155 [DP]Faux espoir mais vrai rencontre(pv Faelin) (terminé)

Les quatre pattes d'Agranos s'enfonçaient sans un bruit dans l'épais tapis de feuille qui recouvrait le sol de la forêt. Il déambulaient silencieusement entre les arbres, de minces rayons de soleils le zébrant de rayures dorés. La forme du loup était vraiment celle qu'Agranos préférait, souple, silencieux, il permettait au déserteur de fouiller la forêt no seulement par la vue mais également par l'odorat, ce qu'un faucon ne pouvait bien évidemment pas faire. Cela faisait presque deux heures que le mercenaire transformé en animal fouillait cette partie de la forêt central d'Azthia, sans succès pour le moment. Il huma l'air de la forêt une nouvelle fois, ses narines sur développer captèrent une multitude d'odeurs qu'il identifia sans mal: , fleurs à peines écloses, humus, herbes fraîches, gibier....mais pas la moindre trace d'une amazone ou même d'un humain. Ayant déja fouiller une bonne partie de cette forêt proche d'Erathia Agranos avait peu d'espoirs de trouver Muria ici. Mais il voulait faire les choses proprement et il s'en serait voulut de laisser une partie d'une forêt inexplorés. Même si mener une recherche qui avait très peu de chance d'aboutir n'était pas vraiment quelque chose d'excitant Agranos préférait cent fois errer dans cette forêt plutôt que d'effectuer un travail ingrat pour espérer pouvoir manger le soir ce qu'il faisait sans relâhe à Erathia depuis trois ans. L'air était doux pour un début de printemps et cette balade rappelait un peu à Agranos les longues chevauchés qu'il effectuait en solitaire autour de Cydonia à l'époque ou il était encore zélote. C'était l'un des seul plaisirs qu'il s'était accordés au cours de sa vie et l'une des dernières choses encore authentique en lui, c'était aussi quasiment les seuls bon souvenirs qu'il gardaient de sa cité natale.
L'animal sentit son ventre gronder et la pensée de la chair fraîche d'un lapin s'imposa dans son esprit. La part humaine du mercenaire s'ébroua mentalement, il n'était pas venus pour chasser...même si la balade était agréable il ne devait pas oublier son objectif principal: trouver une amazone. Sous ses formes aniamles et plsu particulièrement celle du loup Agranos avait tendance à se laisser distraire par ses instincts primaire. Ors e déserteur avait trop peu d'occasions de poursuivre ses recherches dans les forêts d'Azthia pour les gâcher à des choses aussi futiles que se nourrir ou flâner. Même si cela faisait déja trois ans que les zélotes avaient retrouvé sa trace à Erathia et que Thémis l'avait sortit d'affaire en l'empêchant de quitter la ville dans laquelle il était protégé, AGranos faisait toujours très attention à ses actes à l'intérieur de la cité et organisait toujours ses excursions hors de la ville avec beaucoup de prudence. Les premières semaines après l'incident, le mercenaire avait remarqué que des gens le surveillait . Cela ne l'avait pas surpris, il savait quel es zélotes ne lâcheraient pas aussi facilement l'affaire et qu'il profiterait du moindre faux pas du déserteur ou de la moindre de ses sortie nocturne pour l'épingler. Pendant un an Agranos avait donc totalement cessé ses sorties hors de la cité et avait travailler à semer ses surveillants à travers Erathia. Changeant de lieu de résidence tout les jours il avait baladé les zélotes d'un bout à l'autre de la ville, les semant régulièrement, il avait également changé totalement d'identité et décider d'un nom fixe et relativement passe partout qu'il garderait pour Erathia seulement. Il avait perfectionné ses techniques pour passer inaperçu, troquer son armure contre des tenues plus simples, améliorer ses mensonges et perfectionner sa capacités à feindre les réactions et à jouer des rôles jusqu'à devenir un parfait caméléon dans Erathia . Ayant remarqués depuis plusieurs semaines que personne ne le suivait plus le déserteur avait encore attendu tout l'hiver avant de tenter une nouvelle sortie. Pour ce faire il avait profité d'une journée de repos dans son travail actuel et s'était transformé en serpent pour ramper jusqu'en dehors de la cité ou il avait préalablement dissimulés des affaires. Il était partit d'Erathia a la nuit tombante et à cheval et était arrivé à l'orée de la forêt à l'aube.Puis il avait dormit un peu et avait pénétré dans la forêt. Même s'il pensait que plus personne ne le surveillait AGranos ne voulait pas que son absence se fasse remarquer et pour ne prendre aucun risques il ne comptait donc pas rester plus de quelques jours sur place.Son temps était précieux car il mettrait sans doute encore beaucoup de temps avant d'élaborer à nouveau un plan qui lui permettrait de sortir de la cité sans risquer d'attirer l'attention.
Mais la recherche ne donnait toujours rien et le loup-déserteur commençait sérieusement à se demander s'il ne ferait pas mieux de rentrer maintenant plutôt que de continuer cette fouille inutile et épuisante.
Alors qu'il commençait à désespérer Agranosl capta une odeur qui lui était étrangère et qu'il n'avait encore jamais sentit en forêt. Il ne l'avait pas tout de suite repéré car elle était subtilement camouflé et se mêlait presque parfaitement aux autres odeurs de la forêt. en se concentrant cependant, Agranos parvint à l'identifier: ça sentait l'humain !
Tentant de calmer l'excitation qui commençait à monter en lui le loup tâcha de se rapprocher de l'odeur.Se concentrant pour ne pas perdre l'odeur il parcourut quelques dizaines de mètres avant d’apercevoir une forme parmi les arbres . Agranos sentit son coeur bondir dans sa poitrine, Il croyait percevoir parmi les branchages de long cheveux noirs;: une femme . Si le rôdeur avait été un homme cela aurait d’emblée exclu que ce soit une amazone mais la.... Le mercenaire tenta de calmer sans grand succès l'excitation qui montait en lui. Il touchait peut être au but ! Il suivit la chasseuse( car il croyait voir qu'elle tenait un arc à la main) sur quelques dizaines de mètres sans oser se rapprocher. Elle passa alors dans une petite clairière baigné de soleil. Le loup put alors la détailler à loisirs. Elle assez jeune et de taille moyenne, Elle possédait un beau visage fin encadré par de long cheveux noirs et que ponctuait deux petits yeux décidés et volontaires. Elle portait une tenue simple cuir/tissu composé d'un pantalons, de jambières et d'une tunique. La part humaine d'AGranos aurait sûrement remarqué distraitement qu'elle était assez jolie si il n'avait pas été autant concentré sur ce qu'elle était. Il savait que les amazones n'avaient aucune démarcations par rapport aux autres femmes d'Azthia et de ce fait il pouvait très bien s'imaginer qu'elle en était une. Il voulait se convaincre que s'en était une car cela signifierait ainsi il aurait enfin trouvé une piste concrète qui le mènerait peut être jusqu'à Muria et sa mère. Pour l'instant elle ne l'avait pas encore remarqué et s'était tant mieux. S'il restait discret elle le mènerait peut être directement jusqu'à sa cité, de plus se montrer pouvait s'avérer dangereux si c'était réellement une chasseuse. Mais les choses ne se déroulèrent pas comme Agranos l'avait prévu. Alors qu'il continuait de la suivre discrètement la jeune femme celle si se figea soudainement. Agarnos s'immobilisa instantanément, surpris par sa réaction. Elle ne Pouvait pas avoir entendu un loup aussi discret à une telle distance, c'était impossible. Agranos dut remettre cette théorie en cause quand la chasseuse fit volte face . Elle se figea en découvrant le loup à une dizaine de mètres de lui et leur regards se plantèrent l'un dans l'autre. Agranos ne savait pas si les amazones aimaient beaucoup les loups et s'il était bien prudent de rester sous cette forme mais il savait en revanche qu'elles détestaient les hommes. Si c'était réellement une amazone , reprendre sa forme humaine serait suicidaire. Il y avait beaucoup plus de chance qu'elle le plante sur place qu' elle le fasse prisonnier. Ne sachant donc pas quoi faire Agranos resta sur place, son regard plongé dans celui de la chasseuse, espérant de tout cœur qu'elle soit bien ce qu'elle paraissait être.

