Azthia Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs... |
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| [DP]155- He's a pirate ! (Pv faelin) (terminé) | |
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Ithilion
Nombre de messages : 703 Race et âge : Cydien de 32 ans Cité : Silmarie Métier : élémentaire Feuille de personnageCompétences: Acrobatie/ manipulation du vent/ combat à mains nuesCompétences bonus: illusion/CalligraphieRéputation : (10/10) | |
| Sujet: [DP]155- He's a pirate ! (Pv faelin) (terminé) Lun 21 Nov - 15:48 | |
| L'odeur de l'iode marin, transporté par la brise matinale, enveloppait tout le port de Cydonia. L'aube venait à peine de se lever, mais déjà les vigoureux marins étaient à pied d’œuvre pour charger leurs cargaisons avant de partir sur le large. Au milieu de cette vaste fourmilière ou chaque individus vaquaient paisiblement à sa tâche, un évènement peu habituel alla troubler la monotonie de leurs gestes.
-Il est par la, juste à droite !
Les bruits de courses résonnaient à travers le labyrinthe formé par les dizaines de caisses empilées. Le fracas de métal alertait l'attention de tout le monde. A une vingtaine de mètres environs devant eux, homme vétu comme un vagabond courait à vive allure. La fatigue pesait de plus en plus sur ses jambes au fur et à mesure que se prolongeait la course poursuite. Pourtant, le fuyard était rapide et agile, il zigzaguait dans tout les coins, bifurquait à certaines intersections de façon totalement illogique pour éviter de se faire prendre en tenaille par la patrouille.
-Prenez le par la gauche ! Et vous ne restez pas planter la ! Au nom du consul, je vous ordonne d'attraper ce renégat !
La colère du meneur tira un sourire à Ithilion. Leur désorganisation total leur faisait payer le prix fort. C'est à dire l'échec. Les dizaines de matelot ainsi interpellés ne bronchèrent pas d'un pouce à son passage. En même temps, pour cela ils auraient dû abandonner la recette de leur pêche matinale, un acte évidemment impensable. Derrière lui, les gardes n'avaient toujours pas abandonné. En même temps, liam pourrait leur faire amèrement regretté d'avoir laissé filer une énième fois l'auteur du kidnapping de la fille du consul. Surtout au sein même de la cité ! Ithilion savait qu'il devait en terminer au plus vite, car d'autres renforts devaient surement déjà se précipiter sur les quais. Son pied se posa sur un cageot, il se servit de son élan pour se propulser dans les airs. Sa main droite attrapa la corde d'une poulie, et sous l'effet de la vitesse, le treuil pivota sur place pour se retrouver l'autre coté du mur. Pendant quelques secondes, il resta immobile, pendu à sa corde, fier de son action. Puis il vit surgir quatre soldats d'une intersection. Ni une, ni deux, il lâcha prise pour retomber sur la planche de travail d'un poissonnier en pleine labeur. Ce dernier proféra des séries de jurons à l'impertinent qui avait mit tout son chantier en pagaille. L'immense hachoir qu'il tenait en main fendit l'air en tourbillonnant. Un bruit mat retentit juste à droite de l'oreille de l'ex-zelote. La lame s'était fiché à la hauteur de ses yeux dans un poteau en bois à quelques centimètres de son visage.
- qu'est ce que tu as ? lui demanda Ithilion. Il est pas frais ton poisson ? Faut pas avoir la rager pour ç..
Les apostrophes de ses poursuivants le coupèrent net dans sa tirade, et l'obligea à reprendre sa fuite. Malheureusement, la situation qu'il avait supposé eu lieu. Sans qu'il ne puisse y faire grand chose, les dizaines de gardes réussirent à le bloquer contre la bordure du quai à force de le rabattre sur la position des autres groupes. Le capitaine de cette mission, un grand brun de plutot bonne envergure, se détacha de l'assemblée pour s'avancer vers leur prisonnier.
