[F-A] Atla Atla Atlaaa!!! (mission Angèle, James) intrigue

Les pierres froides se couvraient au fur et à mesure d'un manteau de neige blanc, tandis que les fourrures protégeaient les épaules des explorateurs qui levaient leur camps. Le vent s'était levé depuis la nuit dernière et il semblait vouloir persister aujourd'hui: mauvaise idée, car ce matin commençait l'ascension du Col Gelé, la gorge de la montagne. Tout était toujours en place pour décourager les pionner: si pour l'instant le soleil était au rendez-vous, bientôt ils entreraient dans une piste enneigée sinueuse, balayée par un vent glacial et sous une brume déprimante. Suivant les cartes construites jusqu'à présent, l'ascension d'un premier col serait suivie peu après d'un passage par une plaine enneigée aux lacs gelés, puis par un treck sur un glaçon de plusieurs lieues garantissant pas mal de frayeurs au bord de crevasses glissants. Enfin, et là s'arrêtaient les témoignages, une vraie bataille contre les forces de la nature dans un col meurtrier. Ce qu'il y avait après, personne ne savait. Le bout du Monde? Une terre sauvage peuplée de monstres? Celui qui a tiré sur JR? Autant dire qu'après les essais multiples des Astorgs et des Cydiens, il n'y avait que des elfes pour s'y coller.
Cherchaient-ils une porte de sortie pour fuir les Erathiens? Beaucoup pensaient que le Paradis se cachait derrière cet enfer blanc, et pas facile de dire si cette expédition allait être la bonne.

Maudite glace, maudite neige, maudit vent, maudit elfe et maudite rousse !

Comment en était-elle arrivée à se peler les miches au milieu des montagnes de l’Est bon sang !?! Tout ça à cause de ce fichu druide. Franchement, quel besoin avait-il de tomber malade celui-là ? Et d’une maladie dont le remède était encore inconnu en plus ! Du masochisme ? A moins qu’au contraire ce ne soit qu’une preuve de sadisme à l’état pur à l’encontre de sa chère fille adoptive j’ai nommé Angèle ! Elle ! Fichu Maître Lillium…

La narratrice que je suis va ici reprendre les rênes de ce poste car sinon, toute la population azthienne (ou du moins celle qui aurait eu la foi de lire ce topic) pourrait prendre Angèle pour une insensible. Et bien non ! Disons qu’Angèle est la base de celui qui hurle son mécontentement partout mais qui en vrai tiens beaucoup à son univers ! Un voyou au grand cœur en quelques sortes (et au féminin aussi, mais là, c’est moi qui m’embrouille). Tout ça pour dire que la brusque maladie de Maître Lillium, le père adoptif d’Angèle inquiète énormément celle-ci. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’est précipitée tête baissée dans cette aventure complètement folle accompagnée de la tapette elfique et d’une autre elfe complètement dégénérée.

Bien, maintenant que nous avons les raisons, voyons un peu Comment cela est-il arrivé. Par pur hasard, il faut l’avouer. Angèle revenait de la maison de Maître Lilium et errait dans les rues de Silmarie. Le médecin qui venait d’examiner son père avait été très clair : il ne passerait pas l’hiver. Angèle avait sentit sa gorge se serrait à cette nouvelle et son visage s’était soudain assombri. A ce moment précis, elle savait qu’elle ressemblait beaucoup à la gamine farouche mais traumatisée que le vieil elfe avait adopté quelques années plus tôt. Et c’est peu dire puisque le médecin eu tellement pitié d’elle qu’il lui raconta vaguement une légende sur des hommes de médecines venus de l’est qui savaient guérir n’importe qu’elle blessure. Ce n’était qu’un compte pour enfant, destiné uniquement à calmer la jeune fille, mais pour Angèle ça devint bien plus que ça. Ce fut son unique espoir.

