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Lyra
Nombre de messages : 27 Race et âge : Astorg, 22 ans Cité : Silmarie Métier : forgeron Feuille de personnageCompétences: Connaissance des langues / Manipulation du feu / Manipulation de la glace Compétences bonus: Réputation : (3/10) | |
| Sujet: Sandel Lyra Ven 13 Avr - 8:33 | |
| Nom (facultatif): Sandel Prénom: Lyra Âge: 22 ans Race: Astorg Langue: connaissance des langues Cité/groupe d'appartenance: Silmarie Métier: forgeron Monture/engin: une pouliche Arme: un cimeterre Armure: aucune Compétences choisies: connaissance des langues (bonus), maîtrise du feu, maîtrise de la glace Faiblesse: mysticisme, torture, Esprit Main dominante: gauche But du personnage: retrouver sa sœur jumelle Nom de votre échoppe : Chant de brume
Biographie
Ce fut par une chaude nuit d'été que Lalaith naquit. Ses parents l'aimèrent à l'instant même où leur regard croisèrent le sien, au moment même où, fébrilement, leurs mains se serrèrent autour de ses petits doigts potelés. Et la petite fille ne les en aima que davantage. Souriante, le rire semblait son plus fidèle ami comme si son prénom en fut prédestiné. Les années passèrent, tranquillement, sûrement, la petite fille pas plus haute que trois pommes, finit par grandir et laissa place à une jeune femme à la beauté ravageuse. Les damoiseaux se retournaient sur son passage bien que Lalaith ne s'en préoccupa pas le moins du monde. Agile, elle avait vite développé des aptitudes en magie élémentaire et sa mère lui avait appris à maîtriser ces dons étranges. L'eau devint rapidement sa meilleure amie, sa confidente et sa sœur. Adolescente, la jeune fille aux beaux cheveux auburn n'avait d'yeux que pour l'auberge familiale de ses parents. Elenwë et Wilwarin étaient si fiers lorsque leur fille sortit diplômée de l'école des élémentaires de Cydonia qu'ils eurent du mal à ne pas la voir exercer ce métier d'avenir. La jeune femme refusa corps et âme, préférant rester auprès de ses parents dans la petite demeure familiale.
Lalaith avait grandit dans un univers doux, calme sans vraiment de changements. Pour autant, la jeune femme ne s'en plaignait pas, elle aimait cette vie et aimait le calme de sa douce cité. Cachée par les brumes, qui aurait pu penser qu'une patrouille Astorg de soldats parviendraient jusqu'à leur petite auberge familiale ? Ils étaient cinq, blonds, grands, beaux et pourtant, la jeune elfe s'en moquait totalement. Elle accueillit les jeunes gens, dont le plus âgés avait à peine trente ans, sans relever les regards timides ou, pour le plus âgé, lubrique. Son père prit le relais en silence, menant les cinq compagnons d'aventure dans leur chambres respectives. Ils redescendirent un peu plus tard dans la soirée, burent et remontèrent se coucher, sauf un. L'un des plus jeunes, la vingtaine tout au plus, il n'avait pas bu une goutte et dévorait des yeux Lalaith bien qu'elle n'y fasse absolument pas attention. Il ne dit rien de la soirée et remonta dans sa chambre sans jeter un coup d’œil à la belle. Le lendemain, les soldats quittèrent la cité. Une semaine passa avant que le jeune homme ne revienne et ne commande une chambre dans l'auberge familiale. L'elfe ne se rappelait déjà plus de lui mais lui visiblement, ne l'avait pas oublié. Il resta une semaine entière. Tous les soirs, il passait ses journées dehors, offrant chaque jour un bouquet à la mère de Lailaith, n'osant l'offrir à l'élue de son cœur, trop timide pour cela, puis remontait dans sa chambre. Le soir, il descendait, mangeait mais ne buvait jamais puis remontait en silence. Chaque jour, il passait son temps à échafauder milles et un plans pour approcher la belle mais toujours rentrait penaud dans sa chambre. Il revint le mois suivant durant une semaine, puis le mois encore après jusqu'à l'hiver. Alors qu'il avait fait les cents pas dehors, hésitant à se lancer, le mal se fit sentir. Il vomit tripes et boyaux si bien que Wilwarin eut toutes les peines du monde à le remonter dans sa chambre. Ce fut Lailaith qui se proposa de soigner le jeune homme, non pas qu'elle l'eut particulièrement remarqué, mais juste parce qu'elle craignait que ses parents n'attrape la maladie et, à leur âge, elle était peu friande de tenter Azael. Le jeune homme, dont elle ignorait tout, resta alité près de deux semaines, une forte fièvre le clouant au lit et alors qu'il divaguait, il murmura faiblement, lui attrapant le poignet :
