Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 Zalia, l'immortelle

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Zalia
Zalia
Nombre de messages : 13
Âge : 28
Race et âge : Amazone - 83 ans
Cité : Muria
Métier : Érudit

Feuille de personnage
Compétences: Faveur divine d'Azael - Archer - Charisme
Compétences bonus: Connaissance des langues, histoires et religions
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Zalia, l'immortelle
   Zalia, l'immortelle EmptyVen 26 Avr - 14:14


Renseignements généraux
Nom (facultatif) : Talsen (Anciennement Opheria)
Prénom : Zalia (Anciennement Zira)
Âge : 83 ans. Mais en apparence, elle en fait à peine 25
Race : Cydienne, bien qu'elle s'affirme Amazone
Langues: Cydien, Astorg
Cité d'appartenance: Muria
Métier: Erudit
Position (facultatif): Précepteur de Jelenna?
Main dominante: Droitier



Possessions
Monture ou engin : Une jument du nom de Quina, brune avec taches noires
Arme: Un arc long d'acajou, réplique (mais version longue) de celui qu'elle avait plus jeunes
Armure: Un plastron de cuir, une grande épaulette ornant l'épaule droite, une jupe noir tenue par une ceinture de cuir à laquelle cascade un rideau de plume de paon, au niveau de la hanche gauche
Roleplay
Compétences: Archer, Faveur divine d'Azael, Charisme
Compétence bonus (si offerte par le métier): Connaissance des langues, histoires et religions
Faiblesses: Illusion, vol, maho
But du personnage: Servir au mieux Muria et s'assurer que son secret n'est jamais découvert

Description physique
Moi, aussi belle et gracieuse qu'un cygne, arbore une chevelure d'un brun penchant pourtant vers le châtain. Très peu de larmes ont coulés de mes yeux tout aussi pâles, figé par ce regard froid et perçant que j'arbore. Mes traits restent cependant désespérément lices et ma peau dédaigne toute imperfection. D'une grandeur habituelle, ma taille fine et ma démarche féline fait décrocher la mâchoire du plus beau des soumis -ma poitrine généreuse n'aidant en rien ma situation-, mais ne me fait pourtant pas défaut lorsque le besoin d'être inaperçu se fait sentir. De longs ongles limés à la perfection - les rumeurs à mon sujet voulant que je passe des soirées entières à me les entretenir n'en sont que plus comiques - ornent mes doigts minces et fins. Je préfère habituellement attacher mes cheveux en un chignon impeccable plutôt que de me balader ceux-ci librement flottant au vent, mais il m'arrive parfois de les laisser flotter au vent, défiant leurs ondulations naturelles. Mes lèvres sont pulpeuses, presque parfaites si on oublie une légère cicatrice au niveau du menton. Oh... Parlant de cicatrices. Aussi magnifique mon corps puisse-t-il être, il en est parsemé. Celles-ci sont le résultat de 83 ans à combattre pour ma survie.



Caractère, qualité et défauts:
Moi, aussi calme, patiente et posée qu'un tigre sur le point de bondir sur sa proie, ai cependant quelques lacunes... quelques défauts. Rusée comme un renard, mais venimeuse telle une vipère, les petits jeux de politique et ces petites flatteries n'ont non seulement plus aucun effet sur moi, mais j'en ai depuis des lustre découvert l'utilité... Protectrice envers mes soeurs comme une lionne l'est envers ses enfants, je suis aussi méfiante et j'ai un sens de l'honneur... relatif. Poignarder quelqu'un dans le dos n'a rien de déshonorable, n'en tient qu'à lui à faire attention, mais s'en prendre à plus faible que soit, cependant, est une chose qui n'a pas lieu d'être à mes yeux. Si mes soeurs ignorent ma réelle identité et à quel dieu vont mes prières, je serais toujours là pour défendre l'une d'entre eux en danger... À moins que l’intérêt de Muria aille à l'encontre de sa survie. Plusieurs décades de haine envers les hommes ont fait de moi une femme haineuse envers la gente masculine en général, et j'ose affirmer que c'est ce que devrait ressentir toutes les amazones encore aujourd'hui. Je me considère comme la seule qui se souvienne encore du malheur que les hommes nous ont fait endurer. J'adore néanmoins les enfants et leur innocence qui selon moi, sont facilement influençable. Je n'ose mentir à ce sujet: je les aime parce qu'ils m'écoutent et n'ont que très peu d’expérience. J'aime leur transmettre la mienne, aussi naïf cela puisse-t-il paraître.



