Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [151-DP][Flashback] A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.(Pv) (fini)

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ExNalween
ExNalween
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Race et âge : Elfe - 26 ans
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Métier : Prêtresse.

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♫ Musique et Parole de Muse, Undisclosed desires

La jeune elfe effleura son ventre alors que son regard courait sur les ruines de l’Autel. Ils allaient arriver, bientôt, elle le sentait autant qu’elle le savait, elle l’avait vu et elle avait aussi vu que Tutnesi ne serait pas à ses côtés. Les larmes lui montèrent aux yeux, larmes qu’elle se refusa à laisser couler alors qu’elle enfouissait son visage dans ses mains. Il s’était passé trop de chose en trop peu de temps, sa vie entière avait été complétement ébranlée elle-même s’était complétement métamorphosée. Elle ne se reconnaissait plus, elle ne savait même plus qui elle était ou plutôt elle doutait de l’avoir su un jour. Enfant comme adolescente, Nalween avait toujours eut le sentiment de se démarquer de ne pas être à la hauteur peut-être était-ce parce qu’elle avait eu peur, peur de mal faire de ne pas égaler les illustres Grandes Prêtresses qui avaient foulées la terre d’Azthia alors elle avait fait l’inverse. Se conformant à l’étiquette, se substituant à son titre elle n’avait fait que ce que l’on attendait d’elle bridant sa propre nature. Mais à l’instant même où elle avait fait face à Ayaween, elle avait su qu’elle ne pourrait pas suivre leur voie. Elle était différente. Trop.
Si elle s’était un jour souciée de rentrer dans l’histoire, aujourd’hui nul doute que c’était chose faites. Un an de règne, elle n’était pas sure qu’une autre des futures Grandes Prêtresses serait capable d’égaler pareil record et elle doutait de même que son peuple se rappelle d’elle comme d’une bonne dirigeante, elle qui avait trahi la mémoire des siens et des guerriers tombés au combat pour protéger Ayaween en tombant enceinte l’homme le plus égocentrique, le plus égoïste des terres d’Azthia, esclavagiste du surcroit. Mais elle l’aimait.

Peut-être était-elle inconsciente et sans doute égoïste d’avoir voulu garantir à son peuple et à celui du P’yra un refuge qui n’avait malgré les prédictions du Bénu pas eu grande utilité plutôt que d’avoir à assumer des morts. Elle avait pensé dans sa grande naïveté que son union suffirait à leurs deux peuples pour se réconcilier mais les rancunes étaient tenaces et maintenant que le peuple Almer avait disparu la question ne se posait même plus.
Et puis il y avait eu Tutnesi. En sa présence, il avait montré un tour autre visage, doux, aimant, attentionné envers elle, elle la Grande Prêtresse de Silmaria qu’aucun elfe n’avait jamais osé approcher, elle qui n’était destinée qu’à sa charge et à son rôle. Des dizaines, des centaines d’elfes souhaiteraient sans doute être un jour la représentante de Silmaria. Elle… n’en avait sans doute pas eut la force ou le courage : Elle avait aimé. Les Grandes Prêtresses n’étaient pas destinées à aimer, encore moins à enfanter d’ailleurs mais elle s’en moquait.
Malgré la culpabilité qui avait pesait sur son cœur ses derniers mois, la frêle brune avait compris que s’attarder sur son passé était stupide : elle n’était pas irremplaçable. Une autre avait pris sa place et sans doute sera-t-elle le guide qu’elle n’avait pas su être, se dévouant à sa foi. En tout cas une chose était sûre, il n’y aurait plus de P’yra pour courtiser les belles prêtresses, les héritiers du Roi Almer, ses enfants, ne porteraient pas ce titre.

Elle se détourna des ruines et reprit sa marche vers les quartiers qu’on lui avait attribués à son retour suite à la chute de l’autel, une demeure dans le quartier des politiciens et se faisant elle passa devant le temple d’Esra. S’il n’avait pas l’importance de celui dédié à Silmaria, son envergure n’était pourtant pas négligeable et ils avaient à tous d’une grande aide autant sur le plan matériel que sur mystique, car ils avaient été essentiel pour les elfes de conserver certains repères car personne n’avait oublié l’intervention salvatrice d’une conteuse lors de l’attaque de Nessa.

