Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)

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Jazz
Jazz
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[F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyDim 31 Jan - 10:29

    Je marchai au pied des Collines Brumeuses, protégeant de leur présence Silmarie, la cité des elfes. Je revenais bredouille de cette ville où j'étais venu chercher des plantes nécessaires à la préparation de quelques philtres magiques. Grojan m'avait appris la confection d'une potion rendant imperméable un rouleau de parchemin si on le plongeait une nuit durant dans ce philtre. Il paraît même que, lors d'une nuit de pleine lune, ce parchemin devenait insensible au feu.
    Je revenais donc bredouille de ma quête ; je retournais à Cydonia en passant par ces collines, ne me souciant guère du brouillard environnant. De toute façon, brouillard ou non, je n'y voyais pas plus. Pour m'aider à avancer, je tâtonnais devant moi avec un long bâton de chêne autour duquel s'enroulait une fine vigne. Les pouvoirs de la terre présents en moi le rendait aussi léger qu'une plume si bien que je ne m'épuisais pas à porter toute cette masse de branches incommodantes. De plus, d'une certaine façon, la terre m'informait du relief du chemin que j'empruntais tout en me transmettant les embûches et les ornières qui le parcouraient. Le vent, derrière moi, me poussait tranquillement, me racontant combien les nuages étaient beaux dans le ciel — le vent aime beaucoup me raconter cela si bien que je connais par cœur chacune des courbes des nuages qu'il rencontre tous les jours. Au-dessus de moi, je percevais la masse imposante des collines.

    J'étais seul dans ce paysage sauvage. On aurait presque dit un héros romantique sauf que moi je ne suis pas un vulgaire mélancolique dépressif et suicidaire qui aime se plaindre et geindre. Le spectacle devait être joli. J'imaginais les nuages blancs rayonnant grâce au Soleil, l'herbe d'un vert crémeux ployant sous le vent, l'eau caressant les rochers de ses clapotis discrets et les multitudes d'animaux sautant, grimpant, courant, bondissant partout autour de moi. Soudain, un ours grogna à quelques pas de moi, comme s'il ne savait pas si j'étais une proie comestible ou non. Lui et moi, nous étions intimement liés par les forces de la Nature : il percevait sans doute mes pouvoirs sur la terre et se demandait s'il pouvait me manger. Je me tournai alors vers lui et lui murmurai d'une voix calme et sereine :


    « Ours, je suis ton ami, ton frère et au nom de la Terre, je te demande de ne pas me faire du mal. »

    L'animal réfléchit quelques instants et me répondit par grognement court, m'informant de la sorte qu'il ne me ferait pas de mal. Puis, il repartit comme si rien ne s'était passé. Je repris moi aussi mon chemin. Le Soleil était maintenant très loin de son zénith ; la température baissait. Il devait être quatre heures passées. Je pressai le pas. En continuant ma route, je pensais à ce plantigrade qui s'était intéressé à moi. Étant Mystique, je me rendis compte que l'Esprit de cet ours était en quelque sorte « accroché » à mon âme : si je demandais à l'animal de me prêter un de ses attributs, il me le donnerait sans rechigner. Mais je n'en n'aurais pas besoin : j'étais presque arrivé à Cydonia. Là-bas, je retrouverais ma maison dans le centre-ville, avec mon fleuriste préféré, mes élèves, mes artistes, mes fontaines et toutes ces merveilles.

    À peine je pensais cela que je sentis une sombre présence devant moi. Cette présence n'était pas animée des meilleures attentions. Elle se trouvait non loin de moi : même le brouillard ne pouvait me dissimuler à ses yeux. Il ne servait à rien que je me cache. Si cette personne me voulait du mal, elle me retrouverait, que je me tapisse derrière un buisson ou non ; si elle se fichait de moi, elle ne viendrait pas me chercher en haut d'un arbre. Dans ces deux situations, il valait mieux que je continue à marcher sans me préoccuper de ce sinistre personnage. Prenant mon courage à deux mains, j'avançai à pas presque assurés
    . « Et puis, me dis-je, j'ai toujours mes pouvoirs pour me battre. »

    [C'est un peu court mais j'ai pas fort fort l'inspi >_< Tu supposes que cette sombre présence n'est autre que toi-même =D]



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MessageSujet:
Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyDim 31 Jan - 11:40

Jadis, dans un lointain passé, les Eléments créèrent la nature. Ainsi, l’Eau, le Feu, le Vent et la Terre travaillèrent d’un commun accord pour créer le monde. Ces collines auraient étaient le fruit d’une association entre la Terre et le Vent. La Terre aurait ondoyé le sol et le Vent aurait apposé à ce lieu d’un brouillard éternel d’une fermeté immuable. Ces deux entités auraient voulu préservé une chose importante résidant au sein de cette colline.

Les gens ne savent que raconter de stupides légendes pour expliquer l’inexplicable. Chacune différent alors que le monde fut créer de la même façon, non ? Allen connaissait nombre de ces mythes mais aucun d’entre eux n’avait éveillé sa curiosité. Pour lui, les mythologies ne sont que des mensonges pour répondre aux incessantes questions que l’homme se pose. Pourquoi ce benêt ne pourrait pas accepter son sort et accepter de ne pas savoir répondre aux questions tout comme le font les animaux ? Ceux qui s’obstinent à vouloir répondre à ces questions fondamentales et existentielles, ne font que gaspiller le temps qui leur est imparti par la faucheuse. Ce sont ces mêmes personnes qui craignent l’arrivée de cette dernière alors que la mort est le phénomène le plus ordinaire de la vie. Tout le monde meurt et le monde ne s’arrête pas de tourner pour ça.


Cette réflexion aux aspects quelques peu philosophiques avaient plongé l’homme dans ses pensées. Il se tenait là, couché dans l’herbe humidifié par le brouillard, les mains derrière la tête à scrutait le ciel comme le fond souvent les enfants à la recherche de nuages à l’aspect cocasse. Il était rare de le voir paisible et détendu pourtant cet endroit lui avait toujours apporté ce même effet. Ce n’était que la deuxième fois qu’il pénétrait ces lieux et il aimait ses collines de plus en plus.

*Peut-être est-ce le calme que la Terre et le Vent voulurent protéger si vigoureusement* pensa-t-il. Cette pensée ne put ne pas être accompagnée par un petit rire simplet.