Encore une belle matinée de Tombeneige qui se profilait à l'horizon. En ce début de printemps, Faelin n'avait guère de projet prédéfini ; elle vivait au jour le jour, sans trop prévoir le programme du lendemain. Cette période de repos quant à ses activités lui permettait de décompresser, et d'atténuer le stress accumulé au cours de l'année. Cette courte semaine d'or étaient les seules vacances que la jeune femme s'autorisait, et plus l'année avançait, plus elle avait hâte que cette dernière arrive.
Ce jour-là, la paresse avait décidé de brider la volonté de la chasseresse, qui n'avait d'envie que pour se reposer après ses exploits à Tamawa et sa frayeur quelques jours plus tôt. Une journée qui s'annonçait sabbatique au vu de l'extraordinaire volonté dont Faelin faisait preuve à cet instant. Lorsque les rayons du soleil vinrent zébrer sa peau, filtrés par les lourds volets de bois, elle avait somnolé encore plusieurs minutes avant se finalement mettre un pied sur le plancher. Puis, finalement, bâillant, tâtonnant, hésitant, un court éclat de volonté l'avait traînée hors de son lit. Après ce réveil plus que chaotique, se préparer sembla être une véritable épreuve ; le temps que la jeune femme mit à se préparer s'écoula en une fraction de seconde, et ce ne fut qu'une bonne heure plus tard qu'elle échoua miraculeusement dehors. Déambulant sans but, les yeux aveuglés par l'étincelant soleil, elle ne savait que faire en cette matinée à l'importance dérisoire. Sans but, Faelin finit par s'arrêter dans une taverne, indécise et lasse. La jeune femme resta assise au comptoir des heures durant, écoutant les bribes de conversation qui lui parvenaient, les éclats de voix qui troublaient la tranquillité paisible de la pièce, détaillant du regard les marins et les voyageurs passagers qui défilaient devant ses yeux.

