Description physique :


Défiant la norme pour les astorgs, encore peu mature pour les elfes, Ran à le derrière entre deux chaises, si vous me passez l'expression. Enfin, c'est pas comme si elle allait s'en plaindre...
La demoiselle à hérité aussi bien du coté elfique que du coté non-elfique en termes physiques : oreilles pointues propres au côté elfique, grands yeux couleur améthyste, cheveux blonds coupés relativement court (on a pas idée à quel point ça se prend dans l'armure ou pour attaquer par derrière), peau claire, taille relativement grande, belles... "étendues de terre"... En gros, il n'y a pas à se plaindre.
Au niveau de l'habillement, la demoiselle à du goût. Même si son armure est plus que fonctionnelle et sa lame de même, on voit au premier coup d'œil que ces bottes ne viennent pas du cordonnier du coin de la rue et n'ont pas couté deux ou trois talents... Ça aide d'avoir une famille bien placée et d'avoir les talents qui coulent à flot en tant que chienne de garde du pouvoir royal et bourgeoise; ça donne notamment accès aux bons couturiers. Mention bonus à son chapeau de cavalier : en peau de castor doublée de soie rose et avec une plume d'autruche. Elle à mis sa première solde de compagnon de la reine sur la table pour se l'offrir et elle préférerait coucher avec le fils bâtard d'Elephant Man et un cactus plutôt que de s'en séparer. Mais bon, l'est joli.

Caractère, qualités et défauts :


Gros défaut à annoncer dés le départ : Ran carbure beaucoup au sarcasme et à la pique. Que ce soit un commentaire plus ou moins fin sur l'état actuel des choses ou un moyen de montrer que le type en face à clairement quelque chose qui ne lui revient pas, c'est la première à balancer. De plus, on la "félicite" souvent pour avoir presque inventé les coups bas. Que ce soit le coup de pied dans le sac de noisettes, la poignée de sable dans les yeux ou de neige dans le caleçon, l'attaque par derrière ou l'espion qu'on à racheté pour qu'il raconte des craques à son employeur, dés que quelqu'un utilise ça dans les rangs de Storghein, on pense vite à Ran. La fin justifie les moyens, surtout avec des gens comme Cydonia en face.
De plus, à avoir grandi dans une famille aisée, Ran aime les belles choses. Le manoir qu'elle possède dans Storghein et son contenu en attestent : du sol au plafond, presque tout à été fait et/ou posé par un artisan renommé (si seulement c'était pas autant des crétins à Cydonia, il y aurait quelques belles peintures à importer). Mention spéciale à la cave à vins : Regnharte possède en effet une passion inconsidérée pour les vins (le seul truc susceptible d'égaler son amour inconsidéré pour son couvre-chef) et possède une cave qu'elle alimente souvent avec des crus venant des quatre coins du monde, n'hésitant pas à revendre une barrique prisée à des prix qui rendraient fou le paysan moyen.
Néanmoins, vu les bénéfices que dégagent ses propriétés, Regnharte sait se délester quand il le faut : en témoignent les nombreux dons faits en son nom aux différents temples et les poignées de talents que les mendiants trouvent dans leurs escarcelles quand elle passe près d'eux, ainsi que les distributions de rations au plus démunis faits en son nom en période de disette. Faut bien maintenir un certain cap. Même le Mal à ses standards.
Les enfants aussi. A défaut d'avoir encore trouvé le père idéal pour avoir les siens, Ran adore les gosses.

Oh, et pour ceux qui auraient zappé la description physique : Ran tient BEAUCOUP à son chapeau. Les dieux vous aident si vous y touchez sans sa permission.

Biographie :


An 113. Une nuit ou il pleuvait des hallebardes. Un manoir cossu dans Storghein. Une astorg en train d'accoucher dans la chambre principale et son mari à coté, qui semble n'en avoir pas grand chose à faire. Il sait que le bébé n'est pas de lui. Le temps de partir quelques jours pour affaires et Madame vous trompe avec un peintre elfe venu refaire la décoration de la grande pièce. Certes, le fait d'être trois fois plus âgé qu'elle et incapable d'accomplir ses devoirs conjugaux n'aidait pas à cimenter le couple, mais bon... Avec de la chance, ça ne se verrait pas trop qu'il s'agissait d'un elfe et ça ferait un héritier pour l'affaire familiale et... Bon, les dieux n'aiment pas la famille Regnharte. Une fille à oreilles pointues.

