Nom (facultatif): Wolfgang
Prénom: Lou
Âge: 34 ans
Race: Almers
Cité/groupe d'appartenance: Ptot Tàh mais il est presque toujours en voyage.
Métier: Chasseur
Position (facultatif): -
Monture/engin:Un cheval brun.
Arme: Un poignard de chasse d’une vingtaine de centimètres.
Armure: Il ne porte pas de véritable armure en sens propre. Plus des vêtements de cuir renforcés noir sur tout le corps. Il porte tout de même un demi-gantelet en fer sur le dos de chaque main, au dessus d’un gant noir à la main droite et sous un grand gantelet en cuire à la main gauche.
Compétences choisies: Pistage, Combat à mains nues, Pièges. (Bonus avec le métier : dressage Aigle)
Faiblesse: Charisme (toute forme de politesse ou de tact), vol à la tire.
Main dominante: Droite
But du personnage: Il cherche à tuer l’homme qu’il pense responsable de la mort d’une femme qu’il a aimé.
Description physique:
Lou a les cheveux longs et bruns ce qui passe souvent inaperçu vu qu’ils sont le plus souvent sale ou simplement caché dans sa nuque sous une écharpe noire qu’il a autour du coup. Il a un visage carré soulignant son âge et avec un menton presque toujours caché sous un début de barbe mal rasée. Il a les yeux entre verts et bruns et toujours plus ou moins cerné. Ses lèvres sont sèches constamment et craquelées. Dans l’ensemble, son visage n’a rien d’accueillant mais c’est moins du à son apparence physique qu’à la perpétuelle expression agressive logée dans ses traits avec tellement d’insistances qui les rides se sont formées autour.
Sinon, il est de large carrure. De larges épaules et de grandes mains calleuses ajoutes à son apparence qu’on pourrait appeler d’ourse. C’est le genre de type qu’on ne cherche pas dans une bagarre sans bonne raison. Il est presque toujours habillé de noir. Plusieurs couches solides de cuire et bien chaude avec un chapeau à bords larges. Ce n’est que dans les pires hausses de température qu’il cède ses couches de cuir pour un large vêtement de tissus noir contre le soleil.
Caractère, qualités et défauts:
Sans aller jusqu’à dire que Lou est un psychopathe adorant le sang et la mort des autres ainsi que leur cris de douleurs, on peut affirmer sans grand hésitation que, oui, c’est un connard. Il n’agit par gentillesse à une fréquence devant être d’environ une par an. Mais ça lui arrive si il est de bonne humeur, que le vent souffle dans le bon sens, qu’il n’y ai pas trop de d’insectes ou autres circonstances tout aussi fiables.
C’est quelqu’un de très solitaire et taciturne dépourvut de tout tact. Pour lui, blesser les gens d’une remarque est quelque chose de distrayant. Si vous avez besoin de son aide, il vous sera facile de l’obtenir, moyennant une récompense à l’égale de son effort. La chasse est un de ses grands plaisir. Filer sa proie, des fois pendant des jours, l’acculer et l’achever. C’est un sport à part entière pour lui et chaque partie de la traque à une très grande importance à ses yeux. C’est pour ça qu’il n’acceptera jamais d’assassiner quelqu’un par contrat mais qu’il se joindra sans difficulté à une chasse à l’homme.
Mais, malgré son caractère purement méchant la plupart du temps, il n’a que rarement d’ennuis vu qu’il passe la plupart de son temps seul. Il voyage beaucoup et ne passe en ville que pour des affaires commerciales la plupart du temps. Son apparence décourage la plupart des gens de l’approcher pour engager la conversation ou lui chercher des noises ce qui l’arrange bien.
Il n’est pas malgré tout sans cœur. Il a bien quelques amis et il écoute ce qu’ils lui disent et peut leur rendre service sans rien demander en échange…du moins sans tenir de compte fixe. Il sait pardonner certaines choses pour éviter d’envenimer des situations dérangeantes.
Biographie:
« Comment vous vous appelez ? »
Il jeta un rapide coup d’œil à la jeune femme et regarda à nouveau sa chope. Cette femme était typiquement le genre de personne que les gens adoraient ou détestaient. Une créature au teint mat, sublime, fière, sexy, autoritaire et surtout, une reine. Le genre de femme devant qui on rampait pour avoir une caresse. Une dominante dans les relations sociales. Le genre de personne avec qui il avait beaucoup de mal à traiter. Elle s’assit à sa table comme si c’était normal et le fixa en répétant sa question.
