[DE] Rencontres aléatoires (Seliand, Ylliis, libre)(terminé)

La faim s'était insinuée doucement durant les dernières heures de la journée, grignotant peu à peu la bonne humeur de Seliand. Malheureusement, l'absence de monnaie se faisait cruellement sentir parmi ses poches. Et c'est un fait relativement logique, sans or, acheter de quoi se sustenter devient plutôt difficile. Devant cette désagréable situation, deux solutions s'offraient à lui. Dérober sa bourse à quelqu'un, mais il n'était pas vraiment motivé à tuer dans ce début de soirée. L'autre possibilité, c'était de tenter de gagner sa croûte en amusant les passants. Il l'avait déjà fait de nombreuse fois, l’expérience venant peu à peu.

D'abord, trouver un bon emplacement. Ici, c'était une petite place, avec une fontaine. Elle s'étalait au croisement de 4 rues plutôt fréquentées, et un genre de taverne attirait du monde non loin. Le magicien alla s'installer dans un des coins de l'endroit, espace laissé libre par le trafic des passants. Et il commença.

Toujours la même sensation. Comme si un muscle endormis s'activait lentement, des picotements envahissaient ses doigts, ses mains. Peu à peu, il se mit à les frapper l'une contre l'autre. Progressivement, il accéléra la cadence des coups, augmenta leur force. Quelque badauds tournèrent la tête, perplexes. Encore, la force des coups s'intensifiait. Une énergie vibrante avait envahi les mains de Seliand, qui souriait aux passants. Et là, des enfants poussèrent des exclamations surprises. Leurs parents étaient interloqués, la surprise se lisait dans leurs yeux.

Ils fixaient les mains du magicien, où une forte lumière à la couleur changeante s'allumait brièvement à chaque choc. Le rythme des claquements augmenta encore, et à chaque fois, la lumière semblait plus puissante. Puis Seliand s’arrêta brusquement, les mains jointes. Il prit un air étonné, et pivota sa main droite en refermant ses doigts, sans pour autant la séparer de la gauche. Il mima le fait de forcer pour pouvoir les séparer, puis y parvint brusquement. La foule pu voir que ses doigts enserraient fermement le manche d'une dague, comme s'il avait fait apparaître cette dernière du néant. Un sourire satisfait pris possession de son visage. La foule eut une réaction plutôt positive au tour et quelque pièces rebondirent sur le sol, à ses pieds.

*Bon, le public est présent, maintenant. Continuons le spectacle.*

Marchant à la tête d’une patrouille, Ylliis traversait les docks et scrutait les alentours. Depuis quelques jours, certains marchands du port se plaignaient de vol à la tire et le géant n’avait pas hésité à jouer le sergent pour faire des rondes et essayer d’attraper le voleur ou au moins, de l’effrayer. Pour avoir le respect de ses hommes, il faut savoir tout faire, aussi, le capitaine tentait, lorsqu’il en avait le temps, de se mêler à ses troupes même pour les missions le plus banales.

Un rassemblement attira finalement son attention. Il le signala d’un geste aux six soldats qui le suivaient et ils fendirent la foule pour gagner le premier rang. Un mage était en train de frapper dans ses mains pour faire de la lumière, le fait en soit, n’impressionna pas le capitaine qui avait vu des sorciers bien plus impressionnants. En revanche, il avait une très basse estime des lanceurs de sorts, certes, il était bien trop expérimenté pour faire des conclusions hâtives mais l’étranger faisait un suspect parfait.

Impressionnant dans son armure de plaque du haut de son mètre dix, il garda les bras croisés sur son torse recouvert d’acier, attendant que le magicien termine sa petite démonstration pour lui poser quelques questions. Lorsqu’une dague fit son apparition entre les mains du saltimbanque, Ylliis se montra un peu plus suspicieux, cependant, il ne se laissa pas surmonter et garda l’esprit clair. Être capable de faire de la magie ne faisait pas de lui un criminel, à défaut de faire de lui quelqu’un de peu fréquentable. En revanche, si il trainait souvent dans ces quartiers, peut-être était-il au courant de quelque chose.