« Le prix du poisson a augmenté ces temps-ci ! »

« La mer est houleuse en ce moment, je ne sais pas si on pourra lever l'ancre tout à l'heure. »

« Mon cheval est malade, je crois qu'il a des coliques. J'espère qu'il ne va passer de l'autre côté. »

« Eh, vous ! Arrêtez de jouer n'importe où ! »

« Tavernier, une bière ! »

Que des dialogues quotidiens, monotones et répétitifs, qui ennuyaient notre chasseresse plus qu'ils ne la distrayaient. Buvant avec une lenteur extrême, négligemment accoudée au comptoir, le regard dans le vague, elle semblait prise d'une morne lassitude la rongeant jusqu'à l'âme.
Le temps passa, le soleil atteint son zénith. La jeune femme s'apprêtait à repartir, toujours vide de toute motivation, lorsqu'elle entendit une conversation qui attira son oreille :

« Eh, tu sais pas la meilleure ? Il parait qu'on a aperçu un cerbère nain dans la forêt ! »

« Non, vraiment ? Pourtant ils sont très rares ! »

« Oui … Surtout vers Erathia, je vois mal comment une bête de cette envergure aurait pu se retrouver là-bas ! »

« Hors de question qu'on y retourne … La prime a beau être élevée, ça a trop de dents pour que j'y risque ma peau ! »

Et les chasseurs qui tinrent cette discussion dérivèrent sur un autre sujet.
Un cerbère nain ? Un autre ? Cette rumeur, venant d'un groupe aussi étrange, aurait pu sembler vraisemblablement erronée, mais aux oreilles de Faelin elle sembla d'une extraordinaire crédibilité. Un cerbère nain. La dernière fois qu'elle avait rencontré une de ces bêtes, elle avait faillir se voir séparer sauvagement d'un de ses membres ; sans l'intervention de cet Astorg, la jeune femme ne serait plus. Une bouffée d'air lui traversa soudain les poumons, et elle se mit en tête un projet fou : retrouver ce nouveau cerbère. Une idée stupide, un projet fou, une imprudente décision. Et pourtant.
La nuit, afin d'arriver rapidement aux abords d'Erathia, elle fut partie.

∞

Voilà des heures déjà qu'elle parcourait la forêt, tapie dans les ombres des sous-bois, sans guetter le moindre grognement hostile. Mais malgré son oreille affutée et son attention portée à son paroxysme, la jeune femme ne voyait rien, n'entendait rien, ne flairait rien. A croire que rien de dangereux ni d'insolite ne parcourait cette forêt, contrairement à cette rumeur. Jusqu'à présent, Faelin n'avait croisé que des cervidés et lièvres ; des proies plutôt communes pour des sous-bois.

*Fichus chasseurs et leurs ragots …*

Rien du tout ! La crédulité de la jeune femme se trouvait à nouveau éprouvée, ayant une fois de plus menée sa propriétaire dans une impasse. Il serait certes bon qu'elle songeât à développer une critique plus pertinente que celle qu'elle possédait pour le moment, peu adaptée à discerner le vrai du faux concernant les rumeurs qu'elle entendait. Ne jamais lui faire confiance pour juger la véracité de ce qu'elle entendait !

*Je serai venue pour rien …*

Dépitée, elle commença à faire volte face, et à regagner la clairière où elle avait laissé sa jument. Tout en marchant, elle observait les traces laissées dans la boue des sous-bois giboyeux où elle se trouvait ; les empreintes de sabot foisonnaient, ponctuées par quelques rares marques de coussinets ça et là, plus rares cependant. A en juger par leur taille, probablement des renards ou des loups. Du gibier classique, mais au moins aurait-il le mérite de compenser la perte de temps que la chasseresse venait de subir.
Soudain, son ouïe perçut un bruissement de feuilles à proximité derrière elle. Croyant d'abord que ses sens, à fleur de peau à force d'être sollicités, lui jouaient un tour, elle continua de marcher sans marquer de pause, quand un léger craquement de branches confirma ses doutes.

