Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)

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Heifara
Heifara
Féminin Nombre de messages : 169
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Race et âge : Nùa de 31 ans
Cité : Tamawa (Temple d'Ankdor)
Métier : Templière de l'Aube

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Compétences: Catalyseur ¤ Rituel ¤ Esprit
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[DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyDim 15 Juil - 16:06

Matias Col était ravi de sa petite affaire. Trois jours qu'il l'avait lancée et elle lui rapportait déjà pas mal. Son "commerce" n'était qu'une tente de fortune de la taille d'une petite chambre, dans laquelle on pouvait toutefois se tenir debout. C'était bientôt la fin de la journée, mais une vingtaine de personnes étaient rassemblées là. Le marchand, un Cydien grassouillet âgé de la quarantaine, se frottait les mains : sur toutes ses personnes, il ne pourrait peut être pas en contenter la moitié aujourd'hui, mais la clientèle était prévenue. Il pouvait être sûr que ses braves gens seraient de retour dés les premières lueurs de l'aube, avant même qu'il n'ouvre le stand. Après tout, il les tenait sur quelque chose de précieux : la santé...

__________________________________________________

Une semaine plus tôt, il était encore à Erathia.

Une altercation entre un Almer d'allure noble et une belle Jinmen avait attiré son attention. Il ne comprenait pas la langue qu'ils utilisaient, mais ils se disputaient visiblement au sujet d'une mendiante crasseuse derrière eux, la femme de l'est semblant défendre cette misérable. Le noble fini par tenter de frapper cette Jinmen, en vain : il fut maîtrisé comme un enfant... Même si Matias ne manqua pas de retenir qu'il ne devrait jamais avoir à faire avec cette fille! C'est alors que la mendiante vain saisir la main de sa bienfaitrice pour user d'une magie curative sur elle! Comment une mendiante pouvait avoir un tel don? Matias comprit toutefois en constatant que la jeune soigneuse était une Nùa, probablement une ancienne esclave. Cette fille devait être totalement désorientée, se retrouvant dans un monde tout autre, loin, très loin de la vie de sauvage qu'elle devait avoir sur les îles. Col sourit en remarquant une trace de coup de fouet dans le dos de cette sauvage : c'était bien une ancienne esclave... Elle ne devait pas se douter une seconde de la valeur de son don! Quand tout fut rentré en ordre, la Jinmen offrit une cape à l'esclave et reprit son chemin. Le Cydien approcha ensuite cette Nùa aux talents d'or :


"-Bonjour! C'est formidable ce don que tu as!"

La jeune femme se tourna vers Matias, encore troublée par le cadeau qu'on venait de lui faire, mais aussi l’évènement qu'elle venait de déclencher sans le vouloir. Elle parvint à répondre dans un Cydien approximatif :

"-Bo... Bonjour monsieur. Mer.. Merci mais ce n'est... Pas grand chose. Je faisais toujours cela avant."

Elle semblait un peu intimidée, sans avoir de raisons de l'être. Elle était si jeune... Il était évident pour Matias qu'elle avait été éduquée au fouet, il ne pouvait pas espérer trouver une personne plus docile et malléable : les Almers l'avaient "attendri" pour lui! Il allait en faire ce qu'il voulait, l'exploiterait autant que ses anciens bourreaux et elle serait persuadée de faire une bonne affaire. Matias Col est surnommé à juste titre "Le Truand" dans bien des cités... Il était hélas trop connu ici, s'il voulait profiter de cette fille, il devrait le faire ailleurs... Comme à Cydonia par exemple !

"-Tu ne devrais pas rester dans la rue, avec un pouvoir pareil! Tu mérites beaucoup mieux que cela... Que dirais tu d'utiliser ta magie pour faire le bien et vivre mieux? Tu pourrais faire de grandes choses, utiliser ta magie pour vivre."

"-Je... Mais je ne sais... Pas... Comment faire... Avant j'avais une pièce pour soigner, des plantes... Je ne peux pas."

"-Il y a beaucoup de gens qui souffrent dans une ville sur la côte, Cydonia. Je cherchais justement quelqu'un comme toi! Je ne te demande qu'une chose : soigne. Tout le reste, tu l'auras : un endroit pour exercer, des plantes, des pansements... La seule chose qu'il me manque, c'est le talent, et toi tu l'as. En échange, tu pourras manger à ta faim, aura des vêtements corrects pour aller avec ta belle cape... Que pourrais tu demander de plus pour faire le bien?"

Le lendemain, une charrette partait pour Cydonia, avec tout le nécessaire pour monter une tente, quelques pots de plantes médicinales, un lit de camp, divers ustensiles... Le Truand avait du investir et faire appel au soutien de quelques connaissances bien placées... Qui étaient toutes convaincues qu'elles seraient vites remboursées et avec les intérêts, comme convenu. Après tout, se manipulateur Cydien avait réussit à convaincre une idiote naïve, mais une idiote avec un don qui peut rapporter gros, de travailler pour lui pour presque rien!

__________________________________________________

Matias jeta un coup d'oeil dans la tente pour voir comment Heifara s'en sortait. Pour son âge, elle était déjà très compétente : tout était toujours parfaitement rangé et nettoyé... Malgré le peu de moyens qu'elle avait à disposition elle s'adaptait au mieux : elle commençait même à faire revenir les clients avec les herbes médicinales qu'il lui fallait quand elle ne les avait point en stock! Une initiative brillante et qui rapportait gros à l'escroc qui ne manquait pas de faire payer une deuxième fois les clients qui revenaient avec leurs plantes. Il s'attarda sur la jeune femme elle même, qui s'affairait à refermer une blessure assez vilaine d'un charpentier (l'imbécile semblait avoir confondu ses doigts avec ses clous!) : en la voyant maintenant, il était persuadé que l'on ne pourrait pas reconnaître la mendiante qui traînait dans les rues d'Erathia quelques jours plus tôt!

Elle avait désormais une hygiène irréprochable, portait une robe blanche simple, mais qu'il avait choisi volontairement assez avantageuse : elle s'arrêtait en effet à mi-cuisse, laissant les somptueuses gambettes de la belle découvertes et avait un vaste décolleté qui ne pouvait qu'être ravageur chez elle, vu qu'elle avait les "arguments" pour bien le remplir! Le charpentier semblait d'ailleurs apprécier la vue : la mendiante n'avait pas exigée de soutien gorge (peut être ignorait t'elle seulement que cela existe!) et Matias n'avait bien sûr fait aucun efforts pour l'encourager à en porter. Il lui avait toutefois offert quelques culottes, plutôt que ce bout de chiffon qu'elle utilisait comme sorte de pagne. Le plus difficile fut de lui trouver des chausses qu'elle supportait, vu qu'elle n'avait toujours marché que pieds nus. Il avait fini par lui prendre des sandales extrêmement fines : il devait la forcer à se couvrir les pieds pour qu'elle soit un minimum crédible! Elle retenait sa coiffure en arrière avec un foulard également blanc. Matias s'autorisa un sourire : s'il parvenait à la convaincre de se prostituer, elle pourrait presque rapporter davantage la nuit que le jour! Il devrait travailler cela, mais cela demanderait du temps pour la manipuler correctement : tant qu'elle resterait persuadée qu'il est honnête et bon avec elle, cela serait plus simple pour lui.

La main droite de la jeune femme tremblait, il savait désormais que c'était là un signe qu'elle commençait à fatiguer. Elle finissait avec le charpentier, qui avait désormais une main indemne : il pourrait reprendre le travail dés le lendemain! La veille, Matias avait du fermer car elle s'était évanouie, épuisée. Heureusement, la plupart des patients du jour n'avaient pas requis l'utilisation de son merveilleux mais épuisant don magique : pour de la fièvre ou de la toux, Heifara se débrouillait avec les plantes et leur disait de revenir que si cela empirait. Il ne devait pas être trop gourmand et la ménager un peu. Les prix de son "stand" étaient moins chers que tous les médecins de Cydonia, aussi Matias était assuré d'avoir une foule perpétuelle de malades. Il ressortit, balaya la foule du regard et annonça :


"-Heifara est épuisée et je ne veux pas la voir tomber dans les vapes comme hier. Vous le savez déjà, tous ici ne pourront pas être soignés aujourd'hui... Mais si elle s'épuise complètement aucun ne le sera demain! Aussi, nous ne prendrons plus qu'un seul client aujourd'hui... Au plus offrant!"

Il écouta alors se que les clients avaient à proposer. Matias Col savait qu'il ferait encore de très bonnes affaires sans rien faire d'autre que patienter sur sa chaise. Pour couronner le tout Heifara était réellement talentueuse pour son âge, aussi leur "stand de médecine" se bâtissait très rapidement une réputation. Il faisait déjà quelques jaloux parmi les autres professionnels : s'ils voulaient travailler autant, ils n'avaient qu'à faire comme lui et baisser leurs tarifs! Toutefois, le prix exorbitant des médecins était surtout destiné à réduire un peu la clientèle, les médecins n'étant pas des bêtes de somme! Certains se doutaient que la jeune Nùa ne tiendrait pas longtemps à ce rythme...


Dernière édition par Heifara le Lun 6 Aoû - 12:33, édité 3 fois
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Kanjou
Kanjou
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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyLun 16 Juil - 19:32

Je marchai tranquillement dans cette rue que j'avais tant traversé avec Kaya, contemplant le jardin de M. Detras, toujours le même, ou encore le balcon de Mme. Strube qui avait encore oublié de tirer les rideaux de la fenêtre de sa salle de bain, au grand plaisir du vieux Jack qui mattait d'un œil sournois. Non la rue n'avait pas changé, les habitudes non plus. J'avais l'impression d'être le pendule qui mettait en mouvement l'horloge, la seule pièce mobile, qui se balançait indéfiniment sans pouvoir s'arrêter, se poser, calmement, comme ces citoyens. Je saluai d'une fausse joie M. Detras qui passait la tête par sa fenêtre et me dirigeai en direction de la grande place, lieu funeste de mes nuits blanches. À mi-chemin j'entendis la clameur d'un commerçant sur ma gauche :

- Heifara est épuisée et je ne veux pas la voir tomber dans les vapes comme hier. Vous le savez déjà, tous ici ne pourront pas être soignés aujourd'hui... Mais si elle s'épuise complètement aucun ne le sera demain! Aussi, nous ne prendrons plus qu'un seul client aujourd'hui... Au plus offrant !

Ah oui, c'est vrai. J'avais entendu parler de cette rumeur selon laquelle une nouvelle sorte de médecin avait fait son apparition à Cydonia, prodigieux sans doute compte tenu de la vitesse à laquelle sa réputation avait atteint les sommets. Je vis une file de personnes s'étendant tout le long de la rue adjacente. Ces gens semblaient épuisés, fiévreux, de plus ils devaient attendre depuis des heures. De l'autre côté se tenait un gros bonhomme, celui qui avait parlé, ainsi qu'une jeune femme dont je ne distinguais pas le visage, car elle avait la tête baissée.

*Sûrement la fameuse médecin* pensai-je.

Elle paraissait encore plus fatiguée que les clients venant chercher secours, et je doutais fort que consulter un seul client de plus lui soit bénéfique, selon moi elle avait déjà fait déjà cinq ou six consultations en trop aujourd'hui à la vue de son corps tremblotant de fatigue. Et ce qui m'effarait encore, c'était les plantes médicinales qu'apportaient les clients : pourquoi diable était-ce eux qui portaient ces plantes dans leurs mains ? Ce commerce reposerait-il sur le remplissage des stock par les clients ? Une double escroquerie, c'était ingénieux et très bénéfique pour le commerce, et je savais bien que la compétition en affaires était chose dure et qu'ainsi l'idée était extrêmement bien pensée. Mais profiter des gens était une chose que je ne pouvais pas comprendre ou accepter, encore moins des gens malades ! Sans parler du discours horrible du marchand : il profitait de la clientèle et profitait de son acolyte, il était clair que la jeune soigneuse n'était pas aux commandes et devait se contenter de suivre les ordres du scélérat. Je m'approchai vers le premier quart de tête de file avant de lancer :


- Mon bon Monsieur, vous dîtes que cette jeune femme s'est déjà évanouie hier ? Mais dîtes-moi, comment se fait-il qu'elle travaille aujourd'hui dans ce cas ? Vous osez prétendre faire de la médecine quand bien même vous n'accordez pas le repos nécessaire à cette demoiselle et mettez sa vie en danger ? puis, me tournant vers la foule en désignant le gros marchand de la main : Cydiens, Cydiennes, et voyageurs, voyageuses, pensez-vous réellement qu'il est normal de dépenser votre argent dans l'achat des plantes nécessaires à SON travail ? Trouvez-vous cela rassurant de vous faire soigner par une pauvre fille affaiblie par la fatigue ? Ne vous laissez donc pas marcher sur les pieds ! Peut-être ce stand de soin est le plus efficace du coin, mais il n'en reste pas moins trop d'escroquerie en son sein !

Des murmures réprobateurs se propagèrent, pour devenir des discussions mécontentes à cœur ouvert :

- Qu'il aille au diable avec son discours cet écervelé !
- Mon ami, que dîtes-vous ? Mais c'est qu'il a tout à fait raison ! Ne croyez-vous pas qu'il pourrait se les procurer lui-même ses plantes ce gros lard ? Vous n'êtes ici que pour voir cette jeune fille habillée au minimum.
- C'est vrai ! C'est vrai ! Il profite de nous ! Euh... Mais en même temps on a trop besoin de ses services !

Je me tournai vers le marchand avec un sourire :

- Vous voyez, quand on se sert trop des gens à leur insu, il vient toujours un moment où une masse se retourne contre nous. Aujourd'hui les gens ont encore trop besoin de vous, mais maintenant que la machine est en route, ça ne saurait trop tarder si vous ne changez pas vos habitudes.

En effet, même si pour beaucoup je n'étais qu'un imbécile étant venu déballer mes âneries en public, la confusion était palpable et le doute qui en ressortait ferait sûrement perdre un bon quart de clientèle au gros escroc dès les prochains jours, et plus encore dans le mois qui suit si ce dernier ne désire pas faire un commerce honnête. Cela laisserait en tout cas du repos à cette jeune femme qui commençait déjà à balancer dangereusement. D'un mouvement rapide, j'amortis sa chute en plaçant mes mains derrière sa tête et le bas de son dos, et tandis que le gros marchand était occupé à annoncer à la foule qu'il retirait les enchères et fermait boutique pour la journée, je portai la fille derrière la maison voisine où j'avais aperçu un seau d'eau et une serpillère. Je lui appliquai le chiffon humide sur le front, et chercha dans mon sac s'il me restait une potion de soin. En soupirant, j'en extirpais ma dernière et en fit couler la moitié dans la bouche de l'évanouie.

- Hé, réveille-toi, murmurai-je.

Et à l'instant où elle ouvrit les yeux d'un bleu reflétant le ciel... c'était comme si je m'étais retrouvé face à Kaya, les cheveux plus longs et la poitrine plus développée, Kaya deux ans et demie plus tard quoi. Mais elle était morte dans mes bras, aucun doute ne peut être porté sur son décès... Qui était alors cette fille ? Une parente ? Cousine, sœur ? Constatant qu'elle était à présent réveillée et que cela faisait presque une minute qu'elle devait se demander qui était l'inconnu penché au dessus d'elle la fixant d'un air hébété, je m'écartais respectueusement à une distance convenable tout en restant à portée de bras, car elle n'en restait pas moins éreintée malgré les quelques soins que je lui avais apportés. Contre la fatigue, seul le repos peut vaincre. Une oreille portée en direction de la rue me fit comprendre que la foule s'était dissipée et que le marchand nullement inquiet de la disparition de son acolyte, était rentré chez lui. Ou peut-être s'attendait-il à la trouver là-bas ?


*Il faudra malgré ma réticence lui expliquer, car je ne voudrais pas être suspecté de harcèlement* soupirai-je intérieurement.

J'étais d'ailleurs moi-même inquiet pour une autre raison : Soburin n'avait pas montré le bout de son museau depuis le déjeuner, ce qui faisait à présent sept bonnes heures. Il ne s'était pas éclipsé ainsi depuis la mort de Kaya, aussi je me promis de partir à sa recherche dès la demoiselle remise sur pied.
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Lans
Lans
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyLun 16 Juil - 19:59

[Désolé, Kanjou! ^^'' J'ai l'air d'un stalker! A peine notre rp terminé que j'en recommence un autre avec toi! Mais le fait est que j'ai besoin d'être soigné, et que le contexte tombait pile-poil! Encore désolé ._.]

- ''Mon bon Monsieur, vous dîtes que cette jeune femme s'est déjà évanouie hier ? Mais dîtes-moi, comment se fait-il qu'elle travaille aujourd'hui dans ce cas ? Vous osez prétendre faire de la médecine quand bien même vous n'accordez pas le repos nécessaire à cette demoiselle et mettez sa vie en danger ? Cydiens, Cydiennes, et voyageurs, voyageuses, pensez-vous réellement qu'il est normal de dépenser votre argent dans l'achat des plantes nécessaires à SON travail ? Trouvez-vous cela rassurant de vous faire soigner par une pauvre fille affaiblie par la fatigue ? Ne vous laissez donc pas marcher sur les pieds ! Peut-être ce stand de soin est le plus efficace du coin, mais il n'en reste pas moins trop d'escroquerie en son sein !''

Cette voix... Je tournai la tête et quelle ne fut pas ma surprise de revoir cette jolie petite tête blonde, qui venait de semer les graines du doute dans la foulée. Swirl. Eh bien, la coincidence! Mais ca ne changeait pas grand chose, j'étais dans cette foule depuis presqu'une heure attendant le moment propice pour balancer à ce gros porc tout mes Talents (une somme qu'il ne pouvait évidemment refuser) et me faire soigner par cette fille. Peut-être que si tu ne l'avais pas réveillé, je n'aurais pas à te revoir, mais... C'était marrant, il faut l'avouer. Ce fut un peu moins marrant lorsque la foule commencait à se persuader de la bontée de son geste. C'est vrai, ce n'était pas super méchant, mais la puretée même n'éxiste pas. Ce n'est qu'un point de vue.

- Mon ami, que dîtes-vous ? Mais c'est qu'il a tout à fait raison ! Ne croyez-vous pas qu'il pourrait se les procurer lui-même ses plantes ce gros lard ? Vous n'êtes ici que pour voir cette jeune fille habillée au minimum.- C'est vrai ! C'est vrai ! Il profite de nous ! Euh... Mais en même temps on a trop besoin de ses services !''

Était environ ce que cette bande d'idiots scandait. Je ne fis rien pour les retenir, mais je ne m'empêchai pas d'en rire un bon coup. Ah, Swirl! Regarde ce que tu viens de faire, t'es content? Bref! La foule se dispersait, et c'était tant mieux. Mais... Quoi? Il l'emmene avec elle? Et le gros porc, qui ferme boutique? Non mais...

* REGARDE TON BRAS! RATRAPPE-LE, ET FORCES-LA À TE SOIGNER, SALE CON *

Mon bras? À dire vrai, il n'allait vraiment pas bien. Déjà, il me faisait horriblement souffrir et en plus, j'avais ce sentiment que l'infection allait s'y glisser avant longtemps. Je ne me fit pas prier, et sans dire un mot, j'accouru vers la ruelle dans laquelle les deux venaient de se glisser, en direction de la maison voisine. Je m'écrasai contre le mûr, histoire d'écouter ce qui se disait. Apparement, elle s'était évanouie. Je n'eu aucun doute à croire que Swirl ne lui voulait que du bien, car l'autre soir, il ne m'avait rien fait. C'est vrai... J'avais une arme, et je semblais instable. Mais... Il était resté, et on avait parlé. Chose qu'un... détraqué n'aurait pas daigné faire.