Biographie:
Devant le miroir, une jeune femme brisée par les années, brûlée de l’intérieur par la haine et les réticences du passé, s'admire. Nue, elle admire ce qui fut un jour un corps magnifique, un corps que même les déesses auraient pu envier. Pourtant, ses côtes n'ont jamais été aussi saillantes et son teint si blême. Sa peau, vestige premier de sa beauté, à perdu son apparence lisse et quelques rides se sont insinués. Alors que ceux-ci se creusent, l'écart qui me séparait de la vieille Zira Opheria, lui, s'amincit. Chassez le naturel, et il revient au galop. Je n'ai jamais su t'évincer, vieille femme, même après tant d'années, tu suis mes pas et n'attend qu'un moment de répit pour prendre la place que je t'ai volée. Une larme, furtive, sournoise et qui n'avait surtout jamais lieu d'être dans un contexte aussi rude que la vie d'une Amazone, fière et libre du joug des hommes, ne se garda pourtant pas de couler le long de ma joue... ou de sa joue -elle et moi étant soudainement si similaires- pour finalement s'écraser sur la table d'acajou qui soutient mon miroir. Mes doigts presque squelettiques et ô combien tremblants se ruèrent sur mon visage pour y effacer toute trace de son passage, mais mon œil ne pu qu'en faire sortir une deuxième, puis une troisième. Quel cruel adversaire que le temps, l'âge, adversaire que j'avais, il y à plusieurs années de cela, bêtement cru vaincu. Et aujourd'hui, mes cheveux hier pourtant si éclatants de vitalité, commençaient à reprendre la teinte grisâtre qu'ils auraient depuis longtemps dû acquérir. Je me regardais toujours dans le miroir, tentant d'oublier une question qui pourtant me taraudait depuis que mon âme avait été vendue... Une question que je m’efforçais d’effacer de ma tête pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais su y répondre : comment en étais-je arrivée là? Ou plutôt... Qu'as-tu fait, Zira?


Mon heure de gloire !
D'où venez vous? (facultatif) D'une galaxie lointaine, très lointaine
Âge (facultatif): 16
Avez-vous lu et approuvé les règles? Oui! Mais j'ai pas le droit de vous le dire, parce que bon... [ Validé by Eléa ^^ ] :0
Comment avez-vous connu le forum? C'est pas mon premier compte! ^^
Idées, remarques ou suggestions? Pas pour l'instant!


Dernière édition par Zalia le Jeu 9 Mai - 14:10, édité 8 fois
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Zalia
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Re: Zalia, l'immortelle
   Zalia, l'immortelle EmptyMar 7 Mai - 13:46