*Quelle idiote …*

Et si jamais c'était un cerbère qui était à l'origine de ces quelques bruits ? Que ferait-elle ? Malgré ses lames nouvellement réparées, saurait-elle retrouver leur maîtrise immédiatement ? Depuis son retour de Tamawa, elle n'y avait plus touché une seule fois, oubliant totalement leur existence. Cette fois-ci, nulle aide inopinée et inespérée ne viendrait l'aider ; la forêt était entièrement vide de tout être doué de raison. Un filet de sueur froide coula le long de sa tempe ; enfin, elle se décida à se retourner.
Brusquement, elle fit volte-face, et aperçut, tapis dans les fourrés, un loup au pelage cendré. Un magnifique loup, aux yeux mordorés, comme elle n'en avait encore jamais vu. Elle éprouva un immense soulagement à cet instant, mais se contint de soupirer ; son expérience lui avait toujours appris à rester impassible en toute situation. Lentement, sans mouvement brusque, elle extirpa une flèche de son carquois, et la plaça sur sa corde. Tendue à son maximum, elle tira sa corde, presque tremblante ; en toute bonne chasseresse qui se respecte, visa la tête, et tira.
La flèche, tourbillonnante, sembla atteindre sa cible ; mais avant qu'elle ne se rende compte de quoi que ce soit, un homme prenait la place du loup et tombait au sol, une flèche fichée dans son flanc.

*Que …*

[J'aiiiiiime descendre mes persos x)]

