[DA] Dans Silmarie, i'a des pioupiailles, aïe la tête ! [Mission James et Angèle] (fini)

[James, on commence par toi, l'arrivée d'Angèle se fera dans pas longtemps, pas de panique !]

3ème jour du Tombéclair

Mon beau James, je ne sais pas si tes ouïes ont entendu, mais depuis déjà quelques jours, un piaillement aigüe criard, vraiment insupportable s'étend peu à peu dans toute la petite Cité de Silmarie. Tout a commencé la nuit, il y a trois jours en moyenne, par un petit « cuicui » qui ne s'est toutefois pas arrêté de la nuit. Et chaque jour, les « cuicuis » augmentèrent, pour finir aujourd'hui en une cacophonie totalement insupportable ! Une épidémie de mauvaise humeur et de mal de crane s'abat sur la cité, et peu de gens en sont épargnés. A bout de nerfs, les plaintes des habitants commencèrent à se faire d'autant plus nombreuses, que celle de ta Prêtresse bien aimée s'y ajouta. Elle te sortit, fatiguée par ce bruit continuel, et sentant que ses sept heures de sommeil allaient une énième fois lui passer sous le nez :

« J'en ai ras-le-bol de ce tintamarre infernal ! James, vous qui êtes la personne la plus compétente que je connaisse, trouvez moi un moyen d'y mettre fin, je vous en conjure... »

Toi et tes biscotos avaient donc une mission de la plus haute importance ! Tu noteras quand même qu'elle te considère la personne la plus compétente, (même plus que Tutu !), tu as donc de la pression sur tes épaules ! Il fallait absolument que tu parviennes à redonner la quiétude perdue de Silmarie. En sortant du palais, un p'tit papi tremblant te sourit et te dit :

« Ah, ce boucan, on l'a aussi eu il y a au moins 87 ans, j'm'en souviens comme ci s'était hier... Vois-tu, en ce moment, c'est la saison de reproduction chez les hippopotames blancs, enfin, chez tous les animaux, mais là, les hippopotames blancs ont déclenché tout ce vacarme »

Te disant que le pépé en question devait déconner totalement, et qu'il avait vraiment des problèmes d'audition (tu entendais bien des cris d'oiseaux, et non des hippopotames, enfin, tu n'avais jamais entendu des hippopotames en période de reproduction, ils imitaient peut-être les oiseaux pour attirer les femelles..., l'amour était bien connu pour rendre fou !), tu le laissas finir son monologue :

« Et donc, les hippopotames blancs, y sont gros, y leur faut de la place pour faire leur petite affaire ! Et y font ça n'importe où ! Quelle bande de mal-élevés, j'vous jure ! Si bien que je mettrais ma main à couper que cette fois, y ont fait ça sur les nids de ces piailleurs d'oiseaux : les pioupiailles qu'on les appelle ! Et du coup, les pioupiailles y sont partis et v'nus ici ! Y sont insupportables ! »

Et il partit en te souriant. C'était la seule piste que tu avais qui pouvait peut-être tenir la route, en levant la tête, tu venais d'apercevoir la source probable de l'épidémie de mal de tête :

Spoiler:

Alors, que vas-tu faire maintenant ? Te lancer directement dans la foret, ou essayer d'obtenir d'autres informations ?

Bien entendu, James était comme à son habitude en train de sommeiller avec Nathanaël – qui lui s’occuper à rédiger des rapports aux Anciens- dans un coin de l’Autel. Ces derniers temps, la vie au palais de la prêtresse était plutôt calme ou du moins plus calme que les derniers événements qui s‘étaient profilés. Le mariage de sa Reine avec le P’yra Almer avait manqué de provoquer chez le prince charmant un infarctus, car non seulement ce dernier n’était pas digne de Nalween – enfin, faut dire que lui non plus >>- mais en plus son rêve de Consort s’était éloigné au grand galop. En plus le voyage dans le désert avait exténué la plupart des Elfes, soldats comme courtisanes et laissez moi vous dire que cela faisait un temps qu’il n’avait pas eut leur faveur. Sans compter, la dépression de Nathanaël qui n’arrivait pas à se remettre du mariage de sa précieuse sœur avec ce rustre de P’yra.
Bref tout n’était pas au beau fixe dans la Cité paisible de Silmarie, et s’était sans compter l’arrivée de ses maudits oiseaux qui n’arrêtaient pas de gazouiller jour et nuit, à croire d’ailleurs qu’ils s’étaient organisés pour rendre sourd les résidents de la Cité elfique. Se couvrant les yeux d’un livre que Sora lui avait prêté pour se reposer –il ne lui servait pas uniquement de cache lumière, il en était tout de même à la page onze !…depuis trois semaines- le métis Astorg allait récupérer les heures de sommeils qu’il avait égaré pendant la nuit lorsque la porte s’ouvrit à la volée, et il manqua de basculer en arrière lorsqu’il ôta ses pieds bottés de la table en face de lui.

La porte laissa place à la frêle silhouette de la Grande Prêtresse, et il y eut du mal à savoir quel comportement adopter devant la belle Dame lorsque cette dernière le fixa de ses yeux de glace. Il n’y d’ailleurs pas le temps d’articuler le moindre de mot que cette dernière le chargea « de mettre fin à ce tintamarre » avant de repartir en claquant la porte. Papillonnant des yeux une fois la tempête partie, il dévisagea Nathanaël qui se leva en rassemblant ses papiers avant de quitter la salle par la porte par laquelle sa sœur avait fait irruption en marmonnant "Réunion avec les Généraux" avant de s’éclipser – prétexte ou pas, si lui était Gardien son confrère faisait effectivement parti de l’armée elfique- mais là il avait besoin de faire preuve de mauvaise fois.

Se levant, James ramassa au passage sa précieuse hache avant de l’attacher à son dos. Au moins, s’il n’arrivait pas à faire taire ses maudits piafs, le Gardien de l’Autel pourrait au moins couper les arbres qui héberger ses oiseaux de mauvais augure –l’espoir fait vivre-. Se doutant que la solution au problème ne se trouvait sans doute pas dans l’Autel, le damoiseau sortit du palais et à peine avait-il émergé du temple qu’une voix l’interrompit. Mais pas le genre de voix qui l’abordait d’habitude en général claire et mélodieuse on y croit !- mais grave et rocailleuse. Se retournant vers le détenteur de la voix en question, Jimmy du baisser les yeux pour apercevoir l’Ancien qui l’avait interpellé. Intrigué, il offrit un sourire franc au grand père en retour au sien. Il avait toujours adoré les anciens de Silmarie, lorsque ces derniers ne s’égarer par dans les péripéties de leur conquêtes d’antan, ils étaient de vrai puits de sciences.

Enfin là, il du se maîtriser pour ne pas afficher une expression de poisson rouge, car il ne comprenait strictement rien à ce que disait son interlocuteur centenaire. Pendant un quart de seconde, le grand père manqua de lui faire perdre son elfique. Néanmoins, il nota les informations utiles qu’il pouvait tirer du grand père. A savoir 1. Si la même chose avait eut lieu il y a 87 ans et que Silmarie n’était pas une ville fantôme, il y avait un moyen pour faire cesser ce vacarme et de deux il n’avait pas vraiment d’autres choix que de le croire comme dirait ce cher Mj. Bon après un hippopotame dans un nid d’oiseau, il avait quand même du mal à l’envisager et après avoir saluer le petit vieux, lorsque le Gardien voulu s’informer auprès de son enseigne de viande préféré qui était tenu par un chasseur digne de ce nom, il trouva porte close. Sur la porte ou pouvait clairement lire "Partie en congé maladie". Soupirant, le rouquin mit donc cap sur la forêt afin d’essayer de trouver un rôdeur ou un chasseur qui lui en dise plus.