Un oiseau en cage n'aspirant qu'à voler


Tu es née en l'an 72, Zira, t'en souviens-tu? Moi, en tout cas, je m'en souviens clairement. Jeune fille intrépide, tu étais une vraie petite fleur née à l'aurore d'une ère qui s'annonçait prospère pour ta famille. Ton père, chevalier, ta mère, apothicaire, n'avaient jamais rien eu à envier à qui que ce soit. Tu grandissais dans les plus beaux quartiers de Cydonia et était promise à un jeune homme de la noblesse. Rien de bien étonnant : les garçons de ton entourage rêvaient d'un simple baiser de ta part. Toi? Tu rêvais surtout ravie de pouvoir un jour tirer à l'arc! Oh, ce joli arc d'acajou que ta mère t'avait un jour ramené, tu le chérissais tant! Ton père n'aurait d'ailleurs jamais accepté que tu t'en serves pour autre chose que décorer ta chambre! Ta mère, quant à elle, avait toujours été plus... sauvage. Libre. Elle souhaitait tout comme toi que tu puisses un jour tirer de cet arc, allant même jusqu'à te le promettre si tu n'en disais point mot à tout père. Gamine que tu étais, tu allas lui répéter, et ce jour là... Mieux vaut ne pas entrer dans les détails. Puis à 17 ans vint le jour ou tu devais te marier... Le jour ou toute cette liberté, que ta mère qui te chérissais tant avait tenté de te procurer au mépris de ton père, s'envolait pour que tu deviennes une jeune femme de la cours. Étonnamment, après une petite crise de larme et d'hystérie, tu te résignas assez vite et accepta de te marier. Tu avais 18 ans, nous étions en 90.

Les rumeurs commencèrent à circuler dans ton petit quartier et les vieilles commères étaient, pour une fois, tous d'accord: Une rébellion féminine avait éclaté à Ptot Tah! Les raisons, quant à elles, différaient. Certaines disaient qu'elles étaient trop maltraitées, d'autres qu'elles avaient tentées de renverser les hommes pour conquérir la ville.Tu avais même entendu cette vieille folle qui habitait en face et qui radotait que c'était en fait les elfes qui avaient fomenté un sale coup! Sornettes, bien entendu. Viendraient-elles demander asile? Personne ne sut dire. Les jours finirent par s'écouler comme l'eau d'un ruisseau et la tension se faisait de plus en plus palpable, notamment chez les hommes... les gardes. Ils craignaient quelque chose, mais qu'est-ce que ça pouvait bien être? Ton mariage approchait à grands pas et l'incertitude qui t'étreignait ne semblait plus vouloir te lâcher. Peut-être était-ce cela qui mit la puce à l'oreille de ta chère mère, mais le fait fût que la veille, tu fus réveillée brutalement. Ta mère, prise d'une panique indescriptible, vidait les gardes-mangé. Lorsqu'elle te vit enfin, elle se mit à pleurer.

«Oh, Zira... Oh Zira, je... je ne puis tout te dire à l'instant, mais tu dois me faire confiance.»

Lui faire confiance. Bien sûr, tu ne comprenais rien!

«... Tu te souviens des femmes de Ptot tah?... Celles qui ont été exilées! Zira, nous devons faire de même!»

Cette panique qui animait ta mère était contagieuse. Une charge d'adrénaline s’empara de toi et tu n'osa même pas demander pourquoi. L'apothicaire quadragénaire, cependant, dû lire dans tes pensées.

«... Je... Je ne puis plus... vivre avec ton père, mon enfant. Je sais qu'au fond de toi tu crains ce mariage!... Zira, viens avec moi et quittons cet enfer!»

Elle disait vrai, bien entendu. Tu avais toujours la force de le nier autant que tu voulais, c'était d'ailleurs si facile lorsque le sourire de ton père était en jeu, mais la vérité n'était rien d'aussi fabuleux : tu n'aimais pas ce 'prince charmant' qui voulait ta main, et tu souhaitais ardemment depuis longtemps qu'un miracle arrive... Que quelqu'un te sauve. Peut-être t'attendais-tu à un autre prince aussi charmant sur un cheval blanc qui t'emmènerait loin, mais l'occasion se présentait sous une tout autre forme : les femmes de Ptot Tah. Ce fut sur un élan de soif pour une liberté incertaine que tu emmenas ce que tu pouvais, ton arc et quelques provisions en somme. Toi et ta mère alliez être libres! Vous n'étiez d'ailleurs pas les seules : les gardes tentaient désespérément de bloquer la route à un torrent de femmes qui se montraient de plus en plus agressives et belligérantes et qui n'aspiraient plus qu'à une chose : atteindre les portes de la ville. Celles-ci s'ouvrirent d'ailleurs peu après les avoir atteinte, mais tu ne su jamais pourquoi. En franchissant cet énorme portail, tu t'étais jurée de garder cette liberté... si facilement acquise. Toi et ta mère ne vous considériez déjà plus comme 'Cydiennes'.


