Nom : Dehlior
Prénom : Joris
Âge : 25 ans
Race : Astorg
Cité/groupe d'appartenance : Storghein
Métier : Compagnon de la Reine
Position (facultatif) : Vice Capitaine des compagnons de la reine.
Monture/engin: Sirocco est un grand cheval recouvert d’un voile noir, d’une robe d’ébène tout aussi sombre que sa crinière et ses yeux. Il est réputé pour être un excellent sprinteur, redoutable sur les courtes distances.
Arme : Une épée longue à la poignée incrustée de rubis
Armure : Souple et légère, faite de cuir.
Compétences choisies : Spécialisation en épée, acrobaties, charisme, dévouement (bonus)
Faiblesse : Toutes les compétences magiques
Main dominante : Droite
But du personnage : Sauver sa bien aimée reine et prétendre au rôle de Consort
Nom de votre échoppe : J’ai une gueul* à vendre des fleurs XD ?
Description physique :
Joris, l’homme droit et fort. Joris, l’escrimeur d’élite, le meilleur des compagnons de la Reine. Sa réputation le précède, certes, mais il n’en reste pas moins impressionnant… Il n’est pourtant pas spécialement grand. Mais il dégage une aura de puissance qui attire le regard. Et qui l’envoûte.
Le bel homme, aux traits fins et fiers, à la silhouette bien dessinée, la démarche assurée, cape au vent, main à l’épée. L’Astorg. Il dégage une telle confiance en lui, qui chez quelqu’un d’autre, pourrait être confondue à de la vantardise. Ici, il s’agit tout simplement de lucidité. Comment un homme au corps d’athlète taillé – et ce à merveille – dans un roc, possédant sa force physique pourrait-il ne pas avoir confiance en lui ? Ses épaules carrées, ses bras musclés, son torse bombé. Ses attaques précises, ses mouvements souples. L’image même de l’excellent soldat. D’une machine à tuer.
On aurait pourtant du mal à penser, malgré sa carrure massive, qu’il puisse tuer de sang froid. Joris passe souvent pour un rêveur. En dehors des champs de bataille, le maître d’arme paraît beaucoup moins vif. Ne vous fiez pas à ses beaux yeux violets qui ne sont en rien perdus dans le vide, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Joris écoute, observe, examine. Cela abaisse souvent la garde de ses adversaires, qui auraient tendance à confondre ce combattant hors pair à un barde. Et puis cela doit plaire au fille, l’homme qui par sa seule présence impose le respect. Car Joris est un homme charismatique, et ce pas seulement lorsqu’il prend la parole. Cette aura de puissance dont je parlais toute à l’heure émane de lui, et en impressionne plus d’un.
La tête haute, le menton relevé, Joris ne saurait cacher ses origines Astorgs. Le teint pâle de ceux qui ne connaissent le soleil que de nom et préfèrent la blancheur de la neige du Nord. Une cape chaude doublée de fourrure recouvre continuellement sa tunique de cuir orangé. Ses sourires sont rares, ses larmes inexistantes. Impassible, à l’image des montagnes de Storghein qui se rient du vent et de la neige et ne laissent rien voir de leurs émotions. Du bout des orteils jusqu’à la pointe de ses cheveux roux, Joris porte sur lui la fierté Astorg.
Origines qui l’ont forgé dans le métal le plus solide d’Azthia, le dotant d’une beauté sauvage et naturelle, d’une force physique mais aussi une force de caractère impressionnantes. Un de ceux qui peuvent prétendre s’assoir sur le trône, aux côtés de l’Oblat.
Caractère, qualités et défauts :
Joris est avant tout un maître d’arme. Combattant hors pair, il n’a pas son égal parmi les Compagnons de la Reine. Maniant l’épée à la perfection, doté de l’agilité et la souplesse d’un acrobate, il est difficile de le battre. Mieux vaut rester sur la touche et le regarder faire, admirant la précision de ses gestes, et la beauté de ses mouvements. Profiter de sa danse meurtrière.