Agranos était toujours immobile, son regard fixé dans celui qui allait peut être enfin lui permettre de réaliser son objectif. Bien sur il n'avait toujours strictement aucune preuve que la jolie jeune femme devant lui était une amazone mais il ne voulait pas envisager d'autres possibilité. Depuis peu il avait quasiment perdu espoir de trouver une amazone ou Muria un jour, mais la vue de la jeune femme et de son arc venait de lui redonner espoir. Il ne supporterait pas une déception, maintenant alors qu'il se croyait si près du but. Le destin ne pouvait pas être assez cruel pour lui donner un tel espoir pour ensuite le lui retirer aussi brutalement. Cette fois ci le déserteur en était certain, il touchait au but.
Il sentit son pelage frémir sous l'excitation, il ne lui restait plus qu'à trouver un moyen d'aborder la jeune archère qui le conduirait directement à Muria, même s'il était fait prisonnier ce n'aurait aucune importance pourvu qu'il puisse enfin faire des recherche sur sa mère. Cette obsession de retrouver Muria pouvait paraître bizarre à n'importe qui ne connaissant pas Agranos, mais le mercenaire savait que c'était sa seule chance de retrouver un jour sa mère et ainsi une partie de lui me^me. Son père ne l'avait jamais aimé et il avait besoin de réponse à ses questions trop longtemps rester sans réponses. Pourquoi Eona, sa mère, n'avait pas choisit d'éloigner son enfant des mains cruels d'un père brutale lorsqu'elle avait fuit Cydonia en direction de Muria ? Le détestait elle ou bien n'avait elle tout simplement pas put l'emporter ? Et si elle ne le détestait pas pourquoi n'être pas revenu le rechercher ? Lorsqu'il était enfant, Agranos n'avait pas obtenu de son père ces réponses fondamentale, son incompréhension et sa détresse d'enfant combiné à la brutalité de son géniteur avait fait d'Agranos un être fermé et froid. Mais au fond de lui il s'était toujours juré qu'il trouverait ses réponses un jour et l'autre et qu'il pourrait ensuite aller de l'avant. Si cette voie paraissait tortueuse et aléatoire c'était celle qu'il avait choisit, parce qu’il n'avait que ça à quoi se raccrocher. Pour poursuivre cet objectif il en avait baver, il s'était obliger à rentrer dans l'ordre des zélotes qu'il détestait pourtant dans le seul but d'obtenir de la puissance, puis il avait dut manigancer pour fuir ce même ordre qui pensait que lorsque qu'on s'engageait, c'était jusqu'à sa mort. Cela avait fait de lui un criminel, les organisations militaires toléraient mal que l'on devienne un de leur bon élément pour ensuite leur fausser compagnie et les zélotes ne faisaient pas exception à la règle. Alors qu'il se croyait libre Agranos avait dut encore dut se retrancher dans une ville qui le protégeait par ses lois mais qui le restreignait dans ses mouvements. Il n'avait cessé de mentir à tous et pour tout toutes ses années, et tout ce temps il avait dut surmonter les épreuves seul. Aucun proche ne l'avaient soutenues, la seule main qui lui avait été tendu l'avait été par une femme qu'il aimait tout en sachant que cet amour serait toujours à sens unique.
Mais à présent Agranos sentait que s'il parvenait à aborder celle qu'il voulait croire une amazone il parviendrait peut être à la fin de ses ennuis, comme l'étincelle de lumière après une trop longue nuit. Encore fallait il l'aborder...mais sur ce point le déserteur pensait aussi avoir plus de chance sous forme de loup que sous forme humaine, son côté animal était encore la meilleure partie de lui. Mais penser quelque chose ne suffisait pas pour que cela soit vrai, le mercenaire qui connaissait pourtant parfaitement cette leçon en fit l'amer expérience. Alors qu'il s'approchait pour tenter de nouer un lien avec la chasseuse qui ne l'avait pas quitter des yeux, celle ci sortit une flèche, lentement, calmement. Le loup vit alors tout ce que l'excitation et l'espoir qui étaient des sensations relativement nouvelles pour lui l'avaient empêchés de voir sur le visage de la jeune femme tout ce qu'il aurait dut déja remarquer: détermination, calme, tout ses signes qui présageaient sur le visage d'un chasseur expérimenté une mise à mort imminente. Elle était une chasseuse, il était une proie, tout était dit. Agranos commença à paniquer en se rendant compte que son espoir l'avait empêché d'être prudent comme il l'aurait dut l'être dans une telle situation. Il n'avait pas réfléchit à une solution de secours, il n'aurait pas le temps de fuir ou d'esquiver le trait mortel qui allait bientôt le frapper. Il recula de quelques pas mais il était déja trop tard, l'archère avait bander son arc.
Elle lâcha la corde qui vibra alors que la flèche fonçait droit vers la tête du mercenaire. Rester, sur ses gardes et survivre, deux principes de base que le mercenaire avait oublier, deux principes de bases qui si ils n'étaient pas respectés pouvaient vous tuer. Toujours est il qu'il ne mourut pas, Agranos ne sut pas trop si ce fut son instinct de survie ou ses réflexes très développer qui le sauvèrent à cet instant la toujours est il qu'au moment ou la flèche le toucha elle se planta dans le corps d'un homme et non pas dans celui d'un loup . Agranos reçut donc la flèche dans le flanc au lieu dans la prendre dans la tête comme il aurait été le cas s'il avait été sous sa forme de loup. La douleur que ressentit le mercenaire n'en fut pas moins atroce pour autant. Le dard déchira son flanc, à peine ralentit par l'armure de cuir inutile à cette distance de tir. Le souffle coupé le mercenaire s'adossa contre le tronc derrière lui. Agranos allait mourir ici, Il le savait, sa blessure grâce à la métamorphose qu'il avait effectué ne lui avait pas été fatal mais c'était du pareil au même. IL ne voyait pas pourquoi La tireuse en face de lui l'épargnerait si c'était une amazone. Le déserteur n'avait beau pas connaître grand chose de la culture de Muria il savait qu'elles tueraient sans hésitation un homme rôdant dans leur forêt et habillé en armure, encore plus si ce dernier avait la possibilité de se transformer en animal. Agranos s'attendait donc à ce que d'autres flèches soient tirés par la chasseuse, et que celles ci l'achèvent définitivement. Il trouvait vraiment stupide de mourir comme ça, à cet endroit, et il hurlait intérieurement de frustration de savoir que si cette femme était vraiment une amazone il aurait échoué si près du but et pour de mauvaises raisons. Mais étrangement al douleur attendue ne vint pas et aucunes flèches ne transpercèrent Agranos. Ignorant la raison d'un tel sursis le déserteur releva la tête et il se prépara à mettre toutes ses forces restantes dans une esquive dérisoire ou une puissante de rafales de vent. Il remarqua alors avec surprise que la jeune femme n'avait pas bougé et qu'elle semblait frappé de stupeur par ce qu'elle venait de faire. Horrifié par le fait d'avoir tirer sur un homme ou simplement surprise par la transformation ? Agranos n'aurait sut le dire, toujours st il qu'elle lui laissait une occasion de s'en sortir, il n'allait sûrement pas cracher dessus. Il analysa rapidement la situation, elle se tenait à une dizaine de mètre de lui, trop loin pour qu'il puisse tenter de parcourir la distance qui les séparait sans qu'elle n'encoche une nouvelle flèche. De plus les lames qui ornaient chaque extrémités de son arc étaient assez dissuasive pour quel e mercenaire ne fasse pas la bêtise d'aller la titiller au corps à corps dans son état. Il était également trop loin pour tenter de l'incendier ou de la faire basculer avec son vent. En d'autres termes Agranos n'avait aucune chance de la battre étant donné l'état actuel des choses.Quand à s'enfuir... La chasseuse était sûrement assez talentueuse pour le planter même s'il courait vu son état et une autre métamorphose ne réglerait rien à l'affaire.Mais visiblement la jeune femme ne semblait pas décidé à l'achever. Peut être était elle novice et répugnait elle vraiment à tuer un homme . Il fallait qu'Agranos tente de l'amadouer pour qu'elle ne tente pas de l'achever et surtout il devait faire un sorte qu'elle lui fournisse des soin rapidement, car nouvelle flèche ou pas s'il restait avec une telle hémorragie il mourrait. Il se lança donc dans sa plaidoirie:

“ Je ne vous veux aucun mal.”

“Je vous en prie ne me tuer pas, je vous suivrait sans faire de résistance à Muria.”

