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ExThetis
Nombre de messages : 40 Race et âge : Almer, 18 ans Cité : Erathia Métier : p'yra, tribun Feuille de personnageCompétences: charisme, faveure divine (Benu), connaissance des languesCompétences bonus: maîtrise de l'espadaRéputation :     (5/10) | | |
 |  Sujet: Thétis Jeu 29 Sep - 1:07 | |
| Nom : Moah Ibel (j'ai regardé dans la fiche de Tutnesi!)
Prénom: Thetis
Âge: 18 ans
Race: Almer
Cité/groupe d'appartenance: Erathia
Métier: prêtre, politicien
Position : p'yra, tribun
Monture/engin: Apis, étalon pur sang âgé de deux ans à la robe noire et aux yeux bleus comme la glace
Arme: une espada, sur la lame est gravé "Moah Ibel"
Armure:
Compétences choisies: charisme, faveur divine du Bénu, connaissances des langues, tacticien (bonus)
Faiblesse: représentation, cuisine, mysticisme
Main dominante: gauche
But du personnage: redonner sa splendeur à sa cité et son peuple, faire en sorte de tout prendre à son père
Description physique:
Thetis est un jeune homme plutôt élancé, mesurant dans le mètre quatre vingt cinq, ce qui semble ne pas être très coutumier chez les Almers. A trop vivre dans le désert et sous le soleil brulant de la cité des sables chauds, il en a obtenu une peau au teint hâlé qui lui donne un air particulièrement séduisant. Le jeune homme est plutôt un érudit qu'un guerrier et ce, même s'il s'entraine quotidiennement à l'art de la guerre. Sa fine musculature accentue l'effet de finesse chez lui ainsi que l'effet de grandeur. Plutôt gracile, il ne garde que le nécessaire, pas de graisse superflue quand on veut être le meilleur en tout ! Le jeune Almer possède des cheveux mi-longs, tombant distraitement sur ses épaules et aussi bouclés que ceux de son père. De sa mère, ce dernier a hérité des yeux noisette pâles à la lumière, plus sombres en l'absence de cette dernière, qui ne manquent pas de faire chavirer les coeurs.
Habillé le plus souvent de couleur sombre, Thétis tend de plus en plus à se vêtir de pourpre, trouvant la couleur adaptée aux circonstances comme à son aura. Sans prétendre vouloir faire peur, la jeune homme aime à être respecté. Il porte autour du cou une chaine au pendentif étrangement clos. Certains se prêtent à raconter qu'il cacherait dedans quelques pillules troubles pour ses ennemis, en réalité, l'Almer y cache simplement un portrait de sa mère.
Caractère, qualités et défauts:
Lorsqu'il était enfant, Elmyre a toujours pris soin d'ouvrir l'esprit de Thétis autant qu'elle le pouvait. Lui apprendre les langues qu'elle-même tenait de ses parents, la culture Almer ou encore, la musique et l'art de la lecture avait fait partie des journées du petit garçon avant qu'il ne rentre à l'école, et même après qu'il y fut entré. Obnubilé par les problèmes non résolus, l'enfant venait parfois se blottir contre elle en pleurant parce qu'il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Ces soir-là, Elmyre bercait le petit de douces paroles, l'embrassait avec tendresse et répondait à ses questions néanmoins, en grandissant, les problèmes devenaient autres, difficiles à résoudre pour la jeune femme, loin d'être sotte certes, mais pour autant loin d'être la plus brillante de sa génération. Ainsi, Thétis passait malgré lui des nuits à tenter de résoudre les mystères qui l'entouraient. Erudit, le jeune homme passait le plus clair de son temps entouré de livres plutôt que d'êtres humains et si cette tendance avait le don d'agacer sa mère, il se montrait des plus charmants et des plus agréables en compagnie des jeunes de son âge lors des soirées mondaines qu'elle organisait qu'Elmyre le laissait en paix.
Pieux et assoiffé de connaissance, l'enfant passa le plus clair de son temps à quémander l'autorisation d'entrer à l'école du Bénu et lorsque sa mère céda, il en fut des plus heureux. Cependant, lorsqu'il apprit ce jour-là qui était son père, Thétis entra sourdement dans une colère noire. Remonté contre le P'yra, il se promit de se venger de lui pour avoir brisé le coeur de sa mère. Depuis lors, Thétis refuse toute figure paternelle et toute forme de contradiction masculine. Têtu, il ne supporte pas qu'on approche de sa mère sans son autorisation et avec de mauvaises intentions.