Le spectacle continuait. A présent, Seliand s'était mis à jongler avec la dague, l'envoyant en l'air et la récupérant dans l'autre main. Pour le public, la lame semblait vibrer légèrement. Après quelques instants, un second couteau, qui était apparu dans sa main dans un flash, vint rejoindre le premier. Puis un troisième, et ainsi de suite, jusqu'à-ce que 5 lames tournoient au-dessus du magicien. Le tour continua un moment, se diversifiant dans ses figures et ses mouvements. Jusqu'à-ce que l'une des armes se mette à tomber, lame vers le bas, sur la tête de l'artiste. Ce dernier tourna son visage vers le projectile mortel, et ouvrit une bouche béante. De la pointe au bout du manche, la dague disparu dans la bouche. 3 des couteau restants connurent le même sort, quant au dernier, le seul qui n'était pas une illusion, il semblait déjà s'être évaporé, Seliand l'ayant à nouveau cachée dans sa manche alors que l'attention du public était focalisée sur le tour. Il s'inclina devant l'attroupement, et s'accroupit pour ramasser son argent.

Se redressant dans une pirouette, le magicien se retrouva nez à nez avec Ylliis et ses hommes. De part leur uniforme, leur nombre et leur air peu avenant, Seliand déduit rapidement qu'il s'agissait d'une patrouille. L'homme immense recouvert de métal qui se tenait à leur tête était vraisemblablement le chef du groupe. Alors que la plupart des passants s'étaient détournés dès la fin du numéro, ceux-là n'avaient pas bougés. Ils devaient donc lui vouloir quelque chose. Un large sourire s'étalant sur ses lèvres, il tendit une main ouverte à celui qui semblait guider la troupe, l'invitant à la lui serrer.

"Salut, je m'appelle Seliand! Haha, vous avez l'air trop sérieux! Détendez-vous. Vous voulez quelque chose?"

La suite du spectacle n’impressionna pas plus le géant mais le tour le surpris agréablement. Jongler demandais une certaine dextérité même avec une seule vraie lame car oui, Ylliis se douta que les autres ne furent que des images lorsqu’il les avala. Quelqu’un capable de créer de la matière, si cela pouvait exister, ne serait surement pas en train de faire le pitre dans un port pour gagner de quoi manger le soir. Le capitaine frappa dans ses mains, par respect pour l’habileté du tour puis recroisa à nouveau les bras, regardant le mage récupérer ses pièces et saluer son public. L’étranger sembla tout de suite comprendre que la patrouille avait à faire avec lui, il les fixa avant de tendre une main avenante au géant.

"Salut, je m'appelle Seliand! Haha, vous avez l'air trop sérieux! Détendez-vous. Vous voulez quelque chose?"

Serrant la main qui lui était tendu, Ylliis fit attention de ne pas l’écraser dans le formidable étau qu’était capable de devenir la sienne, puis il répondit :

« Depuis quelques jours, nous avons reçu des plaintes, à propos de vols. Je ne me souviens pas vous avoir déjà croisé, aussi j’aimerais savoir depuis quand vous êtes en ville et pour combien de temps. Si vous avez eu vent ou pu observer n’importe quoi d’étrange ou de suspect, je vous serais aussi très reconnaissant de m’en informer. »

Sa voix grave résonnait avec son casque, amplifiant l’effet impressionnant qu’il dégageait déjà de par sa carrure. Malgré son air peu avenant, on pouvait voir sous son casque un léger sourire poli. Certes il n’aimait pas beaucoup les mages mais l’étranger était avant tout un civil présent dans une cité sous sa protection, il méritait donc le respect dû à tous.