-Ithilion Gwendilan ! Enfin, votre insolence et votre imprudence vous auront perdu.-Cela te fait jubiler de me voir ainsi à ta merci n'est ce pas ? C'est triste de s'extasier d'une telle efficacité médiocre, surtout qu'il me semble que je n'ai pas encore les fers aux mains.
La mine réjouissante du gradé s'estompa subitement devant la réplique arrogante du renégat. Piqué au vif, il fit signe à deux hommes se s'approcher pour capturer définitivement cet ennemi publique. Une fois dans les geôles de Cydonia, attendant la sentence de mort qui tombera inexorablement de la part du tribunal, l'animal fera moins le fier. Un détail le titilla cependant dans l'attitude de ce dernier. Impassible, il attendait tranquillement que les deux soldats l'empoignent. Pourtant, dans les rapports, il était clairement expliqué que cette homme n'était pas du genre à se laisser faire. D'ailleurs, il se souvint d'une ligne particulièrement importante, écrite en encre rouge et en majuscule. Peu à peu que la stupeur se dessinait sur son visage, les lettres reformèrent les mots dans son esprit :
" Attention, l'individu est devenu maitre dans l'art de l'illusionisme!"
Au même instant, les mains des deux laquais traversèrent le corps fantomatique d'Ithilion, le contact de la chair réel décomposa l'être spectral en une multitude de colombes blanches. Sous les yeux goguenards des marins assistant passivement au spectacle, les soldats se rendirent compte avec dépit qu'ils rentreraient une fois de plus bredouille.
A quelques mètres de profondeur sous leurs pieds, Ithilion nagea jusqu'à une imposante forme sombre rejoignant la surface de l'océan. Lorsqu'il refit surface, il se tenait à coté de la coque d'un voilier qui s'éloignait du port paisiblement. Le long de la coque descendait une échelle à barreaux incrusté dans les longues planches en bois composant le navire. Elle servait à descendre dans les canots lorsque le bateau mouillait au large. Se faisant gentiment aidé par la houle de la mer, ithilion réussit à saisir le premier échelon. Il se hissa à la seul force de ces biceps tout endoloris et grimpa silencieusement pour arriver à la rambarde. Un oeil discret pour vérifier que personne ne le verrait s'infiltrer lui permit de voir qu'il s'agissait d'un vaisseau de transport. Tant mieux, il arriverait mieux à se fondre parmi les passagers. Soudain, sa vu fut obstrué par une paire de bottes noirs. En remontant, il découvrit un pantalon incrusté de renforts en cuirs noirs qui lui rappelèrent quelque chose. Vint ensuite une magnifique tunique du même cuir arrondi en haut du tronc par une poitrine assez généreuse. Enfin, son regard se stoppa net sur les deux yeux bleus qui le fixait avec surprise. Deux saphirs à la profondeur inscrutable, encadrés par une longue chevelure noir jais faisant contraste avec la pâleur de son visage. Ce minois si jolie, le détective le reconnut immédiatement. Même si elle ne devait surement pas connaitre son identité, pour avoir passer un bon moment à ses côtés lors de l'affaire "Sombre Présage", comment ne pas reconnaitre la sublime et fatale Faelin ?