Agranos avait avec difficulté et souffrait le martyr à cause de la flèche planté dans son flanc.
L'esprit embrumé par la douleuril n'avait pas songé à servir un mensonge qui l'aurait rendu inoffensif aux yeux de n'importe quelle amazone . A moitié fiévreux, il avait également totalement oublié que la jeune femme n'était peut être pas une amazone. Agranos, le sang dégoulinant sur son flanc, ne pensait plus que deux choses en tête à présent: survivre et aller à Muria. La douleur en lui se mêlait à l'espoir et il espérait sincèrement que la jeune amazone, car il s'était persuadé que s'en était une, ferait preuve de pitié et le conduirait à Muria pour lui fournir des soins. Elle paraissait jeune et assez gentille, ça pouvait marcher, il pria pour que ça marche.

Devant le loup au pelage cendré et aux yeux dorés, la chasseresse n'avait pas hésité une seule seconde ; bandant son arc sans mouvement brusque, gardant son regard plongé dans celui de l'animal, elle avait décoché sa flèche, faisant preuve d'un calme infaillible perfectionné au fil des années. Son expérience l'avait habituée à afficher une froide sérénité en toutes circonstances. Dès qu'elle empoignait, elle se transformait littéralement, changeant du tout au tout ; ses sourires candides laissaient place une expression figée, reflet de la concentration qu'elle exerçait depuis de si nombreuses années. Une fois le regard fixé sur sa proie, rien ni personne ne pouvait l'en détacher jusqu'à ce qu'elle la tuât. Les mises à mort étaient toujours le moment crucial pendant lequel il ne fallait échouer, et cette peur de l'échec lui avait enseigné une rigueur que peu connaissaient.
Le trait partit, faisant vibrer la corde de l'arc entre les doigts de Faelin, agitant le bois qu'elle tenait fermement, et la jeune femme attendit que sa proie tombe ; le carreau se ficha dans la chair, arrachant un cri de douleur. Un cri qui n'était en rien animal. Un timbre grave de voix que jamais un animal ne pourrait posséder retentit.
Les yeux de la chasseresse s'écarquillèrent devant la scène qui se déroula devant ses yeux, et sa bouche se béa de stupeur.

Au loin, un beffroi sonna le coup de sept heures. Le soleil amorçait déjà sa longue montée dans le ciel, alors que les lourds nuages cotonneux parsemaient le ciel azuré de notes immaculées. Une journée printanière comme on en voyait tous les ans, et qui pourtant ne laissait en rien deviner ce qui se passait sous les feuillus des sous-bois. Un écureuil qui raflait quelques noix, un pic-vert qui tapotait un tronc, une fleur qui s'épanouissait toujours plus chaque jour, que de détails futiles qui peuplent la plus banale des forêts. Et qui, aujourd'hui, abritaient deux individus plutôt particuliers.

Ce ne fut pas un loup qui tomba au sol, mais un humain, prenant la place de l'animal qui tenait à cet endroit quelques instants plus tôt ; ce dernier s'affaissa au sol dans un nuage de poussière, qui se souleva de l'humus. La flèche pointée sur le crâne du loup s'était logé dans le flanc de l'homme gisant au sol, taisant avec peine ses gémissements de douleur.

*Que …?*

Alors que ses prunelles azurées s'arrondissaient en voyant le corps s'affaisser au sol, la panique s'empara de tout son être. Qu'avait-elle fait ? Elle avait tiré sur un homme ! Figée de stupeur, sa panique ne lui permettait d'esquisser quelque geste que ce fut ; immobile, elle suivit du regard la chute de cet homme, sans pouvoir se mouvoir. L'effroi la figeait sur place, et malgré les râles douloureux de sa victime, elle paraissait comme statufiée. Sous le regard empli d'horreur de la jeune femme, l'homme continuait à nager dans son sang, qui s'échappait inexorablement de sa blessure.
A nouveau. A nouveau elle allait tuer. Une nouvelle victime allait périr de sa main, une victime innocente que jamais elle n'aurait dû viser. Elle avait commis une nouvelle erreur, une nouvelle entrave au précepte de son père.

« Ne jamais tuer d'humain quand ils ne te menacent pas, et jamais de manière horrible. »

La jeune femme se rappelait encore l'expression dure qui animait le visage de son père le jour où il lui dit cette phrase. Les traits durs et froncés de son géniteur l'avaient, enfant, détourner de la simple idée de désobéir. A cette période, elle désirait faire honneur à sa famille malgré le fait qu'elle soit une fille, et écoutait ainsi ce que lui inculquait son père avec une attention extrême.
Jusqu'à présent, Faelin n'avait transgressé cette règle universelle chez les Galicians qu'une seule et unique fois, et l'exil, la honte, la douleur, l'abandon, la solitude qu'elle lui avait apportés l'avait à tout jamais dissuadée de recommencer. Et pourtant … En ce jour de Tombeneige, pour la première fois depuis plusieurs années, elle allait recommencer. Une horreur sans pareil la saisit à la gorge, lui enserra la trachée, la faisait suffoquer, alors qu'elle imaginait les conséquences de son acte ; son père n'était certes plus là pour lui faire comprendre par la force la gravité de son acte, ni pour la ramener dans le droit chemin, mais son souvenir oppressant toujours immensément présent dans son esprit suffirait à la détruire une seconde fois.
Alors que son passé sinueux se ravivait par chocs à chaque nouvelle pensée qui remontait à la surface, les râles de l'homme, gisant au sol, se faisaient plus pressant. Malgré la douleur, il parvint à lancer :

