[Terminé][155][F-P] Les différences peuvent-elles rapprocher ? (PV Arkham)

Invité

Maudite. Je ne sais jamais où aller. Je ne sais jamais me définir en tant que femme, astorg, de 28 ans. Vieillie fille, diraient certains. Désespérée diraient d’autres. Je n’ai rien vécu. Pourtant j’apprends encore et toujours à maîtriser cette magie infernale. Les amis des animaux m’en voudraient de tester mes capacités sur eux... mais je ne retenterai pas de sitôt cette terrible expérience sur un humain. Mes cicatrices, petites et discrètes, continuent de se multiplier. Est-ce que je fais du mal ? J’ai entendu parler d’un méchant Dieu ayant essayé, il y a peu, de reprendre le contrôle du monde. Suis-je de la même trempe ? Sûrement pas... Je suis loin d’être une déesse. Je cherche simplement la justice. Mais comment rendre justice à des parents qui ne sont plus là pour apprécier mes efforts ? Ils sont morts de la façon la plus simple possible. Ils ont perdu la vie en combattant pour leur peuple, me laissant derrière eux et gravant dans ma mémoire une image des plus merveilleux parents de l’univers. Harkas rigolerait bien de m’entendre penser de cette manière. Mais lui aussi est mort, me laissant ici réfléchir à la cruauté de mon acte. Je l’ai tué car il tentait d’abuser de moi, alors que je me laissais bien souvent abuser lorsque nous vivions ensemble. Lequel des deux était le plus inhumain, alors ?

C’est à Erathia, cette cité nouvellement renaissante que je décide de passer quelques temps. Avec de la chance, d’autres ouvrages sur la Maho pourraient s’y trouver. Je n’aime pas être cruelle, mais cette magie spectaculaire me permettrait justement de faire justice sans me battre. Donner des coups n’a jamais été ma tasse de thé. Un travail efficace et « propre » pourrait être fait si je parvenais à apprendre correctement cet art. Mais, à peine suis-je arrivée dans la ville que le climat ne me convient pas. Contrairement à la plupart des astorgs, je supportais bien la chaleur jusqu’ici... est-ce l’humidité qui fait que chaud emplit tout mon être de poids terrible à porter ? Ma démarche se fait moins aisée au fur et à mesure que j’avance. J’arrive progressivement aux quartiers d’habitations ; les nouveaux habitants de cette ville semblent s’être donné beaucoup de peine pour vivre en harmonie dans cette ville.

Je traine de plus en plus les pieds et ne supporte plus du tout cette chaleur. Je pense à entrer dans un endroit frais mais, avant que je ne puisse le faire, ma tête commence violemment à tourner. Personne ne se trouve dans la ruelle dans laquelle je suis... Je m’appuie contre le mur, ayant tout autant de peine à respirer qu’à me mouvoir désormais. Une violente nausée me prend et je vomis sans pouvoir me retenir. Je me sens partir... est-ce ce que l’on ressent lorsqu’on meurt ? Sûrement pas. Les derniers pas que j’arrive à faire pour revenir en arrière ne me portent pas jusqu’au bout de la rue suivante, largement plus fréquentée. De toute manière, qui aiderait une femme aux cheveux roses et à l’allure plus spéciale que le plus spécial des hommes ? Je m’écroule lentement sur le sol, ne pouvant réprimer un sanglot. Je veux partir de cette ville.

[HRP : tu peux essayer de parler à Ocarenna, mais elle ne se réveillera pas tant qu’elle aura si chaud. A toi de trouver un endroit où l’amener pour qu’elle se réveille, si tu veux mieux la connaître. Wink

]

Arkham marchait dans une forêt depuis plusieurs heures maintenant. Il Portait son fameux T-shirt noir sans manches et un pantalon de la même couleur à moitié troué à cause des branches d'arbres qui s'accrochaient à lui durant la marche.
Il était en train de regretter son idée d'aller à Erathia. Il ne savait même pas s'il avait pris le bon chemin et s'il était dans la bonne direction. Il allait de l'avant, il ne savait même pas pourquoi il allait là-bas. Il avait simplement retrouvé dans un vieux livre égaré dans sa bibliothèque, un mot qui avait dû être écrit par son père. Il avait été écrit : « Erathia est, et restera la Déesse d'Azthia ». Arkham ne comprenait pas ce message. Il ne savait pas à quoi ressemblait cette cité. Il avait donc décidé de prendre une carte, un sac à dos et de marcher en direction de cette « Déesse d'Azthia ».

