[DE] (libre) J'ai perdu mon bracelet ! (fini)

La jeune elfe était restée dans l'ombre plusieurs temps. Elle s'était pourtant promis de rester en contact avec l'extérieur. Elle n'avait pas croisé Sarean depuis, seule personne qu'elle "connaissait". Mais pourtant, la jeune fille était seule, elle n'avait personne à qui parler, un ami à qui raconter ses aventures, ses secrets.... ses secrets ? En avait elle ? à part son métier d'assassin, elle n'avait rien à cacher. Quoique, ce métier était déjà un lourd secret, mais elle aimait le porter. Le seul jour où elle décida de sortit de son trou, de sa lugubre maison où encore personne n'avait mis les pieds, elle se retrouva face à un petit problème. Petit, pour un passant, grand pour elle.
Tetsuko avait reçu, il a plusieurs années, un bracelet de la part de son seul et unique ami. En sortant dans les rues, elle eut le malheur de le perdre. Perdre le plus précieux de ses objets, son Précieux !
Les gens autour d'elle marchaient rapidement dans un sens et dans un autre, elle ne put le retrouver. Elle chercha près de deux heures, en vain. Les yeux de tout côté, le cœur battant à cent à l'heure. Que faire?
Assise, désespérée, elle reprenait son souffle. Où avait-elle perdue son bracelet ? Il était pourtant voyant, brillant de toute ses couleurs !
Elle regarda encore, aucun signe d'objet brillant au sol. Peut être qu'elle ne le retrouverait jamais, pauvre enfant. La jeune elfe poussa dans un long soupir une chanson.

" Ô vent, tu as emporté mon dernier espoir,
Mon âme,
Mon sang,
Tu restais près de mon bras,

Ô vent, méchant,
Que je te hais,
Je me hais,
Moi qui ne puis faire attention,
Ô plus précieux des trésors,
Que tu m'avais offert..."

On sentait la tristesse se dégager d'elle. Un simple bracelet, et pourtant, il a tellement de valeur dans son coeur !

[ Modération Eléa : attention aux 10 lignes complètes ! ]

De retour dans sa cité natale. Encore. Elle y était déjà retournée il y avait peu, au printemps peut-être. Oui... Elle avait d'ailleurs rencontré un Cydien très étrange, dont elle ne connaissait d'ailleurs toujours pas le nom. Un imbécile qui l'avait utilisée comme tremplin... Et qui avait su contrer son Illusion. Ce qui était TRES rageant ! Annabeth avait su trouver quelqu'un qui lui résiste. Ce qui n'arrivait pas souvent. Les fois où elle avait utilisé l'Illusion étaient rares, mais souvent dues à des caprices. Il lui suffisait de toucher son collier trèfle pour effrayer, manipuler les gens qui l'entouraient. Peu à peu, l'Elfe comprenait combien ce don pouvait se montrer précieux, et même une insouciante pure souche comme elle avait pris conscience du fait que, entre des mains... Dérangées, il pouvait faire mal. Annabeth n'aimait pas manipuler. Son truc à elle, c'était les poings. Pas les mots. On frappe, et on cause éventuellement après. Si y a le temps. Sinon, tant pis. L'Illusion servait plus à chasser ceux qui l'embêtaient (ce qu'elle aurait très bien pu faire avec un bon upercut bien placé dont elle avait le secret) qu'à les manipuler. Le sens même de ce mot restait quelque peu flou dans l'esprit de la blonde.
Donc, elle était à nouveau à Silmarie, déambulant entre les divers passants qui marchaient d'un pas pressé, Flink sur l'épaule. Après une fâcheuse altercation avec des gardes, à Storghein, qui avait failli mal tourner, elle avait décidé de laisser Cristal en dehors des cités. N'importe laquelle. La tigresse la rejoignait quand elle le voulait. C'était plus simple pour tout le monde. Déjà, la tigresse pouvait préserver son instinct sauvage tant qu'elle le voulait. Ensuite, les passants cessaient de paniquer (en tous cas les moins habitués). Lors de son étrange rencontre avec Eybor, le fauve avait montré une réaction un peu agressive quand il lui avait marché sur la queue. Ben elle avait un peu ça, mais avec un garde. Il a cru qu'on l'attaquait, il a voulu se défendre, idem pour la tigresse blanche... Bref, ça a failli mal finir. Annabeth avait fini par réussir à mâter son tigre. Le garde, moins. Il lui avait gueulé dessus pendant un moment. Elle lui aurait volontiers communiqué le fond de sa pensée (avec de jolis gros mots, et des jolis coups de poings...Elle n'était pas du genre à se dégonfler, même à la vu d'un grand homme baraqué en armure avec une longue épée à portée de main, surtout quand il s'agissait de sa Cristal), mais un attroupement de curieux s'était formé, et d'autres gardes s'étaient rapprochés en entendant le vacarme. Elle était bagarreuse, pas inconsciente. Les autres auraient tôt fait de la maîtriser. Et puis, ce n'était pas une super publicité pour les Compagnons de la Reine. Alors elle s'était montrée docile, et avait décidé à contre coeur de se séparer de sa tigresse lorsqu'elle se trouvait en ville. Au début, ça avait été dur, autant pour l'animal que pour l'Elfe, mais toutes deux s'étaient habituées à cette vie.