Un avenir maintenant passé

Les hommes sortirent de leurs mûrs épais le soir venu. Bien des femmes avaient prédis cette réaction, t'apprenant que les Cydiens voudraient récupérer leurs ''biens''. Alors que certaines femmes tentaient d'influencer leurs camarades pour qu'elles se rendent aux hommes, usant de termes comme ''plus sage'' et ''survie'' pour les rallier, d'autres avaient fait le choix de se battre et de mourir en femmes libres. Mais pouvais-tu vraiment reculer? Ta mère avait pris les armes et s'était employée à s'équiper pour se battre. Toi, couarde que tu étais, terrorisée par les hommes qui avançaient d'un pas lourd vers l'attroupement de femmes gueulantes, avais finis par rejoindre le camp des ''sages'' qui comptaient se rendre sans se battre. Maman avait pleuré, supplié et avait tenté d'user la force pour t'en empêcher, mais tu craignais beaucoup plus les muscles énormes et les marteaux de forgerons des hommes que tu pouvais craindre les foudres de celle-ci. Tu t'étais donc détachée du lot d'Almers et de Cydiennes pour avancer vers ces "soldats" qui n'avaient pourtant pas du tout l'air de vouloir plaisanter. À leur hauteur, l'un d'entre eux, un vieil homme au regard sévère - si on pouvait dire 'regard'... il lui manquait un oeil! - s'avança pour parler. Rédission blahblahblah, fais le bon choix, leur bien de droit et tout et tout. Honnêtement, je ne m'en souviens plus très bien. Je me souviens que tu te rongeais les ongles, craignant qu'ils ne décident de vous exterminer. Il n'en fit rien, nous disant de retourner dans la ville et d'attendre. Des pas étaient incertains, tes mains moites et tremblantes, mais tu parvins à finalement suivre les autres femmes, traînant cependant derrière. Puis les cris retentirent... Aussi bruyants et aussi effrayants que le plus colossal des tambours de guerre. Les catins, comme l'homme semblait se plaire à les appeler, avaient décochés une volée de flèche. Ils tombèrent comme des mouches, mais la nuée qui restait était... conséquente.

Pourtant, elles gagnèrent. Tu t'en souviens, Zira, n'est-ce pas? La guerre faisant rage, les femmes en nombre réduit, mais conséquent, équipées d'armes improvisées contre les hommes fiers, mais pourtant aussi mal équipés. Était-ce là preuve que le coeur d'une femme valait celui d'un millier d'hommes? Ou peut-être était-ce un simple coup du sort? La guerre se déroula malgré toutes ces questions qui te taraudaient alors que toi, tu avais été prise dans la mêlée. Cherchant désespérément le groupe de femmes qui s'étaient rendues, tu ne vis que chaos et mort. Le sang peinturait l'herbe verte poussant à la racine des mûrs de Cydonia quand tu entrevis finalement un visage familier parmi celles qui étaient tombées. Le combat n'était certes pas terminé, mais s'était déplacé un peu plus loin, laissant derrière lui un tapis de cadavres horriblement mutilés... Qui semblaient à tes yeux d'adolescente faite pour mettre en évidence cette tête sans corps qui gisait au sol. Ta mère t'avait quittée en femme libre, mais t'avais quittée tout de même, sans un adieu, sans un au revoir. Cette femme qui s'était toujours battue pour toi, qui avait tout fait pour te protéger et ce jusqu'à son dernier souffle gisait maintenant parmi tant de macabés et de blessés râlants des suppliques que tu n'écoutais pas. Tombant à genoux, tu ne repris tes esprits que lorsque les femmes criaient victoire. Elles avaient gagnées, mais toi, tu avais cet amère sentiment que le profit dans toute cette histoire ne te revenait pas du tout. Les larmes maculant tes joues, tes yeux rougies par une peine qui aujourd'hui encore ne s'est pas entièrement estompée, tu avais simplement levé la tête, n'offrant à la Cydienne qui t'aida à te relever qu'un regard vide. Son nom resterait gravé dans ta tête mais éffacé de celles de toutes les autres amazones : Nessa.