Et puis c’était là-bas qu’elle avait fait la connaissance d’Elrohir, gardien d’Esra de trois ans son aîné. Il l’avait rencontré un matin à l’aube au temple assise au bord d’une fontaine pour entendre le chant de l’eau, craignant le silence. Percevant son trouble et son mal être, sa voix s’était élevée pour l’apaiser, une voix grave, douloureusement belle comme toutes celles dévouées à la Déesse musicienne et un soir dans l’obscurité il avait entendu les larmes de la Prêtresse. Un jour elle avait cessé de venir au temple, il avait appris que sa grossesse la maintenait alitée chez elle alors il avait frappé à sa porte et une Dame ‘avait conduit jusqu’au salon où il avait trouvé la dame près de la cheminée ruminant ses sombres pensées. Depuis la Prêtresse recevait souvent ces visites et elle n’avait pas le cœur ni l’envie de les refuser, il permettait à la dame de trouver du réconfort dans la voix si rassurante d’Elrohir tandis que lui était juste sensible à la peine de la future mère.

Un soir, il avait paru une nouvelle fois chez la Prêtresse après s’être produit dans une auberge ces dernières ayant gagnée en popularité depuis l’attaque de Mort permettant aux bardes de rassurer la population même si celle-ci était morose, c’était toujours mieux que de rester chez soi et de pleurer ses morts. Du moins pas pour tout le monde, et encore moins pour Nalween qui ne supportait pas le regard que les gens portaient sur elle. Ils n’étaient pas hostiles –pour la plupart- mais elle se sentait faible et elle se détestait de ne rien faire pour y remédier mais sa grossesse qui arrivait à terme l’avait plus fatiguée qu’elle ne l’aurait cru et jour après jour elle scrutait les flammes alors que la Cité se refermait sur elle.
Plongée dans ses songes, elle entendit à peine l’une de ses suivantes tenter de mettre dehors Elrohir de partir l’heure tardive, elle l’en empêcha en lui faisant signe et le musicien vain auprès de la Dame, s’asseyant à même le sol. Après l’avoir scruté un instant, guettant un mieux dans son attitude puis avec un moue ses doigts s’arquèrent sur le manche de la guitare.


« Ecoutez çà, ma Dame », dit-il en se redressant et en inspirant profondément.

I know you've suffered but I don't want you to hide
It's cold and loveless, I won't let you be denied
Soothing, I'll make you feel pure’
And trust me, you can be sure

I want …


« Pure, je crois que c’est peine perdue Elrohir »
« Mais déesse… »
« Je suis ne suis plus la Réincarnation, indiqua-t-elle agacée en rejetant le titre, et c’est pour la même raison et les mêmes actes que je serais susceptible d’être … « rejetée». », rajouta-t-elle en fixant l’âtre où danser les flammes.
« Je savais que je n’aurais pas dû le mettre celui-là, mais je n’avais pas trouvé d’autre rime avec cacher. « hide », « denied »…, » devant le regard que lui lança la belle elfe il eut une moue avant d’ajouter, « Par Silmaria Dame Nalween, qui serions-nous pour vous en vouloir ?»

La Prêtresse détourna les yeux, des yeux qu’elle savait brillant. Des hommes étaient morts sous ses yeux, des familles avaient été détruite elle doutait que les elfes aujourd’hui aient à la remercier pour ses services rendus. Nalween rajouta à l’adresse d’Elrohir

« Je n’ai pas été à la hauteur de la renommée des autres Prêtresses, ni même de la mémoire de nos ancêtres… »
« Au diable les ancêtres » s’emporta le jeune musicien « Contrairement à ce que vous croyiez, je doute que Silmaria vous ai choisi vous par hasard. Peut-être savait-elle justement que vous iriez à l’encontre du passé, que vous vous moqueriez bien de contre qui votre grand père aurait été susceptible de se battre et d’avoir une quelconque rancœur aujourd’hui et que vous n’alliez pas vous terrer dans vos collines comme l’aurez fait les autres Dames. Le passé est et restera le passé si vous avez pensé au moment où vous avez conclu cette alliance qu’elle nous serait bénéfique de quoi pourriez-vous être coupable ? Vous vous êtes battus pour nous, vous avez été confronté à Azael lui-même, vous avez fait votre possible. »

Devant le mutisme dans lequel s’enferma la jeune elfe, Elrohir avec un soupir theâtrâl faisant signe qu’il ferait vite avant de revenir muni d’une autre partition. S’accroupissant, il s’éclaircit la voix alors que ses doigts couraient sur les cordes et son chant s’éleva à nouveau.