Monsieur Biscoto a donc décidé de s'enfoncer dans la forêt, n'est-ce pas ? Il faut que je t'arrête par contre sur une de tes paroles : les pioupiailles ne sont pas que sur les arbres, à ça non, il sont aussi sur les toits des maisons, dans les buissons, et même dans des allées peu passagères... Donc si tu ratiboises Silmarie de ses arbres, ça ne servira à … Rien ! Il faudrait, au pire, tout faire bruler, au moins, il y aurait plus de bruit, mais je sais pas si ça plaira à Nalween (tu peux essayer pour savoir !).
Acclamé par les pioupiailles comme un roi, tu quittas donc la cité en Héros pour te retrouver dans la forêt, sur un magnifique air de musique d'un nouveau genre, où tu pus enfin, profiter du calme. Le silence, depuis le temps que tu l'attendais ! Une autre solution s'offrit alors à toi : reconstruire la cité dans la forêt ! Ça risquait de prendre un peu de temps par contre ! Ou sinon, tu pouvais toujours tenter d'intercepter cette petite ombre, se faufilant dans les arbre, qui marchait vers le Sud. Elle pourrait peut-être te renseigner sur comment faire revenir les pioupiailles dans leur milieu naturel, si cette histoire d'hippopotames blancs était du flanc, et si ton charme fait son effet, elle pourrait même t'aider dans ta quête !

[L'ombre est donc Angèle, si tu choisis de la rattraper, je vous laisse conclure un accord toutes les deux !]
[Angèle, je t'ai envoyé un MP pour te donner des info sur la question Smile

]

N’ayant guère le choix, le damoiseau dut donc franchir avec un air déterminé les portes de la ville, avant de s’écarter des sentiers battus pour pénétrer dans la forêt. Plus le damoiseau s’enfonçait dans cette dernière et moins la population volatile était importante à un tel point que bientôt un silence pesant s’installa dans cette dernière et les belles nuances émeraude de la forêt entourant sa Cité se révélèrent beaucoup moins chaleureuses qu’à l’accoutumée. Les mythes et légendes elfiques lui revinrent alors en mémoire alors que le semi-Astorg avançait entre les arbres et si la vue d’une dryade ou d’une nymphe n’était pas pour lui déplaire, il se méfiait nettement plus des âmes errantes ou autres feus-follets. Balayant ses contes pour enfant en secouant la tête, la réalité de sa hache le rassura à moitié. Non les seuls réels dangers étaient en vérité les chasseurs elfes, les druides qui poursuivaient les elfes à coup de ronce et d’ours enragés et les amazones. Mais bon, sa morphologie était très éloignée d’un ours –bon niveau carrure peut-être mais les poils en moins ! - et les druides reconnaîtront sans doute les runes de la Grande prêtresse avant de provoquer un tremblement de terre sans compter qu’il était trèès éloigné des frontières de Muria. Il n’avait donc presque rien à craindre –oui, presque une flèche perdue est très vite arrivée ! -.

Mais il restait à trouver les oiseaux ou plutôt les nids des oiseaux pour virer les hippopotames ou plutôt un chasseur pour savoir si le papi n’avait pas eut une insolation –ou ne l’avait pas tourné en bourrique mais le grand-père ayant l’air sympathique il écarta cette hypothèse- ou alors trouver un druide ou un chasseur. Le damoiseau stoppant sa marche, il avisa un arbre ayant des prises faciles afin de grimper dessus, usant de sa force pour se hisser sur les branches. Il rencontra au passage un nid d’oiseaux, mais rien à voir avec ses affreux perroquets verts, ce n'étaient que deux moineaux qui le regardèrent passer avec des yeux ronds hésitant à prendre la fuite mais se contentant de le regarder d’un œil méfiant avant de retourner à leur nid. Mais James s’aperçut rapidement que de jouer à Taar’San –célèbre cascadeur elfe- ne lui servirait à rien car les arbres étaient tous plus centenaires les uns que les autres et il était impossible ne serait-ce que d’entr’apercevoir une clairière. Soupirant en s’accroupissant sur une branche, il distingua néanmoins une forme en mouvement au sol et si les vêtements en harmonie avec les feuilles et les branches ne lui avaient pas permis de l’apercevoir, il discernait néanmoins nettement les cheveux en bataille blancs de la personne.

Avec des vêtements pareils, son appartenance à la classe druide ou chasseur ne laissait pas de doute et Jimmy put même railler la mention druide lorsqu’il distingua un arc sur le dos du chasseur en descendant. Mais la faute à pas de chances, à quelques mètres du sol la cape de James se coinçait entre deux branches alors qu’il continuait à descendre ce qui lui fit louper la branche sous ses pieds et en glissant le pendit par le cou. Levant les yeux au Ciel, il maudit cette foutue branche et du contracter les muscles puissants de son cou –c’est cela oui ! - pour ne pas finir en saucisson. Il réussit néanmoins à défaire la broche qui retenait sa cape –les filles, vous pouvez reprendre votre respiration ! - et s’étala la-men-ta-ble-ment –Jimmy lâche cette hache desuite !- dans les broussailles en contrebas en faisant un fracas de tous les diables.

S’il s’extirpa indemne des buissons –enfin indemne c’était sans compter sa belle tunique partiellement déchirée mais globalement, il était en vie-, son précieux informateur avait pris lui la poudre d'escampette. Et ce n’est que lorsqu’il tourna la tête qu’il vit une ombre se faufiler entre les arbres.

« Attends ! »

Si sa voix avait porté jusqu’à la silhouette, cette dernière ne daigna pas lui accorder le plaisir de sa présence et continua sa course dans les broussailles. Allégé de sa cape, James n’ayant pas dit son dernier mot pris l’ombre en chasse et fit souffler un vent dans son dos pour l’aider dans sa course. James était peut être un peu paresseux, cela n’empêchait pas qu’il restait un bon athlète et si les vents ne lui furent pas d’une grande aide le damoiseau put néanmoins rattraper petit à petit l’ombre qui disparut dans un bosquet. Le rouquin s’enfonça par la suite dans ce dernier et trouva une clairière doucement tamisée par les feuilles des grands chênes. Mais nulle trace du chasseur. Jurant dans sa barbe, James allait rebrousser chemin lorsqu’il entendit un léger bruit et d’un buisson émergea la silhouette qu’il avait poursuivit.
Et il eut deux raisons à son étonnement. La première fut évidemment que le damoiseau n’avait pas affaire à un chasseur, mais à une chasseuse et la seconde fut que cette dernière, à des kilomètres de la silhouette gracile des elfes avait celle finement musclée des Astorgs.

« Hé ben. »

Bien vu cher James ! Bien vu, c’était le cas de le dire, car le damoiseau avait sombré dans le regard turquoise et émeraude la chasseuse et il s’en détacha qu’à grand mal et en se rappelant ceux courroucés de sa prêtresse. Dégainant son sourire freedent, James arrêta surtout de dévisager la jolie Astorg déjà parce que c’était mal élevé mais aussi par qu’il sentait qu’aussi jolie soit elle, la chasseuse était à deux doigts d’encocher une flèche à son arc.

« Pardonnes moi de t’avoir poursuivi, mais je pense que tu pourrais peut-être m’aider. Je m’appelle James, Gardien de la Grande Prêtresse, du silence qui suivit il déduisit que la chasseuse n’allait pas tout de suite lui livrer son nom, il choisit donc de continuer. Des oiseaux on envahit Silmarie ces derniers temps en quittant la forêt et un Ancien m’a informé que cela s’était déjà produit par le passé, faisant une pause et triant ses informations il rajouta, il les a appelés les pioupiailles, cela te dit quelque chose ? »

Il prit toute la mesure du peut-être lorsqu’il se heurta au regard froid de la chasseuse, mais qui ne tente rien n’a rien. Sur sa lancée, il continua.

« Pour tout te dire, j’aurai surtout besoin d’informations les concernant pour comprendre ce qui les a éloignés de leur milieu naturel »

En croisant les grands yeux de la chasseuse, il se dit que la partie n’était pas gagnée. Néanmoins en cas de problème, il aurait sans doute le temps de se mettre à couvert avant de recevoir une nuée de flèche.

Jamais elle ne pardonnerais à Maître Lilium, jamais. Il... Il avait osé l'obligée à rester trois jours à Silmarie alors que la ville était infestée de pioupiailles. Une horreur... Trois longs jours d'insomnie dont elle avait enfin réussit à s'extirper en s'enfuyant dans la forêt. Maître Lilium avait tenté de l'arrêté, lui lançant un ultime " au secours " mais Angèle avait tenu bon et après avoir tiré sur cinq mètres le corps du druide qui s'était agrippé à elle, elle avait enfin réussit à partir looooiiiin !

Maître Lilium l'avait invité l'air de rien trois jours plus tôt. Angèle n'avait tout d'abord pas tilté en voyant les cernes creusées sous les yeux du druide, par contre, pendant la nuit, tout était devenu limpide. Il l'avait suppliée de nombreuses fois de mettre fin à ce supplice, la harcelant jours et nuits (de toute façon, pas moyen de dormir), la retenant tant qu'elle n'aurait pas accepté. Angèle maudit ce vieillard incapable de se gérer lui-même, papi gâteux qui la portait bien trop haut dans son estime. S'ils avaient des problèmes en ville, qu'ils s'en occupent et qu'ils la laissent tranquille b*rdel !

