Nom : Juhel
Prénom : Philéa
Âge : 35 ans
Race : Cydienne
Cité/groupe d'appartenance : Muria, cité Amazone
Métier : Anciennement fleuriste, elle est maintenant une fine politicienne et une sentinelle
Position : Reine des Amazones
Monture/engin :

Roxanne.
Cette jument en a vue de toutes les couleurs avec la dame. Philéa l'a acquit en arrivant à Muria. Alors simple poulain, elle s'est prit d'affection pour cette jument à la robe couleur de nuit et la crinière aux teintes claires. Les yeux d'un bleu glacial de l'animal ont su convaincre la reine Amazone de l'adopter. Ce n'est pas une jument de combat, mais pour ce qui est de la vitesse, cette pur-sang, offerte, dois-je le rappeler, par la meilleure marchande de chevaux de la cité, est ce qu'il y a de mieux. Toute en finesse, Philéa apprécie la carrure comme la présence de l'animal.

Arme :

En tant que reine, Philéa a du apprendre à manier plusieurs armes. Dans un premier temps, elle a préféré à toutes armes la rapière, avant de l'offrir à sa fille aînée. Elle s'est ensuite mise à l'épée, trouvant l'objet trop lourd pour être manié. L'arc s'est révélé très utile mais, préférant "le combat, le vrai", elle a abandonné l'idée d'en faire son arme de prédilection. Elle a donc porté son choix final sur un fouet à épines dans lequel est dissimulé - dans le "manche" hein - une dague courte au cas où, dont elle ne se sert en réalité que rarement. Attention tout de même, Philéa choisira l'arc en cas de combat préparé. Sinon, elle optera habituellement pour son fouet dans la vie de tous les jours.

Compétences de base choisies : Charisme - imposée pour être politicienne - // Archer - imposée pour être sentinelle - // Manipulation du vent
Compétence bonus choisie : Tacticien - proposée avec le métier de politicienne -
Faiblesses : Navigation, Philéa n'a pas du tout le pied marin // Vol à la tire // Acrobatie, elle est Sentinelle et politicienne, pas saltimbanque
Main dominante : gauche
But du personnage : Défendre Muria, protéger les Amazones et obtenir ce qu'elle souhaite
Nom de votre échoppe : //


Votre prénom : Ségolène
D'où venez vous ?
Âge : 28ans !
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Une cascade de cheveux blonds virant au châtain clair voire foncé - les teintures ne font pas tout - encadrait le visage fin de la jeune femme. De petits yeux verts irisés de marron lui donnaient un air malicieux, charmant et charmeur peut-être et pourtant ils semblaient en même temps étrangement sérieux. Ils cachaient sans doutes une intelligence et un esprit tactique hors norme, ce que je ne pouvais que deviner. Les traits fins de son visage lui donnaient tout au plus la trentaine, et encore, il était permis d'en douter en voyant la prestance qu'elle affichait et la pureté de ses traits. La jeune femme, en plus de ce visage déjà bien envoutant, au vue de sa pâleur comme de ses lèvres étirées dans un sourire sobre, légèrement maquillées de rouge, avait un corps tout aussi attirant.
Une fine taille couverte d'un voile de soie blanche aux liserés d'or laissant apparaitre dans un décolté tout juste dosé une poitrine toute aussi bien proportionnée que le reste de son corps attirait le regard de n'importe quel homme. Ses longues jambes couleur de pêche étaient visibles à partir des genoux pour la gauche et de la mi-hanche pour la droite, sa robe étant relevée et attachée à cet endroit par une broche en forme de paon faisant la roue, toute en or. Quelques bracelets jouaient le long de ses bras nus tandis qu'un unique bracelet entourait sa cheville droite. Un léger collier, en forme de serpent, s'enroulait autour de son cou tandis que deux boucles d'oreilles d'améthyste, telles des larmes encadrant son doux visage, pendaient le long de ses oreilles.

Ce qui m'attira le plus furent sans doutes ses mains. Grandes, fines, elles étaient aussi blanches que le reste de son corps. Pourtant, il en émanaient tant de douceur et de force à la fois que ça en accentuait son côté mystérieux. Était-elle douce ou tyrannique ? Digne de son rang, Philéa honorait son rôle de reine comme celui de femme. Pour le Soumis que j'étais, c'était évident.

