Azthia Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs... |
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| [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] | |
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MJ
Nombre de messages : 1208 Race et âge : Dominateur immortel Métier : Enquiquineur Feuille de personnageCompétences: Compétences bonus: Réputation : (10/10) | |
| Sujet: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Lun 9 Avr - 14:22 | |
| Tu t'es décidé, te souhaitant bonne chance à toi même. Tu vas essayer de retrouver Muria, ta cité natale. Cela fait tant de temps qui tu l'as quittée. Te souviens-tu encore à quoi elle ressemble ? Te souviens-tu du visage de ta mère restée là-bas ? Pourras-tu le revoir cette fois-ci ? Une prière à Abyss, qu'il guide tes pas dans la bonne direction et te mène tout droit à la cité Amazone et te voilà paré au voyage. Cela ne ve pas être chose facile, c'est certain. Le refuge des Amazones ne s'appelle pas ainsi pour rien. Seules ces demoiselles connaissent le chemin. Il te faut donc espérer que tu t'engageras dans la bonne direction et t'en approcheras assez près pour être repéré par une patrouille. Et là encore, les obstacles ne sont pas terminés. Ces demoiselles ne sont pas connues pour être très accueillantes avec les hommes. Ta vie ne tiendra certainement qu'à un fil lorsque tu croisera la route des fières sentinelles, mais tu as confiance – je l'espère en tout cas, parce que dans le cas contraire, je te le dis, renonce et rebrousse chemin.
Ton avancée est lente. La végétation est dense et les routes pas toujours bien définies. Est-il d'ailleurs raisonnable de les suivre ? Je doute d'ailleurs que les Amazones aient prit la peine de d'en créer, les traçant jusqu'à leur cité. Il serait bon que tu prennes la décision de quitter les sentiers pour t'enfoncer un peu plus dans la forêt. Tu le fais. Un voyage que tu fais à l'aveugle, ne sachant pas si la direction est bonne. Prie donc Abyss de toutes tes forces, car ce ne sont pas les Amazones qui vont te faciliter les choses. Il n' a que toi et personne d'autre. Aucun guide avait accepté de t'aider. Se retrouver en soumis n'était pas leur objectif premier, tu devais donc faire les choses toi-même.
Tu as quitté Cydonia depuis une journée et demi déjà et aucune trace de vie jusqu'à là. Une pause s'impose. Ton estomac commence à crier famine. A peine as-tu posé ton séant, le dos contre un arbre, qu'une flèche vient se planter à quelques millimètres de ton visage.
"Le gibier que je préfère !"
La voix qui vient de raisonner est très clairement féminine.
[Je te laisse décrire le voyage, ce qui t'a poussé à le faire. Tu ne vois pas encore la personne qui vient de t'attaquer, mais la flèche est de fabrication amazone.] |
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Reyan
Nombre de messages : 211 Âge : 32 Race et âge : Cydien ~ 22 ans Cité : Cydonia Métier : Prêtre Feuille de personnageCompétences: Faveur divine (Abyss) ~ Soin ~ CalligraphieCompétences bonus: Manipulation des Mots ~ ChantRéputation : (9/10) | |
| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Mer 18 Avr - 10:30 | |
| Depuis son deuxième rêve avec l’étranger, Reyan était resté songeur. « Réveille le guerrier » avait-il dit, et le jeune prêtre avait semble-t-il réussi l’épreuve qui lui avait été imposée. Ce nouveau pouvoir qui s’était inscrit de façon tout à fait inexplicable dans son esprit lui avait fait prendre conscience de plusieurs choses, parmi lesquelles l’inutilité de sa peur du combat prenait une bonne place. Abyss, certes, prônait des idéaux de paix, mais dans certaines circonstances bien particulières, il était parfois nécessaire de recourir à la violence, de se sacrifier soi-même, pour maintenir cette paix. Une pensée un peu totalitaire, songea le Cydien, mais qui avait le mérite de lever quelques-unes de ses appréhensions. Allongé sur son lit, Reyan repensait à son expédition ratée à Erathia. Il ne la voyait plus du même œil désormais, il avait décidé d’arrêter de se morfondre inutilement. L’heure était aux actes, aux actes de langage si chers à l’écrivain qu’il était. Mieux valait voir en quoi cette aventure lui avait été instructive. Peut-être avait-il eu tort de chercher des moyens détournés pour rejoindre Muria ?
Au temple, alors qu’il bénissait et guérissait comme à son habitude, Reyan continuait de réfléchir. Les Archiprêtres voyaient d’un mauvais œil cette distraction, d’autant qu’elle venait s’ajouter au départ inexpliqué du jeune prêtre, ainsi qu’à son inefficacité pendant les quelques jours ayant suivi son retour. Mais le Cydien, qui en était conscient, n’en avait cure. A chaque blessure qui se refermait sous ses mains grandissait en lui un nouveau projet, peut-être encore plus fou que le précédent. Il fallait bien y réfléchir, se préparer, éviter le plus possible de vivre une nouvelle déception comme celle d’Erathia. En temps voulus, il emploierait les voies d’Abyss pour pénétrer dans la cité de Muria, mais il se devait au moins de tenter d’y accéder par voie terrestre. Chaque jour, en secret, Reyan préparait un peu plus ses affaires, achetant une fois des provisions, une autre de nouvelles bottes, encore une autre un fourreau pour sa dague. Une fois prêt, le fils d’Amazone alla faire part de son projet à ses Pères, qui, si leur patience commençait à s’amenuiser, ne purent refuser cette nouvelle faveur à leur prêtre favori. N’était-il pas celui qui avait sauvé une prêtresse des griffes de la mort ? N’ayant hélas plus les moyens de louer un cheval comme il l’avait fait pour rejoindre Erathia, c’est à pied que Reyan, une étincelle nouvelle dans le regard, quitta le Joyau Cydien pour rejoindre la Cité des Femmes libres.
Abyss semblait encore une fois avoir porté Son regard sur Son serviteur, car le jeune homme était parvenu sans trop d’encombres à pénétrer dans la Forêt des Hêtres. Résistant à la tentation de passer à Silmarie, où il avait résidé quelques temps, Reyan dut se résoudre à entrer seul dans le bois profond, puisque rien ni personne n’avait accepté de l’aider. Sa sacoche s’était quelque peu allégée des provisions qu’il avait ingérées au cours du voyage, d’autant plus qu’il avait choisi de ne prendre que quelques parchemins sans s’encombrer de ses livres. Sa fronde et sa dague pendaient à son côté, et cette fois-ci, Reyan n’avait pas peur de s’en servir. Dans son rêve, cette même dague que lui avait offerte Hannah s’était enfoncée dans ses entrailles, sacrifiant ainsi sa propre vie plutôt que de s’en prendre à Tidas, fruit de son imagination et héros fictif devenu réalité dans l’univers onirique. Ainsi, il n’était pas question qu’il laisse quiconque s’en prendre à lui impunément. Du moins en théorie.