Angèle grommela encore quelques insultes allant de Maître Lilium aux pioupiailles en passant par ces maudit elfes incapables de faire quoi que ce soit. Celeb, lui, ravit de retrouver la calme forêt après avoir subit trois jours de calvaire pour ses sensibles tympans, gambadait dans le sous-bois, frais d'une énergie qu'Angèle enviait. Si dans cinq pas elle ne trouvait pas vite un endroit où faire la sieste, tant pis ! Elle dormirait debout !

Seulement, ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était que ces maudit citadins viennent la torturer jusque chez elle. En effet, elle fut obligée de changer brusquement de direction pour ne pas qu’un elfe se prenant pour un fruit trop mûr ne la repère. Pas question de louper sa sieste, même pour un timbré. Surtout pas pour un timbré en fait.

"Attends !"

Et chiottes, repérée. Bon, restait plus qu’à le semer vite fait. Hop là, droite, gauche, re-droite, encore une fois... Mais c’était qu’il était tenace le petit bourge ! Le sort s’acharnait-il contre elle ou n’était-ce qu’une impression ? Depuis quand les fous avaient-ils +50 en survie ? Lâche-moooooaaaaaa !!!!

Bon, visiblement, il ne semblait pas décidé à la laisser partir en paix, il allait falloir procéder autrement : s’arrêter, attendre qu’il parle, et l’envoyer se faire f*utre. Ça marchait toujours. En plus, avec ses cernes de trois kilomètres de profondeur, l’effet flippant et dangereux serait énormément optimisé. Enfin bref, elle n’avait plus qu’à espérer que ça marche !

Si elle se souvenait bien, à une vingtaine de mètres sur sa gauche se trouvait une clairière. Parfait, au moins, si elle avait à le trouer, elle serait sûre qu’il ne pourrait pas se cacher. Elle glissa brusquement entre les taillis, quittant le sous-bois pour gagner la clairière, déroutant un instant son poursuivant. Elle espéra brièvement l’avoir semé, ne le voyant pas arriver, quand il apparu en face d’elle, un air à la fois étonné et dérouté sur le visage. Angèle fit un pas en avant pour qu’il la repère. Mauvaise idée vu qu’il passa environs les deux minutes qui suivirent à l’observer. Elle frissonna, détestant qu’on fasse trop attention à elle. Il voulait vraiment voir son front orné d’un joli trou ou quoi ?

" Pardonnes moi de t’avoir poursuivi, mais je pense que tu pourrais peut-être m’aider. Je m’appelle James, Gardien de la Grande Prêtresse. "

Cool, moi c’est Jackette. Alors comme ça, briseur de sieste, t’es au service de la Grande Prêtresse ? Et que fait un nobliau comme toi au milieu de la forêt à emm*rder les brave gens au lieu de faire son boulot ? Hein ?

" Des oiseaux on envahit Silmarie ces derniers temps en quittant la forêt et un Ancien m’a informé que cela s’était déjà produit par le passé. "

Sans blague... J’avais pas remarqué. Ça fait trois jours que je passe dans votre fichue ville à écouter leur merveilleux chant. Simplement maintenant, j’aimerais dormir. Doooooor-miiiiir.

" Il les a appelés les pioupiailles, cela te dit quelque chose ? "

Bravo ! Vingt sur vingt ! Nous sommes heureux de vous apprendre que vous avez réussis avec brillo notre super test ! Maintenant, si vous avez finit, si vous dégagiez ? Pas que vous m’embêtiez, noooooon, loin de là, simplement j’ai plein de truc à faire comme rattraper du sommeil en retard, ok ?

"Dégage."

Clair, net, précis. Angèle s’était toujours demandé pourquoi les gens ne gardaient pas pour eux toutes les informations superflues qui leur venaient à l’esprit. Elle, c’était ce qu’elle faisait et jusqu’ici, ça lui avait toujours rendu service. Et puis, de toute façon, si le message n’avait pas été assez clair, il lui suffirait de transformer cette jolie peau blanche en morceau de gruyère et puis fin de l’histoire.

Celeb choisit ce moment là pour sortir de la forêt, guilleret, la queue remuant dans tous les sens. Voyant sa maîtresse légèrement "tendue", il s’assit près d’elle la contemplant de ses grand yeux gris. Était-ce le deux-pattes aux cheveux de feu qui la mettait dans cet état ? Pourtant, il avait plutôt une odeur agréable. D’ailleurs si...

Angèle regarda toute étonnée son loup se rapprocher en trottinant de l’elfe qui l’avait suivie. Mais qu’est-ce qui lui prenait à ce bougre d’imbécile ! Ne comprenait-il pas que le but s’était qu’il parte ? Le renifler en remuant la queue, c’était juste ridicule. En plus, d’habitude Celeb n’aimait personne, même pas Maître Lilium duquel il acceptait tout au plus la présence. Alors là, un étranger ! Un petit elfe bourgeois qui plus est ! C’était le comble du comble... Mais le pire, le pire c’est qu’il se laissa caresser par cette tafiole ! Ce devait être un cauchemar. Oui, un cauchemar. Elle devait s’être endormie au milieu du chemin et, allez savoir pourquoi, elle rêvait de ce Jack, James, J-quelque chose.

[J'ai perdu la moitié du texte à cause de Word, flemme de tout retaper désolée >.<]

Il y eut comme un froid dans la clairière, rehaussé avec élégance par le silence de la jeune Astorg. Mais après que James eut fini de détailler les bois, réflexe de Gardien : on n'est jamais à l’abri d’une embuscade, il ne put que retourner sur la demoiselle. A mieux y regarder, elle semblait vraiment n’avoir pas vu le soleil depuis un temps avec sa peau si blanche. En plus, cela faisait certes ressortir ses beaux yeux turquoises mais ces derniers une fois plissés –allait savoir pourquoi ! De la colère ? Mais non James, voyons qu’est ce que tu vas imaginer !- et donc leur éclat atténué laissaient voir des cernes sous les yeux de la gamine. Une fille des bois Astorg, ce n’était pas tous les jours que l’on en rencontrait à Silmarie et les rôdeuses étaient en général plus chaleureuses. Enfin, exception faites des Spectres d’Argents mais en règle général eux on ne les voient pas et si on les croise, leur seul nom suffit à se rendre compte que ce n’est pas bon signe. Mais Jimmy du laisser là ses pensées car la demoiselle aux cheveux blancs ouvrit enfin la bouche et il eut l’honneur d’entendre la voix de cette dernière puisque de toute évidence elle ne devait pas être bavarde.
Dégage ? Les sourcils roux de James se froncèrent alors que, faisant une moue du bout des lèvres, il passa machinalement une main dans ses cheveux aux reflets mordorés. Soupirant, il accorda.

« Dégage ? J’avoue, cela ne doit pas être facile à porter… mais bon on choisit pas son prénom pas vrai.... »

… Oui je vous l’accorde, parfois on se demande s’il ne le fait pas exprès. Mais pas du tout ! James est un Gardien, pas un prêtre et si sa chère prêtresse sait jongler entre toutes les langues sans mal aucun lui arriver à peine à gérer la langue ardue qu’était l’elfique. D’ailleurs, son fort accent Astorg laissait voir sans mal qu’il avait passé son enfance à Storghein. D’où la bourde monumentale qu’il venait de commettre. Elle n’avait qu’à parler en Astorg !
Mais bon, c’était bien beau tout çà mais Dégage ne l’aidait pas du tout dans sa quête. Peut-être que son charme désarmant avait fait perdre ses moyens à la gamine Astorg. Bon, d’accord il y avait de quoi mais il avait tout de même 26 ans et elle devait tout au plus avoir la majorité Astorg voir moins. Trop jeune. Son délire narcissique –mais je t’ai déjà dit de lâcher ta hache bon sang ! – fut interrompu par l’arrivée d’un loup dans la clairière. D’un loup ?