Il était arrivé tôt dans la matinée et avait erré ça et là en ces collines mystérieuses. En effet, Allen s’était vu recevoir un congé par Umbrae. Ayant réalisé la série de sacrifices qui lui revenait de droit, il était tranquille jusqu’à la prochaine saison. Tuer pour Umbrae n’était pas un boulot à proprement parler, c’était plutôt une bénédiction pour le jeune homme. Cependant, ses pulsions avaient quelques peu diminué. La dernière fois qu’il avait tué c’était deux jours auparavant mais ce n’était pas un humain, c’était un ours qu’il s’était mit en tête de manger. Cependant, il se rendit vite compte que la viande d’ours n’était pas la plus gouteuse. Cela doit-être une des raisons pour lesquelles elle n’était pas commercialisée.

Depuis la fin de matinée, il n’avait pas bougé de place. Il n’avait pas non plus était incommodé par aucun bruit, aucune odeur, aucune présence, rien excepté aux alentours de quatre heures. Allen crut entendre le grognement d’un ours. Sa hurlerie prit cependant fin assez rapidement. Etait-ce une chimère ? Ou alors cet ours venait de mourir… ou de dévorer sa proie.

Deux heures s’étaient écoulées depuis le grondement de l’ours. Allen n’avait pas changé de position mais il s’était résigné à se lever. Il comptait rejoindre le sommet de la colline pour y passer la nuit. Lorsqu’il fut debout, le jeune garçon entendit le craquement d’une brindille et un bruissement de feuille. Un animal ? Il tourna la tête en tout sens avant que son regard ne se positionna sur un homme. Il semblait jeune. Il semblait faible. Il était blond mais la couleur de ses yeux était obstruée par un bandeau. Il semblait se déplacer assez lentement à l’aide d’un bâton. Un aveugle ?
Allen avança à sa rencontre restant cependant sur ses gardes. Il avait déjà simulé des blessures pour sauter sur son adversaire à la dernière minute. Et si c’était un assassin ?

*Il irait vite rejoindre les flammes de l’enfer !* Allen pensa cela, un sourire aux lèvres.

Arrivé à quelques mètres, il dévisagea l’homme. Il n’était pas réellement doté d’un physique de rêve. Il semblait réellement lui manquait un des sens. Il devait donc avoir eu des difficultés et pourtant… Il n’était pas triste. Du moins, le reflet de la tristesse ne se reflétait pas sur son visage. Cet homme intrigua Allen. Il décida d’engager la discussion.


« Ôla voyageur. Je suis Allen Sinibaldi. Quel est ton nom et que viens-tu faire en ces lieux ? »

[HJ : Non t'inquiète pas c'est assez long xD J'ai pas l'habitude d'écrire autant moi enfin j'ai comme défi d'écrire plus ou moins la même longueur que celui avec qui le RP donc bon xD]
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Jazz
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyDim 31 Jan - 12:34

    L'inconnu dégageait une aura malfaisante qui ne présageait rien de bon. Le spectre de la mort l'enveloppait. Je frissonnai. Pour me donner une contenance, je me redressai, tenant mon bâton en chêne comme une arme magique plutôt qu'une béquille d'aveugle — vous noterez évidemment la nuance. Je remontai le menton pour éviter que mes cheveux n'aillent me chatouiller les narines et me faire éternuer, ce qui serait fort humiliant. Je me surpris à penser de telles choses. Depuis quand me préoccupais-je de l'apparence et de l'opinion des autres ? J'eus beau chercher dans les méandres obscures et nauséabondes de ma mémoire, je ne trouvais pas. Qu'importe puisque cet homme (sa voix en témoignait) m'apostrophait. Au son de sa voix, je sentais une âme dure, qui n'hésitait pas à tuer — ni à me tuer—, mais qui pouvait se révéler amicale et loyale.

    L'inconnu me demandait de lui dévoiler mon identité de lui révéler les raisons de ma présence en cet endroit. J'hésitais entre lui mentir ou ne pas lui mentir (telle est la question). S'il s'apercevait que je lui avais dérobé ma véritable identité, qu'entreprendrait-il ? Me tuerait-il ? Une petite voix me disait que cet homme serait capable du pire pour satisfaire l'appétit du dieu qu'il servait. Et qu'avais-je à perdre à lui apprendre mon nom et mon prénom ? Je ne le reverrai sans doute jamais — si je restais vivant, évidemment. Je m'avançai vers lui, m'arrêtant à quelques mètres de lui pour éviter de crier et anticiper la moindre attaque.


    « Mon prénom est Jazz. Je reviens d'un voyage que j'ai entrepris pour dénicher à Silmarie les herbes et les racines dont j'ai besoin pour confectionner de puissants philtres. Et toi, Allen Sinibaldi, quelle est la raison de ta présence sur cette route ? »

    En réalité, je me fichais de sa réponse comme de ma première chemise. Il pouvait faire ce qu'il lui plaisait, c'était sa vie, pas la mienne. Je sentais autour d'Allen l'aura d'un dieu assoiffé de sang. Cet homme s'était-il lié à cette divinité volontairement ou y avait-il été obligé ? Un second frisson me parcourra à la pensé de la première possibilité (bien que le deuxième soit tout aussi horrible.) Il fallait que je lui demande, il fallait que je sache. Je pris une grande inspiration et demandai avec un ton un peu trop insultant à mon goût :

    « Allen Sinibaldi, t'es-tu assermenté de ton plein gré à ton dieu cruel, sanguinaire et... fou ? Je sens sa présence perverse autour de toi... »

    [HRP : Gnaaah U__U J'ai vraiment pas d'idées pour t'am'ner à te battre contre moi >_<]


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MessageSujet:
Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyDim 31 Jan - 13:20

Celui qui est privé d’un sens développe les autres. Voila une chose que nombre de personne croyait. Et si c’était vrai ? Et si un sixième sens venait remplacer celui qui faisait défaut ? Cet homme aveugle semblait ressentir les choses bien plus qu’une personne normale. Mais Allen ne l’avait pas encore remarqué.

L’homme qui portait le prénom de Jazz s’avança de quelques pas pour se rapprocher du jeune homme. Il semblait y avoir une certaine peur dans sa voix bien que son visage ne trahissait en rien cette émotion. Il répondit honnêtement à Allen sur les raisons de sa présence en ce lieu et en retour interrogea l’assassin.


« Je suis ici… en vacances… Je viens d’accomplir les derniers préparatifs que j’avais à faire et je me repose donc quelques instants en cet endroit paisible. Il apaise mon âme ce lieu maudit. »


Les deux interlocuteurs marquèrent une courte pause très vite perturbée par une autre question de l’aveugle. Cette dernière choqua Allen qui plissa les sourcils. Comment ? Comment savait-il cela ? Comment avait-il fait… Savait-il qu’il était un assassin mais alors… De nombreuses questions se mélangèrent dans l’esprit de l’homme. Mais alors qu’il allait répondre, Umbrae fit intrusion dans ses pensées.