- ''Hé, réveille-toi.''

Je n'aimais pas la façon dont il lui disait. Un murmure... à quoi ca servait? Si elle dormait, tu la réveille, un point c'est tout. Moi, par exemple... Scarlett me réveillait avec une claque! Et j'en faisais pas tout un plat! Je roullai les yeux avant qu'une petite idée ne germe dans ma tête... Et si... cette fille lui plaisait? Pas très probable, vu le chagrin qu'il m'avait démontré il y a de ca quelques jours. Bref! Il était maintenant temps d'agir.

Je sorti donc de derrière le mûr, silencieusement, sans même évaluer la situation. Merde, question de secondes avant qu'ils ne me voient.


* Sort ta lame, et met lui sous la gorge. *

C'est précisément ce que j'aurais fait il y a de cela une semaine ou deux... Mais... non. Je décidai donc de la jouer pacifique (jusqu'à un certain point...) et engageai un dialogue. Ils ne m'avaient pas vu et mon but n'était certainement pas de les éffrayer. Si j'avais voulu, Swirl aurait eu une boule de feu dans le dos avant de même avoir le temps de se retourner.

- ''Yo, Swirl!'' Dis-je, un sourire au lèvre ''Ca va? Qu'est-ce que tu fiche, avec cette nana?''

[J'espère que ca ne te dérenge pas! Si oui, je peu éffacer le post sans problème, hein! o:]

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Heifara
Heifara
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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMar 17 Juil - 10:32

Les pensées d'Heifara étaient confuses... Alors que Mathias faisait son annonce elle sortait. Comme toujours il s'exprimait un peu trop vite pour elle et comme ses paroles ne lui étaient point directement adressées, elle ne fit pas l'effort de l'écouter. Elle n'avait pas eut le temps de manger vers midi et la tête lui tournait. Tant pis, elle devrait grignoter quelque chose juste avant de s'occuper du prochain patient. Elle regarda la foule assemblée. Les voix montaient, certains semblaient mécontents : apparemment, un elfe aux yeux albinos était la cause de se remue ménage. Tout semblait extrêmement long et lent pour Heifara, elle n'avait même pas l'impression d'entendre une conversation lointaine, la tête lui tournait de plus en plus et soudain... Pouf.

Elle était allongée. Quelqu'un lui demandait de se réveiller. Pourquoi ses paupière étaient aussi lourdes? Elle réussit toutefois à ouvrir les yeux pour regarder d'un air vague cet elfe aux yeux curieux qui était penché sur elle. Elle avait une serviette humide sur le front. Pourquoi? Ah, oui! Elle se rappelait : elle était au bord de l'hypoglycémie quelques minutes plus tôt... Il lui fallait manger quelque chose! Hors, elle avait quelques vivres sous la tente.

Soudain, un individu fit son apparition dans le dos de son "sauveur elfique" : Heifara devinait qu'il venait de l'aider avec une potion curative à l'arrière goût qu'elle avait dans la bouche. Elle se releva doucement, très lentement même : être brusque dans cet état serait idiot et provoquerait un autre malaise. L'homme qui approchait venait de parler à son "sauveur elfique" (elle ne pouvait que le nommer ainsi). Heifara remarqua très rapidement la blessure à son bras... C'était visiblement assez sérieux, elle risquait de s'infecter. Mais si elle tentait de le soigner dans cet état, elle était consciente que le malheureux n'aurait jamais ses soins. Elle s'arrêta un instant pour chercher ses mots, avant de dire :


"-Venez avec moi... Je... Je vais manger et je pourrais m'occuper du bras."

Elle prit la main valide du blessé et guida les deux hommes jusqu'à l'étal : Mathias n'était plus là, en fait il n'y avait plus personne ou presque : les gens devaient faire se qu'elle aurait du entreprendre elle même sept heures plus tôt : manger! Elle détacha la cordelette qui scellait maladroitement l'entrée avant de se glisser dessous, invitant les deux hommes à la suivre. La pièce de toile était assez étroite, la tente étant assez bon marché et pleine de courants d'airs. Tout était toutefois propre, les ustensiles rangés et nettoyés. Une simple commode abritait le peu de plantes médicinales qu'elle avait en stock. Elle posa une tissus blanc et propre sur un plateau, avec une bouteille contenant un liquide verdâtre dans laquelle baignait des plantes. Elle invita d'un geste le blessé à s'allonger sur le lit avant de s'adresser à son sauveur, lui donnant le plateau :

"-Peux tu... Laver coupure? Ça être pour nettoyer et empêcher infecte."

Pendant que Swirl commençait à s'affairer, elle récupéra dans un grand pot un morceau de miche de pain de la veille. Prenant un autre chiffon propre elle vint s'asseoir doucement aux cotés de Lans, lui relevant doucement la tête pour la poser sur sa propre cuisse droite. Elle lui offrit une caresse douce et gentille au front avant de glisser le chiffon dans sa bouche, non pas pour l’étouffer ou l'empêcher de parler, mais pour qu'il puisse mordre quelque chose. Avant que Kanjou ne commence, elle déchira un morceau de pain et averti le blessé, avant de manger :

"-Etre pour ton bien, mais toi devoir montrer que tu être un homme dur!"

Dans cette situation, Swirl pourrait bien entendu déformer à la démesure les paroles d'Heifara. Toutefois, elle même l'ignorait vu son Cydien approximatif : elle était sincère, les plantes qui baignaient dans cette bouteille rendaient l'alcool plus efficace mais aussi plus désagréable et irritant... Elle commença son "repas", qui se résumait à cette miche de pain déjà un peu croquante.


Dernière édition par Heifara le Lun 23 Juil - 23:04, édité 2 fois
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Kanjou
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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMar 17 Juil - 12:46

[Juste une petite erreur que j'ai pu apercevoir, à moins que j'aie mal interprété la phrase : Swirl = Kanjou = moi, et le blessé est bien Lans, je relève ceci par rapport à la scène décrite laissant entendre que c'est mon perso qui reçoit les soins (Swirl est invincible, Swirl n'a pas besoin de soin /SBAFF/ 8D) Bref, faudra juste éditer ce point :p]


J'étais bien trop fasciné par l'illusion qui venait de me prendre pour faire attention à celui qui s'était approché de nous :

- Yo Swirl ! Ça va ? Qu'est-ce que tu fiches avec cette nana ? me lança Lans.

Tiens donc, certes j'avais pressenti que j'aurais de nouveau à faire à lui mais de là à ce que ce soit si tôt ! Je voulais répliquer mais voilà que la soigneuse qui se relevait péniblement nous invita :


- Venez avec moi... Je... Je vais manger et je pourrais m'occuper du bras.

Elle avait une jolie voix. Oui j'avais aussi pensé à la blessure de Lans quand j'avais entendu parler de cette nouvelle arrivante, mais je n'avais pas de moyen pour le contacter et je m'étais contenté d'espérer qu'il aie trouvé quelqu'un d'assez expérimenté pour s'occuper de sa plaie. Le hasard fait bien les choses. Mon premier réflexe aurait été de refuser poliment l'invitation, puis je songeai à l'état encore fragile de la jeune femme. La présence de Lans aurait pu me conforter dans l'idée qu'elle avait déjà le soutien nécessaire au trajet jusqu'à l'étal et au reste, oui ça aurait pu, s'il ne s'agissait pas de Lans justement, car ami, ennemi, médecin ou clochard, je sentais toujours la présence de l'autre encore palpable. Et j'étais moi-même intrigué par cette fille et sa ressemblance frappante. Tant pis, Soburin attendra, de toute manière s'il lui était arrivé quelque chose je l'aurais immédiatement ressenti.

Elle nous conduit donc dans son lieu de travail, une tente pas très spacieuse mais impeccablement bien rangé. Il y faisait bon, une légère brise vespérale passa dans mon échine m'accordant un frisson de bien-être. Mon regard s'attarda sur les plantes disposées dans la commode : des plantes basiques, le strict minimum. Je me demandais comment la jeune soigneuse avait pu obtenir une telle réputation avec si peu, sans doute son talent était-il exceptionnelle et surpassait toute contrainte.


- Peux-tu... Laver coupure ? Ça être pour nettoyer et empêcher infecte.

Elle me tendait un plateau sur lequel étaient posés une bouteille et un tissu. Je souris discrètement en notant l'accent et les quelques fautes dans ses paroles. Mon hypothèse s'affirmait : le gros marchand l'avait recueilli et l'asservissait à présent. Répugnant. Cela avait beau se passer tous les jours dans de nombreux lieux, je trouvais tout simplement ça répugnant. Je m'installai aux côtés de Lans, tandis que la jeune demoiselle empoignait un morceau de pain. Sage décision. Avant de commencer mon travail, elle s'occupa de Lans et lui plaça un chiffon dans la bouche. J'étais étonné par le calme de ce dernier, disons que je l'avais connu plus nerveux, comme quoi l'urgence d'une blessure peut changer le comportement des personnes les plus instables.

- Être pour ton bien, mais toi devoir montrer que tu être un homme dur ! prévint-elle.

J'avais bien entendu reconnu les plantes contenues dans la bouteille et il était en effet judicieux d'avoir placé ce chiffon pour que Lans puisse faire passer la douleur sur quelque chose compte tenu de leurs effets. L'adolescent semblait peut-être en avoir vu d'autre, il n'empêche que le stade de la désinfection d'une telle plaie était une tout autre paire de manche. Je ne tenais pas à assister au spectacle, voir les gens souffrir n'étant pas ma tasse de thé. Non pas que je ne le supportais pas, mais si je pouvais m'en passer cela ne servait à rien de rester regarder. Mais je ne pouvais pas la laisser se débrouiller seule, ce n'était pas convenable, aussi pris-je sur moi et commençais-je à traiter la plaie en suivant les instructions qu'on me donnait. Je sentais Lans qui voulait se recroqueviller sur lui-même et je m'efforçais de le maintenir fixe le temps du processus. Une fois la désinfection achevée, je regardai la soigneuse qui ne tarda pas à hocher de la tête d'un air approbateur. Ouf, j'avais pas merdé. Lui laissant le reste de l'opération, je fermai les yeux pour méditer un peu. Je commençais moi aussi à fatiguer et je n'aurais pas écarter l'idée de m'endormir ici si la disparition de Soburin ne me tracassait pas autant. D'un œil inquiet je fixai les rues de la cité par la fenêtre qui s'assombrissaient au fur et à mesure que le soleil se couchait.


*Tu me fais quoi là Soburin ?*
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Lans
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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMar 17 Juil - 13:38

A peine la fille avait-elle reprise connaissance qu'elle se redressai et marchai en ma direction.

- ''Venez avec moi... Je... Je vais manger et je pourrais m'occuper du bras.''

Moi qui croyais que ca passait innapercu... On dirait bien que non! Elle s'était relevée, n'avait même pas daigné dire son nom (Heifara, je crois, d'ailleurs...), et voilà qu'elle voulait soigner mon bras. Eh bien, j'aimais bien Heifara, c'est tout a fait le genre de fille que je fréquente. Elle ne perd pas de temps avec les petites futilitées et allait droit au but: soigner mon bras. Ainsi, elle saisi ma main et nous entraina moi et Swirl dans une tente, où elle m'allongea. J'étais pas niait, je savais que ca allait faire mal. Mais... Avec Scarlett, je ne pu m'empêcher de penser que ca aurait fait plus mal, peu importe l'intensité de la douleur.

- ''Peux-tu... Laver coupure ? Ça être pour nettoyer et empêcher infecte.''

Ca me fit sourire, son petit accent. Ca lui donnait un certain charme, il fallait l'admettre. Mais je m'abstint de mentioner que ce n'était pas un coupure... mais plus une espèce de lacération. Bah! Elle allait vite s'en rendre compte! Cependant, mon sourire laissa place au malaise alors qu'elle soulevai ma tête pour la mettre sur sa cuisse, et donc je détournai les yeux vers Swirl dans le vain effort d'avoir l'air simplement distrait. Je n'osais simplement pas la regarder dans les yeux, de peur qu'elle me prenne pour un pervers ou un truc du genre. J'ignorais si mes joues en avaient rougies, et ca m'était bien égale. J'ouvris la bouche et sans rechigner le moins du monde, je pris le chiffon dans celle-ci. Ca se confirmait: J'allais avoir très mal. Pendant ce temps, mon ami Elfe se préparait pour néttoyer la plaie. Ca, ca faisait effectivement très mal, mais je me consolais moi même en me disant que ce qui arriverait ensuite allait probablement être pire. Mais j'avais assez confiance... Swirl m'avait, sans même douter, panser cette blessure, ce soir là, avec des plantes qui selon moi étaient louches. Et je devais admettre que ca m'avait fait assez de bien!

- '' Être pour ton bien, mais toi devoir montrer que tu être un homme dur!''

- ''F'allé qu'on en finif!'' Dis-je, le chiffon déformant ma phrase

J'ai déjà dit que j'avais un orgueuil démesuré? Juste en me demandant de la jouer dur, j'allais lui en mettre plein la vue! Pas un seul gémissement! J'allais lui montrer, à quel point j'étais-... Ouch. Merde... ca fait mal. Ca fait mal! CA FAIT MAL! ÉCARTEZ CETTE SALOPERIE DE JUS DE VOMIS DE MON BRAS! Respire, respire! Et j'inspirai par le nez... expirai par le nez, aussi bruillament que ca pouvait l'être. Ca faisait un mal de chien, mais j'ai vu pire... Comme la fois où j'avais combattu cette pourriture d'Astorg! Mon bras, ce même avant bras qu'on me-... Ouch...-Qu'on me badigeone de truc de plante vert! Ouais! J'avais fait un de ces bonds, et lui m'avait entaillé l'avant bras encore plus profondément que je ne pourrai jamais gratter! Le médecin hésitait si oui ou non il devait l'amputer! Mais bon... ca s'est règlé! Ah, oui! C'est vrai, j'avais un chiffon! Swirl avait terminé de néttoyer et j'en avais oublié que j'avais un chiffon à mordre. Eh bah, ca sera pour la prochaine fois!

- ''f'est tfout?'' Dis-je, le chiffon encore dans la bouche

Dites oui! Par pitié, ca fait vraiment mal! Mais je ne me faisais aucune fausse illusion... il restait un paquet de truc à faire sur ma blessure... n'est-ce pas? Non? Je me redressai finalement, regardant Swirl et Heifara, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. Je retirai le chiffon de ma bouche.

- ''Même pas... mal.'' Dis-je, haletant

Puis mon regard s'attarda sur Swirl... qui semblait stressé, voir absent. Était-ce à propos de son renard? Il est vrai que je n'avais pas vu- ... umm... So..bu...rin?- Bref! La boule de poils, dans les environs. Lui était-il arrivé quelque chose? Je ne me retint pas pour demander à Swirl.

- ''Hé, où est passé ton renard?''

Mais à peine avais-je terminé de poser la question que je devais me recoucher... Heifara ne semblais pas en avoir terminée avec moi.


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Heifara
Heifara
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyDim 22 Juil - 13:06

Pendant que Kanjou torturait son ami avec le "jus de vomis" vert, Heifara mangeait d'une main, l'autre posée sur l'épaule du blessé pour le rassurer. Elle fut surprise de voir qu'il endurait aussi bien un tel traitement : vu la blessure, cela aurait fait tourner l'oeil à plus d'un homme apparemment plus solide que Lans.

-''f'est tfout? Même pas mal'' Annonça le blessé qui se redressait en retirant le chiffon de sa bouche.

-''Naon, je devoir soigner maintenant... Si cela te dérange pas je serais... Peu..? Heu... Moins! Moins douce que d'habitude : je suis fatiguée, si je soigner sans faire attention... Désagréments... Cela prendre moins de forces. Mais ja vu que tu être très fort, ça ira, hein?'' Répondit la jeune guérisseuse avec un sourire qui ferait fondre un glacier.

Heifara ne sut dire à quel point le regard qu'il lui rendit exprimait le désespoir. Il sembla essayer de penser à autre chose, demandant à l'autre jeune homme ou ce trouvait une personne... Ou peut être un animal? Heifara dévisagea son "sauveur" : en effet il semblait soucieux. Ils devaient parler d'un animal de compagnie : un renard? Elle ignorait à quoi pouvait ressembler ce genre d'animaux. Elle avait du en voir mais ne connaissait probablement pas le nom de cette espèce là. L'archipel ou elle était née avait une faune et flore bien différente du continent.

Elle se redressa, constatant qu'elle avait déjà reprise quelques forces avec le pain qu'elle venait d'ingurgiter. La tête ne lui tournait plus, elle devrait pouvoir au moins soigner cette "petite" blessure sans s'évanouir : en effet, même s'il ne fallait pas laisser ce bras ainsi, la blessure n'était rien comparé à ce qu'elle avait déjà du soigner par le passé... Incitant d'un geste le patient à se rallonger, elle se pencha à ses cotés pour venir doucement poser les mains sur son bras, encerclant la blessure avec son pouce et son index.


-''Etre fort, cela douloureux.'' Prévint Heifara.

Inspirant doucement, elle ferma les yeux pour rassembler son pouvoir. Elle allait le guérir au plus vite pour économiser ses forces, hélas cela voulait aussi dire que cela allait être plus douloureux pour lui, mais aussi pour elle. En effet, Heifara n'était pas encore assez talentueuse dans la maîtrise de son don pourt que son utilisation soit indolore pour elle : en soignant ainsi, c'est comme si elle se connectait directement aux nerfs de ses patients. Elle ce concentra sur la blessure... Peu à peu, elle commençait à sentir le bras du blessé, comme s'il était devenu une extension de son propre corps, rattachée à ses mains. Déjà, elle commençait à ressentir les lancements et la douleur désagréable de Lans : c'était un sentiment étrange! Puis elle s'appliqua à manipuler les chairs pour soigner le blessé : naturellement, contraindre le corps ainsi était aussi désagréable que douloureux... Elle ressentait déjà des tas de picotements... Elle s'imaginait facilement que recoudre une de ses propres blessures avec la plus grosse aiguille qu'elle avait ferait moins mal!
Le supplice ne dura que quelques minutes, mais sembla durer des heures. Elle suait abondamment à cause de l'effort intense et de la douleur, si bien que la fine robe blanche était trempée comme si elle avait couru une heure durant. La plaie était désormais refermée complètement! Au point ou elle en était, elle tenta un dernier effort pour en effacer toute traces... Il fut de trop : elle y parvint mais s'écroula sur le patient, hors d'haleine. Son corps était engourdi, elle n'arrivait même plus à bouger un pouce. Au moins était t'elle encore consciente! Elle ne put s'empêcher de baisser le regard vers la blessure, assez satisfaite d'elle malgré tout : quand Lans n'aurait plus le bras rempli de fourmillements, il pourrait l'utiliser comme avant et n'aurait même pas une cicatrice en souvenir!


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Kanjou
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMar 24 Juil - 4:58

- Hé, où est passé ton renard ?

Je ne pus réprimer un sourire en coin, comme à son habitude Lans avait fait preuve de perspicacité et n'hésitait pas à faire du rentre dedans. C'était une bonne chose, une forme particulière d'honnêteté. Je répondis en me levant de ma chaise :

- Bah, aucune idée, il a du se perdre dans la cité en voulant jouer un peu trop loin.