« Comment vous vous appelez ? »
« Qu’est-ce que ça peut vous faire ? »
« Je suis presque la gérante ici. J’ai envie de savoir. »
Il but une gorgée de bière en silence et resta silencieux. En fait, la table était ronde et devait avoir au moins un mètre et demi de diamètre et l’autre s’était mise en face de lui. En claire, elle était suffisamment loin pour qu’il ne se sente pas dérangé si elle restait là en silence.
« Votre nom ? »
« Je ne vais pas le dire. »
« Pourquoi ? »
« Parce que tu m’e**erdes ! »
La jeune femme le regarda un instant comme hésitant à se lever pour lui mettre une gifle. Puis, elle sembla décider que ça n’en valait pas la peine et resta assise en silence. Ils passèrent la soirée en silence. Ils mangèrent, burent, chacun de son côté sans échanger un mot. Lui ne dit rien, elle continua à hurler à travers la salle. Réprimandant un employé fainéant ou provoquant un client aguicheur en montrant ses cuisses. Depuis son trône, elle menait son royaume comme dominatrice sans une seconde de répit. Peu à peu, les gens s’accumulèrent autour de la soit disant gérante, les clients se bousculaient et formaient un anneau en gravitation bruyant et puant. Il finit par abandonner. Trop d’agitation. Il se leva et rejoignit sa chambre.
Au milieu de la nuit, de légers bruits de pas s’approchant le réveillèrent. Il resta immobile, attendant que l’intrus soit plus proche. En un mouvement, il se redressa, saisit la personne devant lui par le poignet et le fit tomber sur son lit, ventre en premier, avant de l’immobiliser, les bras derrière le dos. Le léger cri aigu de sa victime et le moment de pause qui suivirent le firent hésiter. Il plissa un peu les yeux pour distinguer légèrement qui était l’intrus et grogna quand il comprit.
« Tu es la fille à la table ! »
La jeune femme se dégagea d’un mouvement brusque et il ne fit rien pour la retenir. Elle se retourna, reculant sur le matelas et le fixa une seconde avant de répondre, sa voix était légèrement tendue.
« Ca va, je ne venais pas t’agresser c’est juste que… »
« Que quoi ? »
Grogna-t-il à son tour passablement énervé d’avoir été réveillé. La jeune femme baissa la tête semblant un peu hésitante devant sa réaction. Ca ne dura pas longtemps et elle reprit d’une voix ferme.
« C’est juste que, tu es partit au milieu de la soirée sans dire un mot et j’ai vu que tu n’avais pas commandé de fille. Alors, je me suis dis que la place était libre. »
« La place ? Je croyais que la gérante ne s’abaissait pas à ça. »
La jeune femme se braqua devant le ton colérique qu’il venait d’utiliser. Elle se redressa un peu sur le matelas et attrapa l’homme par son col pour se coller à son torse pressant ses seins contre lui avant de rouler sa réplique de manière aguicheuse.
« Je suis juste celle qui fait le boulot de la gérante et je suis là parce que tu me plais. Tu ne vas quand même pas me dire que ce n’est pas réciproque. »
« Ca ne l’est pas. »
Dit-il simplement en reculant. Il passa un bras dans son dos et la mit prestement sur son épaule avant de la soulever pour aller jusqu’à la porte de sa chambre qu’il ouvrit. Il la posa sur le sol où elle atterrit légèrement déboussolée sur ses deux pieds.
« Maintenant fiche le camps ! »
Dit-il en lui claquant la porte au nez.
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Le soleil n’était pas encore levé. Il devait à peine être 5 heures après le milieu de la nuit. Seulement la lumière des premiers rayons sur le ciel sans boule de lumière visible où que ce soit. Il abaissa le bord de son chapeau en regardant autour de lui. L’extérieur de l’auberge était presque déserte, en bordure de forêt, c’était un petit établissement qui n’accueillait que peu de gens prêts à se lever de manière aussi matinale. Oui, en fait, il n’y avait qu’une seule personne.