Plus il s’enfonçait, plus Reyan s’obligeait à être à l’affut. Ayant vécu dix-huit ans dans la cité des femmes, il connaissait assez bien leurs lois, et savait que s’il venait à être capturé par une patrouille Amazone, il serait emmené au cœur de Muria, mais les yeux bandés, sans possibilité d’en découvrir le chemin. Tout comme le jour où il était parti. L’idée de revoir sa mère était évidemment séduisante, mais le jeune prêtre ne devait pas perdre de vue son objectif principal : parvenir à sa ville d’origine sans se faire capturer afin de pouvoir y retourner quand bon lui semblait. Dans le pire des cas, il pourrait toujours essayer de demander audience à la reine, même s’il savait que toute tentative de ce genre était perdue d’avance à cause de son sexe. Mais comment prévenir alors les autorités de Muria qu’elles pouvaient courir un danger, représenté par le mouvement qu’incarnait Arkham, nouveau sénateur radical ? Toutes ces réflexions, ainsi que les nombreuses heures de marche qu’il avait dans les pattes, finirent de fatiguer notre écrivain qui choisit de se laisser aller à une petite pause, s’adossant mollement contre un arbre. A peine avait-il touché le sol qu’une flèche vint se planter dans l’écorce, manquant de peu de lui ôter la vie. Reyan n’avait même pas eu le temps de crier, ce qui n’empêcha pas son rythme cardiaque de s’accélérer lorsqu’il entendit une voix féminine déclamer un message fort peu rassurant. Il n’en fallut pas plus au jeune prêtre pour faire le rapprochement : une patrouille l’avait repéré. Sans prendre le temps de réfléchir, il s’empara de son sac et commença à courir à travers la forêt, prenant une direction au hasard. Alors qu’il courait, le Cydien commença seulement à raisonner et à comprendre à quel point sa tentative était vaine. Les Amazones connaissaient leur territoire comme leur poche, quelle chance avait-il de s’enfuir ? Mais s’il parlementait, il serait amené à Muria sans possibilité de voir le chemin… Tant pis, même si son objectif premier était déjà voué à l’échec, au moins fallait-il rester en vie.
« Gardiens de la terre, de la faune et des bois Abandonnez vos cachettes, protégez-moi »
Tandis qu’un parchemin disparaissait dans sa sacoche, un mur de terre s’éleva devant Reyan. S’agenouillant derrière afin de se protéger d’éventuels projectiles mortels, le prêtre cria d’une voix la plus assurée possible pour se faire entendre.
« Amazones, je ne viens pas en ennemi ! Je suis Reyan Aïdher, fils de Yella de Lys, Sentinelle au service de la reine Philéa ! »
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MJ
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Mer 18 Avr - 17:21 | |
| « Merde ! Le salaud ! »
Le fait que tu prennes la fuite ne semblait plaire à l'Amazone que moyennement. Elle avait plus l'habitude qu'en sa présence, les hommes lèvent les mains en l'air et la supplient de les laisser en vie en chialant. Enfin, puisque tu voulais jouer à ça, la chasse ne serait que plus intéressante et cela donnait une excuse pour te tuer. Lorsqu'elle fera son rapport, la demoiselle dirait que tu l'avais attaquée puis avait tenté de fuir. Et puis, ce n'est pas comme si elle était chez elle. Une flèche perdue... Une accident était si vite arrivé, surtout au cours d'une chasse. Dans sa cité, Meïssa était connue pour être très extrême, quand il s'agissait des hommes. Elle les haïssait à un point... Et c'était tout à fait justifié, sachant ce qu'ils lui avaient fait subir. Nombre de ses cicatrices étaient de leur fait.
Elle donna des coups de talons sur les flancs de son cheval, le dirigeant dans la direction vers laquelle tu venais de fuir, récupérant sa flèche au passage. Hé oui, contrairement à ce que tu avais cru, la jeune femme était seule. Lançant son cheval au galop, elle n'eut aucun mal à te rattraper, te pistant à la trace. La jeune femme s'arrête a quelques mètres du mur que tu venais d'élever et encocha une flèche. Tes paroles ne la touchèrent que peu. Certes, elle connaissait ta mère, mais ce n'est pas pour autant qu'elle allait avoir pitié de toi. Tu avais choisi de quitter la Cité cachée, tu n'était maintenant donc plus rien. Un étranger, un homme comme les autres.
« Que veux-tu que cela me fasse, homme ? Vous êtes tous pareils, fourbes et menteurs ! Quelle preuve ai-je que ce que tu dis est vrai ? »
Sa flèche siffla au dessus de ta tête, te montrant l'agacement de la jeune femme. Elle n'était pas du genre patiente et ce mur entre elle et toi n'arrangeait en rien les choses.
« De toute façon peu importe ! Sors et prie pour ta vie, homme ! » |
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Reyan
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Ven 20 Avr - 10:11 | |
| Reyan était conscient que sa barrière terrestre ne pouvait constituer un rempart suffisant contre la fougue de toute une patrouille d’Amazones. Elles pourraient facilement le contourner, et le prendre à son propre piège, ou bien tenter une savante manœuvre dont elles avaient le secret pour le soumettre. Cependant, le jeune prêtre fut on ne peut plus surpris lorsque son ouïe ne lui révéla que le galop d’un seul destrier. Une Sentinelle seule ? D’après les quelques souvenirs que gardait l’ancien habitant de Muria, ce n’était pas chose habituelle. Le combat n’en était cependant pas plus équitable : le talent des Amazones pour le tir à l’arc était connu en tout Azthia, et comme Reyan n’était pas assez fort pour mener un combat au corps à corps, toute bataille éventuelle tournerait automatiquement en sa défaveur.
Les paroles agressives de la Sentinelle parvinrent jusqu’à ses oreilles. De toutes les femmes qui peuplaient Muria, il fallait que ce soit l’une des plus extrémistes qui l’ait pris en chasse, lui, un inoffensif petit prêtre. Quelle preuve pouvait-il apporter ? Il avait espéré que la mention du nom de la reine actuelle l’aurait été, mais Reyan oubliait que la Reine Amazone était connue à travers tout Azthia. A part sa bonne foi, il n’avait absolument aucune preuve valable pour prouver ses dires, et le Cydien doutait sérieusement que sa prédatrice accepte un tel argument. Un sifflement au-dessus de sa tête lui indiqua que la patience de l’Amazone avait atteint ses limites très rapidement, il devait trouver une solution. Le poète eut une idée, qui consistait à prendre la Sentinelle à son propre piège, mais il devait pour cela manipuler son langage, et un contact visuel était absolument nécessaire pour cela. Etait-il prêt à sortir de son abri de terre ? Il le faudrait bien à un moment ou un autre, la Sentinelle ne semblait pas prête à parlementer.