C’est l’une des raisons qui explique qu’il fait un excellent chef. Très exigent avec ses hommes, il se montre souvent strict et sévère, n’hésitant pas à crier pour se faire respecter. Néanmoins, en fin connaisseur, il sait trouver chez les autres ce qui fera d’eux des êtres à part, qui permettra de les faire sortir du lot. Ce n’est donc pas sans raison qu’il se montre des fois totalement rigide. C’est une manière maladroite de les encourager. D’ailleurs, en dehors des entraînements, il sait passer outre le fait qu’il soit le meneur et se montrer chaleureux, amical. Un bon camarade. Ses Compagnons d’arme ne lui tiennent pas rigueur de cette double personnalité. Ils savent pertinemment que le colérique qui les jettent pendant les entraînements est et restera Joris. Le respect qu’impose un homme tel que lui les empêche de lui en vouloir.
Joris est l’aboutissement d’un entraînement continu et quasi inhumain. Car si Joris est d’une exigence rare, il l’est d’autant plus avec lui-même. Minutieux, il ne laisse rien au hasard, reprenant chaque infime défaut de sa condition physique. Perfectionniste, il n’est jamais satisfait de lui-même et travaille dur pour se mettre à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi ? N’a-t-on pas déjà tout, lorsque l’on a les capacités physiques effarantes d’un homme tel que lui ? Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions. Celle du savant et celle du poète. Laquelle voulez vous entendre en premier ?
Le savant dirait qu’il est le résultat de la fierté Astorg. Elevé dans le froid et la dureté des montagnes, il ne pouvait devenir qu’un roc. Pour cela, il lui a fallu se forger un corps d’athlète et se surpasser encore et encore pour être à la hauteur de la fierté Astorg. Fierté qui se retrouve chez Joris, plus que chez beaucoup d’Astorg. Le sens de l’honneur, la honte de l’échec. Voilà les principes qui lui ont été inculqués et qu’il fait vivre à travers ses entraînements draconiens. Afin de s’élever. Comme on s’élève en escaladant la surface escarpée d’une montagne de Storghein…
Le poète dirait que non il n’a pas tout ce qu’il désire. Il laisserait échapper qu’il lui manque quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Elle.
Oui, Joris est amoureux. Depuis le premier jour où il a posé ses yeux violets sur elle, il a su qu’elle était faite pour lui. Et qu’il devait la mériter. C’est l’Oblat, tout de même… On n’épouse pas une Reine comme ça…
C’est d’ailleurs ce sentiment de frustration qui le pousse à agir comme il le fait avec les femmes. Joris est aussi un homme privé, qui ne sait aimer, et pour cause, il aime déjà. Il aime déjà, mais cet amour lui reste pour l’instant inaccessible. Alors, il compense… Combien de femmes ont pu croiser sa route ? Il ne les compte plus. Toutes sont séduites. Toutes acceptent ses avances… Mais le plaisir physique, qu’il recherche et recherche désespérément n’est rien comparé à ce qu’il ressent lorsqu’il la voit Elle…
Alors bien sûr qu’il plaît Joris. En plus d’être un homme d’épée, c’est aussi un homme de parole. Charismatique et éloquent, il ne parle pas beaucoup, mais il sait ce qu’il dit. Il n’est pourtant pas toujours au devant de la scène, préférant écouter pour mieux comprendre, ce qui explique que lorsqu’il prend la parole tout le monde l’écoute. Et pour cause, ce qu’il dit a été longuement réfléchi, alors que tous parlaient pour ne rien dire.