La première fois que j'ai vu Philéa, elle arrivait sur le trône de Muria, je n'étais alors qu'une gamine, pas plus vieille ou si peu, vis-à-vis de la propre fille de cette femme. La seule chose que je réussis à penser ce jour-là fut qu'elle était spéciale. Pas au sens qu'elle eu l'air meilleure ou moins bonne que les autres, elle avait sans doutes ses qualités et ses défauts comme tout le monde, mais spéciale au sens où elle savait ce qu'elle voulait et semblait très douée pour toujours arriver à l'obtenir, de quelques manières que ce soit. On pouvait appeler ça de la détermination, mais avec l'âge, je tends à rejoindre l'avis de ses filles, ce côté de sa personnalité relève plus d'une part têtue chez elle que d'autre chose. Quoi qu'il en soit, la jeune femme sera, à mon avis, toujours prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire, quitte à blesser ou tuer, bien qu'elle préfère éviter ces derniers cas. Prête à tout signifiant bien sure, prête à faire des erreurs, après tout, elle reste humaine.
S'il y a quelque chose, en plus de sa détermination sans faille, qui caractérise le plus la reine des Amazones c'est sans doute son aura charismatique. Elle a su dès le début imposer sa présence, sans avoir besoin de parler, tout comme elle a toujours su jouer de ses charmes pour arriver à ses fins. N'oubliez pas que vous avez en face de vous une reine, aussi, attendez-vous à ce qu'elle soit fine tacticienne. Ce qui, soit dit en passant, m'a surprise, du haut de mes neuf ans, je la voyais plus comme toutes ces reines dans les contes, charismatique bien sur, mais préférant les relations à la guerre, donnant la charge de ces dernières aux Sentinelles. Non, Philéa n'était pas de ces reines. Elle-même Sentinelle, elle avait décidé de diriger d'une main forte les affaires comme les conflits, et c'est toujours le cas aujourd'hui. Maintenant que je suis en âge de comprendre, je me dis que c'est peut-être une erreur de sa part que de ne jamais vouloir ouvrir Muria aux autres cités, mais en même temps, au vue de notre histoire ... est-ce une si mauvaise chose ?
Une chose m'a toujours surprise venant de chez notre reine. Comment, de part son statut, nous accorde-t-elle autant d'importance ? Comme si de toutes les femmes vivant ici, et même de tous les soumis sans doutes, nous étions de sa famille ... - Kiera -

J'ai toujours connu Philéa mieux que quiconque, je crois du moins.
Douce, aimante, chaleureuse, elle a toujours été la mère idéale pour Jelenna comme pour moi. Son seul défaut sans doutes fut son refus catégorique d'aborder un sujet touchant de près ou de loin à mon père. Qu'avait-il pu se passer avec lui ? Elle en gardait rancœur ... à moins que ce ne soit de la tristesse ? Peu importe. Philéa a toujours eu pour objectif de nous former à sa succession, aussi nous a-t-elle donné une éducation stricte et souple à la fois. "Apprendre par soi-même" était l'une de ses expressions fétiches. Ainsi, elle tenta de nous transmettre l'art des mots, l'aptitude à analyser une situation et en tirer profit quoi qu'il advienne. La capacité de se défendre par les armes comme par ses charmes ... sans parler de celle de savoir se taire quand il le fallait. Tout comme elle, nous avons appris à avoir une face cachée pour le privé et une face publique pour les affaires et la politique. Oui, même encore aujourd'hui, je pense qu'elle est une excellente politicienne. Froide, calculatrice et têtue, tel est ce qu'elle montre, le reste sera pour nous, sa famille.
En parlant de famille, j'ai souvent regretté qu'elle considère les Amazones comme ses filles, mais avec le temps, j'ai fini par comprendre sa vision des éléments et partager celle-ci. Pour finir, je dirais que je suis jalouse ... malgré nos leçons, je crois que nous n'aurons jamais son charisme ou sa classe ... - Eléa -

Je suis née en 115 dans la belle et douce ville de Cydonia.
Je n'oserais pas vous dire que je me souviens du jour de ma naissance, mais je me rappelle d'une chose, une odeur de perce-neige, forte et ténue à la fois, qui m'a marqué. C'est ce qu'il reste de mon premier souvenir, celui qui a accompagné mon premier souffle. Vous l'aurez compris ou non, je naquit dans une maison tout à fait ordinaire au beau milieu de l'hiver, plus précisément, le premier février de cette année là. Si j'avais voulu vous mentir, je vous dirais que je me souviens parfaitement de la dispute de mes parents quant à mon prénom. "Elanna", tel était celui que ma mère voulait me donner, mais mon père, têtu et parlant plus fort, finit par lui imposer celui de "Philéa". C'est ainsi que ma vie prit un sens.