Depuis sa rencontre avec Talia, le jeune homme n'a de cesse de penser qu'elle sera sa prochaine conquête mais étant donné que sa mère lui a inculqué l'honneur et surtout, le respect des femmes, le jeune homme ne sait pas comment s'y prendre, pourtant, son idée de vengeance le pousse à vouloir s'emparer de tout ce qu'avait son père. Intelligent, Thétis sait cependant que cela nuirait à son peuple que d'avoir un P'yra amoindri, d'autant qu'il ne souhaite pas décevoir sa mère, aussi a-t-il décidé de jouer les choses finement. Son but est avant tout de rendre sa superbe à son peuple même s'il a tendance à détester ce que représente Tutnesi.
Biographie:
Te souviens-tu de cette journée d'été mon ami ?
Le soleil était à son zénith lorsqu'un cri retentit dans la vaste maisonnée laissée à l'abandon par son propriétaire. Dans le silence et le délaissement le plus total, une femme hurlait des ordres en Almer à ses servantes tandis qu'une douleur sourde lui déchirait le bas ventre. Toutes ses pensées étaient tournées vers son amant d'un nuit sans que ce dernier n'ai dénié assister à la naissance de son enfant. Une fille, la belle Almer espérait qu'il s'agirait d'une fille car ainsi, son père ne pourrait jamais s'en prendre à elle. Elmyre était une femme douce et chaleureuse d'ordinaire pourtant, les traits déformés par la douleur, elle semblait la plus cruelle des femmes lorsqu'elle ordonnait à ses deux servantes et à la sage-femme de faire cesser son supplice. Le front trempé de sueur, elle s'obligea à pousser malgré la douleur qui abrutissait ses sens. L'enfant se présentait mal lui confirma la jeune femme qui tentait d'abréger l'accouchement autant que possible. Le cordon ombilical emprisonnait la gorge du nourrisson et l'étranglait au fur et à mesure que sa sortie avançait. Fiévreuse, Elmyre hurla une dernière fois tandis que la demoiselle sauvait l'enfant en le dégageant d'un doigt autour de son cou. Lorsque la jeune femme soupira, toute douleur envolée, la sage-femme posa sur son abdomen le corps nettoyé et en vie de son nourrisson. « Un garçon », le mot fit frissonner malgré elle la jeune mère.
« Je saurais te protéger de la colère de ton père, ne crains rien » s'entendit-elle murmurer.
Lorsqu'on lui demanda quel nom elle souhaitait donner à l'enfant, ce fut honteuse qu'elle avoua ne pas y avoir songé un seul instant. Chaque jour, Elmyre avait attendu le retour de son amant, n'osant le croiser dans son vaste palais, ne se permettant que des regards discrets dans sa direction, le dévorant des yeux. Elle portait son enfant, comme bien d'autres avant elle sans doutes, alors comment cette femme si éclairée avait-elle pu se croire différente des autres ? L'amour l'avait rendu aveugle et lorsqu'enfin, il avait accepté ses charmes et ses attentions, cela n'avait été que pour une nuit. Le père avait ignoré la grossesse aussi sûrement qu'il avait ignoré la mère de l'enfant endormi. L'Almer s'était fait une raison, que le petit garçon vive ou meurt, cela importait peu à son prestigieux père tant qu'il ne lui faisait pas de l'ombre. Tant qu'il ne représenterait pas une gêne, ce petit être ne serait rien aux yeux de son ascendant. Les choses auraient certainement été plus simple s'il avait été une fille car les femmes n'héritaient jamais du trône …
« Mon fils ... » murmura-t-elle avec amour.
La belle brune plongea son regard dans les yeux de son enfant et, telle une évidence, elle annonça à la sage-femme :
« Thétis »
~
Il était peu évident pour la jeune noble de taire son lourd secret sur la paternité de son fils. Elle était bien entendu aller demander à l'homme de reconnaitre l'enfant, osant à demi-mot lui avouer qu'il s'agissait d'un garçon de peur qu'il s'en prenne à lui et pourtant, bien qu'il fut son seul héritier connu, ce dernier refusa catégoriquement, allant jusqu'à nier leur idylle. Ce fut sans doutes à cet instant que Elmyre comprit qu'elle n'aurait jamais du s'offrir à cet homme néanmoins, le sourire de son fils une fois rentrée lui fit oublier cette pensée stupide. Thétis serait son trésor.