L'argument était absurde pour quelqu'un ayant quelques connaissances en dressage : tous les dresseurs sont connectés à leur bête et il est impossible de perdre l'autre de vue sans que celui-ci ne camoufle sa présence volontairement. Pourquoi est-ce que ce crétin d'animal ne voulait-il pas que je le retrouve ? La dernière fois ça avait été dû au choc et il m'avait fallu pas moins de trois jours pour le débusquer sous un pont endormi.

- Etre fort, cela douloureux.

La voix de la guérisseuse avait un ton plus sérieux que tout à l'heure, Lans n'était pas au bout de ses peines. Le visage crispé de la jeune femme annonçait un autre désagrément, mais quoi donc ? Je n'allais pas tarder à le savoir. Certes je n'aimais pas voir les gens souffrir, mais j'étais très curieux de voir par moi-même ce qui faisait la réputation de sa médecine. Elle ferma les yeux avant de placer ses doigts de façon à encercler la plaie et.. cette dernière commença à se refermer comme par magie ! On pouvait voir le parcours de la guérison : les quelques nerfs et muscles qui avait été endommagés, apparemment par le passé car se gratter ne suffit pas à les atteindre, se reformaient, la chair devenue noire reprenait sa couleur d'antan en se rejoignant pour fermer la plaie, le sang séché qu'il restait disparaissait. Je regardais ébahi la soigneuse, il y avait de quoi obtenir la réputation de meilleurs soins médicaux de la cité en quelques semaines.

La jeune femme était exténuée, elle avait abondamment transpiré, l'effort semblait être colossal en contrepartie des soins. Elle haletait et semblait avoir souffert de son œuvre au même titre que Lans. Quelle résistance ! Avoir fait ça toute la journée, cet homme qui se sert d'elle était encore pire que ce que j'avais imaginé ! Je refoulai ma colère car la concernée réappliquait sa main sur la plaie. À ce rythme là, elle n'allait pas tenir, mais que pouvais-je y faire ? C'était son métier et elle savait mieux que moi comment soigner entièrement la plaie de Lans.

La regardant finaliser ses soins, j'en profitai pour observer son physique plus attentivement. J'avais été frappé par la ressemblance avec Kaya tout à l'heure, mais un second coup d’œil est souvent différent du premier. Je commençai par les cheveux, choquant, même couleur, je n'avais aucun mal à y imaginer les reflets du soleil, épais également, seule différence : la longueur, les cheveux de la jeune femme descendait jusqu'au bas de son dos, de toute évidence elle n'avait pas le temps de les couper, mais cela lui allait bien. J'essayais d'imaginer Kaya les cheveux longs, non décidément c'était copie conforme. Deuxième étape : les yeux, en amande, d'un bleu-gris qui rappelait le ciel, deux autres ressemblances. Car bien que Kaya eusse eu les yeux bleus, lorsque le ciel était couvert de nuages on y voyait un beau gris apparaître. Dernier passage important : la bouche de la soigneuse n'était pas fine, non ses lèvres étaient charnues, pulpeuses aussi mais sans plus, le parfait équilibre quoi. Voilà enfin une différence que j'aurais dû remarquer : Kaya, elle, avait les lèvres fines, tout autant pulpeuses certes, mais fines. Ces trois détails physiques : cheveux, yeux, bouche, étaient ce qui définissait pour moi la beauté d'une personne, et surtout qui en disait le plus sur leur propriétaire, aussi avais-je pour habitude de ne pas m'attarder sur le reste du corps. Il n'y avait cependant pas besoin d'inspection plus poussée pour que j'eusse remarqué déjà plus tôt les formes généreuses de la demoiselle. Bah, les rondeurs servaient la beauté mais je ne comprenais pas pourquoi certains y portaient plus d'attention que les parties du corps vraiment importantes, et puis il serait irrespectueux d'examiner cette partie du corps de la jeune femme alors que ses vêtements étaient humides de transpiration et que sa robe lui collait à la peau. Je notais aussi les traits de son visage qui rappelaient la peau d'un enfant. Finalement, mon second regard sur son physique en venait à la même conclusion quoique plus nuancée : cette mystérieuse guérisseuse ressemblait énormément à Kaya, mais pas en tout point. J'écartai l'hypothèse de deux jumelles et m'efforçai d'accepter que celle que j'avais aimée n'avait pas eu un physique si unique que ça. Avec une telle diversité dans le monde, il n'était pas étonnant qu'il y ait aussi quelques uniformités.

Je reportai mon attention sur la plaie et constatai avec étonnement qu'il n'y avait plus aucune cicatrice. Son don était extraordinaire, j'avais bien sûr comme tout le monde entendu parler de ces soigneurs qui étaient capables de miracles selon les rumeurs, mais j'avais toujours cru que ce n'était que légende, et pourtant... Cependant je doutais fort que ce don puisse faire des miracles, les rumeurs exagèrent bien trop souvent et vu l'état de notre hôte, je n'avais aucun mal à imaginer que son corps cèderait avant d'avoir pu provoquer un battement cardiaque chez un mort. D'ailleurs la voilà qui s'écroulait à nouveau sur Lans qui, lui, reprenait encore son souffle.


*J'espère ne jamais avoir de plaie qui ne puisse se cicatriser toute seule* pensai-je en redressant la guérisseuse sur sa chaise.

Elle était encore consciente mais ne semblait plus pouvoir bouger. Un rapide examen de la paume sur son front m'informa de sa fièvre. Boire, manger, repos : voilà trois choses qui me guérissaient à chaque fois que je finissais dans cet état. Il y avait un reste de soupe sur une table au fond de la salle, probablement le malfrat ne l'avait-il pas laissée finir son dernier repas et l'avait précipitée auprès de ses clients. Je commençais à me demander si laisser cette jeune femme entre ses griffes ne serait pas un pêché. Puis me rappelant de la réputation perverse du dieu que je servais, je me demandai bien comment celui-ci définissait un pêché. Mais il était aussi très sérieux sur la justice après tout, et ce traitement était loin d'être juste. Je décidai d'y réfléchir après avoir remis sur pied mes deux camarades. Après avoir fait chauffer la soupe et l'avoir présentée à la jeune femme, je sortis 3 rations de lapin de mon sac et en distribuai à chacun de nous. J'avais moi aussi faim, enfin comme toujours. Je fis don de ma gourde à la soigneuse, persuadé qu'elle la ferait passer à Lans.

J'allai m'assoir sur ma chaise, quand je sentis l'aura de Soburin. Il avait finalement fini de bouder. Je le localisai à trois bons kilomètres d'ici, et soupirai avec soulagement : je ne sentais rien d'autre que sa culpabilité, aucune douleur, mon renard avait donc bien fugué et rien d'autre.


*Il faudra que je sache ce qui lui a pris*

La guérisseuse me regardait, aussi en profitai-je pour faire les présentations, un peu en retard :

- Je m'appelle Swirl, Kanjou pour les intimes, juste un elfe de 21ans sans famille ni foyer qui vagabonde à la recherche d'alchimie, aidant son prochain quand il le peut.

Je ne pus m'empêcher de faire une petite révérence comique tant la formulation de ma phrase sonnait d'un drôle de ton.

- La personne que vous avez soignée se nomme Lans, je sais pas grand chose sur lui, il est du genre discret, fis-je en désignant le concerné de la main avec un clin d’œil dans sa direction. Et vous êtes ?

Elle prononça faiblement son nom que j'eus tout juste le temps d'entendre avant de m'endormir. J'avais dépensé mes dernières forces en humour, quelle ironie quand les deux seuls à avoir fourni un effort étaient encore éveillés. Endormi ou évanoui ? La vision de cette chair noire et de l'intérieur de la plaie.. je ne serai jamais médecin ça non !

Heifara hein...


[H-RP : je m'assoupis, m'évanouis, qu'importe : pensez à me réveiller ! Je ne veux pas sauter des tours xD c'était juste pour mettre un peu d'humanité dans mon personnage, et v'oui ce n'est pas un monstre, il a besoin de faire dodo xD]
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Lans
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMar 24 Juil - 8:12

- ''Naon, je devoir soigner maintenant... Si cela te dérange pas je serais... Peu..? Heu... Moins! Moins douce que d'habitude : je suis fatiguée, si je soigner sans faire attention... Désagréments... Cela prendre moins de forces. Mais ja vu que tu être très fort, ça ira, hein?''

J'aurais très certainement paniqué et j'aurais gueulé qu'on ne m'approche pas... Si la guérisseuse aux cheveux rouges ne m'avait pas fait un de ces sourires... Je ne pu qu'hocher de la tête et me recoucher. J'ôsais tout de même espérer que ca ne soit pas si douloureux, même avec la demoiselle au bout du rouleau, Swirl qui ne semblait pas en mener large et moi qui craignait qu'on me dise un truc du genre ''Oh finalement, ca est trop grave, moi pas pouvoir guérir. AMPUTION!''... Enfin, c'est ce qu'il s'imaginait qu'elle lui disait, dans le pire des cas. Je n'avais pas trop compris la réponse de Swirl, mais j'avais compris l'essentiel: Il ne le savait pas et il le cherchait. Je me surpris moi même à souhaiter qu'il ne soit rien arrivé à sa stupide boule de poils... Moi! Il n'y aurait jamais plus malveillant que moi sur cette terre... Sauf Scarlett, biensûre. Oh non... Et j'étais repartis. Mélancolique comme jamais. Je regardai la dame, mes yeux suppliait qu'elle ne me ménage pas. Je ne voudrais pas qu'elle arrête pensant que j'allais mourir de douleur... J'étais capable d'en prendre. J'étais surtout tellement chagriné que le seul moyen de me faire reprendre mes esprits semblait être la douleur.

-''Etre fort, cela douloureux.''

Et alors qu'elle se redressait, mon coeur fit un bon alors que Swirl (si je ne le connaissait pas assez pour savoir que ce n'était pas son genre) semblait la reluquer. C'est son regard... Elle allait souffrir autant que moi, et ca se voyait. Puis... je commencai à me sentir coupable au point ou j'hésitai un moment avant de lui tendre mon bras, et d'un geste délicat, elle y posa les mains. Ce don était d'une rareté... Je ne voulais rien manquer. Je la regardai, espèrant qu'elle me dise qu'elle ne pourrait pas finalement, qu'elle s'en sentait incapable, puis voyant qu'elle semblait apte à y arriver, je regardai Swirl avec le même regard. En gros, ca voulait dire 'Si elle souffre trop, arrête la, par pitié'. Bon... Je n'aurais jamais dit le 'par pitié' à qui que ce soit, mon regard le disait à ma place. M'oui, car mon regard lui n'a pas un aussi gros orgueil que ma langue. Puis sans avertissement, le supplice commenca. Au début, ce n'était que de léger picotements, puis, ca s'est intensifié au point ou j'avais un irréprécible envie de gratter, et de continuer l'oeuvre de celui qui avait habité mon corps il y à quelques jours. Je parvint à m'en empêcher, et ca empira. Cette fois, c'était horrible, c'était une douleure que je n'allais jamais oublier. Rien à voir avec la petite coupure que cet Astorg m'avais fait, quelques mois de cela, ca, c'était insuportable. Et sans dire un mot, je commencai à me crisper de partout, empoignant, non, griffant le lit, en y rentrant mes ongles trop profondément, comme je l'avais fait avec mon bras. Ma respiration était haletante, mais on aurait dit que je me faisais un devoir de ne pas ouvrir ma bouge, on pouvait donc m'entendre respirer bruillament par le nez alors que je sentais mes chairs de déplacer sur mon bras, le peu d'hémoragie qui restait se refermant et les muscles revenire comme ils étaient. C'était horrible. Puis, je risquai un regard vers elle... et j'en eu envi de pleurer, pour elle. Elle semblait tellement souffrir, la moindre goûte de sueur qui perlait sur son front était pour moi une claque au visage: Je lui faisais mal, en ayant mal. Je ne pouvais pas me pardonner ça.

Une fois terminé, elle s'effondra sur moi, sa tête reposant sur mon torse qui gonflait... dégonflait... gonflait, dégonflait. Swirl la redressa et je l'en remercia d'un hochement de tête. Pour l'instant j'avais besoin du plus d'air possible. Je respirais très rapidement, et je pu finalement me redresser à mon tour. Ma tête tournait horriblement, mais avec l'aide de l'elfe, je pu me tenir debout. J'étais à deux doigts de tout renvoyer, et je me concentrait à être bien alete si jamais je sentait le tout remonter. Il revint avec des rations de lapin, et je n'en fit mysterieusement qu'une bouchée, moi qui pensait ne rien pouvoir garder une seconde plus tôt. Je le remerciai entre deux bouchées.


- ''Je m'appelle Swirl, Kanjou pour les intimes, juste un elfe de 21 ans sans famille ni foyer qui vagabonde à la recherche d'alchimie, aidant son prochain quand il le peut.''

C'était donc Kanjou... Pas Kanji. Il avait toujours raison, lui, ce qui me donna envi de gueuler. Pourquoi n'avait-il jamais tors? Plus ça allait, plus il semblait plus fort, plus intélligent, plus rusé, plus arrogant, plus méchant et plus... tout que moi! Oui, je sais... Il est ce que je devrais être sans Scarlett, mais jamais je ne serai comme lui. Je ne me voyais pas dutout en lui. La révérence de Kanjou me fit sourire, encore le sens de l'humour? C'est tant mieux, j'avais envi de me marrer et de changer le mal de place.

- '' La personne que vous avez soignée se nomme Lans, je sais pas grand chose sur lui, il est du genre discret.''

Je souris alors qu'il m'adressa un clin d'oeil. Je pouvais donc vraiment lui faire confiance! J'avais finalement trouvé un ami qui n'en saurait jamais trop... Enfin, j'ôsais espérer. Elle marmonna son nom si faiblement que je n'entendit rien, heureusement monsieur parfait me repris.

*Heifara. C'est Heifara.*

Heifara... J'aimais bien, ce nom. C'était spécial, féminin mais sans être trop délicat, en gros, ca inspirait confiance. Oh! Mais que vois-je? Mon ami c'était assoupis. Ce qui était en fait surprenant, c'était que je ne sois pas surpris. Ce n'était pas lui le guérisseur, et pourtant il semblait tellement exténué... Peut-être avait-il recherché son renard longtemps sans dormir? Qui sais!

- ''E-Eh!'' Je le secouai légèrement... Rien. Bon... ''Bordeeeeel....'' Dis-je en soupirant

Je me rassis sur le lit, et regardai Heifara. Bon, il fallait l'avouer, elle était mignone, et sans vouloir donner l'impression que je la reluquait, je détournai le regard.

- ''C-C'est... Assez impressionant, ton don! Merci encore... Je... Je te suis vraiment reconnaissant.'' Dis-je avec un sourire

Bon... Qu'allait-il se passer maintenant? Est-ce que le gros porc allait revenir dans la tente pour nous la piquer? Qu'il essaie... Je la voyais comme une amie, maintenant, au même titre que Kanjou.



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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMar 24 Juil - 12:25

Matias était mécontent de la tournure qu'avait prise les évènements : il venait de passer près d'un quart d'heure à s'expliquer dans la ruelle voisine avec deux "clients" mécontents. Il avait l'impression d'avoir affaire à des drogués en manque! Cette pensée l'amusa car elle lui semblait adaptée : ses personnes avaient "besoin" de soins, comme les misérables qui en arrivent à se droguer ont "besoin" de leur dose.
Il revenait à la tente qui semblait occupée par plusieurs personnes. Des voleurs? Non, il reconnu la voix de sa "protégée" : son Cydien hésitant était aisément reconnaissable. Il dressa l'oreille et reconnu la voix de la personne qui venait de lui gâcher sa fin de journée! Coup de bol, il était en train de se présenter. Swirl, hein?


-''C-C'est... Assez impressionant, ton don! Merci encore... Je... Je te suis vraiment reconnaissant.''

Il semblerait que Lans ait croisé les pensées de Matias Col, car c'est justement cet instant précis que ce dernier choisi pour débouler dans la tente. Le "gros porc" analysa brièvement la situation : le fameux "Swirl" était en train de se réveiller, peut être un malaise? Intéressant! Col reconnu immédiatement Lans comme étant le patient au bras amoché... Qui devait avoir bénéficié des miracles d'Heifara, la blessure ayant disparue. Les deux hommes ne semblaient apparement pas en état de la ramener : la situation n'était peut être pas si mauvaise que cela, le Cydien s'autorisa un sourire presque infect tant il était empreint de malice.

-"Alors, Heifara?! Tu fais du rabiot désormais?! Je croyais pourtant t'avoir dit que tu ne devais pas prendre de clients sans mon accord!" Réprimenda t'il séchement la jeune femme. Après quoi il s'adressa à Lans, commençant à débiter ses paroles empestant la fourberie, la manipulation et le mensonge : "Désolé mon p'tit gars, mais n'espère pas que cela sera gratuit parce que je n'étais pas par là pour superviser! Je vois que ma chère soigneuse est épuisée! Cela va te coûter cher, très cher : à cause de toi, Heifara va mettre des jours pour se rétablir totalement! Tu imagines toutes les pertes que cela causer à mon affaire? Cela te coûtera deux cents Talents, ni plus, ni moins! Bien sûr, tu pourras en payer une partie en travaillant pour moi, si tu n'as pas tout l'argent..."

Matias demandait une somme exorbitante. Pour un soin aussi simple il demandait le prix d'un cheval, une somme qu'aucun médecin n'aurait osé réclamer pour une opération bien plus grave. Le truand espérait faire culpabiliser le jeune homme qui ne pourrait assurément pas payer... S'il s'y prenait bien, il allait le faire raquer et travailler pour lui jusqu'à ce qu'il soit aussi épuisé que la Nùa! Il avait peut être gagné là un assistant "gratuit", qui allait en plus lui débourser le peu de Talents qu'il avait.
Le Cydien adressa un regard à Heifara, qui avait baissée les yeux en signe de soumission. Elle n'osait plus bouger, rien dire, comme si bouger plus qu'un cil serait synonyme d'une sanction douloureuse : il n'en attendait pas moins d'une ancienne esclave... Il n'aurait peut être même plus besoin de recourir à cette fausse douceur et bienveillance qu'il utilisait pour la manipuler : pour elle, il ne devait guère y avoir de différences entre son "maître" esclavagiste et un "patron" pour lequel elle serait "redevable", même s'il ne faisait qu'abuser d'elle!

L'empêcheur de tourner en rond ne semblait pas se réveiller, en tout cas pas assez vite à son goût. Posant ses mains grasses sur les épaules du jeune homme, il secoua ensuite Swirl et lui colla une gifle. Cet imbécile devait probablement être malade aussi... L'escroc n'allait pas une seconde imaginer qu'il était en fait sensible au point de s'effondrer après avoir seulement regardé l'opération... Dés que Kanjou parut capable de comprendre ce qu'il lui arrivait il vociféra :


-"Et toi, tu comptes t'en tirer comme cela? T'avais besoin d'elle aussi, hein? Tu faisais le malin mais t'es tout faiblard! Tu paieras aussi, Heifara va s'occuper de ton cas! T'as voulu faire déguerpir tout le monde pour être soigné, avoues! Je vais être généreux, tu le seras, mais pour trois fois le prix!"

Le marchand se redressa, ricanant, puis son regard s'attarda sur les courbes de la jeune Nùa. En la voyant ainsi, le regard baissé, docile comme un chien que son maître menace de battre, lui venait des tas d'idées pour améliorer ses revenus. Il se retourna, se dirigeant vers la sortie de la tente en débitant des paroles autant, voire plus dégoûtantes que toutes celles qu'il venait de prononcer jusqu'alors :

-"On en reparle demain matin! Tâchez d'avoir les Talents, j'ai des "relations" fort utiles pour les mauvais payeurs... Et tant qu'a faire, vous allez me trouver un endroit potable pour que ma protégée puisse dormir! Et n'oubliez pas de me la bourrer de bouffe jusqu'à plus faim! Par contre, je vous préviens : si j'apprends que vous l'avez bourrée avec "autre chose", cela ne sera pas gratis!"


