Nom (facultatif): Noad, né Lendar
Prénom: Hasmed
Âge: 39 ans
Race: Astorg
Cité/groupe d'appartenance: Storghein
Métier: Erudit
Position: Membre de l'Oeil d'Or.
Monture: Une jument bai d'une dizaine d'année, nommé Fortune
Arme: Une dague de bonne facture, dotée d'une lame droite à double tranchant d'une vingtaine de centimètres. L'ensemble est sans fioriture et relativement discret. Il la garde cachée à l’intérieur de son manteau.
Armure: Aucune, Hasmed apprécie le confort et ne souhaite pas passer pour un guerrier écervelé.
Compétences choisies: Calligraphie, Régénération (pendant le sommeil), faveur divine(Azael).
Compétence bonus: Connaissance des langues et de l'histoire d'Azthia.
Faiblesse: l'acrobatie n'est de loin pas son fort.
Main dominante: Droite.
But du personnage: Trouver puis servir Azael, afin d'obtenir l'immortalité.
Description physique:
Bien qu'Hasmed ait 39 ans, il en parait nettement moins, car sa régénération journalière ralentit le vieillissement de son corps. Son physique tranche totalement avec l'habituel Astorg blond, grand et massif. Doté d'une taille légèrement inférieure à la moyenne (1m68), Hasmed est mince et élancé, bien que ses amples vêtement cachent généralement sa silhouette. Sa musculature est banale, mais trop développée pour quelqu'un qui passe ses journées à étudier, prouvant qu'il tient à garder un corps sain par la pratique d’exercices réguliers. Ses cheveux sont courts et d'un noir aile-de-corbeau, coiffés en arrière. Il arbore un bouc et une barbe en collier toujours parfaitement taillés. Il a les yeux vert pomme et son regard reste le plus souvent aussi innexpressif que son visage, pour ne pas trahir ses pensées. Vêtu la plupart du temps de longs manteaux de couleur sombre ou terne, brodés d'argent ou rehaussés de fourrures par-dessus une tunique et un pantalon de soie, de velours ou de daim noirs.
Caractère, qualités et défauts:
Il cache la grande majorité de ses émotions, tentant de rester stoïque et réfléchit en permanence. Cependant, il peut parfois craquer et laisser ses sentiments prendre le contrôle. C'est un phénomène rare, mais qui peut lui faire faire d'énormes erreurs. Énergique et extraverti, il n'hésite pas à approcher les gens. Il parle beaucoup, parfois trop et ne se presse que rarement lorsqu'il faut agir, préférant souvent la parole à l'action. Il se montre aussi respectueux qu'il le peut et a l'habitude de tutoyer difficilement. Il a d'ailleurs tendance à se montrer désagréable et méprisant envers ceux qui l'ennuient. Pourtant, il n'aime pas être seul et cherchera souvent à s'entourer de personne, que ce soit par affection ou pour se servir d'eux. Il est prêt à perdre beaucoup, sa fierté comme sa santé, pour servir son dieu et atteindre son but, et n'a aucun remord à sacrifier quiconque pourra lui permettre d'accomplir son objectif.
Hasmed apprécie la subtilité, la diplomatie et la discrétion. Il a en horreur ceux qui affichent clairement leurs appétits destructeurs ou qui apprécient la violence et la brutalité, persuadé qu'il s'agit du meilleur moyen de voir les oppositions réduites à néant. Il croit dur comme fer que le meilleur moyen d'agir est de rester cacher pour, au dernier moment, frapper mortellement l'opposition. La tromperie et embuscade sont ses deux armes favorites.
Biographie:
D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu cette idée en tête. Celle qu'au moment de trouver un corps, mon âme s'est trompé de chemin. Je fais partie de cette espèce supérieure, celle des penseurs, des intellectuels. Celle qui devrait être au sommet du monde, observant ces ridicules cloportes nous servir, me servir.
Je suis né dans une famille de marchand, à Storghein. Mon père, Valsem Lendar, un sot dénué d'ambition, se satisfaisait de sa petite vie de marchand-ébéniste; quant à ma mère, Sylphanne, son univers se limitait à sa cuisine. Heureusement, cette dernière périt alors que j'étais relativement jeune, vraisemblablement intoxiquée par un poisson un peu trop rance. Je restai donc sous le giron de mon paternel durant plusieurs années qui me parurent des siècles, vivant la vie de tout jeune astorg, entre les enseignements peu intéressants de ma langue et de ma culture, et ceux totalement insipides du travail de Valsem. Par chance, cet invraisemblable crétin fut ce qu'on peut qualifier de "bon père", il ne buvait guère et ne me battait jamais plus que nécessaire. J'apprenais cependant à son contact quelque chose d'utile. L'importance du marchandage et de la diplomatie. Pour convaincre une partie adverse, ici la clientèle, il fallait jouer de ruse, de rhétorique et de stratagèmes. Analyser l'interlocuteur, trouver ses failles. J'y voyais déjà le meilleur moyen de quitter ma simple condition de fils d'artisan. Au milieu de cette ville de brutes, la connaissance et l'art de s'en servir convenablement pouvaient s’avérer des outils très précieux. C'est à peu près à ce moment là que je rencontrais Edrian Noad, un érudit. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, qui passait simplement dans la boutique de mon père pour acheter une commode. Je devais lui tenir compagnie durant deux heures, pendant que quelques retouches étaient accordées au meuble de son choix dans l'atelier.