Le métis Astorg du papillonner des yeux pour être sur de ne pas rêver. Surtout que le loup.. remuait la queue ? Il aimait beaucoup les loups, comme tous les animaux d’ailleurs –excepté Rhys qui finirait un jour par le tuer !- mais de ce qu’il savait les loups étaient très sauvages, ne s’attaquant pas aux hommes sauf si les hommes s’attaquaient à eux alors en voir un gambader ainsi dans la clairière tamisée c’était presque…magique. Les yeux pleins d’étoiles, pire qu’un gosse, Jimmy vit le loup s’arrêter un temps prés d’Angéle qu’il contempla avant que le loup ne tourne son regard vers lui. Puis le loup le rejoignit, remuant toujours la queue et sa truffe effleura sa jambe.
D’une main pas rassurée pour deux sous –c’est que non seulement ça à des crocs ses bêtes là, mais en plus ils savent s’en servir !-, Jimmy effleura prudemment l’arrière du crâne du loup qui ferma les yeux de contentement. Il n’en fallait pas plus au Gardien pour fondre. S’accroupissant à hauteur du loup, il gratouilla la tête de ce dernier, et joua avec la peau du cou que ces bestioles avaient toujours en trop avant de frotter en le taquinant le flanc du loup. Aplatissant les oreilles du loup de sa grande main en lui adressant une dernière caresse, se relevant, il accorda un sourire sincère à Dégage.

« Tu es chanceuse, il est vraiment magnifique. »

Soupirant en finissant de se redresser, il jeta un coup d’œil à la clairière puis au loup l’air de lui dire – si tu pouvais convaincre ta compagne de m’aider cela m’arrangerait bien – Jimmy se dit que s’il ne remplissait pas sa mission promptement, il finirait pas se faire tuer par Nalween et il du donc se mettre en route. Se faisant, il annonça :

« Bon Dégage, amènes-toi ! J’ai du Cydien sur la planche. Allons aider ses maudits oiseaux »

En Astorg, cela veut sans doute dire « mettons nous au travail » ou un truc du genre. Ne me demandez pas à moi, je ne parle pas Astorg ! Bref, il n’empêche que Jimmy se mit en marche et ébouriffa gentiment la crinière blanche de la gamine en passant. Non non, il n’était pas suicidaire mais il n’avait juste absolument pas capté les signaux d’animosités qui émanaient en pulse de Dégage. Pourquoi ne les aurait-il ne serait-ce que soupçonnés puisque ces mêmes pulses n’avaient aucune raison d’être selon lui. Bon par contre s’il avait entendu les pensées d’Angèle, et notamment le tafiole, James l’aurait sans doute mal pris. Comparé ainsi un Elfe à l’ascendance Astorg à un vulgaire Cydien ? Lui dont le papa était un fier forgeron de Storghein à la barbe rousse ? Il y aurait de quoi se vexer.

[Ah ah.... Tu vas me dire que tout ça n’était Que la moitié de ton poste ? Pour qui je passe moi maintenant ! ><]

Raaaaaaaaaaaaaaa ! Cet homme était à la fois complètement stupide et totalement exaspérant. Pendant un court instant, Angèle en vain même à plaindre Nalween, la grande prêtresse de Silmaria qui devait subir ça tous les jours ou presque. Décidément, la forêt était vraiment le seul endroit au monde de vraiment calme quand même les ville comme Silmarie étaient peuplées d’êtres comme cet imbécile de J-quelque chose. Enfin, seulement quand le J-quelque chose en question était loin de la-dite forêt évidemment.

Angèle sentait sa patience s’envoler à tire d’aile face à une telle énergumène. Si ça continuait comme ça, elle allait vraiment finir par le transformer en passoire, juste pour lui donner une leçon de politesse. Quand les gens veulent pas vous voir, ils veulent pas vous voir. Point. Et on ne les harcelait pas pour autant, nom d’un caribou !

Mais le pire, le piiire fut quand il passa à côté d’elle l’air de rien et qu’il Osa toucher Ses cheveux avec Sa sale main. Angèle crut qu’elle allait lui exploser son arc en plein sur la figure. Heureusement pour lui, la colère et le choc la paralysèrent suffisamment longtemps pour qu’il ait le temps d’avancer suffisamment loin de son courroux et Angèle ne put que rester debout sans rien faire. Ah ah ah... zeeeeen... Il ne fallait pas qu’elle se défoule sur le reste du mètre carré où elle se trouvait, la forêt ne lui avait rien fait.

Angèle croisa le regard interrogateur de Celeb qui n’avait pas bougé depuis sa séance caresses et grattouilles.

"Quoi ? Tu veux ma photo ?"

Évidement, pas de réponse. Le contraire eu été surprenant de la part d’un loup des bois.

"Tsss... Et puis d’abord, je peux savoir pourquoi tu t’es laissé approché par ce type imbuvable ? On aurait dit un vulgaire caniche ! Tu devrais avoir honte tu sais. Tu me déçois énormément."

Celeb se contenta de pencher sa tête argentée sur le côté, donnant l’impression d’une réflexion intense. Puis, comme pour l’exaspérer un peu plus, il la tourna vers le buisson derrière lequel J-quelque chose avait disparu avant de ramener son regard vers la jeune fille.

"...T...Tu voudrais que je suive ce type ? Mais t’es complètement maboule mon pauvre Celeb ! Je te préviens que Moi je suis crevée et je voudrais bien dormir. Et s’il a des ennuis tant pis pour lui ! C’est pas mon problème ! Loin de là ! Qu’il se fasse bouffé par un lion des neiges ou par un ours, je m’en contrefiche ! Tiens ! On va même partir à l’opposé !"

Sitôt dit, sitôt fait. Voilà Angèle partie d’un pas décidé vers l’opposé de la clairière, bien résolue à la faire sa sieste tant attendue. Seulement, derrière, ça ne suivait pas franchement. Étonnée, Angèle se retourna juste à temps pour voir la queue de Celeb disparaître dans le buisson qui avait avalé juste avant l’elfe. Deux secondes plus tard, la truffe noir et les pupilles argentées de son loup réapparurent. Il jappa vers la jeune fille et fit demi-tour aussi tôt.

Ce loup allait l’achever. Elle leva les yeux au ciel et s'élança à la poursuite de son compagnon. Si jamais J-quelque chose se révélait encore plus insupportable qu’elle ne l’imaginait, plus de grattouilles pendant deux semaines au moins !

Un jour, elle se vengerait ! C’était certain. Elle retrouva les deux zigotos une centaine de mètres plus loin qui visiblement ne se doutaient ni l’un, ni l’autre de la menace qui pesait sur eux. Elle avait mis son arc en bandoulière pour qu’il la gène moins pour courir. De toute façon, avec Celeb à côté, la plupart des bêtes sauvages n’approcheraient tout simplement pas.

"Si les pioupiailles ont déménagé, c’est que leur reine a été dérangée. C’est donc vers son ancien nid qu’il faut se rendre."

C’était à cette déduction qu’Angèle était arrivée en réfléchissant aux diverses possibilités. D’habitude, les pioupiailles étaient tellement nombreux qu’on les trouvait un peu partout dans la forêt à faire leur petit vacarme perso. Seulement, si ça avait était à juste un d’entre eux que quelque chose était arrivé, jamais ils n’auraient ainsi envahit leur "nouveau territoire". Il fallait donc que le quelque chose se soit passé dans les environs du nid de la reine des pioupialles pour qu’elle en ait été suffisamment dérangée pour demander à tout son clan de partir en vacance avec elle.

Angèle traça vers le Nord Est, suivit de près par l’elfe -qui n’arrêtait pas de parler et qu’elle n’écoutait pas- et Celeb qui pour l’instant ne détectait rien d’anormal. Si elle se souvenait bien, ça devait se trouver à une trentaine de minutes à pied de là. D’ordinaire, la zone était impraticable ou alors, seulement pour les sourds en raison des cris incessant des oiseaux, ce qui expliquait d’ailleurs le fait qu’elle ne s’y était jamais aventurée. Elle connaissait tout au plus la zone où devait se trouver le nid de sa majesté pioupiaille. Il faudrait donc espérer que la cause de tous leurs tracas (en excluant la tafiole) serait "visible" assez rapidement.

Au bout d’une demi-heure de cheminement, qu’ils avaient passés dans une zone de plus en plus couverte d'excréments et de plumes -ça puait d’ailleurs horriblement- ils n’avaient toujours rien trouvé mais le comportement de Celeb avait changé du tout au tout. Ses oreilles étaient couchées et il laissait échapper de temps à autre un léger grognement. La tension était telle que même Monsieur Parlotte s’était tu et restait aux aguets.

