Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 Jaered (terminé)

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Jaered
Jaered
Nombre de messages : 75
Race et âge : Nua, 32 ans
Cité : Erathia
Métier : Templier du Crépuscule

Feuille de personnage
Compétences: Manipulation de l'Esprit - Combat à mains nues - Spécialisation en sabre
Compétences bonus: Invocation - Faveur divine [Wanyä]
Réputation :
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Jaered (terminé)
   Jaered (terminé) EmptyLun 30 Avr - 8:07


Renseignements généraux
Nom (facultatif) : Tàmarin
Prénom : Jaered
Âge : 32 ans
Race : Nua
Langues: Nùa, Cydien
Cité d'appartenance: Erathia
Métier: Templier du crépuscule
Main dominante: Droitier



Possessions
Monture ou engin : Tempête: Un cheval à la robe baie. Il est robuste et endurant autant au pas qu'au galop, mais la vitesse n'est pas son fort.
Armes:
-Un sabre (runique) à la lame aux reflets bleu azur
- Une hallebarde (runique) à la lame verte ambrée. [Manche rompu en trois parties et pierres runiques brisées]

Armure: Jaered se vêt habituellement d'un ensemble composé d'une tunique et d'un pantalon large en tissus, par-dessus lesquelles il porte un long manteau aux broderies d'or. Ajouté à cela ses pièces d'armure de cuir, protégeant principalement épaules, avant-bras, hanches et jambes. Par-dessus le tout une grande cape de voyage usée et recousue par endroit cache la majeure partie de son équipement. Il porte souvent un large chapeau de paille pour se cacher du soleil ou de la pluie, cachant presque son visage.
Roleplay
- Manipulation de l'Esprit
- Combat à mains nues
- Spécialisation en sabre

Compétence bonus: Invocation
Faiblesses: Torture, chant, archerie, orientation en milieu urbain
But du personnage: La rédemption pour à nouveau faire partie des templiers de l'Aube

Description physique
Jaered est un homme svelte à la peau basanée, musclé sans le paraitre. Son visage est pour la plupart du temps impassible, son regard pénétrant reflète à la fois son intelligence, son expérience et sa tristesse.
Ses yeux sont bruns, son nez fin. Il ne sourit quasiment jamais, pas même quand il est saoul. C'est même à se demander s'il lui arrive parfois d'être ivre.
Ses cheveux bruns sont gardés longs, parfois coiffés, souvent négligés, et sa barbe est habituellement taillée en un ensemble bouc et moustache, quand il prend la peine de se raser.

Bien que peu visible sous ses vêtements, ses muscles n'en sont pas moins vigoureux, signe qu'il ne néglige pas son entrainement physique. Plus taillé pour l'agilité et la souplesse que pour la force brute, il n'en reste pas moins un guerrier redoutable. En sont pour preuves les quelques cicatrices qu'il garde sur le corps.
Un signe distinctif non négligeable est le tatouage qu'il porte à l'arrière de l'épaule. Ce tatouage représente un loup hurlant devant une pleine lune.


Caractère, qualité et défauts:
Solitaire, c'est le mot qui le définit le plus. Mais au-delà de ça, en fouillant un peu, juste un peu au dessous de son air impassible et indifférent, la personnalité que l'on trouve est un peu plus complexe.
D'abord il y a ce que tout le monde voit, l'homme blasé, l'homme détaché, l'homme passif, l'homme pathétique qui ne fait que boire pour oublier. Oublier quoi? Peut-être ne le sait-il plus lui-même. Pour ceux qui le croisent, ce n'est qu'un homme solitaire, silencieux et ennuyeux.
Mais sous cette couche morne et lassé se cache sa vraie personnalité. L'homme au cœur tendre, l'homme de compassion prêt à aider la veuve et l'orphelin sans se soucier de sa propre vie. Ancien esclave, il déteste par dessus toute chose la cruauté et l'injustice. Lorsqu'il y est confronté il peut être impulsif et rapidement se retrouver mêlé à de situations dangereuses. Mais avec le temps il a appris à contrôler cette impulsivité, aussi n'ira-t-il pas se jeter à corps perdu dans un combat s'il n'a pas une chance d'en sortir vivant.
Au fond de lui Jaered est un rêveur et un idéaliste. Il croit que le monde peut être meilleur, qu'il est possible de faire cesser toutes ces guerres incessantes. Mais ce rêve chimérique hérité de son maître a connu de nombreux chocs et, conscient de la nature des "êtres pensants", il s'est résigné à ne plus prêcher la paix à tout va. "Pour franchir la montagne, franchis les pierres une à une. Le changement passera par l'esprit des plus jeunes." C'est le dernier enseignement de son maître.