** - Cela faisait longtemps que nous nous étions parlé, mon cher Allen…
- Sa majesté Umbrae, c’est un honneur de vous entendez à nouveau
- Cet homme t’intrigue n’est-ce pas
- Eh bien c’est que…
- Je sais mais ne t’inquiète pas. Il ressent les émotions, les intentions, l’ambiance et apparemment les auras. Cela doit être une compensation à sa privation de vue... **

Lorsque la discussion avec Umbrae fut terminée, Allen se racla la gorge et put s’exprimer le cœur plus apaisée.

« Ainsi tu as développé des dons plutôt utiles d’après Sa Majesté… Alors pour te répondre, j’ai décidé par moi-même de servir Umbrae. Mais il n’est pas si cruel que ça quand on le connait... Certes, il est la source de la plupart des malheurs de ce monde mais il me protège par ses pouvoirs… Nous nous complétons d’une certaine façon. Je l’aide et il m’aide. Et puis, je ne sacrifie que les gens qui ne méritent pas de vivre et je les libère donc de leur misérable existence… Comment les hommes peuvent se permettre d’être égoïste, de s’en prendre à leur prochain pour la cupidité ? Comment osent-ils se faire la guerre pour la gloire de leur orgueil ? Moi, Allen Sinibaldi, je deviendrai le Juge des Âmes et serai celui qui provoquera le Jugement Dernier. Tel est mon but. Comme tu l’auras deviné, je suis un assassin. Je ne comptai pas vraiment te combattre jusqu’à maintenant mais… tu comptes peut-être t’opposer à moi ? »

[HJ : J'comptais pas me battre contre toi mais soit]
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyLun 1 Fév - 11:26

    [HRP : Si tu veux pas te battre, on s'bat pas =D ]

    Dans mon dos, je sentis le vent cesser de me marteler les tympans. On aurait presque dit qu'il guettait nos réactions respectives. Évidemment, ce n'était qu'une impression, pourquoi le vent aurait-il de l'intérêt à observer deux jeunes humains, l'un essayant de ne pas irriter l'autre. Je ne vois pas pourquoi j'ai ce genre de pensée puisque l'homme nommé Allen venait de répondre à ma question.

    Ainsi donc, il était en vacances. Je comprenais que le vent et la forêt pouvait l'apaiser puisque moi-même je me sentais particulièrement détendu avant que je ne rencontre Allen machintruc. Je ne voyais pas pourquoi ce lieu était maudit mais je ne cherchai pas à comprendre. Soudain, une aura noire très puissante apparut et repartit aussi vite qu'elle était venue. Était-ce le dieu de la mort que l'homme servait ? Une grimace d'horreur passa mon visage que j'essayai de cacher le plus vite. Cependant, je crois que quelques spasmes trahissaient mon dégoût (ou était-ce ma peur ?)

    Puis, à ma dernière question — que j'aurai aimé plus respectueuse vis-à-vis du dieu et de son serviteur — l'assassin m'expliqua son choix. Dans sa réponse, il confirmait qu'il avait communiqué avec sa divinité et qu'il s'était rallié de lui-même à ce dieu. Bizarrement, un petit quelque chose dans sa voix me disait que ce n'était pas par une envie dévorante de tuer qu'il l'avait rejoint et j'interdis à ce haut-le-cœur de monter.

    Il continua en me révélant « qu'il n'était pas si cruel... blablabla et qu'il le protégeait ». Cette réflexion me fit penser à une parole de mon ancien maître, Grojan, qui disait :
    « La mort et la vie sont Équilibres, tout comme le sont le Bien et le Mal, Ombre et Lumière, Chaos et Harmonie. Équilibre. » Les dieux de la vie et les dieux de la mort étaient nécessaires. Et puis, c'était un sacré préjugé que de ranger Mort dans la case « Mauvais pour la santé » et Vie dans « Valeur suprême de la bonté universelle ». Je décidai de ne pas juger à la va-vite cet homme et son dieu qui, malgré les apparences, effectuaient peut-être une action que quelqu'un devait faire pour assurer l'équilibre.
    Quittons ces propos fort peu frangipanes et revenons au sujet qui nous intéresse tous, ma rencontre avec Allen.

    Je pensais intimement qu'il allait un peu trop loin sur ses dernières paroles, mais bon, j'aime bien les gens avec un petit fond de machiavélisme alors je ne relevai pas. Néanmoins, je choisis de m'excuser de mon ton présomptueux et manichéen de tout à l'heure. Je commençai :


    « Non, bien sûr que non, je n'vais pas m'opposer à toi, déjà parce que c'est idiot de se dresser en travers du chemin d'une personne cinq fois, que dis-je, dix fois plus forte que soi quand on est aveugle. Et aussi parce que, même si je les désapprouve, tes convictions sont construites sur de bons sentiments. Cependant, tu dois comprendre qu'en tant que magicien de la nature, j'ai un profond respect de la vie et je préfère passer des années entières à remettre sur le droit chemin un homme dit mauvais alors qu'il serait beaucoup plus simple, évidemment, de le tuer.

    Je voudrais te poser une question, continuai-je : à quoi reconnais-tu les hommes et les femmes qui méritent de mourir et ceux qui ne le méritent pas ?»


Dernière édition par Jazz le Mar 2 Fév - 5:29, édité 2 fois
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyLun 1 Fév - 12:47

[Hep hep Jazz, tu n'aurais pas oublié un petit point de règle dans tes posts x) ?]

Edit Eléa : Je vois quelques problèmes en effet moi ...
- Dans le titre, il te faut noter la saison en cours (ici, F-E pour fin-été).
- Les actions sont en italiques.