I want to reconcile the violence in your heart
I want to recognize your beauty's not just a mask
I want to exorcise the demons from your past
I want to satisfy the undisclosed desires in your heart


« Elrohir ! »
« Si vous ne me laissez même pas chanter je ne vois pas comm…. »

Des doigts enserrèrent son bras, doigts dont les ongles se fixaient dans sa peau alors qu’il voyait la Prêtresse plantaient ses dents dans sa lèvre inférieure. Paniqué, son regard croisa le sien lorsqu’elle leva les yeux sur lui et il trouva son regard étrangement déterminé. Il fallait qu’un des deux garde son calme. Après qu’une nouvelle contraction lui ai déchiré le ventre, elle articula entre ses deux serrées :

« Vas chercher de l’aide ».

Le barde acquiesça cherchant le courage nécessaire pour se lever dans les yeux de la dame avant de se lever et de filer en criant aux suivantes que Nalween allait accoucher. Ces dernières l’aidèrent à rejoindre son lit ce qui fut plus aisé qu’elle ne s’y était attendue les contractions étant plus espacées et moins douloureuses qu’elle ne l’aurait cru et bientôt elles furent rejointes par une sage-femme et James pour le coup qu’Elrohir avait trouvé dans le Temple de Silmaria ou il était allé chercher des prêtresses (James s’y étant rendu pour la même raison…ahem). La Prêtresse avait accueilli sa venue avec des yeux arrondies et un froncement de sourcil mais une nouvelle contraction l’avait fait revenir à la sage-femme et aux prêtresses qui s’agitaient autour d’elle. Elle sentit qu’elle perdait les eaux et toute la nuit des douleurs atroces lui déchirèrent le ventre et alors que l’aube paraissait et que les deux hommes avaient été mis dehors par les prêtresses à cause de leur panique respective, la sage-femme lui annonça qu’ils arrivaient. A bout de force, Nalween sentit les larmes qui coulaient sur ses joues, mélange d'amertume à cause de l’absence de Tutnesi et de souffrance. Elle hurla avant d’inspirer par à coup lorsque l’aîné vint au monde, rassurée lorsqu’elle l’entendit crier mais la sage-femme ne la lâcha pas puisque le deuxième ne tarda pas à suivre son frère.

Essoufflée, la Prêtresse se laissa tombée sur ses oreillers, apaisant les battements de son cœur alors que sa cage thoracique se soulevait par à coup. Puis les prêtresses lui tendirent ses enfants qu’elle déposa avec toutes les précautions possibles sur sa poitrine. Ses fils. Effleurant la joue de l’un des deux la prêtresse sentit les larmes couler à nouveau sur ses joues maintenant que sa nervosité avait disparu. Elle essuya ses larmes d’un revers de la main alors qu’un sourire s’épanouissait sur ses lèvres sans doute le premier depuis des mois.

« Edjaïh et Arathorn »

Et elle chanta. Une voix certes belle mais surtout ensorceleuse comme celle d’Elrohir qu’elle faillit ne pas reconnaître d’ailleurs mais elle était tellement absorbée par la contemplation des merveilles sous ses yeux qu’elle s’en moqua, elle chanta son amour pour ces deux êtres, pour ces vies qui venaient de naître. Bientôt la berceuse eut raison des deux petits même d’Edjaïh qui plus vaillant que son frère avait plus résisté (çà avait été aussi le plus affamé) et à regret elle abandonna ces merveilles à la sage-femme qui lui conseilla de se reposer. Ce ne fut pas dure, elle était exténuée.

____________________

« Ils ont vos yeux ma Dame », roucoula James qui avait attrapé l’aîné pour le bercer pendant que Nalween donnait le sein à Arathorn.

