Je me promenais dans les quartiers roses de Muria, la tête dans les nuages, bien songeuse a ce dont j’avais vraiment besoin. Un homme de main, voilà ce que j’avais vraiment besoin. Quelqu’un qui ne discutera jamais sur la tache demandé, quelqu’un de loyal envers son supérieur. Malheureusement pour moi, ces gens-là se font de plus en plus rares. J’aurais surement plus de chance de rencontré un véritable dragon que de rencontré un véritable fidèle. De plus, tout ce que j’aurais à lui offrir, aurait été un peu d’argents rien de plus.  Toujours perdu dans mes pensées, je m’arrêtai quelques minutes en plein milieux de la place, en posant les mains sur mes hanches. La question me frustrait, jamais je n’arriverais à mes fins sans quelqu’un pour me couvrir et m’assister. Après tout, mon prénom n’est pas Nokomis. La frustration était tellement grande que je ne sue retenir mes paroles.

- Ou est l'homme parfait!


Heureusement pour moi, le ridicule ne tue pas. Il me fallait m’armée de patience, j’aurais ma vengeance tôt ou tard, même si cela me prendrais une éternité. Bon oublions pour le moment. Je repris le pas, puis je me dirigeais en direction de quelque autre petite maison. Quelque s’amazone, étais à l’extérieure, mais ce n’est pas l’une d’entre elle qui attira mon regard. Un soumis, un soumis de la taille d’un géant. Il devait surement atteindre les 1 mètre 80 sinon plus. Son kimono rouge, et ses traits asiatiques, le trahissait. Un Jinmen. Le voilà l’homme parfait! Ses gens-là ont une grande qualité, celle d’avoir de l’honneur. Si j’arrive à le convaincre de pactiser avec moi, sa loyauté mes assuré. Je me dirigeai en direction de l’homme au kimono rouge. Plus je me rapprochai, plus il me semblait grand. J’étais un peu intimidé par sa carrure, et cela était parfait. Plus je m’approchais plus mon sentiment  de vengeance étais grand. Enfin, après dix longues années j’allais enfin pouvoir commencer mon œuvre. Une fois proche de l’homme, je lui agrippai le bras, puis sur un ton de voie sec, je lui dis…

- Suis-moi…

Je le tirai par le bras, l’entrainant, ainsi dans les ruelles des quartiers roses de muria. En le trainant avec moi, je me glissai, entre deux petites maisonnettes au mur de pierre et dans l’ombre de celle si je proposai mon marché.

- J’ai un marché à vous proposé…  

Peu après ma mise en détention, on me « libéra» et me conduisis à ce que je pourrais qualifier d’une maison. M’enfin, je ne vais pas me plaindre après tout…ce n’est pas comme une cage. À ce que j’ai cru comprendre par les autres hommes coincés ici, les hommes détenus ici n’ont qu’un seul but précis, procréer. Comme il s’agit d’un village composé uniquement de femmes, elles doivent comptées sur la capture d’ « esclaves » afin de survivre au fil des générations. Mais bon, ils aident également à l’économie du village. Malgré qu’ils n’aient aucun droit, ils travaillent et ont leur propre appartement. Finalement, ce n’est peut-être pas si pire que je le croyais. J’ai seulement à bien me tenir et je finirais bien par sortir d’ici un jour. Ça ne risque pas d’être bien compliquer pour mon cas, car heureusement pour les jolies amazones, je ne suis guère violent envers les femmes.

Je fis le tour de ma nouvelle demeure quelques instants puis décidai d’aller faire un tour, question de connaitre un peu le quartier et par ce fait même, me détendre un peu. Depuis ma fuite, je n’ai eu un moment de repos. Courir par-ci et par-là, chercher à manger, m’abriter… Un cauchemar quoi. J’ai l’impression que tout cela n’est qu’un long et mauvais rêve. J’ai beau essayer de comprendre, mais je n’arrive pas à croire que mon destin est si radicalement changé ce jour-là. Au lieu d’être coincé dans ce village de femmes dégénérées, je devrais être à ma place au palais impérial, dans mon pays.