Biographie:
Une île paradisiaque, une journée ensoleillée. Au bord d'un lac à l'eau calme et couleur azur est construit un petit village. Les chaumières aux toits de pailles ne comptent guère plus d'un étage, rares sont celles ayant un grenier. Elles sont petites mais chaleureuses, et c'est tous ce que demandent les habitants. Les gens dans ce village y mènent une vie simple et paisible. Ils vivent de la pêche et de l'agriculture, et cela leur suffit. Rares sont les visiteurs étranger, et parfois lorsque la pêche est bonne ou que la récolte a été généreuse les pêchers et fermiers vont au village le plus proche, située sur la côte à quinze lieues de là.

Au centre du village des enfants s'amusent, se chamaillent. Au bord du lac des femmes font leur lessive, nettoyant avec amour les vêtements de leurs maris partis au travail et discutant du temps et de la saison. Sur le lac un petit bateau de pêche fait son office. Dans les champs les fermiers bêchent, labourent, récoltent selon la nature de leurs champs. Dans la taverne des hommes discutent, à demi ivres. Ainsi se déroule le quotidien tranquille de ce village de l'archipel Nua-Ty.

Un bruit au loin, le sol se met à trembler, une fumée se lève sur le chemin terreux menant au paisible village. Un fermier s'arrête, s'essuie le front, lève les yeux à l'horizon et se fixe. Au loin le ciel rougis, une fumée noire s'est levée. Plus proche, un nuage approche. Il plisse les yeux, ce sont des cavaliers. Le fermier a un mauvais pressentiment. Il laisse là son bœuf et court vers le paisible village, il faut prévenir les autres. Mais le fermier est trop lent. Les cavaliers l'on vu, ils l'ont rattrapé, et ils l'ont abattus sans sommation. Trois heures plus tard, le paisible village n'es plus de flammes.


~~ Vingt-deux ans plus tard, dans l'auberge d'un village non loin de Silmarie ~~

L'auberge est animée ce jour-là. Elle n'est pas pleine, mais le nombre de clients n'est pas à plaindre. Un homme visiblement bien nourri nettoie les choppes derrière le comptoir, l'œil discret surveillant la salle. Les serveuses font l'aller-retour en cuisine, apportant le réconfort d'un repas ou d'une boisson aux clients. Assis à une table en coin de salle, deux hommes dans la fleur de l'âge discutent, se moquant des clients déjà rendus ivres. L'un d'entre eux d'ailleurs se trouve derrière eux, un homme à l'épaisse barbe grisonnante et au gros nez rougis. Au comptoir est assis un autre consommateur d'alcool, un mendiant ayant déjà bu trois choppes de bière. Il est lentement en train de terminer le ragout qu'il a pu s'offrir par on ne sait quel moyen. Proche de lui sont attablés cinq hommes à l'allure peu engageante, dont le plus bruyant a le visage parcouru d'une cicatrice. En résumé, l'auberge connait un jour ordinaire, semblable à tous les autres, et pourtant…

L'une des serveuses, une jeune femme au teint clair et aux yeux noisettes, trébuche contre le pied d'une chaise et tombe maladroitement au sol. Son malheur aurait pu s'arrêter là si dans sa chute la pauvre enfant n'avait pas envoyé l'assiette qu'elle tenait au visage de l'homme à la cicatrice. Celui-ci, peu compréhensif et fort désagréable, s'énerve en moins de temps qu'il n'en a fallu à la jeune serveuse pour toucher le sol. Qui aurait cru qu'un homme portant de si laides défroques était si soucieux de son apparence?
"Espèce de gueuse! R'garde de quoi j'ai l'air maint'nant par t'a faute!" hurle le rustre personnage tandis que les rires de l'assemblée retentissent.
"La pauvre, je la plaint!" Comment tout bas l'un des deux spectateurs attablés dans le coin. "Cet homme là, c'est Grendoll, le fils du vieux Trend! Y'é pas commode, tout le monde le craint au village!"
Réveillé par le bruit, le vieil ivrogne à la barbe hirsute laisse échapper un grognement mécontent. De son côté, le tenancier de l'auberge se prépare à aller chercher de l'aide, il sent qu'une bagarre va commencer. Le rustre et ses compagnons se lèvent, les rires s'éteignent. Tout le monde attends voir ce qu'il va se passer, seul le mendiant continue impassiblement d'avaler son repas.

