[Terminé] Heifara

Renseignements généraux
Nom (facultatif) : Aucun
Prénom : Heifara
Âge : 19 ans
Race :Nùa
Langues: Nùa et Cydien
Cité d'appartenance: Erathia
Métier: Médecin
Position (facultatif): Mendiante
Main dominante: Droitière

Possessions
Monture ou engin : Aucun(e)
Arme: /
Armure: Robe blanche en haillons
Nom de votre échoppe : Aucune

Roleplay
Compétences: Catalyseur, Faveur divine de Vairuna et Soin.
Compétence bonus (si offerte par le métier): aucune.
Faiblesses: Manipulations (Feu, Vent et Glace), Maho, Calligraphie, Archer, Combat à mains nues, Combat Jinmen avec une arme, Spécialisation en une arme, Torture, Cuisine, Larcin et Marchandage. Le bras droit d'Heifara souffre d'une ancienne blessure fait qu'elle n'a presque aucune force dans ce membre, d'où ses faiblesses dans les disciplines martiales.
But du personnage:Heifara n'aspire qu'à jouir de la liberté, satisfaire sa curiosité et survivre. Elle tentera de faire se qu'elle peut pour aider les esclaves et les pauvres à sortir de la misère. Elle désire retourner sur son île natale un jour pour offrir une sépulture à ceux qui sont morts, notamment son père et son frère, en tentant de repousser les esclavagistes Almers.

Divinité

Nom : Vairuna, le Reflet de la lune dans l'eau
Histoire : Vairuna est l'esprit de l'Eau, ce qui en fait l'une des principales divinités des Nùas. Outre l'eau, nul ne connait les réelles attributions de Vairuna. Au cours de l'histoire, d'innombrables domaines lui furent attribués, comme l'amour, la beauté, la paix, la vie, les farces, le savoir, le mystère, la protection... Mais la déité fini toujours, tôt ou tard, par manifester un signe ou accorder une faveur à ses fidèles qui vient semer le doute.
Vairuna ce manifeste sous la forme de son propre reflet dans l'eau. Son apparence est variable : tantôt féminine, tantôt masculine, humaine ou animale... Nombreux furent ceux qui reçurent la bénédiction de rencontrer Vairuna ; autant sont ceux qui n'ont pas vraiment saisi les enseignements qu'ils devraient tirer de cette rencontre! En effet, l'Esprit de l'eau ne s'exprime que par énigmes, prophéties... Un dicton Nùa, "Tu es clair comme Vairuna!", signifie d'ailleurs que la personne s'exprime mal ou de manière confuse.
Pour espérer recevoir les faveurs de Vairuna, il faut être pacifique et désintéressé des biens matériels. Certains prêtres particulièrement philosophes pensent avoir partiellement cerné leur divinité : si Vairuna est incompréhensible, c'est tout simplement car il ou elle incarne des notions telles que les mystères, les énigmes et l'évolution. En effet, résoudre un problème, trouver une solution à quelque chose signifie avancer, évoluer.
Pouvoirs conférés : ¤ L'eau salée ou impure est toujours douce, propre et potable, quand elle est bue par un favori de Vairuna.

¤ Quand il est dans l'eau ou mouillé, le favori voit sa beauté et son charisme pour le sexe opposé augmenter proportionnellement au désir qu'il éprouve.

¤ Peut invoquer une faveur aléatoirement, qui rappelle quelque peu le Mysticisme, une fois par RP. Lancez 1d6 et consultez la table suivante :
-1, Farce : transforme les vêtements du favori en eau pure qui a la faculté d’embellir et restaurer la peau.
Revers : perte des vêtements.
-2, Palmes : augmente considérablement la vitesse et l'agilité dans l'eau.
Revers : réduit les déplacements à la surface.
-3, Branchies : peut respirer sous l'eau.
Revers : la respiration devient plus difficile à l'air libre.
-4, Geyser : acquiert un souffle de vapeur à très haute température, ayant une portée de deux mètres.
Revers : sue énormément et se déshydrate rapidement.

Description physique
Difficile de ne pas être dégoûté par cette jeune mendiante. La peau sur les os, cet être chétif et malodorant doit probablement porter une ou deux maladies. Sa tignasse rousse mal entretenue lui donne une allure de sauvage. Elle ne porte que des vêtements en haillons et un petit paquetage en tissus sale accroché à sa "ceinture", un simple bout de corde usée. Aussi, cette misérable fait facilement partie des "meubles" des quartiers pauvres. Il n'est pas rare de passer devant elle sans même la remarquer.