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Faelin
Nombre de messages : 289 Âge : 27 Race et âge : Cydienne - 22 ans Cité : Cydonia Métier : Chasseuse Feuille de personnageCompétences: Transformation animale (Loup), Pistage, ArcherCompétences bonus: Dressage (Renard)Réputation : (6/10) | |
| Sujet: Re: [DP]155- He's a pirate ! (Pv faelin) (terminé) Jeu 15 Déc - 16:22 | |
| Assise sur la jetée, Faelin contemplait le ressac qui baignait les rochers marins ; les eaux bleutées et azurées du port se mouvaient en de doux tourbillons qui par tempête surprenaient les bateaux de pêche. L'écume bouillonnait dans les cavités créées par la roche, lavait la digue de ses impuretés ; les écueils brillaient de mille feux sous les rayons du soleil, renvoyant des reflets irisés. Au loin, fendant un miroir d'eau, quelques bélandres suivaient doucement leur cours et ralliaient paisiblement le rivage. Nulle vague n'ondulait l'océan, nulle aspérité ne troublait la perfection de l'onde marine ; un calme absolu régnait en maître incontesté sur le reflux. Le ciel s'était en ce jour paré d'un bleu céruléen rare, que l'on ne voyait que rarement ; cette couleur, malédiction pour les marins, était annonciatrice des jours de tempête, signant l'arrivée prochaine de violentes rafales. Rares étaient les aguerris de la mer et de ses secrets qui louaient la présence d'une telle couleur ; tous connaissaient les vents prochains et leur violence légendaire. Il n'était secret pour quiconque que le mistral de ces contrées n'épargnaient guère les chaloupes ; un amphibien eut été témoin des nombreuses épaves peuplant les fonds marins irréguliers. Tous fauchés par la tempête. Toutes ces vies achevant leur course dans des bras de sable bis, ayant pour dernière vision ce ciel céruléen occulté de nuages. Cependant, en ce jour, l'empyrée était vierge de toute forme immaculée ; pas même un cirrus n'osait s'aventurer à la conquête de la voûte bleutée. La brise marine se faisait également discrète, taisant farouchement sa présence, se contentant de soulever quelque mèche de cheveux ou quelque pan de tissu infortuné. Etrangement, tous indices préludant la tempête augurée par le ciel étaient inexistants. Aucun doute ne subsistait ; quelque chose allait arriver. La jeune femme, accoudée à un belvédère, avait un regard vide, prisonnier du vague. Ses cheveux soulevés par un timide Zéphyr créaient autour de son visage pâle une crinière indisciplinée ; malgré la bonne volonté dont elle avait fait preuve, rien n'avait pu résoudre sa chevelure à s'assujettir, et elle avait été contrainte de la laisser libre au vent. Des mèches ébène virevoltaient au gré du Noroît qui relayait ponctuellement le Zéphyr. Sa tenue vestimentaire avait été choisie à la hâte, dictée par le hasard mais arrangée par un goût sûr. La main alerte s'était empressée de prendre le premier vêtement qu'elle rencontra alors ; sa victime fut une robe capucine de soie, qui fut enfin sortie de sa torpeur. La jeune demoiselle n'avait pour ainsi dire jamais apprécié les tons rosés, c'est pourquoi cette infortunée était restée si longtemps oubliée ; toutefois, offerte par sa mère, elle l'avait conservée précieusement tout au long de ces longues et harassantes années. Un curieux hasard avait forcé ses doigts à la saisir, et la hâte obligée à l'enfiler sans attendre. Cette couleur inhabituelle à la jeune femme ne lui ressemblait pas, ne traduisait pas ce qu'elle était ; elle lui conférait cependant une aura de douceur que son vêtement de cuir ne lui octroyait pas à son contraire. Le tableau avait été agrémenté de quelques breloques sonnantes et tintantes, qui s'entrechoquaient à chacun de ses mouvements ; le bois poli et verni s'était vu offrir de charmantes compagnes nommées plumes, aussi légère que la brise. A son poignet, reliés par un fin fil usé, pendaient quelques coquillages immaculés, vernis jadis et aujourd'hui usés et fêlés. Un assortiment certes inhabituel mais qui montrait que le désintérêt de Faelin pour sa tenue n'était que partiel. Un piaillement de goéland tira la jeune femme de sa rêverie ; ses prunelles se détachèrent de l'horizon, et consentirent à se fixer sur quelque chose de plus accessible que l'infini. Avec un soupir de lassitude, elle se détacha de la rambarde à laquelle elle était accoudée, et se remit en route pour chez elle ; en définitive, cette journée au port n'avait guère été constructive. Perdue dans sa contemplation, égarée dans ses pensées, le soleil avait décliné de son zénith et s'apprêtait à disparaître derrière les montagnes de l'Ouest, teintant le ciel du cinabre de son crépuscule. Foulant les pavés d'un pas lourd et pesant, la jeune demoiselle se dirigeait sans conviction vers son allée ; rien ne l'obligeait à rentrer, mais rien n'avait assez d'intérêt pour la faire rester à l'extérieur. Elle inspira l'air qui fraichissait sous l'arrivée imminente de la nuit, frissonnante ; que pouvait-elle bien faire en cette soirée ?...