~
Le bambin avait bientôt quatre ans et pourtant, il semblait bien plus en avance que les enfants de son âge que le sang noble de sa mère lui permettait de rencontrer bien qu'il soit un bâtard comme disait les parents de ses petits amis. Alors qu'il était avec sa mère et que cette dernière prenait le thé en compagnie des plus grandes de la cité, le petit garçon haut comme trois pommes demanda d'une voix emplie d'une curiosité calme :
« Dis-moi maman, c'est quoi un bâtard ? »
L'assemblée des dames se tut, posant sur l'enfant puis sur sa mère un regard variant du simple choc au plus profond outrage. A croire que l'enfant venait de proférer la pire insulte qu'elles aient jamais entendues alors qu'elles-mêmes ne cessaient de l'affubler de ce titre pitoyable. Loin de se démonter, la mère de Thétis posa sur le petit garçon un regard tendre avant de lui répondre d'un ton sans reproche :
« On utilise ce mot pour les enfants sans papa mon ange » commença-t-elle dans le silence gênant de l'assemblée, avant d'ajouter très clairement à l'attention des dames présentes d'un ton plus rude, « C'est un mot que les grandes personnes utilisent lorsqu'elles sont jalouses ».
Un silence plein d'une tension palpable s'en suivit, les dames ne sachant plus où se mettre tant elles avaient honte, jusqu'à ce que la principale intéressée, Elmyre, reprenne la parole et demande : « Un peu plus de thé ? »
~
Le petit garçon avait grandi, si vite qu'Elmyre se l'imaginait encore nourrisson, endormi au creux de ses bras. A présent qu'il avait sept ans, le monde allait s'ouvrir à lui et ployer sous ses incroyables talents. Depuis sa plus tendre enfance, Elmyre l'avait considéré comme son trésor sans pour autant l'étouffer d'amour comme le faisait certaines de ses amies avec leur rejetons. Elle avait au contraire toujours témoigner son amour à son fils certes, mais sans jamais le géner ou l'étouffer. La mère avait été jusqu'à répondre à ses questions concernant ses origines sans pour autant lui indiquer le nom de son procréateur. Par la suite, la jeune noble s'était contentée de lui apprendre tout ce qu'elle savait lorsque le bambin la questionnait sur telle ou telle chose ou personne. A sept ans, il était plus curieux qu'elle au même âge et ce n'était pas peu dire ! Devant la soif de connaissance de son garçon et voyant qu'il n'avait aucun mal à se plier aux règles qu'elle imposait dans la demeure familiale, elle se décida à l'inscrire à l'école du Bénu. Elmyre avait longtemps hésité avant cette prise de décision, n'osant point inscrire son précieux fils dans une école si prestigieuse, de peur qu'il ne se révèle que trop intelligent et que son père, tortueux qu'il était, ne le fasse exécuter par jalousie. Cependant, l'enfant avait émie le besoin d'aller à l'école et la mère avait fini par céder, ne pouvant se résoudre de priver son fils d'un avenir prometteur pour les beaux yeux d'un père qui n'en avait rien à faire d'eux. C'est ainsi que le petit Thétis entra dans la plus fameuse des écoles de son temps.
« Dis-moi maman, est-ce aujourd'hui que tu me diras le nom de mon père ? »
Ce petit jeu s'était installé entre eux. Depuis bien longtemps, le petit garçon avait compris qu'elle lourd secret elle taisait sans pour autant deviner l'identité de son géniteur. Il avait beau poser la question, elle évitait toujours d'y répondre, ne le gratifiant que d'un sourire espiègle. Tel était leur jeu à tous les deux, l'un ne cherchant plus vraiment à connaitre le nom de celui qui l'avait visiblement délaissé et l'autre, taisant un secret qu'elle savait dangereux dans les oreilles de son rejeton.
« Tu sauras bien assez tôt. Si tu sors premier de cette école, je te le dirais. » lui avait-elle confié.
Tutnesi était sorti à l'âge de 13 ou 14 ans à peine, il y avait peu de chance, malgré les talents de son fils, pour qu'il en fasse de même et dans tous les cas, il ne manquerait pas de l'apprendre un jour par ses propres moyens ... Elmyre regarda l'enfant s'éloigner, l'œil brillant d'excitation, vers l'école. Il rentrerait ce soir certes, mais avec de nouvelles choses en tête, de nouvelles histoires et surtout, de nouvelles connaissances. La petite Almer en était persuadée, peu importait son père, cet enfant ferait de grandes choses.
~
L'enfant était doué, aussi doué que son père visiblement, voire même peut-être plus que lui. Elmyre était une femme d'honneur et jamais au grand jamais la dame Almer n'avait osé mentir à son fils. Lui cacher la vérité était à ses yeux difficile mais susceptible de le protéger plus que de mesure. Pourtant, lorsque le jeune adolescent sortit de l'école ce jour-là, diplômé à l'âge de seulement 13 ans, sa mère ne put s'empêcher de pleurer à l'idée de ce qu'il venait de faire. Elle était fière de lui certes, mais au combien inquiète désormais pour son avenir …
Cet enfant qu'elle avait porté en son sein si longtemps, qu'elle avait aimé et choyé, à qui elle avait appris à parler l'Almer, le Cydien ou encore l'Astorg. Ce petit garçon encore chétif et réticent à qui elle s'était évertuée d'apprendre l'Elfique, non pas pour se moquer d'eux mais tout simplement pour sa culture personnelle, parce que quelque part, la belle s'attendait à ce qu'il soit aussi intelligent et perspicace que son père. Cependant, jamais Elmyre n'avait souhaité que son protégé ne devienne aussi doué. En attirant ainsi l'attention sur lui, Thétis venait sans le savoir de s'attirer les foudres de celui qu'elle avait par une folle nuit embrassé. Du moins, voilà ce que Elmyre pensait.
