elle, jouant le jeu de l'adversaire pour mieux attaquer par la suite. Son charme et ses compétences sont ses plus grands atouts ! Elle peut vous embobiner totalement dans un discours tout en sourires craquants et regard pétillant, vous laissant subitement en plan après avoir obtenu de vous tout ce qu'elle désirait...
A vous de vous méfier !
Biographie:
An 130«
Je me demande pourquoi le pouvoir a été confié aux femmes, sûrement une tromperie de notre Oblat pour prendre la place des hommes... »
Elle s'immobilise. Aussi statufiée qu'un tableau mimant de joyeuses couleurs aquarelles, des boucles dorées tombant au creux de son cou retenues par un simple arceau d'or. Lentement, très lentement, elle pose son regard blessé de petite fille de dix ans sur le jeune adolescent qui lui fait face. Deux mètres les séparent. Deux simples petits mètres... Une flamme s'allume et se consume en elle, vive et emplit de fierté bafouée. Elle avance. Un mètre.
Il la remarque enfin, lui lance un joyeux sourire qui meurt dans l'œuf lorsque le regard vibrant de la gamine le percute de plein fouet. Il tient pourtant bon. Devient narcissique.
« Quoi, qu'est-ce tu veux morpion ? »
Elle lui sourit. Un merveilleux petit sourire bien cruelle, à faire fondre le cercle polaire. Et jette, agressive :
« Répètes. Répètes ce que tu viens de dire, si tu l'oses. »
Autour d'eux, la cité est en halène, silencieuse, retenue et accrochée au simple souffle de ces deux enfants qui s'affrontent du regard. Les badauds échangent des regards, envoient quelqu'un prévenir l'Oblat et le maréchal ferrant que leur petite sœur pour l'une et fils pour l'autre semblent proches de s'étriper... Mais personne ne réagit, parce qu'au fond, pour tous ces combattants au sang chaud, la gamine au centre du cercle est un peu leur animation quotidienne... Jamais vu une telle tête brûlée !
L'adolescent se lève de sa motte de neige, fait craquer ses poings l'un contre l'autre, jouant au plus fort, sûr de gagner.
« J'ai dis que les femmes ne méritaient pas le pouvoir de diriger la vie des autres. »
Elle secoue la tête de dépit, fait onduler ses cheveux blonds dans le vent hivernal, soupirant de manière exagérée devant un cas désespéré. Et le premier coup de poing part.
Puissant, vif et invisible. Envoyant valser sur le verglas le pauvre garçon à la grande gueule. Elle lâche alors :
« Si je gagne, tu viendras m'offrir le plus beau et le plus résistant de tous les poulains de ton père qui naîtront au printemps. »
Vexé et brûlant de hargne de l'humiliation subit, il se relève d'un bond, saisissant la fourche l'attendant tranquillement dans la neige et réplique :
« Et si MOI je gagne, tu seras mon esclave pendant un an entier ! »
« Marché conclut. »
Et les deux adversaires se jettent l'un sur l'autre.
«
Mais qu'as-tu donc dans ta petite tête ?! Dis-le moi, j'aimerai beaucoup le savoir ! »
Kriisten, droite et fière face à sa grande sœur, ne répondit pas.
« Un paysan essoufflé vient subitement me déclarer que ma petite sœur a encore fait des siennes, et lorsqu'un garde vient te ramener à moi, j'apprends que tu étais occupée à massacrer le fils de notre maréchal ferrant ! Et encore, heureusement qu'il y avait foule, parce qu'il a tout de même fallut trois hommes pour t'empêcher d'en faire définitivement un handicapé à vie ! »
La jolie Oblat tourna une nouvelle fois sur ses talons, levant les bras au ciel et demandant aux Dieux qui lui avait donc donné une sœur pareille. Elle reprit son discours sur les cours de combats qui ne servaient pas à massacrer ses partisans, sur le devoir qui pesait sur les épaules de sa jeune sœur, sur le respect qu'elle s'acharnait à tenter de lui apprendre... Et j'en passe !
Kriis n'écoutait pas, ne chercha pas à raconter le pourquoi du comment, son regard bleu à présent tourné vers les immenses jardins du palais que l'on pouvait voir de la fenêtre. Elle aurait bientôt un cheval digne de ce nom et pourrait enfin partir combattre aux côtés de sa seule famille...
