Nom (facultatif): Moah Ibel
Prénom: Tutnèsi, Tutu pour les intimes !
Âge: 30 ans
Race: Almer
Cité/groupe d'appartenance: Ptot-Tàh
Métier: Politicien et prêtre
Position (facultatif): P'yra
Monture/engin: Un magnifique étalon, le plus beau et puissant de Ptot-tàh
Arme:Une grande épée lourde, qu'il manie toutefois avec une certaine simplicité, et dont il ne se sépare point. Aussi, il est toujours suivi par sa fidèle Talia, qui est, en soi, son arme la plus redoutable ...
Armure:Très solide, comme sa puissance, et sa brillance reflète sa grandeur.
Compétences choisies:Torture, Charisme, et Faveur divine (Benu) connaissance comme compétences, et tacticien en compétence bonus
Faiblesse: Couture, Pistage, Pêche...
Main dominante: Gauche
But du personnage: Maintenir la survie de sa cité quoiqu'il advienne
Nom de votre échoppe://

Description physique:

Il ne vous laissera pas indifférent, c'est une certitude. De par sa fonction non moins prestigieuse que celle de P'yra, mais aussi par son imposante carrure qui suffira aux esclaves d'accepter la fatalité, leur condition misérable, la soumission perpétuelle. Car il était bien connu pour être impitoyable, et cela se traduisait bien dans son regard, qui n'offrait pas la moindre lueur de pitié. Ou quoique ce soit, mis à part l'indifférence, et la fierté. Et ses lèvres suivaient le mouvement : elles ne se contentaient que d'esquisser un sourire narquois. Se tenant parfaitement droit, étendant son mètre 84, le P'yra affirmait grandement sa supériorité. L'homme n'en était pas moins musclé, et son armure qui ne couvrait pas ses biceps les montrait en fait, sans complexe. Il en était fier, voilà tout. Tout comme son visage, qu'il trouvait particulièrement harmonieux, bien que recouvert partiellement de quelques plaies. Une barbe de quelques millimètres recouvrait une partie de ses joues, cadrées par ses cheveux mis-longs coiffés en queue de cheval. Ils ondulaient mélodieusement comme la courbe d'une petite noisette, et laissaient paraître ses grandes oreilles, se courbant sur elles-mêmes. De la couleur de ses yeux, dont s'échappait ce regard sans compassion, elle lui donnait un air masculin, fort, animal, et pourquoi pas séduisant... Quant à ses oreilles, elles ne captaient pas tous les sons. De plus en plus de bruits détournaient ses organes, et le grand P'yra n'espérait qu'une chose : qu'il ne devienne pas sourd. S'il s'avérait qu'il en vienne là, il ne sera plus qu'un bout de gibier entre les dents de ses ennemis. Il n'était qu'une proie, et sa moindre faiblesse pourrait courir à sa perte, car il était observé en permanence, guetté, épié.

Caractère, qualités et défauts:

La confiance en soi, ce n'est pas une qualité négligeable, surtout pour un homme politique. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeune P'yra n'en manquait pas. Mais quand cette confiance si vénérable se transforme en un égocentrisme rarement, même jamais vu, ça en devient inquiétant. Tutnesi s'aimait, il s'adorait, et se vénérait, plus qu'il pourrait le faire envers une femme, ses parents, ou même son Dieu, qu'il prie pourtant de nombreuses fois, et dont il a acquis la reconnaissance. Il se trouvait si sublime, si intelligent, si séduisant, si autoritaire, si charismatique... Tellement parfait ! Il était en réalité son icône, son modèle, son guide, sa chimère. Cet amour propre plus que démesuré, il le devait entre autres à Benu, et sa fonction au sein de la société. Il contrôlait, il régnait, il dominait, il domptait ses sujets. Et la moindre rébellion de la part de l'un d'entre eux ne se suivrait pas d'un aveuglement, ça non. Mais plutôt d'une série de tortures toutes plus terrifiantes qu'effroyable que Tutnesi effectuait la plupart du temps lui même. Car il ne comprenait pas une chose, une seule, qu'on ne puisse pas le vénérer.
Il était parfait, un corps parfait, une intelligence inouïe,.. Mais la perfection n'existait pas, et il en était bien conscient. Sa seule faiblesse dont il reconnaissait l'existence était ses oreilles, qui entendaient de moins en moins, et ça n'inquiétait pas qu'un peu le P'yra. Il en avait surtout terriblement honte. Personne n'en était au courant, sauf son bras droit, Talia, qui le protégeait en permanence. A cause de cet handicap naissant, il se sentait de plus en plus atteignable, de moins en moins en sécurité. Car Tutnesi était certain d'une chose : on ne pouvait qu'être jaloux de lui, il faisait de l'ombre à tellement de personnes... Au monde entier même. Et ce monde voudrait bien retrouver son éclat, et souhaiterait par n'importe quels moyens le tuer. Les assassins couraient autour de lui, ils le suivaient en permanence, sans qu'il ne s'aperçoive. Heureusement que Talia était là. Elle parvenait à calmer la paranoïa de son client, la plupart du temps...
Enfin, cela n 'atteignait pas son rêve de puissance, de contrôle, il en voulait plus, toujours plus. Se montrant de plus en plus impitoyable avec les nuas, il restait tout de même doux avec une femme, Nalween, qu'il voulait séduire. Car, d'après le Benu, leur union ne pourra être que bénéfique. Il ne doutait jamais de son Dieu, mais ne se faisait influencer par personne d'autre. C'était réservé aux faibles. Les faibles, comme les Nuas, misérables, et ridicules.