Si elle ne pouvait qu’acquiescer, force était de constater qu’ils avaient hérité de la pigmentation mâte de leur père même si aussi jeune elle paraîtrait bien pâle à côté de celle basané de Tutnesi et les trois cheveux corbeaux qui se battaient en duel sur leur crâne pouvaient aussi bien venir d’elle comme de leur père mais que ce soit James ou les autres, ils préféraient reconnaître chez eux des traits de l’ancienne Grande Prêtresse plutôt que du P’yra. Elle ne leur en voulait pas, elle était même prête à pardonner n’importe quoi, elle s’en fichait tant que ses fils étaient auprès d’elle c’était tout ce qui lui importait comme si le centre de l'univers était désormais dans cette pièce. La porte s’ouvrit alors, ce qui leur fit lever la tête alors qu’une suivante annonçait le Tuteur Zed. Les lèvres de la Dames se pincèrent alors qu’elle faisait signe à James de lui redonner Edjaïh. Ce dernier s’exécuta, saluant le vieillard qui entra dans la pièce avant de s’éclipser après que la suivante ce soit effacée. Nalween le regarda un instant avant de détourner les yeux vers ses fils articulant avec une boule dans la gorge.


« Je ne pensais pas que vous viendriez ».

Parce que c’est principalement ma faute si Erendar est mort, parce qu’en consommant mon mariage je n’étais plus digne de l’âme de Silmaria, parce que j’ai perdu la confiance de la plupart des Silmariens… La liste était longue, trop sans doute pour qu’elle puisse relever les yeux, elle ne s’en sentait pas la force.
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Il fut un temps où les Prêtresses étaient chastes et pures, ce temps était désormais révolu.
Il fut un temps où le peuple Almer et le peuple Elfe étaient ennemis, ce temps était désormais révolu.
Il fut un temps où le peuple Elfe était en paix, ce temps là aussi avait volé en éclats ces dernières semaines, ces derniers mois.

Le monde tel que les elfes l'avaient connu par le passé, tel qu'Azthia tout entier le connaissait, sombrait petit à petit dans les ténèbres et si Zed n'avait rien pu faire contre ce triste requiem, ce n'était pas son rôle, mais il savait maintenant qu'un espoir existait. Aussi mince soit-il, cet espoir naissait dans le coeur du peuple d'Azthia et ce dernier allait se soulever contre son oppresseur. Zed savait beaucoup de choses, il en devinait certaines de part sa propre expérience et son grand âge, et en rêvait d'autres mais il ignorait encore l'issue de la grande bataille à venir. Il savait en revanche que les armées réunifiées sous un seul et unique étendard suffiraient à rééquilibrer les chances de survie. Le chaos avait reculé d'un pas à cette annonce et ses rêves, s'ils s'étaient arrêtés avant l'issue du combat, ne montraient plus la noirceur envoutante d'Azael mais belle et bien la lumière, dernier rempart contre le dieu Fou. Le vieux Tuteur savait donc que l'espoir était permis et il savait aussi que son rôle désormais, était de guider son peuple du mieux qu'il le pourrait, jusqu'à ce que la petite Nalween, qui n'était plus une si petite fille comme lors de son départ, soit en mesure de le faire seule.