« Écoute, Kriisten, ma chère Kriisten... J'aimerai vraiment que tu comprennes les devoirs qui sont les tiens. Un jour tu deviendras Oblat, et tu dois comprendre que tu ne dois pas te battre contre le peuple mais POUR le peuple. Et s'ils se refusent à toi, tu te dois de te montrer clémente. Personne n'est parfait. Utilise ta voix pour les convaincre, non tes poings ! Et ils te respecteront enfin, tu verras... »
Elle prit la petite fille dans ses bras, déposant un baiser coloré dans les mèches mouillées de neige de sa petite protégée.
« Allez, dégage d'ici, j'ai à recevoir plusieurs artisans maintenant. »
Et la gamine déguerpit, courant à travers les dédales de couloirs vers l'armurerie...
An 134Autour d'elle, tout n'était qu'agitation. Soldats et messagers couraient en tout sens, sans jamais rentrer en contact, s'évitant toujours à quelques millimètres près... Une grande et grosse fourmilière, pensa-t-elle.
Dans l'enclos derrière elle le magnifique étalon alezan s'ébroua, grattant nerveusement le sol d'un sabot expérimenté. Elle rit joyeusement, glissant ses doigts dans la crinière soyeuse de l'animal, gouttant la chaleur de la robe couleur feu dans le bruit permanent qui était devenu son quotidien.
C'était la guerre. Pour défendre Tamawa et sa neutralité des mains avides des Almers. L'Oblat était partit avec une avant-garde le matin même, armée jusqu'aux dents et forte de ses puissantes troupes expérimentées.
Kriisten sauta agilement par-dessus la petite barrière de bois, empoignant les rênes de Feu de Brume qui trépignait d'excitation sur place. Elle l'avait élevé seule durant trois années entières, le préparant plus que tout autre cheval à guerroyer et à effectuer des manœuvres les yeux fermés. Elle lui faisait entièrement confiance, connaissait la moindre parcelle de son pelage roux enflammé... Car de tous, c'était lui le plus fort, elle en était persuadée !
L'étalon s'envola de son enclos, lancé au galop à travers le campement improvisé, slalomant avec une agilité mordante entre les tentes et les hommes qui s'agitaient. Kriis ferma les yeux, goûtant au vent et à l'odeur de combat imminent flottant dans le vent... A quatorze ans, elle vivrait enfin sa première bataille et pourrait se battre pour son peuple !
Elle arrêta Feu de Brume à la lisière de la frontière de la ville, les chaumières en guerre de Tamawa s'illuminant du doré du soleil levant, son regard bleue se perdant dans les lignes Almers ennemis...
Les Astorgs vaincraient, elle le jura sur sa vie !
An 142Mort. Mort dans tous les regards qu'elle croisait. Quel désastre !
Les rues étaient silencieuses, les bêtes cadavériques. Et dans le palais, il ne restait plus que le silence pour régner en maître sur les couloirs et corridors. Les voix d'enfants s'étaient taries, les rires des suivantes et les commérages des courtisanes s'étaient enfuis derrière l'horizon. Et avec cette fuite, la vie de sa sœur partait... Inexorablement.
Kriisten serra la main froide et immobile de sa sœur entre ses doigts, tentant de leur redonner un peu de leur chaleur d'antan. Mais non. Ce qui avait été cette femme vaillante et courageuse était bien partit... Voir si ailleurs existait un plus grand soleil qu'ici...
Mais Kriisten ne pleura pas, les lèvres entrouvertes sur un cris qui ne sortirait jamais. La famine les avait tous tués... L'un après l'autre, comme on extermine une espèce indésirable.
Elle déposa un tendre baiser dans les cheveux trempés de sueur de sa sœur, en un dernier au revoir, murmurant au cœur de son oreille de morte la promesse de veiller sur son peuple...
Et elle devint l'Oblat.
Et elle tâcha sans relâche de vivre uniquement pour tous ces êtres qui dépendaient d'elle.
Mon heure de gloire...Votre prénom:Bwahahahahaha !
D'où venez vous?De France, pourquoi ? =P
Âge:Euuuh... O_o
Avez-vous lu et approuvé les règles?[ Validé par Coco ] Même si je sais toujours pas qui c'est... xD
Comment avez-vous connu le forum?Par notre grande et précieuse prêtresse vénérée, Nalween la pure and Co. x)
Idées, remarques ou suggestions?J'aime toujours autant Azthia, qui est vraiment un forum magnifique et très bien construit.