Tes soeurs ou ta reine

Dix ans s'écoulèrent par la suite. Dix années ou toi et tes nouvelles soeurs vous êtes rassemblées sous la bannière des amazones, vous employant à construire cette cité dans la forêt que j'habite aujourd'hui. Au début, ce petit village n'avait rien de bien sérieu, et toi, autant que les autres cités qui semblaient se moquer ouvertement de Muria, n'y croyait pas vraiment. Pourtant, du haut de tes 27 ans, fougueuse et têtu, tu avais foie en ce conseil qui le régissait, mais par-dessus tout, tu avais foie en Nessa. Tu ne partageais pas cette haine indescriptible pour les hommes, bien qu'ils t'aient enlever brutalement ta mère dans le sang et dans la souffrance, à l'époque... Mais tu avais foie en elle parce qu'elle avait vécu le même enfer qu'était la bataille devant Cydonia que toi. Nous nous souvenons toutes les deux, pourtant, qu'elle n'apporterait rien de bien bon à cette cité. Qu'elle était animée par une peur, une paranoïa qui mettait en danger tes consoeurs et toi-même presque autant que par une soif de pouvoir qu'elle tenta, et réussi à étancher le jour ou la dernière des quatre autres Amazones qui composait le conseil ne rende l'âme. Dès lors, tu su que cette nouvelle reine ne pourrait garder le pouvoir qu'elle s'était approprié et tu continuas à l'appuyer en secret, par principe et par loyauté. Elle n'avait pas toujours été ainsi, de toute façon... n'est-ce pas? Car Muria avait besoin d'une reine et tant et aussi longtemps qu'elle s'assoyait sur le trône, tu jugeais bon de ne pas t'en mêler et de faire ce qu'elle te disait. En fait, et n'essaie pas de me mentir, tu ne t'en mêlais pas parce que tu savais que tu y laisserais des plumes et que franchement, tous ces petits jeux de politiques n'étaient pas faits pour toi. Tu ne faisais que répondre en hochant les épaules quand on te demandait ce que tu pensais d'elle jusqu'au jour ou tu fus appelée à faire un choix : tes soeurs ou ta reine. Avais-tu pesée le pour et le contre, ce jour là? La vieille femme de 54 ans que tu étais alors ne pu que faire un choix, faire le peu qu'elle puisse faire pour sauver sa peau : mentir et renier sa souveraine. Tous des régicides! Tous autant qu'elles étaient! Elles l'ont trahi et poignardé dans le dos sous tes yeux horrifiés! Le prétexte était la mort de cette Diane et cette Travia, mais peu importait... Elle était reine et avait le droit de punir les traîtresses! Tous des traîtresses!

Bien que tu fus appelée à célébrer la mort du ''tyran'' et l'arrivée de sa successeur, qui était nul autre que, selon la discussion que tu avais entendu (et qui se voulait secrète, figures-toi! Ces harpies du nouveau conseil se croyaient subtiles...), sa fille, faible et chétive n'ayant pas la moindre idée de l'horreur qui s'était produit dans la salle du trône qu'elle occupait de son petit cul délicat, tu préféras l'accueillir avec un sourire froid et une révérence mécanique. Elle n'était pas ta reine, elle n'était qu'une... bâtarde censée boucher le trou béant que la mort de Nessa avait laissé au sein de Muria. Une pièce de rechange défectueuse que les Amazones ont dû utiliser faute de trouver mieux! Cette rancoeur ne fit que invraisemblablement s'accentuer avec les années ou tu endura ce règne prospère et juste. La vérité, c'était qu'en fait, tu préférais Nessa simplement parce qu'elle avait été la première et celle qui s'était emparée du trône. Tu ne connaissais rien de sa gamine qui pourtant dirigeait la cité beaucoup mieux que sa ''mère''. À 65 ans, tu en eu assez. Tu étais vielle, te sentais inutile et vouait envers cette souveraine qui, avouons-le, n'avait rien à envier à sa prédécesseur, une haine toujours plus profonde. Désertion, lors d'une soirée fraîche d'automne. Sans crier gare, sans en parler à qui que ce soit, tu déguerpis... Direction : Cydonia.