[ Edit Eléa : Attention aux règles d'écriture ! Les paroles doivent être en gras ou en couleur Wink

]

Après plusieurs jours de chevauchée épique à travers le continent, afin de semer quelques poursuivants qui ne voulaient de lui que sa tête, Clark finît par arriver épuisé à la grande cité Astorg, Storghein. Il vérifia rigoureusement ne plus être suivi avant de descendre de son destrier et de passer la grand-porte. Longe en main, il restait bien plaqué contre le cou puissant de son cheval, connaissant trop bien les ruses des chasseurs. Après quelques mètres parcourus à l'intérieur de la cité, il se permit une posture plus détendu : il attacha alors son compagnon de route aux premiers abreuvoirs qu'il croisa, puis il ouvrit son ombrelle écarlate. Il déambula dans les ruelles Astorg à la recherche de quelque endroit où se divertir et se reposer un peu.

Au hasard d'une allée, le jeune Jinmen fut tiré de ses pensées par un attroupement qui se dissolvait tout juste au carrefour suivant. La curiosité ébranlée, il ne put s'empêcher de se rendre à se point d'attraction, peut-être il verra-t-il quelque chose d'encore inconnu qu'on ne voit qu'en territoire Astorg. En arrivant au croisement, il ne restait plus qu'un homme et une garnison. Clark hésita avant de s'engager en leur direction, la portée de son ouïe ne lui permettait pas d'entendre leur échange. Mais une poignée de main entre le plus immense des soldat et le jeune homme, garnie de sourires polis, le décida à franchir le pas. Mikan, qui dormait au fond de la manche de son Jinmen, sortit le museau afin de jauger la température ambiante et le climat, puis il grimpa agilement pour se blottir dans le cou de Clark. Ce dernier s'arrêta à quelques mètres de sa cible, se demandant s'il était judicieux de les interrompre maintenant.

Il se mit à repenser à son long périple de ces derniers jours, à son envie irrésistible de s'asseoir, aux risques qu'il encourrait à présent de ne pas pouvoir satisfaire son envie de repos s'il venait à courroucer les gardes, à son cheval esseulé à l'abreuvoir, et à son stock de Garances qui commençait à se faire maigre. Ne sachant plus trop quoi faire, et n'ayant strictement pas envie de se creuser pour le savoir, il décida de s'asseoir simplement, là, et d'attendre son tour pour s'entretenir avec le jeune homme mystérieux. Le petit rat descendît d'un bond sur le genou de Clark et lâcha une série de petits couinements peu rassurés. Clark contempla Mikan avec de grands yeux ronds, et lui lança après quelques secondes :

"Bah quoi?....."

« Depuis quelques jours, nous avons reçu des plaintes, à propos de vols. Je ne me souviens pas vous avoir déjà croisé, aussi j’aimerais savoir depuis quand vous êtes en ville et pour combien de temps. Si vous avez eu vent ou pu observer n’importe quoi d’étrange ou de suspect, je vous serais aussi très reconnaissant de m’en informer. »

Les énormes doigts du soldat avaient encerclés la main de Seliand, et sa voix puissante avait jaillit hors du casque. Le magicien ne le connaissait même pas, mais s'étonnait déjà de voir c'est homme surjouer à ce point sa virilité. En tout cas, ce n'était pas le premier poids lourd qu'il croisait, et celui-ci semblait déjà moins agressif que la plupart de ces rencontre passées. Sûrement parce que c'était un garde. C'est comme des brigands, mais nettement plus poli. Et c'est payé pour ça. Un instant, la pensée de rejoindre la garde traversa l'esprit de Seliand, avant d'être rapidement chassée par la réponse qu'il allait devoir produire.

"Ben, j'ai toujours vécu ici, et j'en partirai quand il faudra que j'aille ailleurs. C'est plutôt logique, pourtant."

La phrase était ouvertement condescendante et le large sourire qui s'étalait sur son visage n'aidait pas à la rendre plus avenante. Séliand, comme tout le monde, avait ce léger préjugé comme quoi un homme au physique de géant aurait toujours une certaine lenteur à la compréhension, pour compenser. Le fait que ce géant fasse partie des gardiens de la ville ne faisait qu'encourager en ce sens. La moquerie n'était même pas prévue, c'était presque un réflexe.

