Nom : Aucun
Prénom : Alydaëlle
Âge : 24 ans
Race : Cydienne
Cité d’appartenance : Cydonia
Métier : Initialement, garde du corps. Mais certains événements l’ont conduite sur la voie des Assassins, et elle fut formée à cette profession par un ancien, Styrak le Borgne.
Monture/engin : Loki, un magnifique étalon noir particulièrement fougueux. Alydaëlle dut faire preuve de persévérance pour parvenir à l’apprivoiser, et plus encore à le monter. Les chutes furent nombreuses et souvent douloureuses, mais jamais elle n’abandonna. Après plusieurs années d’acharnement, la jeune fille a finalement réussi à développer un lien très fort avec l’animal et celui-ci lui voue désormais une loyauté sans faille. Inséparables, Loki et Aly se comprennent et sont unis dans la vie jusqu’à la mort.


Arme : une épée baptisée Asgaliath. Taillée dans une étrange matière minérale qui allie la beauté d’un cristal aux reflets de jade à la solidité du métal, la lame peut générer un poison fabriqué par les soins d’Alydaëlle, mortel à haute dose lorsqu’il pénètre dans le sang.
Armure : Un élégant plastron, des épaulières, et des canons d’avant-bras en cuir renforcé.
Compétences : Discrétion, poison, mysticisme (choisie).
Compétence bonus : connaissance des langues
Faiblesses : Archer (Alydaëlle s’est déjà essayée à l’emploi des armes de précision et ses talents dans ce domaine se révèlent hélas déplorables…), agriculture et pêche (oui, elle a aussi essayé de pêcher mais s’est retrouvée à l’eau, les mains vides. Les poissons en rient encore… Quant à l’agriculture, rien que le mot la fait fuir…) couture (pour quoi faire ? Alydaëlle déteste la couture. Quand c’est usé ou déchiré, tant pis ! Elle fait avec, ou elle jette…) et navigation (alors là, Alydaëlle n’y connait strictement rien et de toute façon, elle n’a pas le pied marin. Il faudrait vraiment qu’elle n’ait aucune autre alternative pour monter à bord d’un navire et je ne vous raconte même pas son humeur pendant le voyage…)
Main dominante : Droite
But du personnage : Héritière d’une malédiction qui la condamne à une demi-vie, elle doit impérativement trouver le moyen de rompre le sort.

Description physique :

Même lorsqu’ils sont aveugles, ses yeux ont la magnificence de l’émeraude au soleil. Piquetées d’or, ses prunelles reflètent la souffrance de son âme, soumise aux tourments d’une malédiction mortelle… Néanmoins, son regard, quoique envoûtant, témoigne aussi d’une certaine froideur, ce qui la rend distante envers les gens, quelle que soit leur origine ou leur statut… Ses longs cheveux, d’un roux clair, tirent sur le blond lorsque le soleil les éclaire et sont tantôt laissés libres, tantôt coiffés et attachés avec soin. Si Alydaëlle a parfois tendance à négliger son apparence, elle n’en demeure pas moins élégante et sait se mettre en valeur quand il le faut. Consciente de son charme, elle n’hésite pas à en jouer si cela peut lui permettre d’atteindre son objectif. Grande, la taille fine, une poitrine généreuse, Alydaëlle est dotée de longues jambes fuselées, musclées par l’entraînement suivi. Aguerrie tant physiquement que mentalement par son expérience, elle arbore souvent une expression soucieuse, qui crispe ses traits fins et racés. La peau délicatement hâlée, le nez droit, Alydaëlle allie des pièces d’armures à une tenue plus « passe-partout », pratique pour le terrain et qui met aussi en évidence sa féminité. A noter qu’elle se cache souvent sous une houppelande couleur de nuit, afin de préserver au mieux son anonymat.

Caractère, qualités et défauts :

Difficile de manifester de la joie quand on est la victime d’une malédiction ancestrale qui vous condamne à une demi-vie… Et pourtant, Alydaëlle arrive encore à sourire, même si c’est rare ! Taciturne et solitaire, elle fait preuve d’un sang-froid exceptionnel face aux situations les plus désarmantes ou les plus dangereuses. Si elle se montre froide et distante la majeure partie du temps, elle peut aussi être tendre et chaleureuse, en particulier quand il s’agit d’une manœuvre pour approcher un client difficile à atteindre… De fait, mieux vaut être méfiant et s’assurer de ne pas figurer sur un contrat d’assassin… Discerner le vrai du faux, savoir lire la vérité dans le mensonge, car Alydaëlle tisse ses pièges mortels dans la comédie, telle une Veuve Noire tissant sa toile… Néanmoins, la jeune femme possède une éthique admirable et un grand sens de l’honneur. Elle choisit ses contrats et ne tue jamais au hasard ou contre son gré, préférant s’abstenir de tuer des innocents, sauf quand cela ne lui est pas possible. Autrefois garde du corps, il arrive encore qu’elle soit recrutée à ce titre. En apparence douce et attentive, elle est fine observatrice, plutôt silencieuse et patiente, mais si on la pousse à bout, elle se transforme en véritable furie, pleine de rage contenue et de rancœur accumulée. Trahison et défi peuvent être des éléments déclencheurs de sa colère. A noter qu’elle peut aussi se montrer particulièrement cynique, parfois même arrogante, une technique défensive derrière laquelle elle se cache quand les choses la déconcertent.