« Je ne mens pas. »
Reyan ferma les yeux une seconde, et se remémora ses exploits aux côtés d’Hannah, puis le deuxième rêve au cours duquel il avait livré un combat acharné contre le héros de ses propres écrits. Il se rappela la sensation de sa dague plantée dans ses entrailles. Non, il ne pouvait pas rester passif plus longtemps. Il se jeta sur le côté, effectua un splendide roulé-boulé qui le mettait certes à découvert, mais lui permettrait, il l’espérait, de bénéficier de l’effet de surprise.
« Par le don de ma foi Que l’éclair te foudroie »
Un autre parchemin disparut, et un éclair jaillit de la main tendue de Reyan pour atteindre non pas l’Amazone, mais sa monture. Le magicien espérait ainsi la faire se cabrer et distraire pendant un temps la redoutable archère. Et puis après ? Voilà qui n’allait pas arranger la vision des hommes de la Sentinelle… Se remettre à courir ? C’était une idée séduisante, mais qui lui ferait perdre d’autant plus de crédit auprès de sa détractrice. Mais d’un autre côté, elle ne semblait vraiment pas prête à entendre raison, et même les talents diplomatiques du jeune prêtre ne pouvaient balayer des années de certitude que les hommes étaient des êtres malveillants. S’il parvenait à lui échapper, peut-être atteindrait-il finalement la cité, mais elle aurait eu tout le temps de prévenir la garde. Et la parole d’un homme, en plus étranger, ne valait pas grand-chose à côté de celle d’une femme, en plus Sentinelle. Le cerveau de Reyan était on ne peut plus accéléré, et il se rendait peu à peu compte que toute tentative aussi bien pacifique qu’offensive était vouée d’avance à l’échec. Dans ce cas, mieux valait marcher sur un terrain qui lui était plus familier : le dialogue. Mais pour ce faire, il lui fallait rester en vie. Sans voir si son sortilège avait eu l’effet escompté, le Cydien tenta tant bien que mal de se placer de nouveau sous la protection du mur de terre, priant silencieusement Abyss pour qu’il ne reçoive pas une flèche en plein cœur.
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MJ
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Sam 21 Avr - 15:54 | |
| Ton attaque fonctionna. La monture de l'Amazone fut frappée au poitrail, la faisant se cambrer. La demoiselle ne resta sur le cheval que grâce à la force de ses jambes et de ses bras. Il lui fallut quelques instants pour calmer l'animal, lui parlant d'une voix douce et rassurante. Le cheval ne se calma pas complétement pour autant, piétinant la terre et s'ébrouant sans cesse, cherchant le moyen de faire demi-tour et partir. La colère de Meïssa était maintenant grande. Comment avais-tu osé faire ça ? Comment avais-tu osé t'en prendre à sa monture, à son fidèle compagnon. Si jusqu'à là, elle voulait te laisser un petit bénéfice du doute, à partir de là, il n'y aurait plus de pitié ! Les hommes étaient tous les mêmes ! Violents et menteurs ! Ils ne méritaient pas de vivre ! La jeune femme bouillonnait intérieurement. S'il n'y avait peu eu tant de risque, l'Amazone t'aurait déjà cramé depuis longtemps. Ça la démangeait, de claquer des doigts et laisser jaillir les flammes.
« Tu n'es qu'un lâche et un menteur ! J'aurais dû t'embrocher tout à l'heure, tu ne mérites que ça, sale vermine ! »
Les Amazones étaient de très bonnes archères. Ton salut tu ne le devais qu'à la clémence de la jeune femme et à sa loyauté envers Philéa. Il lui était interdit de tuer les hommes, sauf en cas de légitime défense. Si précédemment, la demoiselle ne s'était pas sentie en danger, maintenant que tu venais de l'attaquer, tu étais devenu une menace à abattre. L'attaque n'avait pas été le meilleur choix que tu n'aies jamais fait. Comment allais-tu te débrouiller pour prouver ta bonne foi et ne pas finir embroché à une flèche et complétement calciné ?
« Tu dis être venu en paix, mais tes actes prouvent le contraire ! Tu dis ne pas mentir, alors pourquoi m'avoir attaquée après avoir dit ces mots ? Vas-y, recommence donc sale chien ! Attaque moi encore ! »
Il suffirait d'une simple blessure sur le corps de la jeune femme pour que tu devienne ennemi de Muria à jamais et même ta mère te renierais pour un tel geste ! Fini les rêves de paix ! Tu as certes grandis dans la cité Amazone, mais tu n'y retournerais pas le sourire au lèvres. C'est le but que voulais atteindre la sentinelle, te pousser à fauter pour justifier sa future attaque. De toute façon, en ces lieux loin de Muria, Meïssa n'avait pas l'obligation de te ramener pour en faire un soumis. Il ne te restait plus qu'à prier pour obtenir la grâce de la jeune femme. Tu avais déjà fait un faux pas. Un de plus et c'est, soit la mort, soit une mise à prix à Muria.
« Comporte toi en homme et sors de ta cachette ! A moins que tu n'aies rien dans le pantalon ? »
La colère perçait dans la voix de Meïssa. Elle n'attendait qu'une chose de ta part : que tu la blesses pour qu'elle puisse t'exécuter dans les règles de l'art ! |
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Reyan
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Dim 22 Avr - 19:26 | |
| Reyan pesta intérieurement. Evidemment, le cheval n’était pas resté insensible à la décharge qu’il venait de recevoir, mais l’absence de bruit de chute au milieu des coups de sabots lui fit comprendre que l’Amazone n’était pas tombée à terre comme il l’espérait. Tout juste était-il parvenu à échauffer encore un peu plus l’esprit déjà enflammé de sa prédatrice. Quelle plaie que d’être un aussi mauvais tacticien ! Fort heureusement, la Sentinelle ne semblait pas prête à gaspiller ses flèches pour tenter de briser la barrière de terre, seul rempart entre le Cydien et une mort quasi-certaine. Se rappelant des paroles de l’inconnu lors de sa dernière apparition dans ses rêves, Reyan prit conscience qu’il les avait peut-être soit mal interprétées, soit eu tort de les suivre à la lettre sans réfléchir. Un guerrier n’était pas censé attaquer à tort et à travers, mais uniquement lorsque cela était nécessaire. Et surtout, le mot « sacrifice » qui était apparu sur le parchemin de l’étranger n’était pas là par hasard : il y avait toujours une idée de protection, d’abandon de soi en faveur de quelqu’un d’autre.