"Lèves-toi la gueuse! Et essuie la saleté qu't'as jeté sur moi!" crie le rustre.
La jeune femme tente de s'exécuter, malgré la peur qu'elle ressent. Elle se relève maladroitement, sors un torchon de la poche de sa robe et approche du rustre. Tremblotante, elle essuie du mieux la tunique du rustre mais celui-ci lui assène une vigoureuse gifle. Dans l'auberge, personne n'agit. Beaucoup ont peur, les autres se fichent bien de ce qui peut arriver à cette pauvre maladroite. Le tenancier lui n'est plus dans l'auberge, il est allé prévenir les autorités du village.
"R'garde ça!" dit-il en pointant la tache sur sa tunique. "Ma belle tunique est toute tachée maint'nant à cause à toi, !"
Le rustre personnage lève la main pour gifler à nouveau, la serveuse maladroite ferme les yeux en priant silencieusement pour ne pas trop avoir mal. Mais la gifle n'atteint pas la jeune femme. Le rustre est surprit, son bras a été stoppé par une poigne dure. Il regarde le responsable, tout le monde regarde celui qui a arrêté le coup.
"Tu fais trop de bruit, j'arrives pas à manger mon repas."
Les sbires du rustre se lèvent à leur tour, on voit quelques armes apparaitre sous leurs habits.

Dans leur coin, les deux spectateurs moqueurs ne manquent rien de la scène.
"Ce mendiant est mort, il sait pas à qui il a à faire!" dit le premier.
"Ouai! Grendoll et les autres vont en faire qu'une bouchée!"
"A vot' plache l'est p'tits jeunes, j'en s'rai pas chi chûr!"
Surpris, les deux hommes se tournent vers l'ivrogne maintenant réveillé qui pour eux faisait partie de meubles deux minutes plus tôt.
"Le mendiant comme vous dites! *hips!* Chavez pas qui ch'est? Eh bin moi *hips!* Moi j'vais vous l'dire! On l'appelle… *hips! Burp!* On l'appelle, le loup gris de Tamawa." *hips!*
"C'est ça vieillard, on te crois." Se moque l'un des deux interlocuteurs.
"Comme j *hips!* Oh? Pu d'bibine?"
Le vieillard retourne sa choppe vide au-dessus de sa bouche grande ouverte pour en récupérer la dernière goutte d'alcool et reprend.
"Comme j'vous l'dis! *hips!* Quand on l'a trouvé, *hips* y'était esclave …"


"Quand on l'a trouvé, il était esclave"

An 133, Ptot Tàh, marché aux esclaves. Un nouveau convoi vient d'arriver, ce sont des marchandises rares. Ils viennent de loin au Sud, d'une île découverte il n'y a pas si longtemps. Parmi eux, des esclaves exotiques à la couleur de peau basanée: femmes, enfants, hommes solides et forts. Le vendeur ne prends pas beaucoup de temps avant découler son stock, une demi-journée a suffi. Il rentre donc chez lui, sourire aux lèvres, protégeant avec avidité le coffre bien plein posé à côté de lui dans sa coche.

Hors de la ville, en autre almer et content de lui. Il est certain d'avoir fait une affaire en achetant ces cinq esclaves à cet idiot de marchand d'esclaves. Des esclaves de l'archipel Nua-Ty, ce sont des pièces rares. Ils sont solides, forts, ils résistent aux différents climats… Ils dureront longtemps. La femme ira dans les cuisines, les hommes iront dans les mines, champs, et l'enfant… L'enfant était donné, il trouvera bien des tâches à lui faire faire le temps qu'il ait la force de travailler aux champs. Oh et puis il ira dans les champs, s'il meurt ce ne sera pas une grande perte. L'almer jubile intérieurement, il a véritablement fait une bonne affaire.

Deux ans plus tard, sur les terres de l'esclavagiste almer. L'enfant acheté il ya deux est toujours en vie. Il a bien grandi, il est devenu robuste. Il pourrait maintenant être envoyé aux champs maintenant mais il y a un problème: il est trop récalcitrant. Et ni les coups de fouets ni les séjours aux fers n'ont changé quoi que ce soit. Le mieux, pense son maître, est de l'échanger contre un esclave plus docile. Il n'en tirera sans doute pas un bon prix, il le sait, mais ce sera toujours plus que s'il le tuait. Dans cette optique, l'esclavagiste fait la route vers Ptot Tàh, là où les esclaves sont de meilleurs qualités.