Pourtant, ceux qui prendront le temps de l'examiner plus attentivement ce rendront compte qu'elle n'est pas si désagréable que cela à regarder. Au contraire même! Sa chevelure, d'un beau roux auburn est épaisse, assez longue pour que les pointes viennent effleurer une chute de reins à la cambrure insolente, le tout semblant diriger le regard sur un fessier à damner des âmes. Elle encadre un beau minois ovale aux trais doux, féminins et réguliers : des pommettes présentes même si peu marquées, des lèvres légèrement charnues et un nez à la fois présent, mais discret grâce à ses proportions équilibrées. Ses sourcils fins surlignent un regard qui semble avoir une forme à mi-chemin entre un regard en amende et bridés. L'iris est d'un magnifique bleu-gris dans lequel l'on pourrait se perdre des heures...

Bien sûr, ceux qui auront pris la peine d'observer son visage ne manqueront pas de s'attarder sur le corps de cette belle Nùa à la peau métissée, qui jouit de très peu d'imperfections, se qui lui donne une touche d'exotisme supplémentaire. Petite, elle mesure environs un mètre cinquante cinq et ne doit pas peser grand chose avec son corps malingre... En observant sa gorge, les esprits les plus fantaisistes pourront en venir à imaginer qu'une bonne partie du poids total de la belle réside là : chez elle, un décolleté est véritable piège, une tentation horrible pour le regard! Ses jambes sont belles et assez longues, sans pour autant faire l'effet d'échasses. Certains auront parfois l'occasion de voir ou d'entrevoir une fine cicatrice qui barre son dos, de son épaule droite jusqu'à son coté gauche : il est possible d'y reconnaître la marque du fouet.

Caractère, qualité et défauts:
Les sentiments d'Heifara sont assez contradictoires. Naturellement, c'est une personne qui s'exprime, énergique, que l'on remarque et qui a tendance à secouer et remotiver son entourage. Hélas, elle a du "taire" cette nature de nombreuses années quand elle était esclave : elle est désormais plutôt réservée, aisément intimidable et docile. Elle déteste et est effrayée par les Almers, qui ne représentent pour elle que de cruels esclavagistes. Se mélange de sentiments "naturels" et "imposés" la rendent parfois difficile à cerner.

La jeune femme n'est sinon que gentillesse et douceur : elle ne supporte pas la vue du sang, non pas parce qu'elle souffre de d’hémophobie, mais elle ne peut tout simplement pas de voir quelqu'un blessé sans rien faire. Elle est le genre de personne qui viendrait en aide à n'importe quel blessé ou personne souffrante, même s'il s'agit de l'un de ses Almers qu'elle déteste et qui lui font peur. Elle déteste la violence et préfère ce laisser battre plutôt que de risquer de blesser quelqu'un : elle est persuadée que son passif d'esclave lui aura au moins apprise à recevoir des coups sans faire l'erreur de les rendre, ce qui ne fait que renouveler le cycle de la haine et de la vengeance.

Enfin, une partie de son enfance "sacrifiée" à l'esclavage et cette importation forcée dans un monde des milliers de fois plus grand que son île natale ont développé chez Heifara une curiosité quasi maladive. Elle désire visiter ce monde gigantesque, en apprendre un maximum sur ses habitants, visiter de nouvelles contrées... L'histoire l’intéresse toutefois peu : elle préfère de loin admirer un coucher de soleil sur un paysage inconnu, sentir de nouveaux parfums de fleurs, écouter l'écoulement d'un petit ruisseau... En même temps, son ignorance et le peu d'expérience qu'elle a de la vie font d'elle une personne naïve et facilement manipulable.

Heifara possède une intelligence au delà de la norme. A tout juste huit ans, elle apprenait déjà la médecine avec sa mère. Toutefois, ses maladresses, sa naïveté et son comportement qui est quelque peu resté enfantin tendent à faire penser qu'elle est au contraire un peu retardée. Enfin, Heifara a pour habitude de parler aux poissons quand elle a besoin de réfléchir : en effet, elle leur trouve un air attentif et semble réellement persuadée qu'ils l'écoutent, même si ses paroles sont réellement adressées à sa divinité.