« Des alciyons, j'en ai vu plein dans ma vie de marin. J'peux vous assurer, y'a rien de plus dangereux que ces bêtes-là ! C'vicieux, ça vous attaque sans relâche. Quand on en croise, vaut mieux déguerpir fissa si on tient à la vie. »
Un peu plus loin, perché sur un muret, un vieux marin haranguait la foule, attisait la curiosité des gens, racontent ses aventures extraordinaires. Derrière lui, un bateau plus qu'imposant était amarré, et nombre de mousses et corsaires défilaient devant le galion, portant provisions et armes pour un nouveau départ. Certains d'entre eux adressaient quelques apostrophes rieuses au vieux marin qui continuait de disserter sur les alciyons. Des alciyons. Quelles étranges créatures elles étaient ! Jamais encore Faelin n'avait pu en voir, mais de nombreuses sections d'encyclopédies avaient été dédiées à cette race méconnue, et lui avaient permis de mieux découvrir cette bête des plus rares. Une créature volante qui vivait dans les îles et volait constamment au-dessus des océans, hargneuse à souhait et qui ne se laissait guère facilement avoir. Un combat en mer en était d'autant plus difficile, qu'un alciyon adulte pouvait facilement faire chavirer un navire. Et ces détails tous plus croustillants attisaient sans cesse l'intérêt et la curiosité de la jeune femme qui, sans qu'elle s'en rendît compte, se rapprochait de plus en plus du groupe d'intéressés.
« Vous voyez, on est en train de réapprovisionner notre navire, juste derrière. On lève l'ancre demain à l'aube ! On emmène des passagers jusqu'aux îles. Quand j'y repense … Vous ne savez pas la meilleure ? Un couple de bourgeois en fait partie. Ils veulent voir des alciyons, il paraît. La femme ressemble à une sucrée qui mériterait une paire de claques, et l'homme semble aussi assuré une épée à la main qu'un faon tient solidement sur ses jambes alors qu'il vient à peine de naître. Si ça ne tenait qu'à moi, je ne laisserais pas des gens pareils monter à bord ! »
A côté, un enfant qui semblait aventureux et bien téméraire demanda d'une fois pleine de défi au vieux marin ce qu'il faut, selon lui, pour embarquer. Le matelot réfléchit quelques instants, puis il répondit après une vague hésitation :
« Pour être franc, gamin, je sais pas trop. Tout dépend de la personne. Mais je dirais qu'il faut savoir se battre. Chasser, encore, c'est l'idéal. Tenez, comme la demoiselle là-bas ! » dit-il en pointant du doigt Faelin.
La jeune femme rougit sous le nombre de regards qui se tourna alors vers elle, et ne put balbutier que quelques mots :
« Mais comment … ? »
« On ne peut rien me cacher ! Non, plus sérieusement, un tel arc n'est pas adapté pour le combat, et une sucrée ne se promènerait pas avec une arme pareille sur le dos. Je crois donc ne pas me tromper en affirmant que vous chassez. »
« En effet … »
« Vous savez quoi ? Vous devriez embarquer avec nous ! Ca ferait déjà quelqu'un de plus intéressant que ces imbéciles qui croient pouvoir tout faire parce qu'ils ont de l'argent. Je paris ma moustache qu'ils vont tous les deux se pâmer devant la première bestiole dentée qu'ils vont voir ! Vous avez déjà chassé de l'alciyon ? »
« Non, jamais. Je n'ai eu qu'affaire à du gibier et des prédateurs classiques, ainsi qu'un cerbère nain. »
Un murmure parcourut les gens qui suivaient la conversation ; un cerbère nain n'était guère une créature courante, et l'on rencontrait peu souvent des bêtes aussi hargneuses que celles-ci. Alors qu'une jeune femme parvînt à en achever une, c'était inconcevable !