Retour au bercail

Alors que tes pas tremblants s'avançaient dans la rue achalandée, tes yeux mis-clos s'employaient à rester ouverts. Tu avais alors 70 ans, nous étions en 143, ton heure arrivait et tu n'y pouvais rien. Rien du tout. Voilà cinq longues années que tu avais laissés derrière tes soeurs, toute ta vie pour revenir dans le monde réel, dur et froid. Une vieille dame sans passé, sans famille et sans amis comme toi n'a jamais su s'adapter à la vie dans une imposante cité comme Cydonia. Tu n'étais pas appréciée et tu n'appréciais personne non plus. Aigrie par les années, par la rancoeur envers les hommes, les Cydiens, tu regardais tout à chacun avec un regard empli d'un mépris que tu n'osais pourtant jamais prononcer. Ta fin approchait et tes derniers jours, tu les passais à haïr avec une vivacité qui avait depuis des lustres abandonnée ton corps le malheureux qui faisait l'erreur de regarder l'épave que tu étais devenue. Des rumeurs disaient que Jenaa avait rendue l'âme et que sa fille, probablement identique à elle, s'assoyait maintenant sur le trône de Muria. Grand bien lui en fasse. Tu étais déserteuse et ne pouvais de toute façon pas y retourner. Tu déambulais donc dans la rue la plus achalandée de tout Cydonia et, insatisfaite du nombre de personnes la sillonnant comme tu le faisais, tu décidas de prendre un chemin moins fréquenté. Et moins fréquentable. Tu ne la vis pas arriver, cette dame, qui te pris par derrière. Elle t'avait assommée d'un coup de gourdin et t'avait trainée dans une cave dégoûtante, à l'abrit des regards. Te voyant ouvrir les yeux, elle semblait s'attendre à te voir paniquer, crier, te débattre... Mais tu n'en fis rien. Il fallait une quelconque force psychologique et physique pour faire de telles choses... Force que tu n'avais plus. Cette absence de réaction t'avait d'ailleurs sauvé la vie, la femme étant visiblement impressionnée.

À 77 ans, en 150, tu étais redevenue la jolie jeune femme que je suis aujourd'hui. Tu avais vendu sans regret, sans un seul regard en arrière ton âme, ton vécu et ton avenir au même titre que ta vie au dieu le plus craint et le plus détesté d'Azthia. Massacrant des innocents pour ne plus jamais revoir les rides creux qui s'insinuaient aujourd'hui dans mon visage, pour redonner cette teinte châtaine à tes cheveux qui avaient un jour goûté et souffert de ce blanc trop immaculé. Redevenue jeune, tu menas une vie de prostitution qui te fit comprendre et ressentir la rage de Nessa, cette reine que tu avais depuis longtemps cru effacée de ta mémoire, envers les hommes pendant deux années de plus. Ils étaient sales, dégoûtants, ils t'observaient et m'observent aujourd'hui plus que jamais avec des yeux empli d'une soif qui te donnait et me donne une irrépressible envie de vomir!... Ou de les castrer. Ces porcs, ils abusèrent de toi jusqu'en 152 ou tu décida finalement que tu en avais assez. Il était temps de revenir au bercail, dans cette cité que tu avais bâtie à la sueur de ton front, pour laquelle tu avais saigné et pleuré trop souvent. Muria était ta maison, et tu comptais bien y rentrer.



Et maintenant...