Le prêtre d’Abyss serra le poing : il avait perdu. Cette fois, son plan était réellement tombé à l’eau. Jamais cette folle ne le laisserait tranquille, et jamais il ne pourrait atteindre Muria de telle façon qu’il puisse y retourner sans l’aide d’une Amazone. Jamais il ne reverrait sa cité natale, et jamais il ne pourrait parler à sa mère de la dangereuse attitude du sénateur Arkham, fraîchement élu au parlement de Cydonia. Il avait échoué, et hélas il n’existait pas de poème magique permettant de renverser le cours du temps. Eh bien soit, puisque tout était perdu, autant finir les choses en beauté. L’idée de la mort n’effrayait plus Reyan depuis son rêve où il l’avait d’une certaine manière effleurée. Les Amazones étaient réputées pour être des archères hors-pair, aussi la Sentinelle qui l’avait pris pour gibier ne raterait certainement pas son cœur lorsqu’elle tirerait son ultime flèche. Plutôt que de le désespérer, cette conviction que tout était fini pour lui donna au Cydien une assurance nouvelle, et les insultes de la guerrière commencèrent sérieusement à l’agacer. Elle semblait plutôt sanguine et impulsive, incapable de garder son calme, chose pour laquelle Reyan se savait excellent. Quitte à être tué, il refusait de se faire marcher sur les pieds par une folle complètement misandre.
« Ça suffit. » dit-il d’une voix assez forte pour se faire entendre, et qui ne trahissait aucune crainte, parfait reflet de ce qu’il ressentait.
Fourbe, menteur, lâche, vermine, chien… Et en plus cette Sentinelle semblait, malgré son évidente aversion pour la gente masculine, avoir une idée bien précise de comment un homme devait se comporter. Reyan, qui savait ne pas correspondre aux critères que la société exigeait aux hommes, fut particulièrement choqué par l’incohérence de cette Amazone qui faisait preuve d’une incroyable étroitesse d’esprit. Certes il préférait les arts aux sports, la magie au combat, il n’en restait pas moins un homme, et ce n’était certainement pas cette tireuse de flèches qui allait lui faire croire le contraire. Après tout, c’était bien elle qui avait failli l’embrocher en premier, non ? Reyan s’adressa à elle d’un ton ferme qui n’admettait, en théorie, aucune réplique.
« Premièrement, nous ne nous connaissons pas, et vous n’avez pas à me tutoyer. Je ne vous ai pas insultée ni jugée et je vous prierai de faire de même. Deuxièmement, je n’ai pas de leçons à recevoir de quelqu’un qui tire sur les étrangers sans connaître leurs intentions. Pour finir… »
Reyan voulut prononcer une incantation, mais il ne se rappelait pas avec exactitude du poème de vent qu’il gardait dans sa sacoche. Il ouvrit celle-ci, tomba par chance sur le parchemin éolien qui était le premier de la pile, referma son sac et le posa à terre, avant de de lancer le sort.
« Viens ô brise immortelle Balaie-les de tes ailes »
Le poème était court, aussi le souffle qui jaillit de nulle part ne put que projeter la sacoche à quelque mètres de là. En tout cas, elle était à présent hors d’atteinte de Reyan. Celui-ci ôta sa dague de son fourreau, puis se releva. Il se décala sur le côté, de façon à ne plus être couvert d’aucune façon par le mur de terre, et se retrouva pour la première fois face à face avec sa future meurtrière. D’un geste solennel, le prêtre jeta sa dague entre lui et la Sentinelle.
« Voyez, je suis désarmé. Allez-y, tuez-moi, ça n’a plus d’importance. Puisse la parole d'Abyss apaiser votre conscience. »
Sur cette dernière rime, le jeune prêtre releva la tête, fièrement, plantant son regard glacé dans les yeux de l’Amazone, celle qui pourtant appartenait au même peuple dont il était issu. Il ne tremblait pas, et attendit, le cœur battant, qu’une flèche vienne le transpercer.
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MJ
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Dim 29 Avr - 10:09 | |
| Meïssa avait 35 ans, et les vingt-cinq premières années de sa vie n'avaient étaient que cauchemar. Nùa, elle s'était faite capturer quand elle avait 10 ans, puis vendue, traitée comme du bétail, à un noble. Elle s'était retrouvée boniche du jour au lendemain, esclave d'un homme violent et dérangé, transformée en chien, dormant par terre sur une couverture, obligée de répondre au moindre de ses caprice. Le temps passait et elle devenait femme, une beauté sauvage aux grands yeux noirs. Son Maître ne tarda pas à s'en apercevoir. A 16 ans, sa pureté fut prise de force et cela continua. Cet homme lui arrachait tout ce à quoi elle pouvait se raccrocher, devenant de plus en plus violent au fil des années. Les fausses couches se succédèrent, un peu plus douloureuses à chaque fois. L'Amazone avait faillit laisser la vie lors de ces épreuves plus d'une fois. Chaque mort-né lui déchirait le cœur un peu plus, chaque saignement en milieu de sa grossesse l'enfonçait dans la folie. Son possesseur la battait, frappant délibérément le ventre dès qu'il la savait engrossée. Puis il lui prit la seule chose qui la distinguait encore d'une chose, sa capacité à devenir mère. Plus jamais Meïssa ne pourrait donner naissance et c'est ce qui lui donna la force de se révolter. L'homme mourut de sa main, puis les Amazones la recueillirent. Voilà ce qu'avait été sa vie. Une longue suite de souffrances, de blessures qui n'ont jamais voulu guérir et toi... Et toi tu lui demandais de te témoigner du respect ? L'avait-on respectée, elle ? Quelqu'un était-il venu la sauver, lorsqu'elle hurlait dans la nuit, alors qu'on profanait son corps avec violence ? Les hommes qui l'avaient entourée à l'époque s'étaient contentés de fermer les yeux, préférant ignorer qu'agir. Tu étais décidément bien idiot. Avais-tu seulement vécu à Muria ? Non, tu mentais, elle en était certaines, parce que si tu avait vraiment fréquenté les Amazones, tu aurais su qu'il y avait certaines choses qu'on ne pouvait leur dire ou leur demander.
« Les intentions des hommes ne sont jamais bonnes, tu m'en as donné la preuve tout à l'heure, en m'attaquant. Je n'ai pas besoin de te connaître pour savoir que tu es porteur d'un malheur. Une merde mériterais plus mon respect que toi, homme ! »
Meïssa se tendit, lorsque tu lança tes possessions et encocha une flèche. Que Diane soit avec elle. La jeune femme émit un sifflement et deux énormes loups se présentèrent à ses côtés. L'Amazone sauta à terre et braqua de nouveau son arme sur toi.
« Puisque la vie n'a pas d'importance pour toi, tu ne mérites pas de faire partie de ce monde. Les êtres aussi faibles que toi, qui se résolvent à la mort aussi facilement, sont ceux que je hais le plus, surtout quand ce sont des hommes. Enfin, puisque tel est ton désir, meurs ! »
Un sifflement et la flèche de l'Amazone vint se planter profondément dans ta cuisse, la traversant de part en part. Une seconde te perfora l'épaule. Les gestes de la demoiselles étaient fluides, rapides et assurés. Il n'y avait pas de pitié dans ses yeux. Juste une sourde rancœur contre les monstres qui lui avaient prit son enfance et ses enfants. Meïssa s'approcha de toi, l'un des loup faisant ces quelques pas à ses côtés, prêt à bondir si tu tentais quelque chose.