PRELUDE

« Depuis l’aube des temps, l’étincelle divine se heurte à celle du Chaos. Car là où la vie prend racine, elle engendre la mort, par-delà l’éternité. A la frontière des Ténèbres, la Lumière assiste en témoin silencieux aux œuvres de la violence dans toute la splendeur de sa danse… »

Tels étaient les principes de la Lignée Gaya, une ancestrale lignée d’Assassins.
Chaque génération de cette famille voyait naître un Assassin hors pair, destiné à empoigner l’épée forgée par Vassago, un Dieu de la Guerre. Une épée dont la lame avait été taillée dans une matière minérale rare, qui alliait la beauté d’un cristal de jade à la solidité d’un métal argenté. Baptisée Asgaliath, l’arme avait ôté plus de vies que n’importe quelle autre, car elle se transmettait depuis des lustres dans un même but : l’exécution.
Du moins, tout cela était-il la légende dans laquelle baignait la Lignée Gaya depuis des siècles. Que Vassago soit ou non un Dieu de la Guerre importait peu, et aucun membre de la lignée Gaya ne se souciait de savoir qui avait réellement forgé Asgaliath, tant qu’elle continuait à œuvrer selon la tradition familiale.

Ainsi, à chaque génération, un seul enfant naissait porteur de la Marque d’Asgaliath : quatre serpents noirs rampant du poignet droit vers l’épaule droite. Les reptiles grandissaient en même temps que l’élu et quand il était en âge d’empoigner l’épée, l’enfant accédait officiellement au statut « d’héritier de Vassago ». Il rendait alors honneur à leur Dieu en exécutant contrat sur contrat.

GENESE

Alydaëlle vint au monde par une nuit d’orage. Une tempête comme on en avait rarement essuyée à Cydonia. Le tonnerre ébranlait la terre avec une rage inquiétante, et la foudre déchirait le ciel, illuminant l’empyrée de lueurs inquiétantes. Le vent soufflait si fort que les arbres ployaient sous sa violence chargée de pluie.
L’enfant qui naquit à cet instant ne pleura pas, si bien que l’on crut qu’il était mort-né. Mais le nourrisson vivait, et sur son bras, quatre tâches noires s’étiraient de son minuscule poignet vers son épaule…
Le porteur de la Marque d’Asgaliath.
Le sixième né de la génération actuelle.
L’élu de Vassago, enfin parmi les vivants.

Sauf que pour la première fois depuis qu’Asgaliath était au sein de la Lignée Gaya, cet élu était… une fille.
Du jamais vu, si bien que cela souleva l’inquiétude et le mécontentement parmi les anciens de la famille. Certains songèrent à l’éliminer, d’autres estimèrent que ce serait commettre un sacrilège à l’égard de Vassago, et que le malheur pourrait fort bien s’abattre sur eux.

Un conseil fut tenu, et l’on décida qu’Alydaëlle méritait qu’on lui laisse une chance de prouver sa valeur. Après tout, si elle était la digne héritière de Vassago, elle manifesterait les mêmes prédispositions que ses ascendants : discrétion, habileté, rapidité, agilité… En somme, tout ce qui ferait d’elle l’assassin hors pair qu’elle était destinée à devenir.
Mais en grandissant, une autre surprise de taille acheva de dérouter sa famille : sa cécité.
Oui, Alydaëlle était bel et bien aveugle. Ou tout du moins, ne voyait-elle pas comme les autres, si bien que tous la crurent réellement aveugle. Mais comment voyait-elle ? Que voyait-elle, elle qui semblait marcher à tâtons à longueur de temps ? A quoi jouait Vassago en portant son choix sur une fillette privée de sa vue ? Comment pouvait-il espérer la voir devenir le brillant Assassin qui ferait honneur à ses ancêtres en liant sa vie à celle d’Asgaliath ?