Liberté

C'est un soir d'hiver, une nuit à la lune blanche. Le convoi s'est arrêté pour une nuit de repos, un camp a été monté. L'enfant esclave, dans sa cage, est frigorifié. Il se réveille en sursaut et en larmes, se prend soudainement la tête entre les mains. Il est pris d'un mal de tête atroce, il ressent toutes sortes de sentiments qui ne sont pas les siens. Ces sentiments se mêlent aux siens, ils ramènent à la surface les douleurs du passé. L'enfant souffre plus que jamais, ses cris déchirent la nuit. L'esclavagiste, dérangé par tous ces cris, sors de sa tente. Un fouet en main il s'approche de la cage. Il crie sur l'enfant, l'insulte, lui ordonne d'arrêter, le menace de tortures, mais rien n'y fait: l'enfant continue de hurler en se tordant de douleur. L'esclavagiste en a assez, une bonne correction est nécessaire. Alors il ouvre la cage pour pouvoir fouetter l'esclave. Mais l'esclavagiste est fatigué, la route a été longue et il n'a toujours pas dormi. Alors, sans s'en apercevoir, il laisse une ouverture. Une petite ouverture entre lui et la porte de la cage, un trou de souris, mais c'est suffisant.

L'enfant voit la porte ouverte, il voit l'esclavagiste au regard furieux, il voit le fouet danser dans la main correctrice. Il sait ce qui va arriver, il sait qu'il ne peut échapper. "Pas cette fois!" se dit-il. Aussi vite que le vent, occultant un instant la douleur dans sa tête pour en éviter une sur son corps, il sort de la cage, bousculant son tortionnaire au passage. L'énergie du dernier souffle, celles du dernier espoir et de la peur, sont plus fortes que la douleur. En un instant il a quitté sa cage, en un instant il a quitté le camp, et maintenant le voilà libre. Libre? Pas encore. Les compères de l'esclavagiste mettent du temps à réagir mais ils se lancent à sa poursuite. L'enfant est déjà loin, mais pas assez. Alors malgré la douleur, malgré le froid, malgré la faim, malgré la fatigue, l'enfant court. Il court sur la route gelée, il court tout droit vers l'inconnu.

Deux heures plus tard, l'enfant ne court plus. Après avoir glissé il est tombé au bas d'une colline, et maintenant il est allongé dans le sable du désert. Il est essoufflé, il n'a plus la moindre énergie, il est incapable de se lever. La douleur dans sa tête et dans son cœur sont toujours aussi forte, mais il sourit. Le ciel est bleu, sans nuage, que c'est beau. Et finalement la douleur, la fatigue, la faim et le froid ont raison de lui, l'enfant sombre dans l'inconscience.

Quand il se réveille l'enfant est au chaud, dans un lit, près d'un feu. La douleur a cessé, du moins pour le moment. Il ouvre les yeux, et voit son sauveur. C'est un homme grand, la carrure impressionnante, mais le visage chaleureux.
"Enfin reveillé?"
L'enfant a un mouvement de recul.
"N'aie pas peur petit, je ne te veux aucun mal. Je m'appelle Anör, templier de Tamawa. Et toi, quel est ton nom? As-tu perdu tes parents?"
L'enfant ne sait pour pourquoi, mais il n'a plus peur. Il sent qu'il peut lui faire confiance à cet homme, il veut croire qu'il peut lui faire confiance.
"Jaered. Je… Je… Je n'ai plus de maison."
"Ah… Dans ce cas, si tu ne sais pas où aller, je peux t'aider."