« Tu vois, il est tellement simple de blesser ou de tuer. Il n'y a pas besoin de courage, ça se fait naturellement. Vivre, c'est autre chose. Chaque coup qu'on se prend, chaque blessure qu'on nous inflige, chaque déception qu'on subit rendent l'avancée difficile. »
L'Amazone posa d'un coup une main sur ton épaule blessée, appuyant avec force. « A genoux ! », elle te l'ordonne. Tu n'as pas vraiment le choix.
« Se relever est d'autant plus dur, continue-elle. Mais sois rassuré, ma conscience est en paix. Je n'ai aucun scrupule à enlever la vie à quelqu'un d'aussi lâche que toi. »
La sentinelle était certes pleine de colère, mais elle estimait la vie. Chaque jour était précieux, chaque bouffée d'air une bénédiction. Baisser les bras à la moindre difficulté c'était s'en montrer indigne. Si la jeune femme avait vraiment voulu te tuer, elle ne t'aurais pas loupé tout à l'heure. Enfin, que ton désir soit réalisé.
« Dis moi donc pourquoi ce renoncement, que je puisse expliquer à ta mère – si tu ne m'as pas menti – pour quelle raison tu es mort. » [Hem... J'ai réussi à te sauver la peau pour cette fois, mais au prochain coup, je garantis pas que tu te retrouves laissé pour mort et qu'il te faudrait 3 mois pour t'en remettre, une fois que les loups auraient fini avec toi. Bref, normalement c'est à toi de sauver ta peau et non à moi de chercher des excuses pour pas te tuer. Je sais que c'est dur (mais en même temps, une mission c'est jamais simple), que tu peux pas l'attaquer, mais voilà, c'est à toi de convaincre, de prouver que tu n'es pas le genre d'hommes qu'elle a connu. =)] |
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Reyan
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Ven 4 Mai - 10:56 | |
| [Musique : Castle in the sky (Legend of Laputa) Piano ]
Bien plus que la flèche qui lui transperça la cuisse, ce furent les mots de la Sentinelle qui traversèrent de part en part le cœur de Reyan. Résolu qu’il était à mourir, le prêtre ne s’attendait pas à une telle réaction de la part de son interlocutrice, qui en l’épargnant révélait son grand besoin d’exposer ses positions extrémistes, positions qui dépassaient complètement le fils d’Amazone. Lorsqu’une seconde flèche le blessa à l’épaule, il ne songea même pas à la douleur : combien de fois avait-il ressenti cette sensation en guérissant des blessés ? Il était bien plus difficile de s’entendre traiter de lâche, de créature qui ne méritait même pas le minimum de respect dû à tout être, Cydien, Elfe, Astorg ou autre.
Oui, il était faible, songea-t-il alors que l’Amazone le forçait à s’agenouiller. Et oui, elle avait probablement raison, cette folle, lorsqu’elle disait qu’il ne méritait pas la vie. Tout était si confus… Reyan ne savait plus que penser, que dire, puisque rien ne semblait pouvoir venir à bout de la détermination de cette Sentinelle prédatrice, et qu’il n’avait même pas envie de la convaincre.
Elle demanda ce qui motivait sa reddition. Il choisit de lui répondre.
« Parce que…vous avez tort… » articula-t-il avec difficulté, choqué qu’il était par les deux flèches qui traversaient son corps.
Il gardait les yeux fermement fixés sur le sol, à peine s’était-il rendu compte de la présence du loup à ses côtés. C’est vrai, pourquoi s’était-il rendu aussi facilement ? Le sentiment de mener une vie monotone et ennuyeuse lui avait-il fait réellement oublier toutes les belles choses qu’elle contenait, cette vie ?
« Parce que…il faut un grand courage…pour porter atteinte à quelqu’un… Il faut un grand courage pour…pour aller contre sa propre nature…en ôtant la vie…quand nous sommes faits pour vivre... »
Le prêtre ferma les yeux, à la fois parce qu’il avait peur de perdre la raison et pour oublier la douleur qui, s’il y était habitué, le faisait quand même souffrir.
« Parce que je n’ai pas…ce courage… Je préfère prendre sur moi les blessures des autres…plutôt que de les infliger moi-même… »
Etait-ce vrai ? A l’heure de sa propre mort, on devenait beaucoup plus lucide sur sa propre vie, sur ses propres pensées ? Sur ce qui nous constituait vraiment ?
« Parce que…je connais la douleur… Je la connais par ceux qui subissent les blessures que je ne peux qu’ôter…parce que je n’ai pas le courage de faire souffrir… »
Reyan leva la tête autant qu’il put, pour tenter de rencontrer le regard de sa tortionnaire, mais il ne trouva que la pointe d’une flèche.
« Alors…puisqu’il existe des gens qui méritent de vivre…des centaines…des milliers…je choisis de…de tout prendre sur moi…pour ceux qui ne connaissent pas la souffrance…pour qu’ils ne la connaissent jamais…»
Il n’y avait pas une trace de larme dans les yeux de Reyan. Juste une détermination sans faille, que venait entacher une souffrance physique et morale. Mettant à profit ce sentiment, il annonça d’une traite, sans hésiter :
« Parce que si je ne mérite pas de vivre, alors je la donne pour ceux qui la méritent, cette vie ! »
Mais la faible constitution du jeune prêtre reprit le dessus, et il dut baisser la tête et fermer les yeux une nouvelle fois pour éviter de trop penser à sa douleur.
« Parce que je veux mourir…pour tous ceux que vous ne tuerez pas après moi… »
Perdait-il la raison ? Pouvoir des mots, manipulation du langage, don de guérison, bouclier du martyr… Qu’étaient tous ces artefacts inutiles à l’heure de votre ultime sacrifice ? Reyan récita une silencieuse prière à Abyss, souhaitant de toute son âme qu’Il le guide, où qu’aille son serviteur.
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MJ
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Ven 11 Mai - 19:02 | |
| Meïssa secoua la tête. Elle ne pensait pas avoir tord. Il ne fallait pas beaucoup de courage pour faire mal. En fait, on avait besoin de rien, pour cela. Cet homme, qui l'avait possédé jadis, il n'était pas courageux. Il s'en était prit à elle, parce qu'elle était faible, parce qu'elle n'avait aucun moyen de se défendre. Ce qu'il disait la mettait un peu plus en rogne. Elle ne pouvait acceptait que le monstre qui lui avait prit ce qui faisait d'elle une femme soit considéré comme courageux. Se rendait-il compte de ce qu'il était entrain de dire ? Réalisait-il seulement la bêtise dont il faisait preuve ? Ça la tuait, d'entendre tous ces non-sens !
