Seijin mesure 176cm pour 70kg de muscles. L'entraînement intensif qu'il a suivi, tout comme son frère et sa sœur, lui a permis de développer une masse musculaire relativement importante pour sa constitution fine et élancée. Ainsi, il a rapidement privilégié la force mais il reste tout de même agile, utilisant son poids comme un élan, le plus souvent. Ses cheveux sont noirs et ses yeux clairs, comme pour le reste de la famille. Il est celui de la fratrie qui ressemble le plus à Shizuka, leur mère, malgré le fait qu'il soit un homme ; une expression neutre, souvent affirmée, comme l'était la Samouraï. Ses sourires sont rares mais illuminent son visage, l'on pourrait presque penser qu'il change de personnalité et qu'il s'ouvre au monde à l'instant où cela se produit.

Dans le temps où Koubaï était son foyer, Seijin portait rarement autre chose que son armure jinmen, forgée en plusieurs plaques, relativement souple et aux couleurs de son Clan, assortie à des bottes tout aussi travaillées. Il a laissé ce cadeau dans la demeure familiale et s'est finalement payé une armure plus robuste, très azthienne, à laquelle il a toujours de la peine à s'habituer mais qui lui a sauvé la vie plusieurs fois. Lorsqu'il la retire lors de balades ou de temps de repos, il revêt par contre des vêtements traditionnels décontractés, certes, mais auxquels il tient. Le reste du temps, le jeune homme s'habille de tissus plus modestes à cause de ses revenus aléatoires, prenant cependant toujours la peine de choisir le bon marchand pour que ses vêtements durent dans le temps. Du côté droit de sa ceinture est accroché un katana, lui aussi aux couleurs de la Licorne (bleu et blanc) ; le jeune homme se l'est offert pour sa promotion et, mises à part quelques réparations banales à effectuer, le Samouraï a toujours pu compter sur son arme.

Seijin n'aime pas les bijoux mais il a tenu, à la mort de Shizuka, à garder son alliance en souvenir. Ainsi, il la porte depuis toujours autour du cou, grâce à une petite chaîne en argent. Ses cheveux souvent en bataille, cachant depuis peu son visage car légèrement trop longs, ainsi que son air souvent sérieux, font qu'il a souvent été désigné comme un loup solitaire. Il prend toujours la peine de trouver quelques livres à lire sur les trajets de ses voyages et il n'est pas rare qu'il s'endorme, adossé contre un arbre, malgré sa passion d'apprendre de nouvelles choses.

Qualités : Seijin a toujours aimé apprendre. Dès qu'il a su lire, il a commencé à chercher des ouvrages de toute sorte à feuilleter, à éplucher, à comprendre. Ainsi, il a développé sa mémoire et sa faculté à assimiler les nouvelles choses rapidement, ce qui a facilité son difficile entraînement de Samouraï. Aujourd'hui encore, il a une très bonne mémoire qu'il utilise tant pour le combat que pour apprendre encore. Ses grandes connaissances lui permettent souvent d'avoir un point de vue critique sur beaucoup de situations et de jouer les médiateurs dans beaucoup de conflits, notamment ceux qui émergeaient entre Kazuo et Karaleth lorsqu'ils vivaient ensemble. C'est un jeune homme fiable, sur lequel on peut compter : il a été le confident de beaucoup de monde, notamment de jeunes femmes auprès desquelles il a beaucoup de succès. Déterminé cependant à suivre les principes du Bushido à la lettre (sans forcément servir de Seigneur), il ne s'est jamais posé la question de s'investir sérieusement dans une vie de couple, décidant par lui-même que ses priorités étaient ailleurs. Tendre et affectueux avec les gens qu'il aime et qu'il protège, il était très proche de sa sœur jusqu'à son départ et s'en est toujours voulu de l'avoir laissée seule à Koubaï.