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Kanjou
Kanjou
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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMer 25 Juil - 14:38

- E-Eh ! entendis-je au loin comme si la voix venait d'une autre planète.

Je sentais mon corps se balancer sans pour autant être capable d'ouvrir les yeux. C'était comme si je savais que j'étais assoupi mais que mon corps était enchaîné et que tous mes muscles sans exception paralysés.


*Rêve lucide* pensai-je aussitôt.

J'avais entendu parler de ce phénomène au cours duquel on s'endormait en ayant toujours conscience de ce qui se tramait dans le monde réel, en entendant les bruits, ressentant les mouvements, mais en ne voyant rien d'autre que la libre interprétation de notre esprit. Ici je voyais une balançoire, la voix de Lans que j'avais reconnu soupira :


- Bordeeeeel....

Le balancement cessa, silence à présent. La balançoire se transformait en forêt, j'aperçus ma famille de renards qui courait en glapissant joyeusement, les renardeaux étaient devenus forts et soudain.. tout se figea. Un frisson me parcourut la nuque : mauvais pressentiment. Un bruit de porte qui claque. Qui ?

- Alors, Heifara ?! Tu fais du rabiot désormais ?! Je croyais pourtant t'avoir dit que tu ne devais pas prendre de clients sans mon accord ! Désolé mon p'tit gars, mais n'espère pas que cela sera gratuit parce que je n'étais pas par là pour superviser ! Je vois que ma chère soigneuse est épuisée ! Cela va te coûter cher, très cher : à cause de toi, Heifara va mettre des jours pour se rétablir totalement ! Tu imagines toutes les pertes que cela causera à mon affaire ? Cela te coûtera deux cents Talents, ni plus, ni moins ! Bien sûr, tu pourras en payer une partie en travaillant pour moi, si tu n'as pas tout l'argent...

Cet espèce de... Ainsi, il avait au moins commencé à s'inquiéter pour Heifara puisqu'il était revenu. Non, non... Il s'inquiétait pour son commerce et pas pour la jeune femme. Et il osait encore la réprimander et s'en prendre à mon ami ! La colère prenait le dessus et le paysage de la forêt commençait à se brouiller. Il fallait que je me réveille.

On me secouait, et soudain une décharge. J'ouvris les yeux brusquement, les picotements sur ma joue me firent comprendre que l'homme m'avait giflé. En quelques secondes j'analysais la situation : Heifara avait la tête baissée ce qui devait sûrement donner de l'assurance au gros bonhomme qui se permettait également d'engueuler Lans pas totalement remis de son opération. Il m'avait alors reconnu et profitant de mon assoupissement avait eu recours à la force. Très bien, il était temps de mettre les points sur les i. J'effaçais l'image de Kaya dans mon esprit qui voulait à nouveau bloquer ma colère et la remplaça par une image assez ressemblante : celle d'Heifara baissant la tête d'un air soumis. Dicton n°1 : Ne jamais laisser quelqu'un dans le besoin sans aide.


- Et toi, tu comptes t'en tirer comme cela ? T'avais besoin d'elle aussi, hein ? Tu faisais le malin mais t'es tout faiblard ! Tu paieras aussi, Heifara va s'occuper de ton cas ! T'as voulu faire déguerpir tout le monde pour être soigné, avoue ! Je vais être généreux, tu le seras, mais pour trois fois le prix !

Besoin de soin, moi ? Si seulement ce gros lard savait ce que j'avais traversé et comment j'avais survécu toutes ces années dans la forêt, sans cesse attaqué par des animaux, jour, nuit, dès que mon bras sortait un peu trop de la tanière. Si j'avais besoin d'Heifara ? J'avais besoin d'aider les autres, besoin de contact, besoin de tout sauf des importuns. En outre oui j'avais besoin d'Heifara tout comme j'avais besoin de Lans, de gens de confiance, de personne à qui donner de l'amitié, de l'amour ou encore de la simple charité. Mais je n'avais pas besoin de donner de la pitié ou de la tolérance à un escroc.

Le commerçant s'était relevé et semblait penser à un commerce encore plus immonde tout en regardant la robe d'Heifara moulant ses formes à cause de la transpiration, un sourire malsain apparut sur son visage.


*N'y pense même pas* sifflai-je pour moi-même.

- On en reparle demain matin ! Tâchez d'avoir les Talents, j'ai des "relations" fort utiles pour les mauvais payeurs... Et tant qu'a faire, vous allez me trouver un endroit potable pour que ma protégée puisse dormir ! Et n'oubliez pas de me la bourrer de bouffe jusqu'à plus faim ! Par contre, je vous préviens : si j'apprends que vous l'avez bourrée avec "autre chose", cela ne sera pas gratis ! lança-t-il en s'éloignant en direction de la sortie.

Une sensation familière m'informa d'une bonne nouvelle : si ce gros tas pensait s'en sortir comme ça, c'était raté, et vu ce qui l'attendait à la sortie, il valait mieux pour lui ne pas présenter de résistance sans quoi la plaie de Lans ne sera que vulgaire coupure en comparaison à ses blessures.


- Vous nous quittez déjà ? Qu'est-ce qui vous éloigne, la honte ? demandai-je d'un ton provocateur. La honte de traiter ainsi cette pauvre jeune femme à peine eussiez-vous mis un pied dans cette tente ? La honte de gifler un jeune homme assoupis sans qu'il ne puisse dire mot ? La honte de vouloir profiter encore d'un patient malgré le fait que je vous eusse prévenu tantôt ? Non vous n'êtes pas du genre à avoir honte de ça n'est-ce pas gros sac ?

L'insulte avait pour but de l'empêcher de partir, si je pouvais corriger moi-même ce truand plutôt que d'avoir à ramasser les morceaux en le laissant sortir c'était mieux. Mon ami Anarel pourrait certes étouffer l'affaire mais je ne voulais pas avoir de dette envers lui et je ne tenais pas à rendre invalide le malfrat. Non, c'était un coup psychologique qu'il méritait, une force capable de souffler toute volonté de profiter des autres : la peur, voilà ce qui allait être ma vengeance.

- Comment m'as-tu appelé ?! hurla-t-il en refermant la porte et en se tournant vers moi. Comment oses-tu ?! Je vais te corriger mon garç-..

-Qu'on me frappe ça m'est égal. Vous pouvez me tabasser si ça vous chante, ce n'est pas vous qui allez me faire le moindre mal, me moquai-je. Vous ne semblez pas retenir les leçons, peut-être que vous peinez à comprendre votre propre langue ? Mais j'ai quelque chose qui n'a pas besoin de paroles pour être compris par tous les peuples de cette terre.

À ces mots, j'empoignai d'un mouvement rapide Screw et mis la lame émoussée sous le menton du commerçant. Un imbécile pareil ne remarquerait même pas l'inefficacité de l'arme.

- Vous voulez des Talents, toujours plus de Talents ? dis-je la voix rendue sourde par la rage, tandis qu'il regardait les yeux exorbités ma lame. Il se trouve que j'ai de l'argent, je suis fleuriste voyez-vous, cette cité est le paradis pour mon commerce. Aussi, je vais payé les 200 Talents que vous demandez à mon ami, comme ça il reste en dehors de cette histoire et vous n'avez plus rien contre lui n'est-ce pas ?

L'homme hocha doucement la tête tout en continuant de fixer l'arme.

- Pour ce qui est de mon payement par contre... Je ne crois pas vous devoir quoique ce soit, non. Il me semble que c'est vous qui en devez le plus aux habitants : des explications quant à votre escroquerie et des excuses, les plus plates possibles. Et surtout c'est vous qui devez quelque chose à Heifara : du respect, de l'attention, et tout ce dont une jeune femme a besoin et qu'un véritable gentleman puisse lui offrir. Car voyez-vous, si je supporte parfaitement qu'on exerce n'importe quelle immondice à mon égard, il y a trois choses qui peuvent me mettre en dehors de moi : qu'on insulte la mémoire de ma défunte Kaya, qu'on s'en prenne à mes amis humains ou animaux, et par dessus tout que l'on profite d'une femme de la façon la plus ignoble qui soit.

Ma lame tremblait sous la colère, et j'avais plaqué le marchand contre la porte sans même m'en rendre compte. Ce dernier menaçait de s'évanouir de peur, aussi en un sourire qui se voulait menaçant j'entamais l'ultime étape de mon œuvre : ce qui allait faire grimper sa peur au paroxysme. J'ouvris la porte d'un coup de pied, et un grognement se fit alors entendre. Je tournai le scélérat face à un Soburin hors de lui, montrant les crocs, le regard transperçant. En effet, Soburin et moi étions connectés, et il ressentait ma colère au même titre que moi. Il ne fallait qu'un mauvais geste de la part du gros marchand pour que ses articulations soient broyées. J'écartais ma lame de son cou, le laissant contempler par lui-même la situation désespérée dans laquelle il s'était fourré, et je repris d'un ton plus calme :

- Maintenant à vous de choisir : soit vous acceptez mon argent, laissez ainsi mon ami tranquille, et arrêtez de profiter de vos clients (et je veillerai au grain), soit vous refusez, continuez vos actions malsaines et... rentrez chez vous en rampant.

Bien sûr ce n'était pas vraiment un choix, et le bonhomme ne tarda pas à accepter ma première offre. Puis une idée me vint : il avait proposé de travailler pour lui afin de rembourser notre dette hein ? Je me tournai vers Heifara qui semblait entrevoir la correction qu'elle allait recevoir après un tel épisode, bien qu'elle parût aussi satisfaite du fait que même l'escroc pouvait être corrigé par quelqu'un. Hors de question de la mettre en mauvaise situation. Je regardai le commerçant et intimai à Soburin de s'assoir.

- Une dernière chose : je vous achète votre guérisseuse.

L'homme me regarda avec des yeux ronds, Lans était resté bouche bée, et Heifara avait relevé la tête en paraissant se demander si elle avait bien entendu. Évidemment, je ne comptais pas vraiment acheter la demoiselle, je n'avais pas le sou pour de toute façon, et traiter les humains comme de la marchandise ne faisait pas partie de mes principes. J'avais seulement parlé un langage que le commerçant connaissait. Ce dernier commençait à ouvrir la bouche pour protester aussi le coupai-je en levant la main :

- Pas la peine de me sortir l'un de vos prix hors de fortune. Cette requête est plus une condition à votre retour chez vous en un seul morceau qu'une réelle demande. Vous n'y serez cependant pas perdant uniquement, contrairement à vous je sais donner des contreparties. Laissez-moi travailler pour votre compte, je suis fleuriste souvenez-vous, aussi je m'engage à vous envoyer 80% de mes revenus jusqu'à ce que la somme de 1000 Talents soit atteinte, ce qui devrait prendre un peu plus d'un an, à la condition que vous laissiez cette jeune femme en paix.

L'homme avait cillé à l'entente de la menace, mais son mécontentement ne voulait pas quitter son visage. Du moins, jusqu'à ce qu'il entende le mot "Talents" ainsi que la somme vertigineuse qui le précédait. Un rictus étira ses traits quand je lui annonçai le temps nécessaire au payement de cette somme, mais il l'effaça rapidement en se rappelant qu'il n'était pas en position de force. Finalement il hocha la tête d'un air entendu.

- D-D'accord gamin, ça me paraît honnête, mais je te préviens : si jamais tu.. commença-t-il, puis en baissant le ton : si jamais tu ne m'envoies pas l'argent quotidiennement, je saurai te retrouver, j'ai des amis puissants que ton renard n'intimidera pas.

Le fameux récit des amis hauts placés, quelle bonne blague. De toute façon je n'avais pas l'intention de me rabaisser à son niveau en l'escroquant. Après l'avoir assuré que ce sera fait, je lui fis signe de rentrer chez lui, avant qu'il ne disparaisse complètement je lui lançai tout de même :

- Si vous faîtes preuve d'honneur dès à présent dans votre commerce, je m'arrangerai pour vous trouver un acolyte bénéfique, mais souvenez-vous qu'en cas contraire je ne serai pas loin.

Cet homme avait voulu jouer avec le feu, mais il avait trouvé la mauvaise personne, ou plutôt la bonne en fait. Car c'était ainsi que je servais le monde, en rendant les gens meilleurs, et pour tenir tête à la corruption sous son visage le plus malsain, la peur était la plus efficace de toutes mes armes. Ne pas l'utiliser à des fins malhonnêtes, voilà ce à quoi il fallait faire attention. Cette soirée n'aura pas été vaine, mon ami Lans avait été soigné, Heifara était libre de ne plus s'exténuer chaque jour, et j'avais en plus d'une nouvelle alliée renforcé mes liens avec Lans. Ma pauvreté soudaine faisait pâle figure face à cela. Je n'avais plus que 17 Talents, mais les regards que me lançaient Lans et Heifara valaient leur pesant d'or.

- D-Désolé de vous avoir montré un tel spectacle, fis-je gêné en faisant tourner une mèche autour de mon index.

J'étais calme à présent, serein. Tout s'était passé en une poignée de minutes, mais j'avais l'impression d'avoir tenu tête à mes pulsions pendant des heures. C'est vrai, autrefois j'étais impulsif, mais c'était avant de rencontrer Kaya, et en regardant Heifara à cet instant, je ne pus que me convaincre que j'avais fait le bon choix, car tuer ce malfrat n'aurait pas apporter de libération, seulement de l'horreur, des accusations, et finalement elle aurait été harcelée en tant que témoin n°1 pour finalement être contrainte de témoigner contre moi. J'étais persuadé que je ne verrai plus les clients du gros bonhomme apporter eux-mêmes leurs plantes, et je n'étais pas vraiment rancunier, un jour je lui reparlerai, et j'espérais que ce jour accueillera une ambiance plus chaleureuse. On pouvait changer les gens, ce monde pouvait être sauvé de toute guerre, j'en étais certain, et je voulais le prouver aux différents peuples. Jamais tel dessein ne m'était venu à l'esprit, un autre but s'ajoutait à ma quête d'alchimie.

On était tous épuisés à l'extrême. Je pris conscience soudain que j'avais pris la responsabilité de prendre soin d'Heifara.


- Hum.. Je ne désirais pas véritablement t'acheter hein. Tu es libre maintenant, fais ce qui te semble bon, je suis pas du genre à forcer les gens à me suivre contre leur gré dans mon voyage.

Je devais avoir l'air idiot car elle commençait à rire, mais ça m'était égal aussi laissais-je éclater un rire franc, bientôt rejoint par Lans.

Cette tente avait été la tente des supplices, mais à présent je la voyais comme la tente où tout a commencé : "La Tente de l'Amitié".


[H-RP : Oui... je sais... c'est long :p j'aime bien ma dernière phrase : tellement cucu xD m'enfin bon enjoy ! Et désolé Lans d'avoir corrigé le gaillaird tout seul dans mon récit, en fait vu que t'es pas trop en état je me suis pas posé beaucoup de questions, mais libre à toi de rajouter une menace supplémentaire pour acculer encore plus le gros lard x)]
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Lans
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyMer 25 Juil - 21:37

- ''Alors, Heifara ?! Tu fais du rabiot désormais ?! Je croyais pourtant t'avoir dit que tu ne devais pas prendre de clients sans mon accord ! Désolé mon p'tit gars, mais n'espère pas que cela sera gratuit parce que je n'étais pas par là pour superviser ! Je vois que ma chère soigneuse est épuisée ! Cela va te coûter cher, très cher : à cause de toi, Heifara va mettre des jours pour se rétablir totalement ! Tu imagines toutes les pertes que cela causera à mon affaire ? Cela te coûtera deux cents Talents, ni plus, ni moins ! Bien sûr, tu pourras en payer une partie en travaillant pour moi, si tu n'as pas tout l'argent...''

*Tu sais ce qu'il te reste à faire, j'imagine.*

Cette fois, c'était dans ma nature, ça. Je n'étais pas aussi radical que lui, je n'étais peut-être pas aussi sadique, mais j'étais très certainement aussi réaliste et... Monstrueux, que celui qui résidait en moi. Pourquoi le nier? J'allais faire la peau à ce gros porc, et j'allais le saigner comme un gros porc. Je n'avais pas encore empoigné le manche de ma lame. Ca augurait encore plus mal pour lui, car les deux seules autre armes qui me restaient étaient une boule de feu à lui lancer entre les deux orbites... Et un anaconda pendu à son cou. C'en était presque marrant! Si il croyait pouvoir faire chanter un disciple d'Azael... Puis, j'y songeai à deux fois. C'était contre lui que Swirl avait une dent, c'était évident! De la manière donc il essayait de réduire à néant le busyness du gros paquet, il ne devait certainement pas tenir à coeur les traîtements qu'il infligeait à Heifara! Et moi non plus, puisqu'elle était maintenant mon amie.

Je réfléchissait à la manière dont j'allais le tuer quand... Il s'en prit à Swirl. Oh... Il à pas fait ca? Il à... GIFFLÉ Kanjou? Maintenant, mes pensées devenaient claires et limpides: J'allais faire rotire ce gros gigot, et j'allais aimer ça. Paf! En un bon, j'étais debout, ma main semblait... S'enflammer, mais plus que d'habitude, avec plus de... force. Je regardai Heifara: Elle n'ôsait même pas lever les yeux... J'étais prêt à parier que c'était elle, qui intensifiait mes flammes. Mon ami l'elfe?... Hmm pas trop sûre de son état actuel, mais une chose était certaine: il n'allait pas en rester là, c'était sûr. Cette fois-ci, la boule de feu qui se formait dans ma main écartait tout doute, je maitrisait le feu, et j'allais l'utiliser contre lui.

- ''Et toi, tu comptes t'en tirer comme cela ? T'avais besoin d'elle aussi, hein ? Tu faisais le malin mais t'es tout faiblard ! Tu paieras aussi, Heifara va s'occuper de ton cas ! T'as voulu faire déguerpir tout le monde pour être soigné, avoue ! Je vais être généreux, tu le seras, mais pour trois fois le prix!''

La boule de feu doubla de grosseur, ce qui faillit attirer l'attention d'Heifara et de Swirl... Je dis bien failli, car je l'atténuai immédiatement en une simple flamèche. Je ne voulais pas qu'ils voient ça, et j'ignorais pourquoi. Mon regard resta fixé sur Swirl alors que l'autre porcinet blalatait des menaces, puis se tournant pour s'en aller, mon ami se leva, et lança des mots qui auraient pu assomer si ils avaient un réel poid. Une grosse phrase pour un gros lard! Sacré Kanjou!

- ''Vous nous quittez déjà? Qu'est-ce qui vous éloigne, la honte? La honte de traiter ainsi cette pauvre jeune femme à peine eussiez-vous mis un pied dans cette tente ? La honte de gifler un jeune homme assoupis sans qu'il ne puisse dire mot ? La honte de vouloir profiter encore d'un patient malgré le fait que je vous eusse prévenu tantôt? Non vous n'êtes pas du genre à avoir honte de ça n'est-ce pas gros sac?''