Je marchai donc d’un pas serin dans ce qu’il paraissait être le quartier destiné au genre masculin, explorant les lieux. Je vais tout de même vivre ici pendant un moment donc je dois familiariser avec cet endroit. Je devrais également trouver un petit boulot si je ne veux pas crever de faim. Le problème, c’est que je suis un guerrier à la base. Je n’ai aucun talent quelconque dans un autre domaine. Bon, je gribouille un peu parfois, mais je ne peux pas utiliser cette compétence pour gagner un peu d’argent ici. Et puis, je n’ai pas un remarquable talent non plus. Merde! Ici, je ne peux être dans l’armée donc mon habileté à manier mon arme ne peut pas servir. Quoi faire? Quelle galère quoi! À ce rythme, je vais mourir de faim avant ma libération!

Je regardai autour de moi. Il me faudrait un petit boulot qui nécessite un travail physique. Là, je pourrais probablement être utile à quelque chose. Mes bras endurcis pourraient au moins avoir une nouvelle activité physique…Bon! Cherchons! Bras. Bras. Bras. Bras………Bras? Sortis de mes pensées, je retournai la tête vers mon bras gauche qu’une jeune dame avait apparemment attrapé. Qu’est-ce qu’elle me veut cette nana?

- Suis-moi ; Dit-elle sèchement.

Je fis ce qu’elle demanda et la suivis, silencieusement. Comment a-t-elle sue que je parlais elfe? Enfin, là n’est pas réellement la question. Qu’est-ce qu’elle me veut? … Ne me dites pas qu’elle veut… engendrer? Wow….à peine arrivé ici et je me fais déjà sauter dessus? Non pas que je devrais m’en plaindre car ce n’est pas comme si je n’aimais pas passer à l’acte, c’est seulement que… c’est plutôt étrange comme sensation. J’ai couché avec bien des femmes déjà mais là, c’est toute une première! Je ne connais même pas encore son nom et je la connais depuis maintenant, quelques secondes à peine… Bienvenue dans ta nouvelle vie mon cher petit Ryu!

Elle s’arrêta dans une petite ruelle du quartier. Attend… Ici? Elle veut le faire comme ça, directement dans la rue ou quoi? Elles sont cinglées ces amazones! Ou à moins que ce soit régulier ici de croiser ce genre de phénomène? Qui sait? Je finirais peut-être par m’y habituer…

- J’ai un marché à vous proposer…  

Je regardai la jeune dame d’un air interrogateur. Un marché? Quel genre de marché? Et puis, si je le refuse, aurais-je une sentence? Comme je ne connais pas les règles ici, est-ce en fait une obligation? Une attrape? Le verbe « proposer » est-il dépourvu de sens dans ce cas-ci? Je ne sais pas quoi en penser pour le moment, mais bon, la laisser terminer m’éclairera un peu plus non? Et puis, qu’ai-je à perdre à ne pas l’écouter? J’ai rien de mieux à faire disons…Ah si! Trouver un boulot… Mais bon, elles règnent ici donc je ferais mieux de l’écouter jusqu’au bout. De plus, elle m’intriguait.

- Quel genre de marché? Je vous écoute…

Suite à ma proposition, le jeune homme avait l’air bien intriguer cela était-il un bon signe?  Je n’aurais sue dire, mais si mon instinct est bon, je ne devrais pas avoir trop de difficulté à le convaincre. Après tout, un peu d’argents devraient suffire à le faire accepter. Le géants rouge ne pris pas trop de temps à me répondre, et heureusement pour moi, la réponse m’avais l’aire favorable.