Il avait marché durant toute la nuit, il faisait humide dans cette forêt, Arkham avait chaud et était fatigué. Il était hors de question de s'arrêter. Il voulait voir Erathia. Il voulait voir à quoi ressemblait cet endroit. Il était fâché d'avoir lu ce mot. Il était impossible qu'un endroit soit plus beau que Cydonia.

Le soleil commençait à apparaître à travers les feuilles. Il n'avait aucune idée de l'heure qu'il était, mais plus il avançait plus la chaleur se faisait sentir.

Enfin il trouva la sortie de cette forêt. Il était sur un rocher et voyait pleins d'habitations. Il y avait aussi énormément de mouvement. Le soleil cognait dur, Arkham essuya son front d'un revers de main puis sorti la carte de son sac.

C'était donc cela Erathia ? Un endroit ou la chaleur régnait ? Il décida de reprendre sa route. Il descendit de son rocher et arriva dans une ruelle sombre. Il la traversa rapidement et pris la suivante qui était perpendiculaire à celle-ci. Il continua de marcher de son pas rapide quand il trébucha sur quelque chose qui l'envoya face première contre terre.

Arkham mit environ deux minutes pour réaliser ce qui venait de lui arriver. Il se leva difficilement et regarda par terre pour voir sur quoi il venait de trébucher. Quand il vit le corps étendu d'une jeune femme, Arkham resta sans voix.
Que faisait-elle là ? Etait-elle en vie ?

Arkham s'approcha du corps, il le distinguait mal, il s'agenouilla et posa sa main sur le bras de la jeune femme, mais le retira aussitôt. Elle était incroyablement chaude. Il se releva, tourna les talons et était prêt à reprendre sa route quand il s'arrêta à nouveaux.

Il ne pouvait pas la laisser là.

Arkham retourna en arrière, la souleva en dessous des aisselles et l'installa sur son épaule. Elle était si chaude qu'elle le brûlait presque.
Il décida de retourner à l'entrée de la forêt, car à cet endroit là, il faisait beaucoup plus frais grâce au petit fleuve qui passait tout prêt.

Il fallait absolument que ce genre de situation tombe sur moi. Pensa-t-il.

Arrivé à l'entrée de la forêt, il posa le corps non loin de la rivière. Il alla remplir sa gourde d'eau fraîche et en versa légèrement sur ce visage éteint. Arkham but une gorgée d'eau et s'assit le dos contre un rocher, épuisé. Il observa la jeune femme étendue au bord de l'eau.
Elle était très belle. Ses formes généreuses ainsi qu'une musculature impressionnante. Venait-elle d'Erathia ? Pourquoi était-elle étendue dans cette ruelle ?
Arkham se laissa aller la tête en arrière contre le rocher et ferma les yeux. Quand il les ouvrit, la tête lui tournait, tournait vite, très vite, trop vite. Il n'eut pas le temps de réagir, car il venait de perdre connaissance.

Invité

Quelque chose, quelqu’un me percute. Je me réveille doucement, mais mon corps refuse de bouger. J’ai toujours tellement chaud, je me sens toujours nauséeuse. Je sens une main légèrement plus fraîche que mon corps se poser sur mon bras. Sans pouvoir regarder cette personne, j’en déduis qu’il s’agit d’un homme... qui semble avoir une sacré poigne. Il fait quelques pas puis revient et me porte. Mon corps est lourd car j’ai revêtit mon armure pour venir ici. Il doit être fort pour me soulever ainsi. Je pense en premier lieu à un astorg ; fier d’aider et fier de se vanter une fois qu’il aura protégé une femme en détresse... Après quelques minutes, je sens la fraîcheur revenir et l’humidité disparaître légèrement, malgré la présence d’un petit fleuve que j’entends ruisseler non loin. Les gestes de cet homme sont délicats ; il verse de l’eau sur mon visage et, lorsqu’un filet d’air vient « réveiller » mon visage, j’ouvre les yeux.

