Nom (facultatif): Penrose

Prénom: Leannah

Âge: 25 ans

Race: Elfe Silmarienne

Métier: Templier du Crépuscule

Cité d'origine: Silmarie

Monture: Étranger, son fidèle destrier, est un puissant canasson de couleur jais. D'un calme surnaturel, il réagit aux moindres désirs de sa maîtresse, mais se révèle d'une agressivité et d'une nervosité sans pareille lorsqu'il est seul en présence d'inconnus. Il est par ailleurs protégé grâce à une sombre cuirasse d'acier.

Arme: Contrairement à ses sœurs, qui s'arrachaient les plus belles robes, Leannah, elle, s'était passionnée depuis toujours pour les armes de seigneur son père. Vous remarquerez ainsi la lueur brillante qui s'allume au fond de ses yeux, et, peut-être, aurez vous l'honneur de contempler son arme runique, Corvenin. Vous aurez beau cherché sur elle trace de telle arme, que vous ne la trouverez jamais. Ce n'est qu'en la convoquant que, elle apparaît à son bras, sortant de son gantelet droit tel un katar. Son nom provient du vert intense, venimeux et presque malsain qui s'en dégage, une fois au clair.

Armure: Son armure de plaque complète est finement ciselée, bien que nullement ouvragée. La couleur principale est l'ébène, visiblement vieilli à dessein afin d'enlever le brillant. Les seuls éléments dignes de mention, au sujet de cette armure, serait que l'épaule droite est sculptée en tête de loup, les crocs faits d'albâtre et les yeux de grenats, et qu'il manque le heaume, qui brille par son absence. Une longue cape finit son habillement, d'un beau bleu nuit, constellée d'étoiles tissées en fil d'argent.

Compétences choisies: Invocation, Esprit (Télépathie), Rituel (Rêve), Spécialisation Katar Runique (Bonus).

Faiblesse: Archerie, Discrétion, Pistage.

Main dominante: Droitière.

But du personnage: Aucun ... Pour l'instant.


Description physique:


Selon les critères de beauté humains, Leannah serait une nymphe, un être féérique à la beauté irréelle, fantastique. Néanmoins, selon les critères elfes, elle reste d'une beauté commune. Outrepassant les caractéristiques de son engeance, à savoir une belle taille (un mètre soixante-quinze), une peau douce comme la soie, diaphane, sensible à la caresse de l'Astre Solaire, ainsi que ses mignonnes oreilles pointues, Leannah est d'un physique fluet. Son visage, aux grands yeux bleu-gris, vous contemple parfois songeur, parfois curieux, mais toujours malicieux. De longues blondes boucles, telles l'argent en fusion, encadrent son visage aux traits délicats, et tombent en cascade sur ses épaules et jusqu'à mi-dos, parfaitement entretenues. Enfin, pour en achever avec ce portrait, ses fines lèvres s'étirent bien souvent en un sourire en coin, ou en une moue boudeuse; et sa voix, cristalline, mélodieuse, est plaisante à l'ouïe.

Son physique est celui habituel chez une elfe. Bien proportionné, et nullement déplaisant, on remarque néanmoins que ses bras sont quelque peu musclés, tout comme ses longues jambes, s'expliquant par le port d'armures et le maniement des armes. Adorant son armure de plaques, elle ne s'en défait que rarement, mais lorsqu'elle s'en retire en de rares occasions, bien souvent pour aller *jouer*, elle est habillée légèrement, avec une simple chemise blanche, une paire de pantalons bruns, et des bottes montantes en cuir noir. Une fleur de lys d'onyx faite, accrochée à un anneau d'argent, lui sert d'ornement à l'oreille gauche.

Caractère, qualités et défauts:

Curieuse. Malicieuse. Inconsciente. Égarée. Radieuse. Sombre. Implacable. Clémente. Narquoise. Charmante. Songeuse. Étourdie. Insouciante. Onirique.