Je grandis tranquillement au sein de la boutique de fleuriste familiale. De cette enfance, je n'ai que peu de souvenirs, peut-être parce qu'au fond, elle était trop ennuyeuse pour marquer mon esprit, ou juste parce qu'à force, on oublie nos plus jeunes années, trop perturbés que nous sommes par notre vie actuelle et ses problèmes nouveaux. L'amour de mes parents dû suffire à combler le manque d'activités de mes plus jeunes années. Je me souviens toutefois de mon père de façon très nette. Sa légendaire patience m'intriguait, j'en étais jalouse je crois, une patience que je n'aurais finalement qu'avec l'expérience de la politique, dès années plus tard. Il y avait également cette odeur de roses qui le suivait toujours. Il avait du talent et je me souviens avoir passer des heures à m'énerver pour égaler son don de fleuriste. Pour ce qui est de ma mère, je me rappelle surtout son désir infini de liberté. En avais-je hérité ? Sans doutes ...


Beaucoup de familles furent marquées par cette année. Dans toutes les cités d'Azthia, des femmes quittèrent leurs foyers pour rejoindre la citée secrète des Amazones, Muria. Cité cachée, seule la gente féminine pouvait y accéder librement. En cette année, ma vie bascula et prit une toute autre tournure. Du haut de mes douze années, je vis ma mère quitter la maison, notre domicile familial; ce qui faisait ma stabilité. Elle n'avait pas l'intention de rester ici, emprisonnée qu'elle l'était dans sa vie monotone à Cydonia. Non, elle rêvait de liberté, de vivre d'aventures et de vivre seule visiblement. Tout ceci m'échappais encore, mais je me souviens du regard qu'elle posa sur moi ce jour où elle disparut.
J'avais douze ans, j'étais à présent orpheline de mère. Les choses n'auraient pas du se passer ainsi, en toute logique, si mon père n'était pas intervenu, j'aurais du suivre ma mère comme elle le souhaitait. Ainsi, elle n'abandonnait que son mari derrière elle. De savoir qu'elle ne me haïssait pas me réjouis, aussi étrangement que pouvait l'être la situation. Une dispute, des larmes, elle préféra néanmoins laisser mon père choisir et me garder. Devait-il donc toujours avoir raison ? En tout cas, ce regard qu'elle me lança, je ne l'oublierais jamais, aujourd'hui encore, il hante mes nuits trop sombres. Il n'était ni doux ni affectueux, pour autant, il n'était ni froid ni haineux, non, il était simplement d'une infinie détresse. Celle de laisser derrière soi sa progéniture en sachant que jamais on ne la reverra du fait de ses choix. Ce jour-là, je vis pour la dernière fois Jenaa.


L'année 127 fut un cap difficile dans ma vie. Trop habituée à être entourée de tendresse, le perte de ma mère que tentait de compenser mon père tant bien que mal, forgea mon caractère. J'avais bien compris qu'il me serait facile d'obtenir ce que je voulais de lui, aussi, je testais différentes techniques pour sans cesse avoir plus, encore et toujours. Et ça fonctionnait. C'est ainsi que je compris que dans la vie, vivre ses rêves et ses envies était possible du moment qu'on s'en donnait les moyens.
A quinze ans, mon père décida qu'il était temps que je mette à profit mes "dons naturels". Tu parles d'un don, bien qu'il s'efforça de m'apprendre les rudiments du métier de fleuriste, je restais incapable de me servir de son étrange capacité à faire pousser les plantes. Du moins savais-je faire des bouquets "magnifiques", d'après lui. C'est ainsi que ma vie, monotone et faites d'ennui, devint ... d'autant plus ennuyeuse. J'aidais mon père à la boutique, l'une des plus connues de Cydonia, et profitais de mon temps libre pour m'entrainer au maniement de la rapière, arme lui appartenant et sur laquelle j'étais tombée tout à fait par hasard. J'aspirais alors moi aussi à la liberté, tout en restant auprès de mon père, par amour pour lui comme par respect pour ce qu'il m'avait offert. Ma mère était-elle encore en vie ? Cette question trottait dans ma tête de temps à autre. Nous n'avions plus de nouvelles d'elle, ce qui me poussait à ne pas m'enfuir, de peur de connaitre la même fin que cette dernière.

J'ai rencontré Jacen à l'âge de 18 ans à peine. Nés tout deux la même année, je trouvais en lui l'aventure et le gout de liberté qui grandissait au fil des années en moi. Je partageais en secret mes nuits avec lui et la plupart de mon temps libre. Je l'aimais, plus que tout ce que j'avais chéri avant cela, et surtout, il m'offrait ce que jamais je n'avais connu précédemment. Il était Templier, ce qui acheva de me convaincre qu'il était l'élément perturbateur qui manquait à ma vie sans soucis. Quoi demander de mieux ? Il était vrai qu'au début, je ne le prenais pas au sérieux, m'amusant avec lui comme je m'étais amusée de bien des hommes par le passé. Mais au final, il avait su me faire tomber dans ses filets ... En l'An 134, je quittais le nid familial que mon père avait bâti pour moi sans regret, enceinte de l'enfant de Jacen. Nous décidions d'ouvrir notre propre boutique, financée par mon père qui ne pouvait décemment rien me refuser. Une nouvelle aventure venait de naitre, elle s'appelait Eléa.