« Je ne vous veux aucun mal … Je vous en prie, ne me tuez pas … Je vous suivrai sans faire de résistance à Muria … »

Que …? Mais, elle n'appartenait pas à Muria ! Il l'aurait confondue avec une amazone ? Pourtant, elle n'en était pas une … Qu'est-ce qu'il l'avait amené à croire qu'elle en était une ? Parce qu'elle était une chasseresse armée d'un arc à la facture plus que dissuasive, elle s'apparentait à une de ces femmes réfractaires à la présence des hommes ?

« Mais je ne suis pas une amazone … »

Alors qu'elle tenta d'expliquer sa méprise, un nouveau spasme de douleur agita le corps de sa victime. Paniquée, Faelin s'agenouilla à son côté, et tenta de se rappeler ses maigres connaissances en matière de médecine ; déchirant de la charpie pour faire un sommaire bandage, retirant sa flèche le plus délicatement possible, compressant la plaie encore suintante de sang pour stopper l'hémorragie, elle faisait de son mieux pour soigner sa victime. Plus le temps passait, laissant s'égrener les secondes à une vitesse folle, et plus elle se mettait à paniquer, voyant que ses piètres performances en tant que médecin ne parvenaient guère à calmer les soubresauts de douleur qui affligeaient cet homme.

Ce ne fut qu'au bout de longues et nombreuses minutes qu'elle parvint enfin à calmer l'hémorragie. Ses mains poisseuses, ses vêtements tachés de sang, ses genoux maculés de terre lui donnaient la nausée, et elle dut se faire violence pour ne pas faillir. Avec lenteur, elle rangea rapidement ses affaires, qu'elle avait éparpillées dans sa panique. Regardant l'homme qu'elle avait eu tant de mal à garder en vie, elle sentit ses yeux s'humidifier, et hoqueta un pitoyable :

« Je suis désolée … »

[Sorry du retard ...]

Agranos se vidait de son sang sur le sol de la forêt, la flèche qu'il avait reçu s'était planté profondément dans son flanc. En cet instant la douleur lui était tellement insupportable que sa vu commençait à se brouiller et son esprit à divaguer. S'il ne recevait pas des soins très vite il mourrait sans doute, que ce soit à cause de l'hémorragie ou à des prédateurs qui, alertés par l'odeur du sang n'allait pas tarder à rappliquer. Pourtant en cet instant précis il n'en avait strictement plus rien à faire de survivre ou non, la seule chose qui lui importait était la jeune femme devant lui. Dès qu'il l'avait aperçu avec son arc il avait espéré et avait finit par se convaincre que c'était une amazone. Il avait voulut y croire car cela aurait été pour lui la première lueur d'espoir dans sa quête chimérique ou il tâtonnait dans le noir depuis le début. Il commençait cependant à comprendre que ce n'était pas le cas et que la brève lueur n'était qu'une illusion de plus. L'horreur s'était peint sur le visage de la jeune femme quand elle avait comprit que le loup qu'elle croyait tuer était en fait un homme. Une amazone, habitué à supprimer les intrus n'aurait sûrement pas réagi ainsi. Mais plus que ça c'était surtout l'incompréhension qui s'était peint sur le visage de la chasseresse à la supplication du mercenaire qui avait finit de convaincre ce dernier qu'il s'était planté en beauté, la femme qu’il avait devant li n'était pas une amazone, Agranos ne trouverait pas Muria. Il substituait cependant un mince espoir qu'abruti par la douleur, le mercenaire se fasse des idées et que celle qui avait manqué de le tuer soit en réalité bel et bine une amazone. Un espoir quel a principale intéressée se chargea de réduire à néant
.
« Mais je ne suis pas une amazone … »