Biographie:

Le bassin de la nostalgie

Heifara contemplait son visage dans le bassin. Il lui rappelait vraiment sa mère, Kaloni. Cette pensée arracha un soupir à la jeune Nùa : elle devait approcher des vingts printemps et avait pourtant déjà eue une vie si chargée ! Elle savait qu'elle avait vu et enduré plus d'épreuves que bon nombre de ses ancêtres au crépuscule de leur vie... Devant ce bassin, elle serait bien incapable de dire si elle voudrait tout recommencer ou non. Elle ce mit à fixer son reflet :

"Vairuna, es tu là?"

Pas de réponse. Evidemment, elle ce doutait que son dieu ne lui rendrait pas visite une seconde fois. Elle avait rencontré sa divinité alors qu'elle était toute petite, près d'un point d'eau de l'archipel de Nua-Ty. Quand quelque chose la tracasse, elle a toujours eu pour habitude de venir en parler aux poissons : elle trouve "quelque chose" dans leur regard qui lui semble exprimer l'écoute et l'attention. Tout ceux qui la voyaient faire se moquaient gentiment d'elle, mais cela ne l'empêche pas de continuer. Pourtant, un jour, quelqu'un l'écoutait vraiment...

"Ton lendemain réside dans l'instant présent. Maintenant bois, Heifara."

Un matin, alors qu'elle n'avait encore que sept ans, elle s'était disputée avec son grand frère, Kahoku, pour une raison si importante qu'elle l'avait oubliée. Pour ce venger de son frère et lui attirer des ennuis, Heifara avait alors fugué et s'était perdue dans l'île. C'était une journée particulièrement chaude, d'été... Et les jungles de l'île sont particulièrement étouffantes : comble de malheur, elle ne trouva aucun des nombreux ruisseaux de l'île. Elle erra des heures, finissant par être presque complètement déshydratée. Elle fini par trouver de l'eau... Dans une mare fétide, remplie d'insectes répugnants. Il suffisait de la voir pour comprendre que l'eau était vaseuse, plus dangereuse à boire qu'autre chose. Elle s'y pencha tout de même pour mouiller son visage. Puis, désespérée, elle se mit à parler aux poissons et insectes présents. Elle fit la promesse de ne plus jamais agir de la sorte, qu'elle avait comprise que la colère, la haine et la vengeance ne pouvaient rien résoudre. C'est alors que son propre reflet ce métamorphosa pour devenir celui d'un poisson coloré, magnifique, ce qui ne manqua pas de surprendre la petite fille... Mieux encore, il s'adressa à elle dans une langue qu'elle ne connaissait pas, mais qu'elle put mystérieusement comprendre tout de même : "Ton lendemain réside dans l'instant présent. Maintenant bois, Heifara." Mettant ses mains en coupe elle commença alors à boire l'eau fétide, qui s'avéra fraîche, pure et délicieuse.

Heifara s'autorisa un sourire : elle mit des années pour comprendre le sens de cette rencontre. Il était pourtant clair : Vairuna avait entendu ses promesses et l'avait encouragée à continuer sur cette voie, en lui sauvant probablement la vie. Depuis ce jour, la divinité lui accordait parfois des faveurs, même si elles se manifestaient de manière assez capricieuse. Elle était peut être encore trop jeune pour réellement comprendre Vairuna ; mais elle savait au moins ce qu'il ou elle attendait des Nùas. Le sourire de la jeune femme s'effaça : son retour au village était aussi le pire jour de sa vie. Le village était en flammes, certains des Nuas avaient pris les armes, leurs corps gisant ci et là... Elle vit ainsi les cadavres de plusieurs anciens, mais aussi de son père et de son propre frère, avec qui elle n'aura jamais pu ce réconcilier. L'Esprit de l'eau savait t'il ce qui attendait la petite fille à son retour au village? Probablement...
Les survivants furent raflés et emportés vers une cité inconnue : Ptot Tàh. Là bas, ils furent asservis et vendus sur une sorte de marché ou Heifara fut séparée de ses anciens amis mais heureusement pas de sa mère : en fait, seule l'adulte était à vendre, la gamine était offerte avec (après tout, elle ne représenterait qu'une bouche à nourrir quasi inutile dans un premier temps). Ils furent achetés par un noble Almer cruel, qui avait besoin d'esclaves, notamment pour ses mines et ses champs. Sa mère ayant des dons de guérison, elles furent toutes les deux employées aux tâches ménagères, à la cuisine et aux soins des esclaves et Almers du coin.