Leannah est une jeune femme croquant la vie à pleine dent. Poussée toujours plus loin par une curiosité insatiable, et son talent naturel à s'attirer des ennuis, elle a rapidement adoptée la cause des Templiers du Crépuscule sans pour autant y accorder une conviction outre-mesure. Bien que croyante et aillant une foi inébranlable envers les divers Dieux peuplant Azthia, il n'en reste pas moins que les Zélotes sont un problème bien éloigné de son esprit. Non, si elle a décidé de se séparer des Templiers de l'Aube, c'est plus par souci d'indépendance, elle ivre de liberté, frustrée par la rigidité et le code des Templiers. Joueuse, charmante, narquoise, un certain charisme se dégage de sa présence, si bien qu'elle est généralement bien accueillie partout où elle va, même lorsqu'elle ne porte l'armure des templiers. Paradoxalement, ce comportement est aussi le plus enclin à attirer les conflits : Un mot de travers, un regard provoquant, ou juste une blague mal interprétée, lui ont valu de nombreuses escarmouches et autres ennuis de même style.

Certains disent que c'est son Don qui la caractérise, d'autres disent que c'est ce qui la caractérise qui a fait naître son Don. Quoi qu'il en soit, lorsqu'elle se retrouve seule, elle garde un certain air absent, comme si elle était plongée dans un état de songes. Car elle est la Grande Rêveuse, l'Architecte du Changement, la Poète aux Milles Nuances.

Biographie:

*Voyez-vous, sur le continent immense que représente Azthia, il y a nombre de gens peu fréquentables. Oui, croyez moi, ils sont même légions ! Des bandits de grands chemins hantent les voies reliant les villes et hameaux. Des sauvages se terrent au fond des bois, tels des bêtes sauvages, pour vous tendre une embuscade et vous embrocher. Des troupes de brigands sillonnent la campagne, aussi, eux s'attaquant à des proies plus nombreuses ou mieux protégées. Et ne croyez surtout pas que les capitales sont protégées de ce grand mal, oh non ! C'est peut-être même pire, mais, qui saurait le dire ?
Personne, rien ni personne. Certaines choses ne se savent pas, le secret est bien gardé. Mais sachez qu'entre les barons du crime dirigeant de véritables petites armées, et les petits matons vous rackettant au coin de rue, les lieux ne sont pas sûrs.

Je suis sûre que vous avez peur, n'est-ce pas ?
Pourtant, il y a des choses bien plus terribles qui se cachent dans les ténèbres. Car, tous ceux que je viens de décrire, ils ne peuvent vous démunir que de vos bien matériels. Votre vie comprise. Mais la vie est-elle si réjouissante que cela ? Une existence courte ne serait-elle pas plus souhaitable, afin de s'assoir auprès des Dieux, au Panthéon ?
Je ne sais pas, et d'ailleurs, telle n'est pas la question.
Je vous parlais de choses sombres, de choses capable de s'introduire là où le commun ne peut se faufiler. Oui, je parle bien de votre Esprit. Certaines personnes malintentionnées ont été doté d'un don qui leur permet de forcer les verrous mentaux, et d'ainsi saccager votre mémoire, votre expertise, votre identité. Imaginez un seul instant vous endormir en tant que paysan, avec épouse et enfants, et vous réveillez le lendemain, sans aucun souvenir d'eux, de tout ce à quoi vous tenez.
Pourriez vous continuer votre existence ?
Vous laisserait-il la continuer ?
Et bien qu'ils soient bien plus silencieux et discrets, ils sont présents, et guettent.

A ce moment là, vous me demanderez sûrement quel rapport cela a-t-il avec le sujet qui nous concerne, nous y venons.

Aussi bien certaines personnes arrivent à extraire une information souhaitée de la psyché d'un individu ... D'autres, eux, réussissent à y introduire une autre. Un concept, une idée, une valeur. Un quelque chose qui déformera pour toujours sa réalité ... Et la changera pour le meilleur et pour le pire.*

*Une minute ... Z'allez pas me faire croire que vous appartenez à cette dernière catégorie ?*

La voix perplexe d'un Astorg aux yeux émeraude résonna un brin trop fort, attirant le regard de ses proches voisins, Almers, aux mines désapprobatrices. Il fit mine de tousser, agacé par lui-même, s'excusant d'un amical geste de la main, avant de reposer son regard sur son interlocutrice. Magnifique, remarqua-t-il à nouveau, son regard allant de son buste aux formes agréables, à son visage aux traits sereins. Néanmoins, il avait déjà fréquenté assez d'elfes pour savoir que, comme dans toutes les autres races, il y avait son lot de menteurs et d'arnaqueurs. L'elfe en face d'elle, bien que magnifique, appartenait à cette catégorie, à en croire ses fantasmagories et ses discours sans aucun sens. Il s'en trouvait particulièrement déçu. Sa source sûre lui avait assuré qu'elle correspondait à ses attentes. Qu'elle pourrait arranger cette histoire d'héritage familial, afin que lui en soit le grand vainqueur.
Et non, à la place, il se trouvait à écouter les stupidités proférées par une elfe à la moralité douteuse. C'en était décevant. Son scepticisme profond avait dû se refléter sur son visage, à la façon qu'elle avait de le dévisager, avant de pencher la tête sur le coté, et de lui demander sur une voix affable.

