Acte 2: Histoire de coeur.

Les années passèrent, et le couple que formèrent Ristuko et Masao ne fit que se resserer grâce au mariage et l'épanouissement d'une petite filles aux cheveux de plus en plus foncés. Lui avait définitivement perdu le goût de faire la guerre, et s'était converti à l'herboristerie. Quant à ma maman, elle devint fleuriste. Quel duo ils faisaient! Moi, âgée de 5 ans à l'époque, je développai le caractère de ma maman tout craché: moqueuse, extravertie et peureuse, je me fit des amis en évitant habilement tout conflits, et parfois même, je les rêglais! D'années en années, je me faisait de nouveaux amis, et j'en perdait quelques un pour cause de déménagement ou des changements radicaux que certains pouvaient être la proie, souvent sous mauvaises influences. Seulement un seul se démarqua du lot, pourtant. Shimeji. Ah! Qu'on faisait les quatre-cent coups, moi et Shimeji! Papa disait souvent que moi et lui, on allait finir par être un couple! Mais nous, on disait que non, et on continuait de vivre une vie paisible ensemble, se retrouvant chaques soirs dans ce même parc ou mes parents s'étaient rencontrés, pour rire et grimper aux arbres. Shimeji, comme tu me manques...

J'avais 13 ans, et j'allais à cette école, au bout de la rue, avec Shimeji. Mes cheveux, maintenant noir comme l'ébène, virevoltaient au vent alors que mes yeux couleur argentés faisaient de moi «la fille aux yeux bizzares». Oui bon, j'avais pris l'habitude de me faire appeler ainsi, puisque ce surnom me collait aux fesses depuis 6 ans déjà! Shimeji, quant à lui, était devenu un beau et grand jeune homme. Yeux rouges, peau blanche comme la neige, un bon 1m68 (a 13 ans, c'est quand même pas mal!) et sourire des plus mignons. Vous l'aurez deviné, il n'avait rien de normal. Il était albinos. D'ailleurs, plus jeunes, c'était ainsi qu'on s'était rencontrés. Je l'avais aidé alors qu'une bande d'idiots faisaient de lui leur souffre-douleur. La prophécie de papa se serait réalisée si il ne m'avait pas avoué, cet été même, qu'il était homosexuel! Sur le coup, ca m'a choquée... Mais nos liens d'amitiés ne firent que ce resserer lorsque j'appris cette nouvelle. Je discutais donc avec mon ami quand je l'apperçu... lui! Yuuki Kusari! Ah! Lui, toute mon enfance, j'avais eu un de ces béguins pour lui! Ayant dernièrement commencé à développer mon côté extravertie (eh oui! toujours plus!), je m'étais dirigé vers lui, pour lui parler. Non, je ne lui avais jamais vraiment parlé! Il faut dire qu'il était toujours entouré par un tas de filles, le pauvre! Mais bon... quand on est craquant comme ça, qui pouvait bien le blâmer? Je lui dit donc bon matin, alors qu'il regardai ailleurs timidement en me répondant. J'avais de la difficulté à croire qu'un garçon aussi populaire se rende à l'école seul, et encore plus à croire qu'il soit aussi gêné. Mais... ca ne le rendait qu'encore plus mignon! Et donc, dès ce jour, je commencai à le fréquenter. Non non, je n'arrêtai pas pour autant de voir Shimeji! J'étais restée aussi soudée! Mais je ne pouvais m'empêcher d'imaginer que j'avais une chance avec Kusari-san. Et donc, un jour, alors que j'allais m'asseoir, je vis un lettre sur mon pupitre. «Pour Tomoe-Chan»

«Tes yeux couleurs argents remettent en question la raison d'être des étoiles même. Et que dire de tes cheveux? Je n'ai jamais adoré la couleur noir, mais depuis que je t'ai vue, j'ai l'impression qu'on te l'a mise dans les cheveux pour que je change d'avis! Et ça fonctionne, Tomoe-chan. De tes lèvres minces, tu me fais un de tes fameux sourires Ces mêmes sourires qui illumine la vie de tout le monde autour de toi! Mais je déteste quand tu te plains de la grosseur de ta poitrine! Ta beauté ne dépend pas de çela, c'est l'inverse! De toute façon, ta silhouette mince et élancée rendrait jalouse la plus belle des geishas! Tu l'as bien compris, cette lettre et une déclaration d'amour, Tomoe-chan. S'il-te-plait, rends-toi au vieux temple non-loin de l'échoppe du forgeron après l'école.»

Aucune signature, rien. Simplement un rendez-vous avec quelqun. Mais bon... j'avais un petit doute de qui avait bien pu me donner cette lettre: Kusari! Enfin, j'espèrais bien! Sinon qui d'autre? Shimeji? Haha! Mais non, voyons. Il m'a dit qu'il avait des vues sur un autre garçon, qui, je devais l'admettre, était presqu'aussi séduisant que lui! Bref! N'empêche qu'en sortant de la classe, je courru pour lui faire un calin!