Le vieil elfe avait pris la peine de mettre la petite Prêtresse en sécurité, même s'il avait deviné sur le champs de bataille sa présence. Certes il aurait pu en vouloir au rôdeur de ce choix, qui n'était pas encore définitif semblait-il, mais ce n'était pas le cas. Le vieil homme savait qu'on ne pouvait pas aller contre le destin et que si un chemin se traçait, un autre ne pouvait le remplacer aussi facilement. Eloween aurait son rôle avant la fin de ce monde, de cela, le Tuteur en était convaincu, mais pour l'heure, il ignorait encore exactement qu'elle rôle elle tiendrait le moment venu. Il faisait confiance au destin, à Silmaria qui avait placé entre les mains de cette petite fille l'avenir et les espoirs de tout un peuple.
Erendar était mort, mais si Zed déplorait sa perte parce qu'il avait été son précieux élève, il savait également que pleurer les morts n'avançait à rien, tout au plus cela menait-il les hommes sur les pas de la folie. Zed n'était pas un fou au sens propre du terme, aussi n'avait-il pas versé une larme pour son apprenti et s'était contenté de prier pour son âme. Seuls les vivants comptaient pour l'heure, les morts n'avaient plus leur place que dans les mémoires. Cependant, la mort du Tuteur et de la Templière du nom de Celyween avaient boulversé les choses. Le premier avait laissé une cité froide envers son ancienne Prêtresse et la deuxième, avait laissé un enfant orphelin de mère, un époux sans femme et pour finir, une armée sans espoir. Une armée bien faible d'ailleurs. Si Eléa, la princesse amazone, et Kiera, sa Chef des Sentinelles, avaient fait en sorte de remotiver le peu de troupes qui étaient revenues en ville après le passage de Mort, si elles avaient pris le temps d'entrainer les plus motivés des hommes et des femmes de la cité prêts à donner leur vie pour les leurs, il était inutile de dire que leurs efforts ne servaient pas à grand chose. Une armée reconstituée, sans chef à sa tête, ne valait rien. Zed savait qu'il était inutile de raisonner l'ancien Capitaine de la garde, en arrivant à Silmarie, peu de temps avant Nalween et après le passage de Mort, il l'avait compris. Feanaro était en proie à des tourments que lui seul pouvait surmonter, personne ne saurait lui venir en aide, pas même lui. Les amazones étaient parties peu de temps après l'arrivée de Zed dans la cité des brumes et maintenant, il gérait seul l'armée, du moins avait-il laissé le commandement plus ou moins aux plus âgés, en ceux en qui il était sur de pouvoir faire confiance. Jusqu'au retour de Nalween.

Nalween.
La première fois qu'il l'avait vu, il avait compris qu'elle ne serait pas comme toutes ces Prêtresses. Qu'elle briserait la chaine pour un nouveau cycle, plus pur, meilleur, qui savait ? Même lui était incapable de le dire. L'ancienne Silmaria était revenue dans une cité plus ou moins hostile à ses choix. Pouvait-on aller contre son destin ? Zed n'avait que peu croisé la demoiselle, sans doutes l'évitait-elle, sans doutes leur chemins n'étaient-ils pas encore amenés à se croiser mais ce jour-là, le Tuteur se décida à aller la féliciter. Les naissances étaient un signe de bonheur, peu importait qui en étaient les parents et ce qu'ils avaient fait ou non. Il avait eut vent de la nouvelle même s'il en avait déjà rêvé, deux jumeaux, des garçons. Il ignorait simplement leur prénoms mais cela, il ne tarderait pas à l'apprendre. Lorsqu'il entra dans la pièce, James, s'eclipsa presque aussitôt ce qui ne manqua pas d'amuser le vieil elfe qui ferma donc la porte derrière lui. Il se tourna ensuite pour faire face à Nalween et l'observa avant de répondre à sa question. Ses traits étaient tirés, signe qu'elle se remettait à peine de son accouchement mais au moins, les deux magnifiques bébés qu'elle tenait dans ses bras avaient l'air en forme. Zed sourit, ces enfants étaient magnifiques, à l'image de leur mère comme de leur père. Les innocents faisaient oublier les crimes de leur parents, c'était ce que son propre maitre lui avait dit ainsi, les Grandes Prêtresses faisaient oublier au monde les méfaits des Elfes. Le cycle ne cessait jamais, que l'un le brise ou non.



" Pourquoi ne serais-je pas venu ? "
se contenta de répondre avec calme le vieux Tuteur.
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[Désolée, j'ai eu du mal à refaire un post à ce sujet alors qu'il s'est passé la bataille entre =/.]

« Pourquoi ne serais-je pas venu ? »

Parce que j’ai perdu tout mon sex-appeal avec ma grossesse et l’accouchement ? Pourquoi ne serait-il pas venu, il le savait très bien ! L’elfe détailla son enfant qui sommeillait paisiblement dans ses bras, métis de deux races qui n’étaient pas faites pour s’allier, encore moins pour s’aimer. Pourtant, que ce soit l’affamé qui tétait sans discontinuer le sein blanc de la dame ou l’aîné qui se reposait repu, la simple vision de ses enfants lui murmurait qu’ils n’étaient pas une faute et ne le seraient jamais. Tutnesi était ce qu’il était et si tout autre femme aurait soit fui devant l’effrayant P’yra ou au contraire profiter de sa psychose pour hériter d’une place plus qu’enviable à ses côtés, Nalween s’était contentée d’essayer de le comprendre, de le faire s’ouvrir à elle et de fils en aiguilles une noce de convenance même pas encore proclamée s’était transformée en amour. Il était attentionné, doux tout comme il pouvait s’avérer vindicatif et dominateur mais la belle prêtresse parvenait toujours à s’adapter à la moindre de ses sautes d’humeur, jusqu’à acquérir sa confiance.

