Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 Méléane

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Méléane
Méléane
Nombre de messages : 110
Race et âge : Cydienne de 31 ans
Cité : Muria
Métier : Soldat - Bourreau

Feuille de personnage
Compétences: Spécialisation à la lance - Charisme - Dressage
Compétences bonus: Survie - Faveur Divine (Diane) - Maho
Réputation :
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MessageSujet:
Méléane
   Méléane EmptySam 29 Oct - 21:06

Nom (facultatif): Anciennement de Cannelay, nom qu'elle a abandonné en même temps que Cydonia
Prénom: Méléane
Âge: 31 ans
Race: Cydienne
Cité/groupe d'appartenance: Muria
Métier: Soldat
Position (facultatif): Vice-Capitaine des Louves, Chargée des Soumis
Monture/engin: Un grand alezan qu'elle possède depuis longtemps déjà
Arme: Une belle lance qu'elle s'est offerte avec ses premiers salaires de Soldat
Armure: Une armure de plaque avec laquelle elle parvient encore à se mouvoir avec une certaine aisance
Compétences choisies: Spécialisation à la lance - Charisme - Dressage d'une bête (Griffon)
Faiblesse: Mysticisme - Illusion - Manipulation des éléments
Main dominante: Droite
But du personnage: Préserver ses Soeurs des hommes
Nom de votre échoppe: /

Description physique:


Méléane est une très belle femme, c'est un fait. Elle a la silhouette grande et élancée des Elfes, bien qu'elle n'ait aucunement des origines remontant jusqu'à ceux-ci. Ses grands yeux bruns sont parfois cachés par une mèche folle de ses longs cheveux noirs qui lui tombent un peu plus bas que le milieu du dos. Son regard est habituellement sévère tout comme la majorité de ses traits et perçant donnant l'impression que la Cydienne est capable de voir à travers les gens, de découvrir toutes leurs pensées secrètes d'un seul coup d’œil. Elle a un visage qui n'est pas encore marqué par l'âge mais plutôt par les expressions qu'elle ressent le plus souvent. Ainsi, sa bouche et l'absence de ridules près des yeux indiquent qu'elle n'est pas le genre de femme qui rit souvent. Sa peau blanche et lisse n'est marquée que d'une fine cicatrice sous le menton et c'est là la seule visible, l'autre, témoin d'une blessure plus grave, s'étalant de la mi-cuisse au genou gauche. Si Méléane a plus de la trentaine, elle ne la fait pas ! En effet, elle semble jeune, trahie seulement par ses traits qui révèlent une certaine expérience chez elle. Plus jeune, elle s'est fait tatoué une loup posant la patte sur un homme vaincu, à la fois pour valoriser son propre régiment et pour marquer son ressentiment pour le sexe opposé. Donc oui, Elle est assurément une belle femme mais elle est plutôt d'une beauté sombre : les gens se retournent derrière elle dans la rue mais bien peu osent lui adresser la parole, particulièrement les hommes qui connaissent la dame.

Caractère, qualités et défauts:


La plupart du temps, lorsqu'elle assume ses fonctions, elle agit de façon sévère, n'hésitant pas à enguirlander le premier homme qui viendrait à commettre une bévue, si petite soit-elle. D'ailleurs parlons-en, des hommes. C'est bien simple, elle les déteste et ne manque pas l'occasion de les rabaisser quand elle en à l'occasion ! Elle essaie de se montrer aussi juste que possible dans ses sanctions avec les Soumis bien que ce ne soit pas toujours facile pour elle de l'être avec ces gens qu'elle déteste. Elle croit dur comme fer que les hommes ne sont que des créatures sournoises qui n'hésiteraient pas à vous poignarder dans le dos et qu'un monde sans eux serait préférable mais elle sait que c'est impossible, aussi se contente-t-elle de les avoir comme Soumis, des êtres ne valant rien du tout et qui au moins, en restant à Muria, se rendent utiles et ne font pas souffrir une autre femme dehors. En vivant parmi eux, elle a instinctivement enfoui ses émotions et tout ce qui pourrait être retourné contre elle derrière un tempérament gueulard, il lui arrive ainsi de faire beaucoup de bruit pour pas grand chose et de jouer les grandes gueules bien plus qu'elle ne s'en prend physiquement à eux. Elle est par ailleurs fermement opposée à la règle des six ans de servitude, pour elle un Soumis devrait le rester à vie ! Pourquoi a-t-elle accepté d'être en charge des Soumis si elle les déteste autant ? Disons que Méléane aime le travail bien fait et préfère le faire elle-même plutôt que de déléguer ses tâches à une autre Sœur alors quand on lui a proposé ce poste, elle s'est dit que les surveiller et les gérer elle-même était la meilleure façon de s'assurer qu'il n'y aurait pas de problèmes avec les hommes, et autant dire qu'elle s'en sort plutôt bien.
En milieu extra-professionnel, elle se montre plus naturelle quoiqu'elle soit loin d'être quelqu'un de doux. Elle apprécie toutefois converser avec les autres Amazones tout autant qu'elle aime entraîner les jeunes filles. La Cydienne est affreusement têtue et vous ne la verrez presque jamais s'excuser et admettre ses torts devant quelqu'un. Elle déteste ne rien faire et occupe ses journées au maximum entre les nombreuses choses dont elle doit s'acquitter. Elle n'accorde pas facilement sa confiance à qui que ce soit et si jamais elle venait à le faire, l'heureuse élue aurait tout intérêt à ne pas la trahir car la Louve est très mais alors très rancunière et ne manquera pas l'occasion de se venger si elle le peut.