«Shimeji! Tu ne devineras jamais ce qui m'est arrivé! Quelqun m'a laissé une lettre d'amour! Tiens, regarde!» M'écriai-je, en lui tendant la lettre

Et il la lut. Il la lut, et fronca les sourcils après me l'avoir redonné. Il ne semblait pas super content, et ca me fit peur un instant.

«Peu importe qui c'est, il ferait mieux d'être gentil avec toi! Sinon j'en fais mon affaire!» dit-il, à la blague

Ah! Ouf! Il ne faisait que plaisanter! Et donc, en riant, je lui dis au revoir pour retourner chez moi me préparer pour ce rendez-vous. Il y avait tant de choses que je n'aurais pas dû faire, ce jour là. Je n'aurais pas dû en parler à Shimeji, et j'aurais dû aller directement au temple. Mais... non. Je me disais que patienter dix minutes n'était pas insuportable, même pour moi. Et donc, je me préparai et mis le vieux Yukata violet de maman. Il avait vieilli, mais il n'avait presque pas ternis! Il était toujours aussi beau! Puis sans dire un mot, je sortis et me dirigeai vers le temple des ancêtres du village. J'arborais mon plus grand sourire, en ouvrant la grosse porte de bois. Mais... celui-ci était innapproprié.

Devant moi se dressait une scène tiré du pire de mes cauchemars. Dans le temple, deux individus étaient devant moi. Shimeji était encore haletant, les poings ensanglantés encore serrés, alors que Kusari était par terre, le visage entre les mains... couvert de sang. Les deux s'étaient battus, et Shimeji avait gagné. Celui-ci se retourna vers moi, et parru... abattu par la mine horrifiée qui avait prit place sur mon visage. Les larmes coulèrent sur mon visage alors que je reculai, prête à m'enfuir. Shimeji m'implora d'attendre en ponctua sa phrase d'un geste de la main qui me semblait si futile. Puis... il commenca.

«Minatsuki... pitié, écoutes-moi. Minatsuki! Moi, ce n'est pas juste ton physique, qui m'attire! C'est toi, tu comprends? C'est toi en entier! La façon dont tu redonne espoir... et le fait qu'un rien semble t'impressione!»

Les larmes commencaient à couler le long de mes joues. Je voyais malheureusement là ou cette déclaration voulait en venir, et ca me brisait le coeur. Shimeji... pourquoi? Tu m'avais dit que tu étais gai! Je n'y croyait pas! Comment a-t-il pu me faire ça? Moi! Sa meilleur amie!

«... Et puis, tu t'excite tellement pour rien, des fois! Et bordel, ce que t'es têtue! Une vraie tête de mûle parfois! Et j'ai jamais vue une pleurnicharde comme toi! Mais pitié, Minatsuki! Pitié! Restes comme tu es, reste la fille gentille et attentionnée que tu es!»

Mon visage laissait place à un rictus de tristesse alors qu'un nouveau torrent de larmes chaudes coulait le long de mes joues. Je murmurai son nom en serrant le yukata entre mes doigts, au niveau de mon coeur, comme si c'était mon coeur lui même. J'y ressentais un pincement si désagréable!

«Je suis amoureux de toi, tu comprends? Je suis amoureux fou de toi! Depuis cet été, j'ai essayé de te le dire, mais... mais j'y suis pas arrivé! Et puis y'a eu ce mal entendu sur mon orientation sexuelle! Je... J'ai même pas ôsé le nier, bordel! J'avais si peur de te perdre! Et puis... et puis lui, il est arrivé!» Et il pointa vers Kusari-chan, qui sanglotait toujours par terre «À chaque fois que tu me parlais de lui, j'avais envie de vomir! Je ne supportais même pas l'idée de t'imaginer avec lui, peux-tu comprendre ça? Pitié, Minatsuki! D-Dis quelque chose!»

Et il s'attendait à ce que je dise quoi? J'étais tombée à genous en pleurant, cachant cette fois mon visage dans mes mains. Mais qu'avait-il fait? C'était... c'était ma faute! J'avais non seulement brisé toutes mes chances avec Kusari-san, mais en plus... j'avais tellement fait souffrir Shimeji, tout ce temps! C'était... ma faute. Je ne pouvais supporter cette idée. Je devais partir, m'enfuir, je ne pouvais plus rester ici. Tant pis pour Kusari, il trouverait quelqun d'autre pour l'aider. Tant pis pour Shimeji, il n'aurait sa réponse que demain! Et donc, je me levai précipitamment, et courru. Courru, courru, alors que des goûtes d'eau venaient se poser sur mes joues. Cette fois-ci, elles étaient froide. Je regardai autour de moi les statues qui devenaient plus foncées points par points, et alors seulement me rendis-je compte qu'il pleuvait. J'avais l'impression que le ciel pleurait avec moi, et ça me fit pleurer encore plus, pendant ma course vers ma maison. J'avais entendu Shimeji, qui criait mon nom, puis plus rien. J'étais rentrée chez moi, et j'avais commencée à pleurer encore plus. Comme un bébé, assise contre la porte. Ritsuko, ma mère, était venue à ma rencontre, et s'était assise près de moi, me serrant fort contre elle. Je lui expliquai tout ce qui s'était passé alors qu'elle tentait vainement de me réconforter.