** La jolie blonde se penche vers le sol, saisit dans ses mains un bijou délicat, se tourne vers une jeune fille qui semble affolée...**

Annabeth secoua la tête. Une vision. Du futur. Elle n'en n'avait pas eu beaucoup, mais toutes s'étaient avérées juste. Elle allait trouver un bijou et le rendre à son propriétaire.
La belle fixa le sol avec insistance et trouva : un bracelet. L'Elfe l'attrapa et chercha du regard son propriétaire. Le découvrit. La découvrit. La héla.

« Hey, vous avez pas perdu quelque chose ?! »

Toujours assise dans son coin, la jeune elfe se demandait maintenant qu'elle cruche elle pouvait être pour avoir perdu son bracelet! Elle ne pût s'empêcher de se dévaloriser de tous les noms péjoratifs qu'elle avait en tête. Elle se faisait du mal à elle même en pensant à l'infidélité qu'elle portait à son ami, mort. Que pouvait il penser d'elle, pauvre gamine solitaire? Il était au ciel. Elle se mit une main dans les cheveux et les tira, elle ressentit alors une vive douleur. D'où venait se besoins de ressentir le mal? C'était toujours ainsi, elle se remettait toutes ses fautes sur elle, en se faisant mal. Elle se sentait alors vivante et sensible. Mais bien heureusement, elle avait des limites! Jamais le mal qu'elle se faisait n'allait plus loin que le sang, que le malaise. Elle ne voulait pas finir dans le coma, non juste ressentir qu'elle était vivante et non un simple pantin.
Voilà ses pensées: elle avait perdu son présent, son ami ne voulait sûrement plus d'elle. Peut être était-il temps d'oublier? Mais comment pourrait elle oublier? On lui avait déjà dit que le temps effaçait les malheurs, elle, elle ne trouvait pas. Le temps les renforçait, elle se sentait de plus en plus seule. Toujours la solitude, quel affreux sentiment! Le manque! Cette solitude elle le ressentait rien que dans sa lugubre maison, presque toujours dans le noir, des meubles sombre, une vie sombre! Et son arme qu'elle sentait contre sa peau lui rappelait son métier, celui qui est de tuer. Qui aimait les tueuses? Elle revit Sarean.
On fini par la sortit de ses pensées noirâtres, un choc.
Si elle avait perdu quelque chose? Ô mais bien sûre ! Ces yeux devinrent ronds, des étoiles volaient dans son regard. Elle repensa à Sarean qui était lui aussi, apparu dans un de ses moments de solitudes. Elle regarda l'elfe, dans un soupir de joie et de honte, oui de honte, elle prononça un oui. Dans ce oui, on ne pouvait ressentir aucune émotion, pourtant il en cachait beaucoup, des sentiments.
Mais qui a dit que le jeune fille qui se tennait devant avait retrouvé son Précieux? Peut être que la jeune elfe l'avait seulement vue rechercher désespérément quelque chose dans la ville, et elle avait abordé par pitié?
Tetsuko ne prit même pas le temps de regarder la personne qui se tenait face à elle, ce qui n'était pas dans son habitude. Observer les personnes était une chose qu'elle faisait depuis longtemps, c'était naturel pour une assassin.
Elle était tout simplement très heureuse que quelqu'un prête attention à elle, mais elle eut un goût amer dans la bouche en pensant que c'était surement de la pitié, elle avait horreur qu'on la prenne en pitié. Ma fois c'était de sa faute si elle était seul !

[Elea chez moi j'avais plus de 10 lignes ^^' ]

Annabeth fixa l'inconnue qui avait répondu par un petit « oui » honteux. Pourquoi honteux ? Ca arrivait à tout le monde de perdre quelque chose, non ?
En quelques instants, elle fendit la foule jusqu'à l'inconnue, qu'elle détailla sans gêne : de très beaux cheveux courts violets, tout comme ses yeux. Une silhouette fine, un beau visage... Elle avait tout pour plaire. Sauf ses yeux remplis de tristesse. Pour un simple bracelet ? N'était-ce pas un peu caricatural ? Et exagéré ? Annabeth n'avait aucune considération pour les bijoux, que se soient de simples breloques, ou de somptueuses pierreries ornées d'or. Et cela depuis toute petite. Comment pouvoir se battre, courir, s'amuser, jouer avec de lourdes entraves autour du cou et des poignées ? De plus, la petite blonde aurait trop peur de se faire gronder par ses parents si elle les perdait. Alors pourquoi s'encombrer de choses inutiles et encombrantes ? Tous ceux qui la connaissaient un tant soit peu savaient qu'il ne fallait pas lui en offrir. Et l'Elfe n'avait jamais compris ceux qui portait autant d'importance à ce genre de choses. Et d'ailleurs, si qui que se soit de ses camarades l'avaient vus avec un truc dans le genre, elle se serait faite railler pour les dix années à venir. Même la fois où ses parents avaient "décidé de la déguiser en fille" en l'accoutrant d'une robe jaune et orange ridicule avec un stupide noeud, ses amis ne l'avaient pas reconnus. Ils s'étaient moqués, et du coup, évidemment, le jeune garçon manqué avait voulu se venger. Autant dire, qu'à la fin, sa robe était couverte de boue et méconnaissaible. Et même si ses parents l'avaient sévèrement punie, ils n'avaient jamais plus essayés de l'obliger à porter ce qu'elle ne voulait pas.
Annabeth tendit la main où elle tenait le bracelet et le posa dans la paume ouverte de l'inconnue.