« Maman ? » demanda posément l'enfant non sans une pointe d'inquiétude.
La jeune femme posa sur son fils un regard perplexe. Elle n'avait jamais pu mentir à l'adolescent et ce n'était sans doutes pas aujourd'hui qu'elle allait commencer. D'autant qu'il avait rempli sa part de leur promesse.
« Mon ange, tu veux bien venir t’asseoir je te prie ? »
La noble dame s'était assise, la mine attristée malgré le sourire qu'elle tentait désespérément de faire flotter sur son doux visage. L'adolescent, conscient que sa mère n'adoptait ce genre d'attitude que lorsqu'elle avait quelque chose de grave à lui dire, autrement dit, presque jamais, il la rejoignit sans attendre sur le canapé soyeux. Comme à son habitude, Thétis resta silencieux, attendant que sa mère prenne la parole en premier.
« Tu ne dis rien ? »
« Aujourd'hui, tu devais me dire le nom de mon père, mais je crois sincèrement que j'aurais préféré que tu me dises la vérité avant. Peu importe, quelque semble te tracasser maman, de quoi s'agit-il ? »
« Je suis fière de toi mon ange, sois en certain, cependant, je pense que nous devrions quitter la ville quelques temps. »
Le jeune homme parut surpris mais sa mère reprit la parole avant qu'il n'ai le temps de lui rétorquer quoi que ce soit.
« Thétis, si je t'ai caché la vérité, c'est pour ton bien. Aujourd'hui, tu es devenu le plus jeune prêtre du Bénu de Ptot Tàh. Jusqu'alors, ce titre était tenu par ton père. »
Elmyre vit passer l'espace d'un instant sur le visage de son fils la surprise puis l'incompréhension. Thétis était quelqu'un de réfléchi, l'allusion ne tarderait pas à se frayer un chemin dans sa conscience et en effet, quelques minutes à peine après qu'elle lui ai transmis cette information, le jeune homme reprit la parole, comme si ce qu'elle venait de lui dire n'avait eut aucun impact sur lui :
« Pourquoi vouloir quitter la cité ? »
Elmyre posa délicatement sa main sur la joue de son fils avant d'ajouter :
« Thétis, nous allons partir. »
Elmyre aimait son fils et aurait protégé ce dernier au péril de sa vie aussi, elle lui expliqua qui son père avait à ses côtés et dans quelle mesure il serait tenté de le tuer maintenant qu'il se montrait si brillant. Tutnesi n'était pas de ces hommes à pardonner et Thétis se montrait beaucoup trop dangereux désormais pour sa lignée future, pour sa propre existence.
~
« Thétis, que fais-tu ? »
Elmyre avait vieilli quelque peu mais elle restait une femme magnifique et une mère exemplaire. Thétis aurait tout donné pour protéger sa mère cependant, il était conscient qu'elle ne cautionnerait pas ce qu'il fomentait. Une visite nocturne de celle que l'Almer craignait le plus au monde avait fait basculer sa vie, le jeune homme ne tenait pas à ce qu'il en soit de même pour celle qui l'avait élevé et aimé. Il tenait à ce qu'elle garde ses yeux fiers lorsqu'elle le regardait.
« Je prends mon destin en main, j'ai décidé de me rendre à Erathia sous peu. »
Elmyre parut étonnée de ce choix, nul n'était sans ignorer que Tutnesi, sa femme et leur jumeaux vivaient à temps plein dans cette cité nouvellement créée alors force était de constater que la noble ne comprenait pas le choix de son protégé. Comme toujours, la perspicacité de son fils fit son œuvre et ce dernier répondit à sa question sans qu'elle n'ai besoin de la formuler.
« Erathia est une belle cité, je pense que je pourrais beaucoup en apprendre là-bas, et la politique de cette cité m'intéresse. »
« Thétis, tu sais que ... »
« Que mon père et ses bâtards s'y trouvent ? Pardon, que mon père et ses frères s'y trouvent, oui maman, je le sais. C'est pour cela que j'y vais, pour me rapprocher de mon père, n'est-ce-pas ce que tu souhaitais ? »
Mon heure de gloire...
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Dernière édition par Thetis le Mar 8 Nov - 11:40, édité 10 fois |
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