Acte 3: Départ

Je me réveillai dans mon lit. Mon père devait m'y avoir transportée hier soir, quand je me suis finalement endormie dans les bras de ma mère, contre la porte d'entrée. Ca voudrait donc dire qu'il était au courant aussi. Eh bien... Je me levai. J'avais de l'école aujourd'hui, et pourtant, en regardant la hauteur du soleil, il était midi. Je m'empressai donc de m'habiller, et de prendre mes choses, et je sortie en trombe de ma chambre. Hier soir, j'étais déchirée par la vision des choses, mais aujourd'hui, j'allais aller voir Shimeji, et lui dire oui. Au diable Kusari-kun, au diable ce qu'il à dû endurer à cause de moi. Aussi égoiste cela pourrait-il paraître: j'avais fais le choix d'aimer Shimeji. Jamais je ne me l'aurais admise en sachant qu'il était homosexuel, mais maintenant...

J'ouvrit la porte pour sortir, et je sentis une main se poser sur mon épaule. Mon père, Masao, qui souhaitait me parler. Je n'avais pas envie de lui parler de ce qui s'était passé, mais il semblait incister à vouloir me dire quelque chose. Avec reticence, je finis par accepter et nous nous dirigeames vers la cuisine. Il me pria de m'asseoir, et je m'executai. Puis... il commenca.

«Ce matin, nous avons reçu la visite des parents de Shimeji-kun. Ils tenaient à nous informer, puisque tu étais sa meilleure amie... Que celui-ci n'était pas rentré chez lui hier soir.» Pincement au coeur, mais je continuai de l'écouter «Quant à Yuuki-kun il... Il... Je suis désolé, ma fille.»

Le ton grâve qu'il avait prit aurait dû me mettre sur la piste. Mais pas le temps de dire quelque chose, de pleurer, de crier, de nier. Je me levai d'un bond, et courru vers la sortie. J'entendis mon père murmurer mon nom dans un soupire, puis je claquai la porte. Courire, seulement courire. Je courru en face de l'école, je courru en face des étables, et je courru jusqu'à la sortie du village. Je ne savais pas si j'avais quelqun à mes trousses, et c'était le cadet de mes soucis. Je n'avais plus une larme à verser, j'étais à sec. Pourtant, je savais bien que cette triste nouvelle allait m'en arracher, tôt ou tard. Et j'avais raison, car encore aujourd'hui, en y repensant, j'en pleure. C'était ma faute, si Shimeji s'était suicidé, et ça, je l'aurai sur le coeur jusqu'à ma mort. Le reste de ma fuite, je la passai à pied, hors des chemins, sur un sentier. Je n'avais nul part ou aller ,mais je ne pouvais retourner à la maison. Parceque cette maison était dans le village ou il était mort, et que je ne pouvait rester aussi proche. Je ne voulais pas rester dans la région ou Shimeji était mort, et bientôt j'en vint à la conclusion que si je pouvais ne serait-ce que ne plus être dans le même pays, ca m'arrengerait. Je marchai longtemps, longtemps. Je m'arrêtai quelque part pour la nuit, à un endroit qui semblait être une auberge. Je n'avais pas d'argent pour séjourner là, et donc, je m'assoupis près de la porte d'entrée. Combien de temps avant que je ne me fasse chasser? Si je me faisais toute petite, peut-être pourrais-je rester là jusqu'au matin. Puis, en plein milieu de la nuit, je sentis quelque chose tapoter ma tête. J'ouvris les yeux, et vit un vieillard aux traits plutôt insolites. Il n'avait pas les yeux bridés, et il parlait le Jinmen avec un accent. Étrange...

«Petite fille, que fais-tu seule ici?»

Je ne lui répondit pas, me doutant qu'il avait des intentions malsaines. Je me recroquevillai encore plus, prête à être aggressée. Mais rien ne vint.

«Tu me sembles perdue et affamée, ma foie. Aimerais-tu que je te ramène chez tes parents?»

Je laissai tomber ma garde et lui répondis sèchement que non. Je n'étais pas perdue, et je n'avais pas faim. Retourner chez mes parents? Pas question. Je savais que je les laissais en deuil, mais c'était plus fort que moi. Je devais m'en aller.