APOTHEOSE

Si les surprises font partie de la vie, qu’elles soient bonnes au mauvaises, les membres de la Lignée Gaya n’en étaient pas encore au bout… D’un œil inquisiteur, ils observèrent l’évolution de la jeune aveugle et assistèrent à ses premiers entraînements, pour le moins laborieux. Qu’allaient-ils bien pouvoir faire d’elle ? Qu’allaient-ils pouvoir lui enseigner, à cette engeance maudite qui ne pouvait pas utiliser ses yeux ?

Le Doyen de la famille, grand-père d’Alydaëlle, était furieux de constater à quoi ressemblait la nouvelle héritière de Vassago. Bien que ravissante, il ne pouvait tolérer qu’une aveugle incompétente brandisse un jour Asgaliath.
Alors fut ordonnée sa suppression…
Alydaëlle avait quatorze ans quand un Assassin fut dépêché pour l’exécuter.
A la tombée du soir, alors que l’adolescente flânait dans les jardins de sa résidence, son ouïe perçut un bruit inhabituel qui la mit sur ses gardes. Le chant d’une lame, aussi infime qu’il fût à cet instant, lui indiqua la distance et l’emplacement de son agresseur.

Aussitôt, loin de perdre son sang-froid, Alydaëlle concentra davantage ses sens, naturellement développés de par la privation de l’un d’entre eux. Elle esquiva gracieusement la première attaque et entendit la lame se planter dans l'écorce de l'arbre près duquel elle se trouvait. Un grognement lui parvint et Alydaëlle situa mieux encore son adversaire. Sans hésiter, elle bondit sur lui, faisant preuve d’agilité et de rapidité. Toujours armée du couteau de lancer offert par son père pour ses dix ans, elle s’en empara, consciente qu’elle allait tuer sa première victime...

Le métal tranchant s’enfonça dans la gorge de l’homme et lorsqu’elle le retira, un geyser de sang inonda ses vêtements, éclaboussant son visage. Alydaëlle ne laissa pas transparaître la moindre émotion. Elle goûta la tiédeur de ce liquide épais et garda sa main serrée autour du manche de sa dague. S’il y avait un art dans lequel elle excellait, c’était bien le lancer de couteaux et le maniement de la dague, plus encore que dans celui de l’épée. Mais ses talents n’apparaissaient pas clairement aux yeux de sa famille, qui ne voyaient en elle qu’une aveugle maladroite…

Lorsqu’Arkyal Ned Byreth, le Doyen de la Lignée, découvrit le macabre spectacle, il comprit son erreur de jugement. Vassago, comme à chaque génération, avait été clairvoyant et avait su faire le juste choix de son élu. L’heure était donc venue pour Alydaëlle d’empoigner d’Asgaliath, l’épée dont la lame unique et magnifique scellerait son destin, si toutefois l’arme reconnaissait bel et bien sa nouvelle héritière… L’ultime épreuve…

Sous le regard des membres de la Lignée – dont celui de ses frères et cousins jaloux – Alydaëlle se vit remettre Asgaliath. Mais au moment même où elle entra en possession de l’épée, une formidable énergie se dégagea de l’arme et la transperça comme un millier de lames. Elle voulut lâcher l’artefact mais en fut incapable. Elle ne put qu’hurler de douleur, ravagée par une souffrance sans nom. Elle avait l’impression d’être brûlée vive de l’intérieur et que son âme serait à jamais brisée par cette expérience. Elle crut que sa tête allait exploser et tandis qu’elle se tordait de douleur au sol, elle ne vit pas les quatre serpents noirs se mouvoir sur sa peau pour venir s’entrelacer étroitement entre eux…
La Marque d’Asgaliath réagissait pour la première fois depuis des générations, se liant de façon évidente. Mais qu’est-ce que cela signifiait ? Stupéfait, le Doyen ne sut comment interpréter ce phénomène. Jamais aucun élu de Vassago n’avait réagi comme Alydaëlle à cet instant.


L’adolescente, qui crut mourir ce jour-là, entendit soudain une voix dans sa tête. Une voix d’outre-tombe, une voix spectrale, qui n’était ni celle d’un homme, ni celle d’une femme. Une voix sèche, au timbre froid, dont les quelques mots se gravèrent à jamais sans sa mémoire :

« Le sacrifice d’une demi-vie pour une union hors du temps… »

REQUIEM

A dater de ce jour, Alydaëlle inspira une certaine forme de peur aux siens. Toute aveugle qu’elle était, la jeune fille avait démontré ses dons pour le combat, faisant de son handicap un avantage, car son ouïe, alliée à ses autres sens, lui était infiniment plus utile que sa vue pour réussir là où d’autres auraient échoué.
Et puis par-dessus tout, elle avait été choisie par Vassago, de façon plus évidente encore que les générations précédentes. En cela, nul ne savait à quoi s’attendre…

Alydaëlle apprit donc à manier l’épée et maintint son entraînement dans le lancer de couteaux. L’un de ses frères, le seul qui ne manifestait aucune jalousie, lui apprit également à se battre à mains nues, lui révélant que sa cécité n’était pas forcément un obstacle. Bien sûr, c’était un apprentissage long et difficile, mais Alydaëlle avait le talent nécessaire pour réussir.