« Tu veux dire que l'homme qui m'a violée et battue pendant dix ans était courageux ? C'est ce que tu es entrain de dire ? Il faut du courage pour faire souffrir... Mais bordel, te rends-tu compte de ce que tu es entrain de dire ? »
Les mains de la jeune femme tremblèrent imperceptiblement. Pourquoi avait-il fallut qu'elle tombe sur lui ? L'Amazone secoue une nouvelle fois la tête, découragée et dégouté de se discours totalement décousu. Elle posa sur toi une regard irrité, où tu pouvais lire une pointe de pitié. Oui, elle avait pitié de toi et de ta vision de choses. Tu vivais dans le noir, sans voir le beau. Tu enlevais la douleur, mais ne retenais qu'elle. Tu ne voyais pas le soulagement des gens et c'était ça, le plus triste. Il n'y a pas besoin de courage pour faire mal, c'est pour rendre heureux, qu'il en faut, c'est pour l'être soi-même et vivre. Tu avais encore tant de choses à apprendre, tu ne t'en rendais pas compte. Donner sa vie si facilement, pour sauver celle des autres, la bonne blague.
« Qu'est-ce qui te fait dire qu'après t'avoir tuer, je n'en tuerais pas un autre et encore un autre. Tu renonces parce que c'est plus simple que de demander que je te laisse envie. Moins humiliant. Tu te dis que de cette façon, tu vas mourir en héros, c'est ça ? Mais il n'y a aucune bravoure dans ton geste, juste un renoncement lâche. »
Meïssa n'avait jamais considéré les gens qui lui demandaient de les laisser en vie comme des lâches. Au contraire. Il fallait une certaine force d'agir de la sorte. Ça montrait qu'ils tenaient à leur existence. Donner bêtement sa vie n'avait rien de louable. C'était idiot. Toute sa vie n'avait été que calvaire et souffrances, aujourd'hui, la jeune femme avait la chance d'exister. Si elle s'était retrouvée dans la position de cet homme, jamais elle n'aurait renoncé. Elle aurait réussi à convaincre, peu importe le moyen.
« C'est vivant que tu servirais aux autres. Comment penses-tu pouvoir aider les autres en étant mort ? Prends conscience de ça, homme. La vie est une chose précieuse, quand on sait quoi en faire. Si c'est pour pleurer sur ton sort, alors tu as raison, la mort est la meilleure des solutions. Par contre, si tu penses que ça vaut le coup de se lever et d'avancer, dis moi que tu veux vivre, bordel ! »
La sentinelle n'allait peut être pas le tuer, aujourd'hui. Tout allait dépendre de sa réponse. Elle attrapa le menton de l'homme et plongea son regard froids dans le sien.
Une flèche transperça d'un coup la jeune femme, ressortant au niveau de son abdomen. Elle vacilla un instant, puis s'écroula sur le sol. Sa respiration était devenue saccadée. Tu pouvais en profiter pour fuir, tes blessures était moins graves que la sienne, la jeune femme s'étant arrangée pour ne toucher aucun point vital. Des voix raisonnèrent dans les bois.
« Hé les gars, v'nez voir ce que je viens d'trouver ! Ya moyen qu'on récupère quelqu'truc d'valeur. V'nez ! En plus, j'crois qu'ya une sauvage, j'l'ai déjà vu porter d'messages à Cydonia. On pourrait p'tete la torturer pour savoir où qu'elle s'trouve sa cité ? L'info vaudrait d'l'or ! »
Trois gars se présentèrent devant toi. Il te fallait faire un choix : te battre ou les laisser te piller et torturer l'Amazone. Le loup de Meïssa se trouvait toujours devant toi, tout crocs dehors et le second près de tes possessions que tu avais laisser tomber plus tôt. |
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Reyan
Nombre de messages : 211 Âge : 32 Race et âge : Cydien ~ 22 ans Cité : Cydonia Métier : Prêtre Feuille de personnageCompétences: Faveur divine (Abyss) ~ Soin ~ CalligraphieCompétences bonus: Manipulation des Mots ~ ChantRéputation : (9/10) | |
| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Sam 19 Mai - 17:48 | |
| Peut-être qu’indirectement la reddition de Reyan venait de lui sauver la vie : visiblement l’Amazone n’était pas prête à lâcher la corde de son arc pour lui transpercer le crâne d’une flèche assassine. Il la laissa faire des affirmations fausses, sans la reprendre, avalant sa salive tandis que la douleur au niveau de sa cuisse se faisait moins sentir et la flèche qui lui transperçait l’épaule moins désagréable. Le jeune homme ne connaissait pas la Sentinelle, aussi tentait-il de ne porter aucun jugement sur son attitude de cinglée. Quand bien même : Cydiens, Astorgs, Elfes, Amazones, ils n’étaient personne pour juger qui que ce soit. Seuls les Dieux avaient un pouvoir de décision sur ce qui était bien ou mal. Les mortels, eux, devaient porter un regard sur les choses, sans émettre de verdict. Pourtant, l’archère prédatrice ne se privait pas de ce privilège. Elle devait probablement être convaincue que le fait d’avoir souffert tout au long de sa vie lui donnait tous les droits, et qu’en abattant tous les hommes qui se porteraient sur sa route, elle se vengerait ainsi de celui qui l’avait torturée. Et elle l’accusait de n’accorder aucun crédit à la vie ? Reyan, qui reprenait peu à peu contenance au milieu de sa détresse, avait mal pour cette femme qui avait préféré s’enfermer dans les convictions nées de sa souffrance plutôt que d’ouvrir un œil ouvert et généreux sur le monde. Qui pourrait l’en blâmer, se dit le prêtre ? Tous ceux qui avaient probablement péri de ses flèches, se répondit-il aussitôt.
Lorsqu’elle lui empoigna le visage en lui crachant d’odieuses paroles, Reyan faillit lui rendre le geste au sens propre du terme, mais cette vilaine pensée était surtout née d’un mélange de souffrance morale mêlée de souffrance physique due aux flèches qui lui transperçaient le corps. Lorsqu’elle le regarda dans les yeux, le jeune prêtre demeura silencieux, il n’avait aucune envie de répondre à une question posée de cette façon. En revanche, il se concentra afin de manipuler le langage de la folle furieuse, dans l’intention de lui interdire de prononcer les mots fourbe, menteur, lâche, vermine et chien, charmantes expressions qu’elle avait choisi de lui attribuer plus tôt. Mais alors qu’il se concentrait pour conjurer le maléfice, une nouvelle flèche fusa non pas vers lui, mais vers sa tortionnaire, qui s’écroula au sol après que le projectile lui perça le ventre. Reyan suivit sa chute d’un regard ébahi, tandis que de nouvelles voix se firent entendre dans la forêt, des voix masculines cette fois. Trois hommes dont le jeune prêtre ne put déterminer l’origine firent alors irruption, l’un d’entre eux tenant l’arc qui avait plus ou moins sauvé sa vie. Torture, pillage ? Stop, c’en était trop, tout recommençait comme cette nuit avec Hannah. Mais aujourd’hui, Reyan disposait de nouvelles armes, magiques entre autres, et il ne laisserait certainement pas ces barbaries être accomplies.