Ses observations, cette capacité à comprendre avant de juger font de lui un être ouvert et tolérant. Cette ouverture d’esprit est rare chez les Astorgs. Stupide fierté. Joris lui, a compris que fierté ne signifiait pas forcément intolérance et monopole. Non chez lui, la fierté se manifeste sous un autre angle… Il n’accepte pas les critiques. Et mieux vaut ne pas être amené à le contredire… Car la fierté fait souvent paire avec la susceptibilité. Il est en effet extrêmement chatouilleux et s’énerve très rapidement. Et il n’oublie pas. La rancune est un vilain défaut. Ses crise de colère noire lorsqu’on lui fait des remarques désobligeantes font froid dans le dos. Mais il lui arrive de se mettre dans états pire encore. Lorsqu’il échoue. N’est-ce pas la meilleure des critiques qu’on pourrait lui faire ? L’échec ?
Mais ces défauts ne font pas moins de lui un être exceptionnel qui ira loin… Il en est sûr.
Biographie :
Joris vit le jour dans une maison douillette à l’abri du froid de la capitale Astorg. Des parents nobles et respectables – à première vue. Deux frères aînés, puis quelques années plus tard deux petits qui finirent d’agrandir le beau portrait de famille. Des compagnons de jeu d’à peu près son âge donc. Que demander de plus pour s’épanouir ? Car la mère de Joris était aimante, parfois même un peu trop. Elle aimait gâter ses fils et cédait au moindre de leurs caprices. Elle cherchait sûrement à compenser l’attitude du père, un homme d’arme et de combat, aussi tendre et affectueux qu’un gros glaçon. C’est cependant lui qui s’occupait de leur éducation. Il ferait d’eux des hommes dignes de devenir Consort et de virer une bonne fois pour toute cette Reine du trône ! Ca n’est pas la place d’une femme de gouverner ! Une Reine est douce, à l’image de toutes les femmes du peuple, croyante et mère des futurs Rois. Rien de plus. Quelle idée ridicule de mettre un objet si dangereux qu’une arme dans les mains du sexe inférieur…
Voilà les valeurs qu’inculquait Carl, le père de Joris, à ses fils, en plus de la fierté et l’honneur Astorg. Les gamins n’écoutaient que d’une oreille, préférant de loin les entraînements que leur père leur imposait aux longs discours ennuyeux sur des choses qui les dépassaient. Tous petits, ils se montrèrent doués dans les dépenses physiques. Ils eurent donc droit à un entraînement quotidien « pour se forger un corps d’homme », d’après leur père. Tous y eurent droit mais ça leur plaisait de se battre continuellement, pour s’amuser, pour évoluer. Les enfants avaient d’ailleurs d’excellents rapports, malgré les différences d’âge, allant de sept à dix sept ans. Quelques chamailleries et rivalités de gamins, mais l’un ne portait pas rigueur à l’autre lorsqu’il perdait. Il savait pertinemment que la victoire n’était que partie remise.
Durant ces années, chacun découvrit qu’il possédait quelque chose d’exceptionnel : un pouvoir. L’aîné s’était découvert un don pour la maîtrise de la terre, le second pour soigner les plaies, le quatrième se transformait en animal tandis que le dernier renforçait les capacités des quatre autres. Joris lui, ne découvrit rien. Et pour cause, il n’était pas du tout sensible à la magie. Voyant que les années passaient et qu’aucun don ne montrait le bout de son nez, il se résigna. Le vivant comme un échec. Il avait seize ans est été devenu un très bon escrimeur. A partir de là, ses entraînements redoublèrent, au grand plaisir de son père. L'absence de pouvoir ne serait pas une faiblesse. Mais un atout.