"Makani, ne laisse plus Espoir saccager la nourriture!"

Elle ce mit à rire toute seule. En effet, Heifara était dotée d'un don pour gâcher (ou rendre très peu appétissant) toute préparation culinaire qu'elle osait toucher, même les plus simples. Espoir était son surnom à cette époque : il lui était venu à cause d'un don inné que nul n'expliquait... En effet, la seule présence d'Heifara suffit pour pour inspirer et motiver son entourage. Elle était donc d'une aide considérable pour sa mère, même si elle ne faisait que regarder. Toutefois, elle ne ce contenta pas de rester une observatrice : Heifara n'avait pas qu'une parente guérisseuse, elle en avait aussi l'âme. Elle apprit tout ce qu'elle put sur le corps humain et sa manière de fonctionner, sur les plantes curatives, la manière de poser une attelle... Malgré tout, elle n'aurait jamais put espérer égaler sa mère et son don pour la magie... Jusqu'à ses dix ans.
En effet, c'est vers cet âge là qu'elle commença à manifester son propre don curatif : il lui suffisait d'approcher les mains d'une blessure pour "sentir" la douleur et apaiser les nerfs touchés. Émerveillée, sa mère fit tout pour développer et entraîner le don de sa fille. Cela dura ainsi trois longues années...

Jusqu'au jour ou une maladresse de la jeune fille vira au drame : le noble qui les avait rachetés était particulièrement cruel... Fracasser une cruche d'huile sur lui, par exemple, était le meilleur moyen de recevoir une correction particulièrement sévère. C'est justement ce que fit Heifara et en beauté : non seulement le noble fut aspergé par une huile qui lui avait coûté les yeux de la tête, mais la cruche lui écorcha les tibias en explosant sur le sol. Emporté par la rage et la colère, le noble saisi son fouet et porta un coup particulièrement violent à la jeune fille, qui s'effondra sur le coup. Le noble compris aussitôt son erreur et n'alla pas plus loin : Heifara fut amenée à sa mère inconsciente, avec une plaie dans le dos assez importante pour que l'on distingue un des os de sa colonne vertébrale.

"Merci pour la vie, mère..."

Ses pensées firent pleurer la jeune femme. La blessure qu'elle avait reçut ce jour là était mortelle : la blessure d'un simple fouet peut être terrible, surtout face au corps d'une gamine de treize ans. Heifara fut alitée, mais même les guérisseurs les plus optimistes ne lui donnaient pas plus de deux jours. Elle resta endormie de longues journées. A son réveil, tout le monde s'adressait à elle avec tristesse. L'adolescente constata que les Nùa étaient en deuil. Mais ou était sa mère? On la priait toujours de continuer de ce reposer, mais pourquoi sa propre mère, guérisseuse de surcroît, n'apparaissait jamais à son chevet? Elle fini par comprendre en constatant qu'elle portait un bracelet de bois et de petites pierres appartenant à sa mère. Un bijou que sa grand mère avait cédé à sa fille avant de mourir. Heifara savait, elle n'ignorait pas que les blessures les plus graves ne pouvaient être soignées par magie : sauver une personne agonisante était impossible sans sacrifier sa propre vie. Observant le bassin, Heifara éclata en sanglots.

"Encore merci, mère."

Elle serait à jamais marquée par ce drame, autant mentalement que physiquement : en effet, sa mère n'avait put soigner totalement la blessure qui avait du toucher la colonne vertébrale. Depuis ce jour, le bras droit d'Heifara était anormalement faible, incapable de forcer. Mystérieusement, elle avait également perdu ses règles et sa fertilité en même temps... Peut être une erreur dans le travail de sa mère? Ou un acte volontaire? Makani ne voulait peut être pas que sa fille mette au monde d'autres esclaves, lui épargner une douleur comme celle de sa fille asservie, châtiée sans raisons? Si c'était bien sa mère, Heifara ignorait comment elle s'y était prise : elle ne ce doutait pas que certains Nùas, dont sa propre mère, connaissaient certains rites de sang maléfiques dont la jeune femme ne supposait même pas l’existence...
Elle resta ainsi un long moment, pleurant, admirant les poissons dans ce bassin prés d'Erathia. C'était là un lieu tranquille, qu'elle appréciait. Un bassin naturel dans lequel coulait une source. L'on pouvait s'y baigner, admirer la lune la nuit, même la végétation semblait pousser de manière à rendre le lieu agréable et beau, pour ne pas dire enchanteur.