Puis un jour, un étalon sauvage s’égara dans la propriété des Gaya et Alydaëlle, jour après jour, s’efforça de l’apprivoiser. Elle le nomma Loki et lorsqu’elle fut en mesure de le chevaucher, après de bien nombreuses chutes, elle développa un lien aussi fort que celui qui la liait à Asgaliath. A seize ans, elle annonça son désir de tracer sa propre route. Si cela fit la joie de ses parents, ils déchantèrent bien vite lorsqu’elle leur révéla son penchant pour protéger les gens plutôt que de les tuer...
Garde du corps.
Voilà à quoi aspirait la jeune fille.

Fou de rage, Arkyal ordonna l’exil d’Alydaëlle. Elle ne devait jamais revenir parmi les siens, sous peine de mort. Pleine d’amertume et de colère, l’adolescente emporta Asgaliath et, accompagnée de Loki, elle quitta ce qui avait toujours été sa maison pour s’aventurer dans l’immense cité.

Elle parvint à se faire engager auprès d’un riche marchand de Cydonia et put ainsi prouver sa valeur par une prestation exceptionnelle, qui se répandit en ville comme une traînée de poudre. Non seulement elle avait sauvé la vie de son client, mais elle avait aussi éliminé rageusement ses ennemis, trahissant en cela ses prédispositions au métier d’assassin. Après ses premiers exploits, les contrats se multiplièrent jusqu’à ce que des politiciens particulièrement importants fassent appel à ses services.

A dix-huit ans, elle était le garde du corps d’un des hommes les plus influents et les plus hauts placés du royaume. Un Cydien sur lequel reposait un contrat particulièrement intéressant pour tous les assassins d’Azthia… Et cette affaire-là traça un nouveau tournant dans l’intrépide existence d’Alydaëlle… Un carrefour dans son destin, où se heurtaient haine et amour autour d’un amalgame de sentiments dont elle était très peu familière. Des rencontres qui allaient changer à jamais sa vie, des choix qui allaient la remettre sur la voie des Assassins et lui permettre de s’aguerrir dans d’autres domaines, peut-être même lui permettre de briser le sort qui la condamnait à une demi-vie depuis qu’elle était entrée en contact avec Asgaliath…

Mon heure de gloire...

Votre prénom(facultatif): Viviane
D'où venez vous? (facultatif) De la réalité. ^^
Âge (facultatif): Bientôt 23 ans !
Avez-vous lu et approuvé les règles? Vi, vi, vi.... [ Validé par Eléa ^^ ]
Comment avez-vous connu le forum? Ah là là... Longue histoire que ceci. Sachez seulement que certains de vos membres savent vanter Azthia et se montrer persuasifs... Je ne donnerai bien sûr pas de noms... ^^
Idées, remarques ou suggestions? Non, pas encore dans la mesure où ce que je vois me plait, et que l'ambiance est plus que sympathique. Reste à découvrir le forum en RP. ^^

Bienvenue sur Azthia Alydaëlle!


Fiche et biographie originale, j'espère que tu t'amuseras bien avec un personnage aveugle c'est très intéressant à jouer!
Je n'ai pu faire qu'une lecture rapide, pressé par le temps, mais je ne vois rien à redire dans la fiche même. Je fais confiance au Staff pour voir les petits détails s'ils ont le temps!

Juste deux choses:

- Il faut remplir ton profil (âge, métier....) et ta fiche de personnage (compétences...)
- Il y a un code à trouver dans le règlement prouvant ta lecture assidue .

Bonne après-midi!

Désolée pour ce nouvel oubli. Rectifié dans la seconde. ^^
Merci pour l'accueil, j'attends donc le passage du staff pour validation.

Et bien déjà, félicitations pour cette fiche ! Je n'ai pas résisté à la lire finalement et je ne regrette pas. Tu as un joli style et surtout, le texte est très fluide, permettant une lecture facile (et rapide de surcroit). Enfin trêve de compliments, même si tu en mérites, je pense surtout que tu attends ta validation.
Le code a été ajouté, le profil rempli. Je n'ai rien vu d'incorrect dans ta fiche donc je me permets de te valider.

Personnage validé.

Hiiii !!! Merci beaucoup ! ^^
A la fois pour les compliments, qui font toujours extrêmement plaisir, et pour m'avoir validée aussi rapidement !