Ils firent encore quelques pas et tombèrent enfin sur la scène du crime. Sur une aire de plusieurs mètres carrés, les arbres avaient étaient défoncés, brisés ou simplement abîmés pour les plus chanceux d’entre eux, comme si quelques chose de gros s’était amusé à leur foncer dedans à toute vitesse.

Un frisson parcourue l’échine d’Angèle. Un mauvais pressentiment se faisait persistant en elle. Celeb aussi se faisait de plus en plus agressif envers leur ennemi invisible. Quoi que ce fut, c’était encore là, pas loin, et ça les avait repérés.

Angèle baissa les yeux vers ses pieds. Là, juste au dessus de son gros orteil droit, une emprunte qu’elle reconnaîtrait entre milles. Une goutte de sueur glacée glissa le long de son dos. Alors c’était "ça" !

[Chiko, je te laisse le soin de "le" faire débarquer ! Wink

]

[désolée du retard, le bac approche é_è ! J'ai eu un peu de mal à l'écrire, j'espère que ça vous ira quand même =/]

On peut écrire MJ de plusieurs façon : les flemmards se contenteront de ces deux initiales, et les non-geeks, population étrange dont le comportement face à un ordinateur n'aura pas fini de nous faire rire pourront écrire ce drôle de mot -apparemment insensé - aimeji. Et dans aimeji, il y a « aime ». Mais pourquoi ce satané MJ ne nous transporte pas dans un monde de guimauve dont les murs des maisons seraient en pain d'épices ? Parce que qui aime bien châtie bien, voyez vous !

Et Mesdemoiselles les privilégiées, réjouissez vous, profitez de l'amour inconditionnel que vous porte ce MJ haut en couleur !

Angèle, fruit de la nature, menait la troupe, heureusement pour le beau James que Celeb était de son côté, sinon la partie n'allait pas être gagnée ! Enfin, ne vous méprenez pas, une grande responsabilité écrasait les épaules baraqué de notre elfe aux milles groupies, et la mission n'était pas gagnée, loin de là. Voilà que l'un suivait l'autre pendant une grande demi-heure, sans savoir réellement où cela allait le mener. Tu sais James, il ne faut pas trop être crédule, Angèle n'a pas vraiment l'air d'avoir fondu sous ton charme, et ne serait pas vraiment prête à te céder son corps, contrairement à la plupart des femmes que tu côtoies. Enfin, je dis ça, parce que peut-être, vu qu'elle ne t'aime pas trop trop, elle pourrait te mener dans un piège... Et puis rien ne te dit qu'elle sait comment arrêter ce boucan qui envahit les rues de Silmarie.
Mais vois-tu, tu ne sembles pas avoir eu tord de suivre cette gamine des forêts peu sociable. Tes efforts de persuasion ont payé, tu as bien fait d'essayer d'amadouer ce jeune loup, à tes côtés. Rapidement, tout deux, vous vous aperçurent que quelque chose ne tournait pas rond, mais plutôt roulait comme une pierre de plomb. Tout, tout était détruit. L'apocalypse s'était imposée ici, dans cette forêt, la détruisant, la pourrissant de font en comble. Arbres arrachés, basculés, ce ne pouvait être uniquement l'œuvre d'une seule personne. Le diable.
Il avait implanté son sabot au fer rouge sur ce cheval. Énorme bestiole possédée par la rage. De sa carrure plus qu'imposante, vous ne voyiez que sa queue s'agitant comme un serpent qui répandait peu à peu son poison à travers la forêt. A peine aviez vous eu le temps de réagir, le voilà qui se retourne sur vous comme un forcené...

[Ce n'est pas terrible pardon >.<]

Au grand étonnement de l’elfe à l’ascendance Astorg, ce ne fut pas la jeune demoiselle qui le rejoignit mais le loup à la fourrure argent qui marcha à ses côtés. Etonné, James se retourna et chercha Dégage du regard mais rien. Fronçant ses sourcils roux, il inclina la tête vers le loup en signe d’interrogation mais ce dernier se contenta de japper avec ce qui ressembler étrangement à un sourire aux lèvres. Il fallait le comprendre, lui qui connaissait si bien sa compagne humaine. L’Astorg chasseresse n’avait pas eut le cœur d’abandonner son cher loup, tout chantage affectif que ce dernier lui imposa et elle finit par rejoindre le couple de jeunes célibataires à la grande joie de ces derniers. Enfin de Celeb, c’était évident mais de James un peu moins. Dégage réflétait une aura quelque peu répulsive à y mieux regarder et de toute évidence l’aura ne s’adresser pas au loup. Soupirant en tournant ses yeux de cristal vers la forêt James prit la suite d’Angèle qui mena le cortége. Ce qu’elle fit en lui livrant quelques informations sur les pioupiailles. Leur…reine ? Si même les oiseaux se mettaient à avoir des Reines alors. Mot qui renvoya inéluctablement le Gardien à sa Reine, à sa douce prêtresse et au rustre qu’elle allait épouser et qu’elle avait décidé de ramener à Silmarie. Non mais qu’est-ce qu’il avait bien pu lui prendre ! Et leur mariage à eux y avait-elle pensé tout du moins ? Lui qui donnerait sa vie pour sa belle prêtresse et hop elle en choisissait un autre, barbu –plus que lui un comble !-, brun et mat de peau sans compter un tantinet esclavagiste. Enfin avec les gardes de l’Autel qui était à l’affût, sa belle dame ne risquait pas grand chose.

Contrairement à lui qui était en mission pour sauver Silmarie. Enfin, il n’était pas sur de vouloir que sa futur réussite s’ébruite, parce que autant sauver Silmarie d’une armée mener par le Dieu Erathien cela en jeter, autant sauver sa belle Cité de pierre d’une armée d’oiseaux… Enfin, ce n’était pas l’Astorg taciturne qui lui dirait le contraire. D’ailleurs, elle ne disait pas grand chose du tout, se contentant de le guider vers le nid, droit au Nord-Est. Ils cheminèrent un temps dans la forêt aux feuilles d’émeraudes et d’argents avant que cette dernière soit le spectacle de la présence des oiseaux, ce qui arracha une légère grimace au preux chevalier mais sans plus car Angèle se stoppa. Jetant un regard à la ronde, James fronça les sourcils avant de comprendre qu’Angèle fixait une empreinte et de toute évidence celle d’un cheval. Oui certes ce n’était pas un pisteur et tout le toutim, mais il s’avait encore reconnaître les sabots d’un cheval ! Bon, c’était une empreinte de cheval, et alors. Elle en avait jamais vu dans une forêt la chasseuse aux cheveux blancs ?

C’set alors que James se décida à noter le tension croissante du loup, qui avait lui les oreilles plaqués en arrière et les babines retroussés sur ses longs crocs. Silencieusement, James saisit le manche de sa hache toujours accrochée à son dos, et le bras armé s’avança. Puis il le vit. Le carnage, les arbres déracinés, la terre renversée, le sang écarlates de déversant des plaies des défunts… ah non, il n’y avait pas encore de morts. ‘Fin bref, des arbres en miette il n’y avait pas non plus de quoi en faire tout un plein, ça repousse.

Puis IL débarqua, le…cheval. Enfin plutôt sa queue parce qu’il était de tout évidence de dos. Son ergard se tourna à nouveau vers Dégage, toutjours aussi effrayée puis vers Celeb qui grognait tous crocs dehors. Ils n’avaient jamais vu Rhys se mettre en rogne ceux là ! Regrettant de ne pas avoir traîner Nathanaël avec lui qui aurait sans nul doute calmer le destrier en moins de deux, il dut sa résoudre à trouver une autre solution. C’était donc cet idiot de cheval qui avait déranger la Reine pioupiailles et donc par voie de conséquence la sienne ? Il n’y avait qu’à le faire déguerpir.

« Bon Dégage tu es une chasseus.. »

…seuh ? Prenant l’iniative, l’étalon fonça droit sur eux, et James prenant ses jambes à son cou attrapa une branche d’un arbre avant de se propulser vers une plus haute. Temporairement à l’abri de la monture. Il chercha Dégage des yeux mais ne la voyant pas en crêpe il en déduisit qu’elle avait aussi esquiver le canasson. Reprenant sa phrase où il l’avait laissé, il ajouta :

« Donc normalement tu peux dresser les animaux non ? Parce c’est cela où on reste accrochés aux braches jusqu’à ce qu’il se calme. »

Un « boum » qui ébranla l’arbre lui signifia que le cheval n’était pas près à coopérer. Néanmoins, James espérait que Dégage avait une solution au problème parce que lui ne pouvait se résoudre à trucider le cheval aussi fou soit-il. D’ailleurs sa hache regagna dans un cliquetis de métal son fourreau et il chercha à nouveau des yeux Dégage.