- Vous ne semblez pas avoir la Foi ... Quel doute vous ronge, ser Astorg ? Chuchota-t-elle dans sa langue natale, qu'il n'avait aucune difficulté à décrypter.

- C'est plutôt une conviction, qui me ronge, mademoiselle. La conviction que vous vous moquez de moi. Rétorqua-t-il, acerbe.

Un léger éclat de rire fut son unique réponse. Et, elle plongea ses bleu iris, cieux limpides, dans les vert miens.

- Dites moi à quel moment êtes vous rentré dans cette taverne, alors ...

Un éclat de rire aurait dû germer dans ma gorge, pourtant, il s'était tu aussitôt. Je m'apprêtais à balancer une réplique cinglante, qu'un terrible doute s'était emparé de moi. Mon regard balaya les lieux, lentement. L'odeur d'alcool fort était réelle. La chaleur de la cheminée était réelle. Le parfum enivrant de l'elfe en face était réel.
Pourtant, il ne connaissait pas cet endroit. Pourtant, il ne se souvenait pas d'y avoir pénétré.
Il ferma les yeux, à peine quelques secondes, afin de recentrer ses pensées. Il rêvait, c'était l'unique explication logique. Et l'elfe qui lui parlait depuis tout à l'heure n'était que le fruit de son imagination.
Avec une conviction renforcé, il avait rouvert les yeux.

Pour se rendre compte qu'il était installé dans son fauteuil, à la bibliothèque du château familial.
Regard affolé, il se redressa immédiatement, et balaya du regard l'étendu vaste de la pièce. Aucune trace de l'elfe. Aucune trace des deux Almers qui l'avaient repris du regard. Le feu crépitait joyeusement dans la cheminée en marbre gris, l'odeur d'alcool fort, une liqueur à la prune, nota-t-il, flottait dans l'air. Mais plus de parfum, plus d'auberge, plus d'elfe.
Tout cela s'était évanoui dans le néant, remplacé par son lieu de résidence natal. Du revers de la main, il essuya une perle de sueur qui menaçait de tomber de son front. Son front était ardent, remarqua-t-il. Il devait avoir une fièvre, oui. C'était la seule explication cohérente à ses visions.
Foulant les tapis ornant le couloir d'un pas vif, il décida de regagner son dortoir, balançant des regards nerveux par-dessus son épaule à intervalles plus ou moins réguliers, avant de fermer à double tour la porte, une fois engouffré dans ses appartements personnels.
Il avait peur. Il savait que quelque chose n'allait pas comme il devrait aller. Mais il n'arrivait pas à saisir ce quelque chose. L'angoisse le tenaillait, alors qu'il s'asseyait sur son lit, une main crispée sur la poignet de sa lame.
Était-ce le début de la folie ?
Un son résonna juste derrière lui. Infime. Mais l'entraînement martial de l'Astorg lui avait proportionné des réflexes foudroyants, et en l'espace d'une fraction de seconde, il était retourné et avait empalé l'agresseur qui s'était voulu discret, sans guère de succès.
Il écarquilla les yeux de surprise.
Il venait d'éventrer l'elfe qu'il avait vu en rêve. Elle se tenait à genoux sur son divan, les lèvres entrouvertes d'étonnement, alors qu'un fin filet de sang s'écoulait de sa bouche et de sa plaie béante.
Il ne comprenait pas.
Et elle s'évanouit en un nuage de sombre fumée, plus noire que les ténèbres elles-même.
Il était devenu fou.
Les secondes s'écoulèrent lentement, la moindre volute de brume dissipée, avant qu'il ne prenne son courage à deux mains, et se retournent pour affronter son cauchemar.
Un cauchemar qui prenait la forme d'une magnifique femme aux oreilles pointues, à l'armure complète de plaque absorbant toute lumière, créant un espace vide dans la chambre.