« Il ne faut pas en faire tout un plat, ce n'est qu'un bracelet. »

L'Elfe lui plaqua une grand claque amicale dans le dos, sans se rendre compte que c'était trop fort. Vu qu'elle était en permanence avec des hommes, elle s'était habituée à cette « marque d'affection ». Pour elle, c'était totalement naturel, voir réconfortant.

« Franchement, calme-toi, c'est qu'une breloque. Je suis sûre que tu en d'autres de ce genre de trucs ! »

Annabeth eut un large sourire pour essayer de la réconforter.

« Au fait, moi c'est Annabeth. Et toi ? »

La jeune elfe reçue le bracelet dans sa paume, lorsqu'elle sentit le froid de l'objet dans sa main, son cœur s'adoucit. Elle regarda le bracelet brillant de toute ses couleurs, il lui avait manqué et quel peur! Elle eut l'impression de retrouver son ami près d'elle, enfin. Elle oublia toute ses mauvaises pensées. Mais, on la retira ben rapidement de son nuage...

« Il ne faut pas en faire tout un plat, ce n'est qu'un bracelet. »

La phrase lui fendit le cœur, ma fois oui, ce n'est qu'un bracelet. Mais non pas que ! Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir elle reçut une....tape dans le dos. La première qu'elle en reçue une, ce lui fit un drôle d'effet. Le jeune elfe ne savait pas ci cela était amicale ou non, elle se mit donc instinctivement en garde. Mais le sourire que lui fit l'inconnue lui fit comprendre qu'elle n'avait, bien entendue, aucune mauvaise intention.

« Franchement, calme-toi, c'est qu'une breloque. Je suis sûre que tu en d'autres de ce genre de trucs ! »
« Au fait, moi c'est Annabeth. Et toi ? »

Tetsuko écouta les paroles de la jeune fille, après tout elle ne pouvait pas savoir que cet objet avait de la valeur pour elle, non pas parce qu'il était un bracelet, un bijoux, mais qu'il était un cadeau de son seul et unique réel ami. Elle se leva et regarda la jeune fille d'un léger coup d’œil discret, elle était jolie et devait surement être plus âgée qu'elle. Elle regarda ses cheveux blonds, elle aimait bien cette couleur, elle trouvait que cela illuminait la jeune fille, au contraire de elle qui était sombre.
Après un court silence elle se rappela des paroles de la jeune blonde, elle avait le devoir d'expliquer l'importance de ce fichu bracelet! Pour l'image de son ami.

" Enchantée, je me nomme Tetsuko. Je sais que ce n'est qu'un bracelet, ou qu'une breloque comme tu le dis, et c'est mon seul et unique bijoux. D'ailleurs je ne donne aucune importance à ce genre d'objet. Mais si je me sens si mal.... c'est parce qu'il appartenait à mon seul et unique ami.... mort à présent.. "

La jeune assassin eut un goût amère dans la bouche, prononcer la mort de son ami n'était pas une chose facile. Elle n'avait pas encore réellement accepté la mort de son ami.

" Mais cela n'a peu d'importance, je te remercie de me l'avoir rapporté. Je pensais ne plus jamais retrouver mon seul et unique souvenir de mon cher et regretté ami... "

L'elfe s'inclina devant la jeune blonde et se releva en lui esquissant un léger sourire. Après tout, à quoi bon pleurer? Le bracelet était à présent dans sa main, elle pouvait continuer sa vie de solitaire, ou décider de la changer. C'était après tout, une bonne occasion de se faire une connaissance. Mais que pouvait-elle bien lui demander ? Un sujet de discutions? Tetsuko vivait tellement à part des autres qu'elle ne savait pas de quoi parler, à part peut être, comment tuer?

« Enchantée, je me nomme Tetsuko. Je sais que ce n'est qu'un bracelet, ou qu'une breloque comme tu le dis, et c'est mon seul et unique bijoux. D'ailleurs je ne donne aucune importance à ce genre d'objet. Mais si je me sens si mal.... c'est parce qu'il appartenait à mon seul et unique ami.... mort à présent.. "

Annabeth ne comprenait qu'à moitié les propos de la dénommée Tetsuko. Si c'était son ami, pourquoi lui offrir une chose qu'elle ne tenait pas dans son coeur ? Cela ne servirait à rien, elle le perdrait forcément. Quant à elle, personne n'avait jamais osé lui offrir de bijoux dès son plus jeune âge. Tous savaient qu'ils seraient obligés de la gronder dans la semaine qui suivrait, car elle l'aurait perdu.
C'était comme les robes à vrai dire. Elle s'empressait à chaque fois de les bousiller en se battant (parfois dans la boue). Elle ne faisait pas exprès évidemment, mais avec ses mouvements brusques, les tissus emprisonnant ne collaient pas. C'était une question de caractère. Surtout. Ensuite, une question d'espace. Comment courir avec de fins bandes de dentelles recouvrants ses cuisses ?

« Je vois... »

Que dire de plus ? Qu'elle était désolée ? Ce n'était pas sa faute si cette fille n'avait qu'un ami, et qu'il était mort ! Elle n'était pas aussi émotive ! Elle ne revenait que rarement voir sa famille, n'avait plus vue sa soeur depuis des années, et pourtant, elle n'en faisait pas part à tout le monde. Cette Elfe était assez particulière. Discuter de choses aussi intimes avec une inconnue ? Improbable.