« Ca suffit… » dit-il dans un souffle en tentant péniblement de se relever.
En mettant tout son poids sur sa jambe indemne, il parvint finalement à se remettre debout. C’est seulement à cet instant que le fils d’Amazone repéra les loups, mais peut-être que le fait de voir leur maîtresse tomber au combat leur avait fait perdre toute capacité d’agir. Comment en être sûr ? Reyan fit un rapide examen de la situation : seul contre trois, désarmé et surtout sans parchemin lui permettant d’en appeler au pouvoir des mots, il n’avait absolument aucune chance de s’en tirer, d’autant qu’il était blessé et que l’archer qui avait visé la Sentinelle n’hésiterait pas à remplir l’arsenal déjà bien fourni qui lui tenait lieu de corps. Si les loups acceptaient de coopérer, alors seulement le combat serait numériquement égalitaire. Et si le poète parvenait à mettre la main sur sa sacoche, ou en tout cas à s’en rapprocher assez pour pouvoir activer le pouvoir de ses textes magiques, alors peut-être pouvaient-ils prendre l’avantage. Mais cela allait-il seulement fonctionner ? Reyan était bien incapable d’imaginer la moindre stratégie, et puis il ne voulait blesser personne…
Une étincelle nouvelle commença à briller dans le regard du jeune prêtre. Il venait de comprendre beaucoup de choses. Les détestables paroles de l’Amazone qui faisait un tel déshonneur à son peuple, le souvenir des provocations de l’homme encapuchonné dans son dernier rêve, les moqueries d’Hannah lors de leur mission ensemble, tout cela prenait un sens nouveau désormais. Réveiller le guerrier… Sacrifier, et se sacrifier. Il devait être celui qui tue et celui qui créé. Il n’était personne pour décider de qui avait le droit de vivre, qui avait le droit de mourir. Mais il était le serviteur d’Abyss, qui Lui avait ce droit. Il n’y avait pas forcément besoin de tuer, et faire souffrir était tellement contraire à ses principes, d’autant que le Seigneur des Mers prônait le pacifisme. Mais un instinct que n’avait jamais ressenti Reyan, presque animal, le poussa à surpasser ses craintes, et à faire de son mieux pour protéger la vie des autres…mais aussi la sienne. Oui, la sienne, celle qui devait valoir quelque chose, puisque son existence en ce monde avait une fin qu’il était en droit de décider, même si cette fin était le sacrifice pour autrui.
Prestement, le jeune prêtre invoqua d’un geste le pouvoir du Bouclier du Martyr sur le loup qui se trouvait devant lui. L’animal pourrait-il se sentir protéger contre la première attaque qui viendrait l’affecter ? Rien n’était moins sûr. Mais Reyan n’avait pas le temps d’y réfléchir, il devait faire barrage pour protéger le corps presque inerte de la Sentinelle. Sa dague reposant trop loin pour qu’il puisse se permettre de la récupérer, le jeune homme s’équipa de la première arme qui lui tomba sous la main, à savoir l’arc qui avait servi à tirer les flèches qui reposaient en lui. En parlant de flèche, il tenta comme il put d’en extirper une du carquois de l'Amazone, et imita maladroitement les gestes de sa mère en encochant rapidement le projectile.
« Il vous faudra me passer sur le corps… » dit-il d’un ton calme déconcertant.
Sans trop viser, mais dans l’idée de ne toucher aucun point vital, Reyan lâcha la corde et fut presque renversé par le choc, tandis que la flèche partait Abyss savait où. Tant pis s’il devait mourir, cela faisait trop de temps qu’il s’était fait à l’idée, mais il ne laisserait pas une vie se faire prendre sous ses yeux, aussi peu innocente soit cette vie. Le regard du Cydien croisa un instant celui du loup, mais n’ayant absolument aucune affinité avec les forces naturelles, il n’avait aucun moyen de savoir si le canidé était capable de réfléchir sans sa maîtresse. Peut-être même allait-il mal interpréter son geste et s’attaquer à lui ? Alors le prêtre concentra ses pouvoirs dans la paume de sa main gauche qu’il dirigea vers la blessure sur l’abdomen de sa prédatrice, et en appela à sa magie curative. Le guérisseur ne broncha pas lorsqu’il ressentit, au niveau du ventre, une douleur familière, qu’il avait déjà ressentie par deux fois. Une fois en rêve, une fois au réveil lorsqu’il avait lu ce mystérieux poème sorti de nulle part. Abyss seul déciderait désormais si le sauvetage de l’Amazone folle se ferait au sacrifice de Son serviteur ou non. En attendant, Reyan espérait que la blessure se refermerait suffisamment et suffisamment vite pour permettre à la Sentinelle de se relever et de défendre sa propre vie, puisqu’elle estimait que celle du jeune homme n’avait aucune valeur.
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MJ
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Jeu 7 Juin - 9:46 | |
| Tandis que tu te dressait courageusement contre vos adversaires – qui l'aurait cru ? - la jeune femme en profitait pour casser la pointe de la flèche qui lui traversait le corps de part en part. Le loup qui se tenait près de vous, rapide et efficace, extirpa celle-ci d'un coup de dents. La demoiselle plaqua sa main sur la blessure, les dents serrés luttant contre la douleur, en appelant au pouvoir de régénération pour stopper au moins l'hémorragie, n'ayant pas la force de fermer totalement la blessure. Elle était au bord de l'évanouissement, les mains couvertes de sang et un regard de haine dirigé vers vos assaillants.
Abyss en avait décidé autrement. L'homme que tu avais visé s'écroula sur le sol, mort. Tu avais prit sa vie pour sauver la tienne et celle de l'Amazone. Alors ? Quel effet ça faisait d'être un meurtrier ; d'être ce qui t'exécrait le plus chez la demoiselle ? Tu n'étais peut être pas aussi mauvais et lâche que pensait Meïssa. Tu avais su te relever malgré tes blessures, bon point pour toi. Les hommes surpris, mirent un certain temps à réagir. En même temps, le loup qui avait fait un pas en avant tout crocs dehors, était une bête vraiment impressionnante. Juste un « Va » chuchoté par sa maîtresse et l'animal se jeta sur le bandit le plus proche, le plaquant sur le sol, la main de celui-ci emprisonnée dans sa gueule. Les deux canidés étaient plus intelligents que tu pouvais le croire. Si c'était pour sauver Meïssa, ils auraient répondu au moindre de tes ordres, mais tu ne su en profiter.