- Si je dois me réveiller, c'est le moment ... Et si je dois mourir, que cela arrive vite ... Arriva-t-il à articuler, difficilement, de nouvelles gouttes de transpiration perlant sur son front, ses traits bloqués dans l'incompréhension la plus totale.

- Avec joie.

La réponse avait été simple, mais la voix avait résonné dans des dizaines de nuances, dans un écho.
Il ne vit pas arriver le coup de poing, lui coupant le souffle, le lancinant de douleur.
Et de la lame qui l'éventrait, il ne vit que des gerbes d'un feu verdâtre. Comme ses yeux.

oO~*~Oo

Un sourire flottait sur mes lèvres, joyeusement, alors que je rangeais avec une attention particulière divers flacons dans leurs étuis respectifs. Je m'adonnais toujours guillerette à cette activité, j'adorais vraiment ces liquides aux couleurs de l'arc-en-ciel. Et aux effets si particuliers. La chambre dans laquelle je me trouvais était vaste, et nous n'étions que deux à l'intérieur. Moi, dans ma tenue la plus simple, et un grand blond aux yeux vert, qui avait décidé de piquer un somme. A moins que ce ne soit moi qui lui ait suggéré ? C'était possible, en fait. J'avais sûrement dû abuser de la dose. Je repensais sereinement à l'heure qui était passée, et au travail que j'avais accompli pour son compte. J'étais particulièrement satisfaite, en fait. L'architecture de l'auberge avait été entièrement conçue par moi-même, sans faire appel à des souvenirs, et les Alders que j'avais mis en scène étaient frappants de réalisme. Par contre, une pointe de déception se ressentait en moi, lorsque j'étais passé au second niveau. Heureusement que mon ami était bien trop déboussolé, sinon il aurait remarqué les imperfections que j'avais glissée malencontreusement à son manoir familial. Comme les bouquins qui étaient tous vides, comme l'alcool qui était une liqueur de poire et non de prune, ou encore les tapis qui étaient faits grossièrement. En tant qu'architecte, j'étais vraiment déçue. D'un autre coté, j'avais fait tout cela selon la maigre vision que j'avais des lieux, pas plus. En cela, je pouvais me considérer comme satisfaite. En fait, ce qu'il me manquait le plus, c'était un Catalyseur. Quelqu'un de plus vigilant aurait compris tout de suite, ce jeune damoiseau était juste totalement ignorant de mon art. Depuis que mon dernier compagnon de voyage s'était fait défoncer le crâne d'un coup de masse à deux mains, dans une taverne, j'avais eu toutes les peines du monde à trouver quelqu'un qui corresponde à mes critères. Et que ce quelqu'un me trouve à son goût, même si ça c'était pas tellement un problème.

En bref, et pour conclure, je m'étais trouvée particulièrement magnifique sur la dernière scène, dans mon armure surnaturelle, et c'est cette dernière impression que je souhaitais garder en moi. Je me levais finalement, mon rangement méticuleux effectué, pour me poser au chevet de mon client, et le secouer doucement par l'épaule.
La drogue commençait à ne plus faire effet, à la manière dont il ouvrait lentement les yeux, où une panique continuait de vivre, de lourdes gouttes de transpiration peuplant son visage. Il tourna lentement son visage vers le mien, traits tirés par la panique, et je l'accueillais dans un grand sourire, avenant, charmeur.

- Avez-vous fait de beaux rêves, monseigneur ..?


Mon heure de gloire...

Votre prénom(facultatif): Sonia
D'où venez vous? (facultatif) Bordeaux
Âge (facultatif): 18 ans
Avez-vous lu et approuvé les règles? Lu et approuvé ! o/

Spoiler:

Comment avez-vous connu le forum? Topsite ! o/
Idées, remarques ou suggestions? Aucune, le fofo est kiss-cool

Bienvenue sur Azthia ! =)

Je n'ai pas le temps de lire ta fiche (Quick est mon ami mais quand même xD) mais Cassie passera pour le faire sous peu, par contre, il faudrait que tu ailles signer les règles, que tu trouves le code dans la partie "avez vous lu les règles ?" et enfin, que tu remplisses ton profil mamezelle ^^
Bon courage et ne t'en fais pas, Cassie ne mord pas

Heu, pour dire qu'en fait, c'était pas fini, et que j'allais faire une grosseeee restructuration ! =)

Merci de votre attention ^o^

Hé bien, tout semble en ordre ! Tu es validée, rang 1 !
Amuse-toi bien ^^