[Un poste nullissime, désolé...]

Dès que l’énorme cheval avait débarqué, Celeb et elle avait réagit instinctivement. A savoir : ils étaient vite partis à couvert. Angèle s’était hissée dans le premier arbre qu’elle avait vu et son loup avait déguerpi dans le buisson le plus proche. Bon, ok, c’était pas très louable comme action héroïque mais que voulez-vous, Angèle n’aime pas tellement les chevaux. C’est grand, complètement idiot, ça passe sa journée à brouter de la salade (quand ils ne sont pas occupés à réduire la forêt en bouillie bien sûr) et en plus ça donne le mal de mer quand vous leur montez dessus. Bref, Angèle avait toujours préféré se déplacer à pied.

Bref, une fois perchée en haut de on arbre, bien camouflée, Angèle se mis enfin à chercher les reste de James qui devaient s’éparpiller un peu partout sur le sol maintenant. A son grand désespoir, la tapette avait survécu en se réfugiant comme elle dans un arbre. Il restait néanmoins en mauvaise posture car le gentil dada avait décidé de jouer les bûcherons avec son arbre. Alors là, il pouvait toujours rêver pour qu’elle aille l’aider. Qu’il crève une bonne fois pour toute. Avec un peu de chance, le cheval enragé s'exciterait suffisamment sur son cadavre pour leur laisser le temps, à elle et à Celeb, de fuir loiiiiinnn.

La voix désagréablement "pleine d’énergie en toutes circonstances" du paumé d’elfe résonna dans l’air, donnant à Angèle une nouvelle pulsion meurtrière. Il voulait carrément qu’elle dresse ce fichu cheval ? Non mais il avait fumé quoi ce pauvre mec ? A tout les coups c’était les pioupiailles qui lui avaient grillé le cerveau. En une dizaine de secondes, Angèle s’était rapprochée de l’arbre de James qu’elle dominait d’environs un mètre cinquante.

"Primo, mon nom n’est pas Dégage mais Angèle. Je te disais juste de me laisser tranquille ! Tranquille ! Tu peux comprendre ça au moins ? Non, bien sûr, ce serait complètement débile de surestimer tes capacités intellectuelles qui doivent égaler celles du hamster de bas étage."

La cheval, visiblement troublé par cette nouvelle voix qui sortait de nul part (ça ne venait pas de son joujou coincé entre les branches) cessa un instant d’essayer de déraciner le perchoir de James.

"Secundo, j’ai beau avoir certaine capacité en dressage, il ne suffit pas que je me cette à sautiller dans tous les sens pour que tous les animaux de la forêt chantent leur amour pour moi, ok ? Ça demande du Temps. Sans parler que même avec du temps, dresser un animal enragé est totalement impossible."

Mais que pouvaient-ils faire alors ? L’animal avait repris ses attaques incessantes sur le pauvre tronc d’arbre. Une chose était sure, il fallait qu’il l’achève sans quoi il pourrait encore contaminer certains animaux de la forêt. Et une épidémie de rage à Silmarie était la dernière chose dont ils avaient besoin en ce moment.

D’où elle était, Angèle aurait eu tout le loisir de tirer sur l’animal. Le problème était que vu qu’elle le voyait de dos et de os, sa flèche ne rencontrerait que de l’os et les dégâts seraient minimes. Au lieu de l’affaiblir cela allait au contraire l’énerver encore plus et trouver un angle de tire serait alors bien plus difficile. Elle n’allait pas avoir le choix, si elle voulait faire quelque chose , il allait falloir qu’elle descende de sa cachette.

Pendant qu’elle s’éloignait, un horrible craquement signala que le tronc de James n’allait pas tarder à céder. Une fois qu’elle estima être à la bonne distance, elle remit pied à terre (où enfin dans le tas de crottes d’oiseaux qui en tenait lieu) et encocha une flèche. Elle pris le temps de bien viser, et enfin, tira.

[Relais au Mj, good luck =3]

Alors que le cheval répétait ces assauts sur le tronc de l’arbre sur lequel James était perché, une voix lui parvint. Au dessus. Localisant l’astorg entre les branches –ce qui ne fut pas très difficile sa tignasse blanche contrastant avec les feuilles émeraudes-, il eut à peine le tempe de lever la tête avant de se prendre les salves de paroles de la chasseuse en pleine figure. Fronçant les sourcils, ses lèvres se pincèrent alors qu’il se détourna en jurant des trucs en Astorg retournant son attention vers le cheval qui ne lui laissait pas de répit. Puis il entendit Angèle sautait à terre avant de… bander son arc ? Le sang de James se glaça dans ses veines et il fit apparaître d’un geste un rayon de lumière près des yeux du cheval qui sous la surprise se cabra évitant que la flèche lui soit mortelle puiqu’elle se entama sa patte postérieur tout en allant se planter dans un arbre mais qui ne fit que plus l’enrager lorsque du sang écarlate s’écoula de sa plaie. Sautant à terre à son tour alors que le cheval achevait l’arbre sur lequel il était perché James se releva dans un mouvement souple et l’elfe profita de la pénombre qu’offrait les sous bois pour entourer le canasson d’orbes de lumière, assez éloignés pour ne pas effrayer la bête malade mais ne lui permettant pas de s’enfuir. Les chevaux étaient d’un naturel peureux et facilement il prenait la fuite lorsqu’un danger se présentait mais ses lumières l’entourant il n’avait plus qu’à attendre. Le cheval renâcla, furieux d’être ainsi fait prisonnier.

« Toi , je viens de te sauver la vie alors coucher. »

C’était peut-être le faible pouvoir de guérison qu’il avait le jour venant de sa Déesse combiné à son charisme qui l’aida à contenir la folie du cheval, il s’avéra juste que ce dernier les naseaux encore fumant se contenta de la dévisager d’un air mauvais. Il faudrait lui retirer la flèche rapidement pour faire cesser l’hémorragie, mais si la nuit tombait le jeune elfe serait dans la mesure de guérir les plaies et peut-être même assez la folie du cheval pour le conduire chez un professionnel.

L’elfe se tourna vers alors vers la jeune Astorg, et son beau visage n’avait plus rien d’avenant alors que ses yeux de cristal se plantaient dans ceux d’Angèle. Lorsque Celeb voulut faire un pas vers eux, un simple regard du damoiseau suffit à faire stopper le loup. Alors l’elfe à l’ascendance Astorg refit face à Angèle en serrant la mâchoire.

« Cela t’amuse peut-être ? »

Il pencha légèrement la tête et le silence pesant de la forêt ne pouvait qu’accentuer sa rancœur. Les personnes renfermées il pouvait le comprendre. Son compagnon d’armes ne décrochait d’ailleurs pas un mot de la journée si ce n’était en présence de sa prêtresse mais il n’était pas mauvais pour autant. James avait beau être un coureur de jupons au grand cœur, il ne supportait pas les vieillards irascibles et bornés, imbu de même qui ne penser qu’à leur petit bien-être et s’était un fait qu’il en avait un exemplaire sous le nez, en femme.

« Tu te crois maligne à insulter les gens ? Cela te fait plaisir ? Je suis peut-être le dernier des idiots comme tu sembles le penser mais moi au moins j’ai assez de sentiments pour lorsque je vois un cheval malade ne pas avoir envie de lui coller une flèche entre les deux yeux. Tu vois une bête malade, tu l’achèves ? Guérir tu connais ce mot ? Ou même compassion tu connais ? Qu’est ce que tu foues dans une forêt si même la nature et la vie tu ne la respectes pas ? Et viens pas me sortir tes excuses débiles de garde chasse, si nos druides ne peuvent pas vous voir, c’est que visiblement il y a une raison. »

C’était sans doute l’influence combinée de sa maman dresseuse de chevaux et de Nalween, la douce Reine de Silmarie qui le faisait parler ainsi. Il n’empêche que les elfes avaient un respect et une harmonie avec toutes les choses vivantes que les autres races ne pouvaient sans doute pas comprendre. Il prit une grande inspiration qui fut suivi par un soupir tout aussi long, dissipant partiellement sa colère. Après tout, ce n’était qu’une gamine.