« Mais cela n'a peu d'importance, je te remercie de me l'avoir rapporté. Je pensais ne plus jamais retrouver mon seul et unique souvenir de mon cher et regretté ami... "

Elle rabâchait un peu, sur son ami. On la sentait bouleversée, mais elle aurait pu changer de disque. Annabeth pouvait se montrer compatissante. Elle n'était pas aussi froide que ce qu'on pouvait penser, au contraire. Mais elle avait l'impression que la conversation allait vite tourner en rond.

« Contente d'avoir pu t'aider. Si cet objet est aussi important pour toi... Je ne connais pas trop ça, moi. Je veux dire, d'être attachée à un objet parce que l'humain est mort. »

Courte pause, pendant laquelle la belle Elfe chercha désespérément que dire... Dans ces cas là ou une conversation tournait sur le même sujet (dans ce cas là, un ami de la demoiselle, mort) il était difficile de trouvé un chemin non miné. Annabeth ne connaissait pas cette Elfe, et se demandait quel sujet pouvait-elle aborder. Comment était mort son ami ? Mauvaise idée. Pourquoi n'en n'avait-elle qu'un seul ? Encore moins.

« Tu habites à Silmarie, je ne t'y ai pas souvent vue ? »

[Sur mon ordi, j'ai les 10 lignes nécessaires, maintenant, si vous voyez que ce n'est pas le cas, j'essaierais d'éditer.
EDIT : Je viens de me rendre compte que je me suis trompée de compte. J'aurais bien corrigé ça, mais Tetsuko a déjà répondu. Donc, désolée pour cette maladresse... Vraimen... ]

Tetsuko écouta les paroles de la blonde, elle sentit un moment de tension, mais ne savait toujours pas quoi dire. Elle se sentait gêner et comprenait bien que la personne en face d'elle ne comprenait pas ses ressentiments. Cela n'avait que peu d'importance pour elle d’ailleurs, qu'on la comprenne ou non. On ne pouvait pas vraiment la comprendre, de toute façon. Ceux qui essayerait de la comprendre se retrouveraient face à un mur. Un mur qu'elle érigeait elle même, elle e devait pas être si différentes des autres, au fond.
Elle ne savait pas si c'était normal de prêter autant d'importance à un objet, ou en tout cas avoir un sentiments pour un objet offert. Peut être que personne ne prêtait une attention à ce genre de chose? Bha, a vrais dire, elle se disait bien que non et ne comprenait pas Annabeth, est-ce qu'on ne prête pas attention à un cadeaux ? Que la personne qui l'ait offet soit mort ou non.
Un jour, une de ses missions consistaient à tuer une jeune femme, riche. Rentrée dans sa noble chambre, elle avait aperçue de nombreux bijoux, tous aussi beau les uns que les autres. Elle s'était demander à quoi lui servait toutes ses affaires, mais elle les trouvait jolis. La tragédie voulait que ces bijoux ne servirait plus à cette femme, qui avait signé son arrêt de mort. Ce jour la, elle avait regarder ses bijoux avec envie, mais elle n'était pas une voleuse, sa mission avait été faite, elle n'était pas une voleuse. Pour en revenir à la question, est ce que ces objets avaient de l'importance, surement que oui, pour ces personnes riches. Ses bijoux colorés et brillant devait surement monter la richesse et le statu social de la personne les possédants. La jeune assassin avait de l'argent, mais elle ne s'en servait que pour ses armes, son cheval et sa nourriture.

Annabeth sortit la jeune assassin de ses pensées. D’ailleurs tant mieux, elle ne voulait pas y repenser.

" Oui j’habite bien ici. Je demeure dans une sombre maison non loin d'ici, mais je sors très peu dans cette ville. Je préfère en effet les collines. Et toi, tu es d'ici? Je suppose que oui... Et dit moi, tu n'aurais pas une idée de quelques choses à faire dans ce vaste monde? "

Encore la solitude qui revenait à elle. Dans cette ville très peu de personne la connaissait, seul ceux qui la connaissait venait à elle pour lui donner du travail, dans le plus grand des secrets. Tetsuko sourit à la jeune blonde, elle avait déjà presque oublié l'histoire du bracelet qui était maintenant à son poignet gauche, comme à son habitude.

« Oui j’habite bien ici. Je demeure dans une sombre maison non loin d'ici, mais je sors très peu dans cette ville. Je préfère en effet les collines. Et toi, tu es d'ici? Je suppose que oui... Et dit moi, tu n'aurais pas une idée de quelques choses à faire dans ce vaste monde? "