- ''.... Ouais!'' Lancai-je, simplement pour... Ponctuer ce que Kanjou venait de lancer

J'avais l'air ridicule, mais j'aurais eu encore plus l'air idiot si j'avais voulu en mettre plus épais que mon ami elfe, pusique le gros sac s'était retourné. De toute façon, je n'avais pas assez de patience pour en venir à une engueulade durable. Par contre, si je n'étais pas moi même, l'autre s'aurait fait un plaisir d'en sortir assez pour non seulement faire pleurer l'autre monsieur, mais aurait probablement mis Kanjou mal à l'aise par sa simple vulgarité. Vous savez, ces ton béliqueux et mieleux, avec une couche épaisse mais pourtant si transparente et claire de sarcasme? L'autre était le maître dans cet art, pas moi. Moi, je ponctuais les dires des gens, et ça me suffisait.


- '' Comment m'as-tu appelé?! vais te corriger mon garç-..''

Je levai mon bras, la boule de feu doublant en grosseur une seconde fois. Mais d'où vient cette puissance, nom d'azael?! J'avais les yeux grand ouverts, avec un regard des plus... parlant. L'homme ce tut immediatement et laissa mon ami, qui (puisque j'étais dos à lui) n'en vit rien... Mais l'escroc, lui, j'étais près à parier qu'il venait de faire dans ses pantalons. J'adorais faire peur!

- ''Qu'on me frappe ça m'est égal. Vous pouvez me tabasser si ça vous chante, ce n'est pas vous qui allez me faire le moindre mal. Vous ne semblez pas retenir les leçons, peut-être que vous peinez à comprendre votre propre langue ? Mais j'ai quelque chose qui n'a pas besoin de paroles pour être compris par tous les peuples de cette terre.''

Et ce quelque chose était la langue que je parlait courament: la violence. Encore une fois, je ressenti le devoir de ponctuer Swirl.

- ''..... Ouais!''

Et là, Kanjou sortit sa lame, qui était affreusement émoussée, je le voyais d'ici! Mais le gros gigot, lui, ne semblait pas s'en rendre compte, et ses petits yeux ronds comme des billes étaient vérouillés sur celle-ci, qui se tenait sous son quatrième menton.

- ''Vous voulez des Talents, toujours plus de Talents ? Il se trouve que j'ai de l'argent, je suis fleuriste voyez-vous, cette cité est le paradis pour mon commerce. Aussi, je vais payé les 200 Talents que vous demandez à mon ami, comme ça il reste en dehors de cette histoire et vous n'avez plus rien contre lui n'est-ce pas ?''

Kanjou?! Qu'est-ce que tu fou, nom d'Azael?! Je n'ai pas besoin d'aide, et de toute façon, j'allais lui faire sa peaux, à ce gros tas, alors pourquoi le paierais-tu? Et là, j'eu une illumination: Qu'il paie, si il le voulait. J'avais encore sa carte, et je savais où il vivait... Je n'avais qu'à m'arrêter là-bas et lui redonner les 200 Talents! L'obèse? Ce soir, il rejoindrait mon maître dans les lymbes, paiement ou pas. De toute façon, si Swirl ne prenait pas sous son aile la demoiselle, je l'aurais fait. Oui bon... Elle était son meilleur garde avec l'elfe qu'avec moi, mais... N'y pensons pas! Je ne répondit donc rien.

- ''Pour ce qui est de mon payement par contre... Je ne crois pas vous devoir quoique ce soit, non. Il me semble que c'est vous qui en devez le plus aux habitants : des explications quant à votre escroquerie et des excuses, les plus plates possibles. Et surtout c'est vous qui devez quelque chose à Heifara : du respect, de l'attention, et tout ce dont une jeune femme a besoin et qu'un véritable gentleman puisse lui offrir. Car voyez-vous, si je supporte parfaitement qu'on exerce n'importe quelle immondice à mon égard, il y a trois choses qui peuvent me mettre en dehors de moi : qu'on insulte la mémoire de ma défunte Kaya, qu'on s'en prenne à mes amis humains ou animaux, et par dessus tout que l'on profite d'une femme de la façon la plus ignoble qui soit.''

- ''Ouais!'' Approuvais-je une troisième fois

Et pourtant, je n'approuvais pas tant que ça. Swirl semblait faire la leçon à un gros fumier qui n'allait jamais changer, jamais, et pourtant, il semblait croire que son discours changerait quelque chose. Si les menaces de l'escroc avaient ne serait-ce qu'un fond de vérité, il n'y avait aucune autre alternative: il devait mourir, ou Kanjou était dans de beaux draps. Et parler aussi ouvertement de ses faiblesses... Qu'est-ce qui lui prennait?! Ça allait à l'encontre de tout ce qu'on m'avais appris (à coup de poings, de giffles et de... bref), ce que Scarlett m'avait appris! Il ne faut jamais dévoiler ses faiblesses, car il y aura toujours plus fourbe que toi pour les exploiter. Toujours. Et là, Swirl exposait toutes choses qui était susceptibles de le faire craquer, sans apparentes raisons. Je pouvais bien croire qu'il était naïf, mais pas à ce point!


Au moins, je devais admettre que mon ami avait de quoi faire peur. En le plaquant contre le mûr, puis en ouvrant la porte, il l'exposait à son renard qui ne semblait pas content du tout. Et voilà, il se confirmait ce qu'il avait probablement déja: une ouverture à toutes grosses négotiations.

- ''Maintenant à vous de choisir : soit vous acceptez mon argent, laissez ainsi mon ami tranquille, et arrêtez de profiter de vos clients (et je veillerai au grain), soit vous refusez, continuez vos actions malsaines et... rentrez chez vous en rampant.''

En rampant? Si Kanjou avait la bonté de le garder en vie, pas moi. L'autre accepta sans hésitation, et c'est là que je trouvai mon ami elfe... Trop gentil. Pourquoi un MARCHÉ? Il aurait très bien pu, avec les moyens de pressions qu'il avait, faire oublier toutes dettes à cette grosse crevette, sans qu'il ait à rembourser quoique ce soit en retour!

- ''Une dernière chose : je vous achète votre guérisseuse.''

Ah! Je vois! Pas bête, le blondinet, pas bête du tout! Je regardai la scène avec un sourire des plus... charognards. Oui, je qualifierait ça de charognard, car je me réjouissait du malheur des autres, et de la tournure des évenements. Oui, j'en restait bouche-bé, avec un sourire amusé aux lèvres.

- ''Pas la peine de me sortir l'un de vos prix hors de fortune. Cette requête est plus une condition à votre retour chez vous en un seul morceau qu'une réelle demande. Vous n'y serez cependant pas perdant uniquement, contrairement à vous je sais donner des contreparties. Laissez-moi travailler pour votre compte, je suis fleuriste souvenez-vous, aussi je m'engage à vous envoyer 80% de mes revenus jusqu'à ce que la somme de 1000 Talents soit atteinte, ce qui devrait prendre un peu plus d'un an, à la condition que vous laissiez cette jeune femme en paix.''

Swirl était fauché, et il s'endettait encore plus. À croire qu'il savait que j'allais tuer le bonhomme après! Quoi qu'il en soit, je sourit encore plus.

- '' D-D'accord gamin, ça me paraît honnête, mais je te préviens : si jamais tu....... si jamais tu ne m'envoies pas l'argent quotidiennement, je saurai te retrouver, j'ai des amis puissants que ton renard n'intimidera pas.''

Les belles menaces! Quoi de mieux pour solidifier une entente! Mon regard s'attarda sur la guérisseuse. J'étais content pour elle. Elle méritait mieux que ça, et... J'étais content que ça soit Swirl qui l'ait achetée. Parceque je savais qu'il n'y avait pas plus fiable et protecteur dans cette ville que mon ami elfe... C'était mieux que moi. Merci, Kanjou.

- ''Si vous faîtes preuve d'honneur dès à présent dans votre commerce, je m'arrangerai pour vous trouver un acolyte bénéfique, mais souvenez-vous qu'en cas contraire je ne serai pas loin.''

Et voilà! C'était marché conclut, on dirait bien!

* C'était ennuyeux.*

Oui bon, j'allais comme prévu m'occuper du gros attardé, mais ca pouvait attendre! Pour l'instant, je décochai à mon ami un sourire franc et amical, comme de celui que j'avais affiché ce soir là, pendant ma longue confidence. Je ne m'étais pas trompé, seul un ami pouvait faire cela pour moi. Scarlett, certe, l'aurait fait, mais elle... C'est different.

- ''Hum.. Je ne désirais pas véritablement t'acheter hein. Tu es libre maintenant, fais ce qui te semble bon, je suis pas du genre à forcer les gens à me suivre contre leur gré dans mon voyage.''

La gentillesse à son extrème hein? Je ne me retint pas une belle roulade d'yeux qui se termina sur la fenêtre... Je voyais le fumier partir dans une rue vers le nord. Parfais, je n'avais qu'a chercher un peu et j'allais le retrouver en moins de deux. Il ne paierait rien pour attendre, ça non. Mon regard se crispa en un... regard encore plus empli de haine alors que sa grosse silhouette disparaissant de mon champs de vision. C'était sans aucun doute un regard à glasser le sang, qui s'apparentait plus au visage que j'avais quand je toisait quelqun sous ma forme de félin qu'un regard d'humain, puis les entendant rire, je suivis leur exemple, histoire de détendre un peu l'atmosphère... Au fait, de quoi on riait, là?

- ''Bon, assez ris, justicier! Que comptes-tu faire maintenant? Tu ne va quand même pas relâcher comme ça une...'' Je regardai Heifara, et pris un gros guess ''...Nua, toute seule dans Cydonia, non? Pourquoi ne l'emmenerais-tu pas avec toi? De toute façon, tu ne devra plus rien au truand... Tu n'entendra plus parler de lui demain, promis!''

Scarlett aurait été fière de moi, en ce moment! La manière et le ton que j'avais! C'était clairement un ton de menace, mais menacant pour... personne dans cette tente, exactement. Ca le rendait donc encore plus... puissant, en fait. Bien entendu, la boule de feu dans ma main s'était atténuée il y à déja quelques temps.

J'eu soudain l'envi d'y aller mainteant... Maintenant. D'aller tuer l'escror maintenant. Je ne pouvais pas le ratrapper aussi facilement à pied, mais en m'envolant... Ca m'empêchait d'utiliser mon arme, mais j'avais tout ce qu'il me fallait sur mon propre corps. je regardai mes deux amis avec un sourire complice, et sans un mot retirai ma chemise, la tendant à Swirl, en même temps que ma lame.


- ''Tu peux me garder ça, un petit moment? Je vais règler ta dette!'' Dis-je, en souriant, tout en retirant mes bottes

[ Bahaha! La tente de l'amitié! J'aime xD. J'ôse même pas imaginer combien de temps il t'as prit, ce post! Moi, celui-là, il m'a fait plancher une heure et demi de temps! C'est pour dire! ._. Mais bon... J'aimes les longs posts, alors je ne m'en plains pas xD]
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Heifara
Heifara
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Race et âge : Nùa de 31 ans
Cité : Tamawa (Temple d'Ankdor)
Métier : Templière de l'Aube

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Compétences: Catalyseur ¤ Rituel ¤ Esprit
Compétences bonus: Faveur divine (Vairuna) ¤ Invocation
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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyJeu 26 Juil - 14:12



Kanjou venait d'aider Heifara à se redresser. Peu à peu elle retrouvait le contrôle de ses membres... Les soins semblaient avoir aussi durement éprouvés son patient, qui s'étouffait presque en cherchant l'air. Heifara fut vraiment rassurée de voir ce dernier se redresser! Le jeune elfe était en train de réchauffer la soupe qu'elle n'avait pu ne serais ce que commencer à midi, avant de distribuer des morceaux de lapin rôti. A l'image du patient, la jeune femme le remercia d'un signe de tête avant de dévorer la viande.

-''Je m'appelle Swirl, Kanjou pour les intimes, juste un elfe de 21 ans sans famille ni foyer qui vagabonde à la recherche d'alchimie, aidant son prochain quand il le peut.''

Avant de faire une révérence comique qui laissa manifestement Heifara perplexe. Toutefois, elle s'efforça d'essayer de ne point laisser transparaître son amusement de peur de le vexer! Chacun dit bonjour à sa manière, après tout! Elle n'était pas au fait des diverses coutumes locales. Il présenta Lans en le désignant, avant de lui demander son propre nom. Heifara ne sut comment répondre correctement, hésita quelques instants avant d'oser un timide :

-"Je appelle Heifara."

Quelques secondes plus tard, Kanjou s'effondrait, endormi. D'abord alarmée, la jeune guérisseuse comprit rapidement que ce n'était rien de bien important : la fatigue, l'émotion... Nettoyer une plaie et la voir se refermer ainsi est impressionnant, après tout! Lans s'occupait de l'elfe, essayant de le réveiller sans grand succès. Il fini par abandonner et s'adressa à elle en lui souriant :

- ''C-C'est... Assez impressionant, ton don! Merci encore... Je... Je te suis vraiment reconnaissant.''

Heifara se sentir rougir. Elle avait perdue l'habitude d'être remerciée aussi sincèrement. Elle voulu répondre quand une tempête de graisse postillonante déboula dans la tente, lui hurlant tout de suite dessus. Matias Col était de retour et il semblait fort mécontent! Heifara se souvint alors qu'il lui avait longuement expliquée de ne soigner personne sans son accord : en effet, pour que le "stand" puisse durer, il fallait accumuler de quoi acheter du matériel. Elle ignorait naturellement que la plupart des Talents qu'elle lui gagnait finissaient en alcool et femmes...

-"Alors, Heifara?! Tu fais du rabiot désormais?! Je croyais pourtant t'avoir dit que tu ne devais pas prendre de clients sans mon accord!" Réprimenda t'il sèchement la jeune femme. Il s'adressa ensuite à Lans avec un ton désagréable, qu'elle haïssait pour l'avoir entendu presque toute sa vie d'esclave... "Désolé mon p'tit gars, mais n'espère pas que cela sera gratuit parce que je n'étais pas par là pour superviser! Je vois que ma chère soigneuse est épuisée! Cela va te coûter cher, très cher : à cause de toi, Heifara va mettre des jours pour se rétablir totalement! Tu imagines toutes les pertes que cela causer à mon affaire? Cela te coûtera deux cents Talents, ni plus, ni moins! Bien sûr, tu pourras en payer une partie en travaillant pour moi, si tu n'as pas tout l'argent..."

Heifara ne voyait plus le visage de Matias Col. Elle revoyait celui du noble Almer, l'esclavagiste impitoyable qui l'avait malmenée des années durant. Elle sut tout de suite qu'elle devait s’échapper. Elle n'était plus une esclave et ne le serait plus jamais : c'était là une vérité que tout esclave affranchi, comme elle, assimilait très rapidement. Elle préférait être une mendiante libre et avoir faim qu'une esclave.Toutefois, elle ne pouvait lutter contre cet homme, elle n'était pas en position de force. L'idée que les deux autres hommes dans la tente viendraient l'aider ne lui passait même pas par la tête.

Elle fit donc ce qu'elle savait faire de mieux face à ce type d'adversité : baisser le regard, être docile, soumise. Le défier ou se rebeller ne ferait que l'irriter davantage et pourrait l'emmener à lever la main sur elle : autant limiter la casse! De plus, il ne penserait pas qu'elle s'enfuirait dés que possible s'il croyait avoir brisé sa volonté, son désir de liberté. Cela fonctionna à merveille, même un peu trop : elle fut horrifiée de voir qu'il se tournait déjà vers une autre proie, giflant et secouant le fleuriste!


-"Et toi, tu comptes t'en tirer comme cela? T'avais besoin d'elle aussi, hein? Tu faisais le malin mais t'es tout faiblard! Tu paieras aussi, Heifara va s'occuper de ton cas! T'as voulu faire déguerpir tout le monde pour être soigné, avoues! Je vais être généreux, tu le seras, mais pour trois fois le prix!"

Heifara réfléchissait à toute allure, comment prendre la défense de son sauveur? Matias commençait déjà à partir quand Kanjou apporta la réponse lui même en se levant, avant de se lancer dans une longue tirade. La guérisseuse se concentra pour l'écouter. Il parlait vite, semblait quelque peu menaçant... En une seconde elle comprit qu'il n'avait pas besoin de l'aide d'une faible fille comme elle pour se défendre contre le tas de graisses.

- ''Vous nous quittez déjà? Qu'est-ce qui vous éloigne, la honte? La honte de traiter ainsi cette pauvre jeune femme à peine eussiez-vous mis un pied dans cette tente ? La honte de gifler un jeune homme assoupis sans qu'il ne puisse dire mot ? La honte de vouloir profiter encore d'un patient malgré le fait que je vous eusse prévenu tantôt? Non vous n'êtes pas du genre à avoir honte de ça n'est-ce pas gros sac?''

- '' Comment m'as-tu appelé?! vais te corriger mon garç-..'' Commença à répliquer le marchand, mais il fut interrompu par deux réactions simultanées des jeunes hommes, qui ne s'étaient pourtant point concertés. En effet, Lans venait de faire apparaître une boule de flammes dans le creux de sa main, grâce à un quelconque pouvoir magique. Voyant cela, Heifara le dévisagea, surprise. Il semblait avant tout intimidant, mais elle décela un léger trouble chez le jeune homme, qui avait brièvement lancé un regard interrogateur à sa propre boule de feu. La guérisseuse comprenait sa surprise : elle possédait un don rare qui amplifiait la magie des personnes l'entourant, pouvoir qu'elle cachait car elle savait qu'il pourrait être encore plus convoité que ses talents de guérisseuse.

Elle osa un regard tout aussi rapide vers le gros bonhomme qui semblait réellement apeuré. Elle savait désormais qu'elle n'aurait probablement plus rien à craindre de lui. Kanjou avait aussi tranché net les paroles du marchand :


- ''Qu'on me frappe ça m'est égal. Vous pouvez me tabasser si ça vous chante, ce n'est pas vous qui allez me faire le moindre mal. Vous ne semblez pas retenir les leçons, peut-être que vous peinez à comprendre votre propre langue ? Mais j'ai quelque chose qui n'a pas besoin de paroles pour être compris par tous les peuples de cette terre.''

Il tira alors sa lame pour la pointer sous la gorge du marchand. Heifara aussi comprenait qu'elle était émoussée : les lames mal entretenues sont responsables de bien des blessures de leurs propriétaires... Heifara en avait déjà soigné deux qui s'étaient bêtement blessés ainsi depuis qu'elle était à Cydonia! Elle leur avait d'ailleurs préconisé une pierre à affûter en plus de changer et laver correctement leurs bandages.
Le truand était acculé contre la porte, que Kanjou ouvrit d'un coup de pied : derrière se tenait un animal à l'air menaçant... Probablement celui que l'elfe avait perdu? Matias Col était pris entre la menace de cette lame sous sa gorge, la boule de feu et maintenant un animal sauvage.

Heifara eut un pincement au coeur, ne sachant que faire, que penser : s'ils le blessaient pourrait t'elle le sauver? Elle ferma les yeux un instant et inspira. Non. Elle n'avait aucunes raisons de sauver cette personne. Qui plus est, elle n'avait plus la force de le faire donc cela réglait la question. Depuis le début elle avait comprise que cette "entreprise" était bien plus profitable à Col qu'à elle même. Si elle n'aimait pas à ce point aider et guérir les personnes qui l'entourent, suivre Col n'aurait eut strictement aucun intérêt pour elle. Si elle savait s'y prendre avec le "monde civilisé", elle aurait très bien pu travailler sans lui! Et elle n'aurait jamais fait attendre les gens dans la rue, en sachant qu'elle ne pourrait pas tous les soigner! Ils ne faisaient qu'attendre, espérer vainement, dépérir, se fatiguant inutilement... Combien seraient rentrés encore plus malades chez eux qu'ils ne l'étaient avant d'essayer de la consulter? Certains étaient simplement épuisés par leur dure labeur : ils avaient besoin de repos, pas d'attendre dans une ruelle en plein soleil.