« Je ne te retiens pas, franchement si tu n’es pas contente tires toi. Tu m’excuseras, j’ai une mission à exécuter pour ma prêtresse. »

Ah, ah la mission, il sentait que cela allait être une partie de plaisir. Il lui fallait un druide, de toute urgence car le stratagème des lumières n’allait pas tenir vitam aeternam et il était évident qu’il n’allait pas tomber des cieux. Ah, si seulement il avait Erendar sous la main cet ancêtre n’était décidément jamais là quand il le fallait. Bon un druide, cela vit dans la forêt certes mais il doit forcement en avoir prés des bosquets mystiques, et il se souvenait ou en trouver un de bosquet. Un plus, ça avait l’avantage d’éloigner le canasson de Silmarie.

Tapant des mains, il attira l’attention du cheval avec un sifflement en dissipant les orbes de lumières en face de lui obligeant ainsi le cheval à le prendre en chasse. Ne prenant pas la peine de savoir si le canasson le suivait ou non –le fracas des sabots lui indiqua que oui-, il tenta surtout de ne pas se faire rattraper par la bête en furie en se glissant sans cesse entre les buissons et les arbres en courant droit vers le bosquet. Il ne prit pas la peine de savoir ce qu’était devenu l’Astorg, et si le cheval avait pu l’écraser en s’élançant à a poursuite honnêtement il n’allait pas sans plaindre.

[Merci XD, enfin bonne chance à vous deux maintenant *sourire diabolique*]

Mon pauvre James, ma pauvre petite Angèle, cette rencontre vous laissera probablement quelques débris de rancœur au plus profond de vous même. D'un côté, une « tapette » ayant les mêmes capacités qu'un « hamster de bas-étage », et de l'autre, une gamine insupportable, sans la moindre compassion. Dit comme ça, Silmarie n'est pas prête de retrouver son calme, mais alors pas du tout du tout. J'en connait une qui doit se dire « pourquoi j'ai envoyé ce crétin résoudre ce problème de piafs, alors que visiblement, ce n'est qu'un incapable ?! ». Oui, c'est ce que, sans aucun doute Nalween, la grande, la belle, la puissance Prêtresse pensera si tu n'arrives pas à remédier à ce problème. Son estime pour toi retombera en flèche, (par la loi de décroissance exponentielle).

Mais, astucieusement, ou pas d'ailleurs, tu décidas de reprendre la mission seul, comme un grand, musclé, pour pouvoir conter à la Prêtresse tes futurs exploits, et surtout, mener ta mission à bien, parce qu'à ton avis, la petite n'était pas de la moindre utilité. Tu choisis donc de courir, sachant que le cheval enragé te suivait de plus en plus près, pour trouver un druide dans un bosquet. Tu courus, courus, de peur d'être transformé en omelette par le dada qui te suivait, et te distançait peu à peu, tout en sachant vers où tu te dirigeais.

C'est alors, ô miracle de la nature, que tu vis une ombre face à toi, un peu chétive tu te dis, mais bon, ce n'est pas la corpulence qui permettra à ce druide d'arrêter ce dada, il est peut-être fort, trèèèès fort, et super doué, et tous les problèmes seront résolus grâce au druide.

Druide ? En t'approchant à la vitesse de l'éclair, et par le raffut que tu faisais, ce druide se retourna... Et en fait, c'était pas vraiment un vrai druide, mais plutôt la gamine que tu reconnus avec horreur. En tout cas, druide ou pas, le cheval fonçait sur vous à toute allure, et il ne fallait pas plus de 10 petites secondes pour vous rattraper. Heureusement, un arbre imposant se tenait face à vous !

Et mince…

Quelle idée stupide elle avait eu de suivre ce gringalet ? Non mais je vous jure. Dans le genre suicide, elle aurait put difficilement faire mieux. Mais seulement voilà, James l’avait piquée au vif avec ces histoires de druides qui ne peuvent pas la voir et de non respect de la forêt. Y causait à une fille qui avait été éduquée justement par un druide ! Un vrai de vrai ! Simplement, la rage, ça se guérissait pas comme ça. Ce genre de maladie détruisait le cerveau à petit feu, faisant souffrir le martyr à sa victime. Et même si par miracle on trouvait quelqu’un d’assez doué pour la soigner, si c’était pris trop tard, les séquelles devenaient irréparables. Heureusement, chez les humanoïdes les symptômes étaient visibles très tôt ce qui permettait de riposter avant que les dommages les plus sérieux n’ai été entrepris.

Ce cheval, par contre, était contaminé depuis déjà plusieurs jours. Autant dire qu’il ne s’en sortirait jamais entier. De plus, il devait avoir mal à en devenir complètement fou vu le nombre d’arbres qu’il avait déjà défoncés. Angèle avait déjà vu plusieurs cas de rage en chassant. Des renards le plus souvent et déjà presque morts. Mais ici la bête était beaucoup plus grosse et donc beaucoup plus dangereuse car la maladie progressant plus lentement, le cheval avait le temps de contaminer deux fois plus d’animaux.

Peut-être était-elle sans cœur, sans la moindre parcelle de compassion mais au moins était elle réaliste. Une qualité qui visiblement manquait au plus au point à cet elfe tout droit sortit des jupons de sa mère (elle dit ça alors que c’est elle la gamine). Angèle pensait avant tout au bien être de la forêt, à la souffrance du cheval et aux conséquences qui résulteraient d’avoir essayer de le guérir. Le guérir, un bien grand mot.

Angèle aurait dix fois accepté s’ils avaient un guide sous la main (sans obligation de traverser toute la forêt), s’ils parvenaient à trouver un moyen de le maintenir immobile et d’éloigner toute bestiole qui aurait tenté de s’en approcher et s’ils pouvaient être sur que les conséquences que la rage avait eu sur le système nerveux du cheval n’empêcherait pas celui-ci de vivre son bout de vie d’équidé le plus bonnement du monde. Seulement, ces trois facteurs étant pour le moins invisibles, il leur fallait au plus vite achever la pauvre bête et brûler son cadavre afin d’éviter toute contamination future. Seulement ça, James était visiblement incapable de le concevoir.

Enfin bon, j’ai commencé ce poste par « et mince… » pour une bonne raison bien qu’ayant pas mal dérivé entre temps. La bonne raison étant que ledit incapable (suivit dudit cheval ce qui est tout de même plus important) fonçait sur elle à toute berzingue. Bon, au moins elle était sûre d’avoir réussit à les rattraper en passant par ce raccourcis. Ce qu’elle n’avait pas prévu était de débarquer juste devant eux au point de manquer de se faire piétiner si elle continuait à les regarder courir vers elle sans réagir.

La plaquette « action » étant de nouveau prédominante dans son cerveau, Angèle pivota sur ses pieds, prête à courir elle aussi. Cependant, loin d’avoir un chemin ouvert devant elle, un énorme arbre se dressa brusquement sur son passage. Elle ne pris même pas le temps de réfléchir et bondit, attrapa la première branche et se hissa à la force de ses bras. Cette histoire commençait un peu trop à l’énerver à l’obliger à se percher tous les deux postes, à croire qu’elle allait finir transformer en écureuil. Mais dans l’instant, elle n’avait pas vraiment eu le choix et cet arbre au tronc épais était plutôt le bienvenu à l’instant présent.

Sans attendre une seconde, Angèle se retourna et tandis la main vers James pour l’aider à grimper. Avec l’élan qu’il avait et l’impulsion qu’elle allait lui donner, avec un peu de chance il aurait grimpé avant que le cheval ne l’ai transformé en crêpe elfique.

« Monte ! »

[C’est ridiculement court, mais là on est vraiment dans de beaux draps x_x]

Elle en avait des bonnes celle là ! Monte ! Y’avait marqué Elfe sur son front, pas jaguar ! Pourtant James s’en rendait bien compte c’était le seul moyen s’il voulait éviter que le cheval ne l’écrase. Oh, il aurait préférer s’en tirer tout seul comme un grand avec ses bras musclés et ses jambes d’athlètes mais voilà, il s’en était aperçu pendant la course : Il courrait aussi vite qu’un grand père. Bon certes, un papi sportif mais il ne sentait pas la puissance qui coulait dans ses veines à l’accoutumée ni l’allégresse qui l’habitait alors et malgré ses soucis d’égo il ne pouvait qu’admettre que la main d’Angèle était la bienvenue. Seulement voilà, encore aurait-il fallu qu’il soit sur de ne pas entraîner la gamine sous son poids. Décrochant sa cuirasse, James s’en débarrassa dans la foulée avant de ramener ses jambes derrière lui, transmettant ce qu’il pouvait de sa force à ses jambes avant d’attraper le poignée de la gamine à qui il imposa la force juste nécessaire afin de pouvoir saisir une branche à sa portée .