Cependant, le fait est que le magicien n'avait pas encore répondu à la seconde requête du soldat. Il réfléchit quelques instants, à la recherche d'évènements qui sortait de son ordinaire. Même si la routine de Séliand n'avait rien d'ordinaire, mais l'effort restait le même. Il eu beau chercher, rien ne lui vint. C'est alors qu'il remarqua que quelqu'un les observait. Quelqu'un dont l'habillement tranchait littéralement avec le style Astorg. Quelqu'un d'assis au milieu du chemin. Quelqu'un avec un rat sur le genou. Bref, quelqu'un de louche. Formidable opportunité, que Séliand s'empressa de saisir. D'un doigt accusateur, il pointa sa cible.

"Par contre, ce type là, je l'avais jamais vu. Il a l'air plutôt étrange, non? C'est sûrement lui que vous cherchez!"

"Ben, j'ai toujours vécu ici, et j'en partirai quand il faudra que j'aille ailleurs. C'est plutôt logique, pourtant."

Ylliis fronça les sourcils, l'inconnu semblait le prendre pour un idiot et ce dernier ne pouvait pas voir l'expression du géant à cause du heaume d'acier qui les séparait. Suivant le doigt que tendait Seliand, le regard du Capitaine s'arrêta sur un étrange bonhomme qui ne semblait pas méchant pour un sous, assis par terre en train de parler à un... Rat? Le mage avait raison sur un point, il était plutôt étrange mais son instinct soufflait à Ylliis que le curieux personnage n'était pas ici depuis longtemps. Se tournant à nouveau vers le saltimbanque, il lança :

« Merci pour vos renseignements je ne vous dérange pas plus. »

En fait, il était bien heureux de s’éloigner de l’étrange jongleur envers qui il ressentait une certaine antipathie et se dirigea à présent avec sa troupe en direction de celui qui était surement un étranger qui devait venir de loin vu sa tenue très originale. Tendant son immense main pour aider l’homme à se relever, Ylliis fit résonner à nouveau sa puissante voix :

« Bonjour étranger, bienvenue Storghein, j’aurais quelques questions de routines à vous poser si vous n’y voyez pas d’inconvénients et si je peux vous être utile, n’hésitez pas. »

Lorsque le jeune homme le désigna d'un doigt accusateur, Mikan se mit à trembler comme une feuille morte. Et c'est lorsque le géant d'acier s'avança d'un pas inquisiteur que le petit rat alla se cacher derrière la nuque de Clark. Le géant se planta devant lui, lui coupant tout contact direct avec l'astre solaire. Il lui tendit alors son énorme paluche métallique pour appui. Le jeune Jinmen était partagé entre la lassitude devoir patienter un peu plus longtemps pour satisfaire sa curiosité, l'agacement produit par ce géant qui le retardait pour la seconde fois, et la crainte de s'attirer lui même des ennuis. En effet, l'Astorg était une langue acquise pour lui mais seulement sur le plan théorique. Advint ce qui devait advenir, le géant s'adressa à lui :

- "Bonjour étranger, bienvenue à Storghein, je...avoir....questions.......voir[conditionnel]..pas de problèmes et...pouvoir[conditionnel] être utile, n'hésitez pas."

Il comprenait ce que cet hommes à la voix puissante voulait, c'était en soi le principal, même si cette lacune de compréhension orale tendait à le rendre moins sûr de lui. Il se saisit alors le la main du géant pour se relever, puis il épousseta son bas de kimono. Il se redressa pour faire face à son interlocuteur, et sans tenter de folies verbales :

- "Bonjour à vous, je suis enclin à répondre à vos requêtes."

Son astorg était fortement marqué d'un accent Jinmen, mais les sonorités de cette langue étaient bien différentes des sonorités Jinmen, ce qui les rendait difficilement prononçable pour un habitant de l'autre continent. Clark qui avait perdu son calme intérieur habituel, tentait désespérément de se souvenir de tout les manuels astorgs qu'il avait pu lire. Toutes ses connaissances se jouaient de lui et fuyaient sa mémoire, lorsqu'une bribe lui revint :

- "Euh....droit d'asile?"