Au vu de la situation politique, le fait d'être une fille ne donnait pas des masses de droits à la succession. Enfin, après ce qui c'était passé il y à quelques années, ça ferait une pondeuse potentielle pour assurer la suite de la lignée. Les femmes avaient réussi à égaliser plus ou moins la balance depuis quelques temps déjà, et le fait qu'il y avait une Reine ouvrait même des possibilités de succession de la part de Ran... Et puis, elle avait vraiment une bonne bouille avec ces petites oreilles pointues, la gamine.
On ferait avec. Aussi, Ran fut éduquée pour prendre la suite de l'affaire familiale : apprendre à lire, à écrire, à compter, à gérer, à tenir une lame (aucun argument n'est mieux affuté qu'une lame), ce genre de choses...

Les choses tournèrent court toutefois : après la mort de la mère de Ran, emportée par un typhus foudroyant, son vieux barbon de père se remaria en quatrième vitesse avec une autre femme. Pourquoi? La fille en question avait sous le bras un garçon de 15 ans le cadet de la fille Regnharte. De quoi assurer la descendance et remettre à sa place attribuée cette paire de lolos elfiques qui "faisaient tache". Pendant qu'elle filerait la laine et attendrait qu'on trouve quelqu'un à qui la maquer, ça laisserait le champ libre au fils "cadeau du ciel" pour gérer la place. Déjà qu'elle était en train d'être entraînée à ferrailler chez un manieur d'épée local, elle n'aurait vraiment pas mot à dire une fois l'affaire en place, ni même avant ou après.
Enfin, ça, c'était sans compter une suite de hasards tels qu'on peut presque parler d'intervention divine.

Premièrement : le père de Ran partit à son tour après que l'âge aie clamé son tribut. Jusque là, rien de grave, jusqu'à l'ouverture du testament. Ran héritait en effet de la moitié des possessions de son père, en monnaie comme en propriétés. Soit il avait oublié de ratifier ses dernières volontés, soit la mère de Ran avait falsifié le testament pour assurer une porte de sortie à sa fille. Dans tous les cas, ça représentait un beau manoir à Storgheim, pas mal d'échoppes et des coffres bien remplis de talents. Ajoutons à cela le fait que la fille Regnharte commençait à faire parler d'elle en tant que très fine lame; si fine que les Compagnons de la Reine lui offrirent une place dans leurs rangs qu'elle accepta.
Enfin, pour finir, l'élément le plus "dérangeant" : le frère de Ran. Après la répartition de l'héritage et la prise de position de la fille Regnharte, il vient la voir et lui proposa un arrangement simple : tout l'héritage était à elle si elle acceptait de devenir sa maîtresse. Avoir une "grande sœur" à moitié elfique est déjà tentant, mais quand elle est de 15 ans votre aînée, que vous n'avez aucun lien de sang avec elle et qu'elle est largement carrossée... En plus, il avait un "truc" pour les elfettes rembourrées avec un sale caractère. Inutile de dire que la proposition fut refusée avec énergie et coup de genou dans la zone interdite.

Avec le recul, Ran se dit que la suite de sa vie est quand même pas bien fichue. Comme s'il y avait un préposé à la planification des vies qui s'était endormi au boulot et avait pas vu que son boulot partait en freestyle ou avait du finir avec les pièces restantes au fond de la boîte de Lego d'âme. Enfin, il y avait mieux, mais il y avait pire. Elle à la santé, elle à la maison, elle à l'argent, elle à le boulot, elle à les gros seins et le beau chapeau (surtout les gros seins et le beau chapeau); manquerait plus qu'un beau mâle buriné et quelques grands crus en plus pour compéter le tout.
Si on fait abstraction du sagouin qui à chouré la Reine il y à peu.