Je peux voir que je suis dans une forêt. J’ai dû la traverser pour venir ici, mais il ne me semblait pas avoir apprécié autant cet endroit. C’est calme, le bruit des feuilles et du vent s’entremêlant est agréable. La fraîcheur présente me donne des frissons : j’ai sûrement beaucoup transpiré et, maintenant, j’ai presque froid. Retrouver cette sensation me fait du bien. C’est dans des moments comme ceux-là que je me rends compte que les neiges de Storghein me manquent. Progressivement, je peux bouger mes membres et m’asseoir. Je regarde autour de moi et vois enfin l’homme qui m’a amenée ici. N’arrivant pas encore à me lever, j’avance à genou vers lui, doucement. Il semble endormi... plutôt évanoui. Avec le bruit que je fais, il aurait pu ouvrir les yeux depuis longtemps.

J’arrive finalement vers le cydien, à première vue, et l’observe en m’approchant assez près de lui. Pourquoi fallait-il que je tombe sur un cydien ? Il faut que je tente d’en faire abstraction... de toute manière, il a peu de traits du cydien type : il a les cheveux assez clairs et sa musculature impressionnante... non, en fait, il est cydien. Je me dis rapidement qu’il s’agit du genre de type à se vanter de son physique, à vouloir impressionner les gens. Sur son visage endormi, je peux percevoir de la prétention et de l’amour pour tout ce qui émane de lui-même. Mais quelle horreur ! Pourquoi moi ? Il transpire le narcissisme à vue de nez... et je ne lui ai pas encore parlé. Malgré ça, il m’intrigue. Pourquoi m’a-t-il sortie de cette ruelle ? Quel intérêt avait-il à l’esprit ? Pfff... Forcément... il a dû me trouver séduisante et, pensant qu’il pourrait attirer mes faveurs, il m’a amenée ici. Je me surprends à me trouver paranoïaque. Peut-être est-ce simplement un homme prenant soin de lui et de son corps qui m’a trouvée et aidée, avec la plus grande sincérité. Même si j’en doute très fortement...

Pendant quelques secondes, je pense à utiliser ma Maho sur lui, ne serait-ce que pour le pister et assouvir ma curiosité si nous venions à être séparés. Mais je m’abstiens. À Erathia, il y a autant de gens ordinaires que de gens capable de détecter cette magie. Et je ne peux pas me faire arrêter ou mourir à cause de son utilisation. Du moins, pas de suite. Je me contente alors de me positionner en face de l’inconnu et de tapoter doucement ses joues – même si, en temps normal, une bonne claque aurait suffi. Je ne parle pas. Je ne parlerai que quand cela sera nécessaire. J’ignore quelle expression se fige sur mon visage lorsqu’il ouvre enfin les yeux. Est-ce du dégoût, de la curiosité ou du soulagement. Après tout, il est rare que je partage des moments plus longs que quelques minutes avec quelqu’un. Depuis Harkas, j’ai peur de créer des liens, peur d’être abusée à nouveau. Peut-être alors n’ai-je pas fait la bonne rencontre ?

Quand Arkham ouvrit les yeux et remarqua la jeune femme qui l'observait, il se leva d'un saut vif et la fixa dans les yeux ne sachant pas la réaction qu'allait avoir celle-ci.

- Qui es-tu?

- Je crois que je suis la femme que tu as aidée il y a un moment. D'ailleurs, merci.

La jeune femme lui tend la main en signe de remerciement. Après la réponse de la jeune femme, Arkham se détendit un peu en voyant que celle-ci n'avait pas l'air agressive.

- ah oui... je t'ai trouvé étendu dans une ruelle en bas. Voyant que tu étais brûlante je t'ai amené au frais...

Il lui tendit la main à son tour et la lui serra.

- On dirait que toi aussi tu supportes mal la chaleur..?

Sa remarque sur la chaleur le vexa un peu.

- Oui, je n'apprécie pas trop la chaleur. Du moins pas celle-là.

Il décida d'en savoir plus sur elle et osa une question quelque peu indiscrète.

- Tu es d'ici?

-Non, je... je voyage beaucoup.

Arkham remarqua une certaine gêne de sa part. Pourquoi était-elle aussi embêtée par sa question ?

-Et toi, d'où viens-tu ?

Arkham s'agenouilla et pris de la terre sèche entre ses mains qu'il laissa glisser entre ses doigts. Voyant que la demoiselle esquivait la question, il décida d'en faire de même.

- Pas d'ici en tout cas...

Il se releva et se tourna vers elle.

-Que viens-tu faire ici?