Elle ouvrit les yeux, essayant de reprendre le cours de la conversation qu'elle venait de perdre totalement. Elle n'arrivait pas à suivre le déluge de paroles qui déferlaient sur le marchand intimidé. Il était question d'elle, de Talents, de ce que Kanjou désapprouvait... Elle parvint à reprendre le fil de ses paroles quand il écarta sa lame pour reprendre plus calmement :


- "Maintenant à vous de choisir : soit vous acceptez mon argent, laissez ainsi mon ami tranquille, et arrêtez de profiter de vos clients (et je veillerai au grain), soit vous refusez, continuez vos actions malsaines et... rentrez chez vous en rampant." Il marqua une pause, avant de rajouter des paroles qui stupéfièrent Heifara : "Une dernière chose : je vous achète votre guérisseuse." Heifara ce demanda si elle avait bien entendue! Etait t'elle réellement redevenue une esclave, pour qu'on parle de la racheter? Le marchand voulu répondre mais Kanjou le coupa à nouveau en levant la main : Pas la peine de me sortir l'un de vos prix hors de fortune. Cette requête est plus une condition à votre retour chez vous en un seul morceau qu'une réelle demande. Vous n'y serez cependant pas perdant uniquement, contrairement à vous je sais donner des contreparties. Laissez-moi travailler pour votre compte, je suis fleuriste souvenez-vous, aussi je m'engage à vous envoyer 80% de mes revenus jusqu'à ce que la somme de 1000 Talents soit atteinte, ce qui devrait prendre un peu plus d'un an, à la condition que vous laissiez cette jeune femme en paix.

Elle essayait de comprendre. Apparemment, du moins elle l'espérait, l'elfe irait jusqu'à s'endetter pour qu'elle puisse avoir la paix? Elle voulait y croire, tout en étant quelque peu alarmée : pourrait t'elle supporter qu'il souffre et travaille pour elle? Non. Mais elle pourrait aussi travailler pour se "racheter". Non, hors de question qu'elle devienne un poids pour son sauveur elfique!

- '' D-D'accord gamin, ça me paraît honnête, mais je te préviens : si jamais tu....... si jamais tu ne m'envoies pas l'argent quotidiennement, je saurai te retrouver, j'ai des amis puissants que ton renard n'intimidera pas.''

L'elfe conclu le marché, semblant assez satisfait :

- ''Si vous faîtes preuve d'honneur dès à présent dans votre commerce, je m'arrangerai pour vous trouver un acolyte bénéfique, mais souvenez-vous qu'en cas contraire je ne serai pas loin.''


Après quoi Matis Col s'empressa de sortir, ou plutôt de fuir. Heifara fut soulagée que nul ne soit blessé. L'elfe soulagea la guérisseuse de ses dernières craintes en confirmant :

- ''Hum.. Je ne désirais pas véritablement t'acheter hein. Tu es libre maintenant, fais ce qui te semble bon, je suis pas du genre à forcer les gens à me suivre contre leur gré dans mon voyage.''

Elle était véritablement heureuse, comme si on venait de l'affranchir une seconde fois. Elle avait trouvé d'autres personnes formidables, comme Karaleth. Elle ne put s'empêcher de rire, de joie, mais aussi quelque peu nerveusement. Elle avait l'impression qu'on venait de tordre son esprit dans tous les sens et d'étirer ses émotions dans tous les sens possibles et imaginables. Il fallait qu'elle se remette les idées en place. Pour cela, elle avait un remède efficace qu'elle utilisait depuis bien longtemps quand elle se sentait perdue : l'eau.

-"Je reviens, besoin laver visage pour reprendre... Heu... Ressaisir!"

Un jour, sa divinité lui avait sauvé la vie alors qu'elle était perdue, assoiffée. Depuis, c'était comme un rituel pour Heifara d'aller boire, de parler près d'un bassin, bref, de se rapprocher de l'élément liquide qu'incarnait son dieu : l'eau. Elle prit la sortie de derrière ou elle savait qu'une bassine était remplie : elle y puisait pour ses soins. Lans était en train d'expliquer quelque chose à Kanjou, apparemment. Elle se rendit compte qu'elle était poisseuse, couverte de sueurs froides. Elle attrapa un récipient plus petit de sa main gauche et fut assez radicale : elle se versa directement quelques bons litres d'eau fraîche sur le visage. Cela ne changerait pas grand chose de toutes manières!

Elle retourna ensuite dans la tente, encore ruisselante. Kanjou tenait la chemise de son ami, qui était désormais torse nu, penché sur ses chaussures qu'il entreprenait de retirer.


- ''Tu peux me garder ça, un petit moment? Je vais règler ta dette!''

Voyant cela, Heifara songea immédiatement à retourner se verser deux ou trois bassines de plus sur le visage. Quel choc! Ils tenaient vraiment à lui faire perdre l'esprit, aujourd'hui? Elle posa une main sur son petit coeur qui bâtait la chamade. Régler sa dette? Quelle dette au juste? Celle que Kanjou avait envers son "ancien" patron? Pourquoi avait t'il besoin de se déshabiller? Il voulait vendre ses vêtements pour l'aider? Ou alors avait t'elle mal comprise? Peut être était ce elle qui avait une dette envers Kanjou? Sa oui, c'était certain qu'elle en avait une! C'était trop pour la jeune Nùa qui ne savait plus ou elle en était. Peut être que les coutumes locales voulaient que les femmes qui ont une dette envers un homme s'offrent à lui, ou quelque chose du genre? Ce déshabillait t'il pour cela? Non, cela ne pouvait être quelque chose du genre. Mais elle ne comprenait pas!

-"Je... Plus rien comprendre! Expliquez moi! S'il vous plais."

Elle devait s'asseoir, aussi se dirigea t'elle sur le lit pour y poser son postérieur. Elle le regretta aussitôt car elle venait de s'approcher du jeune homme dénudé. Elle avait l'habitude de voir des hommes torse nus mais là c'était autre chose, car elle ne comprenait pas pourquoi diable il se déshabillait. Qui plus est, il était à peine plus jeune qu'elle et ne la laissait pas insensible... Elle devait avoir les joues en feu, elle le sentait. Il fallait qu'elle écarte toutes idée suspecte, mais comment faire dans cette situation?!

-"Comment... Comment Kanjourl rembourser Matias, maintenant? Je peux t'aider? Te suivre? Et... Quelle dette vous parliez? Pourquoi Lans... Heu... Pourquoi il retire ses vêtements?"

Pour la première fois de sa vie, elle utilisa, sans même s'en rendre compte, un don bien particulier que Vairuna offre à ses fidèles. Mystérieusement, un corps mouillé, luisant, attire généralement le regard, s'avère bien plus suggestif que ce même corps sec. Cet aspect est d'autant plus vrai pour les adeptes de Vairuna : en effet, une fois leurs corps mouillés, leur beauté augmente de manière proportionnelle à leurs "envies"...

Ainsi, la situation ambiguë rendait Heifara déjà bien plus séduisante que quelques secondes auparavant. Le vêtement mouillé semblait avoir diminué en taille et avoir perdu en épaisseur : devenu quasi transparent, il faisait plus que coller ses formes, il les moulait! Les marques de fatigue qui tiraient les traits de la jeune femme s'étaient effacées et son corps semblait moins malingre. De quoi troubler les jeunes hommes... Heureusement, la belle Nùa retrouverait son aspect normal à la seconde ou la malentendu l'ayant troublée serait dissipé!



[HRP : Voilà! Je relirais une ou deux fois supplémentaires demain! N'hésitez point à signaler mes erreurs, j'ai probablement voulu reprendre de trop loin dans le RP et j'espère ne pas avoir fait de bourdes! La tente de l'amitié? Pourquoi pas! Cela aurait pu faire un bon titre! Very Happy ]
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Kanjou
Kanjou
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyJeu 26 Juil - 18:03

[H-RP : Mwhahaha, moi je te laisse pas le temps de relire, je m'ennuie bien troooop ! Au fait Lans : mes longs postes me prennent environ 30min. Je fais pas de brouillon, j'écris spontanément, et le plus gros de mon temps est employé en balises.]


- Je reviens, besoin laver visage pour reprendre... Heu... Ressaisir !

Sur ces mots, Heifara se leva et sortit de la tente par une autre porte jusque là cachée à ma vue par l'obscurité nocturne. J'espérais ne pas lui avoir fait peur, il y avait de quoi être choquée lorsqu'un étranger tout juste rencontré en venait aux armes avec son patron, aussi ignoble celui-ci soit-il. C'est donc d'une oreille distraite que j'écoutai Lans me parler :

- Bon, assez ris, justicier ! Que comptes-tu faire maintenant ? Tu ne vas quand même pas relâcher comme ça une... Nua, toute seule dans Cydonia, non ? Pourquoi ne l'emmènerais-tu pas avec toi ? De toute façon, tu ne devras plus rien au truand... Tu n'entendras plus parler de lui demain, promis !

Sur cette dernière parole je reportai toute mon attention sur Lans : que voulait-il dire ? Je craignais le pire. Et comme pour confirmer mon inquiétude il continua en me tendant sa chemise qu'il venait de retirer ainsi que sa lame courbée :

- Tu peux me garder ça, un petit moment ? Je vais régler ta dette !

J'avais vu le regard haineux qu'il avait porté au gros marchand et je connaissais bien le côté impulsif de Lans pour avoir failli en être la victime : il voulait éliminer le truand pour me laver de toute dette. Il commença à retirer ses chausses, quand je vis Heifara trempée repartir dans la même direction que précédemment. C'était mieux si elle n'entendait pas cette discussion. Je stoppai le geste de Lans d'une main avant de l'avertir d'un regard insistant :

- Il est hors de question que qui que ce soit meure cette nuit, suis-je bien clair ? Je n'ai aucune dette qui se doive d'être payée par quelqu'un d'autre que moi. Ne me suis-je pas moi-même engagé à envoyer cette somme à ce malfrat ? J'aurais très bien pu lui trancher la gorge et tu le sais bien, ce n'est pas une dette que l'on m'a imposé Lans ! C'est ma façon d'agir et si tu te mêles de cette affaire tu ne risques de provoquer que deux choses : te faire arrêter pour meurtre et ruiner ma réputation. Deux choses que je ne souhaite absolument pas. Si tu as quoique ce soit à régler avec cet homme, fais-le avec bienséance. En l'assassinant de sang froid tu ne ferais que te rabaisser à son niveau, peux-tu comprendre ça mon ami ? Et puis je n'ai pas compris : le fait qu'elle soit une Nua change qu-..

Heifara était revenu aussi m'interrompis-je immédiatement. La pauvre jeune femme était exténuée, et à présent sous le choc et ne semblait plus rien comprendre, pas la peine de rajouter de l'huile sur le feu.

- Je... Plus rien comprendre ! Expliquez moi ! S'il vous plait, se plaignit-elle.

Tout en disant cela elle s'était assise sur le lit à côté de Lans toujours torse nu. À peine l'eut-elle remarqué que ses joues devinrent écarlates.


- Comment... Comment Kanjourl rembourser Matias, maintenant ? Je peux t'aider ? Te suivre ? Et... Quelle dette vous parliez ? Pourquoi Lans... Heu... Pourquoi il retire ses vêtements ? bégaya-t-elle.

Je ne relevai pas l'écorchure sur mon prénom, cela faisait longtemps que personne ne m'avait appelé autrement que par mon nom et c'était agréable malgré la faute de prononciation.


- Détends-toi Heifara, commençai-je d'un ton rassurant, en ce qui concerne ton ancien patron, Matias si je comprends bien, c'est une affaire qui me regarde. Puis en regardant Lans avec insistance : Et seulement moi. Tu ne me dois absolument rien Heifara, ta liberté m'est une récompense suffisante et je te remercie pour ta proposition. C'est avec joie que je ferai voyage avec toi mais à une seule condition : que tu le veuilles vraiment, car si ça n'a aucun intérêt pour toi alors ça n'en a pas pour moi non plus. Pour ce qui est de Lans... euh..

Un phénomène étrange interrompit ma phrase : n'était-elle pas épuisée ? La fatigue était clairement visible sur ses traits quelques minutes auparavant, pourtant elle était à présent rayonnante, comme si elle avait eu le temps de se reposer convenablement, de manger et de boire en si peu de temps.. Non pas que ça, même dans ces conditions elle n'aurait pu être comme je la voyais maintenant. Où était-elle donc partie tout à l'heure ? Je me souvins qu'elle était trempée, par de l'eau cette fois, s'était-elle douché à sa façon ? C'était absurde, cela n'expliquait pas le phénomène. Je pensai soudain à Kaya : la ressemblance m'avait fait croire plus tôt qu'il existait des personnes tout aussi belle qu'elle. Tout aussi belle ? J'ignorais ce qu'il se passait, si j'étais victime d'une illusion, mais ce n'étais pas le comparatif approprié.. J'avais du mal à l'accepter mais même Kaya faisait pâle figure à côté de la guérisseuse.

*Non. À quoi bon se faire du mal ?* me secouai-je. Puis je me résignai après un nouveau regard lancé à "l'apparition" : *Imbécile, n'es-tu pas venu pour oublier Kaya, ne devais-tu pas suivre les traces du passé dans ce seul but, afin de tourner la page ?*

Et puis quoi ? J'allai ensuite tout perdre à nouveau. Cependant je ne pouvais pas nier le fait que j'avais toujours été attiré par les femmes, sans jamais l'accepter. Quand on perd l'être le plus cher qu'on avait, l'aventure avec une autre n'est plus aussi excitante. J'avais déjà tenté le coup avec une cliente habituée qui ne cessait de me tourner autour, tout ça pour finir comme poudre aux yeux. Rien, toujours Kaya qui revenait en force dans mon esprit. Mais à présent l'effet inverse : je tentais de me libérer de cette vision en pensant à Kaya, mais sans y parvenir. Le choc ! Pour la première fois en plus de deux ans ! Puis mon regard se posa malencontreusement sur ses vêtements rendus transparents par l'eau. C'est vrai qu'elle avait des formes susceptibles d'en rendre plus d'une jalouse.

*Merde, merde, merde. Je suis plus moi-même là ! C'en est assez. Tout ceci n'est que purement charnel, est-ce là l'important ? Les gens ne sont-ils pas ce qu'ils sont de par leur caractère ?* me persuadai-je.

C'était vrai. Cette soudaine magnificence en Heifara m'avait troublé, et j'avais perdu de vue ce qui importait vraiment. Ce n'était pas d'une nuit que je voulais, j'avais toujours recherché la durabilité dans mes relations. Seul ça comptait. Rien que juste la beauté ne pouvait promettre. En même temps, je me cherchais juste des excuses, car Heifara était une fille gentille et attentionnée. Le simple fait qu'elle veuille aider les autres quitte à être réprimandée le prouvait. Mais si tout se concluait par une nouvelle perte, alors la pente n'en serait que plus dure à remonter.

D'ailleurs un coup d'oeil m'informa que Lans semblait être victime du même sort que moi. Qu'importe l'origine de ce phénomène, j'étais une personne à qui il fallait plus qu'une soirée pour promettre fidélité à une femme, alors que l'adolescent de par son côté impulsif devait probablement être plus libre dans sa façon de pensée. À quoi bon se jeter dans la gueule du loup ? Et puis Lans souffrait du même mal que moi, lui aussi avait eu le coeur brisé par une femme, toujours vivante cependant. Peut-être voulait-il se changer les idées, auquel cas, était-ce de mon devoir d'ami de ne pas interférer dans ses chances ? Je n'avais plus trop les idées claires, et la notion de devoir était bien loin à mon esprit. La fatigue m'affaiblissait, autant laisser les choses suivre leur cours, je ne croyais pas au destin mais de toute façon une chose était certaine : quels que soient les sentiments que pouvait faire naître Heifara en nous, il était hors de question de se lancer dans un concours avec Lans et ainsi de menacer notre amitié, un concours n'est pas sincère de toute façon, l'action spontanée elle l'est.


*Tu débloques, de toute façon que tu acceptes ou non tes émotions, si ça foire après coup avec elle tu t'en voudras, et si tu ne fais rien tu seras dégouté. Mais bon en même temps on peut pas dire que ça foirera avant d'essayer. Oh et zut, arrête de penser Kanjou*

Ce débat personnel entre deux désirs qui s'opposent, s'attirent et se repoussent m'était insupportable. J'avais voulu vivre pour le bonheur des autres en dépit de mon malheur et voilà que j'avais des pensées égocentriques, le comble ! Décidant finalement de laisser les étoiles choisir par elles-mêmes de la suite, je tentais de retrouver le fil de la conversation :

- Euh.. Ah.. Oui ! Lans ! Pourquoi tu t'es dévêtu au juste ? As-tu chaud ?

J'avais dit ça car voilà que je transpirais moi-même, je doutais que ce soit dû à la chaleur vu l'air frais qui pouvait entrer et sortir à volonté par la porte toujours ouvertes, mais peu importait, la fatigue et les récents événements avaient sapé toute logique. Lans balança une explication étrange après avoir repris ses esprits.

- Ouais enfin, tu me dois plus rien mon ami, tu peux te rhabiller, et euh.. enchainai-je maladroitement. Oui voilà : pour résumé, ni toi Heifara, ni Lans, ni le gros bonhomme ne me devez rien hein. Officiellement, bien que ce ne soit pas très glorieux, je t'ai acheté, donc aussi longtemps que je resterai de ce monde, tu es libre. T'embête donc pas avec un problème de dettes, c'est rien ça, j'ai toujours survécu sans le sous avant d'être fleuriste, je vais revendre ma maison et pis voilà, dormir sur un tas de paille tu sais c'est pas si inconfortable que ça. Ahahah !

J'avais ri pour paraître décontracté, mais un rire nerveux ne servait pas vraiment ce but là..

- Enfin bref, lâchai-je à voix basse avant de soupirer péniblement.

Soburin s'était installé sur mes genoux, aussi le caressai-je en fixant d'un regard vide le sol.


*Ô Finwe, est-ce vraiment juste de ne penser qu'aux autres ?* marmonnai-je en une prière.


[H-RP : Je crois qu'à un moment donné Swirl part trop en live xD j'ai essayé de décrire son trouble un peu comme j'aurais pu le ressentir mais n'ayant jamais été confronté à une élue de Vairuna de ma vie.... Le tutoiement dans ses pensées ne correspond pas à de la schizophrénie ou à la deuxième personnalité de Lans, c'est juste un débat intérieur : IRL j'ai pour habitude de me dire "Tu" quand je veux me ressaisir parce que ça fait plus impératif m'voyez ? Oui je suis fou 8D]
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Lans
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyJeu 26 Juil - 19:39

- Il est hors de question que qui que ce soit meure cette nuit, suis-je bien clair ? Je n'ai aucune dette qui se doive d'être payée par quelqu'un d'autre que moi. Ne me suis-je pas moi-même engagé à envoyer cette somme à ce malfrat ? J'aurais très bien pu lui trancher la gorge et tu le sais bien, ce n'est pas une dette que l'on m'a imposé Lans ! C'est ma façon d'agir et si tu te mêles de cette affaire tu ne risques de provoquer que deux choses : te faire arrêter pour meurtre et ruiner ma réputation. Deux choses que je ne souhaite absolument pas. Si tu as quoique ce soit à régler avec cet homme, fais-le avec bienséance. En l'assassinant de sang froid tu ne ferais que te rabaisser à son niveau, peux-tu comprendre ça mon ami ? Et puis je n'ai pas compris : le fait qu'elle soit une Nua change qu-..''