AGranos avait toujours eu un certain don pour prendre les gens pour ce qu'ils n('étaient pas, mais la on pouvait dire qu'il avait mit la barre très haut. EN fait pour une fois c'était le genre de confusion que n'importe qui aurait put faire, prendre une chasseuse dans un forêt pour une amazone n'était pas si absurde que ça après tout, et pourtant c'était cette confusion parmi tant d'autre qui allait couter le plus cher au mercenaire. Les mots de la chasseresse prononcés d'une voix blanche ou la stupeur et incompréhension perçaient finirent d'achever la résistance que le mercenaire tentait encore d'opposer à la douleur. .Un spasme secoua son corps et lui arracha un cri. La jeune femme réagit immédiatement et se précipita vers lui pour lui administrer les premiers soins.Cependant AGranos comprit très vite qu'elle n'était pas médecin se que ses chances de survie étaient en par conséquent plutôt mince. Malgré tout ses efforts à retirer la flèche sans dommage et à soigner la blessure la jeune femme ne parvenait pas à calmer l'hémorragie d'AGranos. et li infligeait de violentes vagues de douleur à chaque fois qu'elle touchait sa plaie. Il allait probablement mourir ici, étendu sur le sol d'une forêt, à cause d'une flèche tiré paru ne femme qui ne lui voulait aucun mal, une fin ridicule pour une vie ridicule. S'en était tellement pathétique que ça aurait presque put en devenir comique au yeux d'Agranos si seulement il avait été doté du moindre sens de l'humour et s'il n'avait pas été en train d'agoniser sur le sol d'une forêt. Au fond il en arrivait presque à espérer la mort, il aurait été ainsi débarrassé de toute cette frustration net cette déception qui constituait sa vie. Il en avait assez de poursuivre une quête insensée, il s’était lancée à la poursuite de sa mère pour retrouver ses racines mais il savait tout au fond de lui que ce n'était qu'un moyen de se fixer un objectif pour ne pas de venir fou. la mort serait peut être une délivrance qui sait. Pourtant l'inconscience et la paix qu'AGranos avait espéré pour son dernier soupir ne vint pas car la chasseuse avec ses maigres compétences en terme de médecine s'efforçait de maintenir le mercenaire en vie, maintenant par la même occasion la douleur aussi vive. Agranos ne sut pas combien de temps cette torture dura, plusieurs dizaines de minutes, plusieurs heures peut être. Au bout d'un moment qui parut infini au mercenaire la chasseuse s'arrêtta enfin de triturer sa blessure.
Agranos respirait faiblement, son front perlait de sueur, mais il était vivant, elle avait réussi.
Ayant fermé les yeux pour essayer d'échapper à la douleur il les rouvrit lentement. la femme qui avait faillit la tuer et qui lui avait sauver la vie se tenait penché au dessus de lui, des larmes coulaient sur son visage maculé de boue et du sang d'Agranos. Elle émit un sanglot assez pathétique.

« Je suis désolée … "

Désolée... C'était tout ce qu'elle trouvait à dire.... AGranos aurait préféré qu'elle se taise, ce n'était pas se genre de pitoyable lamentations qui changeraient la situation: malgré ses excuses elle n'était toujours pas une amazone et elle avait quand même faillit le tuer. Selon AGranos les excuses ne servaient à rien de plus qu'a se donner bonne conscience, c'était sutpide et inutile. La jeune femme semblait apparemment se sentir extrêmement coupable de l'avoir blessé et pourtant ce n'était pas pour la flèche qu'elle lui avait planté dans le ventre qu'Agranos lui en voulait le plus, c'était plutôt pour n'avoir pas été ce qu'il lavait espéré qu'elle soit. Et même la encore, seul le destin, qui semblait décider à martyriser AGranos était fautif. C'était stupide de la part de la jeune femme de se croire coupable de la situation, ce n'était la faute de personne. C'était une chasseuse, elle avait vu un loup s’approcher, elle avait tirer, rien de plus normal. Cependant si elle était assez sotte pour se sentir coupable le déserteur comptait bien en profiter.

"Ce qui est fait et fait....Transportez moi hors de la forêt au lieu de vous apitoyez, avec le sang que j'ai perdu les prédateurs ne vont pas tarder à rappliquer et je suppose que vous n'avez pas fait tous ces efforts pour me laisser mourir dévorés non ? Si vous comptiez me laisser sur place achevez moi maintenant, ce sera plus humain."

Sa voix était bien qu’extrêmement faible était dure et AGranos peinait à contenir sa colère et sa frustration avec la douleur qui lui lacérait toujours le ventre. Il espérait néanmoins que la chasseuse, mettant son impolitesse sur le compte de la douleur, ne lui en tiendrait pas rigueur et qu'elle lui sauverait totalement la vie maintenant qu'elle avait commencé. Il aurait été réellement heureux de mourir quelques instants plus tôt, mais maintenant que le sort avait décider de le laisser en vie il refusait d'abandonner. Il était comme un gladiateur qui espérait perdre mais qui refusait de déclarer forfait. Il se battrait jusqu'au bout pour la vie, et se servir de la culpabilité et du remord du jeune femme innocente qui n'avait pourtant rien à se reprocher dans l'histoire ne le gênait absolument pas.

[vraiment désolé pour le retard]

[ Suite au départ de Faelin, le topic est terminé.

Désengagés : Agranos, Faelin ]

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