~~ Vingt ans plus tard, dans l'auberge d'un village non loin de Silmarie ~~

"C'est comme cha *hips!* qu'il entra chez les templiers." *burp!*
Captivés par l'histoire du vieil ivrogne, les deux jeunes hommes ne font plus attention à la bagarre qui a lieu dans la taverne. Le rustre qui en est l'origine, craint des villageois, est mis à mal par le mendiant, qui finalement n'est pas aussi vulnérable que son apparence le laisse penser. Deux des sbires ont déjà perdu conscience. L'un est étalé sur le comptoir, l'autre est avachi contre un mur.
"Et alors vieillard? C'est quoi le rapport avec le mendiant qui est là?"
"Oui c'est vrai, et puis pourquoi vous l'avez appelé le loup gris tout à l'heure?"
"Ah cha! *hips!* Oui, on l'appelle le loup gris de Tamawa. *hips!* Ch'parche qu'y était pas comme les autres *hips!* élèves…"


Les loup solitaire

Trois ans ont passés depuis que l'enfant trouvé dans le désert par Anör est entré au temple d'Ankdor. Malgré les efforts de ses maîtres pour l'intégrer parmi les autres apprentis l'enfant ne cause des ennuis. Dissipé et rebelle, il n'a de cesse malgré son jeune âge de défier l'autorité des maîtres templiers d'Ankdor. Plutôt solitaire, il s'est tout de même fait quelques amis sur qui il a une influence néfaste selon les dires de ses maîtres. En fait seul Anör, le templier que le nua considère comme un père semble avoir un peu d'autorité sur le jeune apprenti.

N'en pouvant plus d'un tel apprenti perturbant leurs cours, les maîtres d'Ankdor finirent par ne plus l'accepter. Dès lors c'est Anôr qui prend en charge l'ancien esclave. Et pour lui enseigner tout ce que doit connaître un templier sans qu'il ne dérange les autres apprentis du temple, le vieux maître a recours à une pratique différente. Pendant quatre ans tous deux voyagent au travers des terres connues d'Azthia. Le professeur et l'élève, comme un père et son fils. L'aspirant templier apprend à maîtriser son esprit en s'exerçant dans la nature, là où il se sent le mieux. Il apprend de son maître différents arts du combat, les pratiquant parfois en situation réelle. Le nua qui avant n'avait jamais vraiment vu le monde le découvre enfin.

Un jour, alors qu'ils prennent leur repas au bord d'une rivière, le professeur et son élève discutent.
"Dis-moi petit, ce matin. Pourquoi as-tu voulu aider cet homme?"
"Je crois que c'est parce que… J'ai ressenti sa souffrance. Elle a eu écho en moi, elle m'a rappelé la mienne. Alors je n'ai pas réfléchis, et je l'ai secouru."
"Je vois… C'est noble de ta part petit, mais nous devons éviter d'interférer dans les histoires des autres cités. Je n'aime pas beaucoup cela moi non plus, mais ce sont nos préceptes. C'est ainsi."
Le silence s'installe un moment, puis il est coupé par les paroles du maître.
"Tu sais petit, je te vois comme un loup… Un loup solitaire, qui vit loin de sa meute, et qui hurle seul à la lune. Mais un loup a besoin d'une meute, qu'il protège au péril de sa vie, et qui le protège. Si tu étais un loup, tu serais un alpha, un meneur. C'est pour ça que tu as du mal avec l'autorité, je me trompe? Mais tu dois parfois laisser ta fierté de coté, petit. Laisses l'ordre des templiers être ta meute, et tu verras. Tu deviendra fort, pour protéger les tiens."



~~ Quinze ans plus tard, dans l'auberge d'un village non loin de Silmarie ~~

"Et depuis, *hips!* il a gardé ce surnom. Le loup gris, *hips!* qu'est devenu loup gris de *hips!* Tamawa après qu'il choit devenu *hips!* templier."
Dans la sale, quelques spectateurs ont déjà pris congé, craignant de recevoir un coup perdu. Le mendiant à mis hors d'état de nuire les deux derniers sbires de l'homme à la cicatrice, non sans avoir pris des coups lui-même. Il ne lui reste donc plus que le rustre comme adversaire. Celui-ci, qui commence tout juste à comprendre qu'il a à faire avec plus fort qu'il n'aurait cru, est encore plus furieux. Ses homes sont à terre, le mendiant doit payer. Il se relève de sa dernière chute forcée et sort deux tranchantes dagues de leurs fourreau, tant pis s'il se fait arrêter à la suite de ce combat.
Dans leurs coin, les deux jeunes hommes veulent connaître la fin de l'histoire de l'ivrogne, même s'ils ne le croient qu'à moitié.
"Y'a quelque chose qui va pas dans ton histoire, vieillard. Si ce mendiant est vraiment le mec dont tu parle et qu'il est templier, qu'est-ce qu'il fout ici?"
"Ah cha! *hips! Ch'est à cause du paché."
"Le passé?"
"Oui. *hips!* Le paché qui revient vous hanter…"