Le temps passait, et la monotonie revenait. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'être heureuse. Pour une femme, n'était-il pas important plus que tout au monde de fonder une famille et de vivre en voyant grandir sa progéniture ? Peut-être, mais dans ce cas, je n'étais pas tout à fait une femme. Dans les premières années de notre vie de famille, je me délectais de cette vie paisible et à la fois mouvementée par les découvertes de notre fille. L'amour que je n'avais pas eu enfant, je l'offrais du mieux possible à Eléa et mon mari. Bien que cette vie soit sans encombres, elle me suffisait. Du moins, pendant les quatre premières années.

En l'an 138, je doutais du chemin à prendre. Pourquoi ? Cette lettre en était la cause. Une lettre peut-elle changer le destin d'une femme ? Sans doutes pas. Pourtant, elle fit renaitre en moi les besoins de liberté et de changement qui m'avaient toujours habités enfant et avaient fini par sommeiller en moi depuis ma rencontre avec Jacen. Ma mère, disparue depuis maintenant trop d'années pour que j'y pense encore, me contactais. Reine, elle ? Oui, avec le temps, elle était parvenue à ses fins et m'offrais sur un plateau le trône des Amazones. Comprenez-vous le dilemme qui m'habitait alors ? Choisir entre cette vie paisible qui était mienne et me satisfaisait ou laisser libre court à mon envie de liberté et de pouvoir ?
Je mis deux longues années à prendre ma décision, m'informant en secret du système politique de Muria, m'assurant que ma fille aurait un avenir en son sein. L'idée d'emmener Jacen me traversa aussi l'esprit, mais le quitta tout aussi vite. Jamais il n'accepterait et au fond de moi, je savais que jamais je ne pourrais accepter qu'il devienne Soumis. En 140, ce fut sans aucune hésitation que je prenais la fuite, Eléa dans les bras.

Aucune hésitation mais avec un léger contre-temps.
Comme toujours, je choisissais l'opportunité de vivre libre et d'aventures, c'était sans compter sur mon père et mon mari. Le premier mourut de tristesse sans que je ne m'en préoccupe quelques mois après ma fuite, le second tenta de me barrer la route. Avez-vous déjà vu un loup acculé ? Sentant qu'il ne me laisserait pas partir sans mon enfant, ne voulant pas finir comme ma mère, une fuyarde sans engeance, une faible qui s'était laissée convaincre et m'avait abandonnée à une vie monotone pour suivre son idéal, je saisissais ma rapière et transperçais mon bien-aimé. Sans attendre mon reste, je quittais la ville, les cris d'Eléa déchirant le silence de l'après-midi.


Jacen disparu de ma vie, j'arrivais non sans mal à Muria où je fus accueillie par ma mère. J'avais tout quitté, comme la plupart des femmes ici, pour venir. Je me sentais donc plus proche que jamais de ces dernières. J'avais tout quitté ... et une pointe de regrets m'envahissait, comme à chaque fois que je prenais une décision. Était-ce la bonne ? Je ne devais pas en douter à écouter ma mère. Elle profita de nous deux pendant deux ans, pendant que j'apprenais mon rôle avec une aisance qui la satisfaisait grandement, avant de s'éteindre à jamais, me laissant ainsi Reine des Amazones.

J'avais conscience qu'il fallait que je m'impose tout de suite, sans quoi jamais je n'aurais l'autorité nécessaire à ma survie. Ainsi, je fus connu pour mon caractère des plus difficiles et mon envie de tout diriger. Devenue reine de Muria, je devais prendre un "père" pour ma fille. Ce qui me valut de lui offrir une demi-sœur du nom de Jelenna ... je ne regrette pas ce fait, juste le Soumis. Croyez-moi ou non, je déteste autant que j'aime encore Jacen. Mais c'est de l'histoire ancienne. Aujourd'hui, à l'heure où je vous parle, je tente de maintenir notre cité secrète aux yeux de tous et de repousser ces hommes toujours trop nombreux à vouloir nous envahir. Je ne regrette plus ma vie passée, préférant largement la politique et les rebondissements que m'offre celle-ci. Quant à Eléa, elle en a oublié qui est son père, tant mieux.

[ Ça se voit tant que ça que je n'avais plus d'idées pour la fin ? XD ]

Bienvenue sur Azthia, reine des sadiques!

Ouai, pauvre mari impuissant que j'étais! J'espère qu'on viendra pas à se croiser (surtout vu comment tu es habillée) sinon je risque de demander le divorce!
(Surtout qu'en plus, tu m'as trompé!)

Pas d'autre choix de te valider je crois, je te souhaites plein de bons Soumis!

Personnage Validé!