A peine sa botte heurta le tronc, il fit volt face et constata que le cheval n’appréciait guère que son repas et encore décidait de jouer les filles de l’air. Jetant un regard alentour, James se rendit compte qu’il n’avait aucune chance face à la véloce monture en continuant sur la terre ferme. Ses doigts pianotèrent sur la branche, alors qu’il cherchait désespérément une solution pour sauver le canasson, par Silmaria c’était sans compter ses pouvoirs qui se faisaient la malle à vitesse grand V.

S’il avait su qu’Angèle était la cause de son épuisement peut être aurait-il juste choisi de s’éloigner de la gamine mais à l’heure qu’il était, il ne s’en prenait qu’à lui-même. Bon, à la limite les arbres s’enchevêtraient tellement qu’il ne serait sans doute pas impossible de se glisser des uns aux autres afin de rejoindre les bosquets druidiques mais autant dire qu’il ne négligeait pas le danger de perdre la patience du cheval et il ne pouvait pas prendre le risque que le cheval ne les quitte.

« Hey la vieille, il désigna d’un mouvement du menton le cheval, la rage se transmet par morsure je crois que le seul danger qu’il représente c’est pour nous. Il haussa les épaules avant d’ajouter, il a du traîner à côté d’un foyer de chauve souris. »

Oui bon, ce n’est pas çà qui aller les sortir d’affaires il en avait conscience. Raaah, s’il attrapait Nath il allait le découper en tranche pour l’avoir laisser se débrouiller seule avec cette sale gosse. Quoiqu’à la réflexion, son frère d’arme aurait sans doute plus souffert de voir cette bête malade que lui. Allez réfléchit, Jimmy, trouve quelque chose.

« T’aurais pas des herbes, ou des baies à lui faire avaler pour qu’il s’endorme ? Il jeta un regard alentour, il doit bien y avoir un moyen par Kalten ! »

Oui bon Kalten n'y était pas pour grand chose, mais au point où il en était. Heureusement que le cheval avait freiné des quatre fers pour éviter l’arbre, visiblement malgré la maladie il avait gardé un minimum de jugeote mais ce n’était pas cela qui allait faire son affaire. S’il se lassait d’eux, Jimmy craignait qu’Angèle décide de l’achever, ce qui n’était pas pour plaire au damoiseau. Bon que Jane lui donne un truc et Jimmy se chargerait de le lui faire avaler… d’une façon comme d’une autre.

[Mais non, sont pas courts vos post !]

Je ris, je m'esclaffe face à votre incompétence mes petits. Franchement, un pauvre cheval, certes un peu énorme, et un peu fou sur les bords, vous fait perdre la tête ! Dois-je te rappeler, mon preux (?) chevalier, que Nalween compte vraiment sur toi ? Vraiment beaucoup ? Qu'une armée d'oiseaux aux cris suraigües est en train d'énerver la population de Silmarie, au point que chacun des habitants de cette douce cité est en train de découper son petit bout de carton, et s'apprête à le peindre de slogans tels que « A bas les zoiseauuuux ! », « J'veux dormir ! », « Ma reine, faites quelque chose ! », « Nouveaux gardiens pour une nouvelle vie ! ». Beh oui mon coco, tout le monde est au courant que tu es parti régler ce problème, et tu ne voudrais quand même pas perdre ton poste auprès de ta reine préférée ? Alors, on s'active ! Pour le moment, je ne t'ai vu que courir dans tous les sens, autrement dit, tu nages dans la semoule ! Alors, on se reprend ?

Et puis toi, Angèle, pourquoi ne mets-tu pas fin à tout ce vacarme ? Sans que tu ais calmer ce mammifère surexcité, un autre te collera au baskets sans arrêt ! Ta tranquillité ne te manque pas ? Ton calme habituel ? Te revoilà amie avec la société ? Là, tu m'étonnes !

Un cheval est en train de vous foncer dessus... Heureusement que vous vous êtes agrippés à l'arbre face à vous, mais le voilà, trottant à toute allure, qui commence à confondre votre abris à un foulard rouge !

Comme quoi, une corrida en pleine forêt de Silmarie, c'était pas impossible !

Ôléééé ! Les racines de l'arbre sont en train de céder ! Olééééééé !

Ca vous est déjà arrivé de péter sérieusement une durite ? Quand je dis sérieusement, je parle de la lueur de folie qui traverse votre regard, puis de votre brusque attrait pour toute forme de violence, si tant est bien sûr, que celle-ci fut particulièrement démonstrative (meubles cassés, os brisés, etc.). Et bien figurez-vous que c’est exactement ce qui arriva à Angèle (Naaaaaan… Siiiiiiii !). Que de suspense n’est-ce pas mais amis ? Quoi ? Je parle trop peut-être ? Wouai ba c’est pas vous qui avez un poste à faire sans la moindre trace d’inspiration tellement votre dernier message du topic date… Donc, chut. Merci.

Donc, JE disais, qu’Angèle pétait une durite. Marre de ce fichu cheval, marre de cette tapette astorg, marre de cette fichue vie où les gens ne vous laissez JAMAIS tranquilles ! Angèle profita d’un nouvel élan de la bête pour faire pivoter son arc, chopper une flèche dans son carquois et lui tirer une, deux, trois flèche dans la gorge. Qu’importe ce que le QI-de-Hamster allait en penser, là, c’était trop. D’accord ou pas d’accord, elle allait l’achever c’te canasson.

Seulement voilà, quand on pète une durite, on fait plus vraiment attention aux conséquences. Et la conséquence de s’être tenue en équilibre sur une branche pour tirer sur un cheval en pleine charge est que le tombe une fois que celui-ci finit de rentrer dans l’arbre sur lequel vous vous trouvez. Pour ceux qu’on pas suivit, tant pis pour eux ! Pour résumer, Angèle fut désarçonnée par le coup que le cheval porta dans l’arbre (les freins, il ne connaît pas visiblement) et tomba la tête la première vers la bête… et le sol (un peu plus dur). Mais avant de finir à l’état de pâté pour chien (tatata ! Rebondissement !) elle se sentit remonter. Oui, remonter. Au point que la pensée « oh ! Je vole » l’effleura. Bon, ensuite bien sûr elle comprit que James (oui, là, d’un coup il gagne le droit de se faire appeler par son prénom. GG) l’avait rattrapé in extremis et qu’il s’empressait de la remonter.

Une fois bien calée sur la branche elle marmonna une espèce de mot qu’on aurait pu traduire par « merci » si on avait de bonnes oreilles et un traducteur automatique à disposition. Le cheval ne bougeait plus. Etait-ce par ce qu’il était mort ? Blessé ? Ou alors était-il plus intelligent qu’ils ne le pensaient et rusait-il ? En tout cas, plus un bruit dans la grande forêt de Silmarie et Celeb n’apparaissait toujours pas. Enfin, plus un bruit… Jusqu’à ce qu’un horrible craquement retentisse et que l’arbre à moitié défoncé par la bête enragée ne s’abatte avec fracas sur le sol. …Avec eux dedans…
Et pouf ! Dix minutes dans les pommes (enfin, dans les fientes de piouailles) et ça se réveille enfin couverts de bleus et de griffures. Heureusement qu’ils n’étaient pas très haut, ça aurait put faire bien plus mal…

[Alors, j’ai l’accord de Nalween pour achever le canasson. Après faites-en ce que vous voulez, tuez-le, faites-le s’enfuir, guerrissez-le miraculeusement mais pitié ! Laissez-nous jouer en hiver !! ç_ç]

[ Mission terminée ]

Étant donné que Chiko ne peut plus s'occuper de cette mission depuis un moment, je me permets de la fermer (j'ai l'accord de James et d'Angèle). Considérez que le canasson est mort. Si vous aviez prévu avec le Mj d'obtenir quelque chose à la fin de cette mission, vous l'avez obtenus.

[Désengagés : James, Angèle ]

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[DA] Dans Silmarie, i'a des pioupiailles, aïe la tête ! [Mission James et Angèle] (fini)

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