Comme je le disais plus haut donc, Angèle errait en ville à la recherche d’un moyen pour trouver un de ces « super-médecins » quand tout à coup, une voix particulièrement désagréable vint heurter avec violence son tympan. Bien que d’habitude de nature peu curieuse, Angèle s’approcha car à la recherche du moindre petit espoir. C’est ainsi qu’elle tomba en plein milieu d’une conversation entre James, la tapette elfique, et une curieuse jeune femme rousse à la beauté féérique. Cette dernière n’était d’ailleurs pas uniquement belle, elle était aussi surexcitée. Elle n’arrêtait pas de gesticuler dans tous les sens en proférant divers mots qui devaient sûrement former des phrases pour ceux qui arrivaient à suivre un tel débit de paroles.

La première pulsion d’Angèle fut de faire rapidement demi-tour avant que ces deux énergumènes ne la repère mais le sujet de la conversation vint à elle avant qu’elle n’arrive à commander à son corps. Si elle entendait bien, il était question d’entamer un voyage vers l’Est en passant par le Passage Gelé afin de découvrir si oui ou non il y avait là-bas des terres habitables. Pourquoi ? Angèle s’en fichait. Tout ce qu’elle savait maintenant c’est qu’elle avait trouvé un moyen d’aller chercher le futur sauveur de Maître Lilium. (le hasard je vous dis)

Angèle bondit donc entre James la rousse et prononça un « je viens avec vous » qui ne laissait aucun moyen de discuter aux deux elfes. Puis, pour être sûre que James ne profiterais pas de son absence pour filer en douce avec l’autre folle, Angèle le colla toute la journée (à deux bons mètres de distance quand même) accompagnée de son fidèle compagnon Celeb. C’est ainsi que tous les quatre, James, Brun-machin (la rousse), Celeb et Angèle s’était retrouvés à crever de froid en essayant de passer un col complètement balayé par les vents juste avant la mauvaise saison. Bref, le top du top.

Damatit marchait dans la froideur de la montagne, accompagné comme toujours de sa jument Osana, à qui la glace et le vent ne réussissaient pas.

La pauvre bête peinait à suivre son ami dans la neige malléable, et de ses naseaux noirs s’échappaient régulièrement des nuages de fumée chauds et odorants. Damatit l’avait couverte d’une grosse laine grise, qu’il avait tricotée lui-même pour son canasson. Elle l’encaparaçonnait de la croupe au garrot, et descendait jusqu’aux jarrets. De nombreuses heures de concentration et de patience, adossé contre un arbre, avaient été nécessaires au Bienheureux pour confectionner cette pièce sur-mesure, et il n’en été pas peu fier, cela était vrai. A intervalles réguliers, l’homme se retournait, un peu mécaniquement car engourdit par le froid, et jetait un regard sur son amie de toujours, et il la revoyait poulain fougueux qu’elle fut, apprenant le galop dans les plaines.

Les plaines… étendues verdoyantes et fertiles, peuplées d’une faune et d’une flore abondantes et variées. Lorsque le vent soufflait, en secouant les hautes herbes, la nature devenait vivante, mélange animé d’odeurs et de bruits.
A cet instant-même, dans un petit chalet perdu au milieu de nulle part, deux petits vieux devaient somnoler devant l’âtre chaud, sur leur chaise à bascule qui grinçait en les berçant. Ils avaient bien changés depuis leurs vingt-ans, Garaine et Miel. Plus petits, plus rabougris, plus lents, mais toujours aussi bons et entichés l’un de l’autre.

*S’ils savaient que leur fils est dans un froid de tous les diables !*

Malgré le gel, Damatit esquissait un sourire. La vision de ses vieux parents l’emplissait d’une chaleur interne, onde diffuse et douce.
Même s’il avançait doucement, même si ses pieds s’empêtraient dans la poudreuse, même si le vent fouettait son visage au point que celui-ci était rouge, l’Almer exultait. Selon lui, et les études qu’il avait préalablement faites, il avait déjà grimpé une bonne portion du piton. Bientôt, l’inconnu se révélerait à lui, sous ses yeux amandés des paysages inédits se dérouleraient, s’offriraient à sa vue.
Il serait le premier à franchir l’éminence, le premier à aller si loin dans Azthia. Le futur se souviendrait de lui ! Damatit en était certain, et cette ambition le faisait progresser, ignorer les privations, les doutes, les intempéries.