Mais la confiance de Tutnési n’était pas celle des Almers loin de là et si Nalween s’avait que plier comme le roseau n’était pas se rompre, les Elfes n’étaient pas prêts de faire des efforts pour supporter un peuple qu’ils ne pouvaient pas voir en peinture. Parce qu’elle s’était trompée, parce qu’elle avait commis des erreurs voilà pourquoi à ses yeux Zed ne serait pas venu. Et qui dit question rhétorique dit réponse évidente. La Prêtresse s’était déjà assez auto flagellée pendant ses mois de grossesse et elle comptait puiser de la force que lui procurer ses fils pour se relever et entraîner Silmarie avec elle.


« Parce qu’il me manque et que je ne peux m’empêcher de me sentir responsable. »

Erendar. Il avait su pour les enfants, depuis le début pensait-elle et Nalween aurait tellement aimé que son Tuteur voit ses enfants vigoureux à la peau mat et aux grands yeux bleus. Il les aurait aimé comme des petits–enfants lui qui avait voué sa vie à la Prêtresse n’avait pas eu la chance de se marier. Enfin chance, tout est relatif n’est-ce pas, ce n’était pas non plus comme si tout était beau et bleu dans son couple les disputes et les vociférations de l’un comme de l’autre avait un temps animé le palais des sables mais c’était une réalité et aujourd’hui plus que jamais la Prêtresse elfique était décidée à mordre le vie à pleine dents, à aller se battre contre ses maudits Erathiens pour bannir la peur et le trouble qu’ils comptaient semer sur leur passage.

Nalween releva la tête vers Zed, hésitante quant aux mots à employer. L’âge du Druide faisait que son don de prescience était largement plus exacerbé que le sien et si Nalween avait récemment pu pousser son Don plus en avant, ce dernier ne se limitant plus à des vagues visions de fins du monde ou de prêtresses terrorisés mais à des choses plus nets et surtout plus immédiat, ce n’était pas pour autant qu’il égalait celui de Zed qui était encore d’une autre nature. Bien plus agaçante au goût de l’ancienne Grande Prêtresse, qui avait l’impression de se faire manipuler par le vieillard.


« Dés que je serais rétablie, je vais proposer aux Elfes de se battre à mes côtés. »

Ce n’était pas comme s’il le savait déjà n’est ce pas ? C’était…assez étrange comme sensation. Déjà car « Elfe » et « Se battre » n’étaient pas vraiment fait pour cohabiter dans une même phrase ce qui était loin d’être négligeable mais c’était surtout que depuis qu’elle avait été délesté de sa charge, elle n’en éprouvait plus aucun remord. Elle n’avait plus été douce et naïve depuis sa tendre enfance, elle s’était évertuée à se battre et à acquérir son indépendance. Téméraire, Nalween se rappelait l’inconscience de l’an passé qui l’avait poussée à refuser à Ayaween l’autarcie de Silmarie, à juste titre d’ailleurs puisque c’était l’union des Cités et elle seule qui pourrait venir à bout d’Azael. Elle n’avait pas été la bonne pièce de l’engrenage des Prêtresses, mais avait aujourd’hui conscience qu’elle n’en était pas une inopportune pour autant.
Sans doute était-ce la raison pour laquelle elle appréhendait moins de prendre la parole devant le vieux tuteur.


« Je ne compte pas organiser un autre génocide, seuls ceux qui trouveront la force de me suivre le feront. Je parle des adultes bretteurs, des élémentaires ou même des soigneurs ou des conteurs et leur chant qui pourront rester à l’arrière protégés par ceux qui livreront bataille sur le front. Certains dont moi réclament la vengeance pour nos frères disparus et je veux leur donner l’occasion de venger leur mémoire.»