L’exigence croissante, les réprimandes toujours plus cassantes et les discours machistes de Carl commençaient à peser aux frères Dehlior. Et chacun, au fur et à mesure des années se révolta à sa manière, offrant un drôle de cadeau à leur tyran de père en retour de son éducation daconienne. Leth et Arnor, les aînés coupèrent les ponts la vingtaine passée. Leth devint artisan, Arnor médecin. Décision qui leur tenait à cœur depuis plusieurs années déjà. Pour Joris la coupure fut différente. Plus violente. Comme une claque qui l’aurait obligé à avoir les yeux. Comme un coup. Un coup de foudre…
Joris Dehlior avait dix neuf ans, lorsqu’il pénétra dans le Palais des Neiges. Son père l’avait envoyé régler une histoire d’argent et de comptes avec l’Intendant. Et vous l’aurez sûrement compris, ce n’est pas l’Intendant qui croisa sa route, mais la femme de sa vie. Jamais il n’aurait pu imaginer qu’une femme décrite comme une trainée par son père puisse être dotée d’une beauté pareille. Jamais il n’aurait pu croire que cette dame, cette soit disant « moins que rien », puisse imposer un tel respect dans son entourage, puisse susciter une telle adoration dans les regards… puisse posséder un tel caractère ! Le choc fut tel que Joris en eut le vertige. Ne dit-on pas « tomber » amoureux… ?
Si cette fascination, poussée par l’esprit de contradiction, avait été influencée par le portrait si désastreux qu’en avait fait son père ou si réellement, Joris était tombé sous le charme, on n'en saura jamais rien. En tout cas, il s’engagea comme Compagnon de la Reine. Ce qui provoqua les foudres de son père. Comment aurait-il pu s’y prendre pour l’offenser d’avantage qu’en offrant ses services à celle que son père l’avait obligé à haïr ?
Joris entra donc au service de l'Oblat, se dévouant corps et âme pour protéger sa belle. Il fut bientôt rejoint pas ses frères cadets, Vlad et Ian, qui se révélèrent être de précieuses recrues pour le Palais des Neiges. Doués dans la maîtrise de leurs pouvoirs, ils étaient cependant loin d’égaler Joris, qui depuis longtemps avait pris de l’avance dans le maniement de l’arme blanche, de l’épée en particulier. Depuis ce jour où il s’était juré que de ne pas posséder de pouvoir ne serait pas un handicap. Et puis, surtout depuis que ses yeux violets s’étaient perdus dans ceux de sa chère Reine…
Cette amour ne pouvait malheureusement pas se concrétiser. Joris n'aurait jamais osé prendre l'Oblat du bras du Consort, sans que cela n'ait été fait dans les règles. Il attendait donc les prochains tournois, pour prouver sa valeur, pour se montrer digne d'une telle femme. Mais ne vous bercez pas d'illusions, en aucun cas Joris n'a fait voeu de chasteté en attendant sa belle ! Au contraire, il se mit alors à collectionner les conquêtes, cherchant celle qui pourrait arriver à la hauteur de la femme qu'il aimait. Il n'en trouva bien entendu aucune... Mais il ne s'arretera pas pour autant de chercher !
Camarade discret mais cher aux compagnons, Joris se lia alors d’amitié avec Chris. Et à à peine 23 ans, il devint Chef de la garde rapprochée de la Reine. Il trouva parmi eux une seconde famille, son père l’ayant officiellement renié, lui et ses frères. Restaient les rares visites de sa mère, Jeanne, dont les traits se creusaient un peu plus à chaque visite… Dont les bras se parsemaient toujours d'un peu plus de bleus… Elle refusa pourtant de se séparer de son mari et interdit à ses fils d’intervenir. Impuissant, Joris ne pouvait que compatir.
Deux ans plus tard, son univers s’écroule. Sans qu’il ne sache ni pourquoi ni comment, son être le plus cher lui a été enlevé. Le sentiment de vide d’abord… Puis la colère. Une vive et destructrice colère…
Une flamme vengeresse a alors pris possession de son cœur. Une flamme qui fera exploser toutes les montagnes de Storghein s’il le faut…
Mon heure de gloire...
Votre prénom(facultatif) : Anaïs
D'où venez vous? (facultatif) Du Sudeuh !
Âge (facultatif) : 17 ans
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