Tutnesi est bien connu pour être un dirigeant impitoyable. Trafiquant d'esclaves, il est bien vrai qu'il ne leur réservait pas que des bons traitements. C'était des esclaves, point barre. Les Nuas, tel était leur destin, être soumis. Sous les ordres du P'yra, tellement supérieur à eux, voilà tout. C'était comme ça, et pas autrement. Et les Amazones... Ces Amazones, s'il en croisait une dans sa cité, elle ne repartirait pas en un seul morceau, il les détestait, comme beaucoup d'autres personnes d'ailleurs. Mais peut-être pas autant qu'on le haïssait d'ailleurs... Tutnesi était uniquement connu pour être un dirigeant impitoyable.

Le soleil de plomb qui régnait sur la cité était parfois moins pénible que l'insensibilité et la vanité de Tutnesi. Son caractère n'avait pas beaucoup évolué depuis un bon bout de temps désormais, même depuis très longtemps (si on considère qu'il l'ait fait). Le jeune homme avait en fait toujours été comme ça, surtout dés 14 ans. C'est à cet âge que Benu le reconnu, et qu'il lui conféra ses pouvoirs, c'est à dire cracher du feu, et de l'eau, ainsi que mener des troupes au sein d'un champ de bataille. Le jeune homme évitait de se servir de ces deux premiers, il n'en ressentait pas l'utilité, mais il affectionnait particulièrement la troisième. Car il aimait la guerre, enfin plus particulièrement qu'on lui obéisse, il adorait avoir des gens sous son contrôle, d'être une sorte de Dieu aux yeux du monde. Il était, dés cet âge persuader d'être parfait : tout le temps félicité durant son enfance, aussi bien pour ces résultats scolaires hors du commun, que pour ses aptitudes que jugeait son grand-père comme optimal, il ferait un très bon P'yra, il était autrefois bien connu pour être le plus jeune de tous les temps...

C'est pour apprécier les nouveaux pouvoir qui lui étaient conférés, et probablement par excès de confiance en lui, que de son seul gré il envahit Tamawa. Il espéraitaussi y trouver, à l'époque, ce peuple qu'il recherchait, dont il rêvait. Ce peuple soumis à lui. Mais il s'avérait qu'il avait fait, malgré sa brillance, une erreur. Mais cette dernière fut rapidement réparée : il suffisait de retirer son armée d'un endroit pour la mettre à un autre. Et c'est ainsi que commença la trafic des Nuas.

Réparé n'était pas en fait le terme exacte : il restait des séquelles quant au peuple de Tamawa. En effet, le P'yra n'était pas très bien vu dans le coin... Inutile de dire pourquoi ! C'est probablement pour cette raison, (ou peut-être une autre ?) qu'un assassin le prit pour cible. Et le manqua de peu, de très peu, de beaucoup trop peu. Heureusement que Talia, sa fidèle et puissante assassin était là. C'était elle qui était parvenue à empêcher le meurtre de son P'yra. A qui il devait sa vie. Et il n'avait absolument rien, ni entendu venir quoique ce soit. A ce moment là, c'était d'ailleurs la femme qui le connaissait le plus dans toute sa splendeur, et surtout sa grandeur de paranoïa , il ne fréquentait plus grand monde. Il avait peur de mourir, toujours ce nœud au ventre, cette phobie incontrôlable de la mort, qui toutefois, commençait à s'estomper, malgré ses fréquentes insomnies. Il repensait souvent alors au temps passé, au passé. A s'en donner mal à la tête. Ce n'était toutefois pas que des souvenirs désagréable qui traversèrent son esprit : avec Nalween, cette jeune femme forte séduisante, dont Benu lui conseillait le mariage. A ses enfants qu'il était sur le points d'avoir, avec cette ravissante prêtresse. Et son enfance : celle où tout le monde l'admirait, encore et toujours. Il était le plus doué sans contestation possible, il allait devenir un bon P'yra à ce qu'on disait.

A ce qu'on disait, et ce qu'on ne dit plus... Il fallait absolument reconquérir le monde...