« Vous êtes tellement jolie... »
La jeune femme ne fit pas attention, elle se contenta de se libérer délicatement de l'étreinte de ce dernier et sortit de la pièce. Pourtant, lorsqu'elle sortit de la pièce, Lailaith se sentit particulièrement étrange, son cœur battait la chamade et elle eut beaucoup de mal à le calmer. Lorsque le jeune homme fut de nouveau sur pied, l'elfe vint lui rendre visite, il n'osa pas parler mais son regard timide posé sur elle ne manqua pas de la faire rougir. Alors, quand il revint le mois suivant, un bouquet de roses blanches à la main, elle ne put retenir un sourire lorsqu'il le lui offrit, fuyant son regard. Il fallu encore deux mois pour qu'elle accepte un premier rendez-vous et près d'une année pour qu'enfin, naisse un véritable amour.
« Je suis enceinte »
La nouvelle tomba alors que la jeune femme, âgée de vingt trois ans, revoyait son amant après deux semaines de séparation. Comblée, elle espérait qu'il en soit autant de son compagnon et que ne fut sa surprise lorsque ce dernier lui proposa de l'épouser ? Sans même réfléchir une seconde, contrairement à son caractère habituel, la jeune femme plongea son regard émeraude dans celui, noisette, de son petit ami et accepta. Ses parents ne furent pas difficiles à convaincre, il fallut en revanche beaucoup plus de temps au jeune homme pour convaincre autant sa fiancée que ses beaux parents de la laisser la suivre dans la cité Astorg. Finalement, après un mois de vives négociations menées avec classe comme avec calme, Lailaith quitta sa contrée natale pour les terres froides de Strorghein.
Certains disent que leur mariage fut le plus beau jour de leur vie, l'elfe ne mentirait jamais sur ce point. Son mariage avait été simple mais tellement réel et sincère qu'elle le garderait toujours précieusement en mémoire mais si ce jour fut idyllique, il cachait en revanche l'horreur qui suivrait. Car Sven changea du tout au tout au sein de sa cité et plus le temps passait, plus il se montrait distant, froid, étrange. Lailaith laissa cela sur le compte de sa future paternité et lorsqu'enfin les dieux décidèrent de la libérer, ce ne fut pas un mais deux nourrissons qui virent le jour. Les dieux avaient béni leur demeure pour offrir, durant une douce journée de printemps, à leur couple le cadeau suprême, un petit garçon, l'aîné, et une petite fille. Vidar et Ada, tels furent leur noms. Six mois passèrent, Sven se faisant de plus en plus distant, ne rentrant que rarement. Un soir de Soufflefeu, alors qu'il rentrait de travail, Lailaith sentit l'odeur d'alcool, plus forte que de coutume, imbiber l'atmosphère. Il s'approcha d'elle et, lorsqu'elle le repoussa doucement mais fermement, la giffla si bien qu'elle en tomba à la renverse. Jamais il ne s'excusa et les sévices se firent plus régulier si bien qu'un soir de Souffleglace, la jeune femme n'hésita pas une seconde de plus. Enveloppant ses enfants dans une chaude couverture, elle harnacha son cheval, attacha sa fille contre son ventre à l'aide de sangles de cuir solidement fixées qu'elle utilisait d'ordinaire pour aller en ville et attacha de la même façon son fils dans son dos. Elle chevaucha, encore et encore, jusqu'à ce que la cité Astorg ne soit plus qu'un souvenir. L'animal la mena à l'auberge tandis qu'elle était incapable de savoir combien de temps elle avait chevauché. Ce fut son père qui, au bruit des sabots du cheval sur l'allée de pierres, sortit le premier par ce froid. Il ne mit que quelques secondes à reconnaître sa précieuse fille malgré le bleu qui ornait sa joue gauche. Lailaith ne se souvenait plus de grand chose lorsqu'elle s'éveilla si ce n'était de la douleur et de la peur. Elle ouvrit les yeux et finit par demander, angoissée, où étaient ses enfants. Elenwë la rassura et une semaine passa avant que la jeune femme, enfin, ne se décide à tout leur avouer. Les parents de l'elfe ne se doutaient de rien mais ils ne souhaitaient qu'une chose devant tant de preuves accablantes, protéger leur fille et leurs petits-enfants. Ils suggérèrent à la jeune femme de se cacher ici avec les petits à peine âgés de neuf mois.