Défauts : La culpabilité le poursuit surtout par rapport à cela et son côté nostalgique lui revient souvent en pleine figure. Ressassant beaucoup le passé, il a de la peine à se projeter vers un avenir confortable, surtout depuis le sacrifice de son père. Très admiratif de sa mère, le jeune homme en garde un souvenir bien plus tendre et modifié que ses frères et sœurs et parle souvent d'elle comme d'un genre d'être sacré disparu. Son obstination à apprendre et à vouloir parfois assumer trop de choses font ressortir un caractère têtu voire borné ; lorsqu'il décide quelque chose, il lâche rarement le morceau, même si sa décision n'est pas raisonnable et même ses proches ne peuvent le faire changer d'avis. C'est ce défaut qui lui a coûté une dispute et un éloignement avec son aîné, développant progressivement de l'amertume puis de la rancune. Même si cette dernière est le plus souvent dirigée contre lui-même, il lui arrive d'en vouloir aux autres relativement rapidement, de se sentir trahi pour peu de choses et de se vexer comme un enfant. Avec du temps, cette rancune disparaît mais il est parfois trop tard pour que les liens effrités se reconstruisent.

Les hésitations de Seijin quant au fait de retourner en Oyashima lui coûteront peut-être sa place de Samouraï. Pourtant, le jinmen se console en pansant qu'au pire des cas, il a trouvé une place importante en Azthia et que protéger les gens lui suffit... même s'il souhaite profondément et inconsciemment que sa sœur le retrouve pour lui faire la morale et le ramener à Koubaï.

Seijin naquît dans ce qu'il encore aujourd'hui « une famille déjà constituée ». Un père au combien exigeant, une mère affectueuse mais souvent appelée par le devoir, un grand frère à l'image du chef de famille, toujours bien discipliné, marchant dans les pas du patriarche. Pourtant, plus le temps a passé, plus il les a aimés et admirés. Le jeune garçon était sûrement le plus émotif de tous, cherchant sans cesse de l'affection et de l'attention, au point d'oser demander à se perdre dans les livres, lignes incompréhensibles pour lui à un âge si peu avancé. Fasciné par les lettres, il fut rapidement fasciné par le nouveau petit être qui vint illuminer la maisonnée luxueuse. Une fille, nommée Karaleth, sa petite sœur. Un être à protéger, à aimer enfin, peut-être à mettre l'abri des exigences. Mais Seijin n'a pas pu lutter longtemps à l'entraînement intensif, à l'apprentissage du Bushido et s'est laissé emporter par la voie des Samouraï. Le jeune homme dû apprendre à aimer se battre, à s'entraîner jusqu'à en tomber de fatigue, à se faire réprimander car il assimilait mieux dans les différents ouvrages que par la bouche de son père ou de son aîné. Il se renferma naturellement sur lui-même, devenant discret et effacé, lorsque sa mère mourut, insistant pour garder un souvenir d'elle, une trace de douceur, à tout prix. Une personnalité qui lui est restée depuis lors.

Véritable acharné de l'entraînement, il l'était tout de même moins que son grand frère et, rapidement, il se fit du souci pour Karaleth, ne se donnant pas au maximum lors des simulations de combat avec Feng-sensei, leur Maître à tous les deux. Malgré tout, il devint robuste, plus que les deux autres, misant sur des atouts plus spécifiques, étudiant la tactique et la stratégie plutôt que la spontanéité. Son corps ne traduisant pas vraiment son état d'esprit, il en fit quand même un avantage, rattrapant rapidement son aîné en terme de pratique, enseignant quelques bases à sa jeune sœur, retrouvant une certaine estime de la part de son père l'ayant longtemps pensé incapable de devenir Samouraï. « Protéger » devint son mot d'ordre, son but et non « servir un Seigneur», comme le laissait penser Kazuo. Pourtant, malgré leurs différences, la fratrie était soudée et Seijin se rendit rapidement compte qu'il aimait autant son frère que sa sœur, simplement différemment. En régulant leurs conflits, le jeune homme régulait leur relation à tous les trois et, sans parler de réelle complicité, ils se savaient présents les uns pour les autres. Mais alors, tout bascula pour une sombre affaire.