Difficile de savoir l’heure qu’il était : de gros nuages gris masquaient les astres, et ce, discontinûment. Difficile également de savoir depuis combien de temps Damatit allait ainsi de par les chemins obstrués. Au moins deux semaines, peut-être un mois, à l’évidence longtemps.
Mais son moral ne baissait pas. Il posait son campement lorsqu’il voyait bien que la distance entre Osana et lui se creusait, que l’animal hennissait doucement comme pour lui demander l’arrêt.
Alors, il s’arrêtait. Il attendait que la bête arrivât pour la décharger de ses paquets. Puis il installait le campement de fortune, allumait un petit feu, et mangeait un peu de pain, cuisait des pommes de terre cuites dans de la neige fondue. Il montait une toile de tente, épaisse et isolante, pour s’y installer confortablement, pour rêver de territoires vierges et magnifiques, peuplés d’animaux étranges et de plantes inédites. Il voyait déjà les dessins qu’il ferait, les esquisses et les carnets qu’il réaliserait. Et, bercé par ces visions idylliques, il plongeait dans un sommeil profond et réparateur.

Mais l’heure n’était pas au repos. Cela ne faisait qu’une heure environ que Damatit avait entamé son ascension. Couvert des pieds à la tête de vêtements tous plus chauds les uns que les autres, l’Almer allait bon train, car la neige avait cessé de tomber pendant le nuit. Le ciel blanc coton était clair, mais l’air, quoique froid, restait sec. Une belle journée en somme.
Le pas sûr, le quadragénaire chantonnait, tout en fixant le sommet de la montagne, qui se rapprochait de jour en jour.

C’est au détour d’un virage que Damatit aperçu des silhouettes, à une ou deux centaines de mètres plus loin. Content de voir qu’il aurait peut-être un peu de compagnie pour le reste de la montée, il cria alors d’une voix forte :

Ohé ! Vous là-bas ! Bonjour !

Angèle n’aimait pas les gens, c’était un fait.

Le fait qu’elle se trouve à plusieurs kilomètres du moindre village pourrait donc être compréhensible de sa part. Qu’elle se trouve au milieu d’un désert de glace balayé par le vent pourrait même se révéler agréable si tant est qu’elle fut seule. Chose visiblement impossible à cette altitude vu que tout Azthia semblait s’être donné rendez-vous dans le coin. Un dieu là-haut avait du se dire qu’elle n’avait pas assez d’un elfe collant et d’une rousse hystérique et lui avait collé au basque un invité surprise. A croire que l’impossible traversée de ce foutu col n’était pas encore assez au goût des gigantesques et invisibles spectateurs qui planaient au dessus de leur tête. Ah ! Ils devaient bien se marrer là-haut, entre deux bouchées de pop-corn !

Angèle donna un coup de pied rageur dans la neige. Ou du moins en eu l’envie car cette action peut se révéler particulièrement difficile à réaliser quand on à de la neige jusqu’aux genoux (la hauteur de la neige avait augmentée à une vitesse folle !), voir carrément impossible. Elle du donc se contenter de se mordre la lèvre inférieur avec rage. Ce qu’elle regretta aussitôt que l’amer goût du sang glissa sur sa langue. Ses lèvres abimées par le froid n’avaient pas supportée le contact violent. Elle cracha (oui je sais, très élégant pour une demoiselle) et se tourna vers le nouveau venu. Visiblement le destin s’acharnait contre elle. Un jour, il allait vraiment falloir qu’elle ait une discussion entre quatre yeux avec le dieu qui la prenait pour un jouet vachement marrant. Enfin, si tant est que les dieux n’aient qu’une paire d’yeux, évidemment.