« Vous devriez vraiment venir, vous savez. Ces bestioles-là vont vous plaire. »
∞
Sans comprendre pourquoi, la jeune femme avait accepté. Elle avait embarqué sur ce navire, qui partait pour les îles. Du haut de sa vigie, le vieux marin malicieux lui adressait parfois un sourire, sans toutefois délaisser son poste ; l'œil aux aguets, il surveillait avec une précision redoutable les horizons, n'hésitant pas à demander confirmation lorsqu'il lui semblait voir quelque étrange créature voleter dans les airs. Une envie de changement l'avait amenée sur ce pont, en quête de sensations. Il y avait maintenant trop longtemps qu'elle s'ennuyait à Cydonia, comme un fauve enfermé dans une cage des plus étroites, sans possibilité de sortie, ressassant tout ce qu'il lui restait sur le cœur et dont elle ne pouvait se libérer. Cette excursion était une occasion rêvée, qui lui permettrait de s'évader ; son esprit enfin pourrait se libérer de cette pression continuelle qu'elle s'infligeait en s'imposant une solitude extrême. Un choix de vie, pensait-elle ; mais ce supplice qu'elle subissait la faisait dépérir, la menait à sa perte. Il était désormais fréquent qu'elle tombât malade ; ne se préoccupant plus d'elle-même, la jeune femme marchait droit vers un précipice dont elle ne pourrait remonter. Accoudée à la rambarde du pont, la jeune femme contemplait le paysage dépouillé se profiler au loin ; le bateau quittait à peine le port, et s'engageait sur la voie de l'océan. Le ciel avait cédé sa couleur céruléen de la veille à un bleu fumé et doux. Quelques cirrus s'étaient décidés à venir peupler sa surface, et ponctuait l'empyrée de touches de blanc. Au loin, l'horizon s'étendait à l'infini, ligne parfaite, fossé entre ciel et terre. L'eau composait l'essentiel du paysage ; aucune île, aucune terre autre que le port nouvellement quitté ne se laissait apercevoir parmi le bleu omniprésent. Faelin soupira à nouveau ; le voyage jusqu'aux îles allait être long. Très long. Aucun alciyon ne montrerait le bout de ses ailes si près d'ici, mais la jeune femme espérait pouvoir se mesurer à l'un d'eux le plus rapidement possible ; elle n'aurait pas supporté d'avoir fait ce voyage inutilement. Soudain, elle entendit un grattement sur le bois ; regardant le pont, elle ne vit qu'un mousse occupé à récurer le bois usé par les bottes qui le foulait inlassablement. Un gémissement d'effort se fit entendre, et baissant la tête, la jeune femme découvrit un homme grimper le long de la coque, juste à son côté. Ce dernier se hissa sur le pont principal, et se releva nez-à-nez avec Faelin. Son œil ne put s'empêcher de détailler l'étranger ; elle se tenait face à un homme bien bâti, aux muscles finement dessinés. Une chevelure céruléenne encadrait son visage à la pâleur extrême. Ses yeux étaient tels deux cobalts finement polis, qui scintillaient dans leur orbite. Entièrement trempé, il semblait être remonté sur le bélandre après avoir plongé dans l'océan ; des gouttes d'eau perlaient encore le long de certaines mèches azur, avant de se détacher de leur piédestal pour rejoindre un lit de bois. La jeune femme, surprise, ne sut que balbutier devant cet étranger :
« Euh … Vous allez bien ? »
Une question tout à fait stupide, mais rien de bien plus évolué ne lui avait traversé l'esprit sur le moment. C'était une réaction tout à fait risible, mais il n'est pas un secret pour vous que Faelin n'avait guère les paroles intelligentes innées. La surprise de cette apparition l'avait prise de court, et elle ne savait que faire de mieux.