Biographie:

C'est par une fraîche nuit de printemps que Méléane vit le jour à Cydonia. Fille d'un politicien réputé et d'une mère dont la beauté aurait pu être chantée, elle faisait partie de la haute noblesse de la cité et un avenir radieux s'offrait à elle sans qu'elle ait quoi que ce soit à faire. Elle se trouvait être la première née de la famille et ses parents attendaient beaucoup d'elle, ainsi sa mère et sa nourrice s'occupèrent beaucoup d'elle durant les premières années, l'aimant et l'élevant avec tout l'amour qu'il était possible de prodiguer à une enfant. La fillette ne voyait que très peu son paternel, qui « avait beaucoup de travail », elle n'apprit que bien plus tard qu'en dépit de son poste, il était un mari volage et qu'il préférait entretenir ses amantes plutôt que de participer à l'éducation de sa fille.
Un peu avant son huitième anniversaire, une nouvelle née arriva dans la famille, au plus grand bonheur de la fillette qui avait toujours voulu avoir une sœur ou un frère. Leur mère perdit malheureusement la vie lors de l'accouchement de Sélène qui elle aussi avait bien failli ne pas survivre ! Ce décès causa une perte immense dans le cœur de Méléane. Probablement à cause des nombreuses complications durant la grossesse, Sélène avait une constitution faible, une santé fragile et de ce fait, tombait très souvent malade mais son aînée ne cessa jamais de l'aimer et se montrait toujours très attentionnée et protectrice avec elle.

La Cydienne avait toujours été une fille pleine de vie et qui ne tenait jamais en place, ce qui lui valu de nombreuses réprimandes de la part de son père qui trouvait qu'une fille faisant pareilles sottises ne servirait qu'à couvrir de honte les de Cannelay. Elle avait du mal à se plier aux règles que lui imposaient son rang, trouvant toutes ces manières barbantes et inutiles mais étant donné qu'elle se devait de devenir quelqu'un d'important à son tour, elle n'eut d'autre choix que d'obéir aux exigences de la famille. A l'adolescence, elle commença bien vite à quitter son corps d'enfant pour embellir de jour en jour jusqu'à devenir une jeune fille qui attirait les regards, notamment ceux d'autres familles de la noblesse qui cherchaient à marier un fils. Pas une seule fois Méléane ne prêta attention aux soupirants qui se manifestaient, elle semblait plutôt amusée de voir cela et prenait plaisir à les éconduire mais ce que lui dit un jour son père, lors de sa seizième année, lui déplut énormément.
Celui-ci lui présenta Barthanes Damodred ainsi que son fils, Gillain avant de lui annoncer que les deux familles avaient convenu de leur future union aux jeunes gens. Ils se foutaient d'elle !? L'adolescente ne voulait pas d'un mariage arrangé et elle ne manqua pas de le faire savoir. Damodred le père s'offusqua de cette réaction tandis que Méléane se fit gifler par son propre père pour son impertinence, se faisant rappeler qu'elle n'avait pas son mot à dire dans cette histoire. Elle sortit dans les jardins, fulminant de rage : Si elle devait se marier, ce serait avec l'homme qu'elle aimait et pas après un stupide arrangement que sa famille pouvait avoir eu un quelconque intérêt à faire. Elle haïssait ce destin contre lequel elle ne pouvait rien, cette vie où on décidait de tout pour elle, même de son mari...
Étonnamment, Gillain parut comprendre sa détresse. Il la rejoignit à l'extérieur et lui expliqua que lui non plus n'avait pas toujours pu mener sa vie comme il l'entendait, qu'il aurait également préféré pouvoir choisir sa femme plutôt qu'une douce inconnue. Malgré sa rudesse apparente, les mots de l'homme réconfortèrent Méléane qui se surprit même à le trouver en quelque sorte attachant. S'ils devaient s'unir, autant qu'ils soient en meilleurs termes possible – bien la perspective de devoir se forcer ne réjouissait pas du tout la demoiselle. Vingt deux ans, militaire plus que prometteur, Damodred le fils semblait avoir tout pour lui, sans compter qu'il était plutôt bel homme. Lui et la Cydienne se revirent ainsi quelques fois et, avant qu'elle ne s'en rende compte, Méléane était déjà tombé sous le charme du bellâtre. Tout semblait aller à son rythme et la jeune femme se mit même à penser que la vie de noble ne serait peut-être pas si désagréable à ses côtés mais comme on le dit si bien, l'amour rend aveugle...