-  Quel genre de marché? Je vous écoute…


Tout était parfait. Tout, dans les moindres détails. Je ne l’avait jamais vue dans les quartiers avant. Il devait être un nouveau venu. Après tout, un gars comme lui c’est dure à manquer dans une petite cité comme Muria. Je pris quelque seconde afin de bien le regardé, je fis un tour autour de lui afin de bien l’observer. Il est grand et sa carrure ressemble à celle d’un guerrier. Il doit donc être en mesure de manier une arme ou je ne sais trop. Peut-être se bas t’il a main nue? De nombreuse cicatrice ornait ses mains. J’en agrippai, une afin de bien observer les cicatrices qui étaient bien découpées. Cette cicatrice avait surement été taillée par une lame, Et elle ne semblait pas être la seule. Je redirigeai mon regard, cette fois si sur son torse à découvert. De nombreuse autre cicatrice étaient apparente. Avec des yeux rond de curiosité, j’allongeai mes bras, afin d’écarté l’ouverture de son kimono, qui étais déjà entrouvert. Les cicatrices, démontrait très bien que les blessures avaient été très profonde. Toujours sur même élans de curiosité, je redirigeai mon regard sur le sien, il avait  quelque autre cicatrice sur son visage. Sur la pointe des pieds, je l’observai durant quelque seconde. Pas de doute possible, ce gars-là sait se battre. Toute sorte de scénario dansait dans ma tête. Il avait surement déjà tué. Il était tout simplement parfait pour la tâche que j’allais lui confier, du moins d’un point de vue physique. Je reculai de quelque pas, puis lui fit mon offre.

- Voici mon offre, j’ai une liste sur laquelle est indiqué des noms de personne que je dois éliminer, afin de vengé la mort d’une personne qui m’étais cher. J’ai besoin de quelqu’un, qui pourra m’accompagner afin que je puisse terminer cette liste. Je vous promets qui si vous m’aidez a terminé cette liste, une bourse vous sera remise le jour de votre libération. De plus, à des fins professionnelles, je vous propose de loger chez moi. Vous serez logé et nourris à mes frais bien sûr.

J’avais décidé de jouer la carte de la malice. En lui proposant une nouvelle vie, il n’aura absolument rien a payé, ce qui joue déjà en ma faveur. De plus la bourse promise ne s’appliquera que si nous terminons la liste d’ici la fin de sa détention ici à Muria. Dans un cas il est content d’être logé et il est persuadé de repartir avec une somme d’argents, ce que n’importe quelle soumis ne peut pas refuser. De mon côté, la liste est fort longue. Nous n’arriverons pas à la terminé d’ici la fin de sa détention, qui ne devrais durer que six mois sinon plus. Donc le jour de sa libération, le marché ne tiendra plus et la bourse ne sera plus en vigueur… je sais très bien que cela n’est pas très honorable de ma part, mais c’est la seul solution que j’ai pour les moments. Surtout que j’aurais besoin de la prime gagné à chaque meurtre… si je le peux, je lui donnerais un peu d’argents, je ne suis quand même pas un monstre.

- Alors...?

Sans plus attendre, la jeune dame commença à m’examiner de plus près. D’abord, elle tourna autour de moi, suivie par mon regard intrigué. Elle examine le futur géniteur de ses enfants ou quoi? Je soupirai intérieurement à cette idée. Ah les femmes! Toutes les mêmes! De plus, a bien y penser, je n’ai pas vraiment envie d’être père… Je sais que je n’ai pas le choix, mais là… Lorsque je quitterai cette cité, cela sera dur de savoir que je vis loin de mes propres enfants… Je ne connais pas encore ce sentiment, mais je peux le deviner. Mes parents nous ont tous chéris mes frères et moi. Nous étions des trésors à leurs yeux et je me souviens parfaitement la tristesse qu’envahissait leur cœur lors de la mort de Fon… Je me demande bien comment des parents peuvent bien abandonner leurs propres enfants… Et je n’ai pas réellement envie de me faire associer à ce groupe d’individu..