Une sombre maison ? Annabeth ne voyait pas d'où elle voulait parler. Mais en même temps, c'était bien compréhensible. Elle avait quitté sa cité natale depuis tant de temps ! Et à chaque retour, elle ne visitait pas. C'était à peine si elle promenait. Ces temps étaient si rares qu'elle préférait les passer avec sa famille. Mais quelle horreur de ne pas sortir des collines ! Tetsuko n'éprouvait-elle jamais un désir impérieux de s'évader, de galoper comme le vent loin de la Cité des Elfes, de découvrir d'autres personnes, des inconnus ? Astorgs, Cydiens, Amazone, tout ce, la ne l'intéressait-elle pas ?! L'Elfe n'avait pas visité tout Azthia. La mystérieuse cité Amazone, qu'elle n'avait pas vraiment cherché. Cette cité où les hommes étaient bannis. Où résidait sa soeur d'après la prêtresse de Silmaria. En réalité, depuis la bataille des rois, elle n'en savait pas plus. Et puis, le territoire des Jinmens lui restait encore inconnu. Annabeth faillit sourire en songeant à cette fois où elle avait revu Iréa, après le Bal de l'année 151 (grand moment). L'almer lui avait longuement décrit cette contrée qui restait un mystère aux yeux d'Annabeth. Elle avait vu et appris énormément de choses au cours de son voyage jusqu'à Storghein. Mais les Jinmens restaient son objectif. Qu'elle avait le temps d'accomplir. Mais elle savait qu'elle le ferait un jour. Alors, que, pour Tetsuko ? Que possédait la belle aux cheveux violets ? Une maison sombre.
Que faire ? Dans ce vaste monde ? Son interlocutrice plaisantait-elle ? Où ne savait-elle vraiment que faire ?

« Je suis d'ici, même si je n'y vis plus. Je suis à Storghein, la cité Astorg, désormais. Quant à se que tu pourrais te trouver à faire, tu as beaucoup de solutions devant toi ! J'ai pas mal voyagé, tu sais, depuis que je suis petite. Et j'en ai vue de toutes les couleurs ! Si tu ne sais pas quoi faire demande-toi déjà ce que tu fais à rester planter à Silmarie alors qu'il y a tant d'autres choses à découvrir ! »

Elle ne comprendrait jamais l'Elfe. Comment un rêve peut se limiter aux portes de la cité ? Comment l'ennui ne pouvait-il pas la saisir ? Son métier était-il si prenant ? Non, Annabeth ne comprenait pas. Elle-même avait un métier difficile ! Protéger l'Oblat, non, en soit. Depuis sa disparition plusieurs années auparavant, personne n'avait attenté à sa vie. Mais les entraînements que leur infligeaient Keziah, fallait les subir ! On pouvait pas dire qu'elle s'ennuyait ! Et pourtant, la blonde trouvait le temps de voyager, quelques fois ! Tetsuko ne savait-elle donc pas ce qu'était l'aventure ? Petite, n'avait-elle jamais ressenti l'envie de désobéir, de dépasser les limites ? Annabeth, ne s'était jamais posée de question sur les règles, quand elle avait encore l'âge de l'insouciance (peut-être qu'elle l'avait encore un peu, cet âge...). Ses amis la guidaient dans des rues sombres. « T'es cap d'aller au bout ? ». Oui, c'était ce genre de défis qu'ils se lançaient.

Partir ? Elle n'y avait jamais vraiment songé. Ma fois il est vrais qu'elle avait assez d'argent pour partir, ne lui servant à rien elle en accumulait. Pourquoi pas ? Mais où ? Oui, où allez? Elle découvrirait de nouvelles choses, autre choses que ces terres qu'elle connaissait comme son arme.
La blondevenait de lui illuminer l'esprit: partir! Mais d'un autre côté elle avait peur, peur de quitter ce qu'elle connaissait, pour ce retrouver dans l'inconnu complet. Se retrouver dans des lieux inconnus et ne pas réussir à survivre. Partir seule ? Difficile, mais bon, il fallait qu'elle change sa vie une bonne fois pour toute. Elle continuait son métier autre pars. De plus, cela commençait de devenir difficile de cacher son métier. Beaucoup lui demandait ces services, et un jour ou l'autre on commencerait à la pointé du doigt et on se méfierait d'elle.
Tetsuko se décidait à partir, oui, mais ou ? Et seule ? Pas tellement seule après tout, elle avait un cheval. Un fidèle ami, qui avait surement besoins lui aussi de voir autre chose que les collines brumeuses. Ce voyage ferait du bien à tous.

" Je n'ai jamais quitté la cité des elfes, et je pense que devrait partir dès maintenant. Je n'y ai jamais vraiment songé. Mais où ? Y a-t-il un lieu accueillant ? Je n'ai pas de famille à l'extérieure, je ne sais pas si je serais bien accueillit et ça me fait peur. Les elfes sont-ils apprécié en dehors ? Je suppose que oui.... Pardonne moi pour toute ces questions, tu as surement quelque chose à faire, je ne voudrais pas t'en empêcher...."

Notre assassin avait décidément changé en quelques minutes, elle avait quelque chose de nouveaux qui apparaissait devant elle. Cela lui paraissait maintenant évident ! Pourquoi n'y avait telle pas pensé avant ? Pourquoi? Grande question existentielle. Elle était décider, une nouvelle lueur brillait dans ses yeux. Elle allait découvrir de quoi elle était capable. Quitter ses terres ne sera certes pas facile pour la jeune fille, mais il le fallait. Oui il le fallait ! Et peut être qu'elle reverrait Sarean? Elle voulait savoir comment se portait la petite qui était avec elle... la petite Cléa, si mignonne. Cette petite avait d'ailleurs une petite ressemblance avec elle.
Mais encore, elle se trouverait surement des amis ! Oui des amis, la solitude la quittera peut être enfin. Cette solitude qui finissait par devenir son ami. Pas génial, comme ami.
Dès ce soir, elle partirait, du moins elle l’espérait. Il lui fallait juste un but, un lieu.
Tetsuko avait un nouveau rêve, des illusions se dessinaient devant elle. Un monde nouveau, coloré, des nouvelles personnes qui ne la connaissent pas et qui intéresseraient surement à elle. Son travaille dans des nouveaux lieux, des missions moins habituel. L’adrénaline. Tout ce qui lui manquait. Tout ce trouvait dans ce voyage qui ne lui était jamais venu à l'esprit. Elle voulu remercier la blonde.