L'incident

Quatre ans après leur départ, le maître Anör est sont apprenti reviennent au temple d'Ankdor. Et le nua a bien changé, autant physiquement que mentalement. Ce n'est plus un enfant: il plus grand, plus fort, et plus mature. Ainsi, il prouve aux autres maîtres du temple qu'il est prêt à devenir templier. A la suite de différents tests il montre qu'il sait maintenant faire preuve de jugement, de courage, d'honneur, de respect et surtout d'obéissance. A l'âge de 19 ans le nua devient templier de Tamawa

Peu à peu, Jaered fait ses preuves au sein de l'ordre. Déterminé à montrer de quoi il est capable, il devient vite l'un des soldats les plus connus de l'ordre, malgré le fait qu'il soit aussi le plus solitaire de la bande. Sa combativité lors des missions auxquels il a participé lui a valu de garder le surnom octroyé par celui qu'il considère comme son véritable professeur. Il fait partie des plus prometteurs de sa génération, ses souffrances sont loin derrière lui à présent, et son avenir au sein de l'ordre est prometteur. Mais le destin, capricieux, en décide autrement.

An 153, le nua a 30 ans. Il est sur le point de passer dans le deuxième ordre, l'ordre pilier. Pour se faire, en guise de dernier test, on lui donne une mission. Une mission simple, l'escorte d'un noble almer depuis Tamawa vers la frontière, en direction d'Erathia. Outre le nua et quelques autres templiers appelés à devenir maîtres, l'escorte comporte trois maîtres du premier ordre, dont Anör. Les templiers sont en rang devant la porte de la cité quand le noble fait son apparition avec son cortège. A la vue dudit noble, le visage habituellement impassible du nua se crispe. Sa main serre machinalement le pommeau runique de son arme, ses pensées s'assombrissent.

Deux jours plus tard, le nua est tranquillement assis dans une cellule de Tamawa. Face à lui, de l'autre coté des barreaux, son professeur et père de cœur le regarde d'un air sévère.
"Tu m'as déçu, petit. Pourtant je te croyais prêt. Tu as été un templier exemplaire ces dernières années, et tu allais être récompensé. Je ne comprends pas, qu'est ce qui t'a pris?"
"Pardonne moi pour la honte que mon acte t'a apporté, j'aurais préféré l'éviter. Mais… Je ne regrette rien de ce que j'ai fait. Pas un seul instant."
Le vieux templier prend cette déclaration comme un coup dans le ventre.
"Pas un seul remords, et ça semble même t'avoir apaisé. J'ai vu le corps du noble qu'on devait escorter… Mais qu'est-ce que cet homme a fait pour mériter une mort aussi douloureuse?"
"Cet homme… C'est celui qui a détruit mon village et fait de moi un esclave."

Le même jour, au coucher du soleil, le vieux templier libère son élève.
"Je suis désolé petit, ton acte était trop grave. Je n'ai rien pu faire de plus. Tu es libre, mais tu es rayé de l'ordre."
Il lui tend vêtements et arme, ainsi que tout le nécessaire de voyage.
"Dépêches-toi, nous quittons Tamawa aujourd'hui."
"Nous?" Demande le moins vieux, surpris.
"Je ne vais pas laisser un gamin comme toi partir seul sur les routes, avec les ennuis que tu t'attires! Et puis… Les préceptes de cet ordre ne me conviennent plus. J'en ai assez de cette neutralité passive ridicule! Les templiers du crépuscule ont eu raison…"



~~ Deux ans plus tard, dans l'auberge d'un village non loin de Silmarie ~~

Le combat se termine par un bruit de fracas, l'homme à la cicatrice au visage vient de passer par l'une des fenêtres. De la nourriture est éparpillée sur le sol, au milieu de débris de tables et de chaises. Les spectateurs ne bougent pas, ils sont paralysés. La jeune serveuse, comprenant que le combat est terminé, sort de la cuisine où elle s'est cachée pour voir ce qu'il est advenu du mendiant qui a pris sa défense. Celui-ci a repris sa place, et il termine son plat comme si rien ne s'était passé.
"Dis-donc p'tit… *hips!* T'en a fait du grabuge, ma parole!" *hips!* Déclare le vieil ivrogne, se levant de sa chaise.
"Allez p'tit, on a achez trainé ichi. *hips!* La garde va arriver, *hips!* y'est temps de partir." *hips!* Continue le vieil ivrogne et claudiquant vers la porte.
De son côté, le mendiant laisse une bourse pleine à la serveuse en lui indiquant que c'est pour couvrir les frais de réparations, puis aide le vieil ivrogne à sortir de l'auberge.
"Tu devrais pas boire autant, tu supportes plus autant qu'avant."
"J'fais ch'que j'veux" *hips!* "Ch'est encore moi le maître, à ch'que je chais!"
Et c'est la dernière fois que les deux hommes ont été vus ensembles.