«Si... Si je puis me permettre, ou allez-vous?»

Un sourire se déssina sur son visage. Il me dit qu'il rentrait à la maison, loin d'ici. Loin d'ici... c'était ma destination. Tout de même, je lui demandai d'être plus précis.

« Eh bien, comme tu en as peut-être entendue parlée... Un nouveau continent à été découvert.»

«Azthia.» pensai-je à voix haute. C'était parfait pour moi.

Et donc, sans demander plus d'informations, je l'implorai de m'emmener avec lui. Il parrut un peu rétissent, mais ceda finalement. Non seulement je n'allais pas être seule plus longtemps, car c'était bien la dernière chose dont j'avais besoin, mais en plus, j'allais loin d'ici. J'ignorais si ce que je faisais était la bonne chose, à ce moment, mais... je me devais d'essayer. Quite à mourir en essayant! Nous partîme donc dans la matinée, et après environ 2 semaines de chevauchage, nous vîmes les mûrs de la ville qu'ils appelaient Tamawa. L'homme, pendant notre voyage, n'arrêtait pas de me parler de cet endroit, gouverné par les honorables Templiers de l'aube. Je lui avais bien demandé ce que ça faisait, d'être templier, et il m'avait expliquer ceci:

«Les templiers oeuvrent pour la paix et l'ordre en Azthia. Ils sont défenseurs de la justice et ils prônent l'entente mutuelle.»

Je m'avais bien reconnue, dans cette description. Mais était-je vraiment sûre de vouloir consacrer ma vie à cela? Je n'en était pas sûre, jusqu'à ce que nos chemins se séparent définitivement. Alors seulement m'avait-il dit une phrase que je n'oublierai jamais.

«Tu sembles prendre sur tes épaules toute ta douleur, ma chère Minatsuki. Cela fait de toi quelqun d'honorable. Mais une personne sachant prendre la douleur des autres sur sois, est selon moi, quelqun d'admirable.»

La bonté et la sagesse de ce vieil Almer m'avait frappé de plein fouet. J'en étais restée bouchebée, et j'en oublai presque de le remercier alors qu'il s'en allait, disparaissant au loins dans la foule. Cette fois-ci, c'était décidé. J'allais devenir templier de l'aube et aider mon prochain. Pour que personne ne perde d'amis comme moi... Pour que personne ne fasse la même erreur que Shimeji: celle de croire que tout était perdu. Je redonnerai espoir au peuple d'Azthia, et je me redonnerai à moi même espoir. J'en fais le serment, Shimeji!

Bonjour et bienvenue =D

- Il faudrait remplir le profil (race, âge, etc) !

- Ton arme est-elle une arme runique ? Si oui, de quelle couleur est la pierre runique (et donc la lame) ?

- Dans l'acte 1 de ta biographie, je pense que tu as voulu marquer "6 mois" et non "6 ans" pour la dernière phrase
- Quel est le clan d'origine de ton personnage ? (J'ai du louper l'épisode XD)
- Ton personnage et les deux adolescents sont-ils issus de la bonne société ou plutôt des paysans ? S'ils sont issus de la bonne société, Shimeji ne peut pas avoir cassé la figure à Yuuki, il doit l'avoir provoqué en duel, dans le cas contraire, c'est bon.
- Attention, il faut insister sur le malentendu quand Shimeji dit être homosexuel car la devise est "famille et honneur" ... Donc les homosexuels sont plutôt mal vus chez eux.
- Ton personnage, en quittant les siens, devient une ronin (elle n'aura plus de droits du côté Jinmen) du côté Jinmen, il faudra le prendre en compte si jamais elle retourne là-bas !

Si tu as des questions, n'hésite pas !

Je crois avoir corrigé pas mal tout! ^^ Pour l'homosexualité de Shimeji, j'ai donc précisé que c'était resté entre nous

Edit: Ils viennent d'un petit village près d'arano. Ils font donc partis du clan de la salamandre, n'étant cependant que simples paysans ^^

Tout me semble bon ! J'insiste cependant sur le fait que ton personnage est une ronin pour son peuple d'origine.

Je te valide donc rang 1 ! J'ai vu avec Cersei, elle sera ton maitre. Je te suggère d'entrer en contact avec elle pour plus de précisions via MP !

Avant toute chose, pense à faire ton dossier ici : https://elea-sky.forumsrpg.com/f11-dossier-central

Pense également à remplir ce questionnaire :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t1670-questionaire-obligatoire-liens-entre-personnages

Dès que ce sera fait, tu pourras demander un RP à quelqu'un ici :
https://elea-sky.forumsrpg.com/t11-demandes-de-rp ou lancer ton RP en attendant que quelqu'un réponde.

Amuse-toi bien parmi nous =D