Dans vos dossiers :
- Allen : tes RP en cours ne sont pas à jour.
- Jazz : il te faut faire plusieurs post (comme précisé dans le "comment ça marche" ^^), le premier pour répertorier tes objets, le deuxième pour tes RPS. Après tu peux ajouter ce que tu veux comme informations dans un troisième ou quatrième post. Ensuite, pour tes RP, il faut préciser le lien certes, mais mettre le titre du genre ... [url=l'adresse]Une rencontre[/url] et ensuite, noter avec qui tu fais le RP et quand tu l'as engagé (ici en fin été). Ces informations nous permettent de perdre moins de temps pour les montées de réputation =D

Bon sur ce, ce ne sont pas des problèmes catastrophiques je vous rassure XD
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyLun 1 Fév - 14:52

[ Elea j'avais totalement oublié :s
Edit Eléa : pas de soucis va XD Ce n'est pas comme si j'allais vous torturer pour le faire donc ne t'en fais pas n_n ]

La légère brise de vent qui, quelques instants plutôt faisait voleter les cheveux d’Allen et se déplacer, tout là haut dans le ciel, les nuages cessa subitement. Cette douce caresse qui apaisait les cœurs et les esprits avait pris fin peu de temps avant la manifestation du Dieu vampirique. Était-ce là une simple coïncidence ou une peur que ressentaient les éléments face à ce Dieu destructeur ? La nature sembla se figer en une peinture aux couleurs ternes et froides. Au centre se détachaient deux personnages : l’un aux couleurs sombres et l’autre aux couleurs plus claires. Les deux personnages semblaient crée une opposition sur ce tableau. La brume entourant ces deux hommes semblait donner une certaine ambiance à l’œuvre.

Pendant le temps où Allen et Umbrae s’étaient parlés, Jazz avait semblait éprouvé du dégout et une certaine peur. L’aura que le Dieu faisait ressentir faisait-elle ressentir cet effet là à tout le monde ? Bien sûr que non. Certains avaient finis dans un asile pour les malades mentaux. L’aura leur avait conféré un si grand sentiment de peur qu’ils en étaient resté choqué et craintif. Pour Allen lui, cette sensation ne lui faisait rien. Après avoir tué mère à la naissance et avoir connu tant de tristesse et de malheurs dans sa vie, le sentiment de mort et de malheurs qui accompagné le Dieu chaotique n’étaient plus qu’une formalité de routine pour l’assassin.

Allen n’avait rien remarqué d’autre durant la fin de son temps de parole. Les yeux de Jazz ne pouvait, bien sur, trahir aucune marque de réflexion car ils étaient vides, dénués de réflexes et surtout cachée par ce bandeau blanc et ce cache œil noir. Allen n’avait jamais vu de pirate mais, dans les nombreuses histoires qu’il eut lu, c’était dans ce style là qu’il les avait imaginés : en plus grand, en plus fort et en plus méchant.

L’aveugle ne laissa aucun répit à l’assassin. Il s’empressa de lui bafouer quelques excuses pour son comportement envers Sa Majesté Umbrae. Était-ce de la crainte ou cela provenait-il réellement d’un sentiment de rédemption ? L’assassin ne le savait pas lui-même mais il choisit instinctivement de prendre la deuxième solution pour vraie. Il expliqua ensuite sa façon de voir les choses en ce qui concerne les « bonnes » et « mauvaises » personnes. Cela plût assez bien à Allen qui ne put que sourire. Il ne s’était pas trompé : cet homme méritait grandement de vivre. Il avait su cela dès qu’il l’avait vu. Le fait de ne pas laisser apparaitre sur son visage la tristesse nait de ces malheurs mais, d’afficher une expression plus joyeuse était déjà un acte fort respectueux. Le fait de vouloir changer les gens dit « mauvais » en était un autre. Ces deux hommes semblaient avoir un but commun bien que l’un soit plus radical que l’autre. C’est en cela que la différence d’enseignement et la naïveté apparaissait. Seul un naïf croirait que l’homme change. L’homme ne change pas. Tout comme le Lion fait ressortir ses crocs, dans les situations les plus désespéré, l’homme fait ressortir sa vraie nature. Maintenant, la nature des hommes variait en fonction des êtres et les êtres « purs » méritaient de vivre.

Pour finir, Jazz lui posa une question importante : à quoi reconnait-on les hommes et les femmes qui méritent la vie ? Cela semblait simple pour Allen mais il décida de faire partager son interlocuteur de cette réponse.


« Aucun homme et aucune femme de mérite la vie. Cela était une théorie que je m’étais constitué à mes débuts dans la carrière d’assassin. J’ai certainement tué de bonnes personnes mais soit, le passé est passé seul le futur compte. Je me suis rendu compte, au fur et à mesure que j’avançai dans la vie que les personnes méritant la vie était rare. Pour les reconnaitre, ce fut simple : craignent-ils la mort et pourquoi ? S’ils craignent la mort, la plupart du temps leur âme est impure et leur vie est à prendre. Au contraire, si un homme veut vivre pour sa femme ou pour son enfant. Mais si c’est vraiment la vérité, alors il mérite la vie. Ainsi, je ne tue jamais les enfants car ils sont indécis. Quel est le rapport me diras-tu ? Quelqu’un qui crains la mort se reproche quelque chose et ne veut pas se l’avouer. Il y a un trouble dans son être. En l’occurrence, une âme pure peut avoir pêché mais elle se le pardonnera ou essaye de se faire pardonner. Elle ne craint donc pas la mort car elle acceptera la mort comme rédemption pour ses mauvais actes. Pour les personnes qui ne désirent pas mourir pour une bonne cause, la raison se trouve au fond de leurs yeux.

Tu es bien curieux mon cher Jazz, n’es-tu pas d’accord avec cette philosophie ? Je conçois que tu veuilles essayer de changer les gens… mais y arriveras-tu ? Je doute que cela soit possible : l’homme ne change pas. Nos buts ne sont pas si différent je suppose… Es-tu si naïf pour croire au changement de nature d’un homme? J’aimerais bien voir cela…»
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyMar 2 Fév - 11:00

    La conversation devenait intéressante, vraiment intéressante. Confronter ses idées à celles d'un assassin allait être enrichissant. Et de toute façon, je sentais qu'Allen ne me tuerait pas. D'ailleurs, la terre, qui me transmettait diverses informations plus ou moins utiles, m'informait que sa position avait légèrement changé en un quelque chose de plus posé. Ce n'était que des informations fugaces qui allaient et venaient mais j'aurai mis ma main à couper que ses intentions s'étaient transformées. Mais mon pouvoir a des limites et je ne sais pas encore lire dans les pensées des gens — et encore heureux, je n'imagine pas ce que je pourrais y trouver.

