1 m 60, pour 50 kg, Jeyne est plutôt bien faite de sa personne. Le teint hâlé et une longue chevelure rousse, qu’elle a pris l’habitude de bien entretenir en les brossant matins et soirs, la jeune femme est souvent à son avantage. Elle les laisse détachés, ou alors coiffés en un catogan relevé et un peu décalé, laissant les mèches du devant libres. Bien qu’elle soit jolie, elle n’use pas de ses charmes pour plaire, préférant se pomponner pour se sentir bien dans sa peau, tout simplement. Ni percing, ni tatouage n’orne la peau de Jeyne. Fine et élancée, elle as les muscles affutés qui caractérisent sa race. Jeyne as un port de tête qui trahit son origine au sein d'une famille noble. Que dire de plus… elle chausse du 39, as les ongles bien limés… Ah oui ! Les yeux ! Elle les as vert, et légèrement en amande.

La mort de ses parents l’as marquée à vie et cela se ressent. Elle a eu pour conséquence, en autres, le développement d’une peur difficilement contrôlable, surtout à cet âge, celle de la violence. Ce défaut, si on peut dire, pour une Templière, la poussa à se perfectionner dans une autre branche que celle du combat et la jeune fille qu’elle était fut très studieuse et appliquée dans ses études.
Le fait d’être Almer, ne l’aidait pas non plus dans sa vie de tous les jours et Jeyne appris par le biais de nombreuses remarques désagréables et tout ce qu’avait pu lui dire ses parents sur les gens, leur histoire et les façons différentes de voir les choses, à se montrer conciliante et respectueuse des différentes races, en Azthia.
En grandissant Jeyne prit en maturité et en assurance, elle conserva une certaine crainte en la personne du nouveau P’yra, Thétis, dont le prédécesseur était l’acteur de l’assassinat de ses parents.
Ça relation avec les autres fut et est toujours un peu compliquée avec les autres, quand elle était petite, Jeyne eu du mal à s’ouvrir aux autres, trop perturbée par l’événement tragique pour se préoccuper de ce que l’on pensait d’elle. En grandissant, elle apprit à s’ouvrir et à se mêler à ses camarades, tout en se sentant un peu à l’écart, de par ses origines Almer et parce qu’elle ne supportait pas la violence sous toutes ses formes, ce qui était assez paradoxal pour une Templière appelée à prendre les armes, pour défendre la paix, si besoin est. Avec le temps cette peur s’atténua un peu, mais reste toujours présente et ancrée en elle.

Son arrivée au Temple fut des plus précipitée, car ses parents se sentant menacés et ayant peur de ne pas parvenir à protéger leur fille, la conduisent au Temple d’Ankdor où elle serait en sécurité et suivrait l’enseignement qu’ils souhaitaient pour Jeyne.
Une semaine plus tard, la petite fille apprenait leur mort et comprenait que l’assassinat fut commis par le P’yra en poste, car ses parents étaient contre le régime actuel. Ce fut trop à supporter d’un seul coup, pour une petite fille de 10 ans et elle se replia sur elle-même, comme pour se guérir de l’intérieur et repousser au lendemain les éraflures que le monde extérieur pouvait lui donner. Durant les premières années de son cursus scolaire, Jeyne ne fit pas le moindre effort pour se sociabiliser ou s’intégrer, ne supportant pas même un quelconque contact physique, prenant le temps qu’il lui fallait pour faire son deuil.

Les choses commencèrent à changer lorsqu’elle atteignit l’âge de 15 ans. La jeune adolescente se tournait enfin vers les autres. Le poids de la solitude commençait à se faire sentir et malgré la peine que lui procurait toujours, la perte de ses parents, Jeyne voulait avancer. Elle prit alors conscience pour la première fois réellement, de ce que voir de violent avait comme effet sur elle, car le Temple proposait une filière combative et la jeune fille souhaitait se renseigner sur chacune d’elle, avant de se décider à suivre l’une d’entre elles. Ce fut trop douloureux, déroutant pour elle et elle s’en éloigna hâtivement, préférant la voie de la diplomatie. Ces parents, érudits et philosophes, c’étaient toujours efforcés à lui ouvrir l’esprit dès le plus jeune âge, en lui racontant certaines histoires sur les races qui peuplent Azthia et toujours chercher à comprendre l’autre et sa façon de vivre, de manière respectueuse et objective, voilà pourquoi la diplomatie, lui venu tout naturellement.

Cette aversion pour la violence, en fit rire certains, rendit d’autres perplexes sur sa capacité à être Templière. Jeyne les ignora et se plongeât à corps perdu dans les études. Elle était décidée à améliorer en particulier, ses connaissances de la magie, dans le secret espoir de comprendre comment exactement, ses parents étaient morts et dans la peur que quelqu’un un jour ne vienne s’en prendre à elle, pour éviter que les idées politiques de ses parents, ne se répandent.

Maintenant âgée de 25 ans, Jeyne arpente la voie de l’Esprit, en perpétuelle recherche d’amélioration personnel et souhaite servir au mieux les races d’Azthia, mais sa peur de la violence est toujours présente et ne lui facilite pas la vie.

Affrontera t’elle sa peur, ou apprendra-t-elle à vivre avec ?