Voilà presque deux années qu'elle mendiait à Erathia. La plupart des esclaves Nùas étaient morts quand Maladie, un horrible cavalier funèbre, décima Ptot Tàh. Les rares survivants, qui avaient réussi à fuir la cité étaient libres, mais Heifara resta captive jusqu'en 153 : le domaine du noble Almer était éloigné de la cité maudite et même éloigné de tout. Ils l'ignoraient alors, mais la quasi totalité des Almers n'assumait plus ou avait libéré ses esclaves. Pis encore, Téthis, le nouveau P'ya, encourageait les Almers à affranchir leurs "serviteurs". Toutefois, les temps étaient durs et les esclaves trop utiles dans ce domaine isolé : aussi, le noble Almer préféra garder les siens malgré tout.
Un beau jour, des hommes d'apparence noble, des templiers, rapportèrent le corps du noble esclavagiste : il semblerait qu'un templier chargé de l'escorter c'était étrangement emporté et l'avait tué. L'un des premiers actes de l'héritier du noble Almer fut d'affranchir les esclaves : en effet, il ne comprenait ni n'approuvait les actes de son père de ce point de vue. Ainsi, Heifara et les quatre autres esclaves du domaine furent escortés jusqu'à Tamawa : là bas, on prit soin d'eux quelques temps avant de leur proposer divers horizons : rester ou rejoindre Erathia, ou d'autres Nùas s'étaient réfugiés. Heifara tenta donc Erathia.
Elle y réside depuis ce jour. Elle préfère y mener une vie calme et discrète, ne faisant guère confiance aux gens du continent. Après tout, qui sait quel mal ses personnes pourraient lui faire? Mais peu à peu, elle commençait à comprendre qu'ils n'étaient pas tous aussi mauvais que les Almers. Peut être qu'elle aurait une place moins misérable à ce faire dans ce monde là, un jour. Elle ne pouvait espérer retourner à Nua-Ty : seuls les cadavres de ses amis, de sa famille et de ses ancêtres l’accueilleraient... Elle pourrait toutefois s'y rendre un jour pour leur offrir une sépulture décente.

Mon heure de gloire !
Votre prénom(facultatif): /
D'où venez vous? (facultatif) /
Âge (facultatif): 22
Avez-vous lu et approuvé les règles? Oui, car : [Validé by Eléa ^^] (Moi par contre je les aime bien)
Comment avez-vous connu le forum? Le hasard.
Idées, remarques ou suggestions? Je copie/supprime/colle pour UP le sujet sans faire de double posts!

Bonjour et bienvenue =D

> Il faudrait que tu remplisses ta feuille de personnage (compétences, compétence bonus) ^^

Possession
> Je précisé que pour l'arme, elles sont interdites dans l'enceinte de la cité d'Erathia, si tu en possèdes une, elle sera confiée aux gardes des portes et tu pourras la récupérer à chaque fois que tu sors de la cité Wink

(C'est une simple indication ^^)

Roleplay
> Je précise simplement que la compétence catalyseur ne fonctionne pas sur le personnage lui-même (je ne me souviens plus si c'est précisé ou non dans la liste des compétences ^^) et je tiens également à préciser qu'il n'existe plus (ou extrêmement peu) d'esclaves Nùas Smile

Divinité
> Il m'est plus simple de te répondre ici plutôt que par mp ^^
Nous validons les quatre premiers pouvoirs aléatoires de Vairuna mais le 5 et le 6 ne peuvent pas être validés car ils constituent des pouvoirs un peu trop puissants en soi (sachant que la divinité en donne 2 autres cela ferait beaucoup).

Pour le pouvoir n°1 sur l'eau qui soigne la peau, je souhaiterais simplement avoir une petite précision Wink

Histoire
> Mhm je pense qu'il faut que tu précises que c'est la famille qui employait Heifara et sa mère qui a agit ainsi car tous les Almers n'étaient pas esclavagistes et surtout, ils ne partageaient pas leurs esclaves ^^" En fait, chaque famille qui le souhaitait achetait un esclave ou plusieurs et les traitaient ensuite comme ils l'entendaient mais il n'y avait pas de punition collective sur la place publique n_n (D'autant que, je pense, punir un enfant aussi violemment en séance publique aurait sans doutes été puni).