Un jour, un soir plutôt, elle décida de rendre visite à son fiancé après que celui-ci soit rentré de la caserne, désireuse de converser un peu avec cet homme. Elle ne le connaissait pas encore très bien, n'ayant été présentés à peine quelques semaines auparavant, aussi ne savait-elle rien de ses nombreux vices. Ce qui se passa ce jour est probablement l'un des souvenirs les plus désagréables que Méléane ait et sans aucun doute qui l'a conduite là où elle est à présent... Si elle avait su comment sa vie allait basculer et devenir un enfer, elle n'aurait jamais franchi cette porte.
Gillain ouvrit la porte avec peine, sa démarche comme son visage témoignant de son taux d’alcoolémie. Il alla par la suite se réinstaller dans le fauteuil et ouvrit une nouvelle bouteille d'eau-de-vie, ivre qu'il était. Jamais la jeune femme ne l'avait vu dans cet état et de ce fait, elle ne se douta pas un seul instant de la façon dont la soirée allait se terminer. Elle se rendit toutefois compte qu'aucune discussions n'était possible avec le soldat dans cet état et c'est quand elle décida qu'il valait peut-être mieux pour elle de rentrer que tout se compliqua : Gillain refusa catégoriquement, sa voix lourde de menaces. Il voulait qu'elle passe la nuit dans sa demeure, sous-entendu pour qu'il puisse laisser libre cours à ses bas instincts qui avaient resurgis après que l'alcool l'ait désinhibé. Méléane refusa, pour elle, il était hors de question d'avoir des relations avant le mariage, ce à quoi il répliqua qu'étant bientôt sa femme, elle se devait de lui obéir car ainsi allaient les choses. La Cydienne commença à prendre peur, sentant que la soirée n'allait probablement pas bien se terminer et elle tenta de raisonner un peu le pochard. Celui-ci avait l'esprit obscurcit et n'écouta pas une seule seconde sa future épouse, au contraire, il se leva et lui montra à quel point il était sérieux. Les minutes qui suivirent ne furent que pleurs, cris et douleurs.

Elle s'isola dans sa chambre pendant plusieurs jours, elle se sentait salie et impure mais surtout trahie par cet homme. Elle n'autorisa les visites que de Sélène et de sa nourrice Tazia dans les bras desquelles elle pleura beaucoup sans jamais leur raconter la vérité. Mais elle n'étaient pas idiotes non plus, elle avaient bien compris que le chagrin de Méléane était lié de près ou de loin aux blessures qu'elle avait sur le visage en rentrant.
Plus tard, son père la fit quérir, curieux de connaître les raisons pour laquelle elle et Gillain ne s'étaient pas vu récemment tout autant que pour lui rappeler que leur mariage se déroulerait dans moins d'une semaine. Triste retour à la réalité, oui, elle n'avait plus du tout envie de se marier avec cet enfoiré qui lui avait volé sa pureté ! La solution se dessina peu à peu dans son esprit : elle pouvait tout dévoiler à son paternel, il se rendrait bien compte que Gillain était quelqu'un de dangereux et annulerait cet arrangement, non ? S'il était très attaché au prestige de sa famille, il n'allait quand même pas jeter sa fille en pâture à un homme pareil ? Méléane apprit de la bouche de son père qu'il savait de Barthanes que Damodred le fils avait quelques gros défauts, implicitement que ce mariage avait été convenu en toute connaissance de cela. Le politicien était donc prêt à vendre sa fille juste pour augmenter la renommée des de Cannelay qui serait désormais liée à la prestigieuse Maison Damodred... La mort dans l'âme, elle n'avait plus qu'à subir ce destin qui lui offraient les pires ordures que la terre ait jamais portés.

Elle fut unie à Gillain par les liens du mariage et durant de longs mois, sa vie ne fut plus qu'un cauchemar interminable. Il buvait de plus en plus, entraîné dans la spirale de l'alcoolisme, et il n'hésitait que rarement à infliger une correction à sa femme lorsqu'elle tentait de lui résister. Une partie d'elle mourut durant cette période-là. A la longue, elle se laissait faire et ne contredisait plus son mari, cédant à ses désirs pour se préserver de sa brutalité. Souvent elle retournait voir sa sœur, plus occasionnellement sa nourrice, et elle semblait retrouver le bonheur pour quelques instants, loin de celui qui la détruisait petit à petit. Un jour, alors qu'elle en supportait plus que son cœur ne le pouvait, elle se confia à Tazia et lui raconta tout, absolument tout, de ce coup de foudre à la désillusion et au malheur qui s'ensuivit. Cette femme, qui était en quelque sorte devenu un substitut de cette mère qu'elle avait perdu trop tôt , fut effarée par la gravité de la situation. Elle se doutait depuis longtemps que quelque chose ne tournait pas rond mais elle ignorait que c'était grave à ce point. Enfin quelqu'un qui la comprenait et qui lui proposa même ce qui devait ressembler à une échappatoire : s'enfuir. La proposition semblait absurde mais la nourrice eut tôt fait de convaincre celle qui autrefois était une enfant gaie et vivante. C'était la seule solution pour échapper à cette vie et si elle y parvenait, c'était avec plaisir qu'elle laissait richesse et opulence derrière elle !
Guidée par cette faible lueur d'espoir, Méléane prit sur elle encore quelques jours, le temps que tout soit prêt. Si elle devait s'enfuir, elle prendrait Sélène avec elle : son père n'avait hésité une seule seconde à condamner une de ses filles, non-négligeable était la possibilité qu'il recommence. Elle ne devait rien laisser au hasard en sachant qu'elle devrait s'occuper de sa fragile cadette. Déjà, elle avait prévu de se rendre à Tamawa où elle tenterait de refaire sa vie en cachant ses nobles origines au cas ou on la rechercherait. Le moment tant attendu arriva et la jeune épouse quitta en douce sa maison sitôt que son ivrogne de mari et tous les serviteurs se furent endormis. Elle s'échappait de nuit car elle voulait couvrir sa fuite le plus longtemps possible, suffisamment pour qu'elles soient déjà loin quand on se rendrait compte qu'elle et Sélène avaient quitté Cydonia. C'était un plan insensé, elle le savait, mais c'était la seule façon pour elle d'échapper à son avenir qui jusqu'alors lui avait semblé immuable. Tazia les attendait à l'extérieur de la ville avec un destrier et les affaires nécessaires au voyage. Méléane, elle, s'était principalement occupée de l'argent, emportant suffisamment de Talents pour subvenir à leurs besoins pendant plusieurs mois. La douce nourrice embrassa celles qu'elle considérait comme ses propres filles une dernière fois avant de confier un poignard à l'aînée. On n'est jamais trop prudent, avait-elle dit. Celle-ci avait sa famille qui habitait dans le joyau Cydien et elle ne pouvait se résoudre à tout abandonner pour partir avec ces deux enfants. l'adolescente ne lui en tint absolument pas rigueur car Tazia avait déjà risqué plus que son emploi pour elles. A partir de cet instant, Méléane de Cannelay disparût et seule Méléane subsista. Elle n'avait gardé son prénom que parce que c'était sa mère qui l'avait choisit. Son nom, hérité de son père, elle l'abandonna sans le moindre remord.