La Prêtresse se savait tout à fait capable de refouler les gamins en quête de gloire et de récits chevaleresques ou tous ceux qui n’auraient pas la force d’affronter la guerre. Mais les Elfes devaient prendre une revanche sur la mort, car ils le voulaient elle l’avait senti dès qu’elle avait posé à nouveau un pied dans sa Cité.

« Je ne suis plus la Grande Prêtresse, ils savent mes fautes et je sais que ce que j’ai fait et leur yeux une trahison ce qui me permet de savoir que ceux qui viendront avec moi ne le feront pas pour une motivation religieuse mais bien parce qu’ils l’ont décidé de leur propre chef. Je ne suis plus leur guide, je ne serais qu’une Prêtresse qui veut défendre notre liberté et notre honneur et il me faut par conséquent votre aval. »

C’était tellement plus simple, de ne plus porter la confiance aveugle de milliers d’elfes sur ses épaules mais de faire face à leur libre-arbitre. Nalween avait toujours était une femme, rien de plus mais tous entendaient la parole divine de Silmaria à la place de la sienne. Aujourd’hui l’artifice n’était plus et sa voix n’avait plus que le seul poids qu’on lui donnait et la confiance qu’on lui accordait et c’étaient aux Elfes de décider de leur destin. Nalween aurait préféré qu’il en fut toujours ainsi.

« Zed…pourquoi n’étais-je pas comme les Autres ? »

La question était partie toute seule sans remords ni appréhension, Nalween n’était pas sûre qu’il existe une réponse mais elle aurait regretté de ne pas l’avoir posée quoiqu’il advienne.
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   [151-DP][Flashback] A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.(Pv) (fini) EmptyLun 1 Aoû - 10:42

Zed était un druide patient, attentif et qui ne se déplaçait pas pour rien. Il avait appris avec le temps que ce dernier était précieux et s'il avait encore quelques années devant lui, autant dire que l'homme savait qu'il n'était pas en mesure de pouvoir les gâcher. La relève prendrait le pas sans soucis et l'avenir qu'il entrevoyait lui permettait de deviner que la jeune Eloween saurait faire tourner le monde en faveur de Silmarie, si la bataille ne l'emportait pas avant. On ne pouvait être sur de rien quant à l'avenir mais le vieil elfe se doutait que Silmaria n'avait pas choisi pour rien cette enfant, un peu plus âgée que les précédentes Grandes Prêtresses. Chacune avait son rôle à accomplir dans cette vie, peu importait lequel. Le vieux druide était quelqu'un de calme, d'attentif aux moindres mouvements des gens, capables de sentir leurs hésitations ou encore, de comprendre leur doutes. L'âge permettait bien des choses à ceux qui savaient ouvrir les yeux et les oreilles. Zed était de ceux-là et ce fut donc en toute logique qu'il comprit la question de la jeune mère. Almer et Elfe étaient incapables de s'entendre si ce n'était à de rares exception près. Mais le sacrifice de la jeune Nalween était nécessaire à l'avancée du temps.

Le vieil elfe sourit tristement. Erendar avait été son élève par le passé et il s'était tissé un lien particulier entre les deux hommes au fil de la formation du jeune garçon. Erendar était quelqu'un fier de ses origines qui n'hésitaient pas à mettre en avant les talents de sa race. Il était également farouchement opposé aux Almers et ne rêvait que de les combattre dans son adolescence. Zed se souvint avec chaleur lui avoir appris la tolérance bien que le gamin soit persuadé d'avoir toujours raison, il s'était plié, tel le roseau face au vent. Si Zed se doutait qu'il n'était pas parvenu à le faire changer d'avis, il savait néanmoins que le jeune druide serait suffisamment dévoué à sa Grande Prêtresse pour en oublier ses querelles sans fondement. Zed avait vu la mort de son élève une nuit, deux ans plus tôt. Durant un mois, il se souvint avoir fait le même songe, voyant un jeune homme vêtu d'une toge tomber devant ses yeux sans qu'il ne parvienne ni à voir son visage, ni à comprendre ce qui avait pu lui ôter la vie. Ce n'était que quelques semaines avant la mort de ce dernier que le vieux druide avait vu s'affiner ce vieux rêve pour découvrir le visage du mortel face au Cavalier. Il aurait pu prévenir Erendar certes, mais cela aurait changé un futur, offrant d'autres futurs qu'il ne pouvait contrôler. L'elfe savait qu'on ne pouvait pas sauver les gens de la mort sans briser quelque chose alors, douloureusement, il s'était tut, prenant la décision de revenir dans la cité pour la relever, pour annoncer le vent du changement et la brise de la révolte.