Nous discutions longuement, et apercevant sans doute mon niveau intellectuel si différent de la majorité des peignes-cul qui vivaient dans notre ville, il me parla de lui, de son travail, de ses occupations, de sa culture. J'étais ravi, je l'enviais. Je lui demandais s'il envisageait de prendre un apprenti, et sa réponse positive m'enchanta. Il existait un moyen rapide de quitter cette voie de garage. Il semblait penser que je pourrais le suivre. Je passais les trois mois suivant à tenter de convaincre mon père. J'y parvenais. Je crois que le fait de pouvoir devenir un "bourgeois" comme il les appelait, lui faisait penser que je pourrais lui offrir un meilleur niveau de vie, lorsque son corps serait trop usé par son labeur. Inutile de préciser qu'à mon départ, je lui laissais une fausse adresse, et je coupais définitivement les ponts avec cet idiot.
Ainsi débuta une nouvelle vie d'étude. J’emménageais dans une mansarde poussiéreuse, dans son manoir (il avait visiblement eu la chance de venir d'une famille mieux placée que la mienne) aux abords de la ville, sur la côte. Mes journées me parurent nettement plus agréable, divisée entre l'apprentissage de l'écriture, de la lecture, de la réthorique, de la géographie, de l'histoire, bref, mon enseignement touchait à tout. Mais en plus ce ces disciplines habituelles, mon tuteur décida de me montrer autre chose. La première fut de m'apprendre à canaliser mon énergie, pour renforcer, durant mon sommeil, les facultés régénératrices de mon corps. Je ne m'attendais pas à ce qu'il possède pareil talent, et l'idée de pouvoir jouir d'une santé excellente me paru tout de suite agréable. Il m'enseigna également la calligraphie. Ce fut compliqué, et je manquais plusieurs fois de causer d'importante catastrophe (je me souviendrai toujours de la fois où j'ai malencontreusement fait jaillir un mur de terre au travers du plancher de son salon, notamment). Bien que je voyais mal l'utilité d'une science aussi... matérielle, Edrian insista, m'expliquant que savoir me défendre me serait sans doute très utile un jour ou l'autre. J’obtempérais, et je fus particulièrement surpris du plaisir que j’obtins à maîtriser pareil pouvoir.
Le temps s'écoula ainsi tranquillement, jusqu'à-ce que j'eu 23 ans. Edrian m'avait alors plus ou moins adopté. Il savait être incapable d'obtenir une descendance (il avait eu une femme, lorsqu'il était plus jeune, qui perdit la vie d'une vilaine tuberculose), et fit de moi son unique héritier. Je lui en était reconnaissant, et je fus désolé lorsqu'il tomba malade. Son état était grave, et à son âge, même ses capacités de régénération ne lui étaient plus d'un grand secours. J'ai toujours soupçonné que cette faculté, très utile en soi, finissait par affaiblir le corps face aux maladies en ne lui laissant pas le temps d'apprendre à y résister. Quoi qu'il en soit, il décéda dans son sommeil, un soir de blizzard. Je devenais ainsi le nouveau propriétaire du manoir et du pécule de mon ancien maître. Je restai cloitré plusieurs années, craignant moi aussi de tomber malade et de périr stupidement après une lente et insupportable agonie. Mes journées s'articulaient autour de mes lectures et de mes entraînements à la calligraphie. Plusieurs années s'écoulèrent ainsi, et ma peur de la mort alla en s'intensifiant. Je cherchais dans les innombrables ouvrages de la bibliothèque d'Edrian toutes les pistes qui pourraient me permettre d'y échapper. Et je finis par réaliser qu'en dehors des dieux, nuls ne pouvait prétendre à l'éternité. Et qu'un seul d'entre eux possédait le pouvoir de me l'accorder: Azael. Je décidai alors de partir à sa recherche et de lui offrir mes services.
Quoique, vendre serait un plus juste...
Mon heure de gloire...Votre prénom(facultatif): Julien
D'où venez vous? (facultatif) De Suisse :O
Âge (facultatif): 20 balais et des poussières (haha, antithèse inside)
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Idées, remarques ou suggestions? Pas encore, mais ça viendra peut-être ^__^