Je suis ici depuis 152. J'ai maintenant 83 ans et n'ai jamais été aussi en forme. Pour revenir chez toi, tu as dû sacrifier ton identité et me créer moi, abandonnant Zira pour devenir Zalia. J'ai appris la langue de chaque peuple et leurs cultures. Aucune de mes soeurs n'est au courant de qui j'étais et de ce que j'ai réellement vécu. Mon histoire restant donc ce qu'elle était, mais en moins palpitant : fille de couturière et de chevalier, je suis venue ici pour fuir mon mariage. Point. La nouvelle reine en place, Philéa, est... acceptable. Je la croyais plus douce avec les hommes mais, bien que je la trouve quand même trop conciliante, elle fait à mes yeux un travail impeccable au niveau de la gestion de la cité. Je suis préceptrice de sa fille, la petite Jelenna, que j'ai vite appris à apprécier. Ma vie, ou ce qu'il en reste, est belle, je dirais même magnifique, et j'ai été acceptée parmi les miennes à bras ouverts. Prête à les défendre au prix de ma propre vie, je n'oublie cependant pas mes racines... mon passé. Ma haine envers les hommes n'aura jamais été aussi vive et, si la reine et chacune des femmes habitant de village, ont oubliés ce qu'ils étaient et ce qu'ils nous ont fait, moi, non. C'est sur la haine envers eux que cette cité s'est bâtie et je ne laisserai pas ce feu ardent vaciller ou s'éteindre sous les assauts du temps.

Tout les sentiments ne font qu'un temps

Tout les sentiments se mêlent aux vents

Mais ma rage ne s'envolera pas si facilement


Dernière édition par Zalia le Jeu 9 Mai - 14:10, édité 4 fois
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Re: Zalia, l'immortelle
   Zalia, l'immortelle EmptyMer 8 Mai - 15:04

Bonjour et bienvenue ! =D

Quelques petits points m'empêchent de te valider :

> Il faudrait signer le règlement !
> Pour simple détail, si tu possèdes une ceinture de plumes de pan, je te suggère d'éviter de la porter sur un champs de bataille pour éviter de devenir une cible facile. Wink

> Il faudra éditer le passage sur l'enfance à Cydonia, en effet, les femmes n'ont aucun droit à Cydonia (surtout à cette époque là) et il est hors de question aux yeux de la gente masculine qu'elles puissent apprendre à tirer à l'arc. C'est encore plus mal vu pour une jeune fille de la noblesse. ^^'
> En 72, les femmes n'ont rien à dire sur l'éducation de leurs enfants ou autre, sinon elles sont rudoyées. En conséquence, si des conflits avaient éclatés entre le père et la mère, elle aurait vite compris qu'il fallait se taire (oui c'est moche on est d'accord XD). C'est justement pour ça qu'il y a eu l'exode vers Muria.
> Alors, les femmes de Ptot Tàh ne sont pas allées à Cydonia, elles étaient peu nombreuses, environ 200, et sont allées se cacher. Une fois partie, la rumeur s'est répandue et les femmes de Cydonia ont décidé de fuir à leur tour mais les Almers n'ont pas pénétré dans le Joyau.

> Pour la bataille entre Cydiens et femmes, il faudrait revoir les chiffres à la baisse. Les femmes étaient peu nombreuses je dirais dans les 500 maximum et les hommes n'ont pas envoyé leur armée, cela aurait été déshonorant. Ce sont uniquement les hommes qui sont allés chercher leurs femmes, sans armure (avec des armes) ou très peu sinon, elles n'auraient jamais gagné.

> Nessa n'est devenue paranoïaque qu'une fois montée sur le trône, pas pendant les dix ans (entre 90 et 100) où elle dirige la cité dans le Conseil. De plus, étant paranoïaque et solitaire, elle n'a pas d'amie (ce n'est pas très clair dans ta biographie, je ne sais pas si du coup tu l'avais compris ^^). Elle ne commence à mettre en danger les Amazones que du jour où elle monte sur le trône, en l'an 100. De plus, la disparition des 4 Amazones du Conseil n'a jamais pu être réellement relié à Nessa donc personne n'a jamais pu savoir si c'était vraiment elle ou non (sinon elle n'aurait pas pu monter sur le trône). ^^
> Jenaa est certes la fille de Nessa cependant, personne ne le savait en dehors des plus vieilles femmes de la cité donc je pense que ça peut être dangereux pour ton personnage de le savoir et de le dire par exemple au cours d'une conversation. ^^' Enfin c'est un détail mais il faudra que tu fasses attention je pense !