Kazuo fut impliqué dans une histoire de meurtre en 148. Rien ne pouvant prouver qu'il était innocent, la honte s’abattit sur la famille Shuzen. Ce père alors si autoritaire et peu démonstratif donna sa vie pour sauver l'honneur de ses enfants. Mais cela ne suffit pas à calmer Kazuo et, fou de rage et excédé par toutes ces calomnies, il décida de partir en pleine nuit, sans rien dire à ses cadets. Seijin devina cependant ses intentions et le poursuivit, abandonnant sa sœur endormie, le cœur déchiré. Déterminé à aider son aîné à s'en sortir puis à s'innocenter pour finalement refonder leur famille maintenant sans parents, il l'aida à devenir introuvable en Oyashima, le temps que les rumeurs se calment, c'est à dire environ deux ans. C'est contre la volonté du jeune comme que Kazuo tissa alors des liens avec un certain Hatori, un ancien noble, avide de pouvoir et de vengeance. Plusieurs fois, Seijin tenta de raisonner son frère, entraîné dans les ténèbres de la rancœur par cet imposteur prétendant vouloir l'aider. Averti mais aveuglé par la haine et l'amour qu'il portait à une assassin apparue d'on-ne-sait-où, Kazuo s'allia avec Hatori, laissant son frère de côté, décidant à la fin de l'année suivante de suivre le plan de cette enflure : réunir les plus grands guerriers du nouveau continent, Azthia, pour se révolter contre le gouvernement d'Oyashima et son injustice. Le jeune frère décida tout de suite de suivre les deux hommes de l'autre côté des montagnes mais plus dans le but de les soutenir, cette fois, simplement pour observer. Et ce qu'il vit lui déplut au plus haut point.

Les plus grands guerriers d'Azthia n'étaient en fait que des brigands et autres criminels trouvés aux quatre coins des rues les plus mal famées. L'organisation qui prenait naissance révolta Seijin, tentant désespérément de convaincre son frère de laisser tout ça, de rentrer à la maison. Mais Kazuo, aussi borné que lui, refusa d'abandonner son « nouvel ami » et ses projets. Les deux frères en vinrent aux mains mais aucun des deux ne flanchèrent, ils défendirent chacun leurs idées jusqu'au match nul. Seijin finit par s'en aller, maudissant ce groupe, cette femme mais aussi et surtout Hatori duquel il s'étonna de vouloir sa peau. Doublement déçu – par l'attitude de son frère mais aussi par la sienne – le jeune homme se perdit en Azthia quelques temps, sans savoir quoi faire. Puis il réalisa qu'aller annoncer les faits à sa petite sœur serai trop douloureux. Cependant, toujours volontaire de défendre ses idéaux de Samouraï et de sauver un jour son frère du tourbillon dans lequel il avait été entraîné, il se jura de devenir encore plus fort, de comprendre ce continent et de s'informer sur la situation pour un jour pouvoir la débloquer. En quatre longues années, il put apprendre la plupart des langues d'Azthia, continuant de s'instruire chaque jour, travaillant comme mercenaire, au service des plus faibles et ne s'installant jamais nulle part, oubliant même de donner son nom. N'allant jamais contre ses valeurs ou ses principes, il fit le deuil de sa famille le jour où il entendit parler du démantèlement de l'organisation en question. Il ne chercha pas à savoir qui avait arrêté ce massacre et s'est, depuis, toujours demandé comment son frère avait été jugé une fois de retour à Koubaï.

Désireux de rentrer depuis lors, il n'a encore pas osé faire le premier pas et continue de s'isoler chaque jour un peu plus, rendant des services très honorables un peu partout. Porté disparu à Oyashima, il estime qu'il n'a pas perdu son honneur de Samouraï et trouvera le courage d'y retourner un jour... Les kamis ont simplement voulu, à un moment de son existence, se dresser contre lui mais Seijin est déterminé à gagner cet affrontement. Peut-être alors que les gens qu'il croisera l'aideront à surmonter ses peurs et surtout le don de Catalyseur qu’il possède depuis son plus jeune âge et qu’il a découvert au contact de divers manipulateurs.

Votre prénom : Appelez-moi Wolfangel, Wolf' ou Wolfy ('suis une fille !).
D'où venez-vous ? De la Suisse, naturellement ! <3
Âge : 23 ans le 20 mai (ouais ouais, bientôt !).
Avez-vous lu et approuvé les règles ? Oui (pour la cinquième fois) ! Mais cette fois j’ai appris qu'[ Validé by Eléa ^^ ].
Comment avez-vous connu le forum ? Par le biais de mes quatre autres comptes : Zihark, Auween, Ocarenna et Katsuya.
Idées, remarques ou suggestions ? Oui, j’ai exagéré... cinq comptes, c’est beaucoup. Mais un être vil et méchant m’a corrompue. XD Quoi qu’il en soit, j’aime de plus en plus Azthia et, même si je pense que ce compte sera le dernier, j’ai envie de faire évoluer Seijin jusqu’au bout, alors continuez à faire vivre cet univers merveilleux. ^^