Le second loup vint déposer à côté de toi ta sacoche, celle qui contenait les parchemins, puis se posta à côté de l'amazone, prêt à la défendre si on osait l'approcher. Il te fallait agir. Le dernier homme venait de se réveiller, son cerveau se remettant en marche, et chargeait sur l'animal qui tenait son complice plaqué contre le sol. Les deux bêtes t'avaient déjà bien aidé. C'était ton tour de te bouger les fesses ! Les soins que tu apportais à Meïssa n'étaient pas prioritaires. Même si elle avait perdu pas mal de sang, la régénération ayant prit du temps, elle allait survivre. Ton sort était incertain. Si l'homme réussissait à faire fuir le loup et remettre sur pieds son coéquipier, je donnais pas cher de ta peau. Tu venais de tuer l'un des leurs, après tout. [Tu es libre d'agir pour te débarrasser du second gars : le tuer ou non. Comme j'ai l'impression de ne pas m'être montrée assez claire dans mon post, je te le précise, les loups sont à ta disposition. Si j'en parlais, c'était pas pour rien, hein ! ^^ J'en avait posté exprès un près de ta sacoche et l'autre à côté de toi. =) PS : soigner une personne alors qu'elle a une flèche qui traverse son corps, chaud patate, j'ai envie de dire xD] |
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Reyan
Nombre de messages : 211 Âge : 32 Race et âge : Cydien ~ 22 ans Cité : Cydonia Métier : Prêtre Feuille de personnageCompétences: Faveur divine (Abyss) ~ Soin ~ CalligraphieCompétences bonus: Manipulation des Mots ~ ChantRéputation : (9/10) | |
| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] Sam 9 Juin - 19:34 | |
| [HJ : Haha, j’avais pensé au coup de la flèche, je ne sais pas pourquoi j’ai oublié de dire que Reyan l’enlevait ! Pour ce qui est des loups, quand bien même je l’aurais deviné (ce qui n’est pas le cas) je ne vois de toute façon pas comment Reyan l’aurait pu pour les raisons que j’ai évoquées en RP, donc pas de regrets à ce niveau.]
Les événements s’enchaînèrent avec une grande rapidité, une rapidité que Reyan ne parvenait pas à appréhender. C’était dans des circonstances de ce genre, qu’il n’avait heureusement eu à affronter que peu de fois, que le jeune prêtre donnait les meilleures preuves de son inexpérience et de son manque d’efficacité au combat. Son champ de bataille privilégié restait la joute verbale, où il avait toujours eu des facilités et où le pouvoir des mots lui était on ne peut plus utile. Mais c’était justement l’une des choses que venait d’apprendre Reyan, et qui lui servirait grandement par la suite : il était certaines situations où le dialogue était hélas impossible, et où malgré tout l’emploi de la force se révélait nécessaire, pour sa propre survie et, surtout, celle des autres.
Tout était allé si vite que Reyan ne réalisa même pas que son tir avait fait mouche. Sa concentration restait focalisée sur la blessure de l’Amazone, mais celle-ci arracha la flèche qu’elle gardait plantée dans le ventre avec l’aide d’un de ses loups. L’écrivain cydien la pensait inconsciente, et fut tellement surpris, ce qui n’était pas peu dire lorsqu’on connaissait la grande maîtrise de ses nerfs qui était la sienne, qu’il en interrompit l’action de sa magie curative. De toute façon, celle-ci se révéla inutile puisque la Sentinelle semblait en avoir appelé à un sort similaire pour arrêter ce flot de sang. Décidément, lui qui était pourtant un talentueux guérisseur, on lui laissait bien peu de possibilités d’exercer ses dons dans les situations où ceux-ci s’avéraient les plus utiles ! Le jeune prêtre n’eut pas le temps d’être jaloux du fait que lui ne puisse pas se soigner lui-même, car tandis qu’un loup bondissait vers l’un des deux bandits restants, l’autre lui apportait sa sacoche. Le poète pouvait à nouveau en appeler au destructeur pouvoir des mots. Posant l’arc de l’Amazone, qu’il avait gardé en main, près de sa propriétaire, Reyan se redressa, fut pris d’un fort vertige car il s’était levé beaucoup trop vite, mais reprit assez de contenance pour apercevoir l’un des bandits se précipiter vers le loup dressé. Ce dernier n’avait pas grand-chose à craindre : béni par le Bouclier du Martyr, la première blessure qui viendrait à l’affecter serait directement déviée sur le jeune homme. En revanche, sans parler de transpercer la chair du canidé d’une quelconque lame, il suffisait que le brigand parvienne à libérer son camarade pour faire perdre leur avantage au groupe originaire de Muria.
« Va aider ton ami, je m’occupe de l’autre » dit le jeune prêtre au loup qui lui avait apporté ses affaires, espérant qu'il le comprenne et sans prendre en compte une éventuelle intervention de sa maîtresse.
Allant au plus rapide, Reyan s’empara de sa fronde et d’un caillou qu’il ramassa au sol, avant de faire tourner son arme favorite au-dessus de sa tête, et de laisser le projectile filer comme l’éclair vers celle de son adversaire. Plus habitué à viser avec deux lanières de cuir qu’avec un morceau de bois, son geste était plus conscient, et donc plus précis que son tir précédent. A peine le caillou eut-il quitté la petite poche qui constituait la fronde que Reyan tira au hasard un parchemin de son sac, sans prendre le temps de voir s’il avait bien atteint sa cible, puis il s’avança aussi vite que lui permettait sa cuisse blessée en direction du malfaiteur, profitant de son éventuel étourdissement pour déchaîner la magie de l’eau qu’il avait reconnue à travers les vers.
« Par la force du Dieu des océans J’en appelle à la hargne du torrent »
Reyan s’arrêta brusquement à un mètre à peine du brigand, et une fois prononcé le mot torrent, le parchemin s’illumina d’une intense lumière bleutée avant de projeter un puissant jet d’eau. Le poète connaissant sur le bout des doigts la puissance respective de ses poèmes, il savait qu’il n’avait pas choisi l’un des plus puissants, aussi ne pourrait-il pas maintenir éternellement le torrent qui déferlait vers le bandit, mais certainement pour une durée honorable. Maintenant une paume tendue droit devant lui tandis que son autre main décrivait la direction du jet, Reyan avait tenté de projeter sa victime vers un arbre quelconque, dans le but de terminer ce que son caillou avait certainement commencé. Mais pendant tout ce temps, il se savait vulnérable : pour peu que le loup ne parvienne pas à en finir avec leur deuxième ennemi, celui-ci pouvait venir interrompre son sortilège. Et qu’était-il d’ailleurs advenu de celui qu’il avait visé avec l’arc de la Sentinelle ?
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| Sujet: Re: [DE] Chasse à l'homme. La saison est ouverte ! [Mission Reyan] | |
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