Jument robuste et endurante du nom de Kisaki. L’animal de couleur noir ébène possède également une tâche blanche sur le sommet du crâne.

Le daisho habituel du samouraï, composé d’un Katana, Le katana familial dont chaque samouraï hérite de générations en générations se prénomme le Ryuunoeikou (L’orthographe est volontaire.) signifiant « Gloire du Dragon ». La symbolique de cette arme est donc très forte. La garde, d’une forme peu commune n’est pas elliptique comme le serait un katana « normal ».
Celle-ci ressemble à un genre d’ailes dont la longueur du côté non-tranchant de la lame est plus grande d’environ 1,5 centimètre que son opposé. La lame, longue de 80 centimètres est légèrement plus incurvée qu’un katana standard, permettant ainsi un tranchant égal pour une force moindre.
La poignée de l’arme, large de deux mains, rend moins pratique son maniement à deux mains qu’un katana possédant une pognée large de trois mains, rendant difficile le déplacement des mains de son utilisateur. Le bout est orné d’une tête de dragon, en l’honneur du clan impérial en place. Son fourreau est également orné d’un dragon qui se glisse merveilleusement avec la garde de l’arme et sa forme ailée. L’ensemble est d’un noir profond, le katana rengainé pèse environ 1100 grammes.

Arme secondaire (inutilisable car gravement détériorée) :

Le daisho est également composé d’un Wakisashi, un style de katana plus court, utilisé principalement pour le combat en intérieur. Dépourvu de garde, l’arme dont la lame mesure environ 55 centimètres pour un poids d’environ 750 grammes. Sa poignée fait la largeur d’une main et il est assorti au katana familial de part sa couleur noire.

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Vêtue d’une tenue plutôt légère aux couleurs de son clan : une tunique serrée couvrant le haut de son corps, couvrant ses bras (à la manière d’une robe, il est difficile de distinguer la véritable dimension du membre en lui-même car le tissu est assez large.) et s’arrêtant un peu au dessus du nombril a laquelle s’ajoute un genre de jupe débutant en dessous du nombril (laissant donc celui-ci découvert.) et tombant jusqu’au genou gauche, la jupe étant fendue et laissant découverte sa jambe droite, lui permettant également une meilleure mobilité.
Elle porte également quelques plaques d’armure par endroits, notamment son épaule gauche, sa jambe droite et en dessous de la poitrine ainsi qu’aux coudes.
Ces plaques d’armure n’ont pas qu’un but décoratif et entrent en ligne de compte avec son style de combat (expliqué plus en détail dans la biographie.).
Elle porte également une écharpe légère autour du cou, dont les deux extrémités sont laissées au gré du vent dans le dos du personnage. (Sur ces extrémités figurent le symbole du clan de la licorne.)

Représentation globale du personnage
(Ceci n'est pas l'image originelle, merci de faire abstraction de sa blondeur et du motif de l'écharpe.)

Karaleth est une femme plutôt mince, suite à ses nombreuses années d’entrainement, son corps d’une taille d’environ 160 cm est pourtant étonnamment résistant et la rend particulièrement rapide.
Sa constitution globale laisserait presque penser à une séduisante jeune femme de bonne famille et inoffensive.
Cependant, certains aspects de son corps restent mystérieux, comme l’étonnante force qu’elle peut tirer de ses bras (Assez pour manier simultanément deux armes.) bien que ceux-ci soient pourvus de mains fines et délicates qui rabattent immédiatement le cliché de la demoiselle fragile.
Ses jambes, principalement la droite, étant plus facilement visible, marrie ses courbes sexy à celles d’une athlète capable de parcourir au pas de course une distance importante, ainsi que de tenir une position physique martiale que le commun des mortels trouverait éprouvant.
Son visage sérieux et en apparence insensible, commun à beaucoup de samouraï n’en est pas moins charmant, ses yeux saphir semblent envouter ceux qui croisent son regard, sa longue chevelure ébène domptée par un nœud permettant de lui éviter les désagréments au niveau du champ de vision. Elle conserve cependant une mèche qui masque la partie droite de son visage, certains le considèrent comme un affront, d’autre comme un trait séduisant du personnage.