Cette question énerva la demoiselle ce qui surpris Arkham

-Écoute, je... Je suis contente que tu m'aies aidée. Je vais essayer de trouver rapidement un cheval pour me ramener... à un endroit plus frais. J'espère que tu ne t'évanouiras plus. Ravie de t'avoir rencontré.

Elle fit signe de s'en aller.
Arkham fut surpris de la réaction de celle-ci. Avait-il été trop direct envers elle ? Il devait se rattraper. Mais pas question de la supplier.

- Et tu penses que tu vas trouver un cheval comme ça?

Arkham la fixa du coin de l'œil et laissa apparaitre un sourire en coin. Que lui cachait-elle? Pourquoi était-elle aussi stressée ?

- Pour être franc avec toi, tu as plus de chance de t'évanouir plutôt que moi. Et si tu repars avec cette chaleur toute seul, je ne serais pas là pour te ramasser la prochaine fois...

Il se tourna face à elle.

- Je sais que tu es venu ici pour quelque chose et moi aussi, alors je te propose de faire un bout de chemin ensemble. Ne crois pas que je suis là pour te séduire ou je ne sais quoi. Je suis quelqu'un de solitaire et je n'aime pas qu'on me dérange dans mes activités, mais je n'ai pas envie d'avoir ta mort sur ma conscience. Maintenant à toi de voir!

Il lui tourna le dos, s'accroupit, ouvrit son sac pour en sortir la carte, mais à peine eu-t-il le temps de l'ouvrir qu'elle la lui avait déjà piqué.

- Bien ! Où pensais-tu aller ?

Arkham fut surpris de l'attitude de la jeune femme. Lui arracher la carte des mains? Personne n'avait osé faire le millième de ce qu'elle venait de lui faire auparavant.
Surement une fille pourrie gâtée pensa-t-il.

- Et bien, moi je suis simplement venu voir ce qu'était Erathia. Mais puisque tu as la carte en main, je te suis.

Il ferma son sac, le mit sur l'épaule et regarda la demoiselle en attendant qu'elle bouge.
On va voir ce qu'elle sait faire la petite. Pensa-t-il.

- Pour te guider quelque part, il faut que je sache ce que tu cherches ?

- Je t'ai dit, je suis simplement venu voir Erathia. Mais fait ce que tu as à faire ici, je te suis.

Il souriait en marchant en se demandant comment allait se poursuivre la suite de leur parcoure.

Invité

Je suis surprise lorsqu'il se lève brutalement en me demandant qui je suis. Mais je ne le montre pas vraiment. Je finis par me relever et par lui répondre simplement.

- Je crois que je suis la femme que tu as aidée il y a un moment. D'ailleurs, merci.

Je lui tends la main, signe que mes remerciements sont sincères.

- Ah oui... je t'ai trouvé étendu dans une ruelle en bas. Voyant que tu étais brûlante je t'ai amené au frais...

L’inconnu finit par saisir ma main. J'ai retrouvé mes forces et ma poigne s'en fait sentir. Qui aurait pu penser que je serrerai à nouveau la main d'un cydien..?

- On dirait que toi aussi tu supportes mal la chaleur..? lui demande-je, repensant qu’il était évanoui quelques instants plus tôt.

J'aurais pu dire cette phrase sur un ton plaisantin... mais j'avais comme oublié comment faire des blagues. Avais-je vraiment su un jour comment rire de moi-même et des autres ?

- Oui, je n'apprécie pas trop la chaleur. Du moins pas celle-là, me répond-il, apparemment contrarié. Tu es d'ici?

Franc, direct et indiscret... mais aimable pour le moment. Il n'a pas l'air de trop faire attention à ma façon étrange de m'habiller et, à mon avis, il n’a pas remarqué que j’étais astorg, non plus. Le dialogue risque peut-être d’être facilité.

- Non, je... je voyage beaucoup, réponds-je avec une certaine gêne mais aussi une curiosité de savoir comment il pourrait réagir si je lui disais d’où je venais.

Faisons-le mijoter encore un peu. Même si mon cydien est excellent, peut-être remarquera-t-il que je suis loin d'être cydienne.

- Et toi, d'où viens-tu ?

- Pas d'ici en tout cas... esquive-t-il de façon peu subtile.

Il se relève et se tourne vers moi.

-Que viens-tu faire ici?