    Je me rapprochai de façon à ne pas devoir prendre un porte-voix, le vent soufflant de nouveau. J'étais maintenant proche de l'homme — environ un mètre. S'il décidait de me tuer, je serais à sa merci. Enfin bon, je lui faisais plutôt confiance ; au fond, il n'avait pas l'air méchant — peut-être que si je pouvais le voir je ne dirais pas cela. Allen était très grand : à sa voix, il devait mesurer un bon mètre quatre-vingt-dix. Celui-ci répondit très gentiment à la question que je lui avais posée, et au fil de ses mots, une multitude de pensées naquirent dans mon esprit. Je trouvais qu'il était bien pessimiste pour un jeune gars de son âge — car malgré sa carrure, il avait une voix de dix-huit ans : c'était donc mon cadet (il faut imaginer mon rire diabolique en fond sonore). Cependant, il semblait avoir énormément souffert durant sa vie, bien plus que moi. Il faut avoir enduré de terribles épreuves pour se faire assassin — où être diaboliquement machiavélique. Je rebondis sur ses propos car je n'étais pas toujours d'accord avec lui :


    « Mon cher Allen, tous les hommes et toutes les femmes méritent de vivre. Tout d'abord, parce que s'ils ne le méritaient pas, ils ne viendraient pas au jour. Ensuite, ce qui détermine la valeur d'une personne, ce sont ses actes, ses paroles, ses pensées, son essence. De plus, ton raisonnement est contradictoire en plusieurs points : tu dis que personne ne mérite de vivre et pourtant, tu affirmes que certaines personnes le méritent et d'autres pas.

    Je ne comprends pas le rapport qu'il y a entre la peur de la mort et le mérite de la vie. La mort fait peur parce que c'est un voyage dont on ne revient jamais. L'imagination des hommes a imaginé un jugement, des paradis et des enfers, des cultes et cætera. Mais qui peut dire ce qu'il y a derrière le dernier voile ? Depuis que l'humanité est en vie, aucune personne au monde n'a la réponse. Alors respectons la vie parce qu'on ne sait pas ce qui nous attend. Respectons-la pour tout le bonheur et tout le malheur qu'elle procure. Après, je sais bien que mes idées sont utopiques. Mais regarde-moi : je suis aveugle, je n'ai ni père ni mère, je suis pauvre et pourtant, j'aime la vie. »

    Je marquai une pause. Je désirais déjà reprendre mon souffle et ensuite songer à ce que je venais de répliquer. Je doutais que mes arguments puissent faire mouche chez un homme qui a déjà tué à de multiples reprises et s'étant lié à un dieu ayant les mêmes opinions. Pourtant, j'espérais que cela le fasse réfléchir. Je ne prétendais pas avoir la réponse universelle, loin de là. Et puis, lui aussi pouvait me faire changer d'avis (je lui souhaitai intérieurement bon courage). Je repris :

    « Je pense que l'homme peut changer. Je crois en sa capacité de s'émouvoir, de réfléchir, se poser des questions, d'évoluer. Bien sûr, tous les hommes ont un côté sombre et idiot ; il serait stupide de le nier. Néanmoins, il me semble aussi qu'il y a une partie bonne. Chacune contrebalance l'autre, comme sur une balance. Tu vois ce que je veux dire ? Tu sais, peut-être que ce mauvais côté est comme la drogue : au début, c'est bien, mais plus tu en prends, plus tu dégringoles, ça te détruit de l'intérieur. Et entre le plaisir personnelle et la générosité, il est vrai que nombre d'humains choisiront la première possibilité: c'est tellement plus facile. Mais je ne perds pas espoir. Et il est toujours plus facile de dire du mal que du bien. »

    Je voulais lui dire que ce n'est pas en critiquant inlassablement la bêtise humaine que celle-ci sera moindre. Aussi, il vaut mieux s'évertuer à faire changer un seul homme (ou femme, ne soyons pas sexiste s'il vous plait) que ne rien faire du tout. C'est fort philosophique ma foi mais j'aime bien la philosophie (imaginons maintenant un sourire gentil et amusé). Souhaitant en savoir d'avantage, je lui posai une question :

    « Et toi, qu'est-ce qui te rend si pessimiste sur l'espèce humaine ?»
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyMar 2 Fév - 13:33

La discussion s’emballa et prit des aspects quelque peu philosophiques. L’opposition qui naissait entre les deux hommes était assez amusante et intéressante. Alors que l’un était persuadé que les hommes étaient immuables, qu’il ne pouvait que cachait leur vraie nature et que la peur face à la mort et à l’inconnu reflétait l’alignement de leurs esprits, l’autre trouvait, au contraire, que l’homme était capable de changer, qu’il existait de bons et de mauvais côtés à l’espèce humaine.

*L’homme est fait de bon et de mauvais, de bonheur et de malheur*
pensa Allen, *Intéressant*

Cependant, Allen n’était pas d’accord. Il pouvait se baser sur des faits existants depuis des millénaires. Que ce soit dans l’Histoire ou dans la vie de tous les jours, l’homme répète toujours les mêmes erreurs. En effet, l’espèce humaine fait la guerre en permanence. Elle cherche toujours à dominer les autres, à conquérir. Bien que l’homme sache que ce qu’il fait est mal et rend triste, il continue sans cesse à faire la guerre. La plupart des hommes sont dotés de cet esprit belliqueux. Ceux-là ne méritent pas la vie. Ceux qui luttent pour les autres et pour le bien être général mériterai de ne jamais mourir. L’homme en plus de faire et refaire les mêmes erreurs ne tire pas de conclusion de ses actes et de ses fautes. C’est un fait, une vérité.

Jazz souligna également qu’il ne comprenait pas sa théorie. Il exprimait que la peur de la mort pouvait être une peur de l’inconnue, une peur de ce « Jugement Dernier » qui est exprimé dans les mythes religieux. Cependant, le Jugement Dernier ce ferai ici, sur Terre et son Inquisiteur ne serait autre qu’Allen. Il deviendra le Juge de la Vie et de la Mort, tel était la philosophie qu’il avait acquise durant les quelques précédentes semaines. C’est justement cette peur de l’inconnue et la crainte de ce « Jugement Dernier » qui permettait à Allen de savoir si la personne possédait oui ou non son droit à la vie. La vie est un privilège. Jazz avait aussi dit que les hommes possédaient le droit de vivre dès lors où il naissait mais c’était faux. Les hommes naissent de la Science par un cheminement hasardeux. N’importe qui peut naitre qu’il en possède le droit ou non.

Le vent s’arrêta de souffler et attendit tel un spectateur ébahi devant le spectacle qui va se dérouler devant lui. Le jeune assassin avait trouvé une idée pour faire comprendre à l’aveugle sa conception des choses. Il attrapa violemment sa tête avec sa main gauche. Son pouce, sur la joue droite de son aîné et les autres doigts sur la joue gauche, compressaient fortement la mâchoire du frêle homme. Allen approcha son chakram de la gorge de Jazz et le métal entra en contact avec sa peau.