La compétence catalyseur ne renforce que les compétences magiques, elle n'augmente pas la douleur ou la force de frappe Wink

> Le soin ne permet pas de ramener quelqu'un de la mort en échange de sa propre vie. De plus, Heifara étant catalyseur, la compétence soin de sa mère était renforcée et nécessitait en ce sens beaucoup moins d'énergie qu'en temps normal. Je pense qu'il faudrait modifier ce passage, expliquant peut-être qu'elle s'était interposée ou autre (par exemple, qu'elle souhaitait soigner Heifara mais qu'on lui a refusé etc). Ou alors, tu peux expliquer que la mère l'a soignée jusqu'à épuisement (et donc jusqu'à ce que la mort l'emporte) ce qui reste tout à fait possible dans ce cas !

> Comment expliques-tu l'absence de fertilité d'Heifara ? (Désolée, je n'ai pas saisi >.<)

> Attention, il n'y a pas eut de survivants à Ptot Tàh, seuls ceux ayant été soignés ou s'étant enfuis avant ce fameux jour ont pu survivre ^^ (Il faudrait donc préciser que quelqu'un as soigné Heifara)
La cité d'Erathia n'a ouvert ses portes qu'en fin été 151, il faudra donc expliquer ce que ton personnage a fait entre la chute de Ptot Tàh et l'ouverture d'Erathia (ou alors, préciser simplement qu'elle n'y arrive qu'en été 151). Beaucoup se sont réfugiés à Tamawa, chez les Templiers, durant ce laps de temps Wink

Si tu as des questions, n'hésite pas ! Quand tu auras fini les modifications, préviens-nous à la suite de ce sujet ^^

Merci pour l’accueil et pour ta patience ! ^^

> Fiche remplie !

Possession
L'arme Heifara n'est en fait qu'un canif tout juste bon pour éplucher une pomme, et encore. Elle ne pourrait pas faire de mal avec (sans compter son bras qui n'a aucune force). J'ai donc retiré l'arme, tout simplement.

Rolepay
C'est bien précisé et je l'avais compris! Pour les esclaves, je sais qu'ils ont été libérés avec la chute de la cité Almer.

Divinité
J'ai retiré les deux dernières compétences pour ne garder que les quatre premières. J'ai aussi retiré l'aspect "soins de la peau" du premier don : si tu me demandes une explication, c'est que la capacité serait trop "utile" par rapport à ce que je prévoyais ! Pour moi cette capacité est le terrible "FUMBLE"! Le "1" terrible, la capacité qui non seulement ne sert à rien mais fait rire (et trembler). Bref, l'échec critique! xD

Histoire
Modifications apportées et colorées en bleu pour que tu puisses les repérer. Pour résumer, j'ai rajouté une famille qui avait directement une ferme et des mines à l'extérieur de la cité (donc au passage ils échappent à Maladie). Heifara a fait quelque chose qui a rendu fou de rage le maître des lieux qui a réagit impulsivement en donnant un coup de fouet très violent à la gamine. Par rapport à la mort de la mère d'Heifara, j'ai simplement "appliqué" la description de la capacité Soins :

Citation :: Guérir une personne mourante (hors vieillesse) se fait au sacrifice de la vie du soigneur.

Je n'ai pas modifié ce passage car elle l'a réellement soignée jusqu'à épuisement : d'ailleurs, la blessure était telle qu'elle qu'Heifara n'est pas tout à fait guérie et souffre encore de faiblesse dans le bras droit. Pour l'infertilité, Heifara en ignore la cause, sa mère l'ayant emportée dans la tombe : soit c'est un autre "contre-coup" de cette blessure soit c'est une action volontaire de sa mère qui a voulu éviter à sa fille l'horreur de mettre au monde et d'élever des petits esclaves (quand on voit sa fille avec une blessure pareille dans le dos, je suppose que l'on peut en arriver à se genre de raisonnement !). Si c'est la mère, elle aurait "simplement" utilisée sa capacité de soins.
Dans tous les cas, il devrait être possible de la "soigner" si elle trouve un médecin particulièrement génial. Cela pourrait faire naître du RP si Heifara veut un enfant un jour!

Par rapport aux problèmes de dates, c'est "réglé". Tu peux bien évidement voir une grosse allusion à la biographie de Jeodred! Il m'avait envoyé un MP pour voir si l'on pouvait avoir une sorte de "Lien". Dans notre cas ce sera l'esclavagiste, à des époques différentes. Bien sûr, s'il est impensable que ce noble ait caché des esclaves durant deux ans, je modifie cela !