Ce jeu m'amuse quelque peu... je souris en coin lorsqu'il fait mine de passer à côté de ma question. Sauf que la suite m'évoque de plus en plus un interrogatoire. Et j'aime beaucoup moins ça.

- Écoute, je... commence-je, contrariée. Je suis contente que tu m'aies aidée. Je vais essayer de trouver rapidement un cheval pour me ramener... à un endroit plus frais. J'espère que tu ne t'évanouiras plus. Ravie de t'avoir rencontré.

Je décide de m’en aller. Le risque est trop grand qu'il découvre quelque chose. Bien qu’il m’ait l’ai honnête au premier abord, je le vois bien aller avertir les autorités de mes plus grands secrets.

- Et tu penses que tu vas trouver un cheval comme ça? m’interpelle-t-il. Pour être franc avec toi, tu as plus de chance de t'évanouir plutôt que moi. Et si tu repars avec cette chaleur toute seul, je ne serais pas là pour te ramasser la prochaine fois... Je sais que tu es venu ici pour quelque chose et moi aussi, alors je te propose de faire un bout de chemin ensemble. Ne crois pas que je suis là pour te séduire ou je ne sais quoi. Je suis quelqu'un de solitaire et j'aime pas qu'on me dérange dans mes activités, mais je n'ai pas envie d'avoir ta mort sur ma conscience. Maintenant à toi de voir!

Il me tourne finalement le dos, s’accroupit et sort une carte de son sac. Sa première réplique me fait arrêter de marcher. Son sourire me cloue sur place, mais pas dans le bon sens de l’expression. Je retrouve cette air de prétention, de confiance en lui démesurée lorsqu'il continue à parler. Un cydien dans toute sa splendeur est là, planté devant moi, à essayer de me faire chanter. Je ris doucement lorsqu'il se retourne ; je ne crois pas qu'il m'entende. J'entre finalement dans son jeu. Je m'approche furtivement, lui choure sa carte et fait mine de la regarder.

- Bien ! Où pensais-tu aller ?

A qui croit-il s'adresser lorsqu'il parle de mort ? Je pense être bien placée pour connaître sa valeur et savoir que je ne suis pas prête d’y succomber pour le moment.

- Et bien, moi je suis simplement venu voir ce qu'était Erathia. Mais puisque tu as la carte en main, je te suis.

Sacré répartie. L'entente risque d'être... moyenne, après tout. Mais il est vrai que je risque fortement de m’évanouir à nouveau et mes chances que quelqu’un d’autre m’aide sont minimes. Au final, je ne dis rien et commence à marcher. J'ai de la peine à souffler à peine le soleil effleure-t-il à nouveau mon corps. C'est comme si ses rayons entraient un par un sous mon armure pour me faire surchauffer. Mais je ne montre pas de faiblesse. Du moins, il me semble...

- Pour te guider quelque part, il faut que je sache ce que tu cherches, réussis-je à dire sans aucune expression, pas même un brin de malice.

- Je t'ai dit, je suis simplement venu voir Erathia. Mais fais ce que tu as à faire ici, je te suis.

Même si je ne le regarde pas, je peux percevoir son sourire. Me débarrasser de lui ne sera pas une mince affaire. Non pas que sa présence me dérange, mais s’il vient avec moi à la bibliothèque, il risque de découvrir mes intentions. Cette rencontre deviendrait alors un problème et je devrai à nouveau tuer... ce qui me dérangerait énormément. Arrivée devant le bâtiment qui m’intéresse, après avoir trouvé un coin d’ombre, je décide de lui suggérer de s’en aller en lui tendant sa carte.

- J’ai des choses à faire ici et je dois t’avouer que ça me dérange si tu me suis partout. Je n’ai rien contre ta compagnie, mais tout le monde a ses secrets et je compte bien garder les miens. Tu peux aussi entrer dans le bâtiment si tu le souhaites, mais j’aimerais que tu évites de fouiller dans mes affaires.

Moi aussi je sais être claire et nette dans mes propos. Sa réaction ne me fait pas peur... il peut s’énerver ou s’en aller, je n’en ai rien à faire. Après tout, le « climat » de la bibliothèque sera bien plus clément et, dès que j’aurai eu mes informations, je repartirai à cheval vers ma prochaine destination. Je ne le connais pas et lui non plus. Nos différences et nos vécus pourront-ils nous rapprocher ?