Son monologue ne m'atteignait pas. Si il refusait que je le fasse pour lui, j'allais le faire pour moi même. Parcequ'on ne crache pas sur moi, verbalement, psychologiquement ou physiquement, et on ne crache pas sur mes amis. Si Kanjou ne voulait pas que je le venge, c'est comme il voulait, je ne penserais pas à lui quand j'éventrerai ce gars... Et même si Heifara refusait elle aussi d'être vengée, j'allais simplement le faire pour moi, et j'allais aimer ça. J'ouvrit la bouche quand je suivi le regard de Swirl vers elle, qui nous (ou me, plus précisément) regardait d'un air... confuse. Bah quoi? C'était la première fois qu'on voyait un garçon sans sa chemise?

- ''Je... Plus rien comprendre ! Expliquez moi ! S'il vous plait''

Comme elle était chou, on aurait dit une enfant. Mais je n'en avais cure, pendant que mon ami l'elfe perdait son temps à lui expliquer, moi j'allais filer et tuer ce marchant. Pour la réputation de Kanjou, je ne craignait pas ça une seule seconde. Il avait déjà fait une grosse tache à celle-ci en devenant mon ami, et ça, je ne pouvait que lui en être reconnaissant. Ce faire arrêter pour meurtre? Il me connais très mal. Il ignorait complètement combien de victimes j'avais fait, par un soir comme celui-ci, et combien d'entre elle avait servi à remplir un bain pour moi et Scarlett. Me faire prendre pour meurtre était quasi impossible dans mon cas, et sa réputation n'allait être entachée que si ce gros lard commencait à parler de lui. Raison de plus pour agir vite. Heifara s'était assise et poursuivit.
- ''Comment... Comment Kanjourl rembourser Matias, maintenant ? Je peux t'aider ? Te suivre ? Et... Quelle dette vous parliez ? Pourquoi Lans... Heu... Pourquoi il retire ses vêtements?''

J'aurais bien voulu lui dire ce que je disais à tout le monde qui posaient cette question, car oui on me la posait souvent, en disant 'car j'aime m'exhiber'. Ca leur clouait généralement le bec et ca me faisait bien marrer. J'allais dire quelque chose quand Kanjou me prit de court.

- ''Détends-toi Heifara, en ce qui concerne ton ancien patron, Matias si je comprends bien, c'est une affaire qui me regarde. Et seulement moi. J'avais bien vu la façon dont il me regardait, et je ne pu m'empêcher de répondre avec un sourire de défis. Désolé, Swirl. absolument rien Heifara, ta liberté m'est une récompense suffisante et je te remercie pour ta proposition. C'est avec joie que je ferai voyage avec toi mais à une seule condition : que tu le veuilles vraiment, car si ça n'a aucun intérêt pour toi alors ça n'en a pas pour moi non plus. Pour ce qui est de Lans... euh..''

- ''Quoi? Pourquoi j'aurais quelque chose à cacher sous ma chemise? Z'ètes mes amis, de toute façon, ca ne devrait pas poser de problèmes, non?''

Puis je suivit le regard de Kanjou une seconde fois... Oh lala... Je regardai Heifara qui semblait s'être métamorphosée. Pourtant, elle avait gardée ses traits (qui étaient assez beaux dès le départ) et ses cheveux rouges, mais elle.... semblait différente. C'était vrai, elle m'attirait, et un bref regard sur mon ami confirmait que lui aussi. Heifara semblait dégager plus de sex-appeal que je ne le croyais, et ca semblait jouer avec mes sentiments! Si bien que je n'avais aucune envie de remettre ma chemise, et je veux dire... Rester comme ça, sans me transformer. Je la contemplai et remarquai que sa robes imbibée ne cachait presque rien, ce qui normalement m'aurait poussé à regarder ailleur... Pas cette fois. Mon regard resta vérouillé sur elle, sur son visage, sur ses lèvres et sur tout son corps. Je n'avais aucune envie de tromper dame Scarlett... Mais... Et il y avait Swirl, aussi. Il semblait... Il semblait en pincer pour la nua! Je ne savais pas quoi penser, et donc je décidai d'y aller méthodiquement: j'extirpai mon regard d'Heifara et le reportai sur la rue, à travers la fenêtre. J'avais bien remarqué comment mon ami semblait... bref. Je crois qu'il ressentait quelque chose pour elle. Peut-être resemblait-elle à cette fameuse Kaya.

- ''Euh.. Ah.. Oui ! Lans ! Pourquoi tu t'es dévêtu au juste? As-tu chaud?''

- ''... Je... J'ai toujours adoré retirer ma chemise et eum... Et mes bottes. À quoi bon? Je n'ai rien à cacher! Je n'ai pas de troisième mamelon ou un onzième orteil, et donc je ne vois pas l'utiliter de cacher toutes ses parties de mon corps...''

Je n'avais soudainement plus dutout envi de tuer ce gros lard, mais vraiment pas. Comment pouvais-je faire ça à mon ami? Il m'avait dit qu'il ne voulait pas... J'hésitait.

- ''Ouais enfin, tu me dois plus rien mon ami, tu peux te rhabiller, et euh.. Oui voilà : pour résumé, ni toi Heifara, ni Lans, ni le gros bonhomme ne me devez rien hein. Officiellement, bien que ce ne soit pas très glorieux, je t'ai acheté, donc aussi longtemps que je resterai de ce monde, tu es libre. T'embête donc pas avec un problème de dettes, c'est rien ça, j'ai toujours survécu sans le sous avant d'être fleuriste, je vais revendre ma maison et pis voilà, dormir sur un tas de paille tu sais c'est pas si inconfortable que ça. Ahahah!''

Ça me faisait mal de faire ça, mais sa phrase venait de me convaincre... De tuer Matias. Swirl ne semblait pas heureux, et ça, ca m'importait. Au diable sa politique de pacifique, je n'étais pas comme lui, j'ai été instruit avec des coups de poings et j'ai appris à tuer avant d'avoir appris à négocier. J'étais fait ainsi et je ne pouvais changer... A moins que... Et si... Et si le fait de passer du temps avec mon ami Swirl me changeait, en fait? C'est vrai qu'avec Scarlett, j'aurais été frappé si je n'avais pas pris l'initiative de le tuer! Mais... J'allais lui donner une dernière chance. Et sans dire un mot, je m'élancai vers la fenètre, ouverte, et sautai sur le cadre, en passant ma tête de l'autre côté.

- ''Désolé, Swirl... si tu ne veux pas que je le fasse pour toi, je le ferai pour moi...'' puis me retournant vers Heifara ''Et toi, je ne te demande même pas ton avis. Je vais penser particulièrement à quel point il t'a fait souffrir quand viendra le temps de le tuer.''

Je retournai mon regard vers Swirl. Je restai immobile, attendant qu'il ne réagisse. Si il s'approchait trop, je passais le cadre et déguerpissait dehors pour aller tuer Matias. Il restait à voir si il avait vraiment de bons arguments ou si c'était son coeur de passifiste qui parlait. Que ça lui plaise ou non, j'allais faire ce qui l'arrangeait le plus, et j'allait déterminer ce qui lui plairait avec sa prochaine phrase. Il devait choisir ses mots précautioneusement.
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Heifara
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptySam 28 Juil - 9:27

Dés qu'elle fut assise, Kanjou fut le premier à répondre à la jeune femme troublée :

-"Détends-toi Heifara, commençai-je d'un ton rassurant, en ce qui concerne ton ancien patron, Matias si je comprends bien, c'est une affaire qui me regarde. Puis il regarda Lans avec insistance : Et seulement moi. Tu ne me dois absolument rien Heifara, ta liberté m'est une récompense suffisante et je te remercie pour ta proposition. C'est avec joie que je ferai voyage avec toi mais à une seule condition : que tu le veuilles vraiment, car si ça n'a aucun intérêt pour toi alors ça n'en a pas pour moi non plus. Pour ce qui est de Lans... euh.."

-- ''Quoi? Pourquoi j'aurais quelque chose à cacher sous ma chemise? Z'ètes mes amis, de toute façon, ca ne devrait pas poser de problèmes, non?'' Répondit le jeune homme dénudé.

Après quoi il y eut un long silence. Les deux jeunes hommes la regardaient étrangement. Avait t'elle quelque chose de louche sur le nez? Elle se regarda un instant : ses propres mains lui semblaient moins squelettiques. Ses jambes étaient moins fines. Que lui arrivait t'il? La réponse lui vint rapidement : Vairuna! Dés qu'elle n'arrivait point à expliquer quelque chose, elle ce doutait que sa divinité y était pour quelque chose. Sa robe blanche, en tissus épais et grossier était devenue douce et aussi fine que de la soie... Et donc transparente une fois mouillée.

-''Euh.. Ah.. Oui ! Lans ! Pourquoi tu t'es dévêtu au juste? As-tu chaud?''

-''... Je... J'ai toujours adoré retirer ma chemise et eum... Et mes bottes. À quoi bon? Je n'ai rien à cacher! Je n'ai pas de troisième mamelon ou un onzième orteil, et donc je ne vois pas l'utiliter de cacher toutes ses parties de mon corps...''

Ils avaient l'air quelque peu troublés, Kanjou transpirait, pourtant il ne faisait pas si froid. Lans du se reconcentrer pour parvenir à articuler :

-"Ouais enfin, tu me dois plus rien mon ami, tu peux te rhabiller, et euh.. Oui voilà : pour résumé, ni toi Heifara, ni Lans, ni le gros bonhomme ne me devez rien hein. Officiellement, bien que ce ne soit pas très glorieux, je t'ai acheté, donc aussi longtemps que je resterai de ce monde, tu es libre. T'embête donc pas avec un problème de dettes, c'est rien ça, j'ai toujours survécu sans le sous avant d'être fleuriste, je vais revendre ma maison et pis voilà, dormir sur un tas de paille tu sais c'est pas si inconfortable que ça. Ahahah !"

Heifara ne souhaitait certainement pas voir le fleuriste vendre sa maison et devenir une sorte de mendiant pour elle! Elle devait l'aider, trouver une solution! Fleuriste? Visiblement, il avait reconnu les herbes médicinales dans l'alcool, plus tôt. Bien sûr, c'était donc un spécialiste en plantes. Avec une telle personne à ses cotés, elle pourrait peut être faire des miracles en médecine. Sa mère n'avait jamais eut le temps de lui enseigner correctement l'alchimie, mais Heifara était bien décidée à combler ses lacunes et finir par maîtriser parfaitement ce domaine là. Pour la première fois de sa vie, elle arrivait à se projeter dans l'avenir!
Elle se leva brusquement pour se placer juste devant Kanjou. Son apparence changeait encore sans qu'elle s'en rende compte, redevenant presque normale. Même sa robe redevenait opaque.


-"Non. Tu ne pas... Heu... Misère pour moi. Je vais te suivre, partout. Tu n'auras qu'a remplace... Heu... Matias. Mais pas tente, ni rien. Je peux soigner... Heu... Malades chez eux! Tu comprends? Je comprends pas monnaie, et pas besoin... J'étais esclave... Puis mendiante... J'avoir juste besoin manger, laver, dormir... J'aime soigner gens. Je travaillerais, et tu prendras Talents, d'accord? Si tu fleurchiste, avoir toutes herbes qu'il me falloir, non? On faire comme cela! Je te suivre, pas me déranger dormir dans la paille avec..."

Elle se tut en comprenant qu'elle allait dire quelque chose qui pourrait être mal interprété. Elle dévisageait l'elfe qui semblait toujours troublé. Il était plutôt mignon. Elle réalisa, enfin, que c'était elle qui troublait ses deux amis depuis qu'elle était revenue! Elle n'était pas habituée à être regardée comme la jolie fille qu'elle était. Elle se sentir rougir, reprenant inconsciemment sa forme de naïade, en plus sublime encore : on pouvait désormais se demander si un quelconque sort ne lui assurait pas un maquillage léger qui venaient souligner ses traits à nouveau rayonnants. Même sa manière de rougir se métamorphosait sous les yeux des jeunes hommes pour lui donner un air bien plus mignon; sans parler de sa chevelure mouillée qui devenait plus lisse, certaines mèches devenant bouclées comme si un coiffeur invisible était à l'oeuvre.
C'est alors qu'elle vit Lans ressortir et s'adresser à Kanjou :


-''Désolé, Swirl... si tu ne veux pas que je le fasse pour toi, je le ferai pour moi...'' avant de s'adresser à elle : ''Et toi, je ne te demande même pas ton avis. Je vais penser particulièrement à quel point il t'a fait souffrir quand viendra le temps de le tuer.''

Elle en retrouva aussitôt son aspect normal, toute trace de désir ou d'idée bizarre s'étant envolée. Lans voulait donc la venger? Voire, les venger? Elle comprit alors que cette personne était dangereuse. Pas pour elle, vu qu'il semblait la considérer comme une amie. Il devait être une personne assez extrême dans ses actes : prêt à se donner à fond pour le bien de ses amis... Mais aussi pour la fin de ses ennemis. Ou alors avait t'il simplement d'autres raisons d'en vouloir à Matias? Heifara ne savait que faire. Elle ne pouvait pas approuver un tel acte. Mais elle n'avait pas les moyens de l'en empêcher non plus. A l'image de Lans, elle comprenait que le truand recommencerait et tourmenterait d'autres personnes, s'il ne trouvait pas un moyen de revenir à la charge. Mais malgré tout, devait t'il mourir pour si peu?

-''Je soigne gens que j'aime... Et que j'aime pas aussi. Je sais juste soigner, donc je soigne. Pour moi, tout le monde devrait vivre. Mais je ne pas m'interposer, pas mon rôle, pas... Possible pour moi, aussi.''

Elle laissa alors Kanjou s'exprimer, car c'est visiblement le seul qui pouvait réellement calmer Lans dans cette situation. Heifara ne pouvait forcer qui que se soit de toute manière, et n'avait pas la volonté de modifier les pensées et destins des autres. Les soigneurs guérissent le mal qui apparaît, ils ne le préviennent pas.

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Kanjou
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyVen 3 Aoû - 17:17

[H-RP : avec une petite semaine de retard, me revoilà ! Very Happy Sorry]


Heifara s'était levé pour se placer devant moi. Je n'osais la regarder de peur de succomber à nouveau, aussi lançai-je mon regard en direction de ses pieds. Quelle charmante allure cela devait me donner... Mais tandis qu'elle parlait je constatai que ces mêmes pieds étaient redevenus progressivement cornés et sales, plein de terre.

- Non. Tu ne pas... Heu... Misère pour moi. Je vais te suivre, partout. Tu n'auras qu'a remplace... Heu... Matias. Mais pas tente, ni rien. Je peux soigner... Heu... Malades chez eux ! Tu comprends ? Je comprends pas monnaie, et pas besoin... J'étais esclave... Puis mendiante... J'avoir juste besoin manger, laver, dormir... J'aime soigner gens. Je travaillerais, et tu prendras Talents, d'accord ? Si tu fleurchiste, avoir toutes herbes qu'il me falloir, non ? On faire comme cela ! Je te suivre, pas me déranger dormir dans la paille avec...

J'osai un regard vers son visage : ouf, redevenu normal, quoiqu'elle restait toujours attirante, mais au moins dans la mesure du contrôlable. Ainsi elle désirait me suivre.. J'avais espéré secrètement qu'elle le veuille malgré sa liberté d'action nouvelle, j'en étais heureux. Créer une sorte de service médicale mobile ? L'idée était amusante mais vraiment bonne, comme quoi la jeune femme avait beau ne pas avoir reçu d'éducation culturelle digne de ce nom, elle était doté d'une bonne réserve de neurones. En apprenant l'histoire de la demoiselle qui a d'abord été esclave, puis mendiante et asservie, je ne pouvais que la croire lorsqu'elle exposa ses seuls besoins, cependant je ne pourrai me résoudre à la traiter comme si elle était encore asservie, j'étais son compagnon de voyage et ami, et je n'oubliais pas mon trouble : Heifara méritait plus d'attention que ça. Elle n'avait pas terminé sa phrase, sans doute ne voulait-elle pas dire le "toi" final trop souvent mal interprété. Tout en me disant ça j'avais par réflexe imaginé la scène : la jeune femme dormant sur la paille à côté. J'avais rougis et me traitais à présent d'imbécile.

Elle me dévisageait maintenant, c'est malin, je devais avoir une de ces têtes ! Puis ce fut à elle de rougir, je me demandais pourquoi. Je n'eus pas le temps de me poser la question plus en détail, car le phénomène se reproduisait. Ses pommettes écarlates semblaient à présent faites pour y accueillir des mains et ses lèvres paraissaient n'attendre qu'un baiser... J'eus un soubresaut : je m'étais instinctivement mordu la langue, je sentais à présent le goût désagréable du sang se répandre dans ma bouche. Au moins ça m'avait permis de détourner mon regard de cette muse pour entendre Lans, qui n'avait visiblement pas fait attention au phénomène cette fois-ci, annoncer :


- Désolé, Swirl... si tu ne veux pas que je le fasse pour toi, je le ferai pour moi... puis il lança à Heifara : Et toi, je ne te demande même pas ton avis. Je vais penser particulièrement à quel point il t'a fait souffrir quand viendra le temps de le tuer.

Il était accroupi sur le bord de la fenêtre, tous ses muscles étaient tendus ce qui me fit comprendre que la solution n'était pas de me lever en ouvrant grand les bras d'un air rassurant. Qu'est-ce qu'il en avait à faire après tout ? Lans était décidé à tuer, et si la présence de l'autre n'étais pas encore palpable, ça sera une tout autre histoire bientôt si je n'intervenais pas. Je repensais à cet autre Lans.. Heifara tenta de le raisonner malgré les dires de Lans :

- Je soigne gens que j'aime... Et que j'aime pas aussi. Je sais juste soigner, donc je soigne. Pour moi, tout le monde devrait vivre. Mais je ne pas m'interposer, pas mon rôle, pas... Possible pour moi, aussi.

Elle ne souhaitait la mort de personne non plus. Sa dernière phrase et la position immobile de Lans me frappèrent soudain : c'était à moi de parler. Il n'y avait plus qu'une chose à faire : dire la vérité.

- Tu veux savoir pourquoi je ne l'ai pas donné en pâture à Soburin ? fis-je en évitant son regard. Pourquoi je t'interdis de le tuer malgré toi ? As-tu déjà pensé lors de tes meurtres à la famille ou aux amis de ceux que tu assassines ? T'es-tu seulement demandé une seule fois si tes actes n'allaient pas avoir de conséquences plus rudes encore pour autrui ? Je vais te donner la vraie cause du décès de Kaya : on l'a éliminée. Et qui l'a tuée ? Un gamin impulsif qui avait été influencé par sa relation avec son père, un adolescent qui pensait naïvement que son opinion était le bon au sujet de Kaya et moi, le père de ce jeune homme était Elmer, l'aubergiste du Pont Divin, mon ami. Son fils ne le voyait que très rarement car il passait son temps en notre compagnie, et un jour néfaste il décida de mettre fin à tout ça..

J'étouffai un gémissement avant de reprendre :

- Résultat : le gamin a été incarcéré durant plusieurs mois et a plongé Elmer dans une profonde crise financière, lui faisant en plus perdre sa serveuse et son meilleur ami, tandis que moi, je fus dans un état indescriptible pendant tout ce temps... Ce que je veux dire Lans c'est que... le gamin pensait bien faire, il agissait dans son propre intérêt.. Il l'a tuée avec l'espoir de tout voir s'arranger..