Karaleth est une jeune femme plutôt passive, elle se contente généralement d’exécuter les ordres. Soucieuse de bien faire, elle prend généralement le soin de se renseigner au maximum afin de satisfaire au mieux les demandes de son maître.
Perfectionniste, elle s’entraîne sans relâche, au moindre moment libre elle cherche à approfondir son art du sabre. Elle fût également, comme tout futur samouraï à jauger la vie et la mort avec équilibre, elle suit l’entrainement très strict de son père à la lettre et est constamment sur ses gardes.
Son sens de l’honneur est d’autant plus aiguisé que celui d’un sujet normal de l’Empire, de part son statut de Samouraï, elle ne recule et ne reculera devant rien ni personne si cette personne atteint, directement ou non, son honneur.
Elle n’hésitera d’ailleurs pas à se donner la mort si cela permet de laver le nom de sa famille ou de son clan ; elle serait même capable de s’infliger d’elle-même une punition si elle accable son maître de honte et que celui-ci se refuse à la forcer au Seppuku (Un genre comme un autre de se souvenir que l’échec n’est pas toléré.).
Sur le plan émotionnel plus large, elle reste une jeune femme fidèle et sincère, capable du sacrifice de son propre bonheur pour celui de l’autre. Elle est quelqu’un de bien élevée et relativement cultivée et parvient donc sans trop de difficultés à devenir quelqu’un avec qui il peut être agréable de communiquer.

Néanmoins, elle est, au premier abord une personne neutre, peu émotive et intransigeante, il est nécessaire de la connaitre un minimum pour qu’elle dévoile une autre facette de sa personnalité.

Citation :

An 129 : Aujourd’hui, une flamme nouvelle fit son apparition au sein du clan de la licorne, Un nouvel enfant fait la fierté de la famille Shuzen. Une fille, chose inattendue après avoir déjà deux enfants, tout deux des garçons. L’effervescence liée à l’apparition de ce nouvel être emplit le cœur de la famille autant qu'il emplit le mien, qu’ils en profitent car bientôt viendra l’heure ou cette enfant devra, elle aussi assumer le dur rôle d’un Samouraï. Nul ne pourra lui empêcher ce destin honorable, aussi dur et éprouvant soit-il. Ma fille, ainsi que mes fils seront la fierté de ce clan, tout comme leur père.

Je ne vivrai probablement pas assez longtemps pour pouvoir les gratifier de toute la fierté que j'éprouve déjà pour eux...

Journal de Shizuka Shuzen - Mère de Karaleth.