Il soupira en observant la jeune femme qu’il avait mit dehors de sa chambre la veille au soir. Elle était accroupie dans un des coins du bâtiment et semblait observer quelque chose en restant cachée. Curieux, il s’approcha en silence derrière son dos. Pas assez silencieusement apparemment vu qu’elle se retourna. Quand elle le vit, elle lui fit signe de se baisser et de garder le silence. Il obéit sans vraiment hésiter. Cette fois-ci, il n’y avait plus le moindre signe de manipulation dans son attitude. Elle était simplement instinctive et agissait dans un but précis qui n’était pas de poser son emprise sur qui que se soit.
Une fois juste à côté d’elle, il vit ce qu’elle observait. Un loup. Un mâle gris d’environ 4 ans avançait tout doucement vers quelques morceaux de viandes posés non loin de l’auberge. L’animal tourna un peu sur place, avança et recula plusieurs fois avant d’attraper la nourriture du bout de la gueule et de reculer précipitamment. Il tourna une fois sur lui-même avant de prendre correctement la nourriture dans sa gueule et de s’enfuir avec dans la forêt.
« Il vient toujours à l’aube. Depuis trois ans maintenant et il n’ose toujours pas rester plus longtemps. Mon odeur l’effraye encore même si je suis surement sa meilleure source de nourriture. »
Elle se leva en essayant ses mains sur le tablier anciennement blanc qu’elle portait au-dessus de sa robe de paysanne. Une fois vêtue pour les travaux quotidiens elle ne ressemblait plus du tout à la femme fatale de la nuit. Il l’observa en se relevant à son tour.
« Vous partez de si bonne heure…vous avez bien du courage. »
Elle repoussa une mèche de cheveux noir qui lui tombait sur le visage. Plus de maquillage, seulement un visage remplis de traits assez forts et de rides de fatigue.
« Vous êtes bien plus belle comme ça. »
Dit-il simplement en appréciant la différence. La jeune femme le regarda aussi surprise que flattée et elle rougit légèrement. Elle ouvrit la bouche pour parler mais, il la devança.
« En fait je ne pars pas tout de suite. Comment vous vous appelez ? »
« Gaile. »
« Vous voulez voir ? »
Elle hocha la tête et il s’approcha d’elle. Il enleva son gant en cuir qu’il avait à la main gauche et pris le bras de la jeune femme pour le lui mettre. Il se mit derrière elle et lui fit lever le bras jusqu’à ce qu’il soit à la bonne hauteur avant de placer un petit morceau de viande crue entre ses doigts.
« Il faut que vous gardiez bien le bras levé. Et ferme, le bouger le moins possible. Essayez de garder le torse bien droit et n’ayez pas peur. Vous êtes prêtes ? »
« Je ne sais même pas ce qui va m’arriver. »
Il ne lui répondit pas et siffla. Une seule fois, très fort et tint la note plusieurs secondes. Gaile le regarda un peu hésitante mais, un long cri aigu détourna son attention. Un aigle royal sortit de nulle part vint se poser sur le gant. Ses longues serres entourèrent presque entièrement l’avant bras de la jeune femme qui, sous le poids soudain, abaissa un peu son bras. Il plaça son propre bras sous le sien pour l’aider à soutenir l’animal. Celui-ci faisait pratiquement un mètre de hauteur avec une envergure d’environ deux mètres et demi bien visible quand il commença à battre des ailes un peu perturbé par ce nouveau pilier.
« N’ayez pas peur, il me voit il ne va rien vous faire. »
« Il est immense ! »
L’animal hésita une seconde en battant des ailes pour se stabiliser. Puis, décidant finalement qu’il n’était pas si bien installé, il attrapa la viande d’un rapide coup de bec, laissant une marque sur le cuire avant de s’envoler de nouveau pour se poser sur un arbre pas loin. Gaile hésita un peu ne sachant que faire. Elle enleva le gant qu’elle rendit à l’homme en observant d’un air peu rassuré les nombreuses marques de bec et de serre qu’il avait. Elle le regarda le remettre en souriant.
« Il vous a plût ? »
« …Oui…il est…magnifique…qu’est ce qu’il y a de drôle ? »
L’homme ne put s’empêcher de garder son sourire hilare en répondant du tout le plus calme possible.