Je levai des yeux humides sur mon ami :

- La vérité Lans c'est que tu agis comme ce gamin en ce moment même ! Et que quand je te vois prêt à tuer sans aucun scrupule j'imagine Kaya ensanglantée avec ta lame plantée dans le coeur ! Tu agis comme celui qui l'a tuée ! Et si je n'ai pas puni ce commerçant à ta façon c'est parce que je sais qu'il a une famille : une femme et deux filles, l'une de 6ans et l'autre d'à peine quelques mois. J'ai fait des recherches sur celui qui monopolisait le commerce médical de Cydonia. Une famille qui n'a rien demandé et que tu condamnes à un chagrin que tu connais bien Lans : celui de perdre l'être qui nous est le plus cher ! Ce vieil ingrat est peut-être un salaud dans son commerce, mais il doit nourrir une famille à côté de ça et une famille qui l'aime. Tue cet homme, et pour moi tu seras comme celui qui m'a enlevé Kaya et qui m'a bousillé l'existence ! Si tu penses enlever ma dette en le tuant tu te trompes : j'aurai une dette éternelle envers sa famille et ses proches !

Je m'étais levé cette fois, pas pour l'arrêter mais pour me jeter en direction de l'entrée, Soburin sur les talons. D'un signe de tête j'intimai à Heifara de nous suivre :

- On va pas dormir là quand même, je n'ai pas encore vendu ma maison, on rentre, cette discussion est close.

Je n'avais aucune envie de connaître la décision de Lans, je l'apprendrai le lendemain de toute façon. Je n'aimais pas partir sur ce ton, mais je n'aimais pas me tromper sur le compte de quelqu'un non plus, aussi je préférais attendre pour constater mon erreur en étant éloigné de lui plutôt que de le voir décevoir mes espoirs avec un sourire de vengeance.

*Fais ton choix maintenant que tu sais* pensai-je.

Sans jeter un regard derrière moi je me dirigeai vers ma demeure, suivi par la demoiselle ainsi que mon renard qui tentait de stopper le ruisseau qui coulait sur mes joues en léchant ma main. J'aperçus le grillage nettoyé le jour-même par Elmer. Je ne pus m'empêcher de penser à la culpabilité de l'aubergiste pour l'acte de son fils : ma future culpabilité auprès de la famille de Matias si Lans le tuait... Nous étions à présent à l'intérieur. Je refermai la porte à clef puis emmenai Heifara à l'étage en gardant les lumières éteintes. La visite sera pour plus tard. La maison n'était pas censée accueillir une morte, aussi ne restait-il qu'un grand lit dans la chambre où je dormais habituellement avec Soburin depuis mon retour à Cydonia. Je préparai un petit emplacement de fortune sur le sol non loin pour mon renard en tassant quelques vêtements et couvertures, puis je m'allongeai.


- Bonne nuit Soburin. Bonne nuit Heifara.

Puis, refusant de croire que je me sois trompé sur son compte, je ne pu retenir une pensée :

*Bonne nuit Lans*


[H-RP : Ouais, je conclus ma part du RP en mettant des claques ! xD Kanjou avait dit qu'il détestait qu'on crache sur la mémoire de Kaya, aussi évite-t-il de voir Lans le faire en décidant de tuer Matias après cette révélation. Mais le journal aura tôt fait de le prévenir dans ce cas de toute façon. ;D Du coup, je peux enfin signaler le fameux : Désengagé (pour ma part, libre à vous de poster encore, pas d'abus sexuels envers Kanjou Heif' attention è.é)]
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Lans
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MessageSujet:
Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyVen 3 Aoû - 21:44

- ''Je soigne gens que j'aime... Et que j'aime pas aussi. Je sais juste soigner, donc je soigne. Pour moi, tout le monde devrait vivre. Mais je ne pas m'interposer, pas mon rôle, pas... Possible pour moi, aussi.''

*Pathétique*

Non. Elle n'était pas pathétique... c'était le raisonnement typique d'une fille ayant tellement souffert qu'elle en avait les sentiments engourdis. Elle semblait désapointée, mais pas... frustrée, ni contente. Kanjou, quant à lui... Je... Je n'osais pas vraiment le regarder. J'avais peur de ce que je pouvais lui faire si je le regardais, j'ai peur qu'il prenne mon regard pour une détermination que je n'avais franchement pas. Je ne voulais pas tuer cet homme... Mais lui, il me disait de le faire, chacuns des souvenirs que j'ai de Scarlett me disaient de le faire... Sofia, elle me disait de... Je regardai Swirl, qui lui ne semblait pas décidé à me tenir tête visuelement. Ca me donnait un faux sentiment de sécurité, d'autorité et d'une certaine façon d'auto-vérité. Oui, le simple fais qu'il ne me regardait pas dans les yeux me faisait presque croire que j'avais raison. Pourtant, les arguments qu'il allait me donner étaient plus que convainquants.

- ''Tu veux savoir pourquoi je ne l'ai pas donné en pâture à Soburin ? Pourquoi je t'interdis de le tuer malgré toi ? As-tu déjà pensé lors de tes meurtres à la famille ou aux amis de ceux que tu assassines ? T'es-tu seulement demandé une seule fois si tes actes n'allaient pas avoir de conséquences plus rudes encore pour autrui ? Je vais te donner la vraie cause du décès de Kaya : on l'a éliminée. Et qui l'a tuée ? Un gamin impulsif qui avait été influencé par sa relation avec son père, un adolescent qui pensait naïvement que son opinion était le bon au sujet de Kaya et moi, le père de ce jeune homme était Elmer, l'aubergiste du Pont Divin, mon ami. Son fils ne le voyait que très rarement car il passait son temps en notre compagnie, et un jour néfaste il décida de mettre fin à tout ça..''

Oui, bien entendu je me demandais pourquoi. Pourquoi Kanjou me dit-il ça? Ce qu'il s'apprêtait à me dire, ça allait me blesser, et je me preparais intérieurement au choc. Qui sais, ce qu'il allait me dire était-il l'interupteur du nouveau (et peut-être vrai) moi. Je le sentais, il n'attendait qu'un simple relachement de ma part... que mon propre esprit cesse de se crisper pour retenir une crise. Mais rien au monde ne pourait ébranler l'admiration que j'ai envers Swirl, comme rien au monde ne pourait ébranler celle que j'ai pour Scarlett, non plus. Deux personnes si différentes, mais me faisant le même effet. Oui bon, je n'étais pas amoureux de Kanjou, mais j'étais son ami et ça, ca valait toute l'amour du monde. J'éxagérais peut-être, vu que je n'ai pas vu Scarlett depuis longtemps, mais je n'en avais rien a faire.

- ''Résultat : le gamin a été incarcéré durant plusieurs mois et a plongé Elmer dans une profonde crise financière, lui faisant en plus perdre sa serveuse et son meilleur ami, tandis que moi, je fus dans un état indescriptible pendant tout ce temps... Ce que je veux dire Lans c'est que... le gamin pensait bien faire, il agissait dans son propre intérêt.. Il l'a tuée avec l'espoir de tout voir s'arranger.''

Si il me disait qu'il avait peur pour moi, que je me retrouve incarcéré, il pouvait être sûre que je sautais par la fenêtre et que ce gros tas se retrouverais dans le journal demain matin. Il allait devoir choisir ces mots et les choisir bien, car le sujet sur lequel il s'enlignait avait deux issues, du moins, celles que je voyais: Sois il me faisait le coup de l'ami inquièt, et que j'allais tuer Col. Sois... Il me blessait, mais vraiment profondément. Je n'étais pas dupe, je savais où il voulait en venir. Ce ne fut qu'à ce moment, que Kanjou sortit l'arme secrete... Ses larmes. Je le voyais, il avait les yeux pleins d'eau, alors qu'il ôsait finalement me regarder dans les yeux. Mon coeur ne fit qu'un tour... Juste voir dans quel état je le mettais, ça me mettait tout de travers. Si bien que j'aurais pu pleurer aussi, si je n'avais pas décidé de la jouer sans-coeur et de simplement détourner mon regard du sien, vers celui d'Heifara. Oui, elle était jolie... Mais d'une certaine façon (et étrangement) un peu moins que tout à l'heure.

- ''La vérité Lans c'est que tu agis comme ce gamin en ce moment même ! Et que quand je te vois prêt à tuer sans aucun scrupule j'imagine Kaya ensanglantée avec ta lame plantée dans le coeur ! Tu agis comme celui qui l'a tuée ! Et si je n'ai pas puni ce commerçant à ta façon c'est parce que je sais qu'il a une famille : une femme et deux filles, l'une de 6ans et l'autre d'à peine quelques mois. J'ai fait des recherches sur celui qui monopolisait le commerce médical de Cydonia. Une famille qui n'a rien demandé et que tu condamnes à un chagrin que tu connais bien Lans : celui de perdre l'être qui nous est le plus cher ! Ce vieil ingrat est peut-être un salaud dans son commerce, mais il doit nourrir une famille à côté de ça et une famille qui l'aime. Tue cet homme, et pour moi tu seras comme celui qui m'a enlevé Kaya et qui m'a bousillé l'existence ! Si tu penses enlever ma dette en le tuant tu te trompes : j'aurai une dette éternelle envers sa famille et ses proches!''

*Pathétique.*

Ca y était. Swirl avait fait le choix de me blesser psychologiquement plutôt que de tuer Col. Je ne lui en voudrai jamais, mais... Ce qu'il venait de me dire, ça allait resté gravé sur mon coeur jusqu'à ma mort. Il avait dit une triste vérité que n'aurais jamais voulu entendre... J'ai agis comme les voyous qui m'ont pris celle que j'aimais, au départ... Sofia, ma soeur. Je n'ai aucune honte à l'admettre, maintenant, aussi mal vue cela puisse paraître, je n'ai plus aucune réserve: J'étais amoureux d'elle. Oui, j'étais follement amoureux de ma propre petite soeur. Qu'y avait-il de mal à cela? De toute façon, on me l'a prise, de la même façon dont j'avais l'intention de prendre ce gros lard à ceux qui l'aiment. De quel droit pouvais-je faire ça? La réponse était bien simple, idiote, mais simple. Si eux, ils me l'ont fait, alors moi, je peu bien le faire. J'ai tué des dixaines et des dixaines de fois, des gens plus gentils, plus innocents que cet homme, sans jamais regretter. Alors pourquoi? C'était lui, mon ami l'elfe, qui m'avait attendris. Deux choix s'offraient à moi: rester sous l'influence de Scarlett, et devenir celui que j'aurais voulu être, avant. Ou me laisser influencer par la bonté de Kanjou, et devenir quelqun de bien. Bien entendu, cette réponse, je n'allais jamais y répondre. Jamais. Mon coeur me faisait mal, tant il battait vite et frénétiquement... Je regardai le sol, en m'assisant plus confortablement sur le cadre de la fenêtre. Swirl, quant à lui, c'était levé, et c'était précipité vers la porte.

- ''Kanjou...'' Dis-je, mon ton plus ou moins volontairement triste et... coupable

- ''On va pas dormir là quand même, je n'ai pas encore vendu ma maison, on rentre, cette discussion est close.''

- ''Attends...''

Mais il était trop tard, lui et Heifara étaient partis. Je me sentais coupable, enragé et triste. Coupable, pour ce que j'avais fait à Swirl. Enragé, pour ce qu'il m'avait dit en retour... Ça, c'était pire qu'une centaine de poignards dans le coeur. Et triste, parceque je craignais d'avoir fragilisé une amitié que, quelques minutes plus tôt, j'aurais cru durable et peut-être même éternelle. J'espèrais simplement qu'il me pardonne. Normalement, ca aurait été à cet instant que j'aurais piqué ma crise, que j'aurais brûlé cette tente et que je me serais enfuis. À la place, je me rhabillai et... tombai à genous, devant le reflet de la lune dans la fenêtre que je venais de fermer. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi? Je... Scarlett me manquait horriblement, je voulais la voir maintenant! Je voulais qu'elle m'enlace, qu'elle me frappe, qu'elle me griffe et qu'elle m'embrasse... tout en même temps! J'essayais tellement fort... si fort... Je voulais effacer l'amertume que j'avais dans le coeur, avec une autre amertume qui me semblais un peu plus familière. Mes larmes commencèrent à couler sur mes joues.

- ''Azael... Seigneur Azael, que dois-je faire?'' Dis-je en sanglotant ''Je ne me reconnais plus, moi même!''

Je regardai le sol, puis décidai qu'il était l'heure de m'endormir. Ici, maintenant, par terre. Cette tente allait me servir d'habris, parceque je ne voulais pas aller au port dans le laboratoire de ma maîtresse. C'était parfait ici, sur le sol sal, humidifié par mes larmes. J'avais pris un regard maintenant absent et vacant, en fixant... rien. Je ne tarderais pas à m'endormir.

- ''Bonne nuit, Dame Scarlett...'' Puis, je ne retint pas une pensée qui se concrétisa en parole ''... Bonne nuit, Kanjou.''

Il y avait tant de gens, qui méritaient au moins un 'bonne nuit.' À commencer, toutes mes victimes, leurs proche, mon père, ma mère que je n'ai jamais connue. Heifara... D'ailleurs, je ne pouvais que lui souhaiter ce qu'il y à de mieux. Peut-être qu'un jour, les circonstances feront que je la retrouverai, elle et Swirl. Je l'espèrais. Demain, ce qu'il allait découvrir n'était pas la disparition de Col. Il allait découvrir que j'avais quitté Cydonia, si il me cherchait bien entendu.

[Désengagé sur cette fin dramatique Very Happy Merci pour le RP tout les deux ^^]
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Heifara
Heifara
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Âge : 35
Race et âge : Nùa de 31 ans
Cité : Tamawa (Temple d'Ankdor)
Métier : Templière de l'Aube

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Re: [DA] Une affaire qui marche! (Terminé)
   [DA] Une affaire qui marche! (Terminé) EmptyLun 6 Aoû - 12:32

Visiblement, Kanjou apporta une réponse plutôt émouvante à son ami afin de tenter de le dissuader de tuer Matias Col. Les paroles de l'elfe étaient comme une rivière, de plus en plus rapide, devenant au final un véritable torrent pour les oreilles d'Heifara. Les personnes parlant à Heifara comprenaient généralement qu'il fallait s'adresser à elle en parlant doucement, en articulant bien chaque mot, en utilisant des phrases courtes et un vocabulaire simple. Là, c'était tout simplement trop pour elle! Elle essaya de suivre, elle comprenait que Kanjou racontait une histoire... Voire plutôt une expérience bien vécue. Aurait t'il tué quelqu'un par le passé? Au point de le regretter? L'elfe avait les larmes aux yeux. Parlait t'il vraiment de lui? La Nùa décida de renoncer. A quoi bon? Il ne s'adressait pas à elle, sans parler du risque de mal interpréter ses paroles.
L'elfe fini par se lever, lui indiquant de le suivre d'un signe de tête. Elle s'empressa de prendre une belle cape noire fabriquée par le lointain peuple de Jinmens et de la passer sur ses épaules. Après quoi elle prit un sac qui contenait déjà les ustensiles les plus utiles, dans lequel elle fourra à la va vite quelques ingrédients, bandes... Avant de rattraper Kanjou au plus vite.


-"Kanjou...". Parvint finalement à balbutier Lans, qui semblait avoir été frappé par se torrent de mots.

-"On va pas dormir là quand même, je n'ai pas encore vendu ma maison, on rentre, cette discussion est close".

Elle adressa un signe de tête poli et respectueux à Lans en passant. Cette affaire la concernait directement, aussi elle se sentait quelque peu coupable... Pourtant, elle savait qu'elle n'était pas responsable des réactions des deux autres. Sur le début du chemin les menant à la maison, elle pensa à Lans. Elle pensait le comprendre : c'était là un individu au passé sombre, probablement très dangereux. Elle était rassurée de l'avoir rencontré ainsi : elle avait prouvé sa propre valeur à ses yeux. Elle pourrait probablement lui faire relativement confiance à l'avenir, en restant toutefois prudente. Si elle l'avait rencontré dans une autre situation, par exemple en étant témoin de l'un de ses forfaits, elle se doutait qu'il n'aurait pas hésiter à la menacer pour la faire taire... Voire la faire taire à jamais. Mais réfléchir à ce qui aurait put arriver était inutile : après tout, si elle n'avait pas rencontrée Karaleth, elle serait toujours une mendiante à Erathia!
Kanjou pleurait. Même si cela attristait la jeune femme, elle n'osait l'interrompre. Garder ses larmes est toujours pire. Il l'emmena dans sa demeure un peu plus loin dans la cité. Heifara doutait retrouver le chemin jusqu'à le tente même si elle l'avait voulue. De toute manière, elle ne comptait plus quitter Kanjou : il la protégerait si jamais des individus tels que Matias s'en prenaient à nouveau à elle.
Franchir l'escalier dans le noir n'était pas facile, Heifara prit son temps, assez craintive vis à vis des marches. Ils arrivèrent dans une chambre tout juste éclairée par un faible rayon lunaire traversant les contrevents. Kanjou semblait connaître la maison par coeur, aussi n'avait t'il aucun mal à se guider dans le noir. Elle le distingua en train d'amasser des tissus dans un coin, avant d'entendre le renard trottiner jusqu'à cet emplacement. L'elfe s'allongea dans le lit qu'Heifara aurait eut de la peine à distinguer s'il n'était pas aussi grand. Elle l'entendit prononcer :


-"Bonne nuit Soburin. Bonne nuit Heifara."

-"Bon-Bonne nuit." Articula faiblement la jeune femme.

Contrairement à Kanjou, elle n'eut point le temps de repenser à Lans. En effet, elle ce retrouvait dans une situation délicate : seule avec un renard endormi, un jeune elfe qui n'allait point tarder à s'endormir aussi, dans une chambre où elle n'y voyait presque rien. Visiblement, le lit était assez grand pour deux personnes, elle supposa donc qu'elle devait y passer la nuit aussi. L'idée ne la gênait absolument pas : quand elle était esclave, Heifara avait toujours été entassée avec les autres esclaves, hommes ou femmes, adultes ou enfants. Il y a quelques nuits, elle avait dormit dans le même chariot que Matias, qui l'avait empêchée de dormir une bonne partie de la nuit : il ronflait trop fort! Peut être que Kanjou aussi, d'ailleurs? Peu importe! Elle était tellement épuisée qu'elle pourrait dormir dans une forge en plein activité.
Elle retira sa robe mouillée et l'accrocha à la poignée de la porte. Il faudrait qu'elle évite de se mouiller ainsi à l'avenir, ce n'était plus l'été! Elle plia et posa la cape au pied du lit, ôta (enfin!) ses maudites sandales avant de rejoindre l'elfe. Cet étourdi semblait l'avoir oubliée, il était en plein milieu! Tant pis... Elle se glissa comme elle le put dans le lit, si près du bord qu'elle fini par se blottir tout contre l'elfe. Quelques secondes plus tard, elle s'endormait déjà : voilà des heures déjà que son corps n'attendait plus qu'elle le laisse enfin rejoindre le pays des rêves!
Evidemment, elle ne pensait plus au pauvre Kanjou. Dormait t'il déjà? Se réveillerait t'il dans la nuit? Naturellement, il valait mieux pour lui qu'il soit déjà endormi : Heifara ne ronflait pas, mais sa proximité quasi nue devait être amplement suffisante pour rendre un jeune elfe insomniaque... Dans le cas contraire, le réveil serait surprenant le lendemain matin!




[HRP : Désengagée également, merci à vous pour ce RP qui est donc terminé! ^^]
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