Donc, « vous là-bas » se tourna vers le nouveau venu et le toisa de toute sa hauteur. Enfin, vu qu’elle était située en amont de la pente par rapport à lui, c’était un peu de la triche. Mais passons ! (merci d’excuser cette brusque interruption mais la narratrice faisait face à une attaque terroriste de la part de son personnage). Cet homme (c’était visiblement une voix d’homme) l’énervait déjà. Il allait falloir qu’elle se débarrasse vite de lui avant qu’il ne se joigne aux deux autres pour lui casser les… Lui écrase les orteils.

« Dégagez ! C’est dangereux par ici ! »

Mais l’homme continuait d’avancer. Le vent qui venait de la vallée empêchait tout son de revenir vers elle. Ah quelle mer*e ! Elle fit demi-tour et marcha d’un bon pas vers les deux zigotos qui semblaient en pleine ballade rafraîchissante juste devant. Ca, pour être rafraîchissante, elle l’était, et Angèle ne souhaitait pas vraiment savoir jusqu’à quel point elle pouvait l’être. Tout ce qu’elle voulait, c’était mettre un maximum de distance entre elle et le nouveau venu. Pourquoi est-ce qu’il n’allait pas parler avec les deux autres ? Hein ? Z’étaient quand plus ouvert qu’elle mince !

Simplement, en se précipitant ainsi, Angèle butta contre une pierre cachée sous la neige et s’étala littéralement sur le sol, laissant une emprunte assez gracieuse sur la surface neigeuse. Ah ah ah… Elle qui espérait ne pas tester le « gélomètre » de la région, c’était plutôt loupé. Après ça, elle allait greloter pendant toute la traverse et peut-être même attraper la crève. Merci très chère bonne étoile de veiller sur moi ! Quelle douce attention de m’envoyer tous ces instants de bonheur afin de ne pas oublier que cette terre n’est qu’un amas de désespoir glacé et blanc. Youpi ! Et sa lèvre qui n’arrêtait pas de saigner. A croire que son corps lançait les paris pour savoir s’il allait mourir gelé ou d’hémorragie !

Elle s’aida de ses bras pour détacher son torse de la fine pellicule de glace qui s’était formée entre elle et le sol. Elle allait se relevée quand une main gantée apparue dans son champ de vision. Vu qu’aucun troll friant d’habit hivernaux n’habitaient dans le coin (ou du moins, personne n’était jamais revenu pour en parler), Angèle en déduit que cette main devait appartenir à l’homme qui l’avait héler un peu plus tôt. Celui qu’elle s’était décidée de semer. Loupé. Avant qu’elle ait eu le tant de protester, la main s’était glissée sous son bras et l’aidait à reprendre une position verticale. Non mais pour qui il se prenait l’autre ? Elle était parfaitement capable de se relever toute seule, comme une grande !

Une fois debout, elle repoussa d’un geste du bras la main de l’homme sui visiblement s’inquiétait assez. Vu qu’il la fixait intensément, elle en vint à se demander si un aigle du coin ne venait pas de lui déféquer sur la tête. Elle passa la main sur son visage. Son gant revint tâché de sang. Ah… Sa lèvre et son menton devaient en être couvert. Ceci explique cela.

« Ca va, rien de grave. Je me suis mordu la lèvre. »

Elle ramassa une poignée de neige et se frictionna le menton avec. Quand elle estima avoir retrouvé forme humaine, elle se remit en marche vers l’elfe et la rousse qui continuaient leur bonhomme de chemin.

« Qu’est-ce que vous fichez ici ? »

Oui, il y a des manières plus agréables d’adresser la parole à l’âme charitable qui vient de vous aider à vous relever, certes. Mais comme d’habitude, Angèle s’en fichait. Il faut dire qu’elle venait tout juste de faire le dur effort de commencer une conversation ce qui n’était déjà pas donné avec elle.

Oh, mais vous êtes bien tombée dites-moi! Haha! Rien de cassé j'espère! Car j'ai oublié les pansements!