« Je n'ai jamais quitté la cité des elfes, et je pense que devrait partir dès maintenant. Je n'y ai jamais vraiment songé. Mais où ? Y a-t-il un lieu accueillant ? Je n'ai pas de famille à l'extérieure, je ne sais pas si je serais bien accueillit et ça me fait peur. Les elfes sont-ils apprécié en dehors ? Je suppose que oui.... Pardonne moi pour toute ces questions, tu as surement quelque chose à faire, je ne voudrais pas t'en empêcher... »

Cette fille était-elle donc abrutie au point de ne pas pouvoir lire une carte ? Au moins avait-elle compris que la richesse ne se trouvait pas entre les murs d'une cité, mais en parcourant, en galopant les plaines les cheveux au vent, en riant face à la lune, en s'allongeant dans l'herbe fraîche et verte, étrangère, mais si accueillante. De sentir la sueur sauvage qui perlait sur le pelage d'un cheval au galop. Pourquoi Tetsuko n'y connaissait rien ? Comment pouvait-on ignorer une force plus forte que soit qui pousse un coeur à partir à l'aventure ?
Annabeth savait qu'elle ne comprendrait pas l'Elfe aux cheveux violets. A treize ans, elle était sur les routes. L'amour pour sa famille ? Oh oui, elle en avait. Après la disparition de Flowène, ses parents avaient été tout ce qui lui restait. Ils lui avaient donné l'amour qu'ils avaient partagé en deux, si attristés de perdre leur fille aînée. Elle était partie si vite, si précipitamment... Si résolument aussi. Même à cet instant, ils avaient voulu se préparer à ne peut-être jamais la revoir. Voilà pourquoi la petite Anna était devenue la « chouchoute ». Et ses parents l'avaient presque enfermée dans un étroit cocon affectif. Peut-être était-ce pour ça qu'elle était partie si tôt. Ce cocon l'avait sûrement étouffée. De plus, si sa soeur, qui avait toujours était la plus trouillarde, la plus « anticipatrice » des deux, s'en allait, alors, pourquoi pas elle ? Et le fait que la jeune fille aux cheveux azurés était plus mûre et plus vieille qu'elle était loin d'être un argument valable. Tous les gamins autour d'elle rêvaient de voyage et d'aventure. Elle n'en manquait pas avec ces amis. Mais c'était de la vraie aventure qu'elle souhaitait. Pas des bagarres des rues.
Ne pas bouger, telle était sa hantise. Avoir une vie morne. Sans intérêt. Et par Silmaria, ça n'arriverait pas !

« Oui, tu devrais partir. Mais si tu pars avec cette peur de ne pas être acceptée, tu ne vas pas aller loin. »

Annabeth version professeur. Du jamais vu. Le plus souvent, c'était les autres qui lui donnaient des leçons. Qu'elle n'écoutait pas, évidemment. Mais elle ne supportait pas l'idée qu'une fille vive sa vie enfermée, alors qu'il suffisait de lui parler pour qu'elle se libère de ses chaînes. Quitte à changer de caractère pendant un temps. Et si elle devait l'engueuler, elle pourrait le faire.

« La vie n'est pas un champ de roses, Tetsuko. Là où on ne t'accepte pas, il faut t'imposer ! Il faut te battre ! Je vis à Storghein, depuis très longtemps. Je suis partie de Silmarie vers douze ans. J'ai voyagé, et je suis vivante ! Il y a des balourds, des abrutis, des pervers si tu veux, des jeunes femmes narquoise... Mais je me suis battue ! »

Annabeth éclata de rire, avant d'ajouter :

« Enfin, le fait que je sache me battre m'a aidée ! Mais je te jure, le jeu en vaut la chandelle. Je n'ai jamais regretté un seul instant ce que j'ai fait. Ma famille me manque, mais je retourne la voir quand je veux. Je suis sûre que si tu le veux, toi non plus tu ne regrettera rien. »

[Si j'ai pas les dix lignes, dîtes-le-moi ! Comme j'ai un petit ordinateur portable, l'écran n'est pas comme sur les grands ordinateurs.]

Tetsuko écouta attentivement la jeune blonde. Oui, elle savait ce qui lui restait à faire : partir. Où? N'importe où! Dès ce soir elle prendrait ses affaires, et hop! Adieu Silmarie! Une folie ?

" Se battre ? Je sais me battre ! Alors je partirais, car tu as raisons. Je n'ai plus grands choses à faire ici, je n'ai plus de famille, pas de personnes à qui je suis attaché. En fait, j'ai tout ce qu'il me faut pour quitter la cité. Je te remercie. Je me trouve bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. Vraiment. Ridicule. "

Tetsuko s'inclina face à la blonde et lui fit un grand sourire. Au fond, elle avait peur de partir, mais le desir de partir devenait de plus en fort. Elle se sentait libre, pourtant elle l'était déja...mais c'était une autre liberté. Plus vite elle quittera son Païs, mieux ce sera. Du moins, ce qu'elle pensait. qui sait les aventures qu'elle aura? Les murs qui se mettront devant elle? Elle n'y pensait pas vraiment. L'assassin imaginait de nouveaux paysages, qu'elle avait vue dans les livres. Elle s'imaginais rencontrant des nouveaux amis, et peut être retrouver Sarean. La jeune fille tournait nerveusement son bracelet autour du poignet. Elle ne voulait pas quitter la jeune blonde sans la remercier. Mais comment ? Comment pouvait elle la remercier? Après tout la meilleur façon de le savoir était de lui demander.