« As-tu peur ? »

Ce furent les seuls mots que l’assassin prononça. Une bonne minute plus tard, avant même de recevoir une réponse (Jazz étant dans l’incapacité de parler), il lâcha la tête de son interlocuteur et rangea son arme. Il sourit avant de reprendre la parole.

« Tu n’as pas tremblé, tu n’as même pas remué. Tu ne crains pas la mort et ton esprit est pur. Cela pouvait ce voir autrement dans ton cas mais tu remarqueras que ma méthode fonctionne. Tu mérite ta vie. Comprends-tu à présent ? »

Les derniers mots de la phrase résonnèrent comme des coups de marteau dans la lourde atmosphère qui s’était créée.

Jazz avait inséré des propos sur ces parents. Ils étaient morts et il était seul et pauvre. Tout dans le destin de ces deux êtres les rapprochait. Seule leur pensée apportait une dissonance à un début d’entente mutuel. Les deux êtres finiraient-ils par tisser des liens d’ententes ou deviendraient-ils antagonistes ? C’est une question auquel même les Dieux ne sauraient répondre. Il lui posa une autre question : pourquoi était-il pessimiste ?


« Je suis né d’un viol, mon père m’est inconnu, j’ai tué ma mère à la naissance, j’étais incompris de mes camarades et de mon oncle. Et pourtant, ce n’est pas cela qui m’a rendu pessimiste si je le suis… Je dirai que je vois le monde tel qu’il est. Il est fait d’hommes et de femmes bons et mauvais. Il y a toujours plus de mauvais que de bons, toujours plus de Ténèbres que de Lumière. Mon pessimisme est une vision de cette vie. La plupart des hommes se font des querelles pour un rien, se tuent pour de la cupidité, blessent pour leur égoïsme. Et quand ils se rendent compte de ce qu’ils ont fait, cela ne les émeut pas et ils recommencent. Certaines personnes sont de vraies créatures maléfiques. Je me base sur les faits et non sur ma pensée. Sache que je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste. Et je me rends compte, en voyant la société que les hommes ne changent pas. La seule solution est de les éliminer pour créer un monde parfait. Tel sera ma tâche. Peut-être est-ce car tu n'a jamais vu la vie par tes yeux, mais tu es naïf. Serais-ce ton aspect de faible ou ton incapacité à voir les choses, le fait que tu me sois semblable par le passé ou parce que tu vois l'espèce humaine d'une autre manière que la mienne ou encore pour d'autres raisons qui me pousse à vouloir te protéger ?»

[HS : On va écrire un traité philosophique à deux MOUWAWAWAWAWA]
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyMer 3 Fév - 7:57

    Allen resta muet le temps suivant ma déclaration. Le vent, d'habitude puissant dans ces collines, ne soufflait plus. Le silence était profond. Profond et étrange. Il me semblait que la nature s'était arrêtée de vivre pour nous écouter, comme si un événement important allait se passer. Puis l'assassin, sortant de son léthargie méditative, s'anima et m'apposa son arme (je n'ai aucune idée de ce qu'était cette chose d'acier à pointes) sous la gorge. Le métal glacé perça ma peau pâle ; une perle de sang descendit le long de mon corps. Au début, je ne comprenais pas ce que faisait Allen. Je n'avais pas peur : l'assassin ne m'aurait jamais tué de sang-froid. Maintenant, je le savais. Puis je compris : il voulait me faire comprendre ce qu'il m'avait dit précédemment, que les hommes « mauvais » ont peur de la mort. Pour lui, j'étais l'exemple parfait, puisqu'il me prenait pour quelqu'un de pur. Mais seul le diable savait le nombre de sucres d'orge que j'avais assassinés, torturés, décapités pour mon plaisir. Blague à part, je n'avais pas du tout peur pour plusieurs raisons. La première, c'était que j'avais la conviction qu'il ne ferait pas passer de vie à trépas. La deuxième, c'est que si je devais mourir, je mourrais et voilà, on ne va pas faire un deuil national pour si peu. Si je n'avais pas peur de la mort, c'était parce qu'elle était normale et inéluctable et pi' c'est tout ! Na.

    Allen, en gentleman, s'inquiéta à mon sujet et me demanda si j'avais peur. J'aurais aimé lui répondre que non, que je lui faisais confiance et tout ça, mais à cause de son joujou de guerre je ne pouvais pas parler, au risque de m'empaler dessus (ce qui aurait été fort embêtant, reconnaissons-le.) J'avais déjà suffisamment de mal à respirer comme ça. J'appréciai la délicate attention d'Allen de retirer son bidule de mon cou délicat : c'était beaucoup plus commode de la sorte.

    Il me dit que je n'avais pas tremblé, gnagnagna, et que je méritais de vivre, ce qui est très gentil de sa part. De la part d'un tueur à gage, c'est quand même fort frangipane (dans ce cas, frangipane est un adjectif qualificatif mélioratif assez imprécis.) Les derniers mots de sa phrase résonnèrent comme les gémissements d'une enclume dans la lourde atmosphère qui s'était créée. Puis, Allen me conta son passé en quelques mots, fins, précis, directs. La tristesse de son histoire me rappela mienne, à la différence près que moi, j'ai été bercé d'amour par mon père alors que lui ne devait jamais avoir été aimé. D'ailleurs, celui-ci ne devait avoir jamais rencontré des personnes formidables, comme mon ancien maître. J'attendis quelques secondes avant de répondre :


    « Pour répondre à ta première question, je ne comprends toujours pas, peut-être parce que je ne te considère pas comme le Jugement dernier ou ce que tu veux. Peut-être aussi parce que si je n'ai pas peur de la mort, c'est qu'elle est normale et qu'elle est juste le prolongement de la vie. Peut-être parce que je n'ai pas d'amis, pas de familles, pas d'amour et que rien ne me retient sur cette terre. Je suis donc un mauvais exemple.

    Il y a des gens mauvais comme tu dis. On ne peut rien y faire. Certaines personnes sont mauvaises. Même si je suis aveugle, je sais que l'homme n'apprend pas de ses erreurs, peut-être justement parce qu'il ne connaît pas ces erreurs faites dans le passé. Des milliers de gens ignorent l'histoire de leur pays. Ils ne peuvent pas apprendre des erreurs de l'humanité.