Damatit, ou du moins ce que l'on pouvait percevoir de lui derrière toutes ces couches de vêtements, avait rattrapé le petit groupe qui le précédait. L'altitude le faisait haleter comme un chien. Tranquillement, sa jument le suivait, à priori peu pressée de retrouver son dévoué maître.

Ah, que je suis heureux de trouver un peu de compagnie ici ! Haha! Pour sûr, je ne m'y attendais certainement pas! La montagne, la froideur, l'altitude ! Je pensais être le seul assez fou pour m'y aventurer ! Mais je suis heureux de rencontrer d'autres êtres humains ici! C'est bien vrai! Non que ma vieille Osana m'ennuyât, n'est-ce pas? Mais, malgré tout mes efforts pour le lui enseigner, elle ne maîtrise toujours pas le langage des gens de notre espèce. Plaisantait-il seulement?

Oh, que je suis impoli mademoiselle. Il époussette sans ménagement la poudreuse qui collait aux vêtements de son interlocutrice, qui avait l'air un peu déroutée, sinon choquée. Je me nomme Damatit. Damatit le Bienheureux. Ravi de faire votre connaissance. Je ne voudrais pas m'imposer dans votre groupe, n'est-il pas, mais je présume que ma présence ne vous gênera pas. J'ai bien des défauts, mais je ne suis pas gênant. Promis!

Au début, j'ai bien cru que vous me fuyiez! Oui, oui, ne riait pas mademoiselle! Mais avec cette neige, j'ai cru que vous vous étiez retournée, puis enfuie! Je sais, c'est une drôle d'idée! Et j'ai tout de suite compris que c'est toute cette neige qui m'avait trompé !
Et puis, vous êtes tombée ensuite, et je suis venu! Et me voilà, à vos côtés. Quelle drôle d'affaire! Haha!

Un silence s'abattit alors. Seul le sifflement permanent de la neige occupait l'atmosphère. Ils étaient désormais cinq sur le flanc de la montagne. Cinq fous, que la neige et la neige seulement entourait.

Eh bien... Je ne sais pas ce qu'il en est de vous, mais moi je commence à congeler! Avançons!

Un tantinet directif, Damatit s'était élancé droit devant, les mains enfoncées dans ses poches épaisses et doublées, Osana au flanc. Sans même connaître le nom de ses compagnons d'infortune, il s'était immiscé, le coeur léger et tout excité des aventures à venir. Il n'avait même pas entendu le ton brusque de celle qu'il imaginait déjà devenir son amie.

Cheveux au vent, chevaux en veine, les comparses et leur expédition courageuse se remit en marche sur la neige gelée. Attention à ne pas glisser, car bientôt il leur faudrait affronter les crevasses, les geysers, les trous et les avalanches. Entre autres.
Ainsi, le bonheur communicatif de Damatit ne serait pas de trop pour leur permettre de supporter le froid mordant qui allait s'installer. Car si personne n'était jamais passé à travers ce passage, c'est qu'il y avait bien une raison. Qu'allaient-ils découvrir derrière ces montagnes et ses pics? Allaient-ils survivre au froid? Allaient-ils garder le courage jusqu'au bout de ne pas faire demi-tour?
Rien ne s'obtient sans sacrifice, et croyez-moi, bientôt ils le découvriraient vraiment.

[Terminé, la suite va arriver!]

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» [151-DP] (flashback DH) De l'autre côté du miroir. (Angèle, Damatit, James)
» [DA] Dans Silmarie, i'a des pioupiailles, aïe la tête ! [Mission James et Angèle] (fini)
» [D-H] Le retour de l'enfant prodigue (mission intrigue Thingol) (fini)
» [FE] Tactique d'intrigue [ INTRIGUE GENERALE - Kriisten, Miki, Maya ] (fini)
» [D-H/Intrigue]Le tombeau du désert (intrigue terminée) (Eléa, Jacen, Nalween)

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