" Dis... si jamais tu as besoins de quelques choses, dis le moi. J'aimerais t'aider à mon tours..."

Elle continua de sourire. Elle espèrait vraiment pouvoir aider cette fille qui venait de lui donner une nouvelle vision de la vie. Une chose à faire, qui peut être la sauvera de la solitude. En fin de compte, elle avait bien fait de perdre ce bracelet. Absurde de dire ça après l'état dans lequel elle c'était pour ce bracelet. Un nouveau rêve se dessinait devant ses yeux, elle pensait à un nouveau ami, un vrai. Elle s'avait qu'il existait un sentiment envers les humains à se rapprocher dun autre, mais elle ne l'avait jamais ressentit. Peut être goûterait elle, lors de ce voyage à ce nouveau sentiment? Elle avait hâte.

" Se battre ? Je sais me battre ! Alors je partirais, car tu as raisons. Je n'ai plus grands choses à faire ici, je n'ai plus de famille, pas de personnes à qui je suis attaché. En fait, j'ai tout ce qu'il me faut pour quitter la cité. Je te remercie. Je me trouve bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. Vraiment. Ridicule. "

Oui, ça pour être bête, elle avait en effet l'air sacrément bête. Fallait avoir un problème pour ne pas pensé à étendre ses ailes ailleurs que dans la cité pacifique. Et en plus elle n'avait même plus de famille ! Qu'est-ce qui avait pu la retenir ? Aux yeux d'Annabeth, ça aurait été le seul argument valable qu'elle aurait pu lui donner.
Cette Elfe était incompréhensible. Elle disait savoir se battre ? Sa dernière remarque ne le laissait pas penser. Elle avait peur de ne pas être accueillie, mais quelqu'un qui savait se battre ne pouvait pas être effrayé par quelque chose d'aussi... Insignifiant ! Annabeth ne s'était jamais posée de questions quand elle était partie à douze ans de chez elle ! Pour elle, il n'y avait rien de plus simple : elle voulait partir, elle partait. S'inquiéter pour l'argent, le trajet, les vêtements ? Bien sûr que non, à quoi ça pouvait servir ? Trop inutile. Tetsuko était aussi étrange que Flowène, toujours à se poser des questions pour tout. Mais au moins sa soeur était partie sans se poser de questions. Contrairement à cette fille.

« C'est vrai que tu aurais pu y songer plus tôt, puisque tu as tout pour partir. Mais les rencontres servent aussi à ça, à découvrir de nouveaux horizons. »

Parler comme un livre, ça fait un drôle d'effet...

" Dis... si jamais tu as besoins de quelques choses, dis le moi. J'aimerais t'aider à mon tours..."

Cette réponse étonna fortement la jeune Elfe. Avoir besoin de quelque chose ? Annabeth n'était pas riche. Elle travaillait dur pour gagner son pain, et tout ce qu'elle possédait, c'était par elle-même qu'elle l'avait eu. Sauf son cheval, que ses parents lui avaient donné. Elle ne vivait pas mal, mais pas comme une femme riche.
Mais elle ne voulait rien de plus que ce qu'elle possédait. Elle était une femme simple, qui aimait ses conditions de vie. L'argent ne l'intéressait pas. A quoi cela lui servirait ? Une arme ? Ses poings et son arc lui suffisait, ainsi que ses Illusions. Un engin ? Espoir galopait vite, et était bien assez endurant à ses yeux. Des bijoux et des robes ? Même pas en rêve. Ses pantalons en toiles masculins lui allaient parfaitement, tout comme son armure. Quant au bijoux, à part pour les casser ou les perdre, elle n'y trouvait aucune utilité.
Ou autre chose que de l'argent ? Des animaux, des objets précieux ? Non. Elle n'était pas avide ou ambitieuse.

« C'est gentil, Tetsuko, mais je ne veux rien. Ma vie me convient. Je ne veux pas qu'elle change. Puis, me remercier de t'avoir conseiller de sortir de cette cité ? Je suis sûre que tu aurais eu l'idée un jour ou l'autre. Mais tu devrais partir dès ce soir. »

[Faudrait penser à clore ^^]

" Lorsque je parlais d'aide, je pensais à te rendre un petit service. Mais certes, si tu n'as besoins de rien. Je te remercie en tout cas de m'avoir retrouvé mon objet et surtout de m'avoir ouvert les yeux. J'espère te retrouver un jour... "

L'elfe s'inclina face à la blonde, lui sourie et prit la direction de sa sombre demeure, qu'elle allait quitter ce soir. Elle espérait ne pas avoir quitter trop brusquement la jeune fille. Tetsuko n'avait pas l'habitude de quitter une personne, elle ne savait pas si elle aurait dût lui faire une tape sur le dos comme elle lui avait fait, tout à l'heure, ou lui faire un signe de la main. Elle n'en avait aucune idée et avait le goût amer d'avoir été impolie. Un jour si elle la reverrait, elle essayera de lui offrir un service. N'importe lequel! Elle voulait l'aider. Mais encore fallait-il qu'elle se rencontre un jour, et peut être que la jeune blonde ne fera pas attention à elle et l'aura oublié? Seul le temps nous le dira.