    Et sache que malgré mon apparence, je suis loin d'être faible. Je ne demande l'aide de personne. Je suis libre. Mais peut-être veux-tu que je te montre comme toi tu m'as montré. »
    Je levai mon bâton de chêne et le plongeai dans la terre qui s'ouvrait sur elle-même pour lui faire une place. Lorsque le bâton fut enfoncé d'une quinzaine de centimètres, elle se renferma, emprisonnant le bois. Des ronces se mirent à pousser en direction d'Allen telles des serpents. Bientôt, elles grimpaient le long du corps de l'homme et s'enroulèrent autour de sa gorge. Un immense piquant poussa juste devant sa gorge (je dis cela comme si je le voyais mais pas du tout, c'est juste moi qui ai demandé à mes ronces de faire comme ça. N'allez pas croire que je fais semblant d'être aveugle.) J'envoyai le vent murmurer à son oreille : « Et toi, as-tu peur ? » Pour marquer le coup, je laissai les plantes dix bonnes secondes, le temps pour Allen de réfléchir tout en ne lui écorchant pas chaque partie de son corps. Ce serait fort embêtant. Puis, aussi vite qu'elles s'étaient faufilées sur le jeune homme, elle s'enfuirent, retournant à l'état de poussière dans leur mère le sol.

    Puis, comme une évidence, je lui dis lentement :


    « Je pense que les hommes sont bons car ils sont capables d'Amour... »

    [HRP : fufu~ En même temps, iya pas b'zoin d'être trente-six et d'mi pour en écrire un =P]
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyMer 3 Fév - 14:30

La Lune et le Soleil sont différents mais semblables. Les deux doivent exister pour que le monde ne soit pas plongé dans les Ténèbres obscures. La Lune est le coté obscur du Soleil pourtant leur but parait semblable : illuminé le Ciel. Leur divergence est telle qu’ils se font opposition. L’un est maître du jour, l’autre de la nuit. Lorsqu’ils se rencontrent, le monde est plongé dans un noir total et donne naissance à un sentiment d’incompréhension.

On pouvait voir une similitude dans les pensées des deux hommes. Jazz symbolisait le Soleil. Sa joie de vivre, son envie d’aider, sa philosophie était tel un rayonnement lumineux pour les autres. Au contraire, Allen pouvait être vu comme la Lune. Son caractère impassible, ses envies de meurtres et de sang et sa philosophie était bien obscurs.

Jazz n’avait toujours pas compris Allen. Le Soleil et la Lune ne pouvaient se comprendre, ils étaient trop différents. Même si leur passé les rapprochés, leur idéologie différait. Soit, il ne comprenait pas. Peut-être un jour comprendrait-il.
Par la suite, l’aveugle prouva à Allen qu’il n’était pas si faible qu’il n’y paraissait. Bien que l’assassin était sur qu’il aurait déjà pu le tué un nombre incalculable de fois, le jeune homme ne se montra pas mauvais pour le combat. Tel des serpents animés d’une rapidité folle, les ronces s’enroulèrent autour du corps d’Allen. Ces végétaux agissaient comme des boas constrictors sauf qu’apparemment Jazz retenait son attaque. Une pique poussa pour s’arrêter à quelques millimètres de la gorge de l’assassin. Cela lui rappelait ce qu’il avait fait lui-même. Un léger filer de sang coula le long de sa gorge lorsqu’il déglutit. Des plantes, hein ? Par la suite, le vent vint murmurer à son oreille des sons. Non, des mots : « As-tu peur ? ». Le visage d’Allen s’illumina d’un sourire. Il appréciait de plus en plus ce type. Cependant, une question turlupina le jeune homme. Comme des plantes pourraient-elles rivaliser contre un maître du feu ? Il lui poserait la question par la suite. Tout cela ne fut pas sans rappeler à Allen qu’il n’avait toujours pas réussi à maîtriser le feu pour terminer sa technique d’attaque.

Lorsque son adversaire lâcha son étreinte, Allen tourna la tête et bougea un peu ses membres. Rester dans une position si inconfortable n’était pas ce qu’il préférait au monde. Alors qu’Allen allait prendre parole, Jazz exprima d’un ton naturel qu’il croyait en les hommes car ils étaient capables d’Amour. L’assassin ria de la naïveté de son compagnon. Après cela, Il put enfin parler.


« Tout d’abord, je te félicite pour ton attaque. C’était bien joué, précis et surtout bien contrôler. Cependant une question me taraude l’esprit. Comment comptes-tu faire contre quelqu’un maîtrisant le feu ?

De plus, ta dernière affirmation est d’une naïveté déconcertante. Un humain est capable d’aimer, oui, mais seulement son être. La plupart tuent les animaux dans leur hobby comme la chasse ou le combat de coque. Ils font souffrir leurs semblables sans preuve en les condamnant à la question et à la torture publique et parfois même les tuent pour leur plaisir. Ils violent les femmes, sodomisent les enfants, voient les autres comme des objets et volent les plus démunis pour ne leur laisser que leurs larmes. Ils se disent amis et trahissent ces dits amis. Les utilisent et les sucent jusqu’à la moelle pour les abandonnés dans leur malheur. Les mauvais font jusqu’à pleurer les bons et leur laisse d’inévitable regret : et si j’avais réagit comme ça ? L’homme est capable d’aimer, peut-être, mais il ne le fait pas et ne le fera jamais ! Pour lui, les animaux sont des êtres inférieurs. Pour lui, les amis ne sont qu’outils à combler notre solitude et notre ennui, outils à nous aider et puis bon à jeter. La majorité n’a des amis que par intérêt. Pour lui, seul son ego et son amour propre ont de l’importance. Ainsi, moi, je te vois comme le plus naïf des hommes. Tu te brûleras les ailes et te consumeras, tu regretteras et pleureras de voir la vie ainsi faite mais si tu ne le réalises pas avant, il sera trop tard et tu tomberas de haut. »


[HJ : J'ai de nature un regard très pessimistes de l'homme xD]
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyJeu 4 Fév - 9:56

    Plus la conversation avançait, plus je doutais de mes propos. Non pas que je changeasse d'avis, il en eût fallu plus pour cela, mais je sentais que je n'arrivais à pas exprimer concrètement mes convictions. Pour moi, un homme dit « mauvais » était mauvais parce qu'il était ignorant. Comment savoir vivre alors que personne ne nous l'apprenait ? Après tout, il était normal de violer, de piller, de détruire, de se venger, de trahir et cætera, c'était le comportement naturel de l'homme primitif. Vous remarquerez évidemment l'étrange tournure que prirent mes pensées. Je venais de mettre le doigt sur le point qui clochait dans mon raisonnement. Je considérais que toutes personnes étaient éduqués et pensaient par elles-mêmes. Mais bien sûr, c'était faux ! Que dire de tous ces gens perdus dans la misère, n'ayant même pas accès à l'apprentissage ou, par divers problèmes familiaux, ne pouvant même pas apprendre ? Moi, « aveuglé » par l'amour et mon... intelligence (gnaaah, c'est prétentieux u_u mouarf, je veux simplement dire par là que je ramène tout le monde à mon niveau), je ne voyais même pas l'évidence, voulant à tout prix ignorer la réalité.