Pour le soin de la peau, je me demandais juste ce que tu entendais par là xD

Alours, en fait, rien n'interdit les Almers (même après la chute de Ptot Tàh) de posséder des esclaves aussi, l'esclavagiste n'avait pas besoin de les cacher ni rien. Seul Thétis (nouveau P'yra) a demandé à ce que cette pratique cesse (elle avait cessé plus ou moins d'elle-même à la suite de l'épisode avec Maladie car la population d'Almers était fortement réduite, trop en tout cas pour continuer d'assumer leur supériorité sur les Nuas ^^ Il faudrait juste corriger ce tout petit détail Wink

Je pense que tu voulais parler de Jaered non ?

Je pensais que tu disais que la mère avait donné sa vie pour ramener Heifara à la vie, j'avais donc mal compris x)

Pour ce qui est des soigneurs exceptionnels, il y en a, que ce soit au Temple ou à Cydonia (je ne compte pas Eléa qui est trop particulière pour être considérée comme tel ^^'). Je pense que tu auras toute l'occasion de voir cela avec eux Wink

Par contre, la compétence soin ne permet pas de rendre stérile, au contraire, elle est une compétence qui permet de donner la vie et la stérilité étant une maladie, elle permet de la soigner. En revanche, la fertilité n'est pas une maladie, c'est quelque chose de naturel, en conséquence, le soin ne peut pas rendre stérile. Je pense qu'il vaudrait mieux te pencher sur la Maho pour expliquer cela ^^

Citation :: Pour le soin de la peau, je me demandais juste ce que tu entendais par là xD

Un peu l'équivalent des huiles de soins de beauté ^^ Je le remet en plus clair alors!

Pour les esclaves, j'ai apporté des modifications et précisions en rouge. Le domaine du noble Almer aurait eut la "chance" d'être épargné car isolé de la cité : d'après la Biographie de Jaered (le pauvre, j'ai massacré son nom !), cette raclure n'hésite pas à faire travailler un gamin "et tant pis s'il meurt". Cela fait aussi de cet homme un esclavagiste d'environs trente ans. Je ne le vois pas relâcher ses esclaves pour "si peu", surtout qu'il doit ce réorienter, trouver de nouveaux clients à fournir vu que sa cité d'origine est détruite... Bref, les affaires vont mal mais cela ne sera guère mieux s'il se débarrasse de ses "ouvriers gratuits" pour en recruter d'autres qu'il faille payer. Surtout que lui n'a pas du perdre le personnel chargé de les encadrer (au passage j'ai précisé qu'ils ne sont qu'une poignée d'esclaves).
Du coup, vu que c'est son "droit", j'ai précisé que ce n'était plus les templier mais son héritier qui décida d'affranchir les esclaves : les jeunes s'accordent souvent plus facilement aux idées "révolutionnaires" que les vieux qui ont toujours fait avec.

Je l'ai donc expliqué avec le Maho > Au passage cela fera un nouveau choc émotionnel pour la pauvre Heifara xD Pour moi, la magie de soins, mal utilisée, pouvait être assez dangereuse (du genre causer des dommages internes, etc...) : c'est pour cela que je l'avais justifié ainsi.

Normalement, Thétis a ordonné l'affranchissement des esclaves dès son accession au pouvoir en 151 mais certains irréductibles ont très bien pu refuser d'obéir donc ça colle Wink

Pour l'héritier aussi ça colle puisque la jeune génération fait partie de ceux qui adulent le jeune P'yra (en général apprécié de toute façon). Tout me semble bon !

Le soin est une source curative, le seul danger qu'il peut y avoir est pour le détenteur de cette compétence (à savoir ressentir un peu trop le mal ^^).

Brefle, validé rang 1 !

Avant toute chose, pense à faire ton dossier ici : https://elea-sky.forumsrpg.com/f11-dossier-central

Pense également à remplir ce questionnaire :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1670-questionaire-obligatoire-liens-entre-personnages
N'hésite pas à faire un petit tour dans les annonces ! Wink

Dès que ce sera fait, tu pourras demander un RP à quelqu'un ici :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t11-demandes-de-rp
ou lancer ton RP en attendant que quelqu'un réponde. Le changement de saison est prévu pour le 15 juillet, tu peux donc dors et déjà poster en début automne Wink

Amuse-toi bien parmi nous =D

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