Rentrée chez elle, elle prépara le nécessaire, oui elle allait partir ce soir, s'en prévenir personne. L'assassin allait disparaître comme elle le fait après chaque assassinat. Elle prit sur la table une vieille carte qu'on lui avait donné il y a quelques temps, elle lui sera surement utille.
La jeune elfe sortit et alla rejoindre son cheval et le caressa.

" Ce soir mon beau, tu vas voir de nouveaux horizons ! Ne bronche pas, je suis sûre que tu en as envie ! "

Le cheval la regarda et montra une certaine nervosité, il tapa le sol en rythme.

"Ola, toi tu veux partit mon grand. Dès ce soir...."

La jeune elfe s'assit près de son destrier et observa autours d'elle. Ces rues qu'elle connaissait tant, chaque détails, tout, elle allait le quitter. Elle chanta une dernière fois en ces lieux, peut être qu'elle ne reviendrait pas. Des nouveaux rêves l'emporteront et un nouveau départ s'offrait à elle. Le chant était un long et doux mumure de joie et de tristesse qui accompagna la fin de cette journée pleine d'émotions pour notre elfe, qui n'attendait maintenant que la tombée de la nuit. La nuit, sa chère amie qu'elle connaissait si bien et qui ne lui faisait pas peur. Métaphore de la solitude dans son coeur.

[J'ai fini - Désengagée]

" Lorsque je parlais d'aide, je pensais à te rendre un petit service. Mais certes, si tu n'as besoins de rien. Je te remercie en tout cas de m'avoir retrouvé mon objet et surtout de m'avoir ouvert les yeux. J'espère te retrouver un jour... "

Après un salut et un sourire, l'Elfe s'éloigna. Ahurie, Annabeth la regarda disparaître. Mettre fin à une conversation aussi brusquement, n'était-ce pas un peu mal poli ? La blonde n'était pas vraiment un modèle exemplaire pour tout ce qui relevait de tact, mais au moins avait-elle eu le respect d'écouter cette demoiselle bizarre et de la conseiller ! Et elle était partie comme cela, d'un claquement de doigt. Partirait-elle vraiment au plus vite de l'étouffante cité pacifique, ou son intérêt avait-il été feint ? Peu probable, ou alors, Tetsuko était vraiment une grande actrice.
Même pour une petit service, elle n'avait besoin de rien. Que pouvait-elle lui demander ? Qu'elle aille voir sa soeur à Muria pour prendre de ses nouvelles ? Impossible. Qu'elle s'occupe de ses parents ? Ils n'étaient plus tout jeunes, mais pas infirmes, ils pouvaient encore se débrouiller seuls !
Non, rien ne venait à l'esprit de la blonde. De plus, elle ne voulait pas enchaîner cette demoiselle étrange par une dette ou un service. Elle-même n'apprécierait pas, qu'on lui ait rendu un grand service ou pas.
Cette babiole ? Pas grand chose.
Ouvrir les yeux de quelqu'un qui a passé sa vie en aveugle ? D'une certaine façon, ce n'était pas bien compliqué. Comme chercher à impressionner un enfant qui ne connait rien du monde. On lui montre un cheval, il est émerveillé. Suffit de réfléchir un peu. Et c'est ce qu'aurait dû faire Tetsuko, elle n'aurait pas eu besoin que qui que se soit lui ouvre le yeux. Quand même, sortir à plus de quelques lieux de chez soi, ce n'est pas bien compliqué, non ?
Bien sûr, Annabeth ne se doutait pas que pour elle, qui avait toujours rêvé d'aventure et d'inconnu, c'était très facile, pour quelqu'un de casanier ou qui appréhende un tant soit peu l'extérieur, c'était une autre paire de manches ! Depuis quand voulait-elle s'en aller ?... neuf ans ? Dix ans ? Onze peut-être ? Depuis un bail, en tous les cas. Jamais elle n'aurait pu imaginé sa vie à Silmarie, sans sortir, restant avec ses parents, partager sa vie entre dormir, manger, étudier, s'ennuyer. Car c'était bien le programme qu'elle voyait avec une vie sans voyage. Morne et sans saveur. Annabeth avait eu grand nombre d'aventures hors de la cité, bien plus qu'elle ne saurait l'imaginer. Certaines désagréables (comme la fois ou cet abruti de Destan lui avait jeté sa chope dessus, ou sa dernière rencontre avec Meliant), d'autres bien plus plaisante (lorsqu'elle avait apprivoisé Cristal), et enfin des plus étranges (cette étrange mission donnée par l'Oblat où elle avait vu une jeune fille morte à cause de son père revenir à la vie...), mais elle n'en regrettait aucune. Chacune avait contribué à forger son caractère enjoué, bagarreur et débrouillard. Chacune avait fait d'elle ce qu'elle était, et elle savait parfaitement qu'elle ne serait sûrement pas ce qu'elle était si elle n'avait pas affronté tout ça.
Et encore une fois, elle venait de se faire une amie...
Un sourire aux lèvres, elle tourna à son tour les talons, étonnée, mais heureuse d'avoir changé une vie, espérant que Tetsuko serait aussi satisfaite qu'elle de se que procurait l'aventure...

[Désengagée, merci pour ce RP ^^]

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