    Cependant, malgré le fait que j'acceptasse intérieurement le fait que l'homme non-éduqué soit mauvais, je considérais que c'était notre devoir d'ouvrir les yeux à ces personnes. Je remarquai qu'Allen n'avait pas de raisons particulières pour me dire que j'étais naïf. A part peut-être ma dernière affirmation qu'il avait sans doute mal comprise. L'Amour est un sentiment qui fait remonter à la surface le côté bon des hommes. A l'inverse, la Haine déterre sa partie sombre.

    Allen me félicita pour mon attaque, d'un air comme-quoi-j'aurai-plus-de-mal-à-te-tuer-que-ce-que-je-pensais. Puis il me demanda ce que je ferai face à un magicien maîtrisant le feu. Il ne devait pas savoir que je maîtrisais aussi le vent qui était une arme assez puissante pour éteindre, disperser et repousser le feu. De plus, la terre, contrairement aux plantes, ne craignait pas la chaleur, tout comme les roches. L'assassin continua en énumérant les ignominies de l'espèce humaine. C'était fort vrai. Je lui répondis :


    « Je me suis rendu compte d'une chose mon cher Allen. L'homme, au fond de lui, est mauvais. Je ne l'ai jamais démenti. J'ai simplement dit qu'il avait une partie bonne et une autre mauvaise. Mais je crois maintenant que, s'il n'a pas reçu l'éducation nécessaire, il développe cette partie sombre et l'autre s'endort sans se manifester. Ce qui signifie que l'homme est fondamentalement mauvais. Néanmoins, je crois que nous devons tout faire pour rendre les hommes vivants meilleurs. Ce qui nous ramène à ce que t'ai dit il y a quelques minutes. Je sais que je suis naïf. Je ne changerai jamais le monde. J'essaye seulement de le rendre meilleur. Comme toi. Chacun à notre façon.

    Toutefois, j'aimerais vraiment comprendre pourquoi dis-tu que la peur de la mort est inspirée des mauvaises actions d'une personne. Ta façon de voir m'intéresse vraiment.

    Pour rendre à ta question au sujet du feu, je vais te montrer comment est-ce que l'on combat cet élément... »
    En tant qu'Élémentaire, je connaissais parfaitement ou presque mes pouvoirs et savais les utiliser en conséquence. Je levai ma main gauche (celle qui ne tenait pas mon bâton), et convoquai le vent, esprit et force des cieux. De gigantesques bourrasques naquirent et s'enroulèrent autour de moi, comme un manteau immatériel ne laissant rien passer (ou presque rien.) Pour éviter de blesser Allen, j'avais commandé aux vents de ne pas dépasser une certaine distance. Cette manœuvre demandait beaucoup d'énergie et je fus vite en nage. Pour m'insuffler de la vitalité, je pris l'Esprit de cet ours que j'avais croisé tout à l'heure. Sa force physique me submergea. Je me sentais si puissant tout d'un coup. Revigoré, j'arrêtai quand même mes enchantements. Je n'étais jamais allé aussi loin dans la magie ; je craignais de m'évanouir. Essuyant une perle de sueur, je clamai à Allen :

    « Comme tu peux le voir, je suis loin d'être chétif. Et comme je me rabâche, je tenais à te répéter que je pense que l'homme est capable d'évoluer. La preuve, j'ai compris ce que tu voulais me dire. »
    Et pour lui montrer que j'étais sincère, que je lui faisais confiance, que j'étais prêt à changer d'avis, et que sais-je encore, je lui souris avec toutes mes dents (même celles du fond).

    [HRP : je suis moi aussi pessimiste sur l'homme. P'têt moins que toi mais quand même. C'est Jazz qui parle, pas moi =D]
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyVen 5 Fév - 13:02

La discussion très vivante quelques minutes plus tôt commencé à perdre de son intensité. Les deux hommes semblaient avoir de solides bases pour leur théorie mutuelle même si Jazz avait avoué à Allen qu’il commencer à avoir quelques doutes. Les deux hommes étaient bien résignés à croire en leur pensée mais l’un d’eux était inéluctablement dans le faux. Lequel était-ce ?

L’assassin, alors qu’il s’interrogeait sur la puissance d’attaque de l’aveugle, fut étonnamment surpris de l’attaque qu’il voyait. La puissance de la bourrasque était telle que le sol sur lequel les frottements avaient agis s’était creusé de quelques centimètres. L’homme cachait bien son jeu mais Allen n’était toujours pas convaincu de sa puissance : un assassin pourrait le tromper, l’approcher et le tuer, cela était sur. Cependant, il dût reconnaitre qu’en un combat face à un adversaire, il n’aurait pas de mal à se débrouiller seul.

Après cette démonstration plus qu’impressionnante, Jazz semblait épuisé. De la sueur était apparue sur son front et perlai à grande goutte sur son visage. Il semblait aussi très essoufflé : n’arrivait-il pas à contrôler toute cette puissance ?


« Bien je suis étonné de ce que tu viens de me montrer ; je ne croyais pas un tel pouvoir caché en toi. Même si je ne doute plus de ta puissance je te sens quand même faible mais soit passons. Pour ce qui est de changer, je ne suis toujours pas d’accord. Tu as peux être désormais compris ce que je voulais dire mais cela ne changera pas ta vie. Quand je te parle de changer, je sous entend un changement radicale. Soit, pour en revenir à de plus simple conversation, connaitrais-tu un forgeron ou un fleuriste ? J’aimerai acheter des fleurs ou une arme supplémentaire mais je voudrais avoir à faire avec une personne doué en son métier. »


[HS : Désolé pour le retard j'avais beaucoup de boulot hier et désolé pour la taille du rp je n'avais vraiment aucune idée :s]
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Re: [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini)
   [F-E] Une rencontre fort frangipane ♫ [PV Allen](fini) EmptyLun 3 Mai - 10:59

Le temps passe et jamais ne s'arrête.

Le changement de saison s'annonce et bientôt, les feuilles aux couleurs d'or remplaceront la verdure des champs, le chant joyeux des oiseaux cédera sa place au silence et le monde s'endormira petit à petit. Dans ce décor en mouvement, il est temps de s'éclipser, de laisser la nature reprendre ses droits et le cours des choses se faire.

Désengagés : Jazz, Allen.
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