Mon heure de gloire !
Avez-vous lu et approuvé les règles? [Validé by Eléa ^^]
Comment avez-vous connu le forum? Par un top-site.
Idées, remarques ou suggestions? Aucune.


Dernière édition par Jaered le Mer 2 Mai - 11:28, édité 2 fois
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Re: Jaered (terminé)
   Jaered (terminé) EmptyMer 2 Mai - 9:48

Bonjour et bienvenue =)

Conditions préalables :
-> il faut que tu signes le règlement, que tu remplisses ta feuille de personnage (compétences etc) et ton profil (âge, race etc) ^^

Roleplay :
-> pour l'Esprit, tu possède à la fois l'empathie et la télépathie (c'est un précision ^^)

Caractère :
-> Tu as fait une tite faute, tu as appelé ton personnage Jaeden au lieu de Jaered ^^

Biographie :
-> Je crois qu'il y a une petite erreur car tu parlais d'un Almer qui faisait route vers Ptot Tàh (située en plein désert) et l'enfant se retrouve après seulement deux heures de course dans la neige =/
-> Fais attention, les Templiers ne se battent qu'en dernier recours, ils sont avant tout des messagers de la paix.
-> Petite question, qu'appelles-tu la frontière en direction d'Erathia quand tu parles de l'année 130 ? De plus, il n'existe plus d'Erathien, les habitants d'Erathia sont des réfugiés des autres cités (Astorg, Almer, Elfe, Cydien, quelques Amazones, Nùa). Il n'y a pas non plus d'ambassadeur de la cité d'Erathia ^^
-> Il ne faut pas que tu tues quelqu'un d'aussi important car sinon, il sera logique que de te condamner à mort dans la cité où a eut lieu le crime (le meurtre d'une personne plus anodine genre un simple bourgeois, passera mieux qu'un ambassadeur).

Si tu as des questions n'hésite pas ! =)
Préviens moi quand tu auras édité Wink
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MessageSujet:
Re: Jaered (terminé)
   Jaered (terminé) EmptyMer 2 Mai - 11:11

Conditions préalables :
-> Fait

Caractère :
-> Corrigé

Biographie :
-> Erreur sur le climat du désert: Corrigé
-> Comportement des templiers: Je l'ai bien compris, mais mon personnage est un peu marginal comme templier (par choix). Son impulsivité le pousse à se battre même s'il sait que c'est contraire à ses préceptes, et n'oublions pas que c'est ce qui l'a fait rayé de l'ordre (en partie).
-> Frontière: Je suppose que le territoire du pays dans lequel se trouve Tamawa a une limite? Beh je parle de la frontière du côté Tamawa vers Erathia donc frontière Est.
Erathien: Je pensais qu'un réfugié vivant à Erathia était appelé Erathien, je corrige donc.
-> Victime: J'ai remplacé ambassadeur par noble.
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Compétences bonus: Manipulation du feu, dressage d'une bête, Spécialisation (rapière)
Réputation :
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Re: Jaered (terminé)
   Jaered (terminé) EmptyMer 2 Mai - 11:46

-> Le pays est Azthia, Tamawa n'est qu'une cité, ses uniques frontières sont les enceintes de la cité en somme ^^' Du coup, je ne comprenais pas pourquoi tu parlais de frontières.

En dehors de ça, tout est bon ^^
Je te valide rang 2 !

Amuse-toi bien parmi nous Wink

Avant toute chose, pense à faire ton dossier ici : https://elea-sky.forumsrpg.com/f11-dossier-central

Pense également à remplir ces deux questionnaires :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1670-questionaire-obligatoire-liens-entre-personnages
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1415-saison-2-questionnaire-obligatoire-a-remplir


Dès que ce sera fait, tu pourras demander un RP à quelqu'un ici :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t11-demandes-de-rp
ou lancer ton RP en attendant que quelqu'un réponde.
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