Il jeta un petit regard nécessiteux au jeune homme un peu plus loin, et se mit à rire nerveusement. Il fallait essayer de se calmer...

Séliand pouvait être décrit de nombreuse manière. Jeune, beau, sanguinaire, autant d'adjectif qui lui convenait à merveille. Par contre, charitable ne collait pas spécialement à la description. C'est pourquoi, alors que le Jinmen lui adressait un appel à l'aide évident, l'attention du magicien s'était toute tournée toute entière vers son estomac vide, désespéré lui aussi. Après tout, il avait lancé sa petite représentation pour pouvoir s'offrir à manger, et cette idée lui était venu il y a déjà près d'une heure. Il était temps de succomber aux volontés du corps et d'aller chercher un casse-croute. Seliand connaissait une petite échoppe, pas loin, qui vendait des pâtisseries dont le prix convenait parfaitement aux pièces pesant dans sa poche, et dont le goût convenait parfaitement à la langue errant dans sa bouche. Il s'éloigna donc du groupe, d'un pas jovial, presque dansant.

Une fois arrivé, une nouvelle épreuve se présenta devant lui. les étals étaient bien garnis, et parmi ces nombreuses victuailles, faire le meilleur choix était bien difficile. Son regard volait d'un endroit à l'autre, comme pour dévorer d'avance les gâteaux suintants le sucre et les pièces débordant de fruits. La décision à prendre était vraiment pénible, et l'odeur entêtante des pâtisseries troublait sa réflexion. Il fit donc le choix le plus évident. Les yeux fermés, il fit un tour sur lui-même, puis pointa à l'aveugle. Il découvrit que le destin avait choisit pour lui un beignet à la confiture de cerise. N'est-ce pas Fabuleux?

Après avoir enfin effectué son achat, Seliand revint sur la petite place. Même s'il ne se sentait pas du tout concerné par les malheurs du Jinmen, le spectacle restait tout de même amusant. Et puis il s'agissait des conséquences directes de ses actes à lui, ce qui les rendait d'autant plus intéressantes. Le regard posé sur le duo, il entreprit de manger son beignet.

Pour une fois, Elindir décida de passé sa soiré dans le vieux port, peut être repérera-t-il une proie. L'elfe traversa un certains nombres de ruelles avant d'arriver devant une scène pas très banale : des gardes questionnaient un étranger ,jinmen surement par son accoutrement et un homme regardait la scène tranquillement en mangeant un beignet. Si les gardes n'avaient pas été là ,l'assassin aurait peut être essayer de tuer l'homme au beignet ,qui avait l'air parfait pour les expériences ,notamment une dissection. Il se réintéressa au gardes : l'un deux était plus massifs que les autres, vêtu d'une grosse armure d'acier. C'est sur ,les cidoniens ne pouvaient pas passer un mec comme lui. L'assassin décida d'aller s'asseoir sur le banc à côté de l'homme au beignet ,signalant sa présence d'un simple :

-Bonjour.

Puis s'installa confortablement pour mieux regarder la scène ,préférant ne pas intervenir devant ces mastodontes de muscles, mais surement pas philosophes. Il détourna quand même le regard deux-trois fois vers son voisin ,dont sa présence le mettait quelque peut mal-alaise. Il le sentait plus dangereux qu'un simple artiste de rue ,mais sans pour autant émettre des suppositions car lui même n'était pas ce que l'on pouvait appeler de calme. En effet ,il était plus ou moins sadique, lunatique ,voir fou et abattait de sang-froid.

Le temps passe et jamais ne s'arrête.

Le changement de saison s'annonce et bientôt, le doux soleil qui réchauffait ce monde laissera place aux brunes couleurs de l'automne. La vie flétrira et s'endormira petit à petit et doucement, la nature entamera son répit, bien lovée dans son cocon de sommeil. Dans ce décor que le temps semble vouloir figer, le moment est venu de s'éclipser, de laisser la nature reprendre ses droits et le cours des choses se faire.

[Désengagés : Seliand, Elindir, Ylliis, Clark ]

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