« Un aigle royal vient de se poser sur ton bras et même si tu es émue. Tes yeux brillent moins que quand tu regardais ce loup à une dizaine de mètres de toi. Tu aimes vraiment cette bête n’est-ce pas ? »
« J’aime les loups ! »
Rétorqua la jeune femme d’un ton vif comme si elle clamait une justification. L’homme rit légèrement avant de faire volte-face en souriant. Incroyable comme cette petite lui montait le moral.
« Je passe encore une journée ici si vous avez de la place. »
Dit-il en retournant dans l’auberge.
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« Alors, tu lui as tranché la gorge ? »
Gaile le regarda avec une détermination incroyable. Des larmes coulaient sur ses joues mais, à voir ses jointures blanches autour du couteau de cuisine qu’elle serrait encore de toutes ses forces, ce n’était certes pas pour l’homme dont le cadavre ensanglanté semblait enfouit sous une couverture rouge. Tout son corps était tendu dans un sentiment de haine incroyable. L’homme regarda le corps du loup étendu un peu plus loin. Apparemment, ce client avait eu la mauvaise idée de tuer l’animal et n’avait pas pensé qu’il serait aussi vite touché par une vengeance.
« Tu comptes me dénoncer ? »
Il haussa les épaules bien qu’elle lui tournait le dos. Il s’approcha du corps de l’homme un instant et le regarda. Gaile jeta le couteau pour aller s’agenouiller près du corps du loup.
« Tu ne regrettes pas n’est pas ? »
Elle lui jeta un regard noir. Non, elle ne regrettait pas. Rien du tout. Elle jugeait que tout ceci n’était pas de sa faute et qu’elle n’avait fait que ce qu’il fallait. Même si elle était profondément triste.
« Je n'ai pas de raison de te dénoncer. J’aurais fait la même chose s’il avait tué mon aigle…en moins gentil. »
Finit-il après réflexion. Il s’approcha de Gaile et dégaina son couteau de chasse. Il le tendit à la jeune femme en le tenant par la lame. Elle le regarda en silence, le regard tout aussi noir.
« Il est mort, je vais t’expliquer comment le dépecer pour qu’au moins, sa carcasse soit utile. »
Elle resta silencieuse en l’observant. Tout son corps était tendu par la haine pour celui qu’elle venait de tuer. Elle s’efforçait de garder ce sentiment pour moins ressentir la tristesse. Elle étouffait ses faiblesses avec hargne. Il sourit.
« Lou. »
« Quoi ? »
« Appelle-moi Lou. »
« C’est ton nom ? »
« Si il te plaît. Tu aimes les loups non ? Alors que penses-tu de Lou…Wolfgang. Lou Wolfgang comme non. Il te plaît ? »
« Ce n’est pas ton vrai nom. »
« Ca le sera si il te plaît. »
« Tu prends le nom qui me plaît ? Ca n’a pas de sens. »
« Sauf si tu viens avec moi. Tu seras certainement la seule à l’utiliser alors il faut que tu l’aimes. »
Elle prit le couteau en le fixant d’un air incertain.
« Pourquoi tu es devenu gentil ? »
Il se redressa un instant pour pouvoir mieux s’asseoir à côté d’elle.
« Tu es comme moi. J’aime ceux qui sont comme moi. Je peux…interagir avec. Je veux dire, entièrement. »
« J’aime…c’est un beau nom. »
Dit-elle en commençant à dépecer l’animal.
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Lou observa en silence Gaile étendue sur le lit. Couverte de bandages, le médecin disait qu’elle était sortie d’affaire mais, que les cicatrices ne partiraient jamais. Le feu avait brulé la moitié de son corps et ses deux bras et elle avait eu beaucoup de chance de s’en sortir vivante.
« Elle est défigurée. »
Annonça l’homme pour finir en se lavant les mains dans un bac d’eau. Il observait Lou comme si celui-ci était sensé lui proposer un spectacle après son diagnostique. Le chasseur ne lui jeta qu’un rapide coup d’œil avant de répondre.