Le voyage fut long, tant pour elle que pour la gamine de neuf ans qui avait souvent besoin de se reposer malgré qu'elle restait en selle. Elles évitèrent les routes trop fréquentée, on ne savait jamais si un cavalier à leur recherche y passerait ou non. Après plusieurs journées de routes à vitesse de marche, Tamawa se profila à l'horizon, au plus grand plaisir des deux petites gens. Ici, elle recommenceraient tout depuis le début, loin de la cruauté de la noblesse, loin des hommes sans plus de scrupules que des animaux et si elle avaient dit adieu à une vie facile, c'était un bien faible prix à payer pour la liberté et, elle n'en doutait pas, le bonheur. Cependant, elle se fit bien vite chaparder la grosse bourse de Talents par un malandrin bien habile. Sans le sou, Méléane n'eut d'autre choix que de trouver une alternative pour qu'elle et Sélène puissent continuer à vivre.
Dans un premier temps, elles s'installèrent dans une auberge banale de la ville et Méléane se fit engager en tant que serveuse en échange d'une chambre et d'un repas pour les sœurs. Elle connut alors la peine des travailleurs, de ceux qui gagnent durement leur pain. Même si elle n'était pas très douée, n'ayant jamais travaillé ainsi de sa vie, la Cydienne compensait cela avec ses charmes qui rameutaient des clients supplémentaires, de vieux pervers attirés par le corps d'une jeune fille pas encore femme. Ces hommes la terrifiaient car elle voyait en chacun d'eux le Gillain à qui elle avait échappé. Elle avait essayé de ne pas prêter attention à ces mains qui se faisaient baladeuses à son passage, à ses regards indécents et à ces propositions tout simplement abominables qu'on lui lançait parfois mais elle ne tint pas bien longtemps, guère plus d'un mois avant qu'elle ne laisse son ressentiment s'exprimer. A peu de choses près, « Touche-moi encore une fois, sale porc, juste une seule fois et je te jure que je te la coupe et que tu la boufferas » fut ce qu'elle cracha au visage d'un de ces vieux dégueulasse. Pour un tel outrage envers un client, la patronne la mit dehors et dans aucune autre auberge elle ne parvint à se faire engager.
La rue, elles furent contraindre d'y vivre malgré Sélène qui était rarement au mieux de sa forme. Méléane se refusait à mendier, elle n'en était pas encore arrivée à ce point alors elle travailla là où elle le pouvait, parfois pour seulement un jour, parfois plus mais elle gagnait tout juste assez pour que sa cadette puisse manger à sa faim et pour qu'elle, elle ne meure pas de faim. Les nuits, elles les passaient dehors, blotties l'une contre l'autre sous une couverture que la belle était parvenue à subtiliser à un voyageur trop imprudent – elle était contrainte de se livrer de temps à autre à un ou deux larcins quand l'argent venait à manquer. Si Sélène s'endormait toujours bien vite et ce pour toute la nuit, Méléane ne dormait que peu malgré son épuisement : avec les gens qui rôdaient la nuit, mieux valait qu'elle ne dorme que d'un œil. Chaque jour, elle se tourmentait un peu plus tout autant qu'elle se refusait à accepter ses signes qui s'annonçait toujours plus comme une vérité : voilà deux mois qu'elle avait quitté Cydonia et depuis, elle n'avait plus eu ses règles. Elle savait ce que cela signifiait et ce que cela impliquait si jamais cette nouvelle vie devait voir le jour. Souvent, lorsque personne ne la regardait, elle pleurait. Elle pleurait à cause de ce destin qui ne voulait pas lui permettre de vivre en paix, à cause de cette sœur qui menaçait chaque jour de retomber malade, sachant que Méléane n'avait pas de quoi lui offrir les soins nécessaires, à cause de cet enfant qui grandissait en elle et dont elle se savait incapable de s'occuper, à cause de toute cette situation qui lui rendait la vie impossible. Mais elle ne pouvait pas abandonner car si elle baissait les bras, elle condamnait Sélène également. Elle ne montrait jamais rien de ses sentiments aux autres : s'il y avait bien une chose qu'elle avait compris, c'est qu'elle devait constamment avoir l'air forte pour qu'on la laisse tranquille et que sa sœur puisse se sentir rassurée, ainsi qu'elle se devait de sembler assurée, davantage lorsqu'elle ne l'était pas du tout. Elle ne se plaignit pas une seule fois et trima toujours plus au détriment de sa propre santé.
Quelques mois de plus et elle n'avait que la peau sur les os, si ce n'est cette légère rondeur de son abdomen qui trahissait son statut de future mère. Le pire dans tout cela était qu'elle ne voulait pas de cet enfant, surtout en sachant qui était le père ! Gillain continuait encore à la hanter, même ici.
A mesure que la grossesse avançait – elle devait en être à cinq mois – elle devenait de plus en plus faible, souffrant de malnutrition, Méléane s'était toujours privée au profit de Sélène qui à présent, parvenait à peine à se lever tant elle souffrait de sa constitution naturellement fragile. Avec l'hiver qui arrivait, rien de bon ne s'annonçait. Qui sait, peut-être que la première vague de froid les emporterait toute les deux dans leur sommeil, sans souffrances, dans l'indifférence générale... La seule chose positive, si cela pouvait porter ce nom, que la Cydienne retirait de cette situation, c'était qu'au moins dans cet état, elle n'avait plus à subir les regards dérangeants des hommes. La situation empira davantage les jours suivants et un matin, Méléane ne se leva pas. Elle était en proie à une trop forte fièvre pour son corps devenu frêle. C'était fini, elle le savait, sa propre maladie l'emporterait avant sa cadette. Peut-être reposerait-elle en paix après avoir eu une vie si agitée. Oui, elle avait abandonné tout espoir à présent.
Sa température élevée la faisait délirer un peu plus chaque jour, la rapprochant toujours plus de la fin, et c'était Sélène qui veillait sur elle à son tour, contre toutes attentes. Parfois, elle revenait avec une miche de pain qu'un marchand avait donné par compassion à une fillette de dix ans ou un fruit, volé à un vendeur insouciant, qu'elle partageait avec sa grande sœur. La future mère se souvint l'avoir entendu pleurer en la suppliant de ne pas mourir, lui demander de ne pas la laisser seule mais également elle l'entendu dire qu'elle allait chercher de l'aide. Méléane ne pouvait déterminer dans quel ordre se passèrent ces événements tant ses délires fréquents et sa fièvre lui grillaient le cerveau.