« Erendar était un bon guide et a su te mener sur le chemin qui t'attendait. Se sentir responsable ne changera pas le passé. » conclut-il évasif.

Il avait vu de nombreuses choses dans sa longue et savait notamment comment il mourrait. Le vieux druide était quelqu'un de sage quand la situation l'exigeait, il savait que Nalween avait encore un rôle à jouer et ne pouvait se résoudre à la regarder, rongée par la culpabilité, alors que leur peuple se mourait au dehors. Lorsqu'elle releva la tête dans sa direction, Zed soutint son regard sans haine, sans émotion particulière, attendant simplement qu'elle prenne la parole.

La réaction de la belle ne le surprit pas. De toutes les Grandes Prêtresses qu'il avait eut l'occasion de connaître, Zed avait compris que Nalween était la plus guerrière de toute. Chacune avait ses propres qualités et sans doutes la détermination et l'esprit combattif de la dame en faisaient-elles partie. Peu importe ce que retiendrait l'histoire, pour le peuple sylvestre, il serait utile de se souvenir de celle qui tenta la paix entre deux vieux ennemis, ou encore, de celle qui les sauva en offrant son existence à Azael. Le vieil elfe se tut, sachant pertinemment que son interlocutrice n'avait pas fini, qu'elle cherchait ses mots.


« Ta conviction sera utile pour rallier tes frères et tes sœurs, nombre sont ceux qui ont perdus espoir et foi depuis le passage du Cavalier. Ton Capitaine n'est plus qu'une ombre incapable de mener les siens vers la victoire. Bien au contraire, il les mène vers leur perte en refusant de les mener au combat. Ton rôle n'est pas fini dans cette histoire Nalween mais fort heureusement pour toi, tu ne seras pas seule. »


Il se souvint de cette princesse amazone qu'il avait vu en songe, où était-ce dans la réalité ? Peu importait, au nom de l'alliance, elle avait démis de ses fonctions le Capitaine, ce qui avait été la meilleure décision de sa vie bien que Zed se douta qu'elle gâcherait leur relation. Elle avait également tenté de motiver les quelques soldats ayant échappé au massacre par chance de ne pas se trouver à Silmarie ce jour-là … Désormais, le rôle de la jeune fille devait prendre fin pour laisser à Nalween le temps de reprendre la cité en main en l'absence d'un Tuteur et d'une Grande Prêtresse.

« Mon aval n'est rien dans cette cité, tout comme le tien. » ajouta-t-il avec douceur.

« La trahison, la vengeance, tous ces sentiments ne doivent plus animer vos cœurs, seule la volonté de vivre libres compte. Tu fus leur Grande Prêtresse, chacune d'entre elles perpétua les erreurs de son temps. Je ne suis ni fier ni déçu par tes choix, ils devaient être. Désormais, seuls compteront tes actes et ta fidélité à leurs yeux. »

Il prit une pause, visiblement ailleurs avant de reprendre, toujours sur un ton calme.


« Tu n'es plus une enfant désormais, le temps de demander la permission est révolu. »

Le vieux druide fit mine de partir lorsque la dernière question de la jeune femme le fit sourire. Nalween était encore une enfant quelque part. Ses peurs et ses doutes de petite fille ne l'avaient jamais vraiment quitté, comme ils n'avaient jamais vraiment quitté les autres avant elles.


« Chaque Grande Prêtresse porte son fardeau, quel qu'il soit, elle seule peut le porter. » fut la seule réponse qu'il lui accorda avant de définitivement tourner les talons.

Il n'existait pas de réponse, chaque réincarnation de Silmaria avait sa personnalité et voyait les choses à sa façon. L'éducation qu'on leur portait jouait également beaucoup dans tout cela mais peu importait. L'avenir était déjà en marche, il n'attendait plus que les protagonistes pour se décider.


[ Désengagés ]
[ Pareil, les idées ne venaient pas des masses x) ]
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