Karaleth naquit au sein d’une noble famille de Samouraï, depuis des générations la famille Shuzen jouissait d’une certaine réputation quand à leur prouesses au combat et leur style.
Troisième enfant et unique fille de la famille, séparée de sa mère que la maladie arracha à la vie, elle subit la même éducation stricte que ses frères. On l'avait soustrait autant que possible aux tendres contacts et on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance, tout loisir était rigoureusement mesuré. Dés qu’elle apprit à parler, on lui enseigna avant tout le sens du mot devoir et honneur, le contrôle de soi, la douleur, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance au point de vue individuel. On lui inculqua ainsi l’esprit de sacrifice, l’art de passer au devant des dangers les plus improbables afin de protéger son seigneur, même si cela devait lui couter la vie.
Cette éducation austère, destinée à développer une impassibilité totale dont l'enfant ne devait jamais se départir, hormis l'intimité de la maison. Très jeune elle accompagnait déjà ses deux frères et son père aux exécutions afin de l’accoutumer à la vue du sang, de la même manière que le jour même, le repas était généralement fait de manière à faire réprimer aux enfants de la maisonnée toute horreur secrète.
Arrivée à l’âge de huit ans, les premiers exercices physiques étaient la seule distraction non-prohibée et appréciée par le chef de famille, bien qu’ils n’entrent pas directement dans le cadre de la formation du samouraï, ils servaient de préparation à des exercices plus durs et plus rigoureux. Aux alentours de ses 10 ans, son véritable entrainement commença, entre les leçons, l’art du Kenjutsu (Technique au sabre), le Taijutsu (Techniques de combat au corps à corps), le Kyujutsu (Technique de tir à l’arc) et l’équitation. Tout signe de faiblesse donnait suite à un châtiment plus ou moins terrible, ce que la jeune fille redoutait le plus pendant les périodes hivernales, où il était courant, si elle n’était pas capable de tenir son sabre d’entrainement de devoir plonger les mains dans l’eau glacée.
Son éducation religieuse, comme tout Jinmen est limitée aux divinités Jinmen ainsi qu’aux Elfes.
Passée l’âge de treize ans, elle reçu son wakisashi, et elle comprit bien vite que ce n’était pas un jouet. L’enseignement suivi évolua, prenant en compte les techniques stratégiques et la gestion de troupes, ainsi que le combat diverses armes, afin qu’elle se familiarise avec tout outil permettant de près ou de loin d’ôter la vie à quelqu’un. Elle passa la période de ses 15 à 21 à apprendre et approfondir ses connaissances avec le capitaine de la garde du prince, Feng. Il lui enseigna et l’aida à développer son propre style de combat, comprenant que son élève n’était pas un samouraï conventionnelle et qu’elle était particulièrement adroite avec deux lames. La jeune femme étoffa ce style au cours de nombreux entrainements, son professeur l’aidant à combler les quelques défaut qui subsistaient dans la posture, les différentes manières de parer et de contre attaquer ; le style nito-ryu que développa la jeune femme consistant à utiliser simultanément le katana et le wakisashi lors du combat, utilisant la main gauche, tenant la lame la plus courte, comme outil de parade, était plus une variante de multiples style connus qu’elle ne maitrisait pas forcément à la perfection, mais leur ressemblance les laissaient s’accorder simplement.
Consciente de l’imperfection de son style de combat, bien qu’il soit violent et expéditif, offensivement parlant, elle jura à Feng qu’elle ne l’utilisera que lorsqu’elle se jugera plus utile à son seigneur morte que vive. Devant la résolution de la jeune femme, Feng ne prononça ni encouragements ni remontrances, il savait que son élève était capable de juger de l’utilité de sa propre vie et qu’elle n’hésitera pas à mourir si cela permettait de sauver quelqu’un. Il lui conseilla cependant d’ajuster son armure dans l’éventualité ou un jour elle devrait se servir de ce « mode de combat », ce qui donna lieu à l’apparition de pièces d’armure au niveau de l’épaule gauche, la jambe droite, le ventre et les coudes qui étaient les zones les plus délaissées lors de l’attaque et du désengagement. A ses 19 ans, une sombre affaire entoura la famille Shuzen, son frère ainé fut accusé de meurtre, aucune preuve ne fut cependant apportée pour prouver sa culpabilité, mais le déshonneur se jeta sur la famille Shuzen. Le père de Karaleth offrit alors sa vie pour laver sa famille de cet ignoble accusation, son frère ainé ne donna plus aucun signe de vie et son frère cadet disparut moins d’une semaine après, sans aucune explications, il fut supposé par le reste du clan qu’il avait été enlevé par le renégat des Shuzen et qu’il était probablement mort maintenant. Ce fut un coup dur pour la jeune femme, trahie par ses propres frères et son père qui lui fut enlevé par le devoir qui allait rythmer sa vie quand elle aurait fini ses classes. Sa force de caractère et le soutien de Feng, qui était à la fois un professeur et un ami, lui permit de faire face à ces situations et elle conserva la dignité et l’honneur de sa famille, envers et contre tout.

21 ans, sa formation était considérée comme finie et Karaleth comme un samouraï accompli, son allégeance envers le clan n’avait pas faillit, bien que l’envie de faire justice aurait été plus que légitime, elle n’eut le temps de se lancer elle-même dans des investigations. Elle fût prise dans l'unité commandée par Feng, chargée de la protection du prince consort Zuckho.

C’est ainsi que sa légende commença…