Je revins à la réalité lorsqu’elle attrapa mon bras et examinai minutieusement ma main. Elle semblait fascinée par les cicatrices qu’ornaient mes jointures. Eh bah dit donc… C’est la première fois qu’elle voit un vrai guerrier ou quoi? Je ne suis pas le premier homme à en avoir dans ce monde pourtant… Bon nombre j’ai croisé qu’il leur manquait même un ou plusieurs doigts. C’est le sacrifice du métier non?

Satisfaite, elle passa maintenant au torse… et, sans prévenir, ouvrit mon kimono afin d’avoir une vue plus en ensemble. Non mais elle fait quoi là? Elle veut m’observer la poitrine ou me déshabiller pour passer à l’acte? Mes cicatrices l’excitent peut-être? Depuis qu’un ami m’a avoué qu’il fantasmait sur les pieds, plus rien ne m’étonne… Et puis, j’ai déjà eu affaire avec de drôles de femmes aussi…

Maintenant, le visage. Pour ce faire, la jeune inconnue se leva sur la pointe des pieds, ce qui m’amusa d’ailleurs. Mais bon, je me retins de lui rire à la figure. Ce n’est pas ma faute si je suis grand et elle, si petite…Du coup, je la fixai moi aussi. Elle est en fait plutôt mignonne quand on y porte attention…Je ne connais pas les origines de ce pays, mais à en croire ses petites oreilles pointues au travers ses cheveux, elle est d’origine elfique. Mon peuple porte une grande admiration envers ces êtres. Pourtant, la personne qui se tient devant moi est bien banale. C’est loin d’être le genre d’elfe qu’on raconte chez nous…

Analyse terminée, elle recula de quelques pas, satisfaite. Je commence à m’impatienter là… Elle va me le proposer son marché oui ou non? J’ai pas toute la journée moi…J’aimerais pouvoir manger ce soir si ce n’est trop demander!

- Voici mon offre, j’ai une liste sur laquelle est indiqué des noms de personne que je dois éliminer, afin de vengé la mort d’une personne qui m’étais cher. J’ai besoin de quelqu’un, qui pourra m’accompagner afin que je puisse terminer cette liste. Je vous promets qui si vous m’aidez a terminé cette liste, une bourse vous sera remise le jour de votre libération. De plus, à des fins professionnelles, je vous propose de loger chez moi. Vous serez logé et nourris à mes frais bien sûr…

Eh bien… Là, je ne m’y attendais pas. Les choses commençaient à devenir beaucoup plus intéressantes. Elle ne cherchait pas un futur géniteur idéal, mais un homme qui pouvait parfaitement convenir à cette tâche. Je ne sais pas si je dois dire qu’elle a tombé sur la bonne personne ou que c’est mon propre cas. Alors que je me cherchais un boulot, cette nana débarque soudainement avec l’intention de m’engager pour faire ce que je sais le mieux faire, tuer. J’ai de la chance et je ne peux m’empêcher de sourire en coin, satisfait.

- Alors..?

Je regardai la jeune femme en avant de moi. Pour accomplir sa vengeance, elle est prête à me nourrir et me payer afin de l’accompagner. Je me demande seulement si elle a déjà tuer auparavant… Est-ce pour cela qu’elle a besoin de moi? Il est clair que si elle est inexpérimentée dans ce domaine, cela risque d’être plus long que prévu. Mais bon, je m’assurerais personnellement qu’elle finisse sa liste rapidement.

- C’est d’accord ; commençais-je; Vous êtes tombée sur le bon homme ma p’tite dame. Il y a cependant une seule chose qui me tracasse : À mon arrivée ici, elles ont confisqué mon arme…Sans mon arme, je ne peux pas vous servir à grand-chose malheureusement…

Je dois avouer que j’ai succombé lorsqu’elle a prononcé « nourris » tout à l’heure… Mon ventre s’en réjoui déjà de cette nouvelle… Une femme qui ne cuisinera rien que pour moi…c’est presque un rêve! Et puis… je n’ai plus rien à perdre maintenant alors, pourquoi refusé une telle offre?