« Par Silmaria ma fille, c'est déjà un miracle qu'ils aient pu survivre à ce voyage ! »
La voix de la raison ne tarda pas à faire prendre conscience à Lailaith de la sagesse de la proposition de ses parents. Seule, elle ne pourrait rien faire, ni les protéger, ni les élever dignement. Ici, ils étaient chez eux, dans cette auberge qui l'avait vu grandir, dans cette demeure qui l'avait vu naître, devenir adolescente et partir avec un inconnu.
« Il ne faut pas qu'ils les retrouvent ... » murmura-t-elle, terrorisée.
Ils profitèrent de la saison hivernale pour préparer la suite car il était évident que leur père ne tarderait pas à braver la route pour récupérer femme et enfants ou au moins le garçon à défaut de pouvoir récupérer les autres. Puisque tel était son droit, mieux valait éviter qu'ils ne les retrouvent aussi les parents décidèrent-ils qu'il fallait que Lailaith leur donne un autre prénom, que Vidar et Ada disparaissent à jamais. La jeune elfe eut du mal à le concevoir mais, prête à tout pour sauver sa progéniture, elle finit par accepter. Il fut décider ensuite qu'au cas où il reviendrait, elle devrait se cacher et que, si elle n'avait pas le temps, il lui faudrait prétendre à la mort des deux enfants en bas âge. Le mariage pouvait être dissout, pas les liens de paternité. Lailaith accepta, terrorisée à l'idée de revoir son ancien amant. Quand aux enfants, ils seraient cachés dans la cave de l'auberge en cas de problème, si l'homme connaissait la première, il ignorait que les lieux en cachait une seconde, plus petite certes, mais d'autant plus salvatrice qu'il n'en connaissait pas l'existence.
« Ma chérie, je crois que Ada te réclame » « Felwen »
Elenwë regarda sa fille avec douceur et compassion, consciente du sacrifice qu'elle venait de faire. En enterrant Ada et Vidar, la demoiselle enterrait par là même le passé, ses erreurs, ses joies, ses peines comme son amour terni par les derniers mois en sa compagnie. Incapable de savoir pourquoi Sven avait agi de la sorte, elle venait de tourner la page, le cœur gros, en proie au doute et pourtant, elle se tenait là, droite, fière, ses yeux verts couvant ses enfants.
« Felwen et Lyra »
Elle était une mère, une lionne, une femme prête à tout pour eux. Sven pouvait revenir, elle ne lui permettrait jamais de leur faire du mal. Jamais.
*
« Felwen ? »
Une voix ténue s'était élevée dans la maison jusque là silencieuse et un petit homme pas plus haut que trois pommes, tout au plus âgé de sept ou huit ans, hantait le couloir de l'étage de la maison, appelant doucement sa jumelle qui ne semblait pas l'entendre. Lyra était parfaitement conscient que sa petite sœur craignait la pénombre et plus que tout, qu'elle avait peur de la solitude mais lorsqu'elle faisait des cauchemar, ce qui arrivait fort heureusement rarement, la petite fille aimait se cacher dans les recoins les plus infimes de la demeure familiale si bien qu'une fois la peur de l'éveil passée, c'était la peur des ténèbres et le fait d'être seule qui reprenait le dessus. La pauvre attendait, terrorisée, que son jeune frère vienne la secourir et Lyra venait, invariablement. Le petit garçon avança doucement vers l'escalier et essaya autant que faire se peut de ne pas faire grincer les marches sous son poids. Lorsqu'il arriva en bas, il retrouva la petite fille blotti sous les marches, clamant du regard son trouble. Sans hésiter, il la prit dans ses bras et ce fut Lalaith qui les trouva là, endormis l'un contre l'autre.