« C’est à elle, pas à moi qu’il faut dire ça. »
« Je veux dire…ce genre de choses est un choc. Surtout pour une jeune femme et son…compagnon. Si vous voulez le lui annoncer en douceur… »
« D’un, ce genre de choses ne me dérange pas et de deux, elle vient de reprendre connaissance. »
Répondit Lou d’un ton calme tout en regardant la jeune femme commencer à bouger. Celle-ci, le visage couvert de bandelettes avait une expression difficile à déchiffrer mais, ses yeux fixèrent ceux de Lou sans hésitation. Elle articula d’une voix rauque en le regardant.
« Mon apparence t’importe donc si peu ? »
« Non, mais les brûlures ne me gênent pas. »
Le médecin les regarda tour à tour surpris. Il n’y avait aucune tristesse dans la voie de l’un comme de l’autre. Ils semblaient se côtoyer dans cette situation comme si elle était commune et non digne d’intérêt. L’homme le regarda un instant toujours aussi détaché et calme.
« Merci vous pouvez nous laisser. »
Lou attendit que le médecin les ait laissés avant de parler de nouveau. Cette fois, il ne cacha pas sa colère qui perça dans sa voix.
« Je me fiche des brûlures mais, pas des blessures. Où est le responsable ? »
« Il ne m’a rien fait. J’ai seulement fait le choix de le protéger. »
Elle lui répondait avec tout autant de ferveur. Elle menaçait son compagnon comme une femelle menace le prédateur de sa portée. Lou se redressa un peu et recula d’un pas. Non pas comme signe de retraite mais, au contraire, pour dominer de toute sa taille. Il était furieux et elle aussi maintenant.
« Encore cet homme ! Tu prends des risques insensés pour lui ! Pourquoi ?! »
« J’ai choisi de le protéger ! »
« Il te met en danger !!! »
« Je me fiche de tes griefs, si tu oses lui faire le moindre mal je t’égorgerais en personne mon très cher amour. »
Cracha-t-elle avec colère à son tour. Elle s’était redressée sur le lit, ses bandages se teintant de rouge alors que ses blessures se ré-ouvraient. Lou l’observa blessé. Alors, c’était comme ça qu’elle le voyait.
« C’est lui que tu choisis ? »
« Je t’aime mais, je ne te pardonnerais jamais le moindre mal que tu ferais. »
Dit-elle en se recouchant, remportant la discussion et laissant Lou seul dans sa colère et sa rancœur. Il ne savait qu’une seule chose, cet homme allait la lui prendre.
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Il avait raison. Et même si il savait qu’il n’aurait rien put faire pour arrêter ça, même si il n’avait pas le regret d’avoir fait tel chose à la place d’une autre, la douleur était bien là. Puissante comme une note qui résonnait dans tout son corps. Il n’avait eu qu’elle et cet autre…il l’avait précipitée dans la mort lui prenant tout ce qu’il avait. Il ne laissait qu’un arrière-goût de haine dans la bouche. Une colère qu’il étouffait volontairement sous tristesse et rancœur. Il se vengerait, il le savait. Jamais il ne pourrait se sentir vraiment mieux sans tuer le responsable.
D'une certaine manière, retrouver son corps sur le sol. Le torse percé par une lame, ne l'avait pas surpris. Oh l'image, il ne pouvait pas se mentir, cette image avait été belle. Etendue, les yeux encore ouverts, ses vieilles brûlures déployées sous le sang qui avait coulé depuis sa blessure au torse, teintant tout du même carmin rouge. Une belle vue. Aussi sublime que douloureuse.
Gaile était comme lui. Exactement comme lui de tellement de points de vu. Fière, jugulant ses sentiments sans la moindre bienveillance à son propre égard, acceptant les blessures sans se lamenter et avec le goût du sang. Mais lui était encore là et elle plus. Et ça le blessait vraiment, parce qu’il retombait en arrière.
Il remonta sur son cheval et s’éloigna. L’aigle passa quelque part au-dessus de sa tête mais, il l’ignora. Il ne lui restait plus qu’à retrouver cet homme et à le tuer. Ensuite…il verrait.
Mon heure de gloire...Votre prénom(facultatif): Le Docteur
D'où venez vous? (facultatif) Gallifrée
Âge (facultatif): 927 ans
Avez-vous lu et approuvé les règles? [Validé par Coco !!] Comment avez-vous connu le forum? Google
Idées, remarques ou suggestions? Nop
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