[Sorry pour le retard TT_____TT] |
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Ithilion
Nombre de messages : 703 Race et âge : Cydien de 32 ans Cité : Silmarie Métier : élémentaire Feuille de personnageCompétences: Acrobatie/ manipulation du vent/ combat à mains nuesCompétences bonus: illusion/CalligraphieRéputation : (10/10) | |
| Sujet: Re: [DP]155- He's a pirate ! (Pv faelin) (terminé) Lun 30 Jan - 20:49 | |
| La réaction de Faelin tira un sourire au passager clandestin. Lui qui pensait qu'elle s'occuperait de son cas ou lui attirerait des ennuis en alertant les matelots. Enfin, rien n'était joué encore.
« Euh … Vous allez bien ? » -Évidemment ! repondit Ithilion au tac au tac. Quoi de mieux que de se prendre un bon bain avant de repartir n'est il pas ?
Tout en parlant, il s'était hissé sur le pont en vérifiant au préalable que personne ne s'était aperçu de son petit manège. Rassuré, il tira un immense sourire à son ancienne coéquipière de l'affaire sombre présage.
-Elle n'est pas très chaude. rajouta-t-il en essorant sa veste.vous....vous vous demandez sûrement le pourquoi du comment.
Devant le manque de réaction de la demoiselle, sans doute encore étourdi par la sur-réalité de la situation, le cydien enchaina direct :
-Et bien parce que...Mais voila mon billet si cela peut vous rassurer.
Sa main se plongea hativement dans sa veste gorgée d'eau et en ressorti un bout de papier. Avant qu'il n'est pu le déplier, une rafale de vent choisit étrangement ce moment pour lui arracher le passe d'entre ses doigts et l'envoyer par dessus bord.
-Non !! Mon Billet !!! NAOOOOOONNNNN!!
Bien entendu, lorsque l'on connaissait Ithilion, il fallait se douter que tout ceci n'était qu'une piètre mise en scène ébauchée rapidement pour ce sortir de cette galère. En tentant de le rattraper, il faillit basculer par dessus bord. Le petit bout de papier vierge se posa délicatement sur la surface de l'eau, avant de se faire happer par un remous. La mine déconfite, il se tourna de nouveau vers Faelin.
-Et bien...tant pis...je viens de perdre toute crédibilité, je ne m' y attendais pas à ce coup la. Ma bonne fortune habituelle....J'ai l'impression que je vais encore avoir des ennuis alors que tout allait pour le mieux dans le meilleurs des mondes.
Comme si il venait de se réveiller, il secoua la tête et saisit la main droite de la femme tout en s'inclinant courtoisement.
-Je me nomme Zico ! Zicos Hel' dy Lapasta! Descendant d'une grande famille de saltimbanque, parcourant le monde pour apprendre les mystères de dame Nature et transmettre mon savoir à travers danse, musique et poésie.
Dans le dos de la chasseresse, son arme favorite était toujours calée à sa place. Son carquois pendouillait à la ceinture, remplit de flèches prêtes à faire mouche. Bref cette redoutable archère n'avait pour ainsi dire presque pas changé.
-Dites moi, c'est un très joli attirail que vous transportez ! j'espère que cela n'est pas utilisé pour déposséder une âme humaine de son corps ? |
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MJ
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| Sujet: Re: [DP]155- He's a pirate ! (Pv faelin) (terminé) Ven 2 Mar - 9:49 | |
| [ Suite au départ de Faelin, le topic est terminé.
Désengagés : Ithilion, Faelin ] |
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| Sujet: Re: [DP]155- He's a pirate ! (Pv faelin) (terminé) | |
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| | | | [DP]155- He's a pirate ! (Pv faelin) (terminé) | |
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