*
Je suis né ici, sur ces terres de glaces que la neige recouvre chaque jour un peu plus. Le temps rude et froid m'a été épargnée par la force des choses et c'est dans les brumes de Silmarie que j'ai grandi. Des terres de glaces ne restent que des souvenirs contés par ma mère, de la neige ne reste que la sensation de déjà vu lorsque les collines brumeuses muent en hiver, de mon frère, ne reste que la chaleur des étés passés avec lui.
Physique
Lyra a su tirer du charme Astorg la peau pâle et le teint clair tandis que ses origines elfiques ont su lui donner ce petit air juvénile qui lui va tant ainsi que ses traits fins et délicats. Sans être un canon de beauté, on peut dire que le jeune forgeron n'en reste pas moins un bel homme, agréable à déguster du regard. Ses yeux vert d'eau ont tendance à décontenancer nombre de damoiselles lorsqu'il se prête à les dévisager. D'une transparence profonde, ils mettent parfois ces dernières mal à l'aise si bien qu'elles détournent bien vite le regard dans la direction opposée. Le jeune homme est sans doutes quelque peu séduisant, son charme exotique faisant la différence avec les autres elfes, et en a parfaitement conscience si bien qu'il en joue pour parvenir à ses fins avec les femmes. N'ayez crainte, le jeune homme n'est pas bien méchant, au contraire, il serait presque la douceur incarnée !
Si son charme n'est pas à démontrer, bien qu'il ne soit pas un canon de beauté pour autant, il l'entretient avec soin de part son choix vestimentaire ou encore, de par son attitude et ses manières en général. Ses cheveux, laissés longs par paresse plus que par nécessité, tombent tranquillement sur ses épaules et s'envolent au moindre courant d'air, lui donnant un petit air sauvage qui plait tant aux demoiselles.
Caractère
Comment définir ce jeune homme ? Sans doutes un seul mot suffirait-il, à savoir « dragueur ». Il y a bien longtemps que l'Astorg a compris son charme et l'attrait qu'il peut avoir sur le cœur des jeunes femmes aussi s'en est-il amusé durant de longues années jusqu'à ce qu'un jour, une jeune femme se prête à lui briser le cœur. Conscient que son comportement jusque là n'avait pas été des plus agréables envers les femmes, Lyra changea du tout au tout. De goujat il devint don juan, cherchant le cœur pur qui saurait faire chavirer le sien. Le garçon aime les femmes, aime les conquérir par sa douceur et sa gentillesse mais une fois ces dernières acquises, s'il les protège et les aimes, il ne va cependant pas plus loin. Il se contente d'être un acteur discret, ne les touchant guère plus que pour leur offrir un baiser tel un adolescent trop timide. Il attend l'amour, le seul et l'unique, celui qui changera sa vie du tout au tout.
Lyra est également quelqu'un de simple, plutôt festif et toujours souriant, il s'attire facilement la sympathie des gens mais sachez cependant qu'il ne donne pas facilement son amitié. S'il peut paraître le contraire, il ne vous fera pas facilement confiance mais dans le cas contraire, alors vous y gagnerez le plus fidèle des amis et des compagnons ! Protecteur, il tient plus que tout à ses amis, garçons ou filles même s'ils se font rares et à sa famille. Baroudeur dans l'âme, le jeune homme a tendance à quitter bien trop souvent Silmarie pour visiter le monde, laissant derrière lui la cité de son enfance pour les merveilles des autres.
Lyra est quelqu'un de calme, d'un naturel paisible mais si vous le cherchez vraiment, sans doutes trouverez-vous un féroce guerrier prêt à défendre femmes et enfants ainsi que sa propre vie. S'il paraît nonchalant, ne vous fiez pas aux apparences …
Avez-vous lu et approuvé les règles? [Validé by Eléa ^^] yeah ! Comment avez-vous connu le forum? par un topsite, la petite description m'a bien plu ! Idées, remarques ou suggestions? la couleur du fond quand on écrit parce que c'est dur de trouver des couleurs qui ne crachent pas dessus !
Dernière édition par Lyra le Mar 22 Mai - 7:42, édité 1 fois |
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