[HRP : si tu choisis d’entrer quand même, sache qu’Ocarenna ira d’elle-même dans le « rayon » qui l’intéresse, sans forcément se préoccuper d’Arkham. Mais elle fera en sorte que tu ne la suive pas.]

- J'ai des choses à faire ici et je dois t'avouer que ça me dérange si tu me suis partout. Je n'ai rien contre ta compagnie, mais tout le monde à ses secrets et je compte bien garder les miens. Tu peux aussi entrer dans le bâtiment si tu le souhaites, mais j'aimerais que tu évites de fouiller dans mes affaires.

Arkham, la fixa droit dans les yeux en essayant de la déstabiliser en essayant de la faire parler pour en savoir plus.

Il regarda le bâtiment de la bibliothèque, puis reposa son regard sur elle.

- Bien, fait ce que tu as à faire. Je vais rester là un moment et je verrai plus tard pour ma destination.

Il reprit sa carte qu'il coinça sous son bras. Il appuya son dos contre le mur du bâtiment, puis sorti sa fameuse boite métallique circulaire. Il l'ouvrit en la dévissant en déposa un peu de son contenu sur sa main gauche qu'il sépara en deux, puis referma la boite d'une seule main et la rangea dans sa poche avec la droite. Il se pencha et renifla le tabac d'un coup sec. Il sorti son mouchoir de l'autre poche et s'essuya le nez.

Il décida de regarder sa carte, puis fatigué, il la rangea dans son sac. Il repensa aux dernières paroles de la jeune femme : « j'aimerais que tu évites de fouiller dans mes affaires. »

Elle était bien contente que je fouille dans ses affaires tout à l'heure cette chèvre, elle ne serait peut-être plus de ce monde si je n'avais pas été là avant...

Il se pencha, ouvrit son sac pour prendre sa gourde et tomba sur le fameux livre qu'il avait pris de chez lui.

Venait-il de cette bibliothèque ? Il n'en savait rien. Il décida donc de s'asseoir un instant pour jeter un coup d'oeil au livre encore une fois. Voyant que celui-ci ne lui apprenait rien de spéciale, il décida d'aller jeter un coup d'oeil à l'intérieur...

Invité

J’ignore s’il est entré, mais ça fait maintenant une bonne heure que je cherche sans rien trouver sur la Maho. Tranquillement, je décide de sortir de l’endroit, encore assez petit mais tout de même organisé malgré la reconstruction de la ville assez récente. Peu de gens semblent cependant intéressés par la lecture pour le moment, car l’affluence est moindre. En marchant, je me surprends à chercher cet homme un peu partout, sans l’apercevoir. Peut-être nos chemins se sont simplement croisés... ou peut-être est-il resté à l’extérieur pour m’attendre ?

Lorsque j’arrive sur le pas de la porte, je ne vois que les habitants d’Erathia et je ne sens que la chaleur insurmontable pour moi. Je dois vraiment partir d’ici. Je me dirige vers un marchand de chevaux et lui demande d’en emprunter un, avec le peu d’argent qu’il me reste. Premièrement surpris et méfiant puis, apparemment séduit, il me laisse gentiment lui prendre sa plus belle monture. Je vérifie que l’équidé soit bien équipé et remplis ma gourde dans la fontaine juste à côté de l’abri. J’en bois le contenu entier avant de la remplir à nouveau, espérant que j’arriverai rapidement à une ville plus fraîche.

En montant sur mon nouveau compagnon de route provisoire, je jette un œil autour de moi pour vérifier si l’inconnu ne se trouve pas à proximité. Peut-être pensera-t-il que j’ai fui, que j’ai cherché à me débarrasser de lui. Ce n’est pas totalement faux, mais apprendre à le connaître ne m’aurait pas dérangée. Le destin en a décidé autrement en nous séparant à cet instant, sans que nous puissions nous retrouver. Ne pas le chercher pour le moment, c’est accepter le destin... accepter que je ne suis peut-être pas prête à aimer les cydiens. Pas encore.

Sur le trajet, quelques pensées sont destinées à cet homme dont je ne connais rien mais qui, malgré son arrogance et sa confiance en lui démesurée, m’a aidée. Peu importe ses intérêts à cet instant, je le remercierai un jour.

[HRP : désolée, mais je tenais vraiment à conclure cette rencontre. On pourra encore RP ensemble, Collègue, pas de soucis. Wink

]

[Arkham et moi nous désengageons.]

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