> J'ai un petit problème sur l'épisode du bain de sang. Déjà, dans une ville de Templiers, il est impossible de tuer quelqu'un sans qu'ils ne le ressentent et que ce ne soit puni en conséquence. Ensuite, je ne vois pas comment tu peux voir par la fenêtre quelqu'un égorger une victime et qui plus est, se baigner dans son sang. Il est évident que ce culte est secret, donc ce n'est pas le genre de choses qu'on pratique devant une fenêtre à la vue du premier passant curieux … =/

Fais attention, de nombreuses fautes se sont glissées dans ta présentation, notamment de conjugaison. Ce sont des petites fautes d'inattention, pense à te relire. ^^

Si tu as des questions, n'hésite pas ! Préviens moi à la suite quand tu auras terminé.
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Re: Zalia, l'immortelle
   Zalia, l'immortelle EmptyMer 8 Mai - 17:24

Voilà! Je crois que c'est tout, j'ai corrigé les erreurs que j'ai pu trouvé! Smile

Les plumes de paon (Hé oui j'ai fait un faute XD): Pas d’inquiétude, elle ne porterait jamais ça en dehors de Muria xD

Les droits des femmes: Ooook! J'ai corrigé du mieux que je pouvais! Est-ce que c'est bon? Smile

Les femmes de ptot tah: Okay! Même chose: corrigé! x)

J'ai également corrigé pour la bataille! J'ai aussi précisé à propos de Nessa (car en fait, que je disais qu'elle était parano et toussa, je voulais dire (puisque en fait je parle au passé) qu'elle allait le devenir! Mais j'ai bien vu que j'étais un perdu dans ce que je disais chronologiquement et donc j'ai précisé ^^

J'ai aussi modifié le passage à propos de Jenaa: C'est bon si je dis que ce n'est qu'une rumeur? ^^

J'ai changé la cité pour Cydonia (un retour au bercail oh oh 8D) et ai modifié l'histoire pour la rendre légèrement plus crédible x)

Je crois que tout y est! :0
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Reine Amazone
Eléa
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MessageSujet:
Re: Zalia, l'immortelle
   Zalia, l'immortelle EmptyJeu 9 Mai - 4:28

Hello ! =D

Alors, le seul détail qui me chiffonne reste l'histoire avec Jenaa. Personne en dehors des plus vieilles ne savaient pour elle (aujourd'hui encore, en dehors de la famille royale, je ne crois pas trop que les Amazones le sachent). Du coup, je te propose de modifier ta fiche en mettant que tu l'as entendu en espionnant (sans le vouloir ou non) les vieilles du nouveau Conseil. C'est plus simple je pense ! Wink

Comme tout le reste a été modifié, je te valide quand même (vu que je suis absente ce weekend) mais pense à éditer ce passage (je laisse ta fiche sans verrouillage pour se faire).

Validée rang 2 (vu l'âge XD).

Pense également à remplir ce questionnaire :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1670-questionaire-obligatoire-liens-entre-personnages.

Dès que ce sera fait, tu pourras demander un RP à quelqu'un ici :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t11-demandes-de-rp ou lancer ton RP en attendant que quelqu'un réponde. Je précise que tu peux d'ors et déjà poster en début hiver avec tes partenaires (vu que nous changeons de saison mercredi). ^^

Amuse-toi bien parmi nous =D
Si tu as des questions, n'hésite pas ^^
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Zalia
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MessageSujet:
Re: Zalia, l'immortelle
   Zalia, l'immortelle EmptyJeu 9 Mai - 14:34

Voilà c'est modifié! Merci à toi de m'avoir laissé le temps de le faire! Smile
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MessageSujet:
Re: Zalia, l'immortelle
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