Quand elle se réveilla, la Cydienne était dans un lit qui lui-même se trouvait dans une vaste chambre double. Blottie contre elle, se trouvait la fillette un peu pâlotte qu'elle chérissait tant. Que s'était-il passé, avait-elle rêvé cette tragique fin ? Un bref passage de la main sur son abdomen lui confirma que non. Elle était toujours très maigre et enceinte, avec d'épouvantables nausées de surcroît ! Elle tenta de se relever sans réveiller sa cadette quand une main délicate se posa sur son épaule et la repoussa sur le matelas. Tournant vivement la tête, elle aperçut la propriétaire de ce membre inconnu. Grande, des cheveux aux reflets chocolat lui descendant plus bas que les épaules et la peau bronzée, elle était, il est vrai, plutôt jolie. Elle avait dans la trentaine et ses yeux d'émeraude trahissaient une grande tendresse. Cette femme, répondant au nom de Médéa, lui expliqua bien vite que c'était les appels de détresse de la petite qui l'avait conduite jusqu'à la malade. Apparemment, Sélène avait déjà tout raconté et sa sœur la réprimanda tandis qu'elle dormait. Elle ne pouvait cependant pas lui en vouloir, la femme assurément d'origine Almer transpirait tant la bonté que Méléane aurait sans doutes elle aussi lâché le morceau, elle pouvait bien faire cela pour celle qui méritait d'être appelée leur sauveuse. Le fait était que la petite ne connaissait qu'une version édulcorée des faits : Tazia lui avait dit que leur père avait été très méchant avec sa sœur et qu'il valait mieux qu'elles s'en aillent toutes les deux. Elle n'avait pas dit non, celle qui était l'équivalente d'une mère pour elle l'avait persuadée de suivre Méléane qui elle-même était la personne qu'elle aimait le plus et qu'elle aurait suivi jusqu'au fin fond des montagnes astorg si cela s'avérait nécessaire. Médéa ne posa pas de question superflue, se permettant juste de demander ce que leur paternel avait fait de « très méchant ». « Rien », lui répondit-elle, décidée à ne rien dévoiler de plus. L'Almer sortit de sa poche un anneau d'or représentant un serpent qui se mordait la queue que Méléane portait précédemment. Elle hoqueta de surprise, cet anneau à lui seul trahissait ses origines nobles – à moins qu'elle l'ait volé mais il aurait été vendu dans ce cas – et la Cydienne ne put nier venir d'une riche famille. Le bijou lui avait en réalité été offert par sa mère et celui-ci représentait le symbole de sa Maison avant qu'elle ne se marie à un de Cannelay. Pensant qu'elle les avait volés, on ne lui avait pas rachetés très cher son alliance et les autres bijoux qu'elle avait sur elle quand elle quitta Cydonia et, à ce prix, elle refusa de se séparer du dernier souvenir qu'elle avait de sa génitrice. Elle se ferma comme une huître et elle ne répondit plus à aucune question de Médéa de la journée. Elle se montra cependant très compréhensive et n'insista pas là-dessus mais se montra si convaincante que Méléane n'eut d'autre choix que d'accepter l'offre qu'elle et Sélène restent à l'auberge jusqu'à ce qu'elles soient remises.

De fil en aiguille, cela lui prit plus d'une semaine à retrouver la forme, à part son extrême maigreur et les nausées matinales qu'elle mit sur le compte de la grossesse. Elle profita de ce temps pour passer des moments en toute intimité avec sa cadette et pour faire davantage connaissance avec l'Almer. C'était une femme si douce, qui semblait répondre avec sincérité à chaque question à tel point que Méléane se sentit un peu coupable de se montrer parfois si froide avec elle. D'ailleurs, elle refusa de l'avouer mais elle avait en quelque sorte confiance en cette personne qui les avait sauvées d'une mort certaine – ou retardé l'échéance, selon le point de vue – et ce fut sans beaucoup d’appréhensions restantes qu'elle lui ouvrit son cœur et lui raconta son histoire. L'air grave, Médéa se contentait de hocher la tête de temps en temps et lorsque la Cydienne eut fini son triste récit, elle annonça d'une voix déterminée « C'est décidé, je vous prends avec moi ! ». Mais où ça, et pour quoi faire ? Tant de questions que son interlocutrice déballa pêle-mêle tellement la surprise était grande. Calmement, on lui répondit qu'elles avaient le choix entre une vie à la rue ici ou une existence moins pénible dans un endroit qu'elle jura sur sa vie être un havre de paix. La réflexion ne fut pas longue, si elles retournaient dehors, il y avait fort à parier que cela se termine de la même façon que la fois passée alors si même l'infime espoir il y avait d'avoir mieux, elle ne cracherait pas dessus.
Au final, les trois personnes se mirent en route et la petite troupe arriva dans une vaste forêt au nord avant que la femme ne se décide à leur révéler leur destination. Muria, un mot que Méléane aurait juré être une blague si elle ne sortait pas de la bouche de cette personne. Peut-être que ce n’était pas une erreur de suivre cette femme, mais peu importait puisqu’elle en aurait bientôt le cœur net.

Elles arrivèrent bel et bien dans le village Amazone et les deux sœurs s’y installèrent, sous l’œil toutefois bienveillant de Médéa qui s’occupait d’elles deux, La Cydienne n’étant plus à même de le faire pour sa cadette. Sélène recevait de nombreux soins et passait un nombre considérable d’heures avec des médecins qui faisaient de leur mieux pour l’aider à retrouver la forme bien que ce dont elle avait le plus besoin était le repos tandis que Méléane attendait sans joie aucune que sa grossesse arrive à terme. Elle redoutait la naissance de cet enfant qu’elle n’avait pas voulu, engendré par un monstre et qui en hériterait peut être le caractère. Ce rejeton, elle ne s’en sentait pas la mère ; on l’avait salie, brisé sa dignité et pour ne rien rajouter, un môme dont les traits rappelleraient sans doutes toutes les atrocités qu’elle avait endurées allait se pointer !? Quelques mois passèrent encore et Méléane enfanta. Ce qui aurait réjoui bon nombre de femmes la dégoûtait, pire, la terrifiait et ces sentiments n’en furent que plus fort lorsqu’elle se rendit compte d’à quel point le destin pouvait se montrer cruel envers elle : le nouveau-né était un garçon et malgré son jeune âge, ses yeux et sa bouche trahissaient ses origines paternelles. Peu importait la façon dont elle retournait les choses, la mère ne pouvait pas se voir en train de l’élever mais avait-elle seulement le choix ? Ces pensées la torturèrent nuits et jours alors qu’elle délaissait l’enfant aux soins de Médéa qui, une fois encore, s’était montrée aussi compréhensive que possible. La brune ne voyait qu’une seule solution afin de pallier à tout cela : L’enfant n’aurait jamais dû être conçu alors quel était le problème si elle se chargeait de lui ôter la vie maintenant, ce ne serait que justice, non ? D’affreuses pensées pour quelqu’un qui n’avait jamais tué qui que ce soit mais il y avait un fossé entre l’idée et l’acte et Méléane ne put tout simplement pas resserrer ses doigts autour du cou de ce petit être, elle ne pouvait pas tuer son fils, même si elle refusait de le reconnaître comme tel. La seule option envisageable fut appliquée : l’enfant fut confié à Médéa qui se chargea de le faire adopter par une Amazone qui elle, ne pouvait pas concevoir. Le nourrisson décédera d'une infection respiratoire trois mois après, et la jeune femme qui avait essayé de tirer un trait fut accablée en apprenant la nouvelle. Quoiqu'on en dise, il restait son fils...

Elle était à Muria, certes, mais cela ne l’empêcherait pas de se retrouver à la rue si elle ne faisait pas en sorte d’avoir de quoi vivre. Elle en discuta avec sa sauveuse qui lui révéla pour la première fois être au service de l’armée Amazone et pas à n’importe qu’elle poste, elle dirigeait le régiment des lancières, nommées Louves, et les entraînait ! Au final, la jeune femme se laissa embobiner et se retrouva avec une lance d’exercice en main avant d’avoir eu le temps de dire ouf. Etonnamment, la séance lui plut malgré les nombreux hématomes qu’elle eut le déplaisir de voir apparaître et son corps encore un peu maladroit. Six mois plus tard, on la jugea suffisamment habile à la lance pour ne pas nuire ni à elle ni aux autres et pour qu’elle puisse officiellement rejoindre les rangs des Louves. Les choses semblaient se dérouler pour le mieux : Sélène était entre de bonnes mains et n’avait plus à craindra de tomber malade autant qu’auparavant tandis qu’elle, elle entamait une carrière militaire.

Huit années passèrent ainsi, et pourtant Méléane n’oublia pas une seule seconde ce qu’elle avait subi plus jeune ; ce qui était devenu une crainte envers la gente masculine s’était lentement mu en aversion pour eux, moins elle les voyait et mieux elle se portait ! La jeune femme avait à présent pris confiance en elle et se montrait impitoyables envers ceux et celles qui mettaient sa paix en péril. Et un jour, Médéa la choisit pour une mission bien spécifique…
Elles étaient trois, Médéa – La Capitaine –, Jovah – la Vice-Capitaine –, et la Cydienne, choisie afin de s’aventurer sur les terres cydiennes afin d’y récupérer une femme qui avait déserté la cité pour un village lointain de Cydonia et qui menaçait de révéler ce qui les aurait toutes perdues. « Aucune pitié à avoir pour ces gens-là », pensa-t-elle, sitôt qu’elle serait trouvée qu’on l’emmènerait de force à Muria ou, si elle résistait … La fouille du village se fit sans encombre et, malheureusement,la fugitive ne se trouvait ni dans le hameau ni dans les environs. C’est donc bredouilles qu’elles décidèrent de rentrer à Muria.
Alors qu’elles passaient non loin d’une forêt de pins, un grand cri déchirant les cieux les firent toutes se redresser sur leur selle, à l’affut de l’émetteur de ce bruit. Une silhouette menaçante se dessina à l’horizon, se rapprochant chaque seconde un peu plus du groupe des trois femmes. Alertée par son bon sens, Médéa banda son arc et semblait prête à s’en servir. La forme s’affirmait en ce qui ressemblait à un énorme oiseau au corps massif. La première flèche partit, se planta dans l’animal qui ne ralentit pas le moins du monde et, avant que quiconque n’ait le temps de réagir, qui s’attaqua à elles ensuite. La créature mi-lion mi-oiseau s’attaqua tout d’abord à celle qui lui paraissait être la plus dangereuse, à savoir la Capitaine, lui lacérant mortellement le visage d’un puissant coup de patte. Méléane avait juste eu le temps de brandir sa lance et de s’en servir comme d’un javelot, perçant profondément le flanc de la bête à plusieurs mètres de distance. Le griffon, meurtri, prit la sage décision de s’enfuir à pattes, trop faible pour voler, avant que sa vie ne soit abrégée. La cydienne s’élança aussitôt au triple galop à sa poursuite, hurlant à Jovah, pourtant sa supérieure, de s’occuper de leur Capitaine. La lancière rattrapa la bestiole hybride plus loin et tout se déroula si vite qu’elle en eût à peine conscience : Aveuglée par la haine de voir sa chef mais aussi son amie au seuil de la mort, elle réfléchit à peine en sortant le long couteau pendu à sa ceinture et ne reprit contact avec la réalité que lorsqu’elle eût égorgé le griffon, trop affaibli pour se défendre correctement. L’avoir tué ne la faisait pas vraiment se sentir mieux mais elle savait qu’elle avait fait ce qu’elle devait. Une autre cri semblable à celui d’avant la tira de ses pensées et la fit tressaillir à l’idée d’avoir à affronter une deuxième de ces bêtes-là. Les arbustes bruissèrent au passage d’une petite boule de poils et de plumes qui se précipita jusqu’au cadavre pour y pousser des plaintes déchirantes ; L’animal avait juste cherché à retrouver sa progéniture, peut-être était la faim qui l’avait désespérément poussé à s’attaquer aux humains, en surnombre de surcroît et à s'aventurer si loin puisque pour le peu qu'elle en savait, ces créatures vivaient dans le nord ? Par caprice ou par un relatif instinct maternel, Méléane prit le griffoneau guère plus gros qu’un chaton dans ses bras et l’apporta avec elle avec la ferme intention de la ramener jusqu’à Muria quand elle alla retrouver Médéa et Jovah. La première était étendue au sol avec une couverture par-dessus le visage comme il était coutume de le faire pour ceux qui quittaient le monde des vivants et sa subordonnée secoua la tête d’un air résigné quand la brune parvint à sa hauteur. Médéa n’était plus, elle était partie pour l’au-delà et rien ne la ferait revenir. La Cydienne avait été impuissante et la douleur indicible qui lui fendait le cœur parvint à arracher quelques larmes à cette femme qui habituellement montrait un cœur de pierre.
Jovah fut promue au rang de Capitaine pour qu’enfin Méléane hérite du poste vacant. Des années plus tard, lors de la bataille de Cydonia, Jovah perdit la vie et la Cydienne géra les Louves en attendant que la Chef des Sentinelles leur donne une nouvelle Capitaine, qui leur fut donnée peu après quand Myriam, une nouvelle venue à Muria, accéda au poste.

Le temps passe et rien ne l’arrête. En 149, La Vice-Capitaine occupait ses fonctions avec sérieux et se montrait si efficace et autoritaire qu’elle obtint la promotion d’être en charge des Soumis, ce qu’elle pouvait refuser bien entendu mais elle y réfléchit attentivement avant de se prononcer. Elle détestait les hommes à présent et accepter ce poste reviendrait d’une certaine façon à se rapprocher d’eux. La lancière allait refuser quand un autre aspect de la chose lui apparut : elle aurait à les supporter, oui, mais pourrait aussi s'assurer elle-même que les hommes représentaient un moindre danger en ces murs en ayant cette position car elle préférait faire les choses elle même plutôt que de déléguer cela à quelqu'un d'autre. Elle accepta.
Les années suivantes furent sujettes à de nombreux évènements avec la guerre contre Azael et son armée mais cela lui fit aussi comprendre que Muria n’était pas à l’abri de tous les dangers comme elle l’avait cru si aisément depuis son arrivée au village.
Méléane avait toujours été proche de sa jeune sœur mais les choses commencèrent à devenir plus complexes lorsqu’un homme vint s’immiscer dans leur relation. Au début, elle n’avait rien remarqué et tomba des nues quand elle vit Sélène embrasser le Soumis. Incroyable, la brune avait passé tant d’années à expliquer à sa cadette qu’il ne fallait jamais placer sa confiance dans un homme pour en arriver à ça !? Elle en discuta avec ça sœur, une conversation très mouvementée mais rien n’y fit, la demoiselle ne voulait pas entendre raison. La suite se déroula sans elle, les fiançailles, le mariage, ... car les relations entre les deux sœurs étaient devenues plus que tendues. Encore une fois, un homme lui pourrissait la vie… Elle avait déjà très sérieusement songé à le persuader de se tenir loin de sa soeur mais elle ne pouvait décemment pas lui imposer quelque chose comme ça, sans raison valable, aussi le surveille-t-elle, à la recherche de tout ce qui pourrait ouvrir les yeux de sa cadette sur la nature masculine. Oui, elle se méfiait de cet homme car derrière son allure de personne très fréquentable pouvait bien se cacher un autre de ces monstres. Elle ne souhaitait bien entendu pas que ce soit le cas, tenant à la sécurité de Sélène, mais peut-être qu'au fond d'elle, elle voulait que cet homme ne soit pas aussi blanc qu'il le montrait, pour prouver à sa jeune soeur à quel point elle se fourvoyait en faisant confiance à un homme mais aussi pour pouvoir renouer de vrais liens avec elle, comme au bon vieux temps.
Depuis, Méléane mène sa vie et ses Louves d’une main de fer, mettant toujours la rigueur et la discipline en avant. Pour les hommes, elle s'en occupe comme l'exige son poste quoiqu'elle se soit un peu durcie au vu de la nouvelle population de Soumis qui arrivait en masse: être parmi des voleurs et autres criminels ne la rassurait pas du tout et ne faisait que l'inciter à davantage de méfiance mais aussi d'attention pour qu'un évènement tel que celui de l'empoisonnement de Lùkhas ne se reproduise plus.




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MessageSujet:
Re: Méléane
   Méléane EmptyDim 30 Oct - 3:20

Bonjour et bienvenue =)

Alours, comme d'habitude, je vais lire ta fiche au fur et à mesure et te dire si quelque chose ne va pas quant à la validation ! Let's go !

- le métier de Sentinelle implique de prendre les compétences qui y sont affiliées (notamment archer), pour Méléane, tu as le choix, soit tu décides qu'elle est Sentinelle auquel cas, il faudra prendre la compétence archer, soit tu décides de la faire soldat (l'armée Amazone comprenant 5% de soldat environ)
- Méléane n'a pas pour ambition de devenir Capitaine, sinon à son âge, elle le serait déjà ^^

- Méléane ne cherche pas à être supérieure aux hommes, elle ne les aime pas, ce n'est pas tout à fait pareil Wink

- Il y a une nuance entre détester les hommes et les voir morts ... je ne tiens pas à ce que Méléane serve à ternir l'image des Amazones, elle n'a pas été créée pour cela ! Qu'elle les frappe de temps à autre, je tolèrerai, par contre, qu'elle se permette de les tabasser ou de les tuer pas question.

- Je ne suis pas spécialement pour l'histoire de l'enfant mais ça colle tellement bien dans le récit que tu as fait (très agréable à lire d'ailleurs ^^) que je veux bien que tu laisses ça comme ça, en revanche, je préfèrerais que le garçon soit mort à la naissance pour éviter les conséquences futures >.<
- Une Almer et une Cydienne dans un village Astorg n'est pas possible à moins de se déguiser et d'infiltrer Wink
- Tu es sure de vouloir marier ta sœur à un Soumis ? A partir de 151 ce sont majoritairement des violeurs and co, à moins qu'elle soit tombée sur un homme qui vagabondait juste près de la cité ? (C'est un détail, je ne sais pas si tu as vu les lois de la cité qui parlaient de cha n_n)
- Pour l'empoisonnement de Lùkhas, en tant que chargée des Soumis, tu as été tenue personnellement responsable de cette erreur et c'est Philéa qui a fait taire le vent de révolte Wink


Dernière édition par Eléa le Dim 30 Oct - 16:04, édité 1 fois
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MessageSujet:
Re: Méléane
   Méléane EmptyDim 30 Oct - 20:45

Alors:

- Je prendrai Soldat alors.
- Pas faux, je n'avais pas vu les choses sous cet angle, j'abandonne cette option.
- C'est modifié.
- C'est édité aussi.
- Je n'avais de toutes façons pas l'intention de l'utiliser. Il mourra durant son enfance, pour les raisons que je t'ai déjà exposées.
- Ca se passera sur les terres cydiennes.
- Sûr et certain !
- Je laisse tomber ce passage.

Je pense n'avoir rien oublié et que ce doit être bon à présent ^^
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MessageSujet:
Re: Méléane
   Méléane EmptyLun 31 Oct - 